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Les carnets de visites de l’ardepa Les expéditions urbaines de la Ville de Nantes s e n s i b i l i s e r d é c o u v rir r é v é l e r p a r t a g e r c u r i o s i t é v o y a g e s - c o n f é r e n c e - v i s i t e s - R é v é l e r l a v i l l e - Expédition urbaine Samedi 12 octobre 2013 © Ville de Nantes La Loire

Expe 5 "la Loire" le 12 octobre 2013

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Les carnets de visites de l’ardepa

Les expéditions urbaines de la Ville de Nantes

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Expédition urbaine

Samedi 12 octobre 2013

© Ville de Nantes

La Loire

Expédition urbaine # 5 - La Loire - 12 octobre 2013 2

Introduction

Le parc des Oblates propose une vue religieuse sur une Loire industrieuse. Au-jourd’hui ouvert aux Nantais, à l’endroit où broutait encore la dernière vache nan-taise, et où les religieuses récoltaient les fruits dans les vergers, ce parc offre des belvédères sud ouest sur les anciennes activités portuaires. De la gare de Chante-nay, au pied du quartier populaire, les projets se mettent en oeuvre pour entrelacer de manière très singulière les fonctions du travail, du résidentiel et de l’institution-nel. Il y est question de nouvelles inventions, de formes d’habiter inspirées de l’his-toire urbaine du quartier tout en s’accordant avec les enjeux de la ville de demain. Après l’étude préliminaire réalisée à partir de 2008, par l’équipe Pierre Gautier et Nantes Métropole Aménagement, l’équipe Reichen et Robert & associés ont été choisis en juin dernier pour imaginer le futur du Bas-Chantenay. Ce parcours, du haut vers le bas Chantenay, ira au contact autant du patrimoine architectural, industriel et social que des paysages caractéristiques de ce territoire.

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Parcours

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Un quartier aux multiples atouts

Une démarche urbaine sur la Bas-ChantenayAvec son identité de quartier industriel des bords de Loire, une configuration géographique en coteau sur le fleuve, une proximité du centre-ville et de l’île de Nantes et une situation en entrée de ville, le Bas-Chantenay est un site nan-tais unique et chargé d’histoire.Le secteur est appelé à se transfor-mer en s’appuyant sur deux enjeux majeurs: la construction d’un quartier mixte incluant bureaux, commerces, logements, ainsi que le soutien et le dé-veloppement des activités industrielles et économiques. Il s’agit ainsi de conci-lier habitat, activités, industries, loisirs, dans un quartier attractif et agréable à vivre, tout en gardant l’identité forte du quartier. La démarche globale, engagée par la Ville de Nantes et Nantes Métropole, est pilotée par Nantes Métropole Amé-nagement mandatée pour travailler sur le projet. Cette démarche vise à trou-ver le meilleur équilibre entre usages actuels et futurs du quartier.

Les atouts du quartier Le Bas-Chantenay bénéficie de nom-breux atouts. Structuré en coteau ex-posé au sud en bord de Loire, proche du centreville, il se situe sur le parcours nantais de la biodiversité : en lien avec le square Maurice-Schwob sur la Butte Sainte- Anne, le tout nouveau parc public des Oblates vient d’ouvrir ses portes au public en juin.

Côté transports, la gare de Chantenay constitue un pôle de regroupement de transports en commun important, avec le passage de la ligne de Chronobus C1 et, à terme, les lignes C20 Chantenay- Facultés et C10 Chantenay-Doulon. Plus à l’Est, la navette fluviale fait éga-lement partie des nouveaux modes de déplacement.Côté logement, le programme local de l’habitat de Nantes Métropole a identifiéla partie Est du Bas-Chantenay commeun site d’avenir pour la construction denouveaux logements.

Un site à enjeuxDans la continuité du quai de la Fosse, le secteur du Bas-Chantenay constituel’une des pièces du puzzle dessinant lenouveau coeur de la Métropole. De parsa situation d’entrée de ville, à deux ki-lomètres du centre historique, et par saproximité avec la Loire, il représente unsecteur de développement important. Plusieurs sites à enjeux ont été identi-fiés, comme la gare de Chantenay, le boulevard de Chantenay, Armor, la GrueNoire, les cales, les Oblates, le Centre de Réparation Automobile ou la Meuse.Des enjeux de déplacements figurent également au menu de la démarche, avec en particulier la connexion du quartier au coeur de métropole.Le devenir des bords de Loire, des berges, des quais, des activités por-tuaires et des cales enfin, est l’autre en-jeu clé du projet. Le fleuve constitue le maillon phare de tous les projets struc-turants du futur coeur métropolitain.

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Vers un quartier mixteAppuyé sur une histoire forte et sur le double enjeu d’un habitat renouvelé et d’un développement industriel et écono-mique, le projet vise à créer un quartier de bord de Loire agréable et accessible à tous, porté sur l’innovation et la qualité de vie.Plusieurs actions ont déjà été enga-gées: l’arrivée du Chronobus en octobre 2012 ; la fin de l’OPA H Chantenay-Rue de la Montagne (rénovation de 210 lo-gement occupés par leurs propriétaires,réhabilitation de 30 parties communes d’immeubles, création de 250 loge-ments locatifs à loyers encadrés) ; la li-vraison des nouveaux logements et ac-tivités ; l’ouverture du parc des Oblates le 28 juin. « L’équipe urbaine vient de démarrer son travail. Elle devra conjuguer avec les atouts du quartier, mais également avec ses contraintes. Par exemple, sa topographie complexe entre le haut et le Bas-Chantenay, la mixité de ses fonctions, mais aussi son rôle d’entrée de ville et sa problématique de déplace-ment. Le tout, en développant un projet durable, socialement et écologiquement viable » conclut Vincent Morandeau.

Journal de projet du Bas-Chantenay, n°1, Juillet 2013.

Reichen et Robert & associés imaginent l’avenir du quartier

Fin juin, l’équipe d’urbaniste Rei-chen et Robert & associés, Phyto-lab Paysagistes, Mageo et SCE, Roland Ribi & associés, Frank Boutté Consultants et Maïos et Anima a été désignée pour imagi-ner le futur du Bas-Chantenay. Sur ce secteur industriel et portuaire, l’objectif est de construire un quar-tier mixte, attractif et agréable à vivre, conciliant habitat, activités, industries, loisirs. Nourrie par plu-sieurs études préalables, l’équipe remettra un diagnostic et une ana-lyse globale du site fin 2013. Les premières orientations d’aménage-ment sont attendues fin 2014.

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Le square Maurice Schwob

Le plateau dominant les anciennes car-rières de Misery a été acheté par la Ville de Nantes en 1853 lors du démembre-ment du domaine de Lusançay. Il est alors occupé par des jardins ouvriers.

Etienne Coutan, architecte de la Ville de Nantes, depuis 1911, et auteur des squares du Marquis de Saffré, Jean-Baptiste Daviais et du Jardin de la Porte Saint-Pierre, décide de créer dans cet espace un vaste «jardin-promenade» répondant aux nécessités sanitaires et esthétiques d’une ville en fort dévelop-pement. La création de ce dernier est décrétée d’utilité publique : les baux précaires des jardins ouvriers sont rési-liés et des acquisitions de terrains par la Ville négociées.

Le projet initial prévoit une vaste prome-nade qui s’étire depuis le promontoire de l’avenue de Lusançay jusqu’au quai de la Fosse en passant par la rue de l’Hermitage et le panorama des esca-liers de Sainte-Anne. Pour préserver les points de vues, des clauses limitent la hauteur des bâtiments des brasseries.

Ce parc de proximité a évolué : un premier groupe de travail associant des habitants et les techniciens de la ville a permis de faire un état des

Livraison : 1931 puis réaménagé en 2012 par le service des espaces verts et de l’environnement de la Ville de Nantes (SEVE).Concepteurs : Etienne Coutan (architecte communal) et Paul Auban (sculpteur).

Vue du square vers la Loire, 1935 © AM.

lieux, recenser les besoins et établir un programme d’amélioration en 2 phases: - une première phase d’amélioration des usages au quotidien dont les tra-vaux ont été réalisés en 2007 (pose de bancs et d’un panneau de basket).- une seconde phase de restructuration pour des aménagements plus consé-quents : installation d’un plateau mul-tisports, remplacement du sablé, plan-tations.

Cet aménagement s’intègre dans le futur circuit découverte patrimonial sur les pas de Jules Verne, et dans le futur parcours nantais de la biodiversité du secteur des Garennes vers le parc des Oblates.

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Vue du square vers la Loire, 1935

Etat projeté du square avec les points de vue, 1932

© AM.

© AM.

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L’association Fertile et «Le Caillou»

© Collectif Fertile

Le collectif Fertile a investi une friche ferroviaire située au pied de la Maison de l’apiculture et du parc des Oblates. L’activité de ce collectif prend la forme d’expérimentations diverses autour de l’espace urbain, les friches et autres délaissés attrayants, le jardinage, le bricolage, visant à une programmation festive et pédagogique appelés «événe-ments aménageurs».

Initié par un noyau d’architectes et pay-sagistes, le collectif Fertile est un labo-ratoire d’actions sur les transformations de nos environnements. La culture Fer-tile, c’est d’abord porter un regard en décalage sur sa ville, changer de focale sur notre cadre de vie, puis choisir le lieu d’une action.

«Le Caillou» est un projet du collectif Fertile, installé sur un site remarquable: une fine frange entre la Loire et le parc des Oblates.

Le Caillou est en tête de proue, c’est une friche luxuriante qui demande une intervention minimale et respectueuse. Comme il se doit, c’est un lieu d’expéri-mentation paysagère et sociale, car les habitants et les passants sont invités à jardiner et à réfléchir sur le devenir des lieux paysagers qui les entourent.

L’association Fertile explore les pistes pour une «ville perméable», cherche l’autonomie, le détournement, le recy-clage, la convivialité participative. Fon-dé au printemps 2010, le collectif monté sous forme associative, a fonctionné jusqu’à présent de manière autogérée.

Texte Fertile

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© Collectif Fertile

© Collectif Fertile

Expédition urbaine # 5 - La Loire - 12 octobre 2013 10

Le 100ème parc et jardin municipal de la Ville de Nantes a ouvert ses allées le 28 juin dernier. Le parc des Oblates, du nom de la Congrégation des sœurs franciscaines qui occupe le corps de bâ-timent du site depuis plus de 120 ans, offre une surface de 3 hectares.

On peut s’y balader, jouer, musarder, se poser dans le cadre de verdure remar-quable de cet écrin aménagé en pente et exposé plein sud, doté d’un point de vue panoramique sur la Loire, Basse-île et Trentemoult à Rezé. Et même croi-ser des moutons de Belle-île issus de la ferme d’éveil de la Chantrerie en train de pâturer paisiblement dans la partie basse du parc.

L’une des pépites du parc, c’est le che-min creux, appelé également chemin des soupirs par les sœurs, qui descend vers la maison de l’apiculture. Long de 165 mètres et d’un dénivelé de 15 mètres, il relie l’entrée du parc aux bâti-ments de la Congrégation. C’est là que le Sillon de Bretagne rejoint la Loire et donne cette forme particulière au parc des Oblates.

Le parc des Oblates héberge un verger composé de poiriers, pommiers et ceri-siers. Il est actuellement entretenu et géré par l’association des horticulteurs amateurs. L’objectif est d’introduire des variétés anciennes peu ou non connues et souvent en voie de disparition.

Le parc des Oblates

Les amateurs de jardin peuvent égale-ment apercevoir quelques traces d’un ancien jardin à la française orienté vers la cour d’honneur de la Congrégation. Cet espace est destiné à être utilisé de manière partagée par les associations.

Pour les passionnés de fleurs, le jardin dit des Sœurs, d’une surface de 150 m² est dédié à la culture et à la production de fleurs à couper.

1,2 millions d’euros ont été consacrés à son aménagement par la Ville : évolu-tif, il est mené en concertation avec les habitants et les associations.

En 2014, des jardins familiaux et par-tagés seront réalisés et les aménage-ments se poursuivront avec les aires de jeux pour les enfants.

L’ensemble du parc est ceinturé de murs de granit qui ont fait l’objet d’une restauration par une entreprise d’inser-tion. Le parc des Oblates constitue l’un des éléments majeurs du futur parcours nantais de la biodiversité. La Ville de Nantes a par ailleurs demandé le label Écojardin pour ce site, après l’avoir ob-tenu pour le parc de la Chantrerie et le parc du Grand Blottereau.

Texte Ville de Nantes

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© Ville de Nantes

© Ville de Nantes

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L’Olympic : la nouvelle Fabrique Chantenay-Bellevue

En mai 1926, les architectes Léon Drouillard et Louis Vachez dressent les plans d’une nouvelle salle de cinéma qui ouvre en octobre 1927. Elle est construite par les entrepreneurs Bau-don et Angers. La jauge est alors de 800 places assises avec strapontins.

En 1929, Emile Bernard rachète la salle et fait construire un balcon de 170 places. Sur la vingtaine de cinémas que compte la Ville de Nantes à l’époque, l’Olympic devient la troisième salle en nombre de places. La salle sert aussi pour les réunions de la SFIO (Section française de l’Internationale ouvrière), très active à Chantenay. En 1943, Emile Bernard revend la salle à un nouvel exploitant qui maintient l’activité jusqu’à la fin de la guerre. En 1951, le cinéma change à nouveau de propriétaire ; il est entièrement rénové durant l’été 1952. L’Olympic vit son heure de gloire et oc-cupe une place importante dans la vie culturelle du quartier. C’est dans cette salle que Jacques Demy voit son pre-mier film ; il fréquente assidûment cette salle obscure et noue un tel lien qu’il y projette en avant-première son premier long-métrage «Lola» en 1961. La salle est reconvertit en supérette dans les années 70. L’endroit devient alors une salle de spectacle vivant à la fin des années 80 et se nomme le Ma-gestic.La Ville de Nantes décide de racheter le lieu en 1990 et conforte la fonction de salle dédiée aux musiques actuelles en la mettant à disposition des structures qui programment des concerts.

En 1993, un dernier concert a lieu avant une campagne de rénovation par les architectes anglaises Sandra Douglas et Elena Massuco, repérées pour leur intervention sur le «Dry Bar» à Man-chester. Le graphiste Olivier Vaughan collabore également à ce projet. La direction de l’Olympic est confiée à Eric Boistard et rouvre ses portes en 1995. L’activité de salle de concert cesse en septembre 2011 et l’association Songo est relogée à la Fabrique Ile de Nantes où elle développe le projet Stereolux. Aujourd’hui, la salle de l’Olympic est de-venue un des lieux où se développe un autre projet de Fabrique, Laboratoire(s) Artistique(s). Celui-ci prévoit d’accueillir des rési-dences artistiques à vocation scénique pour la musique et la danse. Le lieu a été l’objet d’une réhabilitation afin de mieux répondre aux attentes des usa-gers, avec une nouvelle salle et une scène fixe (d’autres aménagements sont à venir).

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« Que la mythique salle de l’Olympic reste un lieu artistique, un prolonge-ment de Stereolux ou de la Fabrique des Dervallières.» C’est la volonté de la Ville de Nantes, déclare Marie Chape-lain, chef de projet Fabrique à la direc-tion de la culture. Ouvrir des espaces de travail dans la ville, élaborer des labo-ratoires artistiques dans l’idée que les artistes puissent disposer d’un temps de recherche.

À la Fabrique Chantenay-Bellevue, il s’agit de finaliser le processus artis-tique mais aussi de l’ouvrir régulière-ment pour des présentations publiques. «Tout est là : la mise en lumière, le son, la scène. Les artistes peuvent confron-ter leur création au public. C’est un test de leur projet en conditions réelles. Ce n’est pas une « petite Fabrique », c’est une Fabrique à part entière. »

Ce lieu se déstine aux collectifs d’ar-tistes (locaux, nationaux ou internatio-naux), compagnies professionnelles, structures culturelles constituées ou non en structure juridique bénéficiant d’une reconnaissance artistique ou pro-fessionnelle.

Texte de SRI Région Pays de la Loire

Expédition urbaine # 5 - La Loire - 12 octobre 2013 14

Logements rue des Réformes

Livraison : 2014Surface : SHON 5000 m²Maîtrise d’ouvrage : NACARATArchitectes : Atelier Pellegrino ArchitectesProgramme : Trois bâtiments neufs et réhabilitation d’un bâtiment existant pour 75 logements collectifs et construction de 4 maisons individuelles

Un bourg rural à la fin du XIIIéme siècle, la commune de Chantenay regroupe quelques fermes et métairies autour de la chapelle Saint-Martin-de-Tours. Les voies de circulation des charrettes et des animaux s’établissent «sur les courbes de niveau» du coteau.

Le chemin du Bourg, actuelle rue des Réformes, mène à l’est vers Nantes et le chemin du Plessis-Cellier, l’actuelle rue de l’Abbaye à l’ouest vers le bourg de Saint-Herblain. Au cours des XVIIIéme et XIXéme siècles, le coteau face à la Loire se lotit de grandes demeures avec par-fois un caractère rural et de résidences secondaires de notables nantais. Des chemins ruraux descendent du coteau vers la Loire, comme le chemin du Bois-Hardy ou l’avenue des Alouettes, bordé de modestes maisons.Ce projet consiste à rendre l’ilôt plus perméable et accessible pour les pié-tons. Ainsi l’école primaire des Réfor-més est amplement inscrite dans le pro-jet, premièrement par sa mitoyenneté et les accès communs. La proximité et l’aménagement urbain semblent lier un programme d’habitation et l’école, en affirmant la convivialité et la sociabilité du quartier.

De plus la position des logements per-met de faire le lien entre le haut et le bas Chantenay, en jouant sur le relief et les cœurs d’ilôts paysagers. La matérialité du site, ainsi que le passé ouvrier, se confirment dans les toits en ardoises et les enduits variés. Ce projet intégre également l’échelle individuelle, tant dans les proportions que dans les usages avec l’intégration de 4 maisons individuelles au coeur du projet. Quinze logements locatifs sociaux ont été réalisés dans l’ancienne école de l’Immaculée acquise par Nacarat qui a réalisé l’opération et vendu en VEFA les logements sociaux à Nantes Habitat.

© Atelier Pellegrino

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© Atelier Pellegrino

© Atelier Pellegrino

Expédition urbaine # 5 - La Loire - 12 octobre 2013 16

Ancienne usine d’encres Armor

D’abord connue sous le nom de Bro-chard et Galland, l’entreprise naît en 1922, de la rencontre du chimiste nan-tais Galland et du commercial, Marcel Brochard. La marque Armor S.A. est créée en 1925. La société fabrique du papier carbone et des rubans de machines à écrire. Après la Seconde Guerre mondiale, le groupe Armor se développe en s’appuyant sur l’essor des métiers du secrétariat et leur taylo-risation.

Le bâtiment emblématique abritant la production, rue de Chevreul, a été construit dans les années 1940, rehaus-sé d’un niveau en 1950 puis agrandi en 1954. La société tient alors le premier rang dans la fabrication de films et pa-piers carbone en France. Usine dans les années 1960

Carte de visite de représentant, 1950

Avec la mutation du secteur tertiaire, Ar-mor se lance dans la production de ru-bans en cassette pour les imprimantes. En 1983, la société développe la tech-nologie du transfert thermique et devient le leader européen dans ce domaine (activité développée dans l’usine de la Chevrolière dans la banlieue nantaise).

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En 1996, elle investit dans le jet d’encre et depuis les années 2000, elle déve-loppe les cartouches laser couleur. En 2008, la famille Rufenacht vend l’entre-prise à un fonds d’investissement lyon-nais (Orfite) qui décide de reconvertir le site de Chantenay.

Début 2010, l’ensemble des bâtiments ont été détruits après inventaire ; seule reste en place la pointe du bâtiment de production qui continuera d’abriter le siège de la société. Après la rénovation le groupe emploie aujourd’hui 1 500 salariés dans 5 pays, dont 650 en Loire-Atlantique, à Nantes et La Chevrolière. Le chiffre d’affaires de l’entreprise est de 150 millions d’euros avec un résultat net de 4,4 millions d’euros.

Texte de SRI Région Pays de la Loire

Plan des construction consécutives sur le site d’Armor

Aujourd’hui seule la proue du bâtiment historique de l’usine, classé au patri-moine nantais, conserve la mémoire de l’activité passée. Réhabilité en 2011, il abrite toujours le siège social d’Armor.Les travaux, engagés début 2010, doivent s’achever fin 2014.

L’ancien site industriel, qui bénéfi-cie d’une vue imprenable sur la Loire, Trentemoult et la Cité Radieuse du Cor-busier, abritera alors sur 2 hectares : 195 logements, dont 50 locatifs sociaux (Nantes Habitat et La Nantaise d’habi-tations), et 10 000 m2 de bureaux. Ce programme est la première pierre d’un renouvellement urbain plus vaste qui va concerner tout le territoire du Bas-Chantenay.

Expédition urbaine # 5 - La Loire - 12 octobre 2013 18

Ancien site d’Armor

Composé de 8 immeubles résidentiels et de 3 immeubles de bureaux, Nantes Quartier Chantenay s’inscrit dans le cadre du renouvellement urbain de ce quartier nantais commerçant, connecté et proche du centre-ville.

Soucieux de porter un projet immobilier mixte qui s’intègre harmonieusement dans son territoire, le groupe Brémond a tenu compte des spécificités histori-ques, sociales, architecturales et pay-sagères du quartier, afin d’offrir un ca-dre de vie agréable à ceux qui y vivent ou y travaillent.

La spécificité du site? Être un site ou-vert sur son quartier.Desservi par de nouvelles voies privi-légiant les déplacements doux (à pied et à vélo) et accessible depuis les rues existantes, ce projet immobilier permet à chacun, qu’il soit ou non résident, de le traverser en toute sécurité. Les voi-tures disposent d’une voie intérieure, partagée avec les piétons, qui relie le boulevard de la Liberté à la rue des Réformes et dessert tous les bâtiments.Un grand escalier établit une continuité de la rue des Réformes à la rue de Che-vreul.

Livraison : 2013Surface : 7350 m²Maîtrise d’ouvrage : Groupe BrémondMaîtrise d’oeuvre : Atelier Grether : architecte - urbaniste, concepteur du projet urbain et des projets tertiairesPaysagistes : agence Phytolab Atelier Bouillaud & Donnadieu : architectes du Square des Tilleuls et du Tilia Atelier Vincent Cornu : architecte de Ciel de Loire et des GranitiersExNdo studio : assistance en éco-conception

De part et d’autre de ces larges marches se déploie un jardin en terrasses, qui crée des ambiances paysagères et un environnement agréable pour tous.

Conscient de sa responsabilité dans l’évolution des villes et des territoires, le groupe Brémond a appliqué des principes de gestion durable aussi bien dans la conception que dans la réalisa-tion de ce projet immobilier :

• l’ouverture du site sur son environne-ment et la priorité donnée aux déplace-ments doux (à pied et à vélo).• la conception de la pente afin de ga-rantir l’accès aux personnes à mobilité réduite• la conservation d’éléments existants (siège social d’Armor, murs de pierre, végétaux…)• la préservation de la biodiversité• une gestion naturelle de l’eau (fossés de rétention…)• une gestion aisée et peu coûteuse de l’ensemble des installations (récu-pération des eaux pluviales, panneaux solaires…).• huits bâtiments abritant 170 logements dont 43 logements sociaux.

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© Groupe Brémond

Expédition urbaine # 5 - La Loire - 12 octobre 2013 20

Anciens Chantiers Dubigeon

Vue aérienne des Anciens Chantiers Dubigeon, 1966.

Dès 1841, Dubigeon, famille construc-trice de navires depuis le milieu du XVIIIéme siècle en bordure de Chézine, à Nantes, s’installe à Chantenay. Ils achètent des terrains à la famille Cru-cy en bordure du canal de Chantenay, construit par les propriétaires, à des fins d’activités industrielles et portuaires. Ces terrains accueillent déjà des acti-vités industrielles, dont celles des éta-blissements Derrien, activité d’engrais et de noir animal.

Jusqu’en 1911, le chantier est dirigé par la famille elle-même, avant d’être racheté par les Ateliers et Chantiers de la Loire (ACL). Le site croît et s’étend ver la Loire. La qualité des productions, destinées à la marine marchande et à la marine nationale, fait la renommée de l’entreprise. La fameuse salle à tracer est construite en 1921, lors d’une phase de modernisation du site qui voit le remplacement des édifices anciens par des constructions en béton.

Des trois niveaux, seul le dernier contient la salle à tracer proprement dite. Il s’agit d’un vaste espace (35 x 13,25 m) bien éclairé, directement sous les toits dont le sol est entièrement recouvert d’un parquet de sapin. Les pièces des futurs navires étaient tracées ou gravées sur le sol à partir des données fournies par le bureau d’études.

A partir des années 1950, la moderni-sation des techniques (plans au 1/10°, puis Dessin Assisté par Ordinateur) rend la salle à tracer obsolète. Le bâtiment est conservé car il sert de bureaux et de magasin. Bien que chaque chantier naval d’importance ait une salle à tra-cer, il semblerait que celle des Anciens Chantiers Dubigeon soit la dernière conservée en France. Des tracés sont encore visibles sur le parquet.La salle à tracer sera prise en conside-ration dans le cadre de l’évolution du quartier.

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Révéler le passé du Bas-Chantenay : études d’inventaire du patrimoine culturel 2011-2013Les services de la Ville de Nantes (Patrimoine), de la Région des Pays de la Loire (Inventaire) en collaboration avec l’association Entreprises et Patrimoine industriel ont fait réaliser un inventaire du patrimoine culturel. Celui-ci est constitué de 85 notices et de 68 séquences vidéo disponibles sur Internet sur le site www.patrimoine.paysdelaloire.fr et sur le site YouTube. Ce travail a été réalisé par 2 architectes du patrimoine et a été suivi par les services de l’urbanisme, du développement économique de Nantes Métropole, dans le cadre du futur projet urbain.

Ancienne salle à tracer Ancienne savonnerie MAGRA

Expédition urbaine # 5 - La Loire - 12 octobre 2013 22

La cale Crucy

Un projet de Mathurin Crucy, daté de 1782, entraîne la construction de maga-sins et d’entreprises privés, puis, dès le début du XIXéme siècle, l’installation d’entrepôts de la Chambre de Com-merce et d’Industrie. Le quai Saint-Louis était autrefois nommé quai de la Séche-rie, en rapport à un groupe de maisons bâties vers 1785 dans lequel se trouvait un magasin destiné à étuver les farines et les légumes secs. Vers 1804, des travaux de réfection des quais de la Sécherie (cales en glacis) sont réalisés, ainsi que des travaux de remblais et de pavage.

Au début du XXéme siècle, le quai Saint-Louis est occupé par la Compagnie Générale Transatlantique et les Grands Moulins de la Loire. La constitution de quais privés en aval du port de Nantes à Chantenay, jusqu’à son comblement en 1881-1882, a longtemps facilité l’accès au chargement et au déchargement des marchandises.

À partir du milieu du XIXéme siècle, avec l’implantation de nombreuses entreprises, des accès directs au fleuve, par des longueurs importantes d’appontements, sont alors nécessaires.

Qu’il s’agisse de gagner du terrain sur la Loire en réalisant des atterissements, des estacades sur structures sur pieux et appontements déportés des quais ou des rives, les aménagements et constructions répondent aux besoins spécifiques de chaque industrie en ma-tière de transbordement et de dispositifs de levage associés.

Texte Direction du Patrimoine et de l’ar-chéologie

La cale Crucy est un secteur à enjeux qui sera pris en compte dans l’évolution du quartier.

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Un tissu économique diversifié

Très marqué par son histoire industrielle, le Bas-Chantenay accueille aujourd’hui 250 entreprises et 3000 emplois. « La démarche urbaine engagée s’appuie sur cette réalité. Pour conserver l’acti-vité économique sur le Bas-Chantenay et imaginer son développement futur, une étude de terrain a été engagée en septembre 2012 par le cabinet Synopter » explique Véronique Bocéno, respon-sable du développement économique sur le pôle Nantes Ouest.Le diagnostic fait apparaître un por-trait contrasté du secteur : un quartier accessible mais qui paraît enclavé ; un site qui accueille une grande diver-sité d’entreprises, mais souffre du déficit d’image d’un quartier de friches indus-trielles. Paradoxalement enfin, il reste peu de terrains disponibles.

À partir de là, quels grands objectifs pour le secteur du Bas-Chantenay ?« La dynamique économique existante doit contribuer à la réussite du projet, mais aussi, plus largement, à la stra-tégie de développement économique de la métropole » souligne Véronique Bocéno.L’étude propose également de renforcerles usages économiques du fleuve, no-tamment en matière de transports, et de favoriser la création d’emplois qualifiés et diversifiés. « Concrètement, il s’agit de renforcer la dynamique économique en s’appuyant sur les activités exis-tantes de production, de logistique et d’innovation. ».

Journal de projet du Bas-Chantenay, n°1, Juillet 2013.

Association régionale pour la diffusion et la promotion de l’architectureensa Nantes - 6, quai François Mitterrand - 44262 Nantes Cedex 2 Tél. : 02 40 59 04 59 - [email protected] - www.lardepa.com

Les conférences-

visitesGenèse d’un projet

L’ARDEPA en quelques mots

Ville de Nantes Direction de la communication2, rue de l’Hôtel de Ville44094 Nantes Cedex 1

31 années de diffusion, de promotion et de sensibilisationLes actions développées par l’Ardepa sont destinées à tous les publics curieux de la fabrication et des évolutions de la ville, des bâtiments qui la composent et des enjeux urbains et politiques dans lesquels la cité s’inscrit. Les citoyens ordinaires, les amateurs éclairés, les scolaires, les institutions et collectivités territoriales, les professionnels sont ainsi invités tout au long de l’année à participer aux actions singulières de l’Ardepa.

Les actions et débats organisés par l’Ardepa informent et facilitent la compréhension des processus d’élaboration à travers les démarches des différents intervenants, des mouvements culturels et des enjeux sociaux dans lesquels ils sont impliqués.Les maîtrises d’ouvrage institutionnelles et privées, architectes, urbanistes, paysagistes, experts, artistes, universitaires sont conviés à expliquer le sens de leurs actions sur les lieux mêmes qui résultent de leur travail.Ainsi, du projet à la réalisation, du local à l’international, de l’urbain au rural, l’Ardepa propose de révéler les dimensions du territoire dans tous ses états.

Plus d’infos :

ARDEPAENSAN - 6, quai François-Mitterrand - BP 16202

44262 Nantes Cedex 2 Tél. : 02 40 59 04 59 - 06 80 92 68 01

[email protected]

Réservation et inscription obligatoires, par téléphone au 02 40 59 04 59 ou par mail à [email protected]

Vous souhaitez participer à une expédition urbaine ou une conférence-visite...Chaque expédition ou conférence propose un nombre de places limitées.Elles sont accessibles à tous les publics : habitants, étudiants, professionnels de l’urbanisme, agents des collectivités, ...

Réservation et inscription obligatoires par téléphone au 02 40 59 04 59 ou par mail à [email protected]

En partenariat avec la Ville de Nantes, les animateurs de l’Ardepa organisent la visite.En fonction du parcours, des architectes, urbanistes, paysagistes, experts, artistes, universitaires, maîtres d’ouvrages publics et privés interviennent pour faire partager leur expérience et leur connais-sance du quartier. Histoire, enjeux de développement, nouveaux projets, caractéristiques architecturales sont au programme.Chaque visite est l’occasion d’acquérir des repères et des clés pour mieux comprendre l’évolution de la ville.

Durée d’une visite : environ 3 heures, à partir de 9h30.

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Si les expéditions urbaines évoquent et présentent la réalité des lieux de la ville, l’ardepa et la Ville de Nantes souhaitent évoquer et présenter le rôle de l’architecte dans son acte de concevoir et de construire. Pour qui ? Pour quoi ? Pour quand ?

Ces conférences-visites offrent l’occasion d’aborder le sujet de la commande (privée, publique), de la conception et de la fabrication du projet (privé, public). Qui sont les commanditaires ? Quels sont les enjeux ? Comment l’architecte requestionne-t-il la commande ? Comment évolue le projet lors de sa construction ?Ce nouveau cycle de « genèse » de projets présentera, dans la continuité de la thé-matique des expéditions urbaines, un immeuble des années 30 mixant bureaux et logements, un hôtel des années 90, et un immeuble de bureaux.

l Genèse 1 : immeuble Caisse Générale Accidents (CGA) - Jeudi 26 mai (18-20h)1935, architecte : Henri Vié Ce bâtiment de style art déco a longtemps abrité la compagnie d’assurance CGA. Les ingrédients singuliers de cette architecture ont été épargnés et sont encore visibles : mosaïques, ferronneries, décors géométriques ainsi qu’une coupole d’exception aux pavés de verres multicolores. Exemple même de la mixité éten-dard contemporain, il abrite et abritait déjà, logements, bureaux, et commerces.

l Genèse 2 : hôtel La Pérouse - Jeudi 30 juin (18-20h) 1993, architecte : Barto+Barto Cet hôtel 3 étoiles, signal urbain sur le cours des 50 Otages, revisite le langage architectural classique. La stratification est brouillée, la rythmique est singulière sur cet objet sobre et minéral. L’engagement design de son aménagement intérieur est un poste avancé dans les années 90.

l Genèse 3 : bâtiment Jean-Baptiste Daviais, bureaux du Conseil Général de Loire-Atlantique - Jeudi 29 septembre (18-20h) 2011, architecte : Forma 6Situé près du Cours Saint-André, le Conseil Général a misé sur un bâtiment envi-ronnemental à l’architecture remarquable. Le traitement des volumes reprend l’écriture des immeubles du Cours Saint-André en détournant de façon contempo-raine les codes classiques. Le soubassement vient souligner puis se perdre dans la pente, les lignes de toit se rejoignent dans un origami géant. La peau, composée de panneaux en acier inoxydable, est issue de motifs élaborés par une plasticienne à partir d’une ré-interprétation de l’environnement du bâtiment (motifs végétaux, motifs des ferronneries des balcons des cours…).

Comment se déroule une

expédition urbaine ?

Le programmeAvril - Octobre 2011

Lancée par les 24 communes de l’agglomération, la démarche « Ma ville demain » est une invitation à construire ensemble un projet pour la métropole nantaise à l’horizon 2030.

Elle s’appuie sur une large participation des habitants et acteurs du territoire durant 24 mois, pour aboutir fin 2012 à une vision partagée.

La contribution de chacun est essentielle : « Ma ville demain »permet de donner son sentiment sur l’avenir du territoire, les priorités, les évolutions, mais aussi de faire preuve de créativité, apporter des idées, pistes de réflexions (texte, photo, vidéo, son...). www.mavilledemain.fr

34 années de diffusion et de promotion, 34 années de sensibilisationLes actions développées par l’ardepa sont destinées à tous les publics curieux de la fabrication et des évolutions de la ville, des bâtiments qui la compose et des enjeux urbains et politiques dans lesquels la cité s’inscrit. Les citoyens ordinaires, les amateurs éclairés, les scolaires, les institutions et collectivités territoriales, les professionnels sont ainsi invités tout au long de l’année à l’occasion des actions singulières de l’ardepa. Les actions et débats que l’ardepa organise doivent informer et faciliter la compréhension des processus d’élaboration à travers les démarches respectives des différents intervenants, des mouvements culturels et des enjeux sociaux dans lesquels ils sont impliqués.Les maîtrises d’ouvrage institutionnelles et privées, architectes, urbanistes, paysagistes, experts, artistes, universitaires sont conviés à expliquer le sens de leurs actions sur les lieux mêmes qui résultent de leur travail.Ainsi, du projet à la réalisation, du local à l’international, de l’urbain au rural, l’ardepa propose de révéler les dimensions du territoire dans tous ses états.

L’ardepa remercie les personnes qui l’ont aidée à préparer et à réaliser cette expédition urbaine : Vincent Morandeau, chef de projet à Nantes Métropole, Florent Turck, chef de projet Nantes Métropole Aménagement, Olivier Absalon, Direction du Patrimoine, Ville de Nantes, Jacky Malinge du Service des Espaces Verts et de l’Environnement (SEVE), Gaëlle Pinier de MAP, Emeline Escats-Guillou, De Long en Large, l’Atelier Pellegrino, l’association Fertile, Arnaud Renou, Virginie Potiron et Alexandra Lazareff de la Direction de la Communication Nantes Métropole.

Remerciements

L’ardepa en

quelques mots

Les conférences-visites

Genèse d’un projet

L’ARDEPA en quelques mots

Ville de Nantes Direction de la communication2, rue de l’Hôtel de Ville44094 Nantes Cedex 1

33 années de diffusion, de promotion et de sensibilisationLes actions développées par l’Ardepa sont destinées à tous les publics curieux de la fabrication et des évolutions de la ville, des bâtiments qui la composent et des enjeux urbains et politiques dans lesquels la cité s’inscrit. Les citoyens ordinaires, les amateurs éclairés, les scolaires, les institutions et collectivités territoriales, les professionnels sont ainsi invités tout au long de l’année à partici-per aux actions singulières de l’Ardepa.

Les actions et débats organisés par l’Ardepa informent et facilitent la compréhension des processus d’élaboration à travers les démarches des différents intervenants, des mouvements culturels et des enjeux sociaux dans lesquels ils sont impliqués.Les maîtrises d’ouvrage institutionnelles et privées, architectes, urbanistes, paysagistes, experts, artistes, universitaires sont conviés à expliquer le sens de leurs actions sur les lieux mêmes qui résultent de leur travail.Ainsi, du projet à la réalisation, du local à l’international, de l’urbain au rural, l’Ardepa propose de révéler les dimensions du territoire dans tous ses états.

Plus d’infos :

ARDEPAENSAN - 6, quai François-Mitterrand - BP 16202

44262 Nantes Cedex 2 Tél. : 02 40 59 04 59 - 06 80 92 68 01

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Vous souhaitez participer à une expédition urbaine ou une visite-génèse...Chaque expédition ou visite-génèse propose un nombre de places limitées.Elles sont accessibles à tous les publics : habitants, étudiants, professionnels de l’urbanisme, agents des collectivités...

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En partenariat avec la Ville de Nantes, l’association Ardepa (associa-tion régionale pour la diffusion et la promotion de l’architecture) organise la visite.En fonction du parcours, des architectes, urbanistes, paysagistes, experts, artistes, universitaires, maîtres d’ouvrages publics et privés interviennent pour faire partager leur expérience et leur connais-sance du quartier. Histoire, enjeux de développement, nouveaux projets, caractéristiques architecturales sont au programme.Chaque visite est l’occasion d’acquérir des repères et des clés pour mieux comprendre l’évolution de la ville.

Durée d’une visite : environ 3 heures, à partir de 9h30.

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Si les expéditions urbaines évoquent et présentent la réalité des lieux de la ville, l’Ardepa et la Ville de Nantes souhaitent évoquer et présenter le rôle de l’architecte dans son acte de concevoir et de construire. Pour qui ? Pour quoi ? Pour quand ?Ces conférences-visites offrent l’occasion d’aborder le sujet de la commande (privée, publique), de la conception et de la fabrication du projet (privé, public). Qui sont les com-manditaires ? Quels sont les enjeux ? Comment l’architecte requestionne t-il la commande ?

Comment évolue le projet lors de sa construction ? Ce nouveau cycle de « genèse » de projets présentera, dans la continuité de la thématique des expéditions urbaines, 3 typolo-gies d’habitat groupé au cours de ces dernières décennies : la cité jardin du Grand Clos, le Village expo de Saint-Herblain et le projet du Grand Carcouët.

l Genèse 1 : la Cité jardin du Grand Clos - Jeudi 30 mai à 18h1946-1949, architecte : Michel Roux-Spitz, Maître d’ouvrage : Etat (Ministère de la reconstruction et de l’urbanisme)Le groupement d’habitations du Grand Clos a été construit par l’Etat afin de reloger les sinistrés des bombardements. Démarré en 1946 et achevé en 1949 par Michel Roux-Spitz, architecte chargé de la reconstruction à Nantes, il comprend 159 pavillons en bandes parallèles avec jardins dont les plans rappellent les cités

ouvrières du début du siècle.

l Genèse 2 : le Village expo de Saint-Herblain - Jeudi 20 juin  à 18h

Mai 1968, Maître d’œuvre : plan masse Marcel Favraud et Georges Evano, Maîtrise d’ouvrage : Société coopérative HLM La Maison Familiale Le « village expo » comme son nom l’indique était voulu comme une démonstra-tion à l’échelle 1 que l’on peut concilier la qualité de l’habitat individuel (ce sont des maisons HLM) et la réalisation d’opérations groupées de modèles industriali-

sés. Le Village expo de Saint-Herblain est le premier réalisé en province. L’exposition qui dure du 13 juin au 14 juillet 1968 est un véritable succès.

l Genèse 3 : les logements Grand Carcouët - Jeudi 26 septembre à 18hLivraison prévue en novembre 2013, architecte : agence In Situ ae, Maître d’ouvrage : Nantes HabitatLe projet du Grand Carcouët inscrit 30 logements BEPOS (Bâtiment à Energie POSitive) dans une clairière dominant le val de Chézine, entre le quartier des Dervallières et du Breil Malville. Ce projet, réalisé par Nantes Habitat en

conception-réalisation par le groupement Quille, CMB, In Situ, Pouget propose une réponse généreuse aux problématiques soulevées par la question de l’habiter durable. Cette réponse s’illustre tant par la qualité du bâtiment que par la démarche de sensibilisation engagée.

Comment se déroule une

expédition urbaine ?

Le programme Mai-Octobre 2013

© Viaud

© Archives de Nantes

© In Situ a.e.

Les conférences-visites

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L’ARDEPA en quelques mots

Ville de Nantes Direction de la communication2, rue de l’Hôtel de Ville44094 Nantes Cedex 1

33 années de diffusion, de promotion et de sensibilisationLes actions développées par l’Ardepa sont destinées à tous les publics curieux de la fabrication et des évolutions de la ville, des bâtiments qui la composent et des enjeux urbains et politiques dans lesquels la cité s’inscrit. Les citoyens ordinaires, les amateurs éclairés, les scolaires, les institutions et collectivités territoriales, les professionnels sont ainsi invités tout au long de l’année à partici-per aux actions singulières de l’Ardepa.

Les actions et débats organisés par l’Ardepa informent et facilitent la compréhension des processus d’élaboration à travers les démarches des différents intervenants, des mouvements culturels et des enjeux sociaux dans lesquels ils sont impliqués.Les maîtrises d’ouvrage institutionnelles et privées, architectes, urbanistes, paysagistes, experts, artistes, universitaires sont conviés à expliquer le sens de leurs actions sur les lieux mêmes qui résultent de leur travail.Ainsi, du projet à la réalisation, du local à l’international, de l’urbain au rural, l’Ardepa propose de révéler les dimensions du territoire dans tous ses états.

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Durée d’une visite : environ 3 heures, à partir de 9h30.

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Si les expéditions urbaines évoquent et présentent la réalité des lieux de la ville, l’Ardepa et la Ville de Nantes souhaitent évoquer et présenter le rôle de l’architecte dans son acte de concevoir et de construire. Pour qui ? Pour quoi ? Pour quand ?Ces conférences-visites offrent l’occasion d’aborder le sujet de la commande (privée, publique), de la conception et de la fabrication du projet (privé, public). Qui sont les com-manditaires ? Quels sont les enjeux ? Comment l’architecte requestionne t-il la commande ?

Comment évolue le projet lors de sa construction ? Ce nouveau cycle de « genèse » de projets présentera, dans la continuité de la thématique des expéditions urbaines, 3 typolo-gies d’habitat groupé au cours de ces dernières décennies : la cité jardin du Grand Clos, le Village expo de Saint-Herblain et le projet du Grand Carcouët.

l Genèse 1 : la Cité jardin du Grand Clos - Jeudi 30 mai à 18h1946-1949, architecte : Michel Roux-Spitz, Maître d’ouvrage : Etat (Ministère de la reconstruction et de l’urbanisme)Le groupement d’habitations du Grand Clos a été construit par l’Etat afin de reloger les sinistrés des bombardements. Démarré en 1946 et achevé en 1949 par Michel Roux-Spitz, architecte chargé de la reconstruction à Nantes, il comprend 159 pavillons en bandes parallèles avec jardins dont les plans rappellent les cités

ouvrières du début du siècle.

l Genèse 2 : le Village expo de Saint-Herblain - Jeudi 20 juin  à 18h

Mai 1968, Maître d’œuvre : plan masse Marcel Favraud et Georges Evano, Maîtrise d’ouvrage : Société coopérative HLM La Maison Familiale Le « village expo » comme son nom l’indique était voulu comme une démonstra-tion à l’échelle 1 que l’on peut concilier la qualité de l’habitat individuel (ce sont des maisons HLM) et la réalisation d’opérations groupées de modèles industriali-

sés. Le Village expo de Saint-Herblain est le premier réalisé en province. L’exposition qui dure du 13 juin au 14 juillet 1968 est un véritable succès.

l Genèse 3 : les logements Grand Carcouët - Jeudi 26 septembre à 18hLivraison prévue en novembre 2013, architecte : agence In Situ ae, Maître d’ouvrage : Nantes HabitatLe projet du Grand Carcouët inscrit 30 logements BEPOS (Bâtiment à Energie POSitive) dans une clairière dominant le val de Chézine, entre le quartier des Dervallières et du Breil Malville. Ce projet, réalisé par Nantes Habitat en

conception-réalisation par le groupement Quille, CMB, In Situ, Pouget propose une réponse généreuse aux problématiques soulevées par la question de l’habiter durable. Cette réponse s’illustre tant par la qualité du bâtiment que par la démarche de sensibilisation engagée.

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L’ARDEPA en quelques mots

Ville de Nantes Direction de la communication2, rue de l’Hôtel de Ville44094 Nantes Cedex 1

33 années de diffusion, de promotion et de sensibilisationLes actions développées par l’Ardepa sont destinées à tous les publics curieux de la fabrication et des évolutions de la ville, des bâtiments qui la composent et des enjeux urbains et politiques dans lesquels la cité s’inscrit. Les citoyens ordinaires, les amateurs éclairés, les scolaires, les institutions et collectivités territoriales, les professionnels sont ainsi invités tout au long de l’année à partici-per aux actions singulières de l’Ardepa.

Les actions et débats organisés par l’Ardepa informent et facilitent la compréhension des processus d’élaboration à travers les démarches des différents intervenants, des mouvements culturels et des enjeux sociaux dans lesquels ils sont impliqués.Les maîtrises d’ouvrage institutionnelles et privées, architectes, urbanistes, paysagistes, experts, artistes, universitaires sont conviés à expliquer le sens de leurs actions sur les lieux mêmes qui résultent de leur travail.Ainsi, du projet à la réalisation, du local à l’international, de l’urbain au rural, l’Ardepa propose de révéler les dimensions du territoire dans tous ses états.

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Durée d’une visite : environ 3 heures, à partir de 9h30.

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Comment évolue le projet lors de sa construction ? Ce nouveau cycle de « genèse » de projets présentera, dans la continuité de la thématique des expéditions urbaines, 3 typolo-gies d’habitat groupé au cours de ces dernières décennies : la cité jardin du Grand Clos, le Village expo de Saint-Herblain et le projet du Grand Carcouët.

l Genèse 1 : la Cité jardin du Grand Clos - Jeudi 30 mai à 18h1946-1949, architecte : Michel Roux-Spitz, Maître d’ouvrage : Etat (Ministère de la reconstruction et de l’urbanisme)Le groupement d’habitations du Grand Clos a été construit par l’Etat afin de reloger les sinistrés des bombardements. Démarré en 1946 et achevé en 1949 par Michel Roux-Spitz, architecte chargé de la reconstruction à Nantes, il comprend 159 pavillons en bandes parallèles avec jardins dont les plans rappellent les cités

ouvrières du début du siècle.

l Genèse 2 : le Village expo de Saint-Herblain - Jeudi 20 juin  à 18h

Mai 1968, Maître d’œuvre : plan masse Marcel Favraud et Georges Evano, Maîtrise d’ouvrage : Société coopérative HLM La Maison Familiale Le « village expo » comme son nom l’indique était voulu comme une démonstra-tion à l’échelle 1 que l’on peut concilier la qualité de l’habitat individuel (ce sont des maisons HLM) et la réalisation d’opérations groupées de modèles industriali-

sés. Le Village expo de Saint-Herblain est le premier réalisé en province. L’exposition qui dure du 13 juin au 14 juillet 1968 est un véritable succès.

l Genèse 3 : les logements Grand Carcouët - Jeudi 26 septembre à 18hLivraison prévue en novembre 2013, architecte : agence In Situ ae, Maître d’ouvrage : Nantes HabitatLe projet du Grand Carcouët inscrit 30 logements BEPOS (Bâtiment à Energie POSitive) dans une clairière dominant le val de Chézine, entre le quartier des Dervallières et du Breil Malville. Ce projet, réalisé par Nantes Habitat en

conception-réalisation par le groupement Quille, CMB, In Situ, Pouget propose une réponse généreuse aux problématiques soulevées par la question de l’habiter durable. Cette réponse s’illustre tant par la qualité du bâtiment que par la démarche de sensibilisation engagée.

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Ville de Nantes Direction de la communication2, rue de l’Hôtel de Ville44094 Nantes Cedex 1

33 années de diffusion, de promotion et de sensibilisationLes actions développées par l’Ardepa sont destinées à tous les publics curieux de la fabrication et des évolutions de la ville, des bâtiments qui la composent et des enjeux urbains et politiques dans lesquels la cité s’inscrit. Les citoyens ordinaires, les amateurs éclairés, les scolaires, les institutions et collectivités territoriales, les professionnels sont ainsi invités tout au long de l’année à partici-per aux actions singulières de l’Ardepa.

Les actions et débats organisés par l’Ardepa informent et facilitent la compréhension des processus d’élaboration à travers les démarches des différents intervenants, des mouvements culturels et des enjeux sociaux dans lesquels ils sont impliqués.Les maîtrises d’ouvrage institutionnelles et privées, architectes, urbanistes, paysagistes, experts, artistes, universitaires sont conviés à expliquer le sens de leurs actions sur les lieux mêmes qui résultent de leur travail.Ainsi, du projet à la réalisation, du local à l’international, de l’urbain au rural, l’Ardepa propose de révéler les dimensions du territoire dans tous ses états.

Plus d’infos :

ARDEPAENSAN - 6, quai François-Mitterrand - BP 16202

44262 Nantes Cedex 2 Tél. : 02 40 59 04 59 - 06 80 92 68 01

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Vous souhaitez participer à une expédition urbaine ou une visite-génèse...Chaque expédition ou visite-génèse propose un nombre de places limitées.Elles sont accessibles à tous les publics : habitants, étudiants, professionnels de l’urbanisme, agents des collectivités...

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En partenariat avec la Ville de Nantes, l’association Ardepa (associa-tion régionale pour la diffusion et la promotion de l’architecture) organise la visite.En fonction du parcours, des architectes, urbanistes, paysagistes, experts, artistes, universitaires, maîtres d’ouvrages publics et privés interviennent pour faire partager leur expérience et leur connais-sance du quartier. Histoire, enjeux de développement, nouveaux projets, caractéristiques architecturales sont au programme.Chaque visite est l’occasion d’acquérir des repères et des clés pour mieux comprendre l’évolution de la ville.

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Comment évolue le projet lors de sa construction ? Ce nouveau cycle de « genèse » de projets présentera, dans la continuité de la thématique des expéditions urbaines, 3 typolo-gies d’habitat groupé au cours de ces dernières décennies : la cité jardin du Grand Clos, le Village expo de Saint-Herblain et le projet du Grand Carcouët.

l Genèse 1 : la Cité jardin du Grand Clos - Jeudi 30 mai à 18h1946-1949, architecte : Michel Roux-Spitz, Maître d’ouvrage : Etat (Ministère de la reconstruction et de l’urbanisme)Le groupement d’habitations du Grand Clos a été construit par l’Etat afin de reloger les sinistrés des bombardements. Démarré en 1946 et achevé en 1949 par Michel Roux-Spitz, architecte chargé de la reconstruction à Nantes, il comprend 159 pavillons en bandes parallèles avec jardins dont les plans rappellent les cités

ouvrières du début du siècle.

l Genèse 2 : le Village expo de Saint-Herblain - Jeudi 20 juin  à 18h

Mai 1968, Maître d’œuvre : plan masse Marcel Favraud et Georges Evano, Maîtrise d’ouvrage : Société coopérative HLM La Maison Familiale Le « village expo » comme son nom l’indique était voulu comme une démonstra-tion à l’échelle 1 que l’on peut concilier la qualité de l’habitat individuel (ce sont des maisons HLM) et la réalisation d’opérations groupées de modèles industriali-

sés. Le Village expo de Saint-Herblain est le premier réalisé en province. L’exposition qui dure du 13 juin au 14 juillet 1968 est un véritable succès.

l Genèse 3 : les logements Grand Carcouët - Jeudi 26 septembre à 18hLivraison prévue en novembre 2013, architecte : agence In Situ ae, Maître d’ouvrage : Nantes HabitatLe projet du Grand Carcouët inscrit 30 logements BEPOS (Bâtiment à Energie POSitive) dans une clairière dominant le val de Chézine, entre le quartier des Dervallières et du Breil Malville. Ce projet, réalisé par Nantes Habitat en

conception-réalisation par le groupement Quille, CMB, In Situ, Pouget propose une réponse généreuse aux problématiques soulevées par la question de l’habiter durable. Cette réponse s’illustre tant par la qualité du bâtiment que par la démarche de sensibilisation engagée.

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RENDEZ-VOUS EN 2014 AUTOUR D’UN NOUVEAU CYCLE D’EXPÉDITIONS URBAINES ET DE VISITES GENÈSES.