6
www.tfocanada.ca Exporter au Canada - Nouvelles Numéro 3 Mars 2010 « L’or » dans la mire des exportateurs au Canada Le Canada s’est retrouvé sous les projecteurs le mois dernier en tant qu’hôte des 21 ème Jeux Olympiques d’hiver. Les Olympiques ont attiré l’attention sur la côte ouest du Canada et particulièrement sur Van- couver, la troisième ville en importance au Canada. La région ouest du Canada l’Alberta et la Colombie- Britannique est souvent ignorée par les exportateurs des pays en développement. Pourtant, cette région repré- sente plus de 26 % de l’acti- vité économique du Canada et 24 % de sa population. Bien que plusieurs de ces grossistes desservent princi- palement le marché de la Côte Ouest ceci peut repré- senter un important marché pour les exportateurs de petite ou moyenne taille. Comme le corrobore l’arti- cle de ce numéro de Dans ce numéro Aliments séchés, noix et épi- ces, 2009 2 Acheminer vos biens et ser- vices vers les marchés internationaux 2 Exportation et Developpement Canada: Éloigner le risque lié à la volatilité 3 Les principales expositions à Vancouver en 2010 3 Aperçu des activités de TFO Canada 4 Exporter à Vancouver et en Colombie Britannique (cont.) 4 Quoi de neuf sur le Marché canadien? 5 Évènements à venir au Can- ada 5 Un projet de cadeaux dans les Caraïbes 6 Quelles sont les normes dont je dois me préoccuper pour mon produit ? Le service en vedette « Exporter au Canada Nouvelles » notre dernière édition de l’étude de marché sur les fruits séchés et les noix indique que Vancouver est le deuxième plus impor- tant importateur de ces pro- duits (après Toronto). Vancouver est aussi un im- portant importateur d’ali- ments biologiques. Cette ville étant aussi un impor- tant port maritime, la plu- part des marchandises pro- venant des pays de la Cein- ture du Pacifique arrivent au Canada via Vancouver. TFO Canada reconnait l’im- portance de l’Ouest cana- dien et de Vancouver en particulier dans le contexte global du marché canadien de l’importation et c’est pourquoi en 2009, nous avons nommé Bill Ross comme représentant pour Vancouver. Dans ce numé- ro, Bill partage quelques conseils sur la façon de faire des affaires en Colombie- Britannique et met l’accent sur quelques acteurs et évé- nements importants qui au- ront lieu à Vancouver, y compris l’événement com- mercial de l’Association canadienne de la distribution de fruits et légumes qui se tiendra en mai. TFO Canada y sera exposant avec les producteurs-exportateurs de l’Équateur et de la Guyane. Brian Mitchell Directeur Général Information Conseil Contact Faites nous part de vos commentaires à : [email protected] Les normes font maintenant partie intégrante de la capacité concur- rentielle et ont apporté des améliorations à tous les niveaux dans le cycle des produits, à débuter par le concept, passant par la fabrica- tion, les ventes, la consommation jusqu’au service après-vente. Les organisations adoptent des normes qui s’appliquent à une plus gran- de variété de produits, de procédures et de services. Le Canada dispose de réglementations, tant sur le plan municipal que provincial et national, en ce qui a trait aux biens et services qui y entrent. En tant que membre inscrit à part entière, vous pouvez en apprendre plus sur les normes canadiennes en visitant le site sui- vant : http://www.tfocanada.ca/docs.php?page=5_1 même les exportateurs peuvent « viser l’or » à Vancouver. Exporter à Vancouver et en Colombie-Britannique Vancouver est la troisième ville en importance au Canada, située dans la troisième plus grande province de ce pays. C’est aussi la porte d’entrée au Canada pour les régions de l’Asie Pacifique, et celle de la côte Ouest de l’Amérique du Sud. C’est pour ainsi dire le terminus Ouest des principaux chemins de fer, des autoroutes et des lignes aériennes. Son port est le quatrième en importance en Amérique du Nord en termes de tonnes; on y manuten- tionne pour plus de 75 milliards de $ de marchandises en relation avec 130 économies. De par son économie importante et en croissance (une croissance de 3,7 % est prévue pour 2010) et de par son rôle commercial important, la Colombie-Britannique (C.-B.) offre des débouchés considérables aux exportateurs des pays en développement. Les exportateurs, qu’ils soient expérimentés ou néophytes, devraient être sensibilisés au fait que Vancouver (Suite à la page 4)

Exporter au Canada - Nouvelles · 2015-05-18 · Exporter au Canada - Nouvelles Numéro 3Mars 2010 « L’or » dans la mire des exportateurs au Canada Le Canada s’est retrouvé

  • Upload
    others

  • View
    1

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Exporter au Canada - Nouvelles · 2015-05-18 · Exporter au Canada - Nouvelles Numéro 3Mars 2010 « L’or » dans la mire des exportateurs au Canada Le Canada s’est retrouvé

www.tfocanada.ca

Exporter au Canada - Nouvelles

Numéro 3 Mars 2010

« L’or » dans la mire des exportateurs au Canada

Le Canada s’est retrouvé

sous les projecteurs le mois

dernier en tant qu’hôte des

21ème Jeux Olympiques

d’hiver. Les Olympiques

ont attiré l’attention sur la

côte ouest du Canada et

particulièrement sur Van-

couver, la troisième ville en

importance au Canada. La

région ouest du Canada –

l’Alberta et la Colombie-

Britannique – est souvent

ignorée par les exportateurs

des pays en développement.

Pourtant, cette région repré-

sente plus de 26 % de l’acti-

vité économique du Canada

et 24 % de sa population.

Bien que plusieurs de ces

grossistes desservent princi-

palement le marché de la

Côte Ouest ceci peut repré-

senter un important marché

pour les exportateurs de

petite ou moyenne taille.

Comme le corrobore l’arti-

cle de ce numéro de

Dans ce numéro

Aliments séchés, noix et épi-

ces, 2009 2

Acheminer vos biens et ser-

vices vers les marchés

internationaux 2

Exportation et Developpement

Canada: Éloigner le risque lié

à la volatilité

3

Les principales expositions à

Vancouver en 2010 3

Aperçu des activités de TFO

Canada 4

Exporter à Vancouver et en

Colombie Britannique (cont.) 4

Quoi de neuf sur le Marché

canadien? 5

Évènements à venir au Can-

ada 5

Un projet de cadeaux dans les

Caraïbes 6

Quelles sont les normes dont je dois me préoccuper pour mon produit ?

Le service en vedette

« Exporter au Canada –

Nouvelles » notre dernière

édition de l’étude de marché

sur les fruits séchés et les

noix indique que Vancouver

est le deuxième plus impor-

tant importateur de ces pro-

duits (après Toronto).

Vancouver est aussi un im-

portant importateur d’ali-

ments biologiques. Cette

ville étant aussi un impor-

tant port maritime, la plu-

part des marchandises pro-

venant des pays de la Cein-

ture du Pacifique arrivent au

Canada via Vancouver.

TFO Canada reconnait l’im-

portance de l’Ouest cana-

dien et de Vancouver en

particulier dans le contexte

global du marché canadien

de l’importation et c’est

pourquoi en 2009, nous

avons nommé Bill Ross

comme représentant pour

Vancouver. Dans ce numé-

ro, Bill partage quelques

conseils sur la façon de faire

des affaires en Colombie-

Britannique et met l’accent

sur quelques acteurs et évé-

nements importants qui au-

ront lieu à Vancouver, y

compris l’événement com-

mercial de l’Association

canadienne de la distribution

de fruits et légumes qui se

tiendra en mai. TFO Canada

y sera exposant avec les

producteurs-exportateurs de

l’Équateur et de la Guyane.

Brian Mitchell

Directeur Général

Information • Conseil • Contact

Faites nous part de vos

commentaires à :

[email protected]

Les normes font maintenant partie intégrante de la capacité concur-

rentielle et ont apporté des améliorations à tous les niveaux dans le

cycle des produits, à débuter par le concept, passant par la fabrica-

tion, les ventes, la consommation jusqu’au service après-vente. Les

organisations adoptent des normes qui s’appliquent à une plus gran-

de variété de produits, de procédures et de services.

Le Canada dispose de réglementations, tant sur le plan municipal

que provincial et national, en ce qui a trait aux biens et services qui

y entrent. En tant que membre inscrit à part entière, vous pouvez en

apprendre plus sur les normes canadiennes en visitant le site sui-

vant :

http://www.tfocanada.ca/docs.php?page=5_1

même les exportateurs peuvent

« viser l’or » à Vancouver.

Exporter à Vancouver et en

Colombie-Britannique

Vancouver est la troisième ville en importance au Canada, située dans

la troisième plus grande province de ce pays. C’est aussi la porte

d’entrée au Canada pour les régions de l’Asie Pacifique, et celle de la

côte Ouest de l’Amérique du Sud.

C’est pour ainsi dire le terminus Ouest des principaux chemins de fer,

des autoroutes et des lignes aériennes. Son port est le quatrième en

importance en Amérique du Nord en termes de tonnes; on y manuten-

tionne pour plus de 75 milliards de $ de marchandises en relation avec

130 économies.

De par son économie importante et en croissance (une croissance de

3,7 % est prévue pour 2010) et de par son rôle commercial important,

la Colombie-Britannique (C.-B.) offre des débouchés considérables

aux exportateurs des pays en développement. Les exportateurs, qu’ils

soient expérimentés ou néophytes, devraient être sensibilisés au fait

que Vancouver (Suite à la page 4)

Page 2: Exporter au Canada - Nouvelles · 2015-05-18 · Exporter au Canada - Nouvelles Numéro 3Mars 2010 « L’or » dans la mire des exportateurs au Canada Le Canada s’est retrouvé

www.tfocanada.ca

Que vous fassiez le com-

merce des biens ou des ser-

vices, la logistique de l’a-

cheminement vers votre

marché d’exportation peut

s’avérer complexe et il faut

tenir compte de nombreuses

questions.

Si vous vendez des biens à

un autre pays, voici quel-

ques facteurs dont vous de-

vrez tenir compte:

Options pour l’expédition

Le choix de la méthode

d’expédition peut être fonc-

tion du type de marchandi-

se, de leur destination, du

coût et de la rapidité avec

laquelle vous devez l’ache-

miner à votre client. Voici

quatre méthodes de base

pour le transport; vous pour-

rez toutefois opter pour une

combinaison parmi celles-

ci.

Les documents d’expédi-

tion

Les documents d’envoi sont

préparés par l’exportateur

ou par le transitaire. Ils per-

mettent aux marchandises

de franchir la douane, d’être

chargées à bord d’un véhi-

cule de transport et d’être

acheminées à destination.

L’emballage, le marquage

et l’étiquetage de la mar-

chandise

Prenez les moyens pour que

votre marchandise arrive à

temps et en bon état et vous

prêtant attention à l’embal-

Acheminer vos biens et services vers les marchés

internationaux

Un des secteurs où TFO

Canada est le plus présent

est celui de l’agriculture – et

pour cause. Au cours des

cinq dernières années, on a

noté une croissance constan-

te des importations d’ali-

ments séchés, de noix et

d’épices, soit une hausse de

510 millions de $, pour at-

teindre 2,2 milliards. Cette

tendance se poursuit alors

qu’on note une hausse de

12 % par rapport à la valeur

des aliments importés entre

janvier et août 2008 (1,3

milliard de $) et la même

période de 2009 (1,5 mil-

liard de $).

En 2008, la province de

l’Ontario importait la majo-

rité du total des aliments

séchés, des noix et des épi-

ces au Canada, soit 55 %.

La Colombie-Britannique

importait 19 % du total, et le

Québec 16 %. L’Alberta

importait 7 %, tandis que le

Manitoba et le Nouveau-

Brunswick importaient en-

viron 2 % chacun. Les au-

tres provinces et territoires

importaient moins de 1 %.

Les États-Unis étaient le

plus important fournisseur

d’aliments séchés, de noix

et d’épices au Canada, avec

832 millions de $ en 2008.

Parmi les autres fournis-

seurs importants, on compte

le Costa Rica (172 millions

de $), le Mexique (111 mil-

lions de $), et la Chine (96

millions de $).

On comptait plusieurs pays

clients de TFO Canada par-

mi les plus importants four-

nisseurs d’aliments séchés,

de noix et d’épices. Le Cos-

ta Rica était le plus impor-

tant parmi ceux-ci, et tel que

mentionné précédemment,

le deuxième en importance

parmi tous les fournisseurs.

L’Équateur (94 millions

de $), la Thaïlande (94 mil-

lions de $), le Maroc (86

millions de $), la Colombie

(82 millions de $), et l’Inde

(78 millions de $) étaient

Accès aux Études de Marchés documents d’infor-

mation en ligne

Pour avoir accès aux Documents

d ’ i n f o r m a t i o n (www.tfocanada.ca/mip.php )

votre entreprise doit être inscrite

auprès de TFO Canada. C’est

simple : allez sur le site

http://www.tfocanada.ca/ et

cliquez sur « vous inscrire »

puis, suivez les étapes.

Une fois inscrit auprès de TFO

Canada, vous aurez accès au

contenu riche en information de

notre site, y compris des rensei-

gnements détaillés pertinents à

votre secteur dans les Docu-

ments « information sur les mar-

chés », en plus de nos services

de promotion.

Aliments séchés, noix et épices, 2009

lage, au marquage et à l’éti-

quetage.

L’assurance fret

Une assurance cargo est

fortement recommandée

pour le transport internatio-

nal pour les raisons suivan-

tes : les transporteurs n’as-

sument pas l’entière respon-

sabilité des marchandises

expédiées par voie aérienne

ou maritime. Dans bien des

cas, le vendeur assume cette

responsabilité jusqu’à ce

que la marchandise soit li-

vrée à l’acheteur étranger.

Pour un résumé complet,

visitez le site:

www.entreprisescanada.ca/

fra/105/165/925/

page 2 Exporter au Canada - Nouvelles

Cette information est tirée de la

nouvelle Étude de marché : « Aliments séchés, noix et épices,

2009 » que les membres inscrits

auprès de TFO Canada peuvent

télécharger gratuitement sur le site

de TFO Canada.

tous parmi les dix princi-

paux fournisseurs de ces

produits au Canada.

Page 3: Exporter au Canada - Nouvelles · 2015-05-18 · Exporter au Canada - Nouvelles Numéro 3Mars 2010 « L’or » dans la mire des exportateurs au Canada Le Canada s’est retrouvé

www.tfocanada.ca

page 3 Mars 2010

qu’elles ne veuillent pas le

limiter. En fait, 67 % déclarent

être aux prises avec la volatilité

des changes, souligne EDC

dans son analyse des résultats

du sondage. D’ailleurs, de

nombreuses autres enquêtes

concluent que les entreprises

considèrent la volatilité des

changes comme le premier

obstacle à l’expansion de leurs

exportations.

Les grandes compagnies sont

plus nombreuses à recourir aux

opérations de couverture, à 79

%, suivies de 70 % des moyen-

nes.

En général, les grandes et

moyennes entreprises utilisent

deux stratégies au moins. Ce-

pendant, moins de la moitié

des petites entreprises se protè-

gent contre le risque de change,

et celles qui le font s’en remet-

tent généralement à une seule

stratégie.

De plus, beaucoup ne savent

pas comment évaluer leur ris-

que de change et encore moins

comment le gérer. « Ce sont en

général celles qui n’ont ni les

moyens ni le temps à consacrer

à cette question, poursuit M.

Lamoureux.

Cependant, comme le souligne

le rapport d’enquête, les études

montrent que les entreprises de

toute taille et de tout secteur

peuvent – et devraient – se

protéger au moins en partie

contre leur risque de change. »

Économiser en se protégeant

L’évolution à court terme des

taux de change fait qu’il est

difficile pour les exportateurs

d’établir le prix de leurs pro-

duits et de prévoir combien de

dollars canadiens ils touche-

ront, leurs ventes étant souvent

facturées dans la monnaie de

l’acheteur.

M. Bona souligne que Chud-

leigh’s protége ses gains contre

Depuis cinq ans, il n’est pas

rare de voir des fluctuations à

court terme de près de 6 % de

la valeur du dollar canadien

par rapport au billet vert. Cette

instabilité peut nettement enta-

mer les bénéfices des exporta-

teurs canadiens, ce qu’a vite

compris Chudleigh’s entreprise

familiale renommée pour sa

gamme BlossomsMD de des-

serts aux fruits frais. L’exploi-

tation fruitière boulangerie de

Milton, en Ontario, exporte ses

Blossoms dans le monde en-

tier. Son succès sur les mar-

chés mondiaux, conjugué à la

volatilité des changes, l’a

contrainte à protéger la valeur

en dollars canadiens de ses

ventes à l’exportation.

« Nous nous sommes mis aux

opérations de couverture il y a

cinq ans environ », explique

Robert Bona, vice-président,

Finances, chez Chudleigh’s.

Comme de 50 à 60 % des ven-

tes de l’entreprise sont à la

merci d’un risque de change, la

volatilité accrue l’a décidée à

se couvrir. Et la situation est

encore pire cette année, car des

pics à deux chiffres frôlant les

15 % par rapport au billet vert

se produisent parfois dans une

période de facturation de 60

jours. « Le change n’a jamais

été aussi volatile », observe

Jean-François Lamoureux,

spécialiste de la question à

EDC.

Même une appréciation de 6 %

du huard réduirait de plus de

20 000 $ un paiement de 300

000 dollars américains, d’après

une étude d’EDC intitulée Ges-

tion du risque de change.

Qui recourt aux opérations

de couverture

D’après un sondage réalisé en

juin par EDC, seuls 57 % de

ses clients recourent à des opé-

rations de couverture pour se

protéger contre des pertes liées

au change, qui sont à la fois

inattendues et importantes.

Bien des entreprises canadien-

nes, en particulier les PME, ne

cherchent pas à gérer le risque

de change, ce qui est surpre-

nant étant donné le contrecoup

de taux de changes défavora-

bles sur la trésorerie et la renta-

bilité.

Ce n’est pas que les entreprises

ne connaissent pas le risque ou

Design Northwest Buildex Vancouver

les 21 et 22 avril 2010 les 21 et 22 avril 2010

Taste of the World Trade Show

le 10 juillet 2010

Vancouver Home and Interior Design Show

les 9 et 10 septembre 2010 Vancouver Gift Show Interior Design Show West

le 12 septembre 2010 du 14 au 17 octobre 2010

Exportation et Développement Canada: Éloigner le risque lié à la volatilité

Les principales expositions com-

merciales à Vancouver en 2010

la volatilité des changes et met

ses clients à l’abri d’une insta-

bilité des prix grâce aux opera-

tions de couverture. « Nos

clients comptent sur la stabilité

des prix à long terme et ne

peuvent absorber une grande

volatilité », explique-t-il.

Mais même les entreprises qui

ne sont pas directement expo-

sées aux taux de change

courent un risque, par exemple

lorsque l’appréciation du dollar

donne à leurs concurrents

étrangers un avantage en

matière de tarification.

Les opérations de couverture

peuvent atténuer l’incidence

des fluctuations de change sur

les marges bénéficiaires, as-

surer une prévisibilité accrue

des flux de trésorerie, éliminer

la nécessité de consacrer des

ressources à la prévision des

mouvements du change et fa-

ciliter la détermination des prix

sur les marchés d’exportation.

Je pense que plus d’entreprises

y feront attention, surtout les

PME parce que leurs marges

risquent d’être anéanties ou

considérablement grevées par

cette plus grande volatilité »,

explique M. Lamoureux.

http://www.edc.ca/french/publi

cations_export_wise.htm

Note : Cet article est repris du

numéro d’automne 2009 de

« Exportateurs avertis », avec

la permission de Exportation et

développement Canada

Page 4: Exporter au Canada - Nouvelles · 2015-05-18 · Exporter au Canada - Nouvelles Numéro 3Mars 2010 « L’or » dans la mire des exportateurs au Canada Le Canada s’est retrouvé

www.tfocanada.ca

page 4 Exporter au Canada - Nouvelles

Aperçu des activités de TFO Canada

Beurre de karité au Burkina

Faso

du 15 au 24 janvier 2010

TFO Canada a organisé une

mission à Ouagadougou au Bur-

kina Faso du 15 au 24 janvier

2010 afin d’en apprendre un peu

plus sur la production locale de

beurre de karité. Les délégués de

TFO Canada ont donné une ses-

sion d’information au sujet du

marché canadien et du secteur du

beurre de karité au Canada. En

plus de cette session, les délé-

gués ont visité près de dix asso-

ciations ou coopératives et en ont

choisi huit pour la prochaine

mission au Canada du 23 mai au

4 juin 2010.

Des séminaires commerciaux

en Équateur

du 25 au 27 janvier 2010

En janvier cette année, le TFO

Canada a entamé son Program-

me d’accès au marché agroali-

mentaire en Équateur avec la

prestation de deux séminaires

commerciaux sur le marché ca-

nadien. Ces séminaires, tenus en

collaboration avec CORPEI à

Quito et Guayaquil, avaient pour

objectif d’informer les produc-

teurs et exportateurs agroalimen-

taires équatoriens quant aux

débouchés que représente le

marché canadien, ainsi qu’à ses

défis et ses exigences. Les deux

séminaires ont été suivis de ses-

cialisation et en production d’ar-

tisanat. Les entreprises guyanai-

ses ont pu rencontrer individuel-

lement Mme Johnson et discuter

de leur entreprise, de leurs pro-

duits et de leurs idées d’exporta-

tion au Canada.

Le directeur exécutif de TFO

Canada visite le Pérou

le 9 février 2010

Brian Mitchell et Marc Germain

de TFO Canada ont participés à

un séminaire ayant pour sujet

« Exporter au Canada en fonc-

tion des tarifs de préférence »

organisé par la Banque interamé-

ricaine de développement.

Les représentants de TFO Cana-

da y ont donnés des renseigne-

ments pertinents par rapport au

marché canadien, aux nouveaux

débouchés et aux exigences liées

à l’ALÉ entre le Canada et le

Pérou, et sur comment exporter

sions bilatérales de mentorat

avec des exportateurs choisis,

afin de les informer sur place,

sur le potentiel de commerciali-

sation de leur produit au Cana-

da, et de choisir des entreprises

qui pourraient participer à l’ex-

position et à la mission com-

merciale du CPMA qui se tien-

dra à Vancouver en mai 2010.

Guyane : Séminaire sur le

désign et sur l’artisanat

pour le marché international

le 4 février 2010

TFO Canada et la Guyana Ma-

nufacturing and Services Asso-

ciation (MSA) ont organisé un

séminaire sur le désign et l’arti-

sanat pour le marché internatio-

nal, avec la participation de

Patty Johnson.

Le séminaire a présenté aux

producteurs les tendances ac-

tuelles en désign, en commer-

dans certains secteurs précis au

Canada, tels que l’agroalimentai-

re, la joaillerie et l’artisanat.

Brian Mitchell a aussi rencontré

des représentants de la Chambre

de commerce de Lima pour dis-

cuter de la participation du Pérou

au SIAL qui aura lieu en avril

2010.

TFO Canada donne des ses-

sions de formation en Ukrai-

ne

du 15 au 19 février 2010

Les associés de TFO Canada,

Paul Desbiens et John Lang ont

donné des sessions de formation

aux délégués de la Chambre de

commerce de l’Ukraine. La for-

mation offrait des conseils sur

comment appuyer les exporta-

teurs locaux et comment attirer

l’investissement étranger.

Exporter à Vancouver et en

Colombie-Britannique ( cont.)

offre un choix valable et important en tant que porte d’entrée au marché

canadien. Des centaines d’importateurs et de distributeurs y sont situés et

ceux-ci pourraient être intéressés par les produits des exportateurs (p.ex.

aliments, poisson, cadeaux, bijoux, artisanat, meubles, céramique et maté-

iaux de construction).

Plus de 100 importateurs en C.-B. sont actuellement inscrits auprès de TFO

Canada (www.tfocanada.ca); cette liste est continuellement mise à jour et

augmentée. Les exportateurs d’expérience qui inscrivent une offre d’expor-

tation via le site web de TFO Canada verront cette offre faire l’objet d’une

promotion auprès de ces acheteurs.

Les exportateurs peuvent obtenir plus de renseignements auprès de

leurs consulats à Vancouver et sur des sites Web tels que :

Greater Vancouver Web Directory:

http://www.gvrd.com/index.html

Canadian Council for the Americas, Vancouver:

http://www.cca-bc.com/

BC Food Processors Association:

http://www.bcfpa.ca/

Import Vintners and Spirits Association:

http://www.ivsa.ca/index.php

Building Supply Industry Association of BC: http://www.bsiabc.ca

(Détaillants et grossistes dans le secteur de la construction)

Le représentant régional de TFO Canada pour la Colom-bie-Britannique est Bill Ross

([email protected])

Page 5: Exporter au Canada - Nouvelles · 2015-05-18 · Exporter au Canada - Nouvelles Numéro 3Mars 2010 « L’or » dans la mire des exportateurs au Canada Le Canada s’est retrouvé

www.tfocanada.ca

aux clients que lorsqu’ils auront

démontré leur engagement à

adhérer à de strictes normes

internationales en matière de

responsabilité sociale des entre-

prises (RSE).

Ce programme s’ajoute aux me-

sures sur la RSE annoncées en

mars par le gouvernement du

Canada, lesquelles comprenaient

la création d’un poste de conseil-

ler en RSE et un appui à l’éta-

blissement d’un nouveau Centre

d’excellence en RSE, qui offri-

rait des renseignements aux en-

treprises, aux organisations non

gouvernementales et à d’autres

parties intéressées.

Les demandes seront traitées

plus rapidement qu’elles ne l’é-

taient dans le cadre de l’ancien

programme ACDI-PCI afin d’as-

surer qu’elles soient vérifiées et

approuvées en temps opportun.

Selon la norme de service adop-

tée, il devrait s’écouler au plus

40 jours ouvrables de la date de

présentation d’une demande à

son approbation. Parmi les autres

changements, notons que le pro-

gramme est a été ouvert à des

initiatives dans la plupart des

pays admissibles à l’aide au

développement international,

dont la Chine, le Mexique, la

Malaisie et la Thaïlande.

Les entreprises qui, dans le cadre

du PCI, souhaitent présenter une

demande de financement ou faire

l’objet d’une évaluation préala-

ble en ligne de leurs qualifica-

tions sont priées de consulter le

Programme de coopération pour

l'investissement (PCI).

http://www.deleguescommerciau

x.gc.ca/fra/financement/cooperat

ion-investissement/accueil.jsp

Les normes sur les Systèmes de

production biologique sont dis-

ponible sur le Web

(L'Office des normes générales

du Canada 10 février, 2010)

L'ACIA et le BBC sont heureux

d'annoncer que la Norme natio-

Quoi de neuf sur le marché canadien? nale du Canada sur les Systèmes

de production biologique est

maintenant disponible gratuite-

ment sur le site Web de l'ONGC.

h t t p : / / w w w . t p s g c -

pwgsc.gc.ca/cgsb/on_the_net/

organic/index-f.html

Le gouvernement du Canada

dépose l’Accord de libre-

échange avec la Colombie

(MAECI 15 mars, 2010)

Le ministre du Commerce inter-

national, l’honorable Peter Van

Loan, et le ministre des Anciens

Combattants et ministre d’États

(Agriculture), l’honorable Jean-

Pierre Blackburn, ont concrétisé

un engagement annoncé dans le

discours du Trône en déposant

une loi portant sur la mise en

œuvre de l’Accord de libre-

échange Canada-Colombie. Au

même moment, le gouvernement

déposait aussi des accords paral-

lèles avec la Colombie dans les

domaines du travail et de l’envi-

ronnement.

« Le commerce international est

essentiel à la reprise de notre

économie, a déclaré le ministre

Van Loan. Alors que nous allons

au-delà de la réduction des dé-

penses visant la stimulation afin

Nouvelle initiative visant à aider

les entreprises canadiennes à

étendre leurs activités dans les

pays en développement

(MAECI, 15 janvier, 2010)

Le ministre du Commerce inter-

national et ministre de la porte

d’entrée de l’Asie-Pacifique,

l’honorable Stockwell Day, a

souligné aujourd’hui la création

d’un programme de 20 millions

de dollars pour soutenir les en-

treprises canadiennes souhaitant

investir de manière responsable

dans les pays en développement.

À compter d’aujourd’hui, le

Programme de coopération pour

l’investissement (PCI) remplace

le Programme de coopération

industrielle de l’Agence cana-

dienne de développement inter-

national (ACDI-PCI).

« Grâce à ce programme, les

entreprises canadiennes novatri-

ces pourront contribuer plus

facilement à la croissance éco-

nomique et à la réduction de la

pauvreté dans les pays en déve-

loppement, a déclaré le ministre

Day. Cela permettra de créer des

emplois au Canada et à l’étran-

ger. »

Les contributions du PCI servi-

ront à aider les entreprises cana-

diennes à franchir les étapes

suivantes du cycle d’investisse-

ment :

• l’étape de la viabilité, qui

consiste à examiner la faisabilité

d’un investissement;

• l’étape de la démonstration, qui

consiste à adapter et à démontrer

une technologie;

• l’étape de la durabilité, qui

consiste à élaborer des plans

pour renforcer la durabilité éco-

nomique, sociale et environne-

mentale d’un projet;

• l’étape de mise en œuvre, qui

consiste à mener des activités

qui étayeront la durabilité du

projet.

Le financement ne sera accordé

aux candidats au programme et

page 5 Mars 2010

d’aller vers la diversification des

débouchés pour les entreprises

canadiennes à l’étranger, cet

accord de libre-échange aidera

les Canadiens à prospérer. En ce

temps de reprise économique

mondiale, les Canadiens peuvent

compter sur notre gouvernement

pour s’opposer au protectionnis-

me et pour défendre le commer-

ce libre et ouvert sur la scène

internationale. Les entreprises et

les travailleurs canadiens peu-

vent concurrencer les meilleurs

du monde, et cet accord leur

permettra de le faire. »

L'Accord de libre-échange Cana-

da-Colombie prévoit un meilleur

accès au marché pour les expor-

tateurs canadiens de produits tels

que le blé, les légumineuses,

l'orge, les produits de papier et

l’équipement lourd.

Cet accord de libre-échange fait

partie d’une stratégie commer-

ciale internationale plus large

visant à améliorer l’accès des

entreprises canadiennes aux

principaux marchés internatio-

naux et à accroître le nombre de

débouchés pour les exportateurs

et les investisseurs canadiens.

Évènements à venir au Canada

AVRIL

Du 21 au 23 Avril 2010

SIAL Canada - Montréal

Du 21 au 23 Avril 2010

Equateur au SIAL 2010

Du 21 au 23 Avril 2010

Pérou au SIAL 2010

Du 12 au 14 Mai 2010

CPMA Vancouver 2010

Du 25 au 28 Mai 2010

Bangladesh SOLO Trade

Show in Toronto

Du 28 au 31 Mai 2010

Burkina Faso—Mission

au Canada - Beurre de

Karité

MAI

Page 6: Exporter au Canada - Nouvelles · 2015-05-18 · Exporter au Canada - Nouvelles Numéro 3Mars 2010 « L’or » dans la mire des exportateurs au Canada Le Canada s’est retrouvé

www.tfocanada.ca

Histoire d’une réussite : Un projet de cadeaux dans les Caraïbes met Luna Design sous les projecteurs

page 6 Exporter au Canada - Nouvelles

TFO Canada relève le défi de contrer la pauvreté mondiale en faisant la promotion du développement économique durable, en prodiguant de l’information et des conseils sur l’exportation et en établissant le contact. Nous facilitons l’accès au marché canadien et partageons l’expertise canadienne en matière de commerce international au bénéfice des plus petits exportateurs dans les pays en développement. TFO Canada a été établi en 1980 en tant qu’organisme non—

gouvernemental sans but lucratif.

Ce bulletin de nouvelles a été produit avec l’appui financier de l’Agence canadienne de développement international (ACDI)

© Bureau de promotion du commerce Canada 2010

56 rue Sparks, bureau 300, Ottawa Ontario, Canada, K1P 5A9 Tél: 1.613.233.3925 Sans Frais: 1.800.267.9674 Fax: 1.613.233.7860 Courier: [email protected]

Quand tout le monde partici-

pe, quel que soit le niveau de

contribution, ça compte.

C’est la philosophie que

Luna Design, un produc-

teur d’articles d’artisanat

haut de gamme de la Bar-

bade, met en pratique dans

ses initiatives de responsa-

bilité sociale. L’entreprise

emploie des mères céliba-

taires qui travaillent à la

maison, demeurant ainsi

près de leur foyer et des

responsabilités familiales

qu’elles seules peuvent

remplir. Cette initiative qui

a débuté avec une seule

mère célibataire il y a qua-

tre ans a pris de l’envergure

et emploie maintenant 18

mamans de 28 enfants.

« Mon objectif est de les

encourager à bâtir leur

confiance en elles et en leur

capacité à atteindre leurs

buts. Lorsqu’elles prennent

conscience de leurs compé-

tences, elles éprouvent une

fierté et acquièrent un res-

pect d’elles-mêmes qu’el-

les peuvent ensuite trans-

mettre à leurs enfants », de

dire Gloria Plata-Neira,

popriétaire et designer en

chef de Luna Design.

Cette pratique de redonner

leur pouvoir aux femmes

célibataires n’est pas pas-

sée inaperçue. Dans le ca-

dre du Projet d’appui au

secteur des cadeaux des

Caraïbes établi par TFO

Canada en septembre 2007,

Luna Design a été invitée à

participer à une projet d’é-

laboration de produit et de

développement du marke-

ting sur une période d’envi-

ron deux ans. Ce program-

me dirigé par une experte

de renommée internationa-

le, Patty Johnson, a mené à

la collaboration des partici-

pants qui ont créé la mar-

que de produits uniques

« Onsite Caribbean », qui

regroupe quatre entreprises

des Caraïbes, dont Luna,

ainsi que d’autres entrepri-

ses provenant de la Domi-

nique, de la Jamaïque et

d’Haïti:

www.onsitecaribbean.com

Après plusieurs ateliers au

cours desquels les entrepri-

ses ont élaborées leurs pro-

duits pour le marché nord

américain « haut de gam-

me », Onsite Carribean a

pris la route des exposi-

tions, exposant leurs pro-

duits au Interior Design

Show de Toronto en 2008 et

2009, ainsi qu’au Design

Within Reach, un magasin de

détail de Toronto en 2008.

« Le fait que nous ayons pu

rejoindre des clients cana-

diens a été merveilleux »,

note Mme Plata-Neira. « La

réponse du Canada nous

comble. »

Les commentaires de Patty à

l’égard de la contribution de

Luna à Onsite Carribean sont

élogieux : « Luna a toujours

été un élément essentiel au

succès de Onsite Caribbean.

Leurs produits sont bien

conçus et ingénieux – l’utili-

sation variée d’ivoires végé-

taux (un matériau indigène)

correspondait parfaitement à

ce que nous tentions d’ac-

complir. L’aspect de respon-

sabilité sociale de leur entre-

prise est à la fois admirable et

efficace. Ils ont apportés au

groupe un niveau d’enthou-

siasme et d’engagement qui a

réellement contribué au fait

que le projet prenne forme et

que les autres participants

s’engagent en toute confian-

ce. »

Le co-fondateur et propriétai-

re de Luna, Ernesto Neira,

considère que la mission a été

fort fructueuse, car ainsi il a

pu accroître sa connaissance

des besoins et des occasions

de marché au Canada.

Séance d'entraînement pour une nouvelle employée