Upload
others
View
1
Download
0
Embed Size (px)
Citation preview
www.tfocanada.ca
Exporter au Canada - Nouvelles
Numéro 3 Mars 2010
« L’or » dans la mire des exportateurs au Canada
Le Canada s’est retrouvé
sous les projecteurs le mois
dernier en tant qu’hôte des
21ème Jeux Olympiques
d’hiver. Les Olympiques
ont attiré l’attention sur la
côte ouest du Canada et
particulièrement sur Van-
couver, la troisième ville en
importance au Canada. La
région ouest du Canada –
l’Alberta et la Colombie-
Britannique – est souvent
ignorée par les exportateurs
des pays en développement.
Pourtant, cette région repré-
sente plus de 26 % de l’acti-
vité économique du Canada
et 24 % de sa population.
Bien que plusieurs de ces
grossistes desservent princi-
palement le marché de la
Côte Ouest ceci peut repré-
senter un important marché
pour les exportateurs de
petite ou moyenne taille.
Comme le corrobore l’arti-
cle de ce numéro de
Dans ce numéro
Aliments séchés, noix et épi-
ces, 2009 2
Acheminer vos biens et ser-
vices vers les marchés
internationaux 2
Exportation et Developpement
Canada: Éloigner le risque lié
à la volatilité
3
Les principales expositions à
Vancouver en 2010 3
Aperçu des activités de TFO
Canada 4
Exporter à Vancouver et en
Colombie Britannique (cont.) 4
Quoi de neuf sur le Marché
canadien? 5
Évènements à venir au Can-
ada 5
Un projet de cadeaux dans les
Caraïbes 6
Quelles sont les normes dont je dois me préoccuper pour mon produit ?
Le service en vedette
« Exporter au Canada –
Nouvelles » notre dernière
édition de l’étude de marché
sur les fruits séchés et les
noix indique que Vancouver
est le deuxième plus impor-
tant importateur de ces pro-
duits (après Toronto).
Vancouver est aussi un im-
portant importateur d’ali-
ments biologiques. Cette
ville étant aussi un impor-
tant port maritime, la plu-
part des marchandises pro-
venant des pays de la Cein-
ture du Pacifique arrivent au
Canada via Vancouver.
TFO Canada reconnait l’im-
portance de l’Ouest cana-
dien et de Vancouver en
particulier dans le contexte
global du marché canadien
de l’importation et c’est
pourquoi en 2009, nous
avons nommé Bill Ross
comme représentant pour
Vancouver. Dans ce numé-
ro, Bill partage quelques
conseils sur la façon de faire
des affaires en Colombie-
Britannique et met l’accent
sur quelques acteurs et évé-
nements importants qui au-
ront lieu à Vancouver, y
compris l’événement com-
mercial de l’Association
canadienne de la distribution
de fruits et légumes qui se
tiendra en mai. TFO Canada
y sera exposant avec les
producteurs-exportateurs de
l’Équateur et de la Guyane.
Brian Mitchell
Directeur Général
Information • Conseil • Contact
Faites nous part de vos
commentaires à :
Les normes font maintenant partie intégrante de la capacité concur-
rentielle et ont apporté des améliorations à tous les niveaux dans le
cycle des produits, à débuter par le concept, passant par la fabrica-
tion, les ventes, la consommation jusqu’au service après-vente. Les
organisations adoptent des normes qui s’appliquent à une plus gran-
de variété de produits, de procédures et de services.
Le Canada dispose de réglementations, tant sur le plan municipal
que provincial et national, en ce qui a trait aux biens et services qui
y entrent. En tant que membre inscrit à part entière, vous pouvez en
apprendre plus sur les normes canadiennes en visitant le site sui-
vant :
http://www.tfocanada.ca/docs.php?page=5_1
même les exportateurs peuvent
« viser l’or » à Vancouver.
Exporter à Vancouver et en
Colombie-Britannique
Vancouver est la troisième ville en importance au Canada, située dans
la troisième plus grande province de ce pays. C’est aussi la porte
d’entrée au Canada pour les régions de l’Asie Pacifique, et celle de la
côte Ouest de l’Amérique du Sud.
C’est pour ainsi dire le terminus Ouest des principaux chemins de fer,
des autoroutes et des lignes aériennes. Son port est le quatrième en
importance en Amérique du Nord en termes de tonnes; on y manuten-
tionne pour plus de 75 milliards de $ de marchandises en relation avec
130 économies.
De par son économie importante et en croissance (une croissance de
3,7 % est prévue pour 2010) et de par son rôle commercial important,
la Colombie-Britannique (C.-B.) offre des débouchés considérables
aux exportateurs des pays en développement. Les exportateurs, qu’ils
soient expérimentés ou néophytes, devraient être sensibilisés au fait
que Vancouver (Suite à la page 4)
www.tfocanada.ca
Que vous fassiez le com-
merce des biens ou des ser-
vices, la logistique de l’a-
cheminement vers votre
marché d’exportation peut
s’avérer complexe et il faut
tenir compte de nombreuses
questions.
Si vous vendez des biens à
un autre pays, voici quel-
ques facteurs dont vous de-
vrez tenir compte:
Options pour l’expédition
Le choix de la méthode
d’expédition peut être fonc-
tion du type de marchandi-
se, de leur destination, du
coût et de la rapidité avec
laquelle vous devez l’ache-
miner à votre client. Voici
quatre méthodes de base
pour le transport; vous pour-
rez toutefois opter pour une
combinaison parmi celles-
ci.
Les documents d’expédi-
tion
Les documents d’envoi sont
préparés par l’exportateur
ou par le transitaire. Ils per-
mettent aux marchandises
de franchir la douane, d’être
chargées à bord d’un véhi-
cule de transport et d’être
acheminées à destination.
L’emballage, le marquage
et l’étiquetage de la mar-
chandise
Prenez les moyens pour que
votre marchandise arrive à
temps et en bon état et vous
prêtant attention à l’embal-
Acheminer vos biens et services vers les marchés
internationaux
Un des secteurs où TFO
Canada est le plus présent
est celui de l’agriculture – et
pour cause. Au cours des
cinq dernières années, on a
noté une croissance constan-
te des importations d’ali-
ments séchés, de noix et
d’épices, soit une hausse de
510 millions de $, pour at-
teindre 2,2 milliards. Cette
tendance se poursuit alors
qu’on note une hausse de
12 % par rapport à la valeur
des aliments importés entre
janvier et août 2008 (1,3
milliard de $) et la même
période de 2009 (1,5 mil-
liard de $).
En 2008, la province de
l’Ontario importait la majo-
rité du total des aliments
séchés, des noix et des épi-
ces au Canada, soit 55 %.
La Colombie-Britannique
importait 19 % du total, et le
Québec 16 %. L’Alberta
importait 7 %, tandis que le
Manitoba et le Nouveau-
Brunswick importaient en-
viron 2 % chacun. Les au-
tres provinces et territoires
importaient moins de 1 %.
Les États-Unis étaient le
plus important fournisseur
d’aliments séchés, de noix
et d’épices au Canada, avec
832 millions de $ en 2008.
Parmi les autres fournis-
seurs importants, on compte
le Costa Rica (172 millions
de $), le Mexique (111 mil-
lions de $), et la Chine (96
millions de $).
On comptait plusieurs pays
clients de TFO Canada par-
mi les plus importants four-
nisseurs d’aliments séchés,
de noix et d’épices. Le Cos-
ta Rica était le plus impor-
tant parmi ceux-ci, et tel que
mentionné précédemment,
le deuxième en importance
parmi tous les fournisseurs.
L’Équateur (94 millions
de $), la Thaïlande (94 mil-
lions de $), le Maroc (86
millions de $), la Colombie
(82 millions de $), et l’Inde
(78 millions de $) étaient
Accès aux Études de Marchés documents d’infor-
mation en ligne
Pour avoir accès aux Documents
d ’ i n f o r m a t i o n (www.tfocanada.ca/mip.php )
votre entreprise doit être inscrite
auprès de TFO Canada. C’est
simple : allez sur le site
http://www.tfocanada.ca/ et
cliquez sur « vous inscrire »
puis, suivez les étapes.
Une fois inscrit auprès de TFO
Canada, vous aurez accès au
contenu riche en information de
notre site, y compris des rensei-
gnements détaillés pertinents à
votre secteur dans les Docu-
ments « information sur les mar-
chés », en plus de nos services
de promotion.
Aliments séchés, noix et épices, 2009
lage, au marquage et à l’éti-
quetage.
L’assurance fret
Une assurance cargo est
fortement recommandée
pour le transport internatio-
nal pour les raisons suivan-
tes : les transporteurs n’as-
sument pas l’entière respon-
sabilité des marchandises
expédiées par voie aérienne
ou maritime. Dans bien des
cas, le vendeur assume cette
responsabilité jusqu’à ce
que la marchandise soit li-
vrée à l’acheteur étranger.
Pour un résumé complet,
visitez le site:
www.entreprisescanada.ca/
fra/105/165/925/
page 2 Exporter au Canada - Nouvelles
Cette information est tirée de la
nouvelle Étude de marché : « Aliments séchés, noix et épices,
2009 » que les membres inscrits
auprès de TFO Canada peuvent
télécharger gratuitement sur le site
de TFO Canada.
tous parmi les dix princi-
paux fournisseurs de ces
produits au Canada.
www.tfocanada.ca
page 3 Mars 2010
qu’elles ne veuillent pas le
limiter. En fait, 67 % déclarent
être aux prises avec la volatilité
des changes, souligne EDC
dans son analyse des résultats
du sondage. D’ailleurs, de
nombreuses autres enquêtes
concluent que les entreprises
considèrent la volatilité des
changes comme le premier
obstacle à l’expansion de leurs
exportations.
Les grandes compagnies sont
plus nombreuses à recourir aux
opérations de couverture, à 79
%, suivies de 70 % des moyen-
nes.
En général, les grandes et
moyennes entreprises utilisent
deux stratégies au moins. Ce-
pendant, moins de la moitié
des petites entreprises se protè-
gent contre le risque de change,
et celles qui le font s’en remet-
tent généralement à une seule
stratégie.
De plus, beaucoup ne savent
pas comment évaluer leur ris-
que de change et encore moins
comment le gérer. « Ce sont en
général celles qui n’ont ni les
moyens ni le temps à consacrer
à cette question, poursuit M.
Lamoureux.
Cependant, comme le souligne
le rapport d’enquête, les études
montrent que les entreprises de
toute taille et de tout secteur
peuvent – et devraient – se
protéger au moins en partie
contre leur risque de change. »
Économiser en se protégeant
L’évolution à court terme des
taux de change fait qu’il est
difficile pour les exportateurs
d’établir le prix de leurs pro-
duits et de prévoir combien de
dollars canadiens ils touche-
ront, leurs ventes étant souvent
facturées dans la monnaie de
l’acheteur.
M. Bona souligne que Chud-
leigh’s protége ses gains contre
Depuis cinq ans, il n’est pas
rare de voir des fluctuations à
court terme de près de 6 % de
la valeur du dollar canadien
par rapport au billet vert. Cette
instabilité peut nettement enta-
mer les bénéfices des exporta-
teurs canadiens, ce qu’a vite
compris Chudleigh’s entreprise
familiale renommée pour sa
gamme BlossomsMD de des-
serts aux fruits frais. L’exploi-
tation fruitière boulangerie de
Milton, en Ontario, exporte ses
Blossoms dans le monde en-
tier. Son succès sur les mar-
chés mondiaux, conjugué à la
volatilité des changes, l’a
contrainte à protéger la valeur
en dollars canadiens de ses
ventes à l’exportation.
« Nous nous sommes mis aux
opérations de couverture il y a
cinq ans environ », explique
Robert Bona, vice-président,
Finances, chez Chudleigh’s.
Comme de 50 à 60 % des ven-
tes de l’entreprise sont à la
merci d’un risque de change, la
volatilité accrue l’a décidée à
se couvrir. Et la situation est
encore pire cette année, car des
pics à deux chiffres frôlant les
15 % par rapport au billet vert
se produisent parfois dans une
période de facturation de 60
jours. « Le change n’a jamais
été aussi volatile », observe
Jean-François Lamoureux,
spécialiste de la question à
EDC.
Même une appréciation de 6 %
du huard réduirait de plus de
20 000 $ un paiement de 300
000 dollars américains, d’après
une étude d’EDC intitulée Ges-
tion du risque de change.
Qui recourt aux opérations
de couverture
D’après un sondage réalisé en
juin par EDC, seuls 57 % de
ses clients recourent à des opé-
rations de couverture pour se
protéger contre des pertes liées
au change, qui sont à la fois
inattendues et importantes.
Bien des entreprises canadien-
nes, en particulier les PME, ne
cherchent pas à gérer le risque
de change, ce qui est surpre-
nant étant donné le contrecoup
de taux de changes défavora-
bles sur la trésorerie et la renta-
bilité.
Ce n’est pas que les entreprises
ne connaissent pas le risque ou
Design Northwest Buildex Vancouver
les 21 et 22 avril 2010 les 21 et 22 avril 2010
Taste of the World Trade Show
le 10 juillet 2010
Vancouver Home and Interior Design Show
les 9 et 10 septembre 2010 Vancouver Gift Show Interior Design Show West
le 12 septembre 2010 du 14 au 17 octobre 2010
Exportation et Développement Canada: Éloigner le risque lié à la volatilité
Les principales expositions com-
merciales à Vancouver en 2010
la volatilité des changes et met
ses clients à l’abri d’une insta-
bilité des prix grâce aux opera-
tions de couverture. « Nos
clients comptent sur la stabilité
des prix à long terme et ne
peuvent absorber une grande
volatilité », explique-t-il.
Mais même les entreprises qui
ne sont pas directement expo-
sées aux taux de change
courent un risque, par exemple
lorsque l’appréciation du dollar
donne à leurs concurrents
étrangers un avantage en
matière de tarification.
Les opérations de couverture
peuvent atténuer l’incidence
des fluctuations de change sur
les marges bénéficiaires, as-
surer une prévisibilité accrue
des flux de trésorerie, éliminer
la nécessité de consacrer des
ressources à la prévision des
mouvements du change et fa-
ciliter la détermination des prix
sur les marchés d’exportation.
Je pense que plus d’entreprises
y feront attention, surtout les
PME parce que leurs marges
risquent d’être anéanties ou
considérablement grevées par
cette plus grande volatilité »,
explique M. Lamoureux.
http://www.edc.ca/french/publi
cations_export_wise.htm
Note : Cet article est repris du
numéro d’automne 2009 de
« Exportateurs avertis », avec
la permission de Exportation et
développement Canada
www.tfocanada.ca
page 4 Exporter au Canada - Nouvelles
Aperçu des activités de TFO Canada
Beurre de karité au Burkina
Faso
du 15 au 24 janvier 2010
TFO Canada a organisé une
mission à Ouagadougou au Bur-
kina Faso du 15 au 24 janvier
2010 afin d’en apprendre un peu
plus sur la production locale de
beurre de karité. Les délégués de
TFO Canada ont donné une ses-
sion d’information au sujet du
marché canadien et du secteur du
beurre de karité au Canada. En
plus de cette session, les délé-
gués ont visité près de dix asso-
ciations ou coopératives et en ont
choisi huit pour la prochaine
mission au Canada du 23 mai au
4 juin 2010.
Des séminaires commerciaux
en Équateur
du 25 au 27 janvier 2010
En janvier cette année, le TFO
Canada a entamé son Program-
me d’accès au marché agroali-
mentaire en Équateur avec la
prestation de deux séminaires
commerciaux sur le marché ca-
nadien. Ces séminaires, tenus en
collaboration avec CORPEI à
Quito et Guayaquil, avaient pour
objectif d’informer les produc-
teurs et exportateurs agroalimen-
taires équatoriens quant aux
débouchés que représente le
marché canadien, ainsi qu’à ses
défis et ses exigences. Les deux
séminaires ont été suivis de ses-
cialisation et en production d’ar-
tisanat. Les entreprises guyanai-
ses ont pu rencontrer individuel-
lement Mme Johnson et discuter
de leur entreprise, de leurs pro-
duits et de leurs idées d’exporta-
tion au Canada.
Le directeur exécutif de TFO
Canada visite le Pérou
le 9 février 2010
Brian Mitchell et Marc Germain
de TFO Canada ont participés à
un séminaire ayant pour sujet
« Exporter au Canada en fonc-
tion des tarifs de préférence »
organisé par la Banque interamé-
ricaine de développement.
Les représentants de TFO Cana-
da y ont donnés des renseigne-
ments pertinents par rapport au
marché canadien, aux nouveaux
débouchés et aux exigences liées
à l’ALÉ entre le Canada et le
Pérou, et sur comment exporter
sions bilatérales de mentorat
avec des exportateurs choisis,
afin de les informer sur place,
sur le potentiel de commerciali-
sation de leur produit au Cana-
da, et de choisir des entreprises
qui pourraient participer à l’ex-
position et à la mission com-
merciale du CPMA qui se tien-
dra à Vancouver en mai 2010.
Guyane : Séminaire sur le
désign et sur l’artisanat
pour le marché international
le 4 février 2010
TFO Canada et la Guyana Ma-
nufacturing and Services Asso-
ciation (MSA) ont organisé un
séminaire sur le désign et l’arti-
sanat pour le marché internatio-
nal, avec la participation de
Patty Johnson.
Le séminaire a présenté aux
producteurs les tendances ac-
tuelles en désign, en commer-
dans certains secteurs précis au
Canada, tels que l’agroalimentai-
re, la joaillerie et l’artisanat.
Brian Mitchell a aussi rencontré
des représentants de la Chambre
de commerce de Lima pour dis-
cuter de la participation du Pérou
au SIAL qui aura lieu en avril
2010.
TFO Canada donne des ses-
sions de formation en Ukrai-
ne
du 15 au 19 février 2010
Les associés de TFO Canada,
Paul Desbiens et John Lang ont
donné des sessions de formation
aux délégués de la Chambre de
commerce de l’Ukraine. La for-
mation offrait des conseils sur
comment appuyer les exporta-
teurs locaux et comment attirer
l’investissement étranger.
Exporter à Vancouver et en
Colombie-Britannique ( cont.)
offre un choix valable et important en tant que porte d’entrée au marché
canadien. Des centaines d’importateurs et de distributeurs y sont situés et
ceux-ci pourraient être intéressés par les produits des exportateurs (p.ex.
aliments, poisson, cadeaux, bijoux, artisanat, meubles, céramique et maté-
iaux de construction).
Plus de 100 importateurs en C.-B. sont actuellement inscrits auprès de TFO
Canada (www.tfocanada.ca); cette liste est continuellement mise à jour et
augmentée. Les exportateurs d’expérience qui inscrivent une offre d’expor-
tation via le site web de TFO Canada verront cette offre faire l’objet d’une
promotion auprès de ces acheteurs.
Les exportateurs peuvent obtenir plus de renseignements auprès de
leurs consulats à Vancouver et sur des sites Web tels que :
Greater Vancouver Web Directory:
http://www.gvrd.com/index.html
Canadian Council for the Americas, Vancouver:
http://www.cca-bc.com/
BC Food Processors Association:
http://www.bcfpa.ca/
Import Vintners and Spirits Association:
http://www.ivsa.ca/index.php
Building Supply Industry Association of BC: http://www.bsiabc.ca
(Détaillants et grossistes dans le secteur de la construction)
Le représentant régional de TFO Canada pour la Colom-bie-Britannique est Bill Ross
www.tfocanada.ca
aux clients que lorsqu’ils auront
démontré leur engagement à
adhérer à de strictes normes
internationales en matière de
responsabilité sociale des entre-
prises (RSE).
Ce programme s’ajoute aux me-
sures sur la RSE annoncées en
mars par le gouvernement du
Canada, lesquelles comprenaient
la création d’un poste de conseil-
ler en RSE et un appui à l’éta-
blissement d’un nouveau Centre
d’excellence en RSE, qui offri-
rait des renseignements aux en-
treprises, aux organisations non
gouvernementales et à d’autres
parties intéressées.
Les demandes seront traitées
plus rapidement qu’elles ne l’é-
taient dans le cadre de l’ancien
programme ACDI-PCI afin d’as-
surer qu’elles soient vérifiées et
approuvées en temps opportun.
Selon la norme de service adop-
tée, il devrait s’écouler au plus
40 jours ouvrables de la date de
présentation d’une demande à
son approbation. Parmi les autres
changements, notons que le pro-
gramme est a été ouvert à des
initiatives dans la plupart des
pays admissibles à l’aide au
développement international,
dont la Chine, le Mexique, la
Malaisie et la Thaïlande.
Les entreprises qui, dans le cadre
du PCI, souhaitent présenter une
demande de financement ou faire
l’objet d’une évaluation préala-
ble en ligne de leurs qualifica-
tions sont priées de consulter le
Programme de coopération pour
l'investissement (PCI).
http://www.deleguescommerciau
x.gc.ca/fra/financement/cooperat
ion-investissement/accueil.jsp
Les normes sur les Systèmes de
production biologique sont dis-
ponible sur le Web
(L'Office des normes générales
du Canada 10 février, 2010)
L'ACIA et le BBC sont heureux
d'annoncer que la Norme natio-
Quoi de neuf sur le marché canadien? nale du Canada sur les Systèmes
de production biologique est
maintenant disponible gratuite-
ment sur le site Web de l'ONGC.
h t t p : / / w w w . t p s g c -
pwgsc.gc.ca/cgsb/on_the_net/
organic/index-f.html
Le gouvernement du Canada
dépose l’Accord de libre-
échange avec la Colombie
(MAECI 15 mars, 2010)
Le ministre du Commerce inter-
national, l’honorable Peter Van
Loan, et le ministre des Anciens
Combattants et ministre d’États
(Agriculture), l’honorable Jean-
Pierre Blackburn, ont concrétisé
un engagement annoncé dans le
discours du Trône en déposant
une loi portant sur la mise en
œuvre de l’Accord de libre-
échange Canada-Colombie. Au
même moment, le gouvernement
déposait aussi des accords paral-
lèles avec la Colombie dans les
domaines du travail et de l’envi-
ronnement.
« Le commerce international est
essentiel à la reprise de notre
économie, a déclaré le ministre
Van Loan. Alors que nous allons
au-delà de la réduction des dé-
penses visant la stimulation afin
Nouvelle initiative visant à aider
les entreprises canadiennes à
étendre leurs activités dans les
pays en développement
(MAECI, 15 janvier, 2010)
Le ministre du Commerce inter-
national et ministre de la porte
d’entrée de l’Asie-Pacifique,
l’honorable Stockwell Day, a
souligné aujourd’hui la création
d’un programme de 20 millions
de dollars pour soutenir les en-
treprises canadiennes souhaitant
investir de manière responsable
dans les pays en développement.
À compter d’aujourd’hui, le
Programme de coopération pour
l’investissement (PCI) remplace
le Programme de coopération
industrielle de l’Agence cana-
dienne de développement inter-
national (ACDI-PCI).
« Grâce à ce programme, les
entreprises canadiennes novatri-
ces pourront contribuer plus
facilement à la croissance éco-
nomique et à la réduction de la
pauvreté dans les pays en déve-
loppement, a déclaré le ministre
Day. Cela permettra de créer des
emplois au Canada et à l’étran-
ger. »
Les contributions du PCI servi-
ront à aider les entreprises cana-
diennes à franchir les étapes
suivantes du cycle d’investisse-
ment :
• l’étape de la viabilité, qui
consiste à examiner la faisabilité
d’un investissement;
• l’étape de la démonstration, qui
consiste à adapter et à démontrer
une technologie;
• l’étape de la durabilité, qui
consiste à élaborer des plans
pour renforcer la durabilité éco-
nomique, sociale et environne-
mentale d’un projet;
• l’étape de mise en œuvre, qui
consiste à mener des activités
qui étayeront la durabilité du
projet.
Le financement ne sera accordé
aux candidats au programme et
page 5 Mars 2010
d’aller vers la diversification des
débouchés pour les entreprises
canadiennes à l’étranger, cet
accord de libre-échange aidera
les Canadiens à prospérer. En ce
temps de reprise économique
mondiale, les Canadiens peuvent
compter sur notre gouvernement
pour s’opposer au protectionnis-
me et pour défendre le commer-
ce libre et ouvert sur la scène
internationale. Les entreprises et
les travailleurs canadiens peu-
vent concurrencer les meilleurs
du monde, et cet accord leur
permettra de le faire. »
L'Accord de libre-échange Cana-
da-Colombie prévoit un meilleur
accès au marché pour les expor-
tateurs canadiens de produits tels
que le blé, les légumineuses,
l'orge, les produits de papier et
l’équipement lourd.
Cet accord de libre-échange fait
partie d’une stratégie commer-
ciale internationale plus large
visant à améliorer l’accès des
entreprises canadiennes aux
principaux marchés internatio-
naux et à accroître le nombre de
débouchés pour les exportateurs
et les investisseurs canadiens.
Évènements à venir au Canada
AVRIL
Du 21 au 23 Avril 2010
SIAL Canada - Montréal
Du 21 au 23 Avril 2010
Equateur au SIAL 2010
Du 21 au 23 Avril 2010
Pérou au SIAL 2010
Du 12 au 14 Mai 2010
CPMA Vancouver 2010
Du 25 au 28 Mai 2010
Bangladesh SOLO Trade
Show in Toronto
Du 28 au 31 Mai 2010
Burkina Faso—Mission
au Canada - Beurre de
Karité
MAI
www.tfocanada.ca
Histoire d’une réussite : Un projet de cadeaux dans les Caraïbes met Luna Design sous les projecteurs
page 6 Exporter au Canada - Nouvelles
TFO Canada relève le défi de contrer la pauvreté mondiale en faisant la promotion du développement économique durable, en prodiguant de l’information et des conseils sur l’exportation et en établissant le contact. Nous facilitons l’accès au marché canadien et partageons l’expertise canadienne en matière de commerce international au bénéfice des plus petits exportateurs dans les pays en développement. TFO Canada a été établi en 1980 en tant qu’organisme non—
gouvernemental sans but lucratif.
Ce bulletin de nouvelles a été produit avec l’appui financier de l’Agence canadienne de développement international (ACDI)
© Bureau de promotion du commerce Canada 2010
56 rue Sparks, bureau 300, Ottawa Ontario, Canada, K1P 5A9 Tél: 1.613.233.3925 Sans Frais: 1.800.267.9674 Fax: 1.613.233.7860 Courier: [email protected]
Quand tout le monde partici-
pe, quel que soit le niveau de
contribution, ça compte.
C’est la philosophie que
Luna Design, un produc-
teur d’articles d’artisanat
haut de gamme de la Bar-
bade, met en pratique dans
ses initiatives de responsa-
bilité sociale. L’entreprise
emploie des mères céliba-
taires qui travaillent à la
maison, demeurant ainsi
près de leur foyer et des
responsabilités familiales
qu’elles seules peuvent
remplir. Cette initiative qui
a débuté avec une seule
mère célibataire il y a qua-
tre ans a pris de l’envergure
et emploie maintenant 18
mamans de 28 enfants.
« Mon objectif est de les
encourager à bâtir leur
confiance en elles et en leur
capacité à atteindre leurs
buts. Lorsqu’elles prennent
conscience de leurs compé-
tences, elles éprouvent une
fierté et acquièrent un res-
pect d’elles-mêmes qu’el-
les peuvent ensuite trans-
mettre à leurs enfants », de
dire Gloria Plata-Neira,
popriétaire et designer en
chef de Luna Design.
Cette pratique de redonner
leur pouvoir aux femmes
célibataires n’est pas pas-
sée inaperçue. Dans le ca-
dre du Projet d’appui au
secteur des cadeaux des
Caraïbes établi par TFO
Canada en septembre 2007,
Luna Design a été invitée à
participer à une projet d’é-
laboration de produit et de
développement du marke-
ting sur une période d’envi-
ron deux ans. Ce program-
me dirigé par une experte
de renommée internationa-
le, Patty Johnson, a mené à
la collaboration des partici-
pants qui ont créé la mar-
que de produits uniques
« Onsite Caribbean », qui
regroupe quatre entreprises
des Caraïbes, dont Luna,
ainsi que d’autres entrepri-
ses provenant de la Domi-
nique, de la Jamaïque et
d’Haïti:
www.onsitecaribbean.com
Après plusieurs ateliers au
cours desquels les entrepri-
ses ont élaborées leurs pro-
duits pour le marché nord
américain « haut de gam-
me », Onsite Carribean a
pris la route des exposi-
tions, exposant leurs pro-
duits au Interior Design
Show de Toronto en 2008 et
2009, ainsi qu’au Design
Within Reach, un magasin de
détail de Toronto en 2008.
« Le fait que nous ayons pu
rejoindre des clients cana-
diens a été merveilleux »,
note Mme Plata-Neira. « La
réponse du Canada nous
comble. »
Les commentaires de Patty à
l’égard de la contribution de
Luna à Onsite Carribean sont
élogieux : « Luna a toujours
été un élément essentiel au
succès de Onsite Caribbean.
Leurs produits sont bien
conçus et ingénieux – l’utili-
sation variée d’ivoires végé-
taux (un matériau indigène)
correspondait parfaitement à
ce que nous tentions d’ac-
complir. L’aspect de respon-
sabilité sociale de leur entre-
prise est à la fois admirable et
efficace. Ils ont apportés au
groupe un niveau d’enthou-
siasme et d’engagement qui a
réellement contribué au fait
que le projet prenne forme et
que les autres participants
s’engagent en toute confian-
ce. »
Le co-fondateur et propriétai-
re de Luna, Ernesto Neira,
considère que la mission a été
fort fructueuse, car ainsi il a
pu accroître sa connaissance
des besoins et des occasions
de marché au Canada.
Séance d'entraînement pour une nouvelle employée