Exposition 14/18 à la médiathèque du 19 au 26 novembre 2014€¦ · Les 10 ans de Péri’Jeunesse Page 4 Les Petits Chanteurs à la Croix de Bois en concert Page 4 Crèche et

automne

Retour sur… l’étéLes 10 ans de Péri’Jeunesse Page 4Les Petits Chanteurs à la Croix de Bois en concert Page 4Crèche et écoles… la fête des enfants Page 5

Retour sur… la rentréeL’invitation citoyenne aux nouveaux arrivants Page 5Un vide-grenier pour découvrir la Banque Alimentaire Page 6Rentrée scolaire 2014/2015 : 744 enfants inscrits Page 6Inauguration des logements aidés au Noroit et au Mistral Page 7Le 12ème Forum des associations Page 7

DOSSIER Centenaire de 1914/18 Pages 8 - 13

Exposition 14/18 à la médiathèque du 19 au 26 novembre 2014

Larmes et sang mêlés, une expo en mémoire des hommes Pages 8 - 11Mon père ce Poilu… Souvenirs des résidents de l’Ehpad Pages 12 - 13

EnfanceLes temps forts de la rentrée scolaire 2014 Pages 14 - 15

JeunesseUn rallye citoyen pour connaître la loi Page 16La Mission Locale et le PIJ : deux services à l’écoute des 16/25 Page 17

PériCivique Page 18Mots de la majorité et de l’opposition Page 19

2014

n°46Sommaire

Ville de Périgny

Vous avez aujourd'hui dans les mains un Périscope particulier qui consacre,avec sincérité et émotion, une large place à la période 1914-1918.

D'une pluralité de contributions d'un grand nombre de nos concitoyensest né un Périscope original dans sa conception et différent par son traitement. Ce sujet du centenaire de 1914 a été délicatement co-construitavec l'humilité rédactionnelle qui convient à la vérité. Chacun s'est exprimédans la fierté, l'envie de dire et d'écrire.

Ce Périscope est différent parce qu'il aborde le sujet douloureux de cetteabominable tragédie dans la sensibilité du témoignage et de l'authenticitéde la souffrance de nombreuses familles de Périgny.

Il est différent parce qu'il nous dit et nous fait comprendre l'empreinte générationnelle d'un conflit dans la rupture du bonheur de vivre familial.

Il est différent parce qu'il nous décrit que l'impensable était en marche dansl'autisme des peuples et pourtant derrière les drapeaux et les fleurs des « va-t-en guerre », la consternation était bien présente dans notre village.

Il est différent parce qu'à travers ces pages, notre Périscope s'adresse à chacun d'entre nous, et particulièrement aux enfants pour qu'ensemble nousexprimions le '' plus jamais ça '' comme l'ont toujours proposé les pacifistesdans le combat contre les haines et les nationalismes.

Je souhaite vivement remercier à cette occasion l'ensemble des acteurs de ce splendide numéro du Périscope. Permettez-moi d'y voir une fois deplus l'expression d'un événement qui reflète la richesse et le dynamismeidentitaire d'une vie associative culturellement très affirmée.

Avec ce numéro spécial, Périscope permet à tous, Pérignaciens de longuedate ou fraîchement arrivés, de découvrir et de s’approprier un peu plus l’histoire de notre commune.

Je vous invite à participer aux événements qui marquent cette année du centenaire, avec un mois de novembre de cérémonie, d'exposition, de soiréemémoire.

édito

PERISCOPE 46AUTOMNE 2014

Directeur de publication Guy DENIER

Comité de rédaction Corinne BENETREAU

Rédaction Christine BRIENTMise en page Miss Cassiopée

Coordination Iris Pro CréaImpression Le nouvel R

Crédit photos Christine BRIENT, Jean-Marie Carrot

Image’In Périgny, DR Commission Historique de Périgny

Illustrations enfants © tigatelu

N° ISSN 1269 2328N° dépot légal 1949

Maire de Périgny

Suppléments à ce numéro

Malgré un ciel sombre chargé de pluie, lesnombreuses animations et la projectiond’un film en soirée ont ravi les participants,parents, enfants, animateurs, réunis autourdes membres du conseil d’administrationet des élus (voir page 14/15la composition du nouveaubureau et les grands axesdu projet pédagogique).Sur un des thèmes chers àl’équipe, ‘’acteur de ta vieet de tes loisirs’’, le film des10 ans a été réalisé par et avec les enfants, surles temps périscolaires, lesmercredis et sur les TAP(temps d’activités périsco-laires) à Rompsay notam-ment. Même scénario côté météo et près de500 personnes sur le plateau avant quen’éclate l’orage… le Festival du Jeu,8ème du nom, a rassemblé petits etgrands le 25 juillet autour des structuresgonflables géantes, d’un parcoursd’aventure, du mur d’escalade, etc.Comme chaque année, une vingtained’adolescents, âgés de 13 à 15 ans, sontvenus ‘’en coups de mains’’ pour installeret démonter. Avec 35 jours d’ouverture sur l’été, ce sont 455 enfants différents qui ont fréquenté le centre de loisirs (moyennede 140 enfants en juillet et de 85 enaoût). Six mini-camps, ouverts aux 6/12ans, ont été organisés et plusieurs

sorties programmées : zoo de Chizé,parc de la Vallée, Yakajouer… Au grédes caprices du temps, les enfants ontpu s’exercer, entre autres, au tir à l’arc,au vélo, à la natation mais aussi profiter

de rendez-vous avec la médiathèque et partagerune mémorable partie depétanque avec les résidentsde l’Ehpad ! Parmi les autresgrands moments, les ateliersdu chef : sous la houlette deJérôme Rimeize et de sesacolytes, les enfants ont préparé les entrées, effectuéla mise en place des sallesde restauration (toutespeintes, ou plutôt ‘’graffées’’durant ces vacances) et

participé à la vaisselle ! Un partage destâches ludique qui apprend aussi le respect du travail et modifie bien descomportements.

PERISCOPE 46 AUTOMNE 20144

Retour surl’été

Le 26 juin, l’église Saint Cybard a accueilli le concert de la manécanteriedes Petits Chanteurs à la Croix deBois devant un auditoire nombreuxparmi lesquels leurs hôtes, MessieursMarchand, curé de la paroisse, etDenier, maire de Périgny. La venuede la maîtrise était coordonnée parMarie-Christine Denis, animatricepastorale La Rochelle sud / île de Ré.

Les Petits Chanteurs

Péri’Jeunesse

Le 5 juillet, l’association Péri’Jeunesse a célébré ses 10 ans d’existence.

10 bougies, un festivalet de belles rencontres !

Avec 35 joursd’ouverture surl’été, ce sont455 enfants différents quiont fréquentéle centre deloisirs

Tandis que les petits de la crèche paradaient aux couleurs ducirque le 26 juin, les traditionnelles chorales et kermesses desécoles ont marqué la fin d’année scolaire, le 27 juin. Côté petiteenfance, les familles ont assisté, sur une piste aux étoiles installéesur le mail, au spectacle créé par les auxiliaires de puériculture etles assistantes maternelles du RAM, sous la houlette de CatherineBouin, directrice de la Maison de la petite enfance. Le lendemain, les enfants de l’école des Coureilles ont donné de la voix sous la direction de leurs enseignants. Dans le Parc duChâteau, ils ont ensuite convié les parents à une grande kermesse organisée par l’association des parents d’élèves de Périgny centre, suivie d’un repas et du concert des Beagles. A Rompsay, c’est la cour de l’école qui a retenti des chants desenfants avant le barbecue géant organisé par l’association des parents d’élèves. Entre acrobaties et chansons, une année scolairebien remplie s’est ainsi refermée d’une bien jolie façon.

Le 5 septembre, les personnes arrivées sur lacommune après le 1er septembre 2013 étaientinvitées par la municipalité à découvrir l’histoire et le patrimoine de Périgny ainsi queles services, les équipements et l’équipe muni-cipale. 85 personnes ont ainsi été reçues parles membres de la Commission communicationmenée par Corinne Bénétreau, adjointe chargéede la Communication, des Fêtes et Cérémonies.La présentation de la ville était suivie de questions-réponses avec les élus et d’un verrede l’amitié. Les enfants étaient accueillis dansun espace jeu animé par des élus et des bénévoles des associations. Durant son discours de bienvenue, le maire dela ville Guy Denier a rappelé qu’une politiqued’accueil en direction des jeunes et des famillesétait capitale pour l’avenir des communes. « En plus du renouvellement démographiqueindispensable, la mixité des âges tout autantque la mixité sociale sont nécessaires au maintien du dynamisme communal » a soulignéle premier magistrat. « Nous sommes dans unenvironnement urbain et s’il nous faut écono-miser l’espace, il faut également discipliner lavoiture et son stationnement pour conserverun certain confort de vie. Le cœur de ville de laPommeraie avec sa zone de partage, identifiéepar des totems, marquera cette volonté d’équi-libre. » (voir pages 18/19) Le maire s’est ensuite félicité de l’ouvertured’une classe élémentaire supplémentaire à Périgny avant de convier ses invités à se rendresur le forum des associations le lendemain,dans la même salle omnisports, pour mesurerla vitalité de notre ville.

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Nouveaux arrivants

Invitation citoyenne

PERISCOPE 46 AUTOMNE 2014

Fin d’année

La fête des enfants

A la maternelle, 196 petits se répartissenten 8 classes. L’équipe pédagogique placéesous la direction de Jean-Michel Servantest inchangée. La musique est le fil rougedes ateliers éducatifs et ludiques avec la venue de musiciens tout au long de l’année. Les désormais traditionnels rendez-vous qui permettent aux famillesde découvrir in situ les apprentissagesdes petits - semaine de la maternelle, chorale, carnavalet exposition des travaux enfin d’année - s’enrichissent enjuin d’un ‘’maternathlon’’avec l’école élémentaire desCoureilles. Destinés aux enfants des grandes sectionset aux classes de CP, ces jeuxsportifs se dérouleront dansle parc de Palmilud.A l’école des Coureilles, avec 363 inscrits, c’est l’ouverture d’une 14ème

classe qui marque cette rentrée. Les enseignantes de ce nouveauCE2/CM1 sont Liliane Ceurremans etFlorence Devin. L’équipe pédagogique aété complétée avec les arrivées d’IsabelleBoisseau en CP, Nicole Mac Lellan (puisMélanie Sollin en février 2015), EloïseBoisron et Aurore Margaridenc enCM1/CM2.

« Une véritable petite entreprise » com-mente sa directrice, Catherine Lepesant.Elle est déchargée de l’enseignement cetteannée mais se réserve des petits groupesde travail spécifique avec les élèves de coursmoyen. « L’acquisition d’une certaine méthodologie est indispensable pourréussir le passage au collège, l’estime desoi aussi et, comme je suis enseignante

avant tout, ces ateliers sontincontournables pour moi. »Aux côtés de Stéven Jardin,directeur de Péri’Jeunesse,Madame la directrice reprendégalement son siège auConseil des enfants mis enplace en 2013. La dynamiqueétant lancée, c’est autourd’un axe citoyen fort quetournera l’année scolaire.

Du côté du groupe scolaire Rompsay,185 élèves (8 enfants sont arrivés aprèsles vacances de la Toussaint) se répartissentsur 7 classes. A la maternelle, HélèneLonguet et Clara Trouvé rejoignentl’équipe placée sous la houlette de CorinneMarsh. Frédéric Guinot remplace MadameSocas, partie en retraite, sur le CM1. Autour du thème de la différence, déjàabordé dans l’établissement, l’année vaprendre les ‘’couleurs du monde’’ et detoutes les richesses qu’elles induisent,de la cuisine à la musique. Un joli métissage de cultures auxquelles les familles pourront participer à travers desateliers, des échanges et des visites notamment au Muséum de La Rochelle.Côté plein air sportif, les CM1 ont déjàprofité de la classe de voile en septembreet la classe de mer devrait avoir lieu au printemps 2015. Carnaval et chorale rythmeront une année multiculturelleriche de belles rencontres.

744 enfants inscritsRentrée scolaire

6 PERISCOPE 46 AUTOMNE 2014

A l’école des Coureilles, c’estl’ouverture d’une14ème classe quimarque cette rentrée

Retour sur la RentréePrélude à la ‘’journée portes ouvertes’’ que l’association organisait le 24 octobre pour ses 30 ans, le vide-grenier du 7 septembre a rempli samission : faire connaître les actions de la BanqueAlimentaire de Charente-Maritime. La BanqueAlimentaire de Périgny a 27 ans d’existence. Au fild’une trentaine de stands, les amateurs de chineont pu rencontrer les nombreux bénévoles etdécouvrir les locaux de la rue Vaucanson oùtransitent chaque année des tonnes de denréesalimentaires. Marc Dupuy est chargé des relationsextérieures de la Banque et membre du Lion’sClub La Rochelle Océan, co-organisateur duvide-grenier. Il souligne que les rencontres entrebénévoles, adhérents de diverses associations(France ADOT 17 pour le don d’organes, lesDonneurs de voix et leur Bibliothèque sonore...par exemple) dressent des passerelles en directiondes plus démunis, au-delà des produits que laBanque délivre aux centres sociaux, aux ccas etaux associations caritatives. Périgny Entraideproposait ainsi un stand d’objets dont les ventesont permis d’enrichir les paniers qu’elle distribuesur la commune. De nombreux élus, Guy Denier,maire de Périgny en tête, ont marqué leur soutienà la manifestation par leur présence tout aulong de la journée. La collecte nationale de la Banque Alimentaire aura lieu cette année les28 et 29 novembre.

Les actions de la Banque Alimentaire

Le retour à l’école s’est fait sous un ciel estival

ce mardi 3 septembre.

La maternelle

L’école des Coureilles

Le groupe scolaire de Rompsay

Ils souhaitaient partager leur satisfactionpour la qualité de leurs habitations,dont les loyers restent abordables, auregard de leurs possibilités. L’inaugurationde ces logements à loyers modérés a étémarquée par la présence de nombreusespersonnalités. Les réalisations que lesvisiteurs ont découvertes sont toutesBBC (Bâtiments Basse Consommation)et le choix des matériaux participe de

ces économies d’énergie. La résidence des Gonthières,qui sera livrée fin 2014, est même équipée de panneauxsolaires. « La politique communautaire, souligne Nicole Thoreau,adjointe chargée des Affaires sociales, impose que toutnouveau programme réalisé sur la commune offre 30%de logements à loyers modérés. Ils sont ouverts auxjeunes, à des couples avec ou sans enfant, aux famillesmonoparentales, aux personnes âgées ayant de faiblerevenus… » Rappelons que 70% de la population française est éligibleet concernée par l’accession à ces logements aidés.C’est ainsi que se maintient une dynamique urbainesur notre commune, nécessaire à son développement.

Inauguration des logements aidés

Forum desassociations

Habitat

Le 11 septembre dernier, à l’invitation d’Atlantic Aménagement et de sonprésident Thierry Hautier, des locataires des résidences le Noroît et LeMistral ont ouvert la porte de leur T2 ou T4.

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Fidèles au rendez-vous, vous êtes près de 2 000à avoir foulé les allées de ce 12ème Forum des associations et de la jeunesse. « Il n’est pasimaginable aujourd’hui qu’une rentrée sportive,artistique et culturelle puisse se faire sans cegrand rendez-vous » rappelait la veille Guy Denieren invitant les nouveaux arrivants à découvrircette véritable vitrine des pratiques et du savoir-faire présents à Périgny. Depuis de nombreusesannées, la municipalité a fait du soutien à la vieassociative un des piliers du dynamisme de la villegrâce à la capacité qu’ont les associations et lesbénévoles, aidés par les services municipaux, àparticiper et à s’investir chaque année un peuplus. Le Forum permet ainsi de mesurer le rôle etla place des associations dans la vie locale.Dans la salle omnisports ce 6 septembre, 50 associations, des jeux avec Péri’Jeunesse, desanimations, des démonstrations avec le club detir à l’arc, de la gymnastique par le Réveil deRompsay, un parcours vélo avec Vélo école, lestudio photo du club Image’in Périgny (ex ClubPhoto)… ont, parmi d’autres temps forts, montrél’engagement des bénévoles. L’ALPR a égale-ment organisé un quizz tout au long du forumavec des lots remis le soir même. Pour lemaire, il est important que « le forum viennerappeler, dans un contexte délicat, qu’il est indispensable de préserver ce projet collectif si singulier de la vie associative synonyme deliberté publique et de citoyenneté active. » Desvaleurs également présentes sur le stand de la ville où les élus se sont prêtés au jeu desquestions-réponses tout au long de l’après-midi. C’est ici que nous avons croisé Pamelaet John, un couple d’anglais installé en Francedepuis 1988 et à Périgny depuis 14 ans, venuspour avoir des renseignements sur l’écologie enville. Plus loin, Karen et Nicolas, ont renouveléles inscriptions de leur fille Clara au club detennis et à l’école de musique ainsi que cellede leur fils Amaury en handball. Arrivé il y a unan à Périgny, le couple apprécie ce rendez-vous, leur 2ème, qui marque, avec la reprise del’école, la vraie rentrée de septembre.

La vitalité des valeurs

La résidence Le Mistral

RésidenceLe Noroît

Guy Denier et l’équipe municipale ont visité des logements à loyers modérésdans les nouvelles résidencesBBC de la commune.


DOSSIER

Mars 1919. Sur le quaid’une petite gare de Vendée,épouses, mères, pères, enfantsattendent le retour deshommes. Plusieurs dizainesd’habitants du village de Périgny ont fait le déplacement.Les familles guettent l’arrivéede « leur poilu » parti, pour certains des 195 hommes mobilisés, durant plus de 4 ans. Tout le monde pleure.Des larmes de joie dans les retrouvailles, des larmes dedouleur et d’angoisse enfin libérées de l’attente parfoissans nouvelle du front. Et les larmes de ceux qui n’attendentpersonne. Père, frère, fils... 46 des leurs sont morts. Desfamilles entières sont détruites. Les pleurs se confondent.Un petit garçon de trois ans observe la scène, à jamaisgravée dans sa mémoire. C’est le père de Claude Boilard,membre de la Commission Historique de Périgny. Luiaussi se souvient… « Enfant, je voyais toujours mon arrièregrand-mère essuyer son œil gauche qui pleurait et souventsaignait. Bien plus tard, j’ai appris qu’il s’agissait d’unetumeur à l’œil, à force de pleurer les disparus… » Clarisse

Boivineau était l’aînée de six enfants. Elle perd un premierfrère, en 1906, de maladie. La guerre éclate. Un secondfrère meurt en 1915, à bord d’un navire hôpital revenantdes Dardanelles. Clarisse a eu six enfants. Ses deuxièmeet troisième garçons perdent la vie durant le conflit : l’un,âgé de 21 ans, est porté disparu le 6 septembre 1914quelque part dans la Marne. L’autre tombe sous les ballesennemies le 16 avril 1917, au Chemin des Dames. Il n’aque 22 ans. Clarisse pleure ses enfants, ses frères morts.Elle partage aussi le chagrin de ses filles. L’aînée, Esther(la grand-mère de Claude Boilard) s’est mariée en juin1914. Deux mois avant la déclaration de guerre. MaximinBoilard est mobilisé. Il fait partie des premiers blessés.Un éclat d’obus lui a déchiqueté le muscle fléchisseur, àl’arrière de la cuisse gauche. Il retournera pourtant aufront comme conducteur de voiture à cheval durant lestrois années suivantes. Cité à l’ordre du Régiment le 7 juin1918, il rentre chez lui en ce printemps de 1919. Il fait partie de ceux que leur famille attend, sur ce quai de gare. Joie, soulagement, tristesse, deuil. Maximin a lui-même perdu son frère, en juin 1915. Larmes et sangmêlés.

Larmes et sang mêlés

Edition spéciale Centenaire de la Grande Guerre

Maximin et Esther Boilard,en septembre 1915 lors d’uneconvalescence du soldat, gravement blessé à la jambepar un éclat d’obus.

Les commémorations de l’armistice du 11 novembre 1918 revêtent cette année les couleurs d’une exposition unique organisée à la médiathèque, du 19 au 26 novembre, par la Ville, la Commission Historique de Périgny et l’association des Anciens Combattants, enpartenariat avec de nombreuses associationslocales, sous l’égide de l’ALPR. Une mutualisation des compétences et des souvenirs dans un même élan d’hommage aux morts de notre commune.

Enfant, je voyais toujours mon arrièregrand-mère essuyerson œil gauche quipleurait et souventsaignait. Bien plustard, j’ai appris qu’ils’agissait d’une tumeur à l’œil, à force de pleurer les disparus…

“ ”

La guerre finie, l’heure est au souvenir.La Première Guerre mondiale a faitplus de 18 millions de morts à traverstous les continents. Sur les 8 millionsde combattants français, 1 400 000sont morts ou portés disparus. 4 266 000 ont été blessés. 537 000ont été prisonniers (NDLR : les chiffresvarient d’une source à l’autre). Faceà cette hécatombe, rendre hommageaux hommes morts pour la patrieest une évidence pour tous les Français.

Pour la première fois dans l’Histoire, les soldats deviennentdes victimes, des martyrs. Par la loi du 25 octobre 1919,dans toutes les communes de France, les monumentsaux Morts vont s’ériger. En affirmant la personnalisation

de chaque sacrifice et la solidarité de tous les citoyens-soldats, ils vont permettre une commémorationcollective du conflit et aider les proches des disparusà faire leur deuil en montrant qu’ils ne sont pasmorts en vain. A Périgny comme ailleurs, la listedes noms gravés dans la pierre reconnaît le sacrificede nos aînés. Pour beaucoup, leur famille vit toujoursici et veut perpétuer le souvenir.Il y a un peu plus d’un an, pour célébrer le centenairede la Grande Guerre, les passionnés de notre histoire

locale ont prolongé leurs recherches. Alors qu’ilstravaillent à la rédaction du troisième opus de L’Histoire de Périgny, les membres de la CommissionHistorique entreprennent un travail de rechercheinouï : reconstruire la fiche d’identité civile et leparcours militaire de ces 46 hommes. 46 visagesréapparaissent. Ceux de Louis et de FrançoisBoivineau, de Jean Baranger, celui d’Ernest

Levêque, le frère de la grand-mère maternelle de PatrickOrgeron, adjoint chargé de la Voirie. Dans cette seule famille,six hommes ont été mobilisés. Deux ont été tués. Cesfiches sont le résultat de dizaines d’heures à se brouillerles yeux sur les registres de l’état civil d’alors, sur les registres de matricules déposés aux Archives départe-mentales et sur les journaux de marches et d’opérationsde chaque régiment. L’exposition qui se déroulera à lamédiathèque du 19 au 26 novembre présentera ces 46fiches parmi bien d’autres trésors.

9PERISCOPE 46 AUTOMNE 2014

La Première Guerremondiale a fait plus

de 18 millions de morts à travers

tous les continents.Sur les 8 millions de combattants

français, 1 400 000sont morts ou

portés disparus.

La fiche de Justin Pouvreau, grand-père de Francis Pouvreau,

membre de la Commission Historique. Né à Périgny, il habitait au Morillon.

Il est inscrit sur le monument aux Morts d’Aytré.

Jean-Louis Orgeron, né en 1878 et grand-père paternel de Patrick Orgeron (actuel adjoint au maire chargé de la Voirie) a servi dans la batterie côtière située au fort des Saumonardsà Oléron après avoir été basé au dépôt de Saint Martin de Ré en 1915.


DOSSIER

En mémoire des hommesA partir de 1915, les combattants obtiennent des permissions. La générosité des militaires et des politiques est mesurée. Devant l’hécatombe des premiers mois de conflit, on renvoie les hommes chez eux… pour faire des bébés ! Il faut penser à repeupler… et fournir de futurs soldats…



Les énergies sont en marche. A celle de la CommissionHistorique s’ajoute la volonté d’une municipalité qui souhaitehonorer la mémoire de ses morts. L’idée d’une grande exposition séduit le maire Guy Denier. Il délègue CorinneBénétreau, adjointe chargée de la Communication et del’Animation de la vie locale, pour rassembler les troupes.Dès le printemps 2014, les premières réunions entre lesbénévoles de la Commission s’enrichissent de la présence etde la participation active de Jean-Claude Gomard, présidentde l’association des Anciens Combattants et des Prisonniersde Guerre, puis de celles de nombreux intervenants. Lesadhérents du club photo, Image’In Périgny, sont sollicitéspour des reproductions, agrandissements et tirages

de précieux documents et de photographies d’époque inédites.Les peintres de Palette et Pinceauxconfient leurs œuvres les plus récentes ayant trait à la représentationdu conflit. Des avis de recherchesd’objets et documents détenus par

des particuliers sont affichés à l’Ehpad, au CMA, au centresocioculturel et tout lieu fréquenté par le public.Du côté de la médiathèque, les agents plongent dans lesfonds du patrimoine local jusqu’à celle de La Rochelle (Michel Crépeau). L’exposition dévoilera ainsi des documentsrarement présentés au public. Le fonds audiovisuel de La Rochelle est également mis à contribution et mêmenos comédiens amateurs du Théâtre de la Moulinettes’invitent à l’événement en proposant la lecture de lettresde Poilus lors des temps forts de la manifestation. L’exposition se déclinera à travers de grands thèmes : lesmorts, le front, les hôpitaux, la vie à l’arrière et le rôle desfemmes et présentera de nombreux objets d’époque (voitures, armes, uniformes, etc). Réservez d’ores et déjà votre soirée du 21 novembre :l’exposition sera officiellement inaugurée par des chantsd’époque et de nombreuses animations dans une scéno-graphie originale.Programme détaillé de l’exposition dans Périgny Infosde novembre et sur www.perigny.fr

L’exposition dévoilera des

documents rarementprésentés au public

Livret individuel d’un homme de troupe.


DOSSIER

Madame Muon, Madame Gautreau,Madame Daigre, Monsieur Allan,Monsieur Vidaling... Soyez ici remerciéspour votre générosité et votre disponibi-lité. Ce matin d’octobre, sous le soleilbaignant la véranda de l’Ehpad, vousm’avez offert avec gentillesse et simplicitévos souvenirs d’enfant. Vous êtes nés pendant la guerrede 14/18 ou peu après… Votre enfance est, pour la plupartd’entre vous, marquée par le silence de vos parents sur cequ’ils ont vécu… Par volonté de vous préserver des horreursqu’ils ont traversées… Parce que les mots manquent pourraconter à de jeunes enfants… Mais vous savez. Vousm’avez montré des photos de vos pères, de vos mères, auregard à jamais assombri par ces quatre années terribles.Vos yeux à vous brillent de reconnaissance à l’idée de cetteexposition qui salue les victimes, morts et blessés. « Mêmeles survivants sont des blessés » a dit sobrement l’un de vous.

Quelque temps avant cette rencontre, Lola Peigné, animatrice de l’Ehpad, a sollicité les résidents pour qu’ilsévoquent souvenirs et anecdotes liés à la Première GuerreMondiale. Certains sont des habitués de l’exercice mêmes’il s’agissait de livrer leur propre vécu : il y a deux ans, unelycéenne habitant Périgny prépare un travail autour de laSeconde Guerre mondiale. Sept résidents se racontent etacceptent d’être filmés, chacun dans leur appartement.

L’échange a longuement été préparéavec Lola, première collectrice dessouvenirs, et avec Clothilde Riou,psychologue de l’établissement. D’une façon plus informelle cette fois,l’animatrice a sélectionné quelquespersonnes susceptibles d’évoquer

14/18 et leurs parents. A quelques mots près, le récit qu’ilsme livrent est celui qu’elle a entendu lors des entretiensindividuels.

Jeanne Muon est née en 1928. Son père, après 3 ans deservice militaire est mobilisé : quatre ans dans les hussards.Ce n’est que mariée qu’elle l’entendra évoquer cette période avec son beau-père, une « gueule cassée ». « Nospères ne parlaient pas. » Pourtant dans la famille on sesouvient de son exclamation à propos de son fils, né en1918 : Mon Dieu, dans 20 ans il fera la guerre ! « Monpère ne parlait jamais de la guerre 14/18 » renchéritMonsieur Allan. « En 1917, mon père, fantassin, est atteintpar un éclat d’obus à la cuisse gauche, pendant la bataillede la Somme. Opéré à l’arrière du front, il perd 12 cm desa jambe, qu’il conservera raide sa vie entière. Après laguerre, il vit à Paris. Il s’assoit près d’un kiosque où se joueun concert en plein air. Passe une dame qui heurte l’énormechaussure de sa prothèse. Elle s’assoit. Ils bavardent. Ilsse marient en 1921. » M. Allan nait en 1922.

Ehpad

Mon père, ce Poilu…Les résidents de l’Etablissement d’Hébergement pour Personnes AgéesDépendantes La Pommeraie n’avaient encore jamais évoqué au coursd’un des ateliers menés ici l’histoire de leurs propres parents, témoinset acteurs de la Première Guerre Mondiale. A l’occasion de l’expositionprésentée à la médiathèque, du 19 au 26 novembre, quelques-uns ont

bien voulu réveiller leurs souvenirsde tout jeune enfant. A la mémoirede leurs pères.


Vos yeux brillent de reconnaissance à l’idée de cette exposition qui salueles victimes, mortset blessés. « Mêmeles survivants sontdes blessés » a dit sobrement l’un de vous.

Le vaguemestre Daigre, père de Réjeane.


L’anecdote, charmante, faitsourire les résidents qui évo-quent les ‘’miracles’’ de laguerre. Le père de JacquelineGautreau a 18 ans quand ilest mobilisé dans les fusillésmarins. Sur les côtes russesen 1917 puis en Crimée, partrois fois, son bateau est torpillé. Blessé mais indemne.Comme le père de Réjeane

Daigre, née en 1926. Au long de la ligne de front, son pèreest vaguemestre, il distribue les plis destinés à l’état-majoret circule en moto. « Blessé deux fois, gazé, il passait entreles obus. Porteur de courrier pour les grosses têtes commeil disait… mais lui ne recevait jamais de lettre…» Silencieux et attentif, Jean Vidaling relève la tête. « Aprèsmon mariage, mon père et mon beau-père (qui avait servidans l’artillerie), échangeaient beaucoup de souvenirs.Quand la Seconde Guerre mondiale a éclaté, ils n’ont plusjamais parlé… » Trop douloureux de voir partir leurs fils. « Je venais de faire 2 ans de service militaire, j’ai combattuun an et j’ai été prisonnier en Allemagne pendant cinqans » confie celui qui est né en 1915. Après son service effectué en Algérie, son père se retrouve parmi les tirailleursde l’unité coloniale. Les premières lignes. Ceux qui tombentpar milliers. « On regroupait les hommes car il y en avaitde moins en moins. On les appelait… du matériel de secteur… Mon père a eu de la chance, poursuit notrepresque centenaire, un éclat d’obus est entré dans l’anneaudes bretelles de son uniforme. Sinon c’était sa colonnevertébrale… Une autre fois, l’explosion d’un obus l’a enseveli… Sans une égratignure, enterré vivant… toute lamitraille lui est passé dessus… »Les femmes se taisent. Frissons. Les deux hommes noussaluent alors d’un clin d’œil plein d’humour… « Mais toutça… ce sont les histoires de nos pères ! Si vous voulez entendre les nôtres, combattants de la Seconde Guerre,ne tardez pas trop… »

L’Ehpad s’animeTout au long de l’année, les résidents de l’Etablissementd’Hébergement pour Personnes Agées DépendantesLa Pommeraie et de l’unité Alzheimer l’Orangeraie sontinvités à participer à de multiples activités, animationsou sorties proposées par le personnel. Lola Peigné, animatrice de la structure, s’appuie surune étroite concertation avec les familles pour offrirdes programmes adaptés aux envies des personnes età leurs pathologies, dans le respect de leur choix et la préservation de leur autonomie. Maintenir le liensocial est une des priorités de l’équipe.Chorale, atelier mémoire, gym douce, après-midi cabaret, cuisine, arts plastiques, jardinage… Le calendrierest prétexte à fêter la chandeleur et mardi-gras, à préparer Noël et les fêtes de fin d’année comme à récolter fruits et légumes du petit potager créé à hauteur de mains. En septembre dernier, les résidentsont même fait les vendanges grâce à quelques piedsde vigne récemment plantés. Les interventions extérieures sont également bienvenuesdès lors qu’elles s’appuient sur les compétences reconnues de bénévoles (familles ou associations) oude partenaires institutionnels. Ainsi les conteurs desAmuse-gueule ou les photographes de Image’In Périgny comme le personnel de la médiathèque sontdes habitués des lieux, tout comme les enfants ducentre de loisirs Péri’Jeunesse. On se souvient qu’il y a deux ans, chargés de collecter les souvenirs d’enfance de nos anciens pour préparer l’édition duPrintemps des Poètes, les enfants avaient ensuite livrédes acrostiches et un rap plein d’humour. « Un autremonde, avait alors observé un jeune garçon. Normal,ils sont du XXème siècle et nous du XXIème… Mais ilsont tellement à nous transmettre… » Dès le prochainnuméro de Périscope, nous partagerons de nouveauquelques parcours de vie.

Après la guerre, en 1917, mon père vit à Paris. Un jour, il s’assoit près d’unkiosque où se joue unconcert en plein air.Passe une dame qui heurte l’énormechaussure de sa prothèse. Elle s’assoit.Ils bavardent. Ils semarient en 1921.

“

”

Né en 1915, Jean Vidaling (au centre) a un an lorsqu’il

voit son père pour la première fois, lors d’une permission.


ENFANCE

Des agents communaux à l’écoleCette rentrée scolaire 2014 est marquée par l’ouverture d’une 14ème

classe à l’école élémentaire des Coureilles. Elle se signale égalementpar le passage à deux services de restauration et, pour la deuxièmeannée consécutive, à une semaine rythmée par les TAP (Temps d’Activités Périscolaires) sur nos trois écoles. Gros plan sur des agentsau rôle éducatif indispensable.

Reprise des cours, révision des acquis…La commune a la charge des écoles publiques établies sur son territoire.Propriétaire des locaux, elle en assurela construction, la reconstruction, l'extension, les grosses réparations,l'équipement et le fonctionnement. Elleattribue les crédits d'équipement, defonctionnement et d'entretien des écoles.La Ville organise la restauration scolaire.Elle conduit également les activitéséducatives, sportives et culturelles complémentaires au sein de l'école.Pour celles-là, elle s’appuie sur les qualifications de ses propres agents, sur un partenaire incontournable,Péri’Jeunesse, et un tissu associatifriche de compétences. Sur les seuls temps des TAP (Tempsd’Activités Périscolaires), 20 agentscommunaux proposent des activitésd’initiation et de découverte dans lesdomaines artistiques, sportifs et citoyens.

Cette volonté d’aide à l’épanouissementdes enfants est encore soulignée parl’implication de l’EJE (Educatrice JeunesEnfants) du Relais d’Assistantes Maternelles, chargée de la coordinationpédagogique et de l’accompagnementautour des TAP en maternelle. Toutesces actions s’inscrivent dans le ProjetEducatif Local (PEL) et son PEDT (ProjetEducatif de Territoire) conduits par lamunicipalité.Les Agents Territoriaux Spécialisés des Ecoles Maternelles (ATSEM) et les personnels de service, chargés de l'entretien des locaux notamment, sontdes personnels municipaux. A la maternelle du centre, 17 agentscommunaux interviennent auprès del’enfant : les ATSEM, les agents de restauration, d’entretien, les inter-venants des TAP. Pendant le temps scolaire, les ATSEMsont chargés de l’accompagnement

dans la vie quotidienne et l’apprentissage,aux côtés des enseignants (qui dépendenteux de l’Education nationale et donc del’Etat). Mais les ATSEM interviennentégalement sur les temps de restauration,et depuis plus d’un an, sur les TAP, permettant ainsi d’assurer le rôle de référent pour l’enfant, de repère tout aulong de la journée d’école. Sur l’école de Rompsay, huit agentsmunicipaux collaborent pour assurerces différentes missions. A l’école élémentaire des Coureilles,ce sont quinze personnes qui œuvrentchaque jour au bon déroulement desjournées en assurant l’entretien, la surveillance, l’encadrement d’activitéset la restauration. Ainsi, sur ce site, cinq agents (un chef decuisine, un chef adjoint et trois agentsde cuisine) travaillent à la cuisine centraled’où partent les repas vers les deux autresécoles.

Acteurs éducatifs

Ouverture d’une 14ème classe à l’école élémentaire des Coureilles

Passage à deux services de restauration

Semaine rythmée par les TAP (temps d’activités périscolaires) sur nos trois écoles

RENTRÉE 2014TEMPS F

ORTS


LA PASSION DE TRANSMETTRE

Un nouveau Bureau, un projet élargiPéri’Jeune

sse

TAP 2ème

Née en 2004, Péri’Jeunesse est une associationdédiée à l’accueil des enfants hors du tempsscolaire. Si l’association bénéficie du soutienfinancier et logistique de la commune, sonrèglement intérieur et son fonctionnementdépendent du conseil d’administration, composé de 10 parents et 5 élus municipaux. Depuis le 5 juin dernier, le nouveau présidentde Péri’Jeunesse est Guillaume Fresnais. A ses côtés : Sophie Brossard, vice-présidente ;Vincent Poudevigne, trésorier ; Frédéric Leclerc, trésorier-adjoint ; Sandie Bescond,secrétaire et Anne Coreau, secrétaire adjointe. Le Conseil d’Administration participe à diffé-

rentes commissions (financière, du personnel,pédagogique, animation et communication).C’est aussi lui qui rédige le projet éducatif etpédagogique du centre de loisirs en concer-tation avec l’équipe de la structure. Stéven Jardin, directeur du centre, précise quele développement durable et l’environnementsont un des grands axes du futur projet. La création de GIP (Groupe d’InterventionPéri’Jeunesse) permettra le renforcement dela participation active de l’enfant. Le souhaitde l’équipe comme des parents est aussid’étendre la participation des familles en organisant sorties et ateliers.

En voilà deux pour qui engagement associatifet citoyen rime avec transmission aux enfants.Avec une belle énergie, Marie-José Bonnaudet Josiane Drapeau proposent pour ladeuxième année consécutive leur atelierd’initiation sur les TAP. Une fois par semaine,à l’école des Coureilles, Marie-José, secondéepar Marie-Claire, conduit huit enfants dansles locaux voisins de l’association ALPR-Poterie où elles répètent inlassablementgestes et paroles pour que prennent formevide-poche, vase ou monstre d’argile… Si la cuisson et l’émaillage restent de leur responsabilité (due à la toxicité de certainsproduits), les enfants réalisent eux-mêmesleur poterie. A Rompsay, une colonne d’une vingtained’enfants sort de l’établissement sous laconduite (et parfois le sifflet) de Josiane,présidente du Réveil de Rompsay, le clubde gymnastique de la ville. Direction le dojo-gymnase tout proche. Aidée d’Andrea, unejeune gymnaste, et de Mélanie, animatrice àPéri’Jeunesse, Josiane mène une séance intense où alternent exercices au sol, aux anneaux et aux barres et… consignes decomportement. La ville bénéficie d’infra-structures et d’équipements suffisants quiont permis de mettre en place dès septembre2013 les nouveaux rythmes scolaires.

Après plus d’un an d’existence, les TAP dessinent un ballet aux rythmes encore perfectibles sur les trois écoles. Il faut voirles adultes (animateurs de Péri’Jeunesse,agents municipaux ou intervenants associatifs) encadrant leur groupe d’enfants quitter le sein de l’école pour se répartir sur les différents pôles d’activités, informatique, judo, hand, arts plastiques ou expression corporelle…


JEUNESSE

Rallye Citoyen : la loi, mes droits et moi

A travers des structures d’accueil,

d’information et d’orientation et des

dispositifs d’accompagnement, la ville

met à la disposition des adolescents et

des jeunes adultes les outils favorisant

l’apprentissage des règles de la vie sociale

et l’acquisition de l’autonomie. Le parcours

vers la citoyenneté peut même devenir

ludique avec le rallye organisé chaque été.

Cet engagement en faveur de l’intégration

sociale et de l’épanouissement est inscrit

dans la politique enfance et jeunesse

menée depuis plusieurs années par Guy

Denier et son équipe avec le Projet Educatif

Local et le Projet Educatif du Territoire.

Le Rallye Citoyen a 12 ans. Presque l’âgede ses participants puisque cette actionde prévention ludique, pilotée par l’agglomération, en partenariat avec lecentre social d’Aytré et une dizaine destructures socio-éducatives, est destinéeaux jeunes de 12 à 16 ans. Sur le thèmede « nul n’est censé ignorer la loi »,l’édition 2014 a été officiellement lancéele 4 juillet par les élus des communesparticipantes, en présence des jeuneset de leurs parents. Six adolescents dePérigny sont entrés dans la compétitiondurant les quinze premiers jours de juilletaux côtés de 64 autres adolescents.Aidés de Stéphanie Jolly et d’AdrienLebrun, médiateurs à la Maison desJeunes de Périgny, ils ont découvert lesdifférentes étapes de la citoyenneté enrépondant à des questionnaires et autresquizz concernant la loi, leurs droits etleurs devoirs, et en visitant différentslieux emblématiques de la démocratieet de la vie locale. Direction Paris une journée entière etdécouverte de l’Assemblée Nationaleoù ils ont été reçus par les deux députésde Charente-Maritime, Suzanne Tallard etOlivier Falorni. « A quoi servent les lois ? »

Vaste sujet que les jeunesont enrichi au fur et àmesure de leurs visites :Préfecture, SPIP (Service Pénitentiaired'Insertion et de Probation pour la miseen place de bracelets électroniques notamment), Police Nationale et PoliceMunicipale, siège de l’APCEJ (AssociationPour les Promotions de la Citoyennetédes Enfants et des Jeunes), SapeursPompiers, Sécurité Routière, etc. Ils sont même montés à bord (au sol) du Dauphin, l’hélicoptère de la marine nationale spécialisé dans le secours enmer. Ils ont participé, en exercice de simulation très réaliste, à des décou-pages de tôle de voitures accidentéesavec les pompiers. Le Rallye Citoyen alterne ainsi desséances théoriques et des ateliers ludiques et récréatifs, comme le concoursd’affiches autour des droits de l’enfantmené par les Francas. Un des autresmoments forts de cette édition est lareconstitution d’une scène de procèsau Tribunal de Grande Instance de LaRochelle où chaque adolescent a jouéson rôle, vêtu d’une robe d’avocat, deshabits de la victime, des jurés ou de

l’accusé. « Une reconstitution un peulongue » au goût de Léon et Alice quiont, par contre, adoré l’activité avec les pompiers et l’hélicoptère. « Avec leRallye Citoyen, j’ai appris des chosessur la justice, sur certains métiers et lesdroits des enfants » ajoute Léon, tandisqu’Esther exprime sa préférence pourla visite à l’Assemblée Nationale où elle s’est rendue compte que la salle de l’hémicycle était plus petite qu’ellene le croyait. « Et parce que ça m’a faitvisiter Paris... ». Car période de vacancesoblige, ce parcours citoyen était ponctuéde pique-niques, barbecues et sorties à la plage. Cette grande colonie citoyenne s’est retrouvée toute unejournée au Futuroscope durant les vacances de la Toussaint.

Jeunes et citoyens

Un Rallye, une Mission, un PIJ ...

« A quoi servent les lois ? »Vaste sujet que les jeunesont enrichi au fur et à mesure de leurs visites ...


La Mission Locale

VERS UN PROJET DE VIEJordan Chastanet a 20 ans. Ce jour-là, c’est avecle sourire et un contrat en mains qu’il pousse laporte de la permanence de la Mission Locale.Un premier pas vers la vie professionnelle,quelques heures de travail par semaine et uneformation en vue… Jordan a quitté l’école à l’issuede la 4ème et, après une mauvaise orientation, a raté son CAP boulangerie. Pas facile de se reconstruire d’autant que les maîtres d’appren-tissage se font rares… Que choisir quand on perdencore confiance en soi devant les refus successifs...Orienté vers la Mission Locale, il met en route unprojet de formation, fait les petites annonces, décroche des petits boulots. Pour Jordan qui vitaujourd’hui chez sa mère, à Périgny, un projet devie se dessine avec une formation sur les métiersd’aide à la personne. Un secteur d’avenir « …et quime plaît bien » sourit le jeune homme.

Depuis un peu plus de six ans et à la demande dela ville, une conseillère en insertion sociale et professionnelle assure une permanence de laMission Locale à Périgny. C’est en mairie et surrendez-vous que Sophie Carro Ramel reçoit lesjeunes adultes, de 16 à 26 ans. Sortis du systèmescolaire, ou devant en sortir prochainement, ilstrouvent ici un accompagnement personnalisévers l’emploi. On aborde également, en touteconfidentialité, les problématiques que rencontre lejeune dans son quotidien : revenus, cadre familial,logement, santé, transports, etc. « C’est une démarche volontaire d’accompagnement qui faitappel à la responsabilisation des jeunes. Ils participent activement à la construction de leurparcours d’insertion » souligne la conseillère. En2013, plus de 500 contrats d’avenir ont été signésgrâce à la Mission Locale La Rochelle/Ré/Paysd’Aunis. L’association s’appuie sur un partenariatlocal au service des jeunes en difficulté d’insertion.

Elle permet aux jeunes adultes de continuer àbénéficier de ses conseils même quand ils ontdécroché un premier emploi.

Tél 05 46 27 65 [email protected]

Sur rendez-vous, en mairie de Périgny,de 14h à 17h, les mardis et les 1ers et 3èmes jeudis du mois

ou à la Maison de l’emploi-Cité des Métiers, 88 rue de Bel Air à La Rochelle

Le Point Information JeunesseLe PIJ est ouvert à Périgny depuis juin2008, à l’initiative de Guy Denier et del’équipe municipale. Il s’inscrit dans le réseau national d’Information Jeunessemis en place par le ministère de la Jeunesse et des Sports. Il a pour vocationd’accueillir, informer et orienter lesjeunes de 16 à 25 ans. L’accueil est libre,gratuit et anonyme. Il est mené par Stéphanie Jolly et Adrien Lebrun, médiateurs-jeunes municipaux. Ontrouve ici des informations pratiques surla culture, les loisirs, les vacances ou lessports mais aussi sur la formation et l’emploi, des fiches sur les métiers,des renseignements sur la formation

continue, l’enseignement secondaire, supérieur, professionnel, les jobs saison-niers. Que leur démarche concerne la viepratique et quotidienne, le logement, lasanté, les transports ou des questionsliées à la toxicomanie ou la sexualité, etc,les jeunes adultes trouveront au PIJ lesoutils et l’aide nécessaire à leur futureautonomie et, selon les cas, seront dirigésvers la Mission Locale pour un suivi personnalisé.

PIJ : 9 place Michel Crépeau 17180 Périgny. Tél 05 46 52 23 83www.pijperigny.pourlesjeunes.com


PERICIVIQUE

Le centre ville et plus précisément, soncœur, l’espace de la Pommeraie, estdésormais ‘'zone de rencontre’’. Les entrées et les sorties de la place sontannoncées par une signalisation spéci-fique et volontairement très présente,de grands totems ludiques et colorés. Cescolonnes, pédagogiques et informatives,n’empêcheront pas la police municipalede sanctionner tout contrevenant au codede la route ! La notion ‘’zone de rencontre’’,telle qu’elle figure dans le code de laroute depuis juillet 2008, définit un espacede circulation en agglomération où tousles usagers cohabitent : piétons, cyclistes,automobilistes, transports en commun…La zone de rencontre est donc un inter-médiaire entre aire piétonne et zone 30,où tous les usages de la voie sont permisdans une mixité totale, mais où le code dela route précise que la priorité appartientaux piétons. La ‘’zone de rencontre’’ correspond bienà ce que souhaite la municipalité pour lecœur de ville où tous les usagers doiventcohabiter, dans un espace apaisé, convivial,et où le piéton devient prioritaire sur tousles autres modes de déplacements. « Lapolice municipale sera très attentive aurespect de cette mesure comme à celleconcernant le stationnement, expliquePhilippe Morisset, adjoint chargé de

l’Urbanisme. Depar sa nouvelleconfiguration, laplace de la Pommeraie correspond parfaitementaux critères d’une zone de rencontre. » Depuis un an, le nouvel aménagement adéjà conquis les pérignaciens, en famille ouentre amis. Il y a un an, les manifestationsdu Téléthon suivies des animations de find’année puis, en juin dernier la fête del’Ecole de Musique et ses déambulations,se sont déroulées dans un espace chaleu-reux, festif et accueillant, dans une belledynamique entre ses différents acteurs et usagers, associations, commerçants,municipalité et… vous !

Sur la place de la Pommeraie, les piétons sont prioritaires.

Tous les véhicules peuvent y circuler sans excéder une vitesse de20 km/h, et à partir du 1er décembre,tout sationnement sans disque

sera sanctionné.

Rouler à 20 au lieu de 30 km/h sur unpeu plus de 300m, c’est une différencede 20 secondes ! Vingt secondes pour20 fois plus de sécurité !

Pour se rendre dans le centre ville quand on habite Rompsay ? Rien de plus facile ! Prenez lebus ! Prenez la ligne 7 ! Depuis le 1er septembre,la ligne 7 prolonge son itinéraire après Rompsayjusqu'au centre de Périgny. Cette ligne dessert lesentreprises de la rue Louis Lumière, la mairie etson parc ainsi que les équipements (Palmilud, le

centre de loisirs, le centre municipal d'animation,la médiathèque, la poste, le trésor public, l'EHPAD,etc.) et les commerces. Dans l'autre sens, du centrede Périgny vers les équipements de Rompsay(dojo-gymnase), vers le cimetière et le centre villede La Rochelle et, pour vos envies d'évasion, directement à l'aéroport.

De Rompsay à la mairie : prenez le bus !

Des totems pour un espace protégé


Chers amis,Après une superbe fin d'été, voici déjà venir la fin de l'année...le Conseil Municipal s’est mis en place et les différentes commissions ont pris leurs marques et s'organisent. Notreéquipe s’est positionnée dans ces dispositifs et participe defaçon active à leur fonctionnement. Nous ne sommes pas

toujours d’accord avec certaines délibérations proposées par la majorité municipale,surtout lorsque nous sommes mis devant le fait accompli.Lors du Conseil du 11 septembre, nous avons eu un différent avec la majoritémunicipale au sujet de la délibération n°5 concernant les suites du cambriolage àPalmilud. A la suite de cet incident, nous avons été invité par notre Maire à nousexpliquer de notre conduite. Cet échange, courtois et beaucoup plus calme nousa permis de demander à être informé rapidement des événements majeurs survenant sur le territoire de notre commune.

En effet, au titre d'élus (minoritaires mais élus quand même...), nous n'acceptonspas d'en être informés par la population, par voie de presse ou pire encore en recevant l'ordre du jour du conseil municipal. Nous avons convenu ensemble demieux faire circuler l’information entre nous et éventuellement de nous rencontrerpour évoquer certains sujets d’actualités importants concernant notre ville.

N’hésitez pas à nous contacter soit par l’intermédiaire d’un membre de la liste élueou non élue de BIEN VIVRE A PERIGNY ou par notre adresse mail : [email protected].

Jacques PIERARD, Françoise BOURDEL, Jean-Jacques SAGOT, Gaëlle ALIZE, Benoît DUPERRAY,

vos élus BIEN VIVRE A PERIGNY.

Septembre et octobre ont été les témoins d’une rentréeriche d’activités, dynamique et emplie de soleil retrouvéet bienvenu. Grâce à l’implication de nombreux citoyens

en soutien à la municipalité, PERIGNY étend son dynamisme du centreville aux limites de la commune, et même au-delà, sur le territoire inter-communal. Le dynamisme ne se décrète pas, il se construit jour après jour. Dynamisme : avec nos associations dont les animations de mai-juin, ontséduit un large public. Dynamisme : l’été à Palmilud, qui a rassemblé denombreux Pérignaciens, habitants de la CDA ou vacanciers. Dynamisme :Rompsay et Périgny centre-ville sont enfin reliés par la ligne de bus N°7.Nous comptons sur tous pour l’emprunter ! Dynamisme : la rentrée scolaire avec l’ouverture d’une 14ème classe et la reprise des Temps d’Activités Périscolaires. Dynamisme : avec le week-end des nouveaux arrivants et du Forum des associations où près de 2 000 personnes ontvisité les différents stands. Dynamisme : le vendredi avec le marché sur

la place de la Pommeraie et la présence du maraîcher à Rompsay. Ils ont besoin de nous pour continuer ! Dynamisme : l’urbanisme et sonaccessibilité qui permettent de maintenir un équilibre démographique.Dynamisme : avec la restauration de la Mairie, plébiscitée par ceux qui lafréquentent, et les derniers aménagements de la place de la Pommeraiequi vont finaliser l’usage prioritaire aux piétons et vélos.L’équipe municipale n'est pas contemplative. Les dotations diminuent.Nous avons chacun d'entre nous une appréciation politique et citoyennesur le sujet. La gestion et la responsabilité n'ont que faire de l'idéologie.Nous ne baissons pas les bras et nous nous concentrons sur les priorités !La réflexion et de la créativité nécessaires à une économie utile aux citoyens sont en marche : à la mesure de nos moyens financiers (signede bonne gestion), et en soutien du dynamisme qui nous est reconnu.

Nicole Thoreau Chargée des Affaires sociales et de l’Éducation

Le mot de l’oppositionBien vivre à Périgny

Le mot de la majorité

Aurons-nous toujours une Mairie à Périgny ?Que se passe-t-il ? Le gouvernement Socialiste veut faire passer au forceps sa réforme territoriale, mettant ainsi en causel’autonomie financière des collectivités territoriales.De quoi s’agit-il ? D’accentuer la baisse des dotations de l’étataux collectivités qui à terme pourrait mener à la disparition del’échelon communal.

Cela veut dire quoi ? Imaginons une semaine de fermeture de l’hôtel de ville afinque chacun se rende compte des conséquences de ce que serait la vie sans samairie et ses élus.Devant ces mauvais projets, il est demandé aux responsables d’associations deréduire la voilure, de maitriser le nombre d’adhérents, la municipalité assure qu’il faudrait maintenir un équilibre pour respecter la capacité d’accueil de noséquipements et les moyens financiers d’accompagnement de notre commune,en plus clair ils veulent baisser les subventions versées aux associations, nous nesommes pas d’accord.

Avec tous nos amis du Front de Gauche, nous vous invitons à réagir avec nous, eninterpellant le gouvernement, lui rappelant que la commune est à la base de notrerépublique et que rien ne peut se décider sans votre avis, à cette fin nous avonsà votre disposition une pétition exigeant la fin de cette politique .Nous exigeons la fin des diminutions des dotations de l’état, nous rappelons que les collectivités territoriales sont pourvoyeurs de croissance, d’économie et decréation d’emplois Nous invitons tous les élus de Périgny à prendre l’initiative de l’organisation d’un référendum local, et à engager une grande campagne de résistance à cettepolitique auprès de tous nos concitoyens.Nous élus du Front de Gauche de Périgny, prendrons cette initiative d’organisercette consultation citoyenne dans notre commune, nous en sommes convaincusbeaucoup d’entre vous restent fidèles aux valeurs de la gauche et nous avons besoin de vous pour participer à cette action.

Daniel Vince, élu Communiste du Front de Gauche Rosella Contu - élue Front de Gauche

Pour plus d’informations : http://ruedublogulerouge.over-blog.com

Le mot de l’oppositionAlternative Citoyenne pour Périgny

JanvierTournoi de ScrabbleSamedi 10 janvier Au CMA

Théâtre« Impair et Père »Une comédie de deux actes de Ray Cooney, la nouvellecréation du Théâtre de la Moulinette. Renseignements/réservation : 05 46 34 57 37.

Vendredi 23, samedi 24 et samedi 31 janvier à 20h30 Au CMA

Dimanche 25 janvier et dimanche 1er février à 15h Au CMA

FévrierRepas du CCASDéjeuner offert par la commune aux personnes âgéesde 73 ans et plus.

Samedi 7 février Au CMA

LotoOrganisé par les parents d’élèves du centre-ville.

Dimanche 8 février Au CMA

Exposition « Les animaux fantastiques »Les clubs de l’ALPR-Poterie et Patchwork et le clubphoto Image’In Périgny unissent leurs talents créatifspour une exposition commune originale sur le thèmedes « animaux fantastiques »

Du jeudi 12 au dimanche 15 févrierAu CMA

Don du sang Mercredi 25 févrierde 16h30 à 19h30 Au CMA

AgendaAUTOMNE HIVER 2014

DécembreDon du sang Jeudi 18 décembrede 16h30 à 19h30 Au CMA

Fêtes de fin d’année

Dernier week-end avant Noël… Pour se mettredans l’ambiance dès le vendredi 19 décembre,la commission des Fêtes et cérémonies de la Ville,avec le concours de l’association des commerçantsdu centre ville, nous proposent des animationssur la place de la Pommeraie et un marché deNoël. En parallèle, le marché fermier se tiendraau CMA les 20 et 21 décembre. Ce traditionnelrendez-vous des amateurs de produits régionauxaux authentiques saveurs est organisé par laChambre d’Agriculture de Charente-Maritime etpar la ville de Périgny. Il rassemble de nombreuxproducteurs et artisans des pays rochelais etd’Aunis : charcuteries, volailles fermières, vins locaux, miels, chocolats, cosmétiques… des saveurs et des senteurs pour tous les goûts ettous les budgets. Juste avant les réveillons…

Retrouvez le programme complet et détailléde la manifestation dans le numéro de PérignyInfos de décembre et sur www.perigny.fr

Vendredi 19, samedi 20 et dimanche 21 décembre

5, 6 et 7 décembre

Le combat des parents, la vie des enfants. C’est l’originedu Téléthon car tout a commencé par le combat desparents qui ont dit NON à la fatalité. C’est aussi sonavenir car la vie des enfants est la raison d’être del’AFM-Téléthon. Le Téléthon, c’est une aventure humaine qui mobilise des millions d’anonymes partout en France et qui entraine chacun à donnerle meilleur, à se dépasser. C’est la convergence detoutes les énergies pour soutenir le combat des parents et remporter de nouvelles victoires pour lavie des enfants.

Le 28ème Téléthon se déroulera les 5, 6 et 7 décembre à Périgny : tournoi de hand ouvert àtous avec Aunis Handball, concours de belote auCMA le vendredi soir / village du Téléthon sur laplace de la Pommeraie le samedi matin, marche avecl’ALPR-1000 Pattes / flashmob sur la place MichelCrépeau, baptêmes de plongée et ballet de natationsynchronisée à Palmilud le samedi après-midi / dînerdu Téléthon le samedi soir (réservation auprès del’ALPR au 06 75 74 02 07). Le dimanche après-midi,tout le monde danse au CMA avec Swing Danse. Les défis sportifs, les ventes et les collectes sont réalisées au profit de l’AFM. Programme détaillé sur www.perigny.fr

Documents

Exposition 14/18 à la médiathèque du 19 au 26 novembre 2014€¦ · Les 10 ans de Péri’Jeunesse Page 4 Les Petits Chanteurs à la Croix de Bois en concert Page 4 Crèche et