DE L’INDE À LA RÉUNION

DE L’ENGAG ISME À LA LIBERTÉ

PHOTOS MORGAN FACHE / item

/////// ITEM L’ATELIERphotographie documentaire

PRÉSENTATIONDE L’EXPOSITION

La colonisation est caractéristique du 19e siècle et la décolonisation du 20ème siècle. Culturellement, la France est le pays qui a promulgué les droits de l’homme mais a aussi été un pays colonisateur qui a soutenu l’esclavage et l’oppression des peuples. Actuellement la colonisation et la décolonisation font objet d’un laborieux travail de mémoire.

Au 19e siècle, l’économie de La Réunion repose essentiellement sur le commerce du café, mais surtout de la canne à sucre. Ces cultures nécessitent une main d’œuvre importante recrutée par les riches propriétaires des terres dans le cadre de l’esclavage puis dans celui de l’engagisme.

L’abolition officielle de l’esclavage à la Réunion a eu lieu le 20 décembre 1848 et laisse place à l’engagisme. L’engagé signe un contrat d’engagement (contrat de travail) envers un engagiste le liant pour une durée de 5 ans. Il doit donc percevoir un salaire, garde sa liberté de culte et bénéficie de la possibilité de rentrer dans son pays d’origine à la fin de son contrat.

Mais, pour la majorité des engagés, la réalité fut toute autre. Les engagés, tout comme les esclaves, sont achetés sur des marchés et leurs conditions de travail sont équivalentes à celles des asservis.

Entre 1860 et 1936, La Réunion accueille plusieurs dizaines de milliers de personnes (des engagés) venues de pays divers, en majorité de l’Inde, mais aussi de Madagascar, des Comores, du Mozambique, de Chine et d’Europe.

Il faudra attendre le milieu du 20e siècle, pour que l’immigration libre et spontanée commence à remplacer l’engagisme.

Durant cette période de l’engagisme, plus de 120 000 Indiens sont «importés» de la Côte Est de la péninsule. Ces femmes et ces hommes vont être à la base de la composante indienne des Indo-Réunionnais. Aujourd’hui, après trois ou quatre générations, que sont-ils devenus? Comment se sont-ils construits sur ce petit bout de terre de l’océan indien? Le fils d’engagé a t-il pu se reconstruire une identité, gravir l’échelle sociale et accéder à sa liberté?

BIOG RAPHIE

MORGAN FACHE - Photographe

Une première vie professionnelle en tant que travailleur social en collaboration avec différentes structures (insti-tutions et ONG) en France et à l’étranger pendant 5 ans. Il s’est tourné progressivement vers le photojournalisme, essentiellement par envie de se confronter à certains sujets de société (communautés, santé, humanitaire). Photographe autodidacte, il devient photojournaliste indé-pendant en 2011.

Sélectionné pour la «Bourse du talent #53», catégorie reportage avec la série: «Le Prince de Terre Sainte» et Coup de Coeur l’ANI à Visa pour l’image (Festival inter-national de Photojournalisme) en 2012 avec la série: «Les enfants de la vie».

«De l’Inde à la Réunion : de l’engagisme à la liberté», travail réalisé en 2012-2013, est sa première exposition personnelle.

Ravines des Cabris, commune de Saint-Pierre. Le prêtre et sorcier Rapha rentre en trance durant une cérémonie dans son temple. Rapha est l’un des sorciers les plus respecté de l’île. Les croyants n’hésitent pas à venir de toute l’île pour lui demander d’agir en leur faveur. Ces cérémonies ont un coût pour la personne demandeuse et qui peut revenir très cher.

les visuels de présentation des sujets ainsi quel’affiche sont disponibles sur demande en hautedéfinition pour toute publication presse ou webrelative à la promotion de l’exposition

VISUELSPRESSE

Journée en mémoire des engagés au Lazaret, La Grande Chaloupe. M. Canabady est une des grandes personnalités mais aussi, une des grandes fortunes de la communauté malbar de l’île. Il est un des rares malbars à avoir racheté le domaine sur lequel ses ancêtres furent esclaves et en-gagés. Le domaine de «Mon Caprice» regroupe plusieurs centaines d’hectares de culture de canne à sucre.

COLLECTIFITEM

*item [ITEM] n.m. : 1. élément minimal (dans un ensemble organisé)corps que l’ont peut considérer singulièrement (dans un ensemble)2. réponse spécifique à une question donnéeélément de sens sur une problématique donnée

Né en 2001, le collectif item est composé aujourd’hui de 6 photographes, Franck Boutonnet, Julien Brygo, Romain Etienne, Morgan Fache, Bertrand Gaudillère, Hugo Ribes, d’un graphiste scénographe,Yannick Bailly et d’une réalisatrice-monteuse, Christina Firmino.

Le collectif item est une structure de production indépendante qui développe des compétences en matière d’écriture photo-journalistique. Un savoir faire qu’il décline dans le domaine de la presse, de l’entreprise et des institutions. Le collectif item est un espace de travail qui se donne le temps et les moyens nécessaires pour construire de véritables sujets, pensés comme des récits photographiques à part entière. Sa production photographique fonctionne dans un dialogue permanent entre travaux individuels et projets collectifs, travaux personnels et travaux de commandes.

ITEM L’ATELIER

Ouvert en mai 2010, l’Atelier est un lieu de diffusion et de travail.

Dédié à la photographie documentaire, l’Atelier item propose une programmation d’évènements et de rencontres pour donner à voir la diversité des écritures qui composent le champ du photo journalisme. Au rythme de trois expositions par an, l’Atelier propose un regard sur la photographie documentaire française et internationale.

La mise en espace est le résultat d’une collaboration entre les photographes et Yannick Bailly, scénographe du lieu.Le travail sonore de Christina Firmino, vient régulièrement enrichir le travail des photographes en traitant les problématiques abordées de manière complémentaire.

Le collectif item, en tant qu’acteur culturel du premier arrondissement, se propose à travers sa programmation de tisser des liens privilégiés avec les établissements scolaires. Dans ce souci de rendre le photo journalisme accessible aux jeunes publics, des visites commentées et des ateliers d’éducation à l’image sont mis en place ainsi que des temps spécifiques comme le vernissage « Grenadine et Chamallow » avec la présence d’un photographe et/ou d’un intervenant extérieur, sociologue, anthropologue…

COLLECTIF N'EST PAS UNE ÉTIQUETTE MAIS UNE FAÇON DE TRAVAILLER ET DE DÉCIDER ENSEMBLE POUR DÉFENDRE DES VALEURS COMMUNES. UN ENGAGEMENT QUI NE CONCERNE PAS QUE LE CHOIX DES SUJETS, MAIS AUSSI LA FAÇON DE FAIRE AU QUOTIDIEN. L’IMAGE EST NOTRE LANGAGE. ELLE FAIT DÉBAT. NOUS LA CONJUGUONS AU SINGULIER COMME AU PLURIEL. LES TRAVAUX PERSONNELS ET COLLECTIFS SONT UNE VOIX POUR TÉMOIG NER DU MONDE QUI NOUS ENTOURE, LE CONTESTER OU L’INTERROGER.

INFOSPRATIQUES

DE L’INDE À LA RÉUNION DE L’ENGAG ISME À LA LIBERTÉIMAGES MORGAN FACHE / item du lundi 14 octobre au samedi 30 novembre 2013Vernissage jeudi 17 octobre à partir de 18h30

/////// ITEM L’ATELIER3, impasse Fernand Rey69001 LYON (France)du lundi au vendredi de 10h à 17hle samedi de 14h à 18h

CONTACTSITEM

MORGAN FACHE - +33 (0)7 70 04 88 53morgan.fache@collectifitem.com

MIKA SATO - +33 (0)7 60 72 39 14Chargée de projetmika.sato@collectifitem.com

/////// COLLECTIF ITEM Tél : +33 (0)4 78 72 18 40item@collectifitem.comwww.collectifitem.comwww.blog.collectifitem.com