www.facebook.com/Culture.departementcorreze/

Limoges

TulleBrive

A 20

A 89

vers Clermont-Ferrand

vers Paris

versToulouse

A 89

versBordeaux

A 20

Egletons

Clergoux

SÉDIÈRES

RD 1089

CHÂTEAU DE SÉDIÈRESL’Art au château 2eédition

EXPOSITION11 juillet > 20 septembre

Tarif plein : 4€ / Tarif réduit : 2€ (demandeurs d’emploi, étudiants, groupes à partir de 10 personnes).

Gratuit pour les moins de 11 ans, les accompagnateurs de groupes, les groupes scolaires.

Entrée gratuite lors des Journées Européennes du Patrimoine. Les 19 et 20 septembre 2020, l’exposition sera ouverte de 10h à 18h sans interruption.Sylvain MARCHOU sera présent pour rencontrer le public de 10h à 12h les dimanches 19 et 26 juillet et les dimanches 9 et le 16 août.

Le château de Sédières, situé sur la commune de Clergoux, est ouvert tous les jours, de 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h.

Bar / snack à l’intérieur ou en terrasse.

Tél. 05 55 27 76 40

Conception : Service Comm

unication CD

19 - Impression : C

HA

MPAG

NAC

« Terre de Culture », la Corrèze ouvre chaque été les portes du domaine départemental de Sédières à des artistes ou artisans d’art. Le Département met ainsi à l’honneur ces femmes et ces hommes qui, par leur talent, sont les ambassadeurs de leur territoire à travers le monde.

En 2019, l’ouverture d’un cycle «L’Art au château» a permis de faire entrer librement la sculpture, la peinture, la photographie, le souffl age du verre à l’intérieur du bâtiment principal et d’habiller les granges de bâches peintes.

En 2020, nous avons choisi, d’une part, de rendre hommage à Bernard Mazaud (1923/2013), homme de la Haute-Corrèze, peintre autodidacte, ami des artistes et intellectuels. Son âme de grand voyageur et sa curiosité naturelle lui ont permis de fi xer sur la toile les sujets les plus divers et d’acquérir l’aptitude à passer de la poésie au réalisme ou, plus exactement, de les combiner dans un syncrétisme qui lui est propre. Nous souhaitons, d’autre part, donner à voir et à lire le travail remarquable de Sylvain Marchou (photographe) et de Nicolas Teindas (auteur). Les clichés et les mots, tout en délicatesse, nous font pénétrer dans l’intimité des foyers d’agriculteurs ayant connu le travail de la terre avant la mécanisation, avant l’arrivée de l’électricité dans les foyers. Ils nous expliquent pourquoi, malgré la dureté de la vie, cette génération d’hommes et de femmes est attachée à sa terre de façon indéfectible.

Commissariat / régie de l’exposition :Conseil départemental de la Corrèze Remerciements à : Anda et Pascal Mazaud, Sylvain Marchou, Nicolas Teindas, les Ardents Editeurs pour l’aide précieuse qu’ils ont apportée à la réalisation de cette exposition.

« Terre de Culture », la Corrèze ouvre chaque été « Terre de Culture », la Corrèze ouvre chaque été

Sylvain Marchou, photographe, et Nicolas Teindas, auteur, tous deux nés à Brive, se sont invités dans les maisons de plus d’une trentaine d’agriculteurs du Causse âgés de 70 à près de 100 ans. Ce voyage sociologique a duré sept ans au terme desquels ils ont livré un ouvrage à la valeur historique unique, qui donne la parole aux paysans de ce terroir : Un jour la terre ; Paroles du Causse (Les Ardents Editeurs - 2018).

Grâce à son père et à son grand-père, médecins de campagne, Nicolas Teindas se fait accepter dans les maisons et invite à la parole 34 agriculteurs dont les témoignages sont sublimés par les clichés en noir et blanc de Sylvain Marchou. Sur le seuil de leur maison, dans leur cuisine, près de leurs animaux, ces hommes et femmes nous livrent une partie de leur vie, avec peu de mots fi dèlement retranscrits par Nicolas Teindas. Ils évoquent une vie de labeur, où le loisir était rare et le poids des responsabilités fort. Ils racontent leur vie rythmée par les saisons, les empreintes laissées par la guerre dans les familles, leurs rencontres amoureuses…

Carte blanche a été donnée à Sylvain Marchou et Nicolas Teindas pour proposer au public du château de Sédières une

sélection des photographies du livre. Mains calleuses abîmées par le travail, rides profondes creusées sur les visages, éclat de malice dans les yeux… On retrouve là le réalisme de cette série de portraits et le caractère intime saisissant que procure la lecture du livre.

« Ils sont là. Ils ont la pudeur des gens de peu et la noblesse de leur labeur. Ils portent beau. Leur rapport à la terre est charnel, ils la font vivre, ils lui donnent corps en épis de blé ou de maïs, en raisins ou en tournesols. Inlassablement, ils lui ont apporté leur vie en offrande »

(N. Teindas).

Un jour la terre ; Paroles du Causse

Né à Paris dans une famille modeste, Bernard Mazaud (1923-2013) est très tôt initié à la féérie des couleurs et à l’harmonie des tons par sa mère, brodeuse de haute-couture et chanteuse réaliste. A 14 ans, son père lui offre sa première boîte de couleurs. Il fréquentera alors les musées et les ateliers des peintres parisiens. La protection d’une bienfaitrice lui permettra de suivre des études inhabituelles pour un enfant de sa condition. La guerre l’amènera à s’engager dans la Résistance, puis à intégrer Saint-Cyr. Il démissionnera de l’armée en 1961.

Peintre autodidacte, Bernard Mazaud fait preuve de liberté et d’éclectisme dans ses choix de vie. Dans les années 60, il travaille avec Edgard Pisani (plusieurs fois ministre) à des projets d’aménagement du territoire. Il fréquente nombre d’artistes et intellectuels parmi lesquels Bernard Villemot, Raymond Savignac, Enrico Pontremoli, Robert Doisneau, Pierre Bourdieu… Il parcourt l’Afrique australe et l’Amérique latine où il exporte la race charolaise. Il se nourrit également de fréquents séjours en Italie.

Il a toujours exprimé un attachement intime à la région d’origine de ses ancêtres et aux habitants du plateau de Millevaches, dont la lumière, les ciels, les paysages de forêt et d’herbage étaient pour lui une source d’inspiration permanente. Sa maison familiale se situe à Ambrugeat, dans le canton de Meymac. Si la diversité de ses expériences et sa curiosité lui ont permis d’aborder des thèmes de natures très différentes (réalistes, fantastiques, poétiques…), l’attachement à la terre est très visible dans les sujets (paysages, arbres, fl eurs, personnages, animaux…) et dans sa palette de couleurs qui évoluera jusqu’à son dernier jour, en 2013.

Nous remercions Anda Mazaud, son épouse et sa muse, ainsi que leur fi ls, Pascal Mazaud, d’avoir permis la réalisation de cette exposition.

Exposition réalisée avec l’aimable participation des Ardents Éditeurs

Bernard

Peintre de la terre et de la lumière

Sylvain

Nicolas

Exposition L’Art au château 2e édition