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Tous droits de reproduction, de traduction et d'adaptationréservés pour tous les pays, y compris l'U. R. S. S.

@ Éditions Gallimard, 1966.

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A LUCIE FAURE.

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« Le véritable but de la politique est enquelque sorte de prévoir le présent.»

Turgot.

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Parmi les catégories de la pensée, la pensée politiquedevrait être l'une des plus soucieuses de rigueur etde cohérence. Elle comporte des séries d'appréciationsdiverses que Von peut isoler dans l'analyse méthodique,mais ces appréciations se réunissent nécessairementpar leur incidence commune sur la vie de la cité, quiforme un tout, et sur l'existenoe même du penseur,dont l'unité est indivisible. Pourtant cette exigence,qui semble élémentaire, n'est que rarement satisfaite.Les professions de foi, les programmes eux-mêmesdonnent rarement l'impression d'une compositionarchitecturale. On y trouve plutôt une juxtapositiond'éléments, dont chacun pourrait être isolé et articuléavec d'autres comme dans un jeu mécanique.

De fait, les doctrines qui correspondent aux diversestendances de l'opinion, si même on peut parler dedoctrines, ont été élaborées en d'autres temps et àd'autres fins que celles qui nous préoccupent aujour-d'hui. Il faut donc écarter les litiges périmés et établir,sur de nouvelles bases, une hiérarchie des problèmes.Nous ne voulons pas dire par là que la politique,comme on le proclame quelquefois, doit devenir « scien-tifique », ou qu'elle doit s'appliquer, selon la mode de

INTRODUCTION

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Prévoir le présent

la « prospective », à des objectifs lointains. Certes,la part prise par de tels objectifs est de moins en moinsnégligeable dans une société dont l'âge moyen aug-mente, dont le revenu double tous les quinze ans etdont la conscience interne se développe. Il est doncindispensable que nous puissions définir une politiquecorrespondant à une époque scientifique, mais cettepolitique doit être celle du temps présent.

Dans cette perspective, il nous paraît nécessairede procéder, à partir d'une analyse globale et desoptions qu'elle propose,' à la définition d'un schémacentral. De ce schéma, nous pourrons alors déduireles lignes de solutions applicables aux séries de pro-blèmes qui préoccupent l'homme d'État dans sa gestion,le politique dans son analyse, le citoyen dans seschoix. Ainsi parviendrons-nous à tracer une repré-sentation d'ensemble qu'il sera sans doute possiblede récuser en tant que telle, mais seulement au bénéficed'un ef fort de pensée qui veuille répondre à uneambition analogue et se recommander d'une méthodeéquivalente.

Gilbert Cohen-Séat et Alain Bienaymé m'ont rendul'inappréciable service d'étudier mon manuscrit, d'encouper la moitié et de m'aider à mettre au point lapartie subsistante. Je les en remercie très amicale-ment.

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PREMIÈRE PARTIE

La politique inductrice

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DE LA POLITIQUE EXTÉRIEURE

Dans la logique de notre conception, la ligneaxiale autour de laquelle s'ordonneront nos diversesoptions ne peut être que la politique extérieure dela France. Le premier effort de la conscience poli-tique doit porter normalement sur la situation del'humanité dans son ensemble et sur le problèmecapital de la paix et de la guerre. A partir de cette« analyse globale », nous arrêtons notre opinion surle rôle que notre pays peut ou doit jouer à cetteéchelle, c'est-à-dire que nous définissons sa politiqueextérieure. Il lui faut nécessairement en avoir une,soit qu'il la conçoive de façon indépendante en seréférant à ses propres jugements sur les situations,soit qu'il la conforme, en tout ou en partie, à desmodèles ou à des consignes qui lui viennent dudehors.

Il y a là, pour nous, une double décision à prendre.La première a un caractère intellectuel et votifil s'agit de fixer des interprétations et des souhaitssur la façon de résoudre ou de conjurer les crises,sur oe qu'il faudrait faire pour l'humanité. La secondeest d'ordre volontaire et technique quels sont nosmoyens d'intervention ? Du choix que nous retenons

CHAPITRE PREMIER

PR IMORD IALITÉ

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devront dépendre toutes nos positions. Ce sera unedoctrine en quelque sorte « inductrice ». Nos vuesen ce qui concerne les institutions, la politique éco-nomique, etc., doivent en ce sens être « induites »par nos options déterminantes, à partir des conclu-sions que nous aurons adoptées sur un sujet donton ne peut nier le caractère essentiel, puisqu'il s'agitde notre destinée en tant que partie intégrante d'unmonde unifié.

Qui contesterait aujourd'hui que les événementssurvenus dans les régions les plus éloignées puissentnous affecter dans notre vie quotidienne? Qui peutassurer qu'une crise éclatant à Cuba ou au Viet-namne recèle pas une menace de guerre plus étendue?Qui peut être indifférent aujourd'hui? Qui seraitindemne demain ? Si même nous parvenions à resterà l'écart d'un grand conflit (et rien n'est moins sûr)qu'adviendrait-il de nos plans économiques, de nosquerelles institutionnelles, de notre équilibre social?

Cette hiérarchie entre nos divers sujets de préoc-cupations étant peu contestable, objectera-t-on,par exemple, que nous pouvons faire assez peu dechose pour la paix, alors que nous pouvons fairetout pour notre constitution et beaucoup pour notreéconomie? On prétendrait alors que la politiqueintérieure et la politique financière sont en réalitéplus importantes que la politique extérieure.

Mais la notion d'importance ne doit pas êtreconfondue ici avec celle de primordialité. Tout espritpolitique, « faisant oraison », doit d'abord porterune appréciation sur la politique extérieure, fût-cepour conclure que la France ne doit en avoir aucune,ou qu'elle doit se tenir dans une subordinationabsolue. Ces positions extrêmes n'ont guère de par-tisans déclarés en auraient-elles que des conséquences

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Primordialité de la politique

très importantes devraient en être tirées en ce quiest des affaires intérieures. Pour une collectivité

nationale, le désintéressement et la démission sont

encore des options internationales, des actes quiengagent la responsabilité et influent sur toutes lescatégories de la vie domestique. Encore une fois,notre choix de politique extérieure qui reflètenotre représentation profonde du « phénomènehumain de notre époque est un choix décisif,par rapport auquel tous les autres apparaissentcomme corollaires et dérivés.

L'identité politique d'un citoyen déterminé doitdonc être recherchée d'abord dans la représentationqu'il se fait des problèmes généraux du mondemoderne et par conséquent dans les conceptions depolitique dite « extérieure ».

L'ensemble de ce sujet nous semble dominé pardeux ordres de considérations

10 L'affaiblissement des antagonismes ressortissantà la sphère traditionnelle de la politique intérieure

2° La mutation de la psychologie nationale depuissance.

La France n'a plus de problèmes intérieurs quijustifient de graves oppositions. Deux grands thèmesnotamment qui ont, à diverses reprises et pendantde longues périodes, orienté notre vie publique, ontpratiquement disparu de l'actualité le thème laïqueet le thème colonial.

La querelle de la laïcité a dominé le cours de laIIIe République avant 1914. Entre les deux guerres,quoique privée de sa virulence, elle a servi de pierrede touche aux alliances électorales lorsqu'on évo-quait la « discipline républicaine ». Son énergie

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rémanente sous la IVe République a bloqué ledépart de la législature de 1951. Sous la Ve, ellepeut encore compliquer les relations entre socia-listes, radicaux ou M.R.P., mais tout le monde com-prend qu'il s'agit plutôt d'une sorte d'alibi commode,sur lequel des partis se mettent d'accord tacitementpour éluder une fusion jugée indésirable ou pouréviter une confrontation sincère. Il y a sans doutedes problèmes à régler quant à la subsistance del'enseignement privé et quant à sa coexistence avec

l'enseignement public, mais la double évolution del'Église et de la société ont dépouillé ces problèmesde leur contenu dramatique initial, qui tenait à lalutte des classes et à la contestation du régime.

Le thème colonial, quant à lui, a engendré desconflits sérieux sous la IIIe République, dans lapériode ascendante de la colonisation, puis desconflits beaucoup plus graves sous la Ve République,dans la phase de la décolonisation. Ici la malignitédes antagonismes s'est élevée jusqu'à l'insurrectionet presque jusqu'à la guerre civile. Leur force pas-

sionnelle n'est pas épuisée mais le sujet mêmen'existe plus du point de vue de la politique positive.Il peut encore inspirer certaines prises de position,alimenter et influencer d'autres conflits, apporterun élément de confusion et de nostalgie dans lavie politique, mais il ne peut, par lui-même, provo-quer une crise ou tracer une frontière.

Restent alors à considérer deux grandes lignesde clivage d'une part, les institutions avec leproblème du pouvoir personnel d'autre part, lapolitique économique, avec toutes ses implications.

Sur le premier point, nous pensons, en effet, queles problèmes constitutionnels représentent la pre-mière tête de chapitre de la politique intéricure.

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Mais croit-on que l'on dénoncerait aussi vivementle a pouvoir personnel » du général de Gaulle si lechef de l'État s'en était tenu à une politique exté-rieure classique et alignée? S'il suivait patiemmentles impulsions de nos alliés, s'il ne s'était pas acharnéà créer une force de frappe nationale, si nos troupesrestaient équipées d'armes conventionnelles, si nousavions accueilli sur notre territoire des rampes delancement de fusées, si nous avions paraphé le traitéde Moscou, si nous cherchions à avancer dans l'inté-gration politique de la petite Europe tout en nousappliquant comme de bons élèves à l'examen libre-échangiste du Kennedy Round ? Sans chercher àsavoir, pour l'instant, si nous aurions tort ou raisond'agir de la sorte, il est permis de se demander si,dans le cas d'une telle politique, on verrait s'éleverbeaucoup de contestations sur le prétendu régimede « l'homme seul ». Au surplus, les conditions danslesquelles s'est déroulée l'élection présidentielle nelaissent à ce thème, de l'aveu des opposants les plussérieux, qu'un aspect nominaliste on ne l'utiliseplus guère que pour couvrir des contradictions, ouconclure des harangues c'est une version rajeuniede l'alibi laïciste.

Quant à la politique économique, qu'il s'agisse,par exemple, de la construction, des salaires et desprix, de l'équipement des collectivités locales, del'ensemble des revendications budgétaires ou desproblèmes sociaux, nous connaissons ce leitmotivdes oppositions à la recherche d'un accord négatif àsavoir qu'en faisant des économies sur la force defrappe et sur l'assistance aux pays sous-développés,nos difficultés seraient, pour une très large part, réso-lues. Voilà qui nous ramène à la politique extérieure.

Allant plus au fond des choses, nous rappellerons

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que les difficultés financières et économiques ontété le souci principal de la IIIe République entreles deux guerres et de la IVe République à ses débuts.Il y avait encore, à ces époques, des oppositions deprincipes, des doctrines fortement contrastées. Laprudence comptable s'opposait (nominalement) à lagénérosité sociale. Raymond Poincaré sauvait lefranc en enfonçant l'économie française dans unerécession décennale. La déflation de 1952 entraî-

nait les grèves de 1953. Inversement, les gouverne-ments qui libéraient les salaires voyaient les prixs'élever et le franc descendre au plus bas. Mais cescontradictions de l'économie capitaliste ont étérésolues depuis, en France et ailleurs.

Après la réussite du « plan de dix-huit mois », ils'est formé un large consensus sur ce qu'on appellel'expansion dans la stabilité et sur ses thèmes dérivés,la politique des revenus, le contrat social.

L'opinion a adopté une approche conjuguée duproblème économique et du problème social dontl'esprit est celui du rapport des Sages et du règle-ment de la grève des mineurs en 1963. Aujourd'hui,tous les partis politiques, toutes les tendances del'opinion, tous les secteurs de l'activité, sont prati-quement d'accord sur les objectifs suivants1° rechercher une amélioration aussi régulière et aussiimportante que possible du produit national 20àpartir de cette augmentation, assurer une répartitionaussi équitable que possible, comportant, sinonla parité, sinon même ce que les Hollandais appellentla coordination, du moins un principe de partici-pation pour toutes les catégories sociales et profes-sionnelles. En sorte que les divergences ne peuventporter que sur les évaluations et les applications.Il ne s'agit plus d'antagonismes.

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Très peu de Français désirent réellement que leshumbles soient exclus du progrès économique etque les travailleurs ne voient pas améliorer leursituation. Sans doute, la politique déflationniste etla mystique comptable des économistes d'anciennegarde, pour qui le Français consomme toujours trop,gardent-elles des coryphées prestigieux elles comp-tent de moins en moins d'adeptes avoués. Sans douteaussi, certains se plaisent-ils à croire que l'on peutatteindre à une sorte de parousie par les voies révo-lutionnaires, ou à travers de vastes bouleversementsde structure. Là encore, il s'agit d'une minorité,plus enthousiaste que convaincue. Il suffit d'observerque les réformateurs les plus ardents se promettentquinze ans de patience, pour se retrouver avec euxsur le terrain du rationalisme et de la pondération.

Ainsi, le principal sujet d'opposition d'ordreintérieur dans la mesure où il subsistera porte-t-il sur des options économiques et budgétaires liéesprincipalement à la politique extérieure.

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CHAPITRE II

LA FRANCE

ET LES AFFAIRES INTERNATIONALES

Les Français n'ont donc plus entre eux, dans leurcadre national, de sujets de contestations déchi-rantes les luttes de classes sont, sinon épuisées,du moins apaisées les réactionnaires sont plus oumoins ouverts au progrès, tandis que les révolution-naires sont devenus temporisateurs au demeurant,l'écrasante majorité n'est plus ni réactionnaire nirévolutionnaire et si elle n'est pas encore « concor-dataire » au sens où nous l'entendons, c'est du moinsvers quoi elle évolue tandis que le centre de gravitédes conflits se déplace.

Nous aurons à vérifier l'existence, dans le domaineinternational, de ces lignes d'antagonismes donton observe l'effacement dans le cadre intérieur. Mais

il est clair dès à présent que les Français, qui avaientla réputation d'être assez indifférents à la politiqueextérieure, marquent au contraire à son égard unesensibilité croissante. L'intérêt porté à ces problèmesn'a cessé de se développer avec les grands moyensde communication et d'information. Nous sommes

renseignés sans relâche, de façon concrète, souventpittoresque, souvent pathétique, sur toutes sortes

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