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Extrait de la publication…souvent, l’obsession d’une ride masque un pro-blème plus profond. Le remède peut alors s’avérer pire que le mal. Imaginons, par exemple, un visage

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BREF,J’AI FAIT DE LA

MÉDECINE ESTHÉTIQUE

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Nadine CollAlexandra Favre

BREF,J’AI FAIT DE LA

MÉDECINE ESTHÉTIQUE

Acide hyaluronique, Botox® et choix existentiels

Éditions de La Martinière

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Ouvrage publié sous la direction de Bertil Scali

Illustrations : © Marianne Maury Kaufmann

ISBN : 978-2-7324- 2-6035

© 2012, Éditions de La Martinière,une marque de La Martinière Groupe, Paris, France

Connectez-vous sur :www.lamartinieregroupe.com

Dépôt légal : mai 2012

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisationcollective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédéque ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue unecontrefaçon sanctionnée par les articles L. 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

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« Le dramatique de la vieillesse, ce n’est pas qu’onse fait vieux, mais qu’on reste jeune. »

Oscar Wilde

« Soit vous y avez recours et vous faites pitié, soitvous ne faites rien et… vous faites pitié aussi. »

Kylie Minogue

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Avertissement

Bien que ce livre ne soit pas un guide de méde-cine esthétique, vous constaterez que nous attironsl’attention à plusieurs reprises sur la nocivité po-tentielle de certains produits injectables antirides,en écho au récent scandale des implants mam-maires PIP.

Nous ne pouvons hélas vous communiquer lesnoms de ces produits, mais nous vous donnonsdans ces pages un moyen très simple de les iden-tifier facilement. Notre conseil : soyez vigilante.

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Osez poser des questions à votre médecin, sanscraindre de le froisser : vous le payez aussi pour cedroit élémentaire à l’information.

Nadine CollAlexandra Favre

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Introduction

Le visage de nos 20 ans ? À 40 ans passé, il estloin derrière nous. Et c’est bien ce qui nous chif-fonne (c’est le cas de le dire !). Bien que certainess’en défendent la plupart des femmes savent dequoi on parle, non ?

Il n’y a pas si longtemps, pour se rafraîchir unpeu le minois, nous n’aurions eu d’autre choix qued’avoir recours au bistouri… et de nous exposer aurisque du ratage irréversible. Mais aujourd’hui,« fini la chirurgie » nous disent les copines et les

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dermatos, on nous propose des solutions fast andlight et quasi miraculeuses : deux « points » de Bo-tox®, un zeste d’acide hyaluronique et nous voilàdélestées en dix minutes top chrono des quelquesrides qui nous déprimaient.

Mais est-ce aussi simple que cela ? Le résultat est-il naturel ? Ces produits ne sont-ils pas dangereux ?En tant que journalistes, nous avons souvent re-

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cueilli les témoignages de femmes joliment « rafraî-chies ». Et il faut bien le reconnaître, la plupart dutemps, l’effet est bluffant ! Pourtant, en parler outenter l’expérience n’a rien d’anodin. Il suffit d’ob-server les réactions souvent angoissées que ce sujetsuscite chez les femmes. Il est vrai qu’en voyantdans Gala ou Voici les visages bouffis et les fronts« écran plasma » de certaines actrices, il y a de quoi !

L’objectif de ce livre, aboutissement d’une longueenquête auprès des femmes pour ou contre, des mé-decins esthétiques et des dermatologues, est d’ai-der celles – et ceux – qui s’intéressent à ces nou-velles techniques à faire le tri entre ce qui relève del’inquiétude légitime et du fantasme. Nous espéronsqu’il contribuera à informer celles qui envisagent d’yavoir recours à sauter le pas – ou bien s’abstenir –en toute connaissance de cause.

Nous avons également demandé à des pointuresde la psychanalyse de nous éclairer sur le sujet pour

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tenter de dédramatiser la question. Car, tout au longde cette enquête, il est clair que les personnes quiavouent quelques petites « retouches » sont raris-simes : la médecine esthétique n’est pas loin d’êtreun sujet tabou. Et pourtant, de quoi parle-t-on ? Debeauté, pas de cancer tout de même ! Remettre lespendules à l’heure, voilà aussi ce qui a motivé l’écri-

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INTRODUCTION

ture de ce livre. Car on croise tous les jours desfemmes qui ont tâté de la médecine esthétique eton ne remarque rien ! Tout simplement parcequ’elles ont l’air tout à fait normales et naturelles !

En réalité, si tous ces procédés de rajeunissementprovoquent une psychose, si le mot « injection » ou« Botox® » fait frémir, c’est en raison bien sûr dudernier scandale sanitaire en date1 mais aussi parcequ’on ne voit que les ratages liés aux excès. Lesfemmes qui savent en user avec intelligence, goûtet modération sont… juste jolies !

Mais attention, notre propos n’est pas de vousinciter à prendre un rendez-vous chez le médecinesthétique – chacun doit aborder les tournants dela quarantaine et de la cinquantaine comme ça luichante. Sans parler de la suite, ce « naufrage » queserait la vieillesse, à en croire ce grand comiquequ’était de Gaulle ! Le but n’est pas non plus devous réconcilier avec votre « beauté intérieure », ou

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de vous aider à « accepter de vieillir ». Une flopéed’ouvrages traitent déjà de ces sujets à grand ren-fort de propos lénifiants (« La grâce d’un souriren’a pas d’âge ») et d’injonctions sans mode d’em-ploi (« Cessez de focaliser sur vos rides ! »).

1. Les prothèses mammaires PIP ont mis en janvier 2012 un coup deprojecteur sur l’insuffisante réglementation des produits injectablesantirides.

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Il ne s’agit pas non plus d’un guide de médecineesthétique genre « Que devez-vous vous faire injec-ter et comment ? ». Il en existe de très bien faits(mais dont les infos sont vite obsolètes), et les maga-zines féminins se chargent régulièrement de nousinformer des dernières avancées en la matière. Quiplus est, pour être bien informée, rien de tel qued’en discuter avec un bon praticien (ou plusieurs).

Pourquoi cette enquête alors ? Simplement parceque rester jolie le plus longtemps possible sans pa-raître trafiquée, on en rêve toutes.

Les médias citent souvent le cas Demi Moore.Ce n’est pas un hasard ; elle est magnifique et ilest évident qu’elle y a eu recours. Elle a su toutefoisrésister à la tentation de modifier ses lèvres finesou de se faire des pommettes de poupée russe, au-tant d’écueils dans lesquels ses consœurs tombenttrop souvent. Reste que la médecine esthétique estune révolution récente, médecins comme patientes

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ne maîtrisent pas toujours le mode d’emploi. Etsouvent, l’obsession d’une ride masque un pro-blème plus profond. Le remède peut alors s’avérerpire que le mal. Imaginons, par exemple, un visagedésormais plus lisse mais inexpressif, ou une petitefixette sur une ride qui ouvre le bal de « retouches »sans fin…

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Voilà pourquoi aujourd’hui les femmes sont trèssouvent tentées mais redoutent aussi tout ce quecela implique : tripatouiller son visage, ne plus sereconnaître, devenir addict, perdre le contrôle, setransformer en « créature »… Et ne parlons pas desstars aux visages boursouflés et sans âge qui sontde véritables figures repoussoirs ! Mais alors : faut-il y aller ou pas ? Et, si oui, quel est le bon usagede la médecine esthétique ? Comment savoir cedont notre visage a besoin sachant qu’aucun nevieillit de la même façon – cela dépend de tant defacteurs : notre exposition au soleil, notre capitalgénétique, notre hygiène de vie, sédentaire et alcoo-lisée ou sportive et riche en graminées… Enfin,comment ne pas perdre les pédales ? Car le sujetest à fleur de peau (!) et nous rend vulnérables.Sans compter qu’il est intimement lié à notre peurde ne plus plaire et, plus profondément, de ne plusêtre aimée.

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Bien sûr, tout dépend de l’histoire de chacune.Mais pour y voir plus clair, il nous manque despistes pour enrichir et élaborer notre réflexion. Caron ne va jamais chez le médecin esthétique degaieté de cœur et sans se poser de questions. Nor-mal : décider de « toucher » à notre visage, c’estaussi toucher à notre « moi le plus intime » (image

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de soi, narcissisme, identité). Ce qui expliqued’ailleurs que l’on n’ose souvent en parler à per-sonne (hormis le médecin esthétique, qui sera plu-tôt pour : n’oublions jamais qu’il gagne sa vie ennous piquant) !

En interrogeant des femmes, des médecins esthé-tiques et des psys, nous avons tenté de faire la partentre notre envie de garder un visage le plusagréable possible et celle de ne pas vieillir du tout.Pour résumer, entre être normale et être névrosée !

Au passage, profitons-en pour régler leur compteaux critiques un peu faciles. Le sujet stigmatise tropsouvent les femmes (« Elle refuse de vieillir, lapauvre ! »). « Si l’acte esthétique est très mal perçuc’est qu’il est toujours compris dans ce sens, ana-lyse la psychanalyste Catherine Audibert. Beau-coup de femmes disent pourtant : “Vieillir, oui,mais harmonieusement.” » Sur cette questiond’ailleurs, comme sur beaucoup d’autres, on entend

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tout et son contraire : « Moi, ma grand-mère, elleest tellement belle avec ses rides ! » ou « Vive lenaturel ! »… et la personne qui les prononce (nousparfois !) peut déclarer deux minutes plus tard, sansse rendre compte de son incohérence : « SharonStone, je ne sais pas ce qu’elle a fait mais en toutcas, c’est vachement réussi ! » Ou encore : « Avec

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INTRODUCTION

les techniques à notre disposition aujourd’hui, ceserait bête de ne pas se débarrasser de mes cernesqui me donnent l’air si fatiguée. »

Ce sont toutes ces contradictions sur lesquellesnous avons eu envie de nous pencher. Notre ob-jectif n’est pas de banaliser ces traitements, et en-core moins de jouer les pasionarias de la médecineesthétique, mais d’encourager les femmes à ne passe laisser culpabiliser par le discours ambiant. Il estévident que cette décision leur appartient etqu’elles doivent se sentir entièrement libres de leurchoix, sans avoir le sentiment d’avoir des comptesà rendre.

De plus, vieillir n’est pas une maladie, même sile terme « médecine esthétique » le laisse entendre,comme le relève Jean-Pierre Winter, psychanalyste.

Reste que le poids du regard que la société portesur le vieillissement (féminin en particulier) estbien réel, lui ! Résultat, nous sommes toutes placées

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devant un dilemme : essayer de paraître plus jeuneou passer direct au caraco Damart.

Toutes ? Non. Pas tout à fait. Certaines femmessemblent échapper à cette angoisse et on les envie.Quel est leur secret ? Nous le leur avons demandé.

Et si on fait le choix de la médecine esthétiquejuste pour se « rafraîchir » un peu, lorsqu’on essaie

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simplement de rester fraîche, demeure cette han-tise : avoir l’air de s’accrocher à sa jeunesse, bref,être pathétique. On craint malgré tout d’en faireun chouïa trop. D’autant que d’autres symptômespeuvent apparaître ! Alors que, jusqu’à 40 ans, onfaisait dans la sobriété, voilà que l’on se sent irré-sistiblement attirée par la jupette ras la touffe, ledécolleté profond et le soutif pigeonnant ! On metnos plus beaux morceaux à l’étalage comme s’ilétait moins une « avant la fermeture définitive dela boutique », au secours !

« Après 40 ans, on a le visage qu’on mérite », c’estaussi pour contredire cet adage qu’on peut être tentéde passer (ou de repasser) par la case « médecine es-thétique ». N’avons-nous pas le désir confus quecertaines expériences de notre vie ne se lisent passur notre visage ? Nos échecs, nos chagrins, nosexcès, par exemple…

De manière générale, se poser des questions sur

ce que vieillir signifie pour nous est-il en soi unsigne de névrose ?

Au contraire, selon les psys que nous avons in-terrogés, c’est un signe de bonne santé mentale.Dont acte !

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Y aller ou pas,that’s the question

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RÉALISATION : NORD COMPO À VILLENEUVE-D’ASCQ

IMPRESSION : CORLET À CONDÉ-SUR-NOIREAU

DÉPÔT LÉGAL : MAI 2012. N° 105046

IMPRIMÉ EN FRANCE

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