F TAHSC Feb2010 PartA.prn - oie.int · d) Projets de nouveaux chapitres sur le bien-être animal : bien-être (1) des poulets de chair et (2) des bovins de boucherie et systèmes

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Commission des normes sanitaires de lOIE pour les animaux terrestres / fvrier 2010

Annexe I

RUNION DE LA COMMISSION DES NORMES SANITAIRES DE LOIE

POUR LES ANIMAUX TERRESTRES

Paris, 8 12 fvrier 2010

__________ Liste des participants

MEMBRES DE LA COMMISSION DU CODE

Dr A. Thiermann (Prsident) US Mission to the OECD 19, rue de Franqueville 75016 Paris FRANCE Tl. : 33-(0)1 44 15 18 69 Courriel : [email protected]

Dr E. Bonbon (Vice-prsident) Commission europenne DG SANCO-D1 Rue Froissart 101 1040 Bruxelles BELGIQUE Tl. : 32-2-2985845 Fax : 32-2-2953144 Courriel : [email protected]

Dr J. Caetano (Secrtaire gnral) Director of Animal Programme Secretaria de Defesa Agropecuaria Ministerio da Agricultura, Pecuaria e Abastecimento Espl. dos Ministerios Bloco D Anexo B4 -ANDAR 70.043-900 Brasilia DF BRSIL Tl. : (55-61) 321.823.14/321.823.15 Courriel : [email protected]

Dr S.K. Hargreaves Principal Director of Livestock and Veterinary Services Ministry of Agriculture PO Box CY66 Causeway Harare ZIMBABWE Tl. : (263-4) 791.355/722.358 Fax : (263-4) 791.516 Courriel : [email protected]

Prof. A.M. Hassan Veterinary Expert Federal Ministry of Animal Resources and Fisheries Khartoum SOUDAN Tl. : (249) 912.163.979 Fax : (249) 834.75 996 Courriel : [email protected] [email protected]

Prof. S.C. MacDiarmid Principal International Adviser Risk Analysis, International Coordination and AdAdjunct Professor in Zoonoses and Animal Health,Adjunct Professor in Veterinary Biosecurity (Massey University) Biosecurity New Zealand P.O. Box 2526 Wellington NOUVELLE-ZLANDE Tl. : (64-4) 894.0420 Fax : (64-4) 894.0731 Courriel : [email protected]

SIGE DE LOIE

Dr B. Vallat Directeur gnral 12, rue de Prony 75017 Paris FRANCE Tl. : 33 (0)1 44 15 18 88 Fax : 33 (0)1 42 67 09 87 Courriel: [email protected] Dr W. Pelgrim Charg de mission OIE Tl. : 33 (0)1 44 15 18 68 Courriel : [email protected]

Dr Sarah Kahn Chef Service du commerce international OIE Tl. : 33 (0)1 44.15.18.80 Courriel : [email protected] Dr L. Stuardo Charg de mission Service du commerce international OIE Tl. : 33 (0)1 44 15 18 72 Courriel : [email protected]

Dr Y. Atagi Charg de mission Service du commerce international OIE Tl. : 33 (0)1 44.15.18.92 Courriel : [email protected] Dr Gillian Mylrea Charge de mission Service du commerce international OIE Tl. : 33 (0)1 44.15.18.67 Courriel : [email protected]

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27


Annexe II

RUNION DE LA COMMISSION DES NORMES SANITAIRES DE LOIE

POUR LES ANIMAUX TERRESTRES

Paris, 8 12 fvrier 2010

__________

Ordre du jour adopt

A. RUNION AVEC LE DIRECTEUR GNRAL

1. Accueil Directeur gnral

B. RAPPORTS DES AUTRES COMMISSIONS ET AUTRES ACTIVITS DE LOIE

1. Rapports des autres commissions, harmonisation avec le Code sanitaire pour les animaux

aquatiques, cinquime plan stratgique et autres activits de lOIE - Prsident de la Commission

du Code

C. TEXTES SOUMIS POUR ADOPTION

Point 1 Commentaires gnraux, y compris sur les chapitres supprims

Point 2 Glossaire

Point 3 Critres d'inscription des maladies sur la liste de l'OIE (Chapitre 1.2.)

Point 4 Surveillance de la sant animale (Chapitre 1.4.)

Point 5 Surveillance des arthropodes vecteurs de maladies animales (Chapitre 1.5.)

Point 6 Statuts sanitaires au regard des maladies inscrites sur la liste de lOIE (Chapitre 1.6.)

Point 7 Analyse des risques limportation

a) Rvision du chapitre 2.1.

b) Rvision du Volume 1 de louvrage intitul Import Risk Analysis Handbook (version

finale)

Point 8 valuation des Services vtrinaires

a) Rvision du chapitre 3.1.

b) Rvision du chapitre 3.2.

c) Rapport de la runion de dcembre 2009 du Groupe ad hoc : nouvelles comptences

introduites dans lOutil PVS de lOIE

d) Initiative de lOIE en matire de lgislation vtrinaire

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Annexe II (suite)

Point 9 Conception et mise en uvre de systmes didentification visant assurer la traabilit animale

(Chapitre 4.2.)

Point 10 Zonage et compartimentation

a) Zonage et compartimentation (Chapitre 4.3.)

b) Application de la compartimentation (Chapitre 4.4.)

c) Communication sur les projets en cours

Point 11 Sujets ayant trait la semence et aux embryons (Chapitres 4.5. 4.8. et 4.10.)

Point 12 limination des cadavres danimaux (Chapitre 4.12.)

Point 13 Obligations gnrales en matire de certification (Chapitres 5.1. et 5.2.)

Point 14 Matrise des dangers zoosanitaires et sanitaires associs lalimentation animale (Chapitre 6.3.)

Point 15 Salmonellose

a) Procdures de scurit biologique dans le cadre de la production de volailles (rvision du

Chapitre 6.4.)

b) Prvention, dtection et matrise des infections Salmonella dans les levages de volailles

(Chapitre 6.5.) et Salmonella Enteritidis et Salmonella Typhimurium chez les volailles

(Chapitre 6.6.)

Point 16 Introduction aux recommandations visant prvenir les antibiorsistances (Chapitre 6.7.)

Point 17 Bien-tre animal

a) Utilisation danimaux en recherche et dans lenseignement (Nouveau chapitre)

b) Mise jour des textes relatifs aux volailles (Chapitres 7.3. 7.6.)

c) Contrle des populations de chiens errants (Chapitre 7.7.)

d) Projets de nouveaux chapitres sur le bien-tre animal : bien-tre (1) des poulets de chair et (2)

des bovins de boucherie et systmes de production animale

Point 18 Fivre charbonneuse (Chapitre 8.1.)

Point 19 Maladie dAujeszky (Chapitre 8.2.)

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Annexe II (suite)

Point 20 Fivre catarrhale du mouton (Chapitre 8.3.)

Point 21 Fivre aphteuse (Chapitre 8.5.)

Point 22 Fivre de la Valle du Rift (Chapitre 8.11.)

Point 23 Fivre de West Nile (Chapitre 8.16.)

Point 24 Influenza aviaire (Chapitre 10.4.)

Point 25 Maladie de Newcastle (Chapitre 10.13.)

Point 26 Encphalopathie spongiforme bovine (Chapitre 11.6.)

Point 27 Tuberculose

a) Tuberculose bovine (Chapitre 11.7.)

b) Tuberculose bovine chez les cervids dlevage (Chapitre 11.8.)

Point 28 Pripneumonie contagieuse bovine (Chapitre 11.9.)

Point 29 Leucose bovine enzootique (Chapitre 11.11.)

Point 30 Rhinotrachite infectieuse bovine/Vulvovaginite pustuleuse infectieuse (Chapitre 11.13.)

Point 31 Dermatose nodulaire contagieuse (Chapitre 11.14.)

Point 32 Maladies des quids

a) Discussion sur les conclusions tires par le Groupe ad hoc pour la reconnaissance officielle du statut de la peste quine

b) Grippe quine (Chapitre 12.7.)

c) Artrite virale quine (Chapitre 12.10.)

Point 33 Tremblante (Chapitre 14.9.)

Point 34 Peste porcine classique (Chapitre 15.3.)

D. TEXTES NON SOUMIS POUR ADOPTION / SOUMIS POUR EXAMEN ULTRIEUR

Point 35 Matrise des dangers zoosanitaires et sanitaires associs aux aliments pour animaux de

compagnie ayant subi un traitement thermique (Projet de nouveau chapitre)

Point 36 Paratuberculose (Chapitre 8.9.)

30


Annexe II (suite)

Point 37 Rage (Chapitre 8.10.)

Point 38 Stomatite vsiculeuse (Chapitre 8.16.)

Point 39 Maladies des abeilles (Chapitres 9.1. 9.6.)

Point 40 Brucellose bovine (Chapitre 11.3.)

Point 41 Maladie vsiculeuse du porc (Chapitre 15.5.)

Point 42 Syndrome dysgnsique et respiratoire du porc

Point 43 Communication

Point 44 Document de rflexion du Groupe de travail sur la scurit sanitaire des aliments pendant la phase de production sur les priorits des futures activits de normalisation en matire de scurit sanitaire des aliments pendant la phase de production

Point 45 Normes prives relatives la scurit sanitaire des aliments et au bien-tre animal

Point 46 Commerce des produits dorigine animale ( marchandises ) rapport du Groupe ad hoc

Point 47 Programme des futurs travaux de la Commission du Code

Point 48 Questions diverses

_______________

31


Annexe III

C H A P I T R E 1 1 . 4 .

C Y S T I C E R C O S E B O V I N E

Article 11.4.1.

Considrations gnrales

Les normes pour les preuves de diagnostic sont fixes dans le Manuel terrestre.

Article 11.4.2.

Recommandations pour l'importation de viandes fraches de bovins

Les Autorits vtrinaires des pays importateurs doivent exiger la prsentation d'un certificat vtrinaire international attestant que les viandes faisant l'objet de l'expdition proviennent en totalit d'animaux qui ont t soumis aux inspections ante mortem et post mortem comme indiqu dans le chapitre 6.2.

______________________

- - - - - - - - - - - - - - - texte supprim

33


Annexe III (suite)

C H A P I T R E 1 1 . 1 0 .

D E R M A T O P H I L O S E

Article 11.10.1.



Article 11.10.2.

Recommandations pour les importations en provenance de pays considrs comme infects par la dermatophilose

Pour les ruminants et les quids

Les Autorits vtrinaires doivent exiger la prsentation d'un certificat vtrinaire international attestant que les animaux :

1. ne prsentaient aucun signe clinique de dermatophilose le jour de leur chargement ;

2. ont t soumis un traitement acaricide avant leur chargement, et sont totalement exempts de tiques.

______________________

- - - - - - - - - - - - - - - texte supprim

35


Annexe III (suite)

C H A P I T R E 1 2 . 4 .

L Y M P H A N G I T E E P I Z O O T IQ U E

Article 12.4.1.



Article 12.4.2.

Recommandations pour l'importation d'quids domestiques

Les Autorits vtrinaires des pays importateurs doivent exiger la prsentation d'un certificat vtrinaire international attestant que les animaux :

1. ne prsentaient aucun signe clinique de lymphangite pizootique le jour de leur chargement ;

2. ont sjourn dans des exploitations dans lesquelles aucun cas de lymphangite pizootique n'a t dclar officiellement pendant les 2 mois ayant prcd leur chargement.

______________________

- - - - - - - - - - - - - - - texte supprim

37


Annexe III (suite)

C H A P I T R E 1 2 . 1 2 .

G A L E D E S Q U I D S

Article 12.12.1.



Article 12.12.2.

Recommandations pour l'importation d'quids


1. ne prsentaient aucun signe clinique de gale le jour de leur chargement ;

2. ont sjourn, durant les 3 mois ayant prcd leur chargement, dans une exploitation dans laquelle aucun cas de gale des quids n'a t dclar officiellement pendant cette priode.

______________________

- - - - - - - - - - - - - - - texte supprim

39


Annexe III (suite)

C H A P I T R E 1 2 . 1 3 .

V A R I O L E E Q U I N E

Article 12.13.1.

Recommandations pour l'importation d'quids


1. ne prsentaient aucun signe clinique de variole quine le jour de leur chargement ;

2. ont sjourn, durant les 3 mois ayant prcd leur chargement, dans une exploitation dans laquelle aucun cas de variole quine n'a t dclar officiellement pendant cette priode.

______________________

- - - - - - - - - - - - - - - texte supprim

41


Annexe III (suite)

C H A P I T R E 1 5 . 2 .

R H I N I T E A T R O P H I Q U E D U P O R C

Article 15.2.1.



Article 15.2.2.

Recommandations pour l'importation de porcs de reproduction ou d'levage


1. ne prsentaient aucun signe clinique de rhinite atrophique le jour de leur chargement ;

2. ont sjourn sur le territoire du pays exportateur, depuis leur naissance ou durant les 6 mois ayant prcd leur chargement, dans une exploitation dans laquelle aucun cas de rhinite atrophique n'a t dclar officiellement depuis un an.

______________________

- - - - - - - - - - - - - - - texte supprim

43


Annexe III (suite)

C H A P I T R E 1 5 . 6 .

E N C E P H A L O M Y E L I T E A T E S C H O V I R U S ( E N C E P H A L O M Y E L I T E A E N T E R O V I R U S O U M A L A D I E D E

T E S C H E N O U M A L A D I E D E T A L F A N )

Article 15.6.1.


Aux fins de l'application des dispositions nonces dans le prsent Code, la priode d'incubation de l'encphalomylite Teschovirus est fixe 40 jours.

Les normes pour les preuves de diagnostic et les vaccins sont fixes dans le Manuel terrestre.

Article 15.6.2.

Pays indemne d'encphalomylite Teschovirus

Un pays peut tre considr comme indemne d'encphalomylite Teschovirus lorsqu'il peut tre tabli que cette maladie n'y existe pas depuis 3 ans au moins.

Ce dlai est ramen 6 mois aprs l'abattage du dernier animal atteint pour les pays qui pratiquent l'abattage sanitaire, associ ou non la vaccination contre l'encphalomylite Teschovirus.

Article 15.6.3.

Zone infecte par l'encphalomylite Teschovirus

Une zone doit tre considre comme infecte par l'encphalomylite Teschovirus jusqu' ce qu'il se soit coul :

1. 40 jours au moins aprs la confirmation du dernier cas et l'achvement des oprations d'abattage sanitaire et de dsinfection, ou

2. 6 mois aprs la gurison clinique ou la mort du dernier animal atteint si l'abattage sanitaire n'est pas pratiqu.

Article 15.6.4.

Recommandations pour les importations en provenance de pays indemnes d'encphalomylite Teschovirus

Pour les porcs domestiques


1. ne prsentaient aucun signe clinique d'encphalomylite Teschovirus le jour de leur chargement ;

2. ont t entretenus depuis leur naissance, ou depuis 40 jours au moins, dans un pays indemne d'encphalomylite Teschovirus.

44


Annexe III (suite)

Article 15.6.5.


Pour les porcs sauvages

Les Autorits vtrinaires doivent exiger la prsentation d'un certificat vtrinaire international attestant :

1. que les animaux ne prsentaient aucun signe clinique d'encphalomylite Teschovirus le jour de leur chargement ;

2. qu'ils proviennent d'un pays indemne d'encphalomylite Teschovirus, et

si le pays d'origine a une frontire commune avec un pays considr comme infect par l'encphalomylite Teschovirus :

3. qu'ils sont rests en station de quarantaine durant les 40 jours ayant prcd leur chargement.

Article 15.6.6.

Recommandations pour les importations en provenance de pays considrs comme infects par l'encphalomylite Teschovirus

Pour les porcs domestiques



2. ont sjourn depuis leur naissance, ou durant les 40 jours prcdents, dans une exploitation dans laquelle aucun cas d'encphalomylite Teschovirus n'a t dclar officiellement durant cette priode, et cette exploitation n'tait pas situe dans une zone infecte par l'encphalomylite Teschovirus, ou

3. sont rests en station de quarantaine durant les 40 jours ayant prcd leur chargement ;

4. n'ont pas t vaccins contre l'encphalomylite Teschovirus, ou

5. ont t vaccins contre l'encphalomylite Teschovirus 30 jours au moins et un an au plus avant le chargement (la nature du vaccin, qu'il contienne un virus inactiv ou un virus vivant modifi, ainsi que les types et souches de virus utiliss pour la fabrication du vaccin doivent tre mentionns sur le certificat).

Article 15.6.7.


Pour les porcs sauvages


45


Annexe III (suite)


2. sont rests en station de quarantaine durant les 40 jours ayant prcd leur chargement ;

3. n'ont pas t vaccins contre l'encphalomylite Teschovirus, ou

4. ont t vaccins contre l'encphalomylite Teschovirus 30 jours au moins et un an au plus avant le chargement (la nature du vaccin, qu'il contienne un virus inactiv ou un virus vivant modifi, ainsi que les types et souches de virus utiliss pour la fabrication du vaccin doivent tre mentionns sur le certificat).

Article 15.6.8.


Pour la semence de porcs

Les Autorits vtrinaires doivent exiger la prsentation d'un certificat vtrinaire international attestant que les gniteurs ayant fourni la semence :

1. ne prsentaient aucun signe clinique d'encphalomylite Teschovirus le jour du prlvement de la semence ;

2. ont t entretenus dans un pays indemne d'encphalomylite Teschovirus durant plus de 40 jours avant le prlvement de la semence.

Article 15.6.9.


Pour la semence de porcs

Les Autorits vtrinaires doivent exiger la prsentation d'un certificat vtrinaire international attestant que les gniteurs ayant fourni la semence :

1. ne prsentaient aucun signe clinique d'encphalomylite Teschovirus le jour du prlvement de la semence ;

2. ont sjourn sur le territoire du pays exportateur, durant les 40 jours ayant prcd le prlvement de semence, dans un centre d'insmination artificielle ou une exploitation dans lequel(laquelle) aucun cas d'encphalomylite Teschovirus n'a t dclar officiellement pendant cette priode, et ce centre d'insmination artificielle ou cette exploitation n'tait pas situ(e) dans une zone infecte par l'encphalomylite Teschovirus.

Article 15.6.10.


Pour les viandes fraches de porc

Les Autorits vtrinaires doivent exiger la prsentation d'un certificat vtrinaire international attestant que les viandes faisant l'objet de l'expdition proviennent en totalit d'animaux qui :

1. ont t entretenus depuis leur naissance, ou au moins durant les 40 derniers jours, dans un pays indemne d'encphalomylite Teschovirus ;

2. ont t abattus dans un abattoir agr, et ont prsent des rsultats satisfaisants aux inspections ante mortem et post mortem auxquelles ils ont t soumis en vue d'carter la prsence d'encphalomylite Teschovirus.

46


Annexe III (suite)

Article 15.6.11.


Pour les viandes fraches de porc

Les Autorits vtrinaires doivent exiger la prsentation d'un certificat vtrinaire international attestant que les viandes faisant l'objet de l'expdition proviennent en totalit d'animaux qui :

1. n'ont pas t entretenus dans une zone infecte par l'encphalomylite Teschovirus ;

2. ont t abattus dans un abattoir agr situ hors d'une zone infecte par l'encphalomylite Teschovirus, et ont prsent des rsultats satisfaisants aux inspections ante mortem et post mortem auxquelles ils ont t soumis en vue d'carter la prsence d'encphalomylite Teschovirus.

Article 15.6.12.


Pour les produits base de viande de porc

Les Autorits vtrinaires doivent exiger la prsentation d'un certificat vtrinaire international attestant :

1. que les produits faisant l'objet de l'expdition proviennent en totalit d'animaux qui ont t abattus dans un abattoir agr et qui ont prsent des rsultats satisfaisants aux inspections ante mortem et post mortem auxquelles ils ont t soumis en vue d'carter la prsence d'encphalomylite Teschovirus ;

2. qu'ils ont t traits par un procd assurant la destruction du virus de l'encphalomylite Teschovirus ;

3. que les prcautions ncessaires ont t prises pour viter que les viandes n'entrent en contact avec une source potentielle de virus de l'encphalomylite Teschovirus.

Article 15.6.13.


Pour les produits d'origine animale (de porcs) destins l'alimentation animale ou l'usage agricole ou industriel

Les Autorits vtrinaires doivent exiger la prsentation d'un certificat vtrinaire international attestant que les produits sont issus d'animaux qui ont t entretenus depuis leur naissance, ou durant les 40 derniers jours, dans un pays indemne d'encphalomylite Teschovirus.

Article 15.6.14.


Pour les farines de sang et de viande, d'os dgraisss, et de sabots (de porcs)

47


Annexe III (suite)

Les Autorits vtrinaires doivent exiger la prsentation d'un certificat vtrinaire international attestant que les produits ont t soumis un traitement thermique assurant la destruction du virus de l'encphalomylite Teschovirus.

Article 15.6.15.


Pour les soies

Les Autorits vtrinaires doivent exiger la prsentation d'un certificat vtrinaire international attestant que les produits ont t traits par un procd assurant la destruction du virus de l'encphalomylite Teschovirus, dans un tablissement agr plac sous le contrle de l'Autorit vtrinaire du pays exportateur.

______________________

- - - - - - - - - - - - - - - texte supprim

49


Annexe IV

G L O S S A I R E

Aux fins de l'application des dispositions du prsent Code :

Agent antimicrobien

dsigne une substance naturelle, semi-synthtique ou synthtique qui, aux concentrations atteintes in vivo, exerce une activit antimicrobienne (c'est--dire qui dtruit les micro-organismes ou en inhibe la croissance). Les anthelminthiques et les substances classes dans la catgorie des dsinfectants ou des antiseptiques sont exclus de cette dfinition.

Bureau central Sige

dsigne le Secrtariat permanent de l'Organisation mondiale de la sant animale dont le sige est sis au :

12, rue de Prony, 75017 Paris, France Tlphone : 33-(0)1 44 15 18 88 Tlcopie : 33-(0)1 42 67 09 87 Courrier lectronique : [email protected] Site Internet : http://www.oie.int

Autorit comptente dsigne lAutorit vtrinaire ou toute autre autorit gouvernementale d'un Membre de l'OIE ayant la responsabilit de mettre en uvre les mesures relatives la protection de la sant et du bien-tre des animaux, de grer les procdures requises pour la dlivrance des certificats vtrinaires internationaux les activits de certification vtrinaire internationale , ainsi que et dappliquer les autres normes et recommandations figurant dans les prsent Codes terrestre et aquatique, ou den superviser lexcution sur l'ensemble du territoire national, et prsentant les comptences ncessaires cet effet.

Systme de dtection prcoce

dsigne un systme permettant de dtecter et d'identifier rapidement l'incursion ou l'mergence d'une maladie ou d'une infection dans un pays, une zone ou un compartiment. Un systme de dtection prcoce doit tre plac sous le contrle des Services vtrinaires et inclure les caractristiques suivantes :

a) couverture reprsentative des populations animales cibles, assure par les services prsents sur le terrain ;

b) capacit effectuer des enqutes sur les maladies et les notifier ;

c) accs aux laboratoires capables de diagnostiquer et de diffrencier les maladies considres ;

d) application d'un programme de formation destin sensibiliser la dtection et la dclaration des vnements zoosanitaires inhabituels les vtrinaires, les para-professionnels vtrinaires, les propritaires ou dtenteurs de btail ou ceux qui en ont la garde et les autres personnes amenes manipuler des animaux ;

e) existence pour les vtrinaires privs d'obligations lgales de dclaration auprs de lAutorit vtrinaire ;

f) existence d'une chane de commandement nationale.

Zone infecte dsigne une zone dans laquelle l'absence de la maladie considre n'a pas t dmontre par le respect des conditions stipules dans le prsent Code a t diagnostique une maladie.

50


Annexe IV (suite)

Station de quarantaine dsigne un lieu ou local tablissement qui est plac sous le contrle de l'Autorit vtrinaire et dans lequel des animaux sont maintenus en isolement sans entrer en contact, direct ou indirect, avec d'autres animaux, afin de prvenir pour sassurer quaucune toute propagation dun ou plusieurs agents pathognes particuliers ne se produira lextrieur en dehors de lenceinte dudit tablissement, tandis que les animaux y sont mis en observation pendant une priode de temps dtermine et, si ncessaire, y subissent des preuves de diagnostic ou des traitements. La prsence dune maladie ou infection chez les animaux sjournant dans la station de quarantaine nentrane pas de consquences graves au regard du statut sanitaire du pays ou de la zone o elle est implante.

Incertitude dsigne le dfaut de connaissance prcise des paramtres initiaux introduire dans le modle lorsqu'est construit le scnario valuer, en raison d'erreurs de mesure ou d'une connaissance insuffisante des tapes prendre en compte, ainsi que des diffrents chemins par lesquels un danger peut tre traduit en termes de risque.

Variabilit dsigne la manifestation de la complexit du monde rel qui se traduit par des paramtres initiaux diffrents dans chaque cas, du fait d'une diversit naturelle existant au sein d'une population donne.

Services vtrinaires dsigne les organisations gouvernementales ou non gouvernementales organismes publics ou privs qui assurent la mise en uvre, sur le territoire dun pays, des mesures relatives la protection de la sant et du bien-tre des animaux, ainsi que des autres normes et recommandations figurant dans les prsent Codes terrestre et aquatique. Les Services vtrinaires sont placs sous la direction et le contrle directs de lAutorit vtrinaire. Les organismes du secteur priv, les vtrinaires, les para-professionnels vtrinaires et les spcialistes des questions sanitaires touchant les animaux aquatiques sont normalement agrs par lAutorit vtrinaire ou habilits par elle exercer les missions qui leur ont t dlgues.

- - - - - - - - - - - - - - - texte supprim

51


Annexe IV (suite)

C H A P I T R E 5 . 6 .

P O S T E S F R O N T A L I E R S E T S T A T I O N S D E Q U A R A N T A I N E

D A N S L E P A Y S I M P O R T A T E U R

Article 5.6.1.

1. Dans toute la mesure du possible, les tats et leurs Autorits vtrinaires font en sorte que les postes frontaliers et les stations de quarantaine de leur territoire soient pourvus d'une organisation approprie et d'un quipement suffisant pour permettre l'application des mesures recommandes dans le prsent Code.

2. Tout poste frontalier et toute station de quarantaine doivent tre pourvus des amnagements ncessaires pour l'alimentation et l'abreuvement des animaux.

Article 5.6.2.

Lorsque l'importance des changes internationaux et la situation pidmiologique le justifient, les postes frontaliers et les stations de quarantaine doivent disposer d'un Service vtrinaire comportant le personnel, le matriel et les locaux ncessaires selon le cas, et notamment les moyens pour :

a) procder des examens cliniques, des prlvements de matriel des fins diagnostiques sur des animaux vivants ou cadavres d'animaux atteints ou souponns d'tre atteints d'une maladie pizootique, et des prlvements d'chantillons sur des produits d'origine animale suspects de contamination ;

b) dtecter et isoler les animaux atteints ou souponns d'tre atteints d'une maladie pizootique ;

c) effectuer la dsinfection et ventuellement la dsinfestation des vhicules servant au transport des animaux et produits d'origine animale.

En outre, les ports et aroports internationaux devraient disposer de moyens de strilisation ou d'incinration des dchets ainsi que de tout produit pouvant tre dangereux pour la sant animale.

La prsence dune maladie ou dune infection dcele chez un animal import qui se trouve en station de quarantaine est sans effet sur le statut zoosanitaire du pays ou de la zone.

Article 5.6.3.

Lorsque le transit des changes internationaux faisant l'objet d'un change international l'exige, les aroports doivent tre pourvus d'aires de transit direct. Celles-ci doivent cependant satisfaire aux conditions imposes par les Autorits vtrinaires, spcialement pour viter les contacts entre animaux de statuts sanitaires diffrents et le risque d'introduction de maladies transmissibles par les insectes.

Article 5.6.4.

Toute Autorit vtrinaire doit tenir la disposition du Bureau central et des pays intresss, dans le cas o la demande lui en serait faite par ces derniers :

52


Annexe IV (suite)

a) une liste des postes frontaliers, des stations de quarantaine, des abattoirs agrs et des entrepts de son territoire qui sont agrs pour les changes internationaux ;

b) le dlai de pravis impos en application des dispositions des points 2 des articles 5.7.1. 5.7.4. ;

c) une liste des aroports de son territoire qui sont pourvus d'une aire de transit direct agre par l'Autorit vtrinaire du pays et place sous son contrle direct, destine recevoir les animaux qui effectuent un arrt de courte dure, avant un nouveau transport vers leur destination finale.

53


Annexe V

C H A P I T R E 1 . 2 .

C R I T R E S D ' I N S C R I P T IO N D E S M A L A D I E S S U R L A L I S T E D E L ' O IE

Article 1.2.2.

Les critres pour linscription dune maladie sur la Liste de lOIE sont les suivants :

Critres de base Paramtres (une seule rponse affirmative indique que le critre s'applique)

Propagation internationale

Y a-t-il eu une propagation internationale prouve au moins trois reprises ? OU Le statut de pays indemne de cette maladie a-t-il t reconnu ou est-il imminent pour plus de trois pays comptant des populations animales sensibles (en vertu des dispositions pertinentes du prsent Code terrestre, notamment de celles figurant au chapitre 1.4.) ? OU Selon les rapports annuels adresss lOIE, est-ce quun nombre significatif de pays comptant des populations sensibles a rapport labsence de la maladie pendant plusieurs annes conscutives ?

Potentiel zoonotique

La transmission lhomme a-t-elle t prouve ? (exception faite de circonstances artificielles) ET Les infections chez lhomme ont-elles des consquences graves ? (dcs ou maladie prolonge)

Propagation significative au sein des populations naves

La maladie est-elle associe une mortalit significative au niveau dun pays ou dune zone ? OU La maladie est-elle associe une morbidit significative au niveau dun pays ou dune zone ?

Maladies mergentes La maladie prsente-t-elle des caractristiques zoonotiques apparentes ou une propagation rapide ?

54


Annexe V (suite)

Article 1.2.2.

Les critres dfinis l'article 1.2.1. sont appliqus conformment au modle d'arbre de dcision prsent ci-dessous.

Article 1.2.3.

Sont inscrites sur la liste de l'OIE les maladies ci-aprs :

En cas dadoption dun amendement ayant pour objet dactualiser la prsente liste des maladies animales par lAssemble mondiale des Dlgus, la nouvelle liste entrera en vigueur le 1er janvier de lanne suivante.

1. Sont inscrites, dans la catgorie des maladies communes plusieurs espces, les maladies suivantes :

Brucellose (Brucella abortus)

Brucellose (Brucella melitensis)

Brucellose (Brucella suis)

Cowdriose

chinococcose/hydatidose

Encphalite japonaise

Encphalomylite quine (de l'est)

Fivre aphteuse

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Annexe V (suite)

Fivre catarrhale du mouton

Fivre charbonneuse

Fivre de West Nile

Fivre de la Valle du Rift

Fivre hmorragique de Crime-Congo

Fivre Q

Leptospirose

Maladie dAujeszky

Maladie hmorragique pizootique

Myiase Chrysomya bezziana

Myiase Cochliomyia hominivorax

Paratuberculose

Peste bovine

Rage

Stomatite vsiculeuse

Surra (Trypanosoma evansi)

Trichinellose

Tularmie.

2. Sont inscrites, dans la catgorie des maladies des bovins, les maladies suivantes :

Anaplasmose bovine

Babsiose bovine

Campylobactriose gnitale bovine

Dermatose nodulaire contagieuse

Diarrhe virale bovine

Encphalopathie spongiforme bovine

Leucose bovine enzootique

Pripneumonie contagieuse bovine

Rhinotrachite infectieuse bovine/vulvovaginite pustuleuse infectieuse

Septicmie hmorragique

Theilriose

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Annexe V (suite)

Trichomonose

Trypanosomose (transmise par ts-ts)

Tuberculose bovine.

3. Sont inscrites, dans la catgorie des maladies des ovins et des caprins, les maladies suivantes :

Agalaxie contagieuse

Arthrite/encphalite caprine

Avortement enzootique des brebis (chlamydiose ovine)

Clavele et variole caprine

pididymite ovine (Brucella ovis)

Maedi-visna

Maladie de Nairobi

Peste des petits ruminants

Pleuropneumonie contagieuse caprine

Salmonellose (S. abortusovis)

Tremblante.

4. Sont inscrites, dans la catgorie des maladies des quids, les maladies suivantes :

Anmie infectieuse des quids

Artrite virale quine

Dourine

Encphalomylite quine de lOuest

Encphalomylite quine vnzulienne

Grippe quine

Mtrite contagieuse quine

Morve

Peste quine

Piroplasmose quine

Rhinopneumonie quine.

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Annexe V (suite)

5. Sont inscrites, dans la catgorie des maladies des suids, les maladies suivantes :

Cysticercose porcine

Encphalite virus Nipah

Gastro-entrite transmissible

Maladie vsiculeuse du porc

Peste porcine africaine

Peste porcine classique

Syndrome dysgnsique et respiratoire du porc.

6. Sont inscrites, dans la catgorie des maladies des oiseaux, les maladies suivantes :

Bronchite infectieuse aviaire

Bursite infectieuse (maladie de Gumboro)

Chlamydiose aviaire

Cholra aviaire

Hpatite virale du canard

Influenza aviaire virus hautement pathognes chez les oiseaux et influenza aviaire dclaration obligatoire virus faiblement pathognes chez la volaille, selon la dfinition nonce au chapitre 10.4.

Laryngotrachite infectieuse aviaire

Maladie de Marek

Maladie de Newcastle

Mycoplasmose aviaire (Mycoplasma gallisepticum)

Mycoplasmose aviaire (Mycoplasma synoviae)

Pullorose

Rhinotrachite de la dinde

Typhose aviaire.

7. Sont inscrites, dans la catgorie des maladies des lagomorphes, les maladies suivantes :

Maladie hmorragique du lapin

Myxomatose.

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Annexe V (suite)

8. Sont inscrites, dans la catgorie des maladies des abeilles, les maladies suivantes :

Acarapisose des abeilles mellifres

Infestation des abeilles mellifres par l'acarien Tropilaelaps

Infestation par le petit coloptre des ruches (Aethina tumida)

Loque amricaine des abeilles mellifres

Loque europenne des abeilles mellifres

Varroose des abeilles mellifres.

9. Sont inscrites, dans la catgorie des autres maladies, les maladies suivantes :

Leishmaniose

Variole du chameau.

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Annexe VI

C H A P I T R E 1 . 4 .

S U R V E I L L A N C E D E L A S A N T A N I M A L E

Article 1.4.1.

Introduction et objectifs

1. En rgle gnrale, la surveillance a pour objectif de dmontrer labsence de maladie ou dinfection, de dterminer la frquence ou distribution dune maladie ou dune infection, en dtectant galement le plus tt possible les maladies exotiques ou les maladies mergentes. Le type de surveillance appliqu dpend des rsultats recherchs pour tayer les prises de dcision. Les recommandations qui suivent peuvent tre appliques toutes les maladies, leurs agents pathognes et toutes les espces sensibles figurant dans le prsent Code, y compris la faune sauvage. Elles sont destines faciliter le dveloppement des mthodologies de surveillance. Sauf dans les cas o une mthode de surveillance spcifique est dcrite dans le prsent Code pour certaines maladies ou infections, les recommandations du prsent chapitre peuvent servir affiner davantage les approches gnrales dcrites pour une maladie ou une infection particulire. Lorsquil nexiste pas dinformations dtailles spcifiques pour une maladie ou une infection, on aura recours des approches adaptes sinspirant des recommandations du prsent chapitre.

2. La surveillance de la sant animale est un outil essentiel pour dtecter les maladies ou les infections, suivre leur volution, faciliter le contrle des maladies ou des infections, tayer les demandes de statut indemne dune maladie ou dune infection, fournir des donnes destines aux analyses de risque visant protger la sant animale ou la sant publique, et justifier le bien-fond des mesures sanitaires retenues. Les animaux domestiques tout comme les animaux sauvages sont sensibles certaines maladies ou infections. Cependant, si des mesures de scurit biologique adaptes sont en place, la prsence d'une maladie ou d'une infection chez les animaux sauvages n'implique ne signifie pas ncessairement que la mme maladie ou infection touche aussi les animaux domestiques du pays ou de la zone concern(e), et vice-versa. Les donnes de surveillance confortent la qualit des rapports zoosanitaires, et doivent satisfaire aux besoins d'information indispensables aux analyses de risques, que ce soit des fins d'changes internationaux ou de prises de dcision nationales. Les animaux sauvages peuvent tre inclus dans la surveillance, car ils peuvent servir de rservoirs et d'indicateurs pour les maladies qui touchent l'homme, les animaux domestiques et les animaux sauvages. La surveillance des maladies ou infections des animaux sauvages est associe des dfis spcifiques qui peuvent se distinguer significativement de ceux qui caractrisent la surveillance exerce sur les animaux dlevage domestiques.

3. Un Membre de l'OIE peut soumettre des informations pour lvaluation de son statut zoosanitaire, sous rserve :

a) quil respecte les dispositions du chapitre 3.1. du prsent Code ;

b) quil complte si possible les donnes de surveillance par dautres sources dinformation telles que publications scientifiques, rsultats de recherches, observations documentes manant du terrain ou autres informations obtenues hors surveillance ;

c) quil assure, tous les stades, la transparence de la planification et de lexcution des oprations de surveillance ainsi que de lanalyse et de laccessibilit des donnes et informations obtenues, conformment aux dispositions du chapitre 1.1. du prsent Code.

4. Les objectifs du prsent chapitre sont les suivants :

a) fournir des orientations sur le type de rsultats quun systme de surveillance doit gnrer ;

b) fournir des recommandations pour valuer la qualit des systmes de surveillance des maladies ou des infections.

60


Annexe VI (suite)

Article 1.4.2.

Dfinitions

Les dfinitions suivantes sappliquent dans le cadre du prsent chapitre :

Biais : dsigne la tendance dune valeur estime scarter de la valeur relle dans une direction donne.

Dfinition dun cas : dsigne un ensemble de critres utilis pour qualifier un animal ou une unit pidmiologique de cas .

chantillonnage probabiliste : dsigne la stratgie dchantillonnage dans laquelle chaque unit est associe une probabilit connue non nulle dinclusion dans lchantillon.

chantillon : dsigne le groupe dlments (units dchantillonnage) tirs dune population, sur lequel des tests sont effectus ou des paramtres sont mesurs pour obtenir des donnes de surveillance.

Fiabilit : Aux fins de la dmonstration de labsence dinfection, la fiabilit est la probabilit que le systme de surveillance appliqu dtecterait la prsence dune infection si celle-ci tait prsente dans la population. La fiabilit dpend, entre autres paramtres, du taux de la prvalence prsume dinfection dans une population infecte. Elle traduit le degr de confiance dans la capacit du systme de surveillance appliqu dceler une maladie ou une infection et quivaut la sensibilit de ce systme.

Population cible : dsigne la population sur laquelle des conclusions doivent tre tires.

Population tudie : dsigne la population dont sont tires les donnes de surveillance. Il peut sagir de la population cible ou dun sous-ensemble de cette dernire.

Recherche : dsigne l'enqute reposant sur le recueil systmatique des informations, gnralement applique un chantillon tir dune population dfinie, sur une priode de temps dtermine.

Sensibilit : dsigne la proportion dunits effectivement positives, correctement identifies comme telles par un test.

Spcificit : dsigne la proportion dunits effectivement ngatives, correctement identifies comme telles par un test.

Systme de surveillance : dsigne les mthodes de surveillance pouvant inclure une ou plusieurs activits gnrant des informations sur le statut zoosanitaire des populations animales au regard de certaines maladies, y compris des zoonoses.

Systme de tests : dsigne la combinaison de multiples tests et rgles dinterprtation utilises avec le mme objectif quun test.

Test : dsigne la procdure utilise pour qualifier une unit de positive, ngative ou suspecte au regard dune maladie ou d'une infection.

Unit dchantillonnage : dsigne l'unit retenue par chantillonnage lors dune recherche alatoire ou dune surveillance non alatoire. Il peut sagir dun animal individuel ou dun groupe danimaux (une unit pidmiologique par exemple). Lensemble des units constitue le cadre dchantillonnage.

61


Annexe VI (suite)

Article 1.4.3.

Principes de surveillance

1. Types de surveillance

a) La surveillance peut reposer sur de nombreuses sources de donnes diffrentes, et tre qualifie de diverses manires selon :

i) le mode de recueil des donnes (surveillance active ou passive) ;

ii) la maladie recherche (surveillance spcifique dun agent pathogne ou surveillance gnrale), et

iii) le mode de slection des units observer (recherches structures ou sources de donnes non alatoires).

b) Dans le prsent chapitre, les oprations de surveillance sont classes comme suit :

i) recherches structures reposant sur des populations, telles que :

chantillonnages systmatiques labattage ;

recherches alatoires, ou

recherche des infections chez les animaux cliniquement sains, y compris les animaux sauvages ;

ii) oprations de surveillance structures non alatoires, telles que :

dclarations ou notifications des maladies ;

programmes de prophylaxie ou plans sanitaires ;

tests ou dpistages cibls ;

inspections ante mortem et post mortem ;

dossiers des laboratoires ;

banques de spcimens biologiques ;

units sentinelles ;

observations sur le terrain ;

donnes de production des exploitations ;

donnes sur les maladies de la faune sauvage.

62


Annexe VI (suite)

c) En outre, les donnes de surveillance doivent tre tayes par des sources dinformation connexes, telles que :

i) donnes pidmiologiques sur la maladie ou linfection, entre autres distribution dans lenvironnement et dans les populations htes et informations climatiques ;

ii) informations sur les mouvements danimaux, y compris la transhumance et les migrations naturelles des animaux sauvages ;

iii) circuits commerciaux impliquant des animaux et des produits d'origine animale ;

iv) rglementations zoosanitaires nationales et informations sur leur application et leur efficacit ;

v) historique des importations de matriels susceptibles dtre contamins, et

vi) mesures de scurit biologique en place ;

vii) risque probabilit et consquence de lintroduction dune maladie ou d'une infection.

d) Les sources dinformation doivent tre dcrites avec prcision. Dans le cas dune recherche structure, la stratgie dchantillonnage utilise pour slectionner les units tester doit tre dcrite. Pour les sources de donnes structures non alatoires, une description complte du systme est requise, y compris la ou les sources de donnes, la date de recueil des donnes et la prsence de biais statistiques inhrents au systme.

2. lments-cls

Pour valuer la qualit dun systme de surveillance, il convient, en dehors de la qualit des Services vtrinaires, dexaminer les lments-cls suivants (voir chapitre 3.1.) :

a) Populations

Dans les conditions idales, la surveillance devrait tre conduite de manire prendre en compte toutes les espces animales sensibles linfection dans un pays, une zone ou un compartiment. Les oprations de surveillance peuvent porter sur tout ou partie de la population. Si la surveillance ne porte que sur une sous-population, les extrapolations qui en sont tires appellent une certaine prudence.

La dfinition des populations adquates doit reposer sur les recommandations spcifiques des chapitres du prsent Code consacrs aux maladies.

b) Dlais (ou valeur temporelle des donnes de surveillance)

La surveillance doit tre exerce une frquence qui soit en rapport avec la biologie et les risques dintroduction de linfection.

c) Unit pidmiologique

Lunit pidmiologique-cl du systme de surveillance doit tre dfinie afin dtre effectivement reprsentative de la population reprsentative pour atteindre les objectifs de surveillance. Aussi, doit-elle tre choisie en prenant en compte des facteurs tels que les porteurs, les rservoirs, les vecteurs, le statut immunitaire et les rsistances gntiques, ainsi que lge, le sexe et dautres caractristiques de lhte.

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Annexe VI (suite)

d) Agrgats spatio-temporels

Dans un pays, une zone ou un compartiment, les infections ne sont en principe pas distribues uniformment ou alatoirement dans la population, mais sont gnralement regroupes, survenant par grappes . Les agrgats peuvent apparatre des niveaux diffrents (regroupement danimaux infects dans un troupeau, regroupement denclos dans un btiment ou regroupement dexploitations dans un compartiment par exemple). Ce phnomne doit tre pris en compte pour la conception des oprations de surveillance et lanalyse statistique de leurs rsultats, du moins pour le niveau de regroupement jug le plus significatif pour la population animale et linfection concernes.

e) Dfinitions du terme cas

La notion de Le terme cas doit tre dfinie clairement pour chaque maladie ou infection soumise surveillance, en utilisant des critres prcis et les normes du prsent Code lorsquelles existent. Pour la surveillance des maladies ou infections affectant les animaux sauvages, il est essentiel d'identifier correctement et d'enregistrer le genre et l'espce des animaux htes.

f) Mthodologies analytiques

Les donnes de surveillance doivent tre analyses laide de mthodologies adaptes, au niveau voulu de lorganisation, afin de renforcer lefficacit des prises de dcision, quil sagisse de planifier des interventions ou de dmontrer un statut.

Les mthodologies utilises pour lanalyse des donnes de surveillance doivent tre souples pour tenir compte de la complexit des situations relles. Aucune mthode unique nest applicable tous les cas. Diffrentes mthodologies peuvent tre ncessaires selon les espces htes, les agents pathognes concerns, les systmes de production et de surveillance ou le type et la quantit de donnes et dinformations disponibles.

La mthodologie utilise doit reposer sur les meilleures informations disponibles. Elle doit galement tre conforme aux dispositions du prsent chapitre et tre entirement documente et taye par des rfrences la littrature scientifique et dautres sources, y compris des avis dexperts. Les analyses mathmatiques ou statistiques sophistiques doivent tre rserves aux cas o la quantit et la qualit des donnes obtenues sur le terrain le justifient.

La cohrence dans lapplication des diffrentes mthodologies doit tre encourage. La transparence est essentielle pour assurer lquit, la rationalit, la cohrence des prises de dcision et la facilit de comprhension. Les incertitudes, les hypothses et leurs rpercussions sur les conclusions finales doivent tre documentes.

g) Tests

La surveillance a pour objet de dceler une maladie ou une infection en appliquant les dfinitions de cas adaptes, sur la base des rsultats dun ou plusieurs tests de caractrisation de linfection ou du statut immunitaire. Dans ce contexte, un test peut aller de lanalyse biologique dtaille des observations sur le terrain ou lanalyse des donnes de production. Les performances dun test au niveau dune population (y compris les observations faites sur le terrain) peuvent tre dcrites en termes de sensibilit, de spcificit et de valeurs prdictives. Les sensibilits ou spcificits imparfaites auront des rpercussions sur les conclusions de la surveillance. Ces paramtres doivent par consquent tre pris en compte pour la conception des systmes de surveillance et lanalyse des donnes qui en sont issues.

Les valeurs de la sensibilit et de la spcificit pour les tests utiliss doivent tre spcifies pour chaque espce cible potentielle et la mthode applique pour dterminer ou estimer ces valeurs doit tre documente. Si les valeurs de la sensibilit ou de la spcificit sont prcises dans le Manuel terrestre pour un test donn, ces valeurs peuvent galement tre utilises titre indicatif.

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Annexe VI (suite)

Les chantillons provenant dun certain nombre danimaux ou dunits peuvent tre regroups et soumis un protocole danalyse. Les rsultats doivent tre interprts en utilisant les valeurs de la sensibilit et de la spcificit dtermines ou estimes pour cette taille particulire de groupe dchantillons et cette procdure spcifique de test.

h) Assurance de la qualit

Les systmes de surveillance doivent intgrer des principes dassurance de la qualit et faire lobjet daudits priodiques pour vrifier que toutes les composantes du systme fonctionnent et garantissent la consignation crite des procdures et des contrles de base, afin de relever tout cart significatif par rapport aux procdures prvues dans le protocole.

i) Validation

Les rsultats des systmes de surveillance zoosanitaire sont sujets un ou plusieurs biais potentiels. Lors de lvaluation des rsultats, il faut veiller identifier les biais potentiels qui risquent de conduire par inadvertance une surestimation ou une sous-estimation des paramtres concerns.

j) Recueil et gestion des donnes

Le succs dun systme de surveillance dpend de la fiabilit de la procdure de recueil et de gestion des donnes. Cette procdure peut faire appel des dossiers sur support papier ou des donnes informatises. Mme lorsque les informations sont recueillies dautres fins quune recherche particulire, cest--dire loccasion dinterventions pratiques des fins prophylactiques, dinspections portant sur des mouvements danimaux ou de programmes dradication, il est essentiel de veiller la cohrence et la qualit de la collecte des donnes et de la notification des vnements sous un format facilitant lanalyse. Les facteurs suivants influent sur la qualit des donnes recueillies :

rpartition des personnes intervenant dans la production des donnes et leur transfert du terrain vers un site central, et communication entre ces personnes ; une collaboration efficace est ncessaire cet effet entre toutes les parties prenantes (ministres, organisations non gouvernementales et autres acteurs), notamment pour les donnes relatives la faune sauvage ;

capacit du systme de traitement des donnes relever les donnes manquantes, incohrentes ou inexactes, et traiter ces problmes ;

conservation de donnes dtailles plutt que dinformations consolides ;

minimisation des erreurs de transcription lors du traitement et de la communication des donnes.

Article 1.4.4.

Recherches structures reposant sur une population

Outre les principes gnraux de surveillance discuts plus haut, il convient de suivre les principes directeurs suivants pour planifier, mettre en uvre et analyser les recherches effectues.

1. Types de recherche

Une recherche peut tre effectue sur lensemble de la population cible (enqute exhaustive) ou sur un chantillon. Un chantillon peut tre slectionn de lune des deux manires suivantes :

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Annexe VI (suite)

a) mthodes dchantillonnage non probabilistes :

i) commodit ;

ii) choix dun expert ;

iii) quota ;

b) mthodes dchantillonnage probabilistes telles que :

i) slection alatoire simple ;

ii) chantillonnage des grappes ;

iii) chantillonnage stratifi ;

iv) chantillonnage systmatique.

Les recherches priodiques ou rptes conduites pour caractriser labsence de maladie doivent tre effectues laide de mthodes dchantillonnage probabilistes afin que les donnes tires de la population tudie puissent tre extrapoles la population cible dune manire statistiquement valide.

Les sources dinformation doivent tre dcrites avec prcision et inclure une description dtaille de la stratgie dchantillonnage utilise pour la slection des units tester. Il convient galement de prendre en compte les biais inhrents au protocole de recherche.

2. Protocole de recherche

La population contenant les units pidmiologiques doit avant tout tre clairement caractrise, avant de dfinir les units dchantillonnage adaptes chaque tape, en fonction du protocole de recherche retenu.

Le protocole de recherche dpendra de la taille, et de la structure et du degr de comprhension de la population tudie, de lpidmiologie de linfection et des ressources disponibles.

Souvent, il n'existe pas d'informations sur la taille des populations animales sauvages, et, dans la mesure du possible, celle-ci devra tre dtermine avant la conception du protocole de recherche. On pourra faire appel l'expertise de biologistes spcialiss dans la faune sauvage pour runir et interprter ce type de donnes. Les donnes historiques sur les populations doivent tre actualises sous peine de ne pas reflter les populations du moment.

3. chantillonnage

Lchantillonnage dune population a pour objet de slectionner un sous-ensemble dunits reprsentatives de cette population, en prenant en compte l'objectif de l'tude. Lchantillonnage doit assurer la meilleure probabilit dobtention dun chantillon reprsentatif de la population, compte tenu des contraintes pratiques imposes par les diffrents environnements et systmes de production.

Les prlvements d'animaux sauvages ncessaires la surveillance peuvent tre fournis par les chasseurs et les trappeurs, tre pratiqus sur des animaux tus par la circulation routire, sur les marchs de viande d'animaux sauvages, lors de l'inspection sanitaire des animaux tus la chasse, l'occasion des observations de morbidit et de mortalit rapportes par le grand public et dans les centres de soins des animaux sauvages, ou encore tre obtenus auprs des biologistes spcialiss dans la faune sauvage, du personnel de terrain des administrations charges de la faune sauvage, des agriculteurs, d'autres propritaires fonciers, des naturalistes ou des organismes de conservation de la nature. Les donnes relatives la faune sauvage telles que les rsultats des recensements, les volutions constates et la capacit de reproduction peuvent tre utilises de manire analogue aux donnes de production des exploitations, des fins pidmiologiques.

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Annexe VI (suite)

4. Mthodes dchantillonnage

Lorsquon slectionne des units pidmiologiques lintrieur dune population, il faut recourir un chantillonnage probabiliste (slection alatoire simple par exemple). En cas dimpossibilit, lchantillonnage doit fournir les meilleures chances dobtenir dans la pratique un chantillon reprsentatif de la population cible.

En tout cas, la mthode dchantillonnage applique tous les stades doit tre totalement documente.

5. Taille de lchantillon

En rgle gnrale, les recherches sont conduites soit pour dmontrer la prsence ou labsence dun facteur donn (infection par exemple), soit pour estimer un paramtre (tel que la prvalence dune infection). La mthode utilise pour calculer la taille de lchantillon pour une recherche dpend de lobjectif de celle-ci, de la prvalence escompte, du niveau de confiance souhait pour les rsultats et des performances des tests appliqus.

Article 1.4.5.

Surveillance structure non alatoire

Les systmes de surveillance utilisent couramment des donnes structures non alatoires, soit isolment soit en association avec des recherches complmentaires.

1. Sources courantes dune surveillance non alatoire

Une grande varit de sources de surveillance non alatoire peut tre disponible. Ces sources varient par leur objectif principal et le type dinformations quelles sont capables de fournir. Certains dispositifs de surveillance sont principalement mis en place comme systmes de dtection prcoce, mais peuvent aussi fournir des informations valables pour dmontrer labsence dinfection. Dautres gnrent des informations transversales adaptes aux estimations de la prvalence, soit ponctuellement soit de manire rptitive, tandis que dautres encore fournissent des informations en continu, adaptes lestimation de lincidence (systmes de dclaration des maladies, sites sentinelles ou programmes de tests par exemple).

a) Systmes de dclaration ou de notification des maladies

Les donnes issues des systmes de dclaration des maladies peuvent tre utilises en association avec dautres sources de donnes, soit pour appuyer des demandes de statut zoosanitaire, soit pour produire des informations destines aux analyses de risques, soit encore des fins de dtection prcoce. Lefficacit des laboratoires est une composante importante de tout systme de dclaration. Les systmes de dclaration qui reposent sur la confirmation au laboratoire des cas cliniques suspects doivent s'appuyer sur des tests hautement spcifiques. Les rapports doivent tre diffuss rapidement par le laboratoire, avec un dlai minimal entre la dtection de la maladie et la production du rapport (pas plus de quelques heures en cas dintroduction dune maladie animale exotique).

Lorsque la responsabilit de la notification des maladies ne relve pas de l'Autorit vtrinaire (maladies des animaux sauvages dans certains pays par exemple), il convient d'assurer l'efficacit de la communication et le partage des donnes avec les autorits comptentes afin de garantir l'exhaustivit et la rapidit des dclarations.

b) Programmes de prophylaxie ou plans sanitaires

Les programmes de prophylaxie des maladies animales et les plans sanitaires, cibls sur la prophylaxie ou lradication de certaines maladies particulires, doivent tre planifis et structurs de manire gnrer des donnes scientifiquement vrifiables et contribuer la surveillance structure.

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Annexe VI (suite)

c) Recherche ou dpistage cibl(e)

Il peut sagir de cibler les tests sur certaines parties bien prcises de la population (sous-populations) dans lesquelles lintroduction ou la prsence de la maladie est la plus probable. titre d'exemple, on peut citer les tests effectus sur les animaux abattus ou trouvs morts, sur les animaux nourris avec des eaux grasses, sur les sujets manifestant des signes cliniques ou sur ceux localiss dans une zone gographique dfinie et appartenant une classe dge donne ou destins une production particulire.

d) Inspections ante mortem et post mortem

Linspection des animaux dans les abattoirs peut fournir des donnes de surveillance intressantes. Il convient de prdterminer la sensibilit et la spcificit des contrles pratiqus l'abattoir pour dceler la prsence de certaines maladies, dans le cadre du systme d'inspection en place. La fiabilit du systme dinspection dpendra des facteurs suivants :

i) formation, exprience et effectif du personnel charg des inspections ;

ii) implication des Autorits comptentes dans la supervision des inspections ante mortem et post mortem ;

iii) qualit de la construction de labattoir, vitesse de la chane dabattage, qualit de lclairage et autres, et

iv) motivation du personnel et incitations lefficacit.

Les inspections dans les abattoirs ont tendance confrer une bonne couverture uniquement pour des classes dge particulires et des zones gographiques donnes. Les rsultats de la surveillance labattoir sont sujets des biais lis aux populations cibles (seuls les animaux appartenant une classe dge donne et un type particulier ont des probabilits d'tre abattus en masse pour la consommation humaine par exemple). Ces biais doivent tre identifis au moment de lanalyse des donnes issues de la surveillance.

Afin dassurer la traabilit et de pouvoir analyser la couverture spatiale et la couverture des troupeaux, il devrait exister si possible un systme efficace didentification permettant de relier les animaux dtenus l'abattoir leur localit dorigine.

e) Donnes des laboratoires

Lanalyse des donnes des laboratoires peut fournir des lments de surveillance utiles. La couverture assure par le systme sera amliore si lanalyse est capable dintgrer les dossiers des laboratoires nationaux, agrs, universitaires ou du secteur priv. La validit de lanalyse des donnes manant de diffrents laboratoires est conditionne par lexistence de procdures de diagnostic normalises ainsi que de mthodes standardises pour linterprtation et lenregistrement des donnes. Comme pour les inspections effectues aux abattoirs, un mcanisme doit permettre de relier les prlvements lexploitation dorigine.

f) Banques de spcimens biologiques

Les banques de spcimens sont des lieux de conservation des spcimens obtenus par chantillonnage reprsentatif ou par recueil alatoire, ou encore par les deux mthodes la fois. Ces banques peuvent aider mener des tudes rtrospectives, justifier des demandes de reconnaissance de labsence historique dune infection et raliser certaines tudes plus rapidement et un moindre cot que par dautres approches.

68


Annexe VI (suite)

g) Units sentinelles Les units ou sites sentinelles impliquent lidentification et lexamen rgulier dun ou plusieurs animaux de statut zoosanitaire ou immunitaire connu, dans une localisation gographique spcifie, afin de dtecter la survenue dune maladie ou infection (gnralement par des tests srologiques). Ces units sont particulirement utiles pour la surveillance des maladies ou infections ayant une forte composante spatiale, telles que les maladies ou infections vhicules par des vecteurs. Les units sentinelles permettent de cibler la surveillance en fonction de la probabilit de linfection (lie aux habitats des vecteurs et la distribution de la population hte), comme en fonction du cot et dautres contraintes pratiques. Les units sentinelles peuvent permettre de dmontrer labsence dinfection ou fournir des donnes sur la prvalence, lincidence et la distribution de la maladie ou infection.

h) Observations sur le terrain Lobservation clinique des animaux sur le terrain constitue une source importante de donnes de surveillance. Bien qu'elles puissent tre relativement faibles, la sensibilit et la spcificit des observations de terrain sont plus faciles dterminer et contrler si lon a recours une dfinition de cas explicite et standardise. La sensibilisation des observateurs potentiels lapplication de cette dfinition de cas et la dclaration des observations est une composante importante. Dans les conditions idales, il conviendrait denregistrer le nombre dobservations positives ainsi que le nombre total dobservations.

i) Donnes sur la production des exploitations Lanalyse systmatique des donnes de production enregistres dans les exploitations peut servir dindicateur de prsence ou dabsence dune maladie ou d'une infection donne au niveau du troupeau ou du cheptel. En rgle gnrale, la sensibilit de cette approche peut tre assez leve (selon la maladie), mais sa spcificit est souvent assez faible.

j) Donnes sur la faune sauvage Les prlvements d'animaux sauvages ncessaires la surveillance des maladies ou des infections peuvent tre fournis par les chasseurs et les pigeurs, tre pratiqus sur des animaux tus par la circulation routire, sur les marchs de viande d'animaux sauvages, lors de l'inspection sanitaire des animaux tus la chasse, l'occasion des observations de morbidit et de mortalit rapportes par le grand public et dans les centres de soins des animaux sauvages, ou encore tre obtenus auprs des biologistes spcialiss dans la faune sauvage, du personnel de terrain des administrations charges de la faune sauvage, des agriculteurs, d'autres propritaires fonciers, des naturalistes ou des organismes de conservation de la nature. Les donnes relatives la faune sauvage telles que les rsultats des recensements, les volutions constates et la capacit de reproduction peuvent tre utilises de manire analogue aux donnes de production des exploitations, des fins pidmiologiques.

2. lments-cls dune surveillance structure non alatoire Un certain nombre de facteurs-cls doivent tre pris en compte lorsquon utilise les donnes issues d'un dispositif de surveillance structure non alatoire, savoir la couverture de la population, la duplication des donnes ainsi que la sensibilit et la spcificit des tests, car ceux-ci peuvent donner lieu des difficults dinterprtation des donnes. Les rsultats dune surveillance reposant sur des sources non alatoires peuvent cependant servir mettre en place une mthode de dtection prcoce efficace et amliorer le niveau de confiance ; elles peuvent aussi permettre de dceler une prvalence plus faible que les recherches sur des prlvements alatoires.

3. Mthodologies analytiques Diffrentes mthodologies scientifiquement valides peuvent tre utilises pour lanalyse des donnes issues d'un dispositif de surveillance non alatoire. En labsence de donnes disponibles, il est possible de recourir des estimations fondes sur des avis dexperts, regroupes et combines laide dune mthodologie formelle, documente et scientifiquement valide.

4. Combinaison de sources de donnes multiples La mthodologie utilise pour combiner les rsultats issus de sources de donnes multiples doit tre scientifiquement valide et entirement documente, et inclure des rfrences bibliographiques.

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Annexe VI (suite)

Les rsultats dune surveillance obtenus pour un mme pays, une mme zone ou un mme compartiment des moments diffrents peuvent fournir des donnes cumules sur la situation zoosanitaire. Ces donnes recueillies dans le temps peuvent tre combines pour obtenir un certain niveau global de confiance. Ainsi, des recherches annuelles rptes peuvent tre analyses pour obtenir un certain niveau cumul de confiance. Une recherche largie unique, ou la combinaison de donnes collectes sur la mme priode laide de sources alatoires, ou non alatoires, multiples, peut cependant permettre dobtenir le mme niveau de confiance sur une seule anne un laps de temps plus court.

Lanalyse des donnes de surveillance recueillies par intermittence ou en continu doit si possible intgrer la priode de recueil des informations, afin de tenir compte de la moindre valeur des informations plus anciennes. La sensibilit, la spcificit et lexhaustivit des donnes issues de chaque source doivent galement tre prises en compte lors de lestimation finale du niveau de confiance global.

Article 1.4.6.

Surveillance visant dmontrer labsence de maladie ou dinfection

1. Conditions ncessaires pour quun pays, une zone ou un compartiment puisse tre dclar(e) indemne de maladie ou dinfection sans surveillance spcifique des agents pathognes

Le prsent article contient les principes gnraux applicables pour dclarer un pays, une zone ou un compartiment indemne dune maladie ou infection donne en fonction de la date de survenue du dernier cas, et notamment pour reconnatre le statut historiquement indemne.

Les dispositions du prsent article reposent sur les principes dcrits larticle 1.4.3. du prsent chapitre et sur les lments suivants :

en labsence de maladie et de vaccination, la population animale deviendrait sensible au bout dun certain laps de temps ;

les agents pathognes auxquels ces dispositions sappliquent sont susceptibles de provoquer des signes cliniques identifiables chez les animaux sensibles ;

des Services vtrinaires comptents et efficaces sont capables de rechercher, diagnostiquer et dclarer une maladie si elle est prsente ;

les maladies et les infections peuvent toucher aussi bien les animaux domestiques que les animaux sauvages ;

dans les pays et territoires Membres de l'OIE, l'absence de maladie ou d'infection sur une priode prolonge dans une population sensible peut tre dmontre grce l'efficacit des investigations et des dclarations effectues.

a) Statut historiquement indemne

Sauf disposition contraire prvue dans le chapitre traitant de la maladie concerne, un pays, une zone ou un compartiment peut tre reconnu(e) indemne dinfection sans appliquer formellement un programme de surveillance spcifique des agents pathognes si :

i) la maladie nest jamais survenue, ou

ii) lradication a t obtenue, ou la maladie ou linfection nest pas rapparue depuis au moins 25 ans ;

sous rserve toutefois que, depuis au moins 10 ans :

iii) il sagisse dune maladie dclaration obligatoire ;

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Annexe VI (suite)

iv) un systme de dtection prcoce soit en place pour toutes les espces concernes ;

v) des mesures visant prvenir lintroduction de la maladie ou de linfection aient t mises en place et aucune vaccination contre la maladie nait t pratique, sauf disposition contraire prvue dans le prsent Code ;

vi) rien ne donne penser que linfection est tablie chez les animaux sauvages du pays ou de la zone pour lequel ou laquelle le statut indemne est demand. Un pays ou une zone ne peut prtendre au statut historiquement indemne sil existe des preuves dinfection chez les animaux sauvages.

b) Dernier cas survenu au cours des 25 annes coules

Les pays, zones ou compartiments qui ont obtenu lradication (ou dans lesquels ou lesquelles la maladie ou linfection a cess dapparatre) au cours des 25 dernires annes doivent suivre, si elles existent, les dispositions du prsent Code relatives la surveillance spcifique des agents pathognes. En labsence de dispositions spcifiques prvues dans le prsent Code pour la surveillance, les pays suivront, pour dmontrer ltat sanitaire des animaux, les recommandations gnrales portant sur la surveillance, tablies dans le prsent chapitre, sous rserve que, depuis au moins 10 ans :

i) il sagisse dune maladie dclaration obligatoire ;

ii) un systme de dtection prcoce soit en place ;

iii) des mesures visant prvenir lintroduction de la maladie ou de linfection aient t mises en place ;

iv) aucune vaccination contre la maladie nait t pratique, sauf disposition contraire du prsent Code ;

v) rien ne donne penser que linfection est tablie chez les animaux sauvages du pays ou de la zone pour lequel ou laquelle le statut indemne est demand. Un pays ou une zone ne peut prtendre au statut historiquement indemne sil existe des preuves dinfection chez les animaux sauvages.

2. Recommandations applicables la suspension de la recherche spcifique des agents pathognes aprs reconnaissance du statut indemne dinfection

Un pays, une zone ou un compartiment reconnu(e) indemne dinfection conformment aux dispositions du prsent Code peut suspendre la recherche spcifique des agents pathognes, tout en conservant son statut de pays, zone ou compartiment indemne dinfection, sous rserve toutefois :

a) quil sagisse dune maladie dclaration obligatoire ;

b) quun systme de dtection prcoce soit en place ;

c) que des mesures visant prvenir lintroduction de la maladie ou de linfection soient en place ;

d) quaucune vaccination contre la maladie ne soit pratique ;

e) que rien ne laisse penser que l'infection est tablie chez les animaux sauvages ; il peut tre difficile de recueillir suffisamment de donnes pidmiologiques pour prouver l'absence de maladie ou d'infection dans les populations d'animaux sauvages. Dans ces circonstances, il convient d'utiliser diffrents types de preuves justificatives pour tayer cette conclusion.

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Annexe VI (suite)

3. Auto-dclaration du statut indemne de maladie ou dinfection

Les Membres de lOIE peuvent auto-dclarer le territoire, une zone ou un compartiment de leur pays indemne dune maladie figurant sur la liste des maladies de lOIE, en vertu des dispositions du prsent Code et du Manuel terrestre voir les dispositions correspondantes dans le chapitre 1.1.5. LAutorit vtrinaire peut souhaiter transmettre cette information au Bureau central sige de lOIE qui peut la publier.

4. Reconnaissance internationale du statut indemne de maladie ou dinfection

Pour les maladies pour lesquelles il existe des procdures permettant lOIE de reconnatre officiellement lexistence dun pays ou dune zone ou dun compartiment indemne de maladie ou dinfection, les Membres de cette organisation souhaitant demander la reconnaissance dun statut peuvent, par lintermdiaire de leur Dlgu permanent, lui adresser tous les documents appropris relatifs au pays ou la zone ou au compartiment concern(e). Ces documents doivent tre prsents conformment aux recommandations prescrites par lOIE pour les maladies animales correspondantes.

5. Dmonstration de labsence dinfection

Un systme de surveillance visant dmontrer labsence dinfection doit rpondre aux exigences nonces ci-aprs, en plus des dispositions gnrales appliques la surveillance, stipules larticle 1.4.3. du prsent chapitre.

Labsence dinfection implique labsence de lagent pathogne dans le pays, la zone ou le compartiment. Les mthodes scientifiques ne fournissent pas de certitude absolue sur labsence dinfection. Pour dmontrer labsence dinfection, il faut fournir suffisamment de preuves dmontrant (avec un niveau de confiance acceptable pour les Membres de l'OIE) que linfection par un agent pathogne spcifique nest pas prsente dans une population. Dans la pratique, il nest pas possible de prouver (cest--dire avec une confiance de 100 %) quune population est indemne dinfection (sauf si tous les individus de la population taient examins simultanment avec un test parfait, prsentant une sensibilit et une spcificit gales 100 %). Lobjectif est plutt de fournir des donnes adquates prouvant (avec un niveau de confiance acceptable) que linfection, si elle est prsente, touche un pourcentage dindividus infrieur un chiffre donn.

La caractrisation dune infection nimporte quel niveau de la population cible invalide cependant automatiquement toute dclaration dabsence dinfection, sauf indication contraire stipule dans le chapitre relatif la maladie concerne. Lorsqu'une maladie ou une infection est prsente dans la faune sauvage, les rpercussions sur le statut des animaux domestiques du pays ou de la zone doivent tre apprcies pour chaque situation particulire, comme indiqu dans le chapitre du prsent Code relatif la maladie considre.

Comme cela est indiqu plus haut, les rsultats dune surveillance reposant sur des sources de donnes cibles, alatoires ou non, peuvent augmenter le niveau de confiance ou permettre de dceler une prvalence plus faible avec le mme niveau de confiance que les recherches structures.

Article 1.4.7.

Surveillance de la distribution et de la frquence dune infection

La surveillance de la distribution et de la frquence dune infection, ou dun autre vnement zoosanitaire important, est largement utilise pour valuer la progression de la prophylaxie ou de lradication de certaines maladies ou de certains agents pathognes, et constitue une aide la prise de dcision. Elle est galement importante pour les mouvements internationaux danimaux et de produits lorsque des mouvements interviennent entre pays infects.

Contrairement la surveillance visant dmontrer labsence dinfection, la surveillance destine valuer les progrs de la prophylaxie ou de lradication de certaines maladies ou de certains agents pathognes a gnralement pour objectif de recueillir des donnes sur un certain nombre de variables importantes pour la sant animale, parmi lesquelles figurent entre autres :

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Annexe VI (suite)

1. la prvalence ou l'incidence de linfection ;

2. les taux de morbidit et de mortalit ;

3. la frquence des facteurs de risques de maladie ou dinfection et leur quantification ;

4. la distribution de frquences des tailles de troupeaux ou dautres units pidmiologiques ;

5. la distribution de frquences des titres danticorps ;

6. la proportion danimaux immuniss aprs une campagne de vaccination ;

7. la distribution de frquences du nombre de jours couls entre la suspicion de linfection et la confirmation du diagnostic au laboratoire ou ladoption de mesures de prophylaxie ;

8. les donnes de production enregistres dans les exploitations ;

9. le rle de la faune sauvage dans la persistance ou la transmission de l'infection.

- - - - - - - - - - - - - - - texte supprim

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Annexe VII

C H A P I T R E 1 . 5 .

S U R V E I L L A N C E D E S A R T H R O P O D E S V E C T E U R S D E M A L A D I E S A N I M A L E S

Article 1.5.1.

Introduction

Les maladies transmises par des vecteurs prennent une importance conomique, sanitaire et zoosanitaire croissante.

Les changements environnementaux (y compris climatiques), sociologiques et conomiques peuvent modifier la distribution et les rpercussions de ces maladies.

Une meilleure comprhension de la distribution et de la dynamique des populations de vecteurs est un lment cl pour valuer et grer les risques associs aux maladies animales et zoonotiques transmises par des vecteurs.

Le prsent Code contient des recommandations sur la surveillance de plusieurs maladies de ce type et comporte des prconisations relatives la surveillance zoosanitaire de porte gnrale.

Il est apparu ncessaire de complter ces recommandations gnrales sur la surveillance par des prconisations sur la surveillance des vecteurs eux-mmes. Le prsent chapitre se rapporte exclusivement la surveillance des vecteurs appartenant aux arthropodes.

Dans le cadre des changes commerciaux, il faut noter qu'il n'existe pas de relation dcisive entre la prsence d'un ou plusieurs vecteurs et le statut sanitaire d'un pays ou d'une zone, et que l'absence apparente d'un ou plusieurs vecteurs ne suffit pas confirmer un statut indemne de vecteurs.

La figure 1 reprsente un arbre de dcision applicable la surveillance des vecteurs.

Article 1.5.2.

Objectifs

L'objectif des prsentes recommandations est de prsenter des mthodes pour :

1. runir des informations jour sur la distribution temporo-spatiale et l'abondance des vecteurs responsables des maladies de la liste de l'OIE ou des maladies mergentes transmises par des arthropodes ;

2. surveiller l'volution de la distribution temporo-spatiale et de l'abondance de ces vecteurs ;

3. recueillir des donnes significatives pour tayer les apprciations de risques (et l'valuation de la comptence des vecteurs) ainsi que la gestion des risques lis ces maladies transmises par des vecteurs ;

4. dtecter la prsence de vecteurs spcifiques ou confirmer leur absence ;

5. comprendre les modes de pntration des vecteurs et des agents pathognes transports par des vecteurs.

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Annexe VII (suite)

Article 1.5.3.

Mthodologie d'chantillonnage

1. Plan d'chantillonnage

a) Lobjectif du programme de surveillance doit tre dtermin et formul avant de dfinir le plan.

b) Toutes les Des donnes historiques sur le vecteur ou la maladie dans le pays ou la zone considr(e) doivent tre runies et values.

c) Le plan d'chantillonnage doit tenir compte des aspects suivants :

i) biologie et cologie du ou des vecteurs ;

ii) prsence, distribution et abondance de la ou des populations animales htes du ou des vecteurs ;

iii) conditions environnementales, climatiques, cologiques et topographiques significatives pour l'cologie des vecteurs ;

iv) ncessit de recourir une apprciation de risque pour dlimiter les secteurs les plus exposs au risque dintroduction dun vecteur dont la prsence est improbable.

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Annexe VII (suite)

d) L'chantillonnage a pour objectif :

i) d'tablir la prsence ou de confirmer labsence de vecteurs dans le pays ou la zone considr(e) ;

ii) de dcrire la distribution du ou des vecteurs dans le pays ou la zone considr(e) ;

iii) de runir des informations complmentaires sur la densit et la variabilit temporo-spatiale des vecteurs ( court comme long terme) ;

iv) dassurer la dtection prcoce des vecteurs ou des agents pathognes transports par des vecteurs dans les secteurs o ces vecteurs ou agents risquent de pntrer et de stablir.

e) Le plan d'chantillonnage doit tre conu de manire obtenir des estimations appropries pour les indicateurs mentionns ci-dessus. Cette tape doit prendre en compte les lments dcrits ci-aprs.

L'approche gnrale recommande pour l'chantillonnage passe par une hirarchie trois niveaux :

i) stratification reposant sur des critres cologiques (si possible) et sur une apprciation du risque de pntration du ou des vecteurs ;

ii) subdivision des strates en units d'chantillonnage spatiales, et

iii) tablissement de sites d'chantillonnage effectifs au sein d'units d'chantillonnage spatiales slectionnes.

S'il existe des donnes entomologiques, pidmiologiques et historiques pertinentes et/ou des avis d'experts, il est possible d'affiner ou de mieux cibler le plan d'chantillonnage en dfinissant des strates aussi homognes que possible par rapport aux facteurs de risque connus ou suspects ci-aprs, selon le pays ou la zone concern(e)s :

iv) populations domestiques ou sauvages d'animaux htes prfres par le vecteur ;

v) existence d'un habitat adapt au vecteur ;

vi) tendances climatiques (et saisonnires) ;

vii) secteurs touchs par la maladie considre, de manire endmique et/ou pidmique ;

Documents

F TAHSC Feb2010 PartA.prn - oie.int · d) Projets de nouveaux chapitres sur le bien-être animal : bien-être (1) des poulets de chair et (2) des bovins de boucherie et systèmes