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1 Action Familiale et Scolaire _______________________________________________________________________________ Une équipe de l’AFS Face au satanisme Révolution & Totalitarisme Action Familiale et Scolaire 31, rue Rennequin B.P. n° 80833 75 828 Paris Cedex 17 Courriel : [email protected]

Face au satanisme 2catolicosalerta.com.ar/nuevo-orden/face-au-satanisme.pdf3.1 Les démons agissent par suggestions. Les démons agissent par suggestions, tentations, obsessions, sèment

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1

Action Familiale

et Scolaire

_______________________________________________________________________________

Une équipe de l’AFS

Face au satanisme Révolution & Totalitarisme

Action Familiale et Scolaire

31, rue Rennequin

B.P. n° 80833 75 828 Paris Cedex 17

Courriel : [email protected]

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Face au satanisme.

1. Satan est un être vivant, spirituel,

perverti et pervertisseur.

Aujourd’hui, parler d’emprise du diable dans le quotidien de la

vie ne fait pas recette. Certains reconnaissent l’existence de Satan,

mais refusent d’y voir un danger pour tous et chacun. Il est même

de bon ton d’en sourire, bien que Mgr. Balducci, spécialiste de

démonologie, estime, dans son livre Adorateur du Diable et Rock

satanique, à 40 000 les adorateurs du diable à Turin, à 60 à 70 000

dans l’Italie, à 6 milliards de francs (environ 1 milliard d’euros)

l’argent dépensé en 1988 par 12 millions d’utilisateurs de la

magie. Alors que le démon est cité des centaines de fois dans

l’ancien testament et une cinquantaine de fois dans le nouveau,

Satan a disparu des catéchèses et des homélies ; la spiritualité

moderne n’en parle pour ainsi dire pas. Pourtant

« C’est un lion rugissant » nous dit saint Pierre.

« En lui bouillonne une grande colère » nous avertit Saint

Jean.

« Un être vivant, spirituel, perverti et pervertisseur »,

rappelle Paul VI.

Les manifestations de Satan ne sont pas un mythe ni des

phénomènes psychologiques.

Marie Yvonne de Jésus, cette mystique morte en 1952, dont la

vie dépasse l’entendement humain, a eu à subir, tout au long de sa

vie, à un degré inouï les attaques du démon. Son corps fut marqué

des innombrables cicatrices dues aux sévices infligés par le

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démon, qui se manifestait en particulier lorsqu’elle priait pour

sauver les âmes de l’enfer, spécialement les âmes des prêtres.

Dans son carnet, à la date du 5 août 1922, on peut lire :

Dans la nuit du 2 au 3, Jésus est passé avec l'odeur de l'encens. Le 3

au soir, j'étais couchée. Le démon est venu.

J'avais devant moi un être hideux, épouvantable, une espèce de bête

humaine, rouge et noire qui me fixait avec des yeux terrifiants et

flamboyants !

Il revint à quatre reprises en faisant un tapage épouvantable dans ma

chambre, heurtant les murs, bousculant les chaises, la table, tous les

meubles, puis il commence à me battre, m'écorche le dos, la poitrine, les

mains, me jette hors de mon lit, en me tirant par les cheveux.

A travers les couvertures de mon lit, ses doigts crochus me brûlaient.

Mais mes souffrances ne sont rien en comparaison de la frayeur que

j'éprouve devant cette bête infernale.

Cette attaque arracha à Marie Yvonne de Jésus, qui ne

connaissait pas la peur sur le plan humain, un aveu : « Aucun mot

ne peut décrire tant d’horreur et d’épouvante. »

Quand ils ont eu affaire à Satan, le curé d’Ars, Marthe Robin,

le Padre Pio, pour ne citer qu’eux, n’ont pas rêvé.

Le livre du RP Dom Bernard Marie Maréchaux, Réalité des

Apparitions démoniaques , paru en 1995, en témoigne

surabondamment. A ce sujet, les conférences de l’abbé Benoît

Domergue sur les courants ésotériques et magiques actuels,

suivies par des milliers de jeunes, de parents, d’éducateurs, sont

instructives. Les personnes qui ne croient plus aux manifestations

sataniques devraient assister à certains exorcismes ou écouter la

cassette du R.P. Mathieu.

L’avertissement de Saint Paul est plus que d’actualité :

Revêtez-vous de l'armure de Dieu, afin de pouvoir résister aux

embûches du Diable. Car nous n'avons pas à lutter seulement contre la

chair et le sang, mais contre les princes, les puissances, les dominateurs

de ce monde de ténèbres, contre les esprits mauvais répandus dans

l'air. C'est pourquoi prenez l'armure de Dieu, afin de pouvoir résister

aux jours mauvais et, après avoir tout surmonté, rester debout.

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Nous sommes engagés dans cette bataille ; ce n’est qu’avec la

grâce de Dieu et non sans grands efforts que l’homme parvient à

résister aux embûches du Mauvais, et à réaliser son unité

intérieure.

Sans voir le diable partout, il faut savoir qu’il existe, qui il

est, comment il agit, connaître ses troupes, ses conquêtes et

comment contrecarrer son entreprise de démolition de l’ordre

social voulu par Dieu pour le salut des hommes.

2. Qui est-il ?

Satan n’est pas le mal en soi. Il n’est pas le Dieu du mal

comme le prétendent les manichéens.

Le diable et les autres démons ont été créés par Dieu naturellement

bons mais ce sont eux qui, par leur péché, se sont rendus mauvais. (Concile du Latran)

Par son Non Serviam, Lucifer a refusé de reconnaître et

d'adorer le Fils de Dieu fait homme, venu pour nous sauver et

nous affilier par Lui et en Lui à son Père La chute de Lucifer - et

des anges qui l’ont suivi - est la conséquence du choix libre et

irrévocable qu’ils ont fait de refuser Dieu et son Règne. Au

mystère d'amour du Dieu Bon, il a substitué son mystère d'iniquité

en vue de la perte des âmes.

La Chute n’a rien fait perdre aux anges de leur nature. Ils

restent des purs esprits, puissants, doués d’une intelligence

supérieure à celle de l’homme, connaissant les secrets de la

nature et par le fait même, capables d’atteindre pour leurs desseins

des résultats surprenants comme on peut le constater chez les

personnes exorcisées. Ces personnes font montre de possibilités

humaines qu’elles n’ont pas, de connaissances qu’elles n’ont

jamais eues, rapportent des faits qu’elles ignoraient, répondent en

latin aux questions posées par l’exorciste, font preuve d’une

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puissance physique hors du commun. Les exorcistes eux- mêmes

ont alors à supporter les assauts démoniaques. Ils ne parviennent à

les vaincre qu’au prix d’une pression mentale insoutenable, voire

de blessures.

Mais Satan et les démons ne peuvent agir que dans les limites

permises par Dieu. Ils n’ont de pouvoirs que ceux concédés par

Dieu selon les desseins de Sa miséricorde. Le plan diabolique est

constamment contrarié par les poussées de la grâce, la vigilance

de l'Eglise, les siècles de chrétienté, l'héroïsme des saints et

chacun de nos efforts.

3. Comment agit-il ?

3.1 Les démons agissent par suggestions.

Les démons agissent par suggestions, tentations, obsessions,

sèment la discorde, la révolte, déclanchent des émeutes, allument

des guerres.

Les premières victimes de ce menteur dès l’origine furent

Adam et Eve, et du fait même que nos premiers parents avaient

reçu la sainteté et la justice originelle, non pour eux seuls, mais

pour toute la nature humaine, en cédant au tentateur, ils ont

également transmis à tous les hommes une nature humaine

déchue.

Les conséquences du péché originel, et par la suite de tous les

péchés des hommes, confèrent au monde dans son ensemble une

condition pécheresse qui s’amplifie quand les structures sociales

et les situations communautaires sont mauvaises.

Cette situation dramatique du monde qui « tout entier gît au

pouvoir du mauvais » (Concile du Latran) fait de la vie de l’homme un

combat. Un combat qui durera jusqu’au dernier jour. Satan avec

l’aide de ses suppôts, par la variété de ses pièges et de ses artifices

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met tout son génie, toute sa subtilité, toute sa duplicité pour

précipiter la création tout entière au point où il est tombé.

L’abbé Joseph Lemann, juif, converti avec son frère Augustin,

écrit avec raison :

Dieu et Satan se disputent le cœur de l'homme (...) mais ils se

disputent également la direction de la société, de ses développements

et de ses phases. Qui ne tient pas compte en Histoire non seulement de

la Providence, mais de l'Enfer, n'aura jamais que des vues indécises et ne

fournira que des explications incomplètes. L’histoire de ces dix-huit

siècles laisse visiblement le spectacle de ces deux forces géantes en

combat.

De son coté Saint Jean Bosco affirmait :

L’unique vraie lutte de l’Histoire est celle pour ou contre l’Eglise du

Christ.

3.2 Satan agit par des intermédiaires, ses suppôts.

« De même que le Christ, chef invisible de l'Eglise catholique,

est représenté visiblement ici-bas par le Pape, de même, écrit Mgr.

Jouin, fondateur dans les années 30 de la Revue internationale des

Sociétés Secrètes, Satan, chef invisible de l'armée du mal, ne

commande à ses soldats que par des hommes, ses âmes damnées,

toujours libres cependant de se soustraire à ses ordres et à ses

inspirations ».

Il a ses temples où un culte abominable et sacrilège lui est

rendu par ses adorateurs, où au cours de messes noires, lors des

grands sommets que sont pour l’Eglise Pâques et le 15 Août ont

lieu jusqu’à des meurtres rituels.

Les institutions que ses suppôts mettent en place lui offrent des

possibilités d’influence beaucoup plus importantes que ne lui

fournirait un individu, sauf si celui-ci occupe une situation clé,

comme cela a été le cas pour Hitler, Staline, Mao, Pol Pot et

autres. C’est avec ces institutions qu’il s’emploie à démolir l’ordre

social et politique voulu par Dieu.

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Satan et ses suppôts combattent inlassablement le Principe et

fondement de Saint Ignace :

L’homme est créé pour louer, honorer et servir Dieu, notre Seigneur,

et, par ce moyen, sauver son âme et les autres choses qui sont sur la

terre sont créées à cause de l'homme et pour l'aider dans la poursuite de

la fin que Dieu lui a marquée en le créant et d'où il suit qu'il doit en

faire usage autant qu'elles le conduisent vers sa fin et s'en dégager autant

qu'elles l'en détournent.

La préoccupation majeure de l'Enfer est de faire en sorte que la

grâce ne puisse pas se greffer sur l’ordre naturel voulu par Dieu et

que toutes les choses qui sont sur la terre ne soient plus disposées

pour louer, honorer et servir Dieu, mais présentées ou considérées

de telle sorte que, bien loin d'aider les hommes dans la poursuite

de la fin que Dieu leur a marquée en les créant, elles les en

détournent ou la leur fassent oublier, et, par, là entraîner la

damnation du plus grand nombre.

Corrompre la nature humaine, tout animer, tout ordonner, les

institutions, le pouvoir, les médias, les modes, l'enseignement, les

spectacles, la littérature, la radio, la science elle-même et les arts,

l'atmosphère de la rue, le travail et les loisirs, le manger et le

boire, l'amour et le mariage, les divertissements ou les chagrins, la

religion même en corrompant sa doctrine, la vie tout entière, sans

oublier la mort et la façon de mourir, tout animer, tout ordonner,

de telle sorte qu'on ne puisse penser à Dieu, sinon le plus

difficilement possible, tel est le but qu’à atteint l’enfer.

On ne peut que constater avec le Père Calmel que :

Le monde moderne est possédé d'une haine féroce de la nature...Il

s'acharne à pervertir la nature et à la fausser afin que la grâce ne dispose

plus que d'un terrain infertile et ingrat. Notre monde est alors surpeuplé

de pauvres créatures falsifiées, vidées, exsangues, irréelles : des

créatures de cauchemar.

Détruire l’ordre naturel, fondement de toute véritable

doctrine sociale et politique, pour créer un « nouvel ordre » du

monde, une nouvelle société, un nouvel homme, tel est

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l’objectif de Satan et de ses suppôts. Cette action constitue la

Révolution.

4. Ses conquêtes par la Révolution.

La plus grande réussite de l’action de Satan, c’est le lancement

réussi de la Révolution dite française, qui a répandu ses méfaits

dans le monde entier.

4.1 La Révolution est satanique.

La Révolution est satanique, partisans et adversaires sont

unanimes à le reconnaître.

4.2 Satan, le premier révolutionnaire.

Satan, assure Proudhon, est le premier révolutionnaire et il

l’invoque en ces termes :

Viens, Satan. Viens, le calomnié des prêtres et des rois. Que je

t'embrasse, que je te serre sur ma poitrine ! Il y a longtemps que je te

connais, et tu me connais aussi. Tes œuvres, ô le béni de mon cœur, ne

sont pas toujours ni belles, ni bonnes; mais elles seules donnent un sens

à l'univers en l'empêchant d'être absurde. Que serait, sans toi, la justice?

Un instinct. La raison? Une routine, L'homme ? Une bête. Toi seul

animes et fécondes le travail. Tu ennoblis la richesse, tu mets un sceau à

la vertu.

Dans son ouvrage Le Règne Social du Cœur de Jésus, le Père

Ramière, l’illustre jésuite, confirme le jugement de Proudhon. Il

fait de Satan le premier ennemi de la Royauté Sociale du

Christ.

La définition que Mgr Gaume donne de la Révolution ne

laisse subsister, pour qui pourrait en avoir encore, aucun doute sur

son origine satanique.

« Si arrachant son masque, écrit-il, vous lui demandez qui es-

tu, elle vous dira : « Je ne suis pas ce que l'on croit. Beaucoup

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parlent de moi et bien peu me connaissent. Je ne suis ni le

carbonarisme... ni l'émeute... ni le changement de la monarchie en

république, ni la substitution d'une dynastie à une autre, ni le

trouble momentané de l'ordre public. Je ne suis ni les hurlements

des Jacobins, ni les fureurs de la Montagne, ni le combat des

barricades, ni le pillage, ni l'incendie, ni la loi agraire, ni la

guillotine, ni les noyades. Je ne suis ni Marat, ni Robespierre, ni

Babœuf, ni Mazzini, ni Kossuth. Ces hommes sont mes fils, ils ne

sont pas moi. Ces choses sont mes œuvres, elles ne sont pas moi.

Ces hommes et ces choses sont des faits passagers et moi je suis

un état permanent.

Je suis la haine de tout ordre que l'homme n'a pas établi et

dans lequel il n'est pas roi et Dieu tout ensemble. Je suis la

proclamation des droits de l'homme sans souci des droits de

Dieu. Je suis la fondation de l'état religieux et social sur la

volonté de l'homme au lieu de la volonté de Dieu. Je suis Dieu

détrôné et l’homme à sa place, l'homme devenant à lui-même sa

fin. Voilà pourquoi je m'appelle Révolution, c'est-à-dire

renversement. »

4.3 Satan comme coordinateur.

Que le mal et l'erreur soient sans cesse renaissants, rien de plus

normal. Notre nature viciée originellement suffit à l'expliquer,

mais que l'erreur et le mal arrivent à se manifester, depuis 200 ans,

en un courant d’une puissance organisée, universelle et telle qu'il

parvient à s'opposer victorieusement à l'énergie autant qu'à la

ténacité des meilleurs, voilà ce que la seule nature humaine ne

saurait expliquer, au moins à ce degré.

Aujourd’hui, l’immense base de la Révolution, qui n’à d’autre

borne que le monde, ne peut s’expliquer que par l'action d'une

puissance qui, se servant de la complicité et la malice des hommes

organise, discipline ce chaos, assurant, en quelque sorte, sa

transmission et sa démultiplication.

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Mgr Join a écrit :

[Sans une autorité coordinatrice] La Maçonnerie serait une

foule, plus ou moins égarée par quelques idées subversives, mais

qui se désagrégerait d'elle-même au lieu d'être la maîtresse du

monde, pour la simple raison qu’il n'y a point de corps sans tête,

point de société sans gouvernement, point d'armée sans général,

point de peuple sans pouvoir public, sans pouvoir directeur.

Il ne fait là que se référer à ce que, en 1889, Albert Pike,

Souverain Grand Commandeur du rite écossais écrivait aux

Souverains Grands Instructeurs : « A vous Généraux nous disons

ceci pour que vous le répétiez aux frères des 32è 31è 30è degrés :

la religion maçonnique doit être maintenue dans la pureté

luciférienne par nous tous initiés des haut grades. »

4.4 D’où la haine de Dieu, du Christ, de l’Eglise et le

refus de la loi naturelle.

La haine, tour à tour violente ou feutrée, contre Dieu, Jésus

Christ, l’Eglise et l’ordre social chrétien a été constante depuis la

Révolution. A la suite des grands révolutionnaires, les Helvétius,

les Robespierre, Mirabeau, Weishaupt… pour ne citer qu’eux,

tous les politiques qui ont présidé aux destinées de la France, en

fidèles héritiers de l’idéologie de la Révolution, ont contribué,

d’une façon plus ou moins acharnée, plus ou moins consciente à

détruire l’ordre social voulu par Dieu pour donner naissance à un

« nouvel ordre » du monde, où l’homme soit roi et Dieu tout

ensemble.

« Ecrasez l'Infâme », cette formule est comme le leitmotiv de

la correspondance de Voltaire.

« Toutes les religions ont leurs défauts; mais le christianisme

romain est une religion si évidemment mauvaise que c'est perdre le

11

temps de s'amuser à le démontrer. », lit-on dans le Contrat Social de

J. J. Rousseau.

Le 1er

juin 1877, cent ans plus tard, Gambetta, recevant, une

délégation de la jeunesse, tint à lui dire :

« Nous avons l'air de combattre pour la forme du

gouvernement, pour l'intégrité de la constitution. La lutte est plus

profonde : la lutte est contre tout ce qui reste du vieux monde,

entre les agents de la théocratie romaine et les fils de 89. »

Ce que confirme Jules Ferry, promoteur de la laïcisation de

l’enseignement :

« Le Catholicisme et la République française sont

philosophiquement irréductibles l’un à l’autre (…) Mon but est

d'organiser l'humanité sans Dieu. »

Dans le bulletin du Grand Orient, (1883) on peut lire :

Dans ces édifices (les Eglises) élevés, de toutes parts, aux

superstitions, nous serons appelés, à notre tour, à prêcher nos doctrines

et, au lieu des psalmodies cléricales qui y résonnent encore, ce seront

les maillets, les batteries et les acclamations de notre ordre qui en

feront retentir les larges voûtes et les larges piliers.

Clemenceau déclare de son coté :

« Depuis la Révolution, nous sommes en révolte contre l'autorité

divine et humaine (…) Rien ne sera fait dans ce pays tant qu'on n'aura

pas changé l'état d'esprit qu'y a introduit l'autorité catholique. »

Viviani, Président du Conseil en 1914, s'écriera :

« Nous ne sommes pas seulement en présence des

congrégations, nous sommes en face de l'Eglise Catholique, pour la

combattre, pour lui livrer une guerre d'extermination. »

Aulard, professeur à la Sorbonne, mort 1928, assure :

« Nous voulons détruire la religion afin de pouvoir établir en ses

lieu et place la cité nouvelle. »

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Alain Juppé, quatre-vingts ans plus tard, fait part de la même

volonté :

« On ne peut pas fonder sur la foi la légitimité du pouvoir

politique ».

Même volonté aussi de la part de Laurent Fabius :

« Dans notre république laïque la foi ne peut être supérieure à la

loi »

Même registre chez Chirac :

« Il n’y a pas de loi, affirme-t-il, au dessus de la loi votée ».

Martine Aubry le 5 août 1999 déclarait de son côté :

« Je ne discute pas avec les anti-IVG, car on ne va pas discuter avec

ceux qui contestent une loi votée par notre parlement. »

Le "catholique" Bayrou déclare :

« Je suis quelqu'un qui a la foi, pour qui c'est important. Mais je

n'aime pas qu'on mélange la religion et la politique. Encore moins que

l'on se serve de la religion pour la politique. La laïcité française est une

merveilleuse proposition française au monde (...) Rendez à César ce qui

est à César et à Dieu ce qui est à Dieu, le pouvoir n'a pas à s'appuyer

sur l'autel et il est bon que l'autel soit indépendant du pouvoir. »

Denis Jeambar, dans L'Express du 9 mai 2002, est on ne peut

plus net :

« Dans notre république laïque la foi ne peut être supérieure à la loi.

Cette nation, qui a séparé l'Église de l'État, a besoin, pour vivre et

progresser, d'une religion citoyenne… »

Il ne faisait, là, que reprendre ce que déclarait, entre autres en

1926, le Convent de la Grande Loge de France :

« Tissons de nos mains agiles le suaire qui ensevelira un jour

toutes les religions. L'homme- citoyen est Dieu, il n'y a pas d'autre

Dieu que l'homme-citoyen, il faut détacher de l'Eglise la nation, la

famille, les individus. »

Doit-on s’en étonner ? La Très Sainte Vierge Marie n’avait-elle

pas dit à La Salette :

13

« Les gouvernants civils auront tous le même dessein qui sera

d'abolir et de faire disparaître tout principe religieux, pour faire place au

matérialisme, à l'athéisme, au spiritisme et à toutes sortes de vices. »

Devant des déclarations aussi unanimes toutes options

confondues, que dans les milieux contre révolutionnaires on en

soit encore à parler de droite et de gauche, laisse pantois.

4.5 L’état de fait résultant.

D’autant que toutes ces déclarations ne sont pas restées à l’état

de vœux pieux, elles se sont traduites dans les faits. Après une

longue marche de deux siècles, César, aujourd’hui, est Dieu et

pape. L’Etat est père et maître, souverain et pontife, il est l’arbitre

suprême en matière de morale. L’Eglise n’est plus régente, et si,

pour un moment, elle est encore acceptée comme interlocutrice,

c’est que, pour un temps, la République a besoin des catholiques

et de leurs œuvres caritatives, pour tirer le pays du péril où le met

l’anticléricalisme, et une fois tiré, comme elle l’a toujours fait, elle

continuera à les persécuter.

Au nom du principe de laïcité, le respect de toutes les formes

de pensée, de croyance, de conviction est la Règle. Le principe de

l’Etat chrétien est donc proscrit et, ipso facto, l’Eglise est

absorbée dans la République. Défense lui est faite de s’occuper

des problèmes de la Cité.

Cet état de fait est l’œuvre de la Franc-maçonnerie qui a mis

et qui met en permanence son idéologie (satanique) en

application.

5. Connaître ses troupes.

Le Pape saint Grégoire enseignait :

« Le démon est le chef de tous les hommes iniques, et tous les hommes

impies sont les membres de ce chef. » (Sermon pour le premier

dimanche de Carême.)

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Les troupes de la Révolution sont animées par la franc-

maçonnerie ou constituées autour d’elle. Elles mettent en œuvre,

avec méthode et persévérance, son idéologie. La Franc-

maçonnerie, auteur de la Révolution, est depuis lors et son

laboratoire et son maître d’œuvre. M Bonnet, orateur au Convent

du Grand Orient de France de 1904, le disait ainsi :

« Quand s'est écroulée la Bastille, la Franc-maçonnerie a eu le

suprême honneur de donner à l'humanité la charte qu'elle avait

élaborée avec amour (...) Le 25 août 1789, la Constituante, dont

plus de 300 membres étaient maçons, a définitivement adopté,

presque mot pour mot, tel qu'il avait été longuement étudié en

loge, le texte de l'immortelle déclaration des droits de l'homme. »

5.1 L’idéologie maçonnique.

Elle est fondée sur la trilogie Liberté - Egalité – Fraternité

d’une part et sur la Déclaration des Droits de l’Homme (sans

Dieu) d’autre part.

a) La trilogie : liberté égalité fraternité et sa nocivité.

C’est en incarnant, dans le quotidien par lois et institutions,

la trilogie Liberté, Egalité, Fraternité et les articles de la

Déclaration des droits de l’homme que la Franc-maçonnerie, sur

les ruines de toute autorité, œuvre à la perversion complète1 de

l’homme, à l’établissement de l’humanité sans Dieu. Pour cela

elle applique constamment la même méthode, Solve et coagula :

« Dissolvez, dépravez, corrompez, brisez les intelligences et

les cœurs, les institutions et les traditions, puis, reconstruisez la

nouvelle nature humaine, refaçonnez la société nouvelle. Tout

détruire pour tout reconstruire. »

La nocivité de la trilogie révolutionnaire a été bien mise en

évidence, en quelques phrases, par Soljenitsyne, lors de

1 Perversion qu’elle appelle « émancipation »

15

l’inauguration, aux Lucs, d’un monument en souvenir du martyre

vendéen :

« La Révolution Française, déclara-t-il, s'est déroulée au nom

d'un slogan intrinsèquement contradictoire et irréalisable, car

"Liberté, Égalité, Fraternité", dans la vie sociale tendent à

s'exclure mutuellement et sont antagonistes l'une à l'autre. La

Liberté détruit l'Égalité sociale et c'est même un des rôles de la

liberté. »

Comment, en effet, pourrait-il en être autrement si chacun est

laissé libre d'exercer ses talents et ses dons ? C'est le plus

naturellement du monde que naîtront des inégalités fécondes parce

que naturelles. Tandis que, poursuit Soljenitsyne, « l'égalité

restreint la liberté ». Rien de plus vrai. Si, en effet, au nom de

l'égalité les hommes ne peuvent plus exercer leurs dons, il ne peut

naître dans les esprits que des sentiments d'aigreur, de révolte ou

de jalousie. Et Soljenitsyne de conclure : la Fraternité ne peut

donc être de leur famille ; et c’est un fait qu’on ne la trouve qu’au

fronton des édifices publiques et que sur les pièces de monnaie.

Il est difficile de mettre mieux en évidence la raison pour

laquelle cette idéologie libertaire et égalitaire ne peut qu’être

source de maux et de révoltes. C’est au nom de cette idéologie

que, depuis plus de deux cent ans, Satan, en haine de Dieu,

démolit l’ordre naturel et avilit la nature humaine.

Au nom de la liberté et de l’égalité érigées en absolu, par les

lois et décrets pris par tous les gouvernants qui se succèdent au

pouvoir, on assiste à une dissolution générale de toute forme

d'ordre dans tous les domaines, tant politique, intellectuel, moral,

scolaire, culturel, social, économique, médical que dans les

mœurs.

Le divorce par consentement mutuel en 1968, les mesures

antinatalistes en 1971 sous Chaban-Delmas, la liberté totale

d’avorter en 1975, la suppression du devoir d’assistance à

personne en danger sous certaines conditions en 1978, la liberté

16

absolue de la recherche sans entraves ni garde-fous, sans limites et

surtout sans la moindre soumission à une quelconque règle

transcendante, le développement de l’expérimentation en

médecine, l’élimination dans les trois premiers jours de leur

naissance des enfants atteints d’une infirmité physique ou mentale

jugée incurable, toutes ces propositions de lois proposées par

Henri Caillavet, chef de file de la franc-maçonnerie, pour, dans un

premier temps, tester et mettre en condition l’opinion selon les

méthodes bien rodées de la subversion, toutes ont été légalisées

ou, comme l’euthanasie, sont en voie de l’être. Toutes l’ont été au

nom de la sacro sainte liberté et de l’égalité.

Alors, au nom de quoi demain interdire : la vivisection

humaine, l'expérimentation sociologique, l'utilisation de sous-

hommes comme cobayes de laboratoire, le gazage des

"spécimens" non satisfaisants et bien sûr l’élimination de ceux

qui oseraient s'élever contre le dogme maçonnique de la

liberté absolue de la recherche ? Pas de Liberté pour les

ennemis de la Liberté. La Liberté ou la mort. Une nouvelle terreur

s’installera.

Toujours au nom de la liberté, valeur première :

Sont supprimés les cours magistraux pour donner libre cours à

la créativité et à la spontanéité, l’élève se doit de “construire ses

propres savoirs”.» (Loi Jospin, 1989). L’enfant, qui est une histoire,

doit pouvoir l'écrire. La loi sur l'autorité parentale le rend libre

d'en appeler au juge contre ses parents.

Ce serait aller contre la liberté des drogués que de leur dire «

Ne vous piquez plus ! ». Leur conseiller: « de ne pas prêter leurs

seringues et de leur en procurer des propres » serait respecter leur

liberté de s'autodétruire proprement…

C’est au nom de l’Egalité qu’ont été décrétés :

- la coéducation, qui a ouvert la voie à l’éducation sexuelle à

l’école et, par suite logique, selon les instructions données par le

17

ministre la mise en place de préservatifs dans les toilettes des

garçons et des filles avec pour corollaires la pilule du lendemain

mise à la disposition de l’infirmière de l’établissement, et pour

finir, but recherché, la liberté d’avorter reconnue aux mineures

sans l’autorisation de leurs parents.

- le tronc commun pour tous les élèves qui fait qu’ils courent

après leurs études sans jamais les rattraper

- les 35 heures pour toutes les professions etc., etc.

Pour être bref , disons que tous les maux, qui font l’objet de

toutes les conversations : la corruption à très haut niveau qui

ronge le pays, l'insécurité des biens et des personnes, la

dissolution des mœurs privées et publiques qui engendre vices,

solitude et désespoir, l'immigration qui mine les rapports sociaux,

les conditions de vie qui finissent par enfoncer tant de personnes

et finalement la société toute entière dans un désert spirituel,

proviennent des lois prises par les hommes politiques qui se

succèdent au gouvernement et dont la volonté est de tout détruire

pour, sur les décombres accumulés, édifier une société en

conformité avec leur idéologie libertaire et égalitaire.

b) La Déclaration des Droits de l’Homme (sans Dieu) et sa

nocivité.

Plus encore que la trilogie républicaine, la Déclaration des

Droits de l’homme est par ses articles une véritable machine

subversive, aux mains de la Franc-maçonnerie.

En inscrivant dans la Déclaration des Droits de l'Homme

(DDH) que tous les hommes naissent libres et égaux, que l'homme

ne dépend que de lui-même («ni Dieu ni Maître» est sa devise) la

Révolution mettait en place une énorme machine subversive dont

il n'est né et ne naîtra jamais rien de bon. La DDH ouvrait la voie :

« ou à un totalitarisme uniformisé ou à l'anarchie d'un bonheur

revendiqué dans la cité. » Rial

18

Alternative terrible, qui se conçoit très bien.

Si en effet, pour freiner et réguler la liberté de penser, d'écrire,

de créer, de faire tout ce que l'on veut en société, des bornes ne

sont pas dressées, la porte est ouverte à l'anarchie dans tous les

domaines, tant politiques, intellectuels, moraux, culturels, sociaux,

économiques, médicaux que dans les mœurs. Une fois toute

transcendance écartée et rejetées toutes les réalités considérées

comme immuables, il revient à la Nation de définir les bornes en

question. C'est ce que stipule l'article 3 de la DDH de 1789 : le principe

de toute souveraineté réside dans la Nation, corroboré par l'article

6 de la même DDH : tous les citoyens ont droit de concourir à la

formation de la loi. La loi devient ainsi l'expression de la volonté

générale désignée par le suffrage universel « Nul corps, nul

individu ne peut exercer d'autorité qui n'émane [de la Nation]

expressément. » (Articles 3 et 6).

Ceci faisait s'émerveiller Victor Hugo:

« Le plus grand acte de la République de 1848, fut d'établir le

suffrage universel. ... En donnant à ceux qui souffrent un bulletin,

il leur ôte un fusil. En leur donnant la puissance, il leur donne le

calme... Vous allez travailler vous-même à la destruction de la

misère par des hommes en qui vous mettrez votre âme. Il y a un

jour où le plus faible sent en lui la grandeur de la souveraineté

nationale » !

Mais, ce dont le citoyen n'a pas encore pris conscience, c'est

que le contrat social qu'il passe avec la Nation, l'oblige du

même coup à abandonner ses autorités et ses libertés

naturelles de père de famille, de maître d'école, de

propriétaire, de patron...au droit positif. Le lendemain

même des élections l'Etat devient, ipso facto, l'origine et la

source de tous les droits. Par lois et décrets, l'Etat décide de

tout : où commence la liberté de l'un et où finit la liberté de

l'autre, ce qui est vrai ou faux, bien ou mal, juste ou injuste, qui

doit vivre qui doit mourir...C'est ainsi que, pour ne prendre

19

qu'un seul exemple, un père de famille ne peut plus aujourd'hui

s'opposer à une infirmière qui, sans l'en informer et contre son

gré, donnerait la pilule du lendemain à sa fille. Légalement et à

juste titre, l'infirmière lui rétorquera que la loi prévaut sur son

autorité paternelle par le fait même qu'il a souscrit au Contrat

Social institué par Rousseau et repris par la Déclaration des

Droits de l’homme. Et le tribunal donnera raison à l'infirmière

contre lui, le père.

Ainsi les bornes, posées par un Etat tout puissant auquel le

citoyen a remis ses libertés et autorités naturelles font que, pour

ne pas verser dans l'anarchie où conduit une liberté érigée en

absolu, on verse dans le totalitarisme. Face à un Etat devenu père

et maître, souverain et pontife, l’électeur, dès le lendemain de

l'élection, redevient un élément interchangeable de la masse. Un

individu seul et sans défense : en principe informé, surinformé et

par conséquent pour finir désinformé!

Et comme le recommandait V. Hugo, le chantre du suffrage

universel, il lui sera dit :

« Avez-vous voté ? Oui ? Vous avez épuisé vos droits !

Quand le vote a parlé, la souveraineté a prononcé. Vous êtes

citoyens, vous êtes libres ! Votre tour viendra, sachez l'attendre.

En attendant, travaillez, écrivez...»

5.2 Vers l’omnipotence révolutionnaire.

C’est ainsi qu’aujourd’hui, la Franc-maçonnerie, auteur de la

Déclaration des Droits de l’homme et les sociétés secrètes

détiennent absolument tous les pouvoirs en France. Lors du 275è

anniversaire de l’ordre maçonnique en France, J. Chirac et

Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, en recevant les francs-

maçons à l’Elysée, ont tenu, dans leur allocution de bien venue, à

les féliciter pour la part si importante qu’ils ont prise en France et

dans le monde à l’élaboration et à la diffusion des libertés

républicaines. Libertés que sont, rappelons le : la laïcité et la

20

mixité, la fécondation in vitro, avec ses embryons congelés,

détruits, manipulés, chosifiés, la création d'usines à pièces

détachées humaines, le diagnostic prénatal orienté vers la

destruction des inaptes. Et le pire est encore à venir.

Un échange de courriers jette une lumière crue sur les relations

(secrètes ?) entre les francs-maçons et l’Elysée.

Sous l'en-tête du grand maître de la Grande Loge nationale

française (GLNF, 43 000 frères), dans la missive, datée du 19

janvier 2009 - que L'Express s'est procurée - François Stifani fait

part à Nicolas Sarkozy du…

… soutien actif qu’il porte à Christian Blanc, Brice

Hortefeux, Roger Karoutchi, Hubert Falco et Christine

Boutin, j'apprécie particulièrement ces personnalités pour

leurs qualités humaines, leur détermination et leur sens de

l'intérêt général.

Je leur apporterai toute l'aide dont elles ont besoin dans

leurs projets, comme l'ensemble des maçons de mon

obédience le fait avec vous. Vous êtes le premier président

de la République avec lequel nous sommes totalement en

accord.

Nicolas Sarkozy lui répond :

La confiance que vous me témoignez et le soutien résolu

dont vous m'assurez me confortent dans ma ferme volonté

de poursuivre le mouvement de réformes engagé pour

adapter notre pays aux contraintes nouvelles et lui

conférer une place déterminante dans l'évolution du

Monde.

Cet échange de mots doux est demeuré discrètement archivé,

avant d'être exhumé il y a quelques jours. L'Elysée a authentifié la

21

lettre envoyée par Nicolas Sarkozy, en réponse à celle signée

François Stifani. 2

5.3 Et vers la persécution des chrétiens ?

Ce n’est pas seulement en France que la Franc-maçonnerie

tient les pouvoirs, mais aussi en Europe et dans le monde entier !

La déclaration qu’avait faite Thuriot à l’assemblée législative en

1789 : « La Révolution n’est pas seulement pour la France nous

en sommes comptables pour le monde entier », n’est pas restée

lettre morte. Toutes les démocraties à travers le monde se réfèrent

aujourd’hui à la Déclaration des Droits de l’homme et du citoyen

par laquelle Satan détruit l’ordre social voulu par Dieu pour

rendre aux hommes possible et aisée une vie digne de l’homme et

du chrétien.

A la place de l’Eglise, par sa « religion citoyenne » la Franc-

maçonnerie procède à l’établissement d’un monde unifié sous sa

gouverne : Satan entouré de ses suppôts s’apprête à prendre la tête

du gouvernement mondial qui se met en place.

Albert Pike avait déclaré :

« Quand Louis XVI fut exécuté la moitié du travail était faite,

et, à partir de ce moment, l'Armée du Temple (la Maçonnerie)

devait diriger tous ses efforts contre la Papauté. »

Aujourd’hui, la fumée de Satan3 a pénétré dans l’Eglise.

Selon saint Ignace Briantchannov (1807-1867), il semblerait

qu’on soit entré dans le temps de l’Antichrist. Il révéla à son

entourage : « Au temps de l’Antichrist, l’Arche de l’Église pourra

difficilement être distinguée. Ce qu’on reconnaîtra officiellement

comme Église aura par degré trahi le Trésor de la Foi et rappellera

une bouillie unifiée, qui à l’aide de la ruse luciférienne possédera

certaines apparences de l’Église. Et seuls des petits groupes épars

2 SOURCE http://www.lexpress.fr/pub/pdf/courrier-stifani-sarkozy.pdf

3 La formule est de Paul VI

22

de fidèles (avec une partie minime du clergé) auront conservé

vivante la vraie Tradition. Il (l’Antichrist) réunira en un seul État

mondial tout les peuples de la terre; ce qui remplira de joie le

cœur des scribes et des pharisiens. » Après son bienheureux trépas

saint Ignace apparut au sein d’une lumière éblouissante à un de

ses fils spirituels qui était en proie aux attaques des démons, et il

lui dit : « Tout ce que j’ai écrit dans mes livres est la vérité. »

Dans L'Express du 9 mai 2002

David Spangler, Directeur des Initiatives Planétaires aux

Nations Unies, faisait savoir :

« Personne n'entrera au Nouvel Ordre Mondial à moins qu'il

ou elle ne fasse l'engagement d'adorer Lucifer. Personne n'entrera

dans le Nouvel Age sans subir une Initiation Luciférienne. »

Il annonce donc une persécution des chrétiens qui ne

voudront pas adorer Lucifer. Déjà on peut constater que la

"cathophobie" est créée et entretenue par les médias,

cathophobie qui a lieu dans le monde entier avec l’inertie

complice des gouvernants démocratiques et de l’ONU malgré

leur proclamation en faveur des libertés dont celle de religion.

Le cardinal Stanislaw Rylko, président du Conseil pontifical

pour les laïcs en a pleine conscience. Le jeudi 13 novembre 2008

dans son analyse de la situation des sociétés occidentales, il a

dénoncé l'apparition d'un

« nouvel antichristianisme, la prétention de créer un homme

nouveau totalement déraciné de la tradition judéo-chrétienne et la

mise en place d’un nouvel ordre mondial.

La classe politique, toutes tendances confondues a fait de la

Fille aînée de l’Eglise une nation multiraciale, métissée, plurielle,

déshumanisée, décérébrée, islamisée, amorale, invertébrée ! Sans

foi ni loi ! Le désastre absolu ! Une nation sans Dieu, donc sans

repères. » (4)

4 Le courrier de Tychique, 168 route du Grobon, Châtillon sur Chalaronne.

23

Comme l’écrivait Jean Ousset

« Le martyre, dans 1'état actuel des choses, est une

éventualité qui se rapproche à grands pas, car de deux choses

1'une, ou nous nous laisserons absorber dans cette asphyxie lente

qui semble avoir été programmée, ou nous allons être mis un beau

jour devant un choix qui nous obligera à rendre compte de notre

foi et des convictions qui nous habitent ! »

Cela ne s’est pas encore réalisé certes, mais les conditions

actuelles semblent davantage vérifier le pronostic que l’infirmer.

6. Contrecarrer l’entreprise satanique.

Ce bilan de la situation pourrait paraître pessimiste pour qui ne

connaît pas la prophétie de Saint Pie X pleine d’espérance. En

1911, lors de la remise de la barrette aux cardinaux français

nouvellement créés, les mots inspirés qu’il leur adressa remuèrent

tous les assistants :

« Que vous dirai-je, à vous, chers fils de France qui gémissez

sous le poids de la persécution ?

Le peuple qui a fait alliance avec Dieu aux fonds baptismaux

de Reims se convertira et retournera à sa première vocation. Sans

doute, les fautes ne demeurent pas impunies ; mais la Fille de tant

de mérites, de tant de soupirs et de tant de larmes ne périra

jamais. Un jour viendra, et il ne tardera guère, où la France,

comme autrefois Saul sur le chemin de Damas, sera enveloppée

d'une lumière céleste et où elle entendra une voix qui lui répétera

: « Ma Fille, ma Fille, pourquoi me persécutes-tu ? » Et sur sa

réponse : « Qui êtes-vous, Seigneur? » La voix répliquera : « Je

suis Jésus de Nazareth que tu persécutes, il t'est dur de regimber

contre l'aiguillon, parce que, dans ton obstination tu te ruines Toi-

même ». Et elle, frémissante et étonnée, dira : « Seigneur,

Seigneur, que voulez-Vous que je fasse ? » Et lui : « Lève-toi,

lave-toi des souillures qui t'ont défigurée, réveille dans ton sein

les sentiments assoupis et le pacte de notre Alliance et va, Fille

aînée de l'Eglise, Nation prédestinée, Vase d'élection, va porter,

24

comme par le passé, mon nom devant tous les peuples et tous les

rois de la terre. »

Bilan optimiste, aussi, pour qui aurait oublié ce que la Vierge

Marie a fait savoir aux enfants de Fatima : « Et finalement mon

Cœur Immaculé triomphera. »

6.1 Pourquoi ces beaux jours tardent-ils à venir ?

La raison en est claire. La France, lit-on dans le testament de

Saint Rémi, continuera d'être châtiée, et elle le sera tant qu'elle

restera infidèle à sa vocation. Tant qu'on ne la restaura pas sur ses

fondements naturels et divins.

« La France est née de son baptême. A partir, donc, du

moment où en tant que nation elle s'est déchristianisée, c'est à dire

le jour où elle a déclaré officiellement, par voie de constitution et

par voie de proclamation qu'elle était une république

démocratique et laïque qui ne reconnaissait aucun culte, à partir

de ce moment là, officiellement, elle a non seulement renié son

origine, elle a non seulement apostasié sa foi mais elle a, en acte,

organisé sa destruction en tant que nation. »

Et ses maux ne peuvent qu’aller en augmentant.

Une nation n'est pas ce qu'elle pense d'elle-même dans le

temps, elle est ce que Dieu pense d'elle dans l'éternité.

Ce n’est pas par courtoisie ou par diplomatie que Saint Pie X

appelle la France la"Fille aînée de l'Eglise", que Pie XII, encore

Cardinal Pacelli, à la cathédrale de Paris, parlant de la vocation

de la France, la nomme, "Fille aînée de l'Eglise", que Paul VI la

regarde comme l’éducatrice des peuples, que Jean-Paul II, le 13

juin 1980, au Bourget l’interroge : "France, Fille aînée de

l'Eglise, es-tu restée fidèle aux promesses de ton baptême?".

6.2 Que devons-nous comprendre ?

Quand allons-nous comprendre …

25

a) Que la conciliation est impossible entre l’Église et la

Révolution.

« Entre l’Église et la Révolution la conciliation est

impossible, pas plus qu'entre le bien et le mal, entre la vie et la

mort, entre la lumière et les ténèbres, entre le ciel et l'enfer.

Combattre la Révolution est donc un acte de foi, un devoir

religieux au premier chef ». Mgr de Ségur

b) Que notre démocratie est irréformable.

Irréformable notre démocratie l’est, sans doute aucun. « Elle

n’a de démocratie que le nom ». J.P. II

« Je ne suis ni jacobin, ni girondin, ni socialiste, ni

communiste, ni moderniste, ni libéral, ni même islamiste, je suis

le diable qui se cache derrière tous ces masques de mon invention

pour mieux vous séduire et vous perdre en attendant l'avènement

de mon règne. »(5)

Et donc, somme l’écrit le père Lachance :

« Si le régime, est mauvais, il faut le réformer et s'il est

irréformable, il faut voir à le remplacer par un meilleur. Si cela

est impossible c'est une raison de plus de s'empresser de créer les

conditions qui puissent rendre le changement possible. »

c) Qu’il faut fuir les fausses « solutions » qui n’entravent pas

la dégradation.

Au lendemain des élections, les pétitions et les lettres aux

ministres se multiplient, ainsi que les marches au cours desquelles

sont brandis le Décalogue et l'Evangile, accusant l'Etat de les

avoir violés, et où il est rappelé aux responsables politiques que :

c'est leur devoir, de par le droit divin, qui est au-dessus de

toutes les lois humaines, d'interdire l'avortement, l'euthanasie, les

blasphèmes publics des spectacles, la construction des mosquées,

5 Sous la Bannière

26

la naturalisation massive des musulmans...et toutes ces choses

exécrables.

Les hommes politiques en place n’en continuent pas moins par

lois et décrets à vouloir « régénérer » la France à leurs manières et

à chaque élection, on n’en continue pas moins à voter pour le

cheval de remonte qui promet à son tour le changement. Comment

dans ces conditions la situation n’irait-elle en se dégradant

toujours plus ?

Dispositions, mesures conventions tendent à soustraire les

enfants à la famille, à la religion, à la morale. Il s’agit d’une volonté

constante.

Comme le voulait Danton en 1789 : « Les enfants,

affirmait-il, appartiennent à la République avant

d’appartenir aux parents ».

Alban Stoltz déclarait en 1845: « Si j'étais le Diable et

que le peuple me choisit pour être son député au

Parlement je déposerais une motion, une seule, qui

procurerait à l'Enfer le plus de clients possible. Je

proposerais de séparer complètement l’Eglise de

l’Etat. »

Le député UMP Fénech rappelait aux membres de sa

commission : « C’est dans les écoles nationales que

l’enfant doit sucer le lait républicain. »

Que reste-t-il, aujourd’hui, de l’ordre social voulu par Dieu

pour aider l’homme à faire son salut ? L’individu est devenu

l’élément de base de la société. Chacun est à même de choisir son

« genre », son sexe fondé sur l’identité de genre que se donne la

personne et non plus sur le sexe naturel de naissance. Dans ces

conditions pourquoi maintenir un ministère de la famille ?6

6 Ministère supprimé de facto lors de la présentation du nouveau

gouvernement FILLON le 15/11/2010

27

« Ce qui constitue une République, déclarait Saint-Just en

1792, c’est la destruction totale de tout ce qui lui est opposé ». On

n’en est pas loin : à la dernière élection présidentielle les quatre

points déclarés comme non négociables par Benoît XVI, la

famille, le mariage, l’éducation, la vie, ont été négociés même par

des « tradis. »

Dans une société où les quatre cinquièmes des enfants

reçoivent une éducation sans Dieu, où les neuf dixièmes de la

presse sont mauvais, où l'immoralité se propage partout par cette

apothéose de la chair qu'est le cinéma et les moyens audio visuels,

peut-on croire encore que, par la seule vie exemplaire de

chrétiens, mais en restant dans le système, on va pouvoir faire

redevenir chrétienne la société qui est païenne, apostate et

satanique ?

6.3 Sortir du « système ».

Il n’y a rien à attendre de cette démocratie où, en toute légalité,

l'Etat dès le lendemain des élections peut, entre autres, modifier la

loi électorale pour barrer la route à une minorité qui, au nom de la

loi naturelle, conteste les « valeurs » de la République une,

indivisible et laïque. Croire, donc, par cette supercherie

universelle qu’est, aux dires de Pie IX, le suffrage universel, faire

accéder au pouvoir un mouvement qui placerait la loi naturelle au-

dessus de la loi votée est un leurre.

Si la fille aînée de l’Eglise est dans cet état de décomposition,

la raison, et il n’y en pas d’autres, est qu’elle est infidèle à sa

vocation. Il est, donc, vital de mettre fin à cet Etat-dieu, source de

tous les droits, absorbant tout en lui, se chargeant de tout et ne

laissant aucune force se développer indépendamment de lui et

d’ouvrir la voie au Règne social du Christ.

« Combattez enfants de lumière, vous, petit nombre qui y voyez,

car voici le temps des temps, la fin des fins. » (Notre Dame à La

Salette)

28

Prier, faire des pèlerinages ? Oui, mais en sachant que « Dieu

se rit des prières qu’on lui fait pour détourner les malheurs

publics quand on ne s’oppose pas à ce qui s’accomplit pour les

attirer ». (Bossuet)

6.4 Nous avons donc une action à mener.

Tout en sachant que la vertu chrétienne de prudence nous

demande de respecter toutes les conditions nécessaires à la bonne

fin de l’action que nous devons mener, nous n’avons pas à

attendre, nous dit le Père Lachance, pour créer les conditions qui

puissent rendre le changement possible, pour susciter, autour de

soi et avant toute chose, une aspiration à voir se constituer une

chrétienté.

a) L’action doit être menée par des hommes.

Pour toute action il faut des hommes ou des femmes qui se

mettent au travail. Il faudra les recruter, les former et développer

leur ardeur dans le but, comme le voulait Jean Ousset :

mettre les grands principes philosophiques, base de toute

civilisation comme de toute culture, au niveau de ces classes

moyennes qui sont la richesse de notre pays et qui, à leur tour,

comme par osmose, en feront pénétrer l’essentiel dans les

couches élémentaires de la nation. Que les hautes et profondes

vérités ne soient pas l’apanage de quelques rats de bibliothèques,

le nez enfoui dans de poudreux « bouquins », mais que la vérité,

source de vie, soit dans toutes les intelligences afin qu’elles en

vivent et que cette vérité dirige et guide leurs comportements.

Beaucoup plus qu’aux intellectuels qui croient que la

contemplation de la vérité dispense de la servir, nous ne

cacherons pas que c’est à tous ceux là que nous avons pensé

quand nous nous sommes mis au travail, à tous ceux chez qui le

couple intelligence- volonté fonctionne encore, à tous ceux qui ne

refusent pas que leur bras obéisse aux impulsions du cerveau.

Les recruter.

29

Les Exercices spirituels de Saint Ignace, à condition, ainsi

que tenait à le souligner Pie XII, qu’il ne soit pas mis de l’eau

dans la liqueur, restent le moyen par excellence pour faire

naître cette aspiration.

Léon XIII n’affirmait-il pas que la seule méditation du

Principe et Fondement des Exercices Spirituels :

« si elle était faite par une élite assez nombreuse, suffirait à

révéler et susciter tous les remèdes dont la société malade a

besoin aujourd'hui. »

S. S. Pie XII certifiait 7 :

« Quant à l'ascétique du Livre des Exercices nous pouvons

penser que saint Ignace l'écrivit spécialement pour notre

époque. »

Au cours de la Méditation du Roi temporel, les retraitants qui

se seront offerts au Christ Roi lui disant :

Eternel Seigneur de toutes les choses, je vous fais mon

offrande : Avec votre faveur et aide, devant votre Infinie Bonté et

devant votre glorieuse Mère et tous les Saints et Saintes de la cour

céleste, je déclare que je veux et désire, et que c'est ma

détermination délibérée, pourvu que ce soit pour votre plus grand

service et louange, Vous imiter en souffrant toutes injures et tous

mépris et toute pauvreté, aussi bien effective que spirituelle, si

votre très Sainte Majesté veut bien me choisir et accepter en ce

genre de vie et état,

… seront les missi dominici du Seigneur qui, disséminés un peu

partout en France, œuvreront avec la force de l’Esprit Saint à

faire désirer la renaissance d’une chrétienté.

A l’instar des « exercitants », s’il était demandé aux

participants des pèlerinages de chrétienté, à tous ceux qui profitent

des micros chrétientés que sont entre autres les écoles entièrement

7 Pie XII aux professeurs et élèves du Collège germanique en oct. 1952.

30

libres comme à tous ceux qui bénéficient des œuvres caritatives

qui pallient aux maux générées par les lois prises par les

idéologues en place, de pratiquer la charité politique, comme Pie

XI en fait un devoir dans Quas Primas, son encyclique sur le

Christ Roi, on aurait là une infanterie de gens expérimentés, aptes

à mener les combats du Seigneur dans le milieu où Dieu les a

placés et, par le fait même, s’amorcerait une saine et féconde

complémentarité clercs laïcs qui fait tant défaut. On sortirait de ce

cléricalisme ambiant étouffant comme le désire le cardinal Rylko,

Président du Conseil pontifical pour les laïcs :

« La communion ecclésiale se présente, pour être plus précis,

comme une communion « organique », analogue à celle d'un

corps vivant et agissant : elle se caractérise, en effet, par la

présence simultanée de la diversité et de la complémentarité des

vocations et conditions de vie, des ministères, des charismes et

des responsabilités. Grâce à cette diversité et complémentarité,

chacun des fidèles laïcs se trouve en relation avec le corps tout

entier et, au corps, il apporte sa propre contribution ». De cette

ecclésiologie est née la théologie conciliaire du laïcat. Selon le

Concile, la vocation du fidèle laïc est une véritable vocation qui

découle du Baptême, grâce auquel il participe, pour sa part, à la

triple mission de Jésus-Christ : sacerdotale, prophétique et royale.

La théologie du laïcat, développée par le Concile Vatican II, est

déterminante pour le "nouveau style" des relations entre prêtres et

fidèles laïcs : ces derniers, en effet, ne se présentent plus

uniquement comme de simples destinataires du soin pastoral

des prêtres, mais aussi comme leurs précieux et

indispensables collaborateurs au service de la mission

évangélisatrice de l'Eglise dans le monde. »

Pour être ces précieux et indispensables collaborateurs et

répondre à l’invitation répétée faite aux laïcs par les derniers

papes de s’engager dans les domaines de la vie civile, sociale et

politique pour les imprégner des valeurs chrétiennes demande une

formation de base.

31

Les former.

Comme le notait déjà le R.P. Denis Fahey,

« Les catholiques, succombent sous les machinations des

ennemis de notre Seigneur, parce qu'ils ne sont pas formés au vrai

combat de ce monde. Ils quittent l'école sans une connaissance

adéquate de l'opposition organisée qu'ils devront rencontrer et

n'ayant que des notions très brumeuses sur les points

d'organisation sociale qu'ils doivent défendre pour promouvoir la

cause de notre Seigneur... Ils manifestent ainsi un manque de

cohésion lamentable, un enthousiasme d'une faiblesse pitoyable

pour les intérêts de Jésus-Christ. Ils ne réalisent pas que le but

suprême de l'opposition est le bouleversement de l'ordre chrétien.

Ils ne sont pas habitués à penser qu'ils doivent s'unir, avant tout,

avec d'autres catholiques. »

Une formation doctrinale pratique, à même le terrain, simple,

claire et opérationnelle. Cette formation est à la portée de tous et

peut s’acquérir rapidement.

a) Elle se compose:

des principes : d’identité, de causalité, de finalité, de

subsidiarité et de totalité.

des notions : de vérité, de liberté d’égalité,

d’autorité, sur lesquels se fondent toutes sociétés

durables, petites et grandes

b) elle doit permettre de mettre en pratique un art du

dialogue, car, malheureusement, comme le fait remarquer le

Père Yannick Bonnet, « on ne sait pas "vendre" sa foi ».

c) elle doit faire connaître la réponse a quelques 25 ou 30

questions auxquelles tout homme se doit de pouvoir

répondre.

32

Cela représente un ensemble d'une soixantaine de pages qui, à

elles seules, constituent une base opérationnelle suffisante, pour

ordonner sa propre vie comme aussi pour remettre sur la voie

nombre de personnes égarées et sans repères qui n’ont pas

rencontré la personne capable de leur montrer, dans le quotidien,

l’importance de ces principes et de ces notions.

Pour acquérir ces bases doctrinales élémentaires, il n’est pas

nécessaire de s’affilier à un mouvement. Elles peuvent être

acquises :

Soit par un travail personnel.

Il suffit, à cet effet, d’acquérir :

deux livres: "les Fondements de la Cité" et "Pour qu’Il

Règne" , de Jean Ousset.

le cd-rom de l’Action Familiale et Scolaire qui contient

les numéros de cette revue bimestrielle. Ses articles, en

prise directe avec l'actualité, apportent sur 30 ans, à la

lumière comparée des idéologies en cours et de la

doctrine sociale de l'Eglise des éléments de jugement

sur les problèmes sociaux et politiques auxquels nous

sommes confrontés et qui font le fond de toutes les

conversations. Les réponses peuvent facilement être

trouvées grâce aux index de recherches.

Soit auprès d’une connaissance amie, voire par un cours par

correspondance.

Avec ce simple bagage doctrinal, ces militants du Christ Roi

seront à même de pratiquer la charité politique en exerçant deux

des sept œuvres de miséricorde spirituelle :

éclairer les ignorants sur l’origine de leurs malheurs

leur redonner l’espérance

et reprendre et mener à bien le travail entrepris par

Jean Ousset

33

b) Cette action doit être décentralisée

Il est du plus haut intérêt, aujourd’hui, que ces Missi dominici

ne soient pas fichés sur le répertoire d’un mouvement. Déjà, avec

les lois sur la discrimination nous commençons à vivre la vie des

catacombes que menaient les premiers chrétiens. Demain, avec la

tournure que prennent les évènements, (profanations d’églises et

de cimetières, persécutions plus ou moins larvées) une nouvelle

épuration prendra corps. Si Satan est menteur, il est aussi

homicide depuis toujours, ses suppôts, le sont comme lui. Ils l’ont

été avec la Révolution, la guerre de Vendée, sous le nazisme, ils le

sont sous le communisme. Ils l’ont été à la libération et lors de

l’abandon de l’Algérie, ils le sont, aujourd’hui, avec l’avortement,

l’eugénisme et l’euthanasie.

Disséminés un peu de partout dans le pays, agissant de leur

propre initiative, les missi dominici seront ainsi moins vulnérables

et pourront, si ces temps arrivaient, continuer dans la clandestinité

à éclairer et à redonner l’espérance autour d’eux et à trouver ce

petit nombre d’hommes avec lesquels Dieu veut « Conquérir le

monde, triompher de ses ennemis et entrer dans la gloire de son

Père ». Un petit nombre et non pas des majorités : « Ma fille,

disait Notre Seigneur à Marie Lataste, il est quelquefois assez

d’une âme qui se présente devant Dieu dans la crainte et le

tremblement et qui lui adresse ses supplications, pour arrêter

son bras vengeur déjà levé contre une nation entière. »

7. La mission.

Ce n’est pas une cité idéale, (idéale parce que catholique) qui

est à instaurer. Saint Pie X nous a averti : « La cité sera toujours

à instaurer et à restaurer sur ses fondements naturels et divins

contre les attaques toujours renaissantes de l’utopie malsaine, de

la révolte et de l’impiété ». Mais ce sera une cité où le mal ne

découle pas de la loi, où la voie, la vérité et la vie soient en Christ

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et non plus ce qu’imposent tour à tour les majorités provisoires

désignées par les urnes.

« Nous sommes à l'une de ces heures ou mille raisons

mondaines d'apathie doivent être, "en nom Dieu", résolument

écartées », écrivait Jean Ousset.

« Il faut faire la guerre ! La guerre est une longue patience,

"une longue persévérance » (Mgr Rupp) - Elle est plus que jamais

une mobilisation de toutes les énergies et de tous les instants.

Oeuvre d'organisation prudente et de préparation minutieuse. Non

exaspération claironnante d'une heure d'héroïsme. Non la

crispation belliqueuse d'un moment de loisir. Elle exige des

sacrifices. Elle peut exiger le bouleversement de tous nos projets.

« A la guerre, on n’a rien donné quand on n'a pas tout donné »,

disait Guynemer.

« Si les catholiques savaient, faisait remarquer Péguy à

Jacques Maritain approuvé en cela par Sorel, qu’eux seuls

sont en état de répondre aux besoins du monde ; on pourrait

prendre la tête de l‘histoire temporelle, rien ne tiendrait

devant eux.».

Nous vous invitons donc à nous rejoindre pour travailler à la

plus grande gloire de Dieu. Et pour votre bonheur temporel voire

même éternel.

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D’autres plaquettes ont été publiées par exemple :

La vie en commun dans le mariage ................................. 3,00 €

La législation contre le mariage ....................................... 1,50 €

Le faux semblant de l’union libre .................................... 2,00 €

La relation liberté autorité dans l’éducation .................. 2,50 €

Former des hommes de caractère .................................... 3,00 €

Dangers courus par nos enfants dans les écoles ............. 2,20 €

Le nouveau totalitarisme (par l’école) ............................ 3,00 €

Le suicide des adolescents................................................. 1,00 €

La perversion des jeunes filles ......................................... 1,00 €

La culture de mort ............................................................ 2,20 €

Réflexion sur la télévision ................................................. 3,20 €

Demandez les à celui qui vous a transmis ce document ou

adressez-vous directement à

L’Action Familiale et Scolaire

31 rue Rennequin

BP 80 833 - - 75828 Paris Cedex 17

Tél. : 01 46 22 33 32

Courriel : [email protected]

Site : http://afs.e-catho.com/

Attention pas de www pour le site

Prix : 3,5 €