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92 me Année - 29 ABONNEMENTS Trois Mois ... 4 fr. Six Mois ... 7 fr. Un An . . . . 12 fr. En dehors du Département: 15 fr. ÉTRANGER : 25 FR. INSERTIONS. Annonces, la ligne . 1.80 Réclames, 2 fr. Faits locaux, 2.50 Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires Se d'Avis Divers FONDÉ EN 1841 PARAISSANT LE MERCREDI ET LE SAMEDI REDACTION & ADMINISTRATION : 4- PLACE DU MARCHÉ-NOIR Faisons le point 11 ne faut pas s'illusionner. La Chambre n'a pas voulu modifier notre système électoral. Nous allons donc aux élections avec le scrutin d'arrondissement; or, nous savons qu'il est détes- table. Mais en bien comme en mal, il ne faut pas attendre de ce mode d'élection autre chose que ce qu'il peut donner. Les élections de demain ne se- ront pas telles que se l'imaginent les partis extrêmes. Le scrutin d'arrondissement a été créé par les républicains du début du régime pour servir de brise-lame aux grands courants populaires que le scrutin de liste majoritaire traduit au contraire de la façon la plus directe. Avec le scrutin de liste, la for- midable campagne menée depuis si longtemps par le Front révolu- tionnaire qui a rassemblé autour de lui tous les mécontents, tous les aigris, toutes les victimes de la crise économique, eût envoyé siéger à la Chambre une majorité d'énergumènes prêts à tout. Le scrutin d'arrondissement que l'exlrême-gauche a commis la faute de conserver, fragmen- tera, heureusement l'effort de ses candidats et servira de filtre à travers lequel beaucoup de boue ne passera pas. * * * Le scrutin d'arrondissement a les plus grands défauts, mais il a l'avantage aux époques trou- blées, de faire passer au second plan les problèmes embrouillés de la politique pour mettre en évidence, surtout à la campagne, la personnalité du candidat. La campagne n'aime pas beau- coup des candidatsvenuson nesait d'où, qui apparaissent soudaine- ment dans la circonscription, comme des messies dont on ignore le véritable visage. Cette défiance est insurmon- table et sert les candidats du crû, les braves gens sur le compte des- quelsonestamplementrenseigné. Quelles que soient les idées de ceux-ci, il y aura toujours un so- lide noyau d'électeurs qui leur apporteront leurs voix, et ainsi Téléphone : 1-95 C/G/ Nantes : 154-28 Directeur: A. GIROUARD Pour la Publicité extra-régionale, s'adresser à la Publicité A. GHI MOT,3, r. d'Amboise (coin r.Richelieu) PARIS (2 e ) Tél. Richelieu 51-76 51-77 2 lignes group. Samedi U Avril 1936 LE NUMERO Les abonnements sont payables d'a- vance et l'acceptation de trois nu- méros engage pour une année. La quittance est présentée à l'abonné sans dérangement pour lui se trouve quelque peu brouillé le jeu des partis politiques même à l'égard des coalitions du second tour. C'estce qui fait que la prochaine assemblée sera moins mauvaise qu'elle aurait pu être étant donné les millions donnés par Moscou pour avoir des élections révolu- tionnaires. Elle ne sera pas bonne non plus, et notre opinion est qu'on va vers une législatuie plus dif- ficile que la précédente, mais qui ne bousculera pas nosinstitutions et ne fera pas delà France la suc- cursale de Moscou. Georges LAURENCE. La Situation La partie diplomatique qui va se jouer à Genève sera particulièrement serrée, é- cril le Capital. MM. Flandin et Paul-Boncour, auront pour objectif la reconstitution du front de Stresa; ils feront donc le possible pour que l'Italie, enfin délivrée^ du poids des sanctions, puisse reprendre un rôle actif dans le concert des puissances locarnieo- nes. Par malheur, il n'est pas certain qu'ils soient sérieusement aidés dans leur lâche par M. Eden, le récent discours de es dernier ayant provoqué une nouvelle tension des rapports anglo-italiens. Il s'agira ensuite, pour les nations si- gnataires ou garantes des accords de Lo- carno, d'examiner le mémorandum fran- çais et le plan d'organisation de paix qui y est annexé. Cette délibération sera-t-elle officielle ou officieuse ; discutera-t-on en séance de travail, ou négociera-t-on en marge des délibérations relatives au con- flit italo-éthiopien ? M. Flandin désirait qu'on en terminât avant Pâques; M. Eden préférait qu'on ajournât la recherche d'une solution au mardi qui suivra les fêtes pascales. Il se pourrait que M. Van Zeeland, qui compte S3 trouver à Genève et y apporter lui aussi un plan constructif de la paix, soutînt lui aussi la thèse de l'ajournement pour que son mémoire puisse être, avant tout débat et à tête reposée, étudié conjointement a- vec le mémorandum français par les délé- gués des Etats locarniens. La presse italienne se plaint que l'atti- tude de l'Angleterre demeure intransigean- te. La Tribuna cite un passage d!u News Chronicle relatif à une action ultérieure df. la Grande-Bretagne visant à empêcher le succès de l'expédition italienne en E- tbiopie. La discussion qui s'est déroulée à h Chambre des Lords, au sujet du hom- bardement d'Harrar, est commentée avec une très vive irritation par la presse ita- lienne. Le Gioi'nale d'Italia ne manque pas de rappeler que l'Angleterre, durant la Conférence du désarmement, a revendiqué le droit à l'usage illimité de l'armée aé- rienne pour les besoins coloniauq. Il sou- ligne également que, depuis la fin de la guerre mondiale, l'Angleterre n'a cessé d'user elle-même de la méthode des bom- bardements aériens notamment en Irak et sur les confins de l'Afghanistan. Le jour- nal italien conclut que « l'Italie ne fait que suivre l'exemple de la Grande-Breta- gne.». NOUVELLES EXPRESS M. Mussolini a fait savoir à Genève qu'il était prêt y lui aussi, à engager des négo- cia'ions de paix. On s'attend à des nouvelles importantes en Abyssinie, les Italiens envisageraient la prise d'Addis-Abeba. M. Von Hoesch, ambassadeur d'Allema- gne à Londres est mort subitement pen- dant qu'il s'habillait. On compte maintenant 3.(136 candidat* aux élections législatives. A Genève, d'un commun accord il a éti décidé par les puissances restées fidèles an pacte de Locamo d'opposer un front uni- que à l'Allemagne et de ne prend::: que des initiatives précises et arrêtées à l'avan- ce. Le zeppelin « Hindenburg » en difficuitf est renirè à Friedrichshafen en survolant la France. Le 10 novembre ig34>, en pleine nuit, dans le silence, sous l'escorte de dix po- liciers et de trois journalistes, M. Gaston Doumergue quittait Paris discrètement. Il était 4 heures du matin. Les politiciens qui avaient frémi, trem- blant de peur, neuf mois auparavant, dor- maient tranquillemo.nt. Lui qui n'avait quitté sa retraite que par amour pour son pays, repartait vers Tournefeuille, chassé par les politiciens. Depuis ce mois de novembre ig34, le Président Doumergue est redevenu un sim- ple citoyen. Il n'a rien dit, il n'a rien fait qui pût gêner les mauvais bergers. Aujourd'hui, alors que le pays va dicter ses ordres par suffrage, le président Dou- mergue a bien voulu sortir de son mu- tisme et accorder à M. René Lignac, rédac- teur en chef de la Liberté du Sud-Ouest, un long entretien au cours duquel il a passé en revue la situation telle qu'elle se présente à la veille de la consultation électorale et il a terminé par un vibrant appel à l'union de tous les Français. « A défaut de programme, a déclaré le président Doumergue, le Front populaire se réclamera d'une « mystique »; : la dé- fense de la République. Or, la République, si elle est menacée dans son existence, ne peut l'être que par la continuation de ",a politique désastreuse qui a conduit la France, au début de février ig34, à un commencement de guerre civile après avoir ruiné les finances du pays et paralysé tou- te son activité économique. (( Mais si la République n'est pas mena- cée, on n'en peut pas dire autant de l'e- xistence de la Patrie. Il faut être aveugle, sourd et dénué de toute intelligence pour ne pas s'en rendre compte. C'est donc de h mystique de la patrie et d'un patrio- tisme sans réserve que les électeurs dok vent s'inspirer en allant aux urnes. c< J'ai confiance que le pays comprendra la situation et ses exigences et qu'il saura choisir des représentants plus soucieux de travailler pour la prospérité économique et la sécurité de la France que pour la continuation des désastreux errements qui nous ont mis aux portes de la faillite, de la guerre civile et d'un malheur encore plus grave. » Les fonds qui manquent le moins... M. Tardieu, dans son ouvrage « le sou- verain captif » donne quelques aperçus troublants sur l'origine de certains fonds électoraux. « Il arrive, déclare-t-il, que dans les be- soins des partis coïncident heureusement avec leurs recettes. M. Daniel Halévy a re- levé, entre beaucoups d'autres, ce fait que, à l'époque de ces mêmes élections, de ig32, le parti radical-socialiste a pu, d'une part, faire face aux frais d'une propagande in- tense et à l'achat du bel immeuble dp la place de Valois, d'autre part, supprimer les cotisations, que lui avaient jusqu'alors versées ses adhérents. Il avait donc réussi, suivant le mot de M. Renaudel, à prendre l'argent il était. Plus récemment, le zèle déployé pour le crédit à ouvrir à la Russie en ig36 n'a pas ignoré que les com- missions bancaires de cet emprunt laisse- raient, pour les propagandes, une marge appréciable de quelques dizaines de mil- lions. Le mur d'argent n'est pas à sunfe unique. » Quant aux fonds communstes qui af- fluent, il n'y a pas de doute quant à leur provenance ». Ayons-en conscience ! Dans une intéressante étude sur notre force et notre richesse, M. Joseph Barthé- lémy, membre de l'Institut affirme que la France n'occupe pas dans le monde la place à laquelle elle a droit, tant en raison de sa puissance que de ses ressources. Elle doute d'elle. Pour que sa situation se rétablisse, il ne lui manque que la confiance. Espérons que les prochaines élections la lui rendront. Les électeurs dupés Les organes du Front populaire enga- gent les électeurs à ne plus se laisser <'u- per par leurs élus. La situation rniérieira n'est pas bien lionne; la situation exté- rieure est encore angoissante. Que I on choisisse donc de meilleurs députés ! On oublie donc, à gauche, que la ,ham- bre de ig32 renfermait une majorité var- telliste et que tout le mal vient de Toute l'instabilité ministérielle est ve- nue de la trahison des socialistes qui onl abandonné à leur sort les radicaux qui, cependant, gardent en eux leur confiance. Même un ministère Bouisson-Cailleaux r>'u pu vivre deux jours I Quant au coup de force allemand, M. Léon Blum a tout fait pour tromper ses compalriotes. C'est ce prophète inquiétant qui écrivait en ig3o : « La France n'a plus à redouter l'agression allemande ! » L'an- née suivante, Daladier, président actuel du parti radical-socialiste, disait à la tribun:: c< Je crois à une évolution du peuple al- lemand vers la démocratie et vers paÇçc. Je le-dis comme je le crois » ; En ig3a, M. Léon Blum, écrivait daas le Populaire : « La France peut et doit opé- rer un premier travail de réduction de? armements par décision spontanée- et uni- latérale. » Pour lui, la candeur de I'agneais devait désarmer le loup. La même année, M. Daladier disait au Congrès de Reims : :< On se- propose de dépenser en plus, dans les cinq années qui viennent, trois milliards pour les for- tifications, avant qu'on en ait démonfrê l'inutilité....» Les électeurs qui ont confiance dans la parole de M. Blum, et dans celle de M., Daladier, ont été odieusement dupés. Vont-ils ajouter foi à leurs boniments de cette heure P * M————■■■■■■Il En marge... On ne saurait trop condamner la fiscalilô qui écrase notre économie nationale. ((Elle est, a écrit, M. Joseph Barthélémy, cause du marasme des chemins de fer. Elle est la base de la crise de l'industrie aulomabi. 1s et du chômage qui en résulte. Elle ex- plique la crise du commerce et des devan- tures closes. » Mais comment réagir, quand la période électorale pousse à la démagogie ? Il faut réduire la dette, parer à la défense natio- nale, assurer les services publics. La moi- tié du budget des dépenses comprend la dette. Un quart est consacré à la défense nationale, un quart aux services publics. Il faudrait une volonté très ferme et très courageuse pour freiner lesdépenses, alors qu'il ne saurait êtrequestion d'ac- croître les recettes, c'est-à-dire les impôts. * Une bourrasque a menacé le franc. L'at- taque venait de l'étranger; elle venait aus- si du dedans, les spéculateurs manœu- vrent, s'agitent et agitent. Le gouvernement a démentir le bruit de l'embargo sur l'or. Le jour fatal l'embargo sur l'or serait décrété le franc cesserait d'être une monnaie convertible et stable. L'embargo sur l'or est une mesujre préliminaire de la dévaluation. Les spécu- lateurs savent bien qu'une fois le franc détaché de l'or, l'effet produit sur le mar- ché serait tel qu'il n'y aurait bientôt plus d'autre moyen d'enrayer les ventes mas- sives de francs et l'exode des capitaux que de stabiliser la monnaie à un taux infé- rieur sur une nouvelle base métallique. Ce qui serait un désastre pour les épargnants, les travailleurs, les retraités. O. A. JNFORlÂTiONS LE PLAN FRANÇAIS La France fidèle à sa tradition, affirme qu'elle ne veut pa's chercher la paix dqns d-'s sécurités pour elle seule, dan? des pac- tes inco\mplets laissant subsister les ris- ques de guerre. La paix avec tous, la paix totale et dura- bh, la paix dans l'égalité des droits, la paix confiante dans l'honneur pour tous et le respect de la paP'ole donnée, la paix heureuse et sûre par la fécondité des é- changes internationaux succédant à la ri- valité mortelle des nationalismès économir cjues, la paix réelle par une large limitation des armements conduisant au désarme- ment. Il n'y a pas de paix durable entre 5es peuples si cette paix reste soumise aux\ fluctuations des besoins ou des ambitiotns de chaque peuple. ; ! . Kg M. FLANDIN CONFERE AVEC M. EDEN .V. Flandin, a conféré, mercredi aprèp- midi, avec M. Eden, à qui il a remis une note confidentielle précisant a les vues du gouvernement français, touchant les déci- sions qu'appelle-, sur le plan des dernières cenvercatians de Londres, l'attitude adafh,

Faisons le point - Château de Saumurarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/fonds/echo_s… · soins des partis coïncident heureusement avec leurs recettes. M. Daniel

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Page 1: Faisons le point - Château de Saumurarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/fonds/echo_s… · soins des partis coïncident heureusement avec leurs recettes. M. Daniel

92me Année - N° 29

ABONNEMENTS

Trois Mois ... 4 fr. Six Mois ... 7 fr. Un An . . . . 12 fr.

En dehors du Département: 15 fr. ÉTRANGER : 25 FR.

INSERTIONS.

Annonces, la ligne . 1.80 Réclames, — 2 fr. Faits locaux, — 2.50

Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires Se d'Avis Divers

— FONDÉ EN 1841 —

PARAISSANT LE MERCREDI ET LE SAMEDI

REDACTION & ADMINISTRATION : 4- PLACE DU MARCHÉ-NOIR

Faisons le point 11 ne faut pas s'illusionner. La

Chambre n'a pas voulu modifier notre système électoral.

Nous allons donc aux élections avec le scrutin d'arrondissement; or, nous savons qu'il est détes-table. Mais en bien comme en mal, il ne faut pas attendre de ce mode d'élection autre chose que ce qu'il peut donner.

Les élections de demain ne se-ront pas telles que se l'imaginent les partis extrêmes.

Le scrutin d'arrondissement a été créé par les républicains du début du régime pour servir de brise-lame aux grands courants populaires que le scrutin de liste majoritaire traduit au contraire de la façon la plus directe.

Avec le scrutin de liste, la for-midable campagne menée depuis si longtemps par le Front révolu-tionnaire qui a rassemblé autour de lui tous les mécontents, tous les aigris, toutes les victimes de la crise économique, eût envoyé siéger à la Chambre une majorité d'énergumènes prêts à tout.

Le scrutin d'arrondissement que l'exlrême-gauche a commis la faute de conserver, fragmen-tera, heureusement l'effort de ses candidats et servira de filtre à travers lequel beaucoup de boue ne passera pas.

* * * Le scrutin d'arrondissement a

les plus grands défauts, mais il a l'avantage aux époques trou-blées, de faire passer au second plan les problèmes embrouillés de la politique pour mettre en évidence, surtout à la campagne, la personnalité du candidat.

La campagne n'aime pas beau-coup des candidatsvenuson nesait d'où, qui apparaissent soudaine-ment dans la circonscription, comme des messies dont on ignore le véritable visage.

Cette défiance est insurmon-table et sert les candidats du crû, les braves gens sur le compte des-quelsonestamplementrenseigné.

Quelles que soient les idées de ceux-ci, il y aura toujours un so-lide noyau d'électeurs qui leur apporteront leurs voix, et ainsi

Téléphone : 1-95 C/G/ Nantes : 154-28

Directeur: A. GIROUARD Pour la Publicité extra-régionale, s'adresser à la Publicité A. GHI MOT,3, r. d'Amboise (coin r.Richelieu) PARIS (2e) Tél. Richelieu 51-76 51-77 2 lignes group.

Samedi U Avril 1936

LE NUMERO

Les abonnements sont payables d'a-vance et l'acceptation de trois nu-méros engage pour une année.

La quittance est présentée à l'abonné sans dérangement pour lui

se trouve quelque peu brouillé le jeu des partis politiques même à l'égard des coalitions du second tour.

C'estce qui fait que la prochaine assemblée sera moins mauvaise qu'elle aurait pu être étant donné les millions donnés par Moscou pour avoir des élections révolu-tionnaires.

Elle ne sera pas bonne non plus, et notre opinion est qu'on va vers une législatuie plus dif-ficile que la précédente, mais qui ne bousculera pas nosinstitutions et ne fera pas delà France la suc-cursale de Moscou.

Georges LAURENCE.

La Situation La partie diplomatique qui va se jouer

à Genève sera particulièrement serrée, é-cril le Capital.

MM. Flandin et Paul-Boncour, auront pour objectif la reconstitution du front de Stresa; ils feront donc le possible pour que l'Italie, enfin délivrée^ du poids des sanctions, puisse reprendre un rôle actif dans le concert des puissances locarnieo-nes. Par malheur, il n'est pas certain qu'ils soient sérieusement aidés dans leur lâche par M. Eden, le récent discours de es dernier ayant provoqué une nouvelle tension des rapports anglo-italiens.

Il s'agira ensuite, pour les nations si-gnataires ou garantes des accords de Lo-carno, d'examiner le mémorandum fran-çais et le plan d'organisation de paix qui y est annexé. Cette délibération sera-t-elle officielle ou officieuse ; discutera-t-on en séance de travail, ou négociera-t-on en marge des délibérations relatives au con-flit italo-éthiopien ?

M. Flandin désirait qu'on en terminât avant Pâques; M. Eden préférait qu'on ajournât la recherche d'une solution au mardi qui suivra les fêtes pascales. Il se pourrait que M. Van Zeeland, qui compte S3 trouver à Genève et y apporter lui aussi un plan constructif de la paix, soutînt lui aussi la thèse de l'ajournement pour que son mémoire puisse être, avant tout débat et à tête reposée, étudié conjointement a-vec le mémorandum français par les délé-gués des Etats locarniens.

La presse italienne se plaint que l'atti-tude de l'Angleterre demeure intransigean-te. La Tribuna cite un passage d!u News Chronicle relatif à une action ultérieure df. la Grande-Bretagne visant à empêcher le succès de l'expédition italienne en E-tbiopie. La discussion qui s'est déroulée à h Chambre des Lords, au sujet du hom-bardement d'Harrar, est commentée avec une très vive irritation par la presse ita-lienne. Le Gioi'nale d'Italia ne manque pas de rappeler que l'Angleterre, durant la Conférence du désarmement, a revendiqué le droit à l'usage illimité de l'armée aé-rienne pour les besoins coloniauq. Il sou-ligne également que, depuis la fin de la guerre mondiale, l'Angleterre n'a cessé d'user elle-même de la méthode des bom-bardements aériens notamment en Irak et sur les confins de l'Afghanistan. Le jour-nal italien conclut que « l'Italie ne fait que suivre l'exemple de la Grande-Breta-gne.».

NOUVELLES EXPRESS

M. Mussolini a fait savoir à Genève qu'il était prêty lui aussi, à engager des négo-cia'ions de paix.

On s'attend à des nouvelles importantes en Abyssinie, les Italiens envisageraient la prise d'Addis-Abeba.

M. Von Hoesch, ambassadeur d'Allema-gne à Londres est mort subitement pen-dant qu'il s'habillait.

On compte maintenant 3.(136 candidat* aux élections législatives.

A Genève, d'un commun accord il a éti décidé par les puissances restées fidèles an pacte de Locamo d'opposer un front uni-que à l'Allemagne et de ne prend::: que des initiatives précises et arrêtées à l'avan-ce.

Le zeppelin « Hindenburg » en difficuitf est renirè à Friedrichshafen en survolant la France.

Le 10 novembre ig34>, en pleine nuit, dans le silence, sous l'escorte de dix po-liciers et de trois journalistes, M. Gaston Doumergue quittait Paris discrètement. Il était 4 heures du matin.

Les politiciens qui avaient frémi, trem-blant de peur, neuf mois auparavant, dor-maient tranquillemo.nt. Lui qui n'avait quitté sa retraite que par amour pour son pays, repartait vers Tournefeuille, chassé par les politiciens.

Depuis ce mois de novembre ig34, le Président Doumergue est redevenu un sim-ple citoyen. Il n'a rien dit, il n'a rien fait qui pût gêner les mauvais bergers.

Aujourd'hui, alors que le pays va dicter ses ordres par suffrage, le président Dou-mergue a bien voulu sortir de son mu-tisme et accorder à M. René Lignac, rédac-teur en chef de la Liberté du Sud-Ouest, un long entretien au cours duquel il a passé en revue la situation telle qu'elle se présente à la veille de la consultation électorale et il a terminé par un vibrant appel à l'union de tous les Français.

« A défaut de programme, a déclaré le président Doumergue, le Front populaire se réclamera d'une « mystique »; : la dé-fense de la République. Or, la République, si elle est menacée dans son existence, ne peut l'être que par la continuation de ",a politique désastreuse qui a conduit la France, au début de février ig34, à un commencement de guerre civile après avoir ruiné les finances du pays et paralysé tou-te son activité économique.

(( Mais si la République n'est pas mena-cée, on n'en peut pas dire autant de l'e-xistence de la Patrie. Il faut être aveugle, sourd et dénué de toute intelligence pour ne pas s'en rendre compte. C'est donc de h mystique de la patrie et d'un patrio-tisme sans réserve que les électeurs dok vent s'inspirer en allant aux urnes.

c< J'ai confiance que le pays comprendra la situation et ses exigences et qu'il saura choisir des représentants plus soucieux de travailler pour la prospérité économique et la sécurité de la France que pour la

continuation des désastreux errements qui nous ont mis aux portes de la faillite, de la guerre civile et d'un malheur encore plus grave. »

Les fonds qui manquent le moins...

M. Tardieu, dans son ouvrage « le sou-verain captif » donne quelques aperçus troublants sur l'origine de certains fonds électoraux.

« Il arrive, déclare-t-il, que dans les be-soins des partis coïncident heureusement avec leurs recettes. M. Daniel Halévy a re-levé, entre beaucoups d'autres, ce fait que, à l'époque de ces mêmes élections, de ig32, le parti radical-socialiste a pu, d'une part, faire face aux frais d'une propagande in-tense et à l'achat du bel immeuble dp la place de Valois, d'autre part, supprimer les cotisations, que lui avaient jusqu'alors versées ses adhérents. Il avait donc réussi, suivant le mot de M. Renaudel, à prendre l'argent là où il était. Plus récemment, le zèle déployé pour le crédit à ouvrir à la Russie en ig36 n'a pas ignoré que les com-missions bancaires de cet emprunt laisse-raient, pour les propagandes, une marge appréciable de quelques dizaines de mil-lions. Le mur d'argent n'est pas à sunfe unique.

» Quant aux fonds communstes qui af-fluent, il n'y a là pas de doute quant à leur provenance ».

Ayons-en conscience ! Dans une intéressante étude sur notre

force et notre richesse, M. Joseph Barthé-lémy, membre de l'Institut affirme que la France n'occupe pas dans le monde la place à laquelle elle a droit, tant en raison de sa puissance que de ses ressources. Elle doute d'elle.

Pour que sa situation se rétablisse, il ne lui manque que la confiance.

Espérons que les prochaines élections la lui rendront.

Les électeurs dupés Les organes du Front populaire enga-

gent les électeurs à ne plus se laisser <'u-per par leurs élus. La situation rniérieira n'est pas bien lionne; la situation exté-rieure est encore angoissante. Que I on choisisse donc de meilleurs députés !

On oublie donc, à gauche, que la ,ham-bre de ig32 renfermait une majorité var-telliste et que tout le mal vient de .à

Toute l'instabilité ministérielle est ve-nue de la trahison des socialistes qui onl abandonné à leur sort les radicaux qui, cependant, gardent en eux leur confiance. Même un ministère Bouisson-Cailleaux r>'u pu vivre deux jours I

Quant au coup de force allemand, M. Léon Blum a tout fait pour tromper ses compalriotes. C'est ce prophète inquiétant qui écrivait en ig3o : « La France n'a plus à redouter l'agression allemande ! » L'an-née suivante, Daladier, président actuel du parti radical-socialiste, disait à la tribun:: c< Je crois à une évolution du peuple al-lemand vers la démocratie et vers là paÇçc. Je le-dis comme je le crois »;

En ig3a, M. Léon Blum, écrivait daas le Populaire : « La France peut et doit opé-rer un premier travail de réduction de? armements par décision spontanée- et uni-latérale. » Pour lui, la candeur de I'agneais devait désarmer le loup.

La même année, M. Daladier disait au Congrès de Reims : :< On se- propose de

dépenser en plus, dans les cinq années qui viennent, trois milliards pour les for-tifications, avant qu'on en ait démonfrê l'inutilité....»

Les électeurs qui ont confiance dans la parole de M. Blum, et dans celle de M., Daladier, ont été odieusement dupés.

Vont-ils ajouter foi à leurs boniments de cette heure P * M————■■■■■■Il

En marge... On ne saurait trop condamner la fiscalilô

qui écrase notre économie nationale. ((Elle est, a écrit, M. Joseph Barthélémy, cause du marasme des chemins de fer. Elle est la base de la crise de l'industrie aulomabi. 1s et du chômage qui en résulte. Elle ex-plique la crise du commerce et des devan-tures closes. »

Mais comment réagir, quand la période électorale pousse à la démagogie ? Il faut réduire la dette, parer à la défense natio-nale, assurer les services publics. La moi-tié du budget des dépenses comprend la dette. Un quart est consacré à la défense nationale, un quart aux services publics.

Il faudrait une volonté très ferme et très courageuse pour freiner lesdépenses, alors qu'il ne saurait êtrequestion d'ac-croître les recettes, c'est-à-dire les impôts.

*

Une bourrasque a menacé le franc. L'at-taque venait de l'étranger; elle venait aus-si du dedans, où les spéculateurs manœu-vrent, s'agitent et agitent.

Le gouvernement a dû démentir le bruit de l'embargo sur l'or. Le jour fatal où l'embargo sur l'or serait décrété le franc cesserait d'être une monnaie convertible et stable. L'embargo sur l'or est une mesujre préliminaire de la dévaluation. Les spécu-lateurs savent bien qu'une fois le franc détaché de l'or, l'effet produit sur le mar-ché serait tel qu'il n'y aurait bientôt plus d'autre moyen d'enrayer les ventes mas-sives de francs et l'exode des capitaux que de stabiliser la monnaie à un taux infé-rieur sur une nouvelle base métallique. Ce qui serait un désastre pour les épargnants, les travailleurs, les retraités.

O. A.

JNFORlÂTiONS LE PLAN FRANÇAIS

La France fidèle à sa tradition, affirme qu'elle ne veut pa's chercher la paix dqns d-'s sécurités pour elle seule, dan? des pac-tes inco\mplets laissant subsister les ris-ques de guerre.

La paix avec tous, la paix totale et dura-bh, la paix dans l'égalité des droits, la paix confiante dans l'honneur pour tous et le respect de la paP'ole donnée, la paix heureuse et sûre par la fécondité des é-changes internationaux succédant à la ri-valité mortelle des nationalismès économir cjues, la paix réelle par une large limitation des armements conduisant au désarme-ment.

Il n'y a pas de paix durable entre 5es peuples si cette paix reste soumise aux\ fluctuations des besoins ou des ambitiotns de chaque peuple.

; • ■ ! . Kg

M. FLANDIN CONFERE AVEC M. EDEN

.V. Flandin, a conféré, mercredi aprèp-midi, avec M. Eden, à qui il a remis une note confidentielle précisant a les vues du gouvernement français, touchant les déci-sions qu'appelle-, sur le plan des dernières cenvercatians de Londres, l'attitude adafh,

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tin par le Gouvernement allemand au re-gard des dispositions de l'arrangement, flu ig mars dernier ».

§§§ LES^TRAVAUX DE GENEVE

Le Comité fies Treize, réuni jeudi èerriiey à iC heures i5, à pris connaissance de l'apis des juristes contestant la compélenoe jdu Comité de s'occuper de l'emploi des gaz ci d'édicter des sanctions.

M. AntÉ&ny Eden s'est incliné devant e< Ile consultation et a déclaré qu'il appar-tient avant Mut d'éviter le retour de jteis abus. Il a, proposé l'envoi d'un appel a\ux deux belligérants, les priant de s'abstenir de toui emploi dp gaz toïcique.

Le chef du Fareign Office a fait d'ail-leurs observer, à ce sujet, que c'est là une affaire, de Gouvernements, qui ont seuls autorité (pdiir apto\i^ser la fabrication et l'expédition de gaz.

COMMUNIQUE ITALIEN

deux de leurs employés, qui enfoncèrent la porte de la Maison.

Les pompiers de Tours Ont prodigué leurs soins aux époux Hautreux, qui avaient été asphyxiés par des émanations prove-nant d'une chaudière de chauffage central.

Seule, Mme Hautreux a pu être ranimée, niais son état est grave.

LES FÊTES DE PAQUES

mmm LOCÂL ET RÉGIONALE

Elections Législatives du 28 Avril

La campagne électorale DE

M. Robert de Grandmaison

Le long de la rouie de Dessié les 'popula-tions Galla, en révolte contre les CHoïptns, continuent, à infliger des pertes importan-tes aux troupes du Négus en fuitie.

Dans les secteurs de Gondar, du Semien et de l'Quolcait, on signale de nombreuses soumissions de chefs.

Les marclies ont repris'lcur activité nor-male dans toutes les zones d'occupation.-

MISE AU POINT

Les socialistes dénoncent le « chaos et l'impuissance » de la législature cpii s'achè-ve. Ils oublient, de dire que ce chaos et cette impuissance sont leur œuvre, dit La Liberté.

§§§: 2

UN ZEPPELIN EN DIFFICULTE

Le zeppelin « Hinderiburgn a eu -„ne 'pan-ne de moteurs, au large du golfe de Gas-cogne.

Il est incapable de poursuivre l'itinéraire prévu, en contournant la France et la Hol-lande. Il est obligé de prendre la direction de la Méditerranée.

Le zeppelin en détresse a demandé d'.ur-gence l'autorisation de survoler le territoi-re français.

Le Gouvernement français a accordé au dirigabie l'autorisation qu'il avait deman-dée cte survoler le territoire français pçiar rejoindre sa base de Friedrichshafen.

P| UN CYCLONE DANS LE VAR

| M. Robert de Grandmaison, le dévoué et : actif député de l'arrondissement de Sau-î mur, continue méthodiquement sa campa-\ gne en visitant chacune des quatre-vingt ; quatre communes qui composent la cir-j conscription, pour y faire tous les jours | deux ou trois « causeries » dans la soirée et | le dimanche dans l'après-midi. | Dans toutes les communes, M. Robert de I Grandmaisotn reçoit l'accueil le plus affec-| tueux de la part des électeurs qui le con-| naissent depuis longtemps et apprécient

i l'ensemble du travail qu'il a accompli tant au Conseil général depuis i4 ans qu'au Parlement depuis 3 ans, pour la défense des intérêts des agriculteurs et des viti-culteurs de notre région.

Les nombreux témoignages de confiance et d'estime, que notre député a reçu dans les cinquante réunions qu'il vient de faire et dans lesquelles il demande toujours si on désire lui poser des questions, donnent à tous, même à ses adversaires, la certitude que les électeurs de l'arrondissement de Saumur lui donneront le 26 avril une ma-jorité aussi considérable que celle de 1933.

Un cyclone s'est abattu dans lai région de Dngnolles.

Entre Danois et MOntmeyan, les rivièrés ont causé des inondations. A Barjals, la ri-vière Le Favaury a endommagé le pont <el emporté les parapets.

Les communications sOnt interrompues en de nombreux endroits

DEUX HORTICULTEURS ASPHYXIES

Jeudi malin, M. et Mme Hautreux, hor-ticulteurs à Saint-Cyr-sur-Loire, ont été trouvés inanimés dans leur chambre par

FEUILLETON de L'Echo Saumurois N' 07 — 11 Avril

Le Secret du Forçi Par GOURAUD d'ABLANCOURT

(SUITE)

Legoualec était à l'hôpital militaire, est-ce qu'elle ne pourrait pas aller le joindre là, lui parler... Une jeune fille seule, en ce milieu de soldats... était-ce faisable ? Oui, pendant la guerre, elles avaient bien été mêlées aux blessés... et "puis, devant sa tâche, tous les obstacles devaient être franchis. Coûla que coûte, elle irait... en compagnie de son ange gardien. Peut-être pourrait-elle prendre conseil de Mme Ri-ves. 11 y avait bien Madame du Portel qui ne refuserait pas de l'accompagner... mais il audrait lui avouer son but et alors sa tante interviendrait. Non, le mieux était de se passer des autres. Son intention jus-tifiait toutes les démarches.

Longtemps absorbé par ses plans, Yo-lancfe laissait passer son tour et n'arrivait pas-; à" pouvoir écrire. Il était plus de midi quand elle revint à l'hôtel, tout le monde sortait dé.table.

r Je ne me croyais pas si en retard, dit-elle à' Mme Marmont qui traversait le hall pour se rendre à la petite salle à man-

Le Jeudi Saint

INTERVENTIONS DU

DÉPUTE DE SAUMUR L'INSTALLATION DU TELEPHONE

A ARTANNES

M. Ràbèrt de Grandmaison, député de l'arrondissement de Saumur, ayant deman-dé à M. le directeur. départemental des P. T. T., de bien vouloir examiner la possi-bilité de faire) activer les travaux d'ins'lalla-lion du service téléphonique à Arlannes-sur-Thouet, vient de recevoir la lettre sui-vante :

<( Monsieur le Député, (( Vous avez bien voulu me faire con-

naître l'intérêt que vous portez à l'instal lation du téléphone à Artannes.

ce J'ai l'honneur de vous informer que les travaux d'ordre technique sont1 termi-nés et que le double service téléphonique et télégraphique est ouvert depuis le 11 avril dans cette localité.

« Veuillez agréer, Monsieur le Député, l'assurance de ma haute considération.

« Signé : Le Directeur départemental des P. T. T. »

ger particulière de sa famille. Je regrette de n'être pas à l'heure.

—1 Venez déjeuner avec nous, ajouta Charlotte qui suivait sa mère.

— Oh ! oui, venez insista la petite sa-cristine.

Il y avait juste huit couverts dressés, Christa en ajouta vivement un autre.

M. Marmoint récita à vive voix le béné-dicité, tous s'assirent.

— Merci de m'admettre dans votre inti-mité, dit gentiment Yolande.

— Nos clients sont nos amis fit le maî-tre d'hôtel jovial.

— Vous n'aurez pas tout à fait le menu de la table d'hôte, Mademoiselle...

— Cela m'est bien indifférent, Madame Marmont, je préfère de beaucoup être au milieu de vous.

Le patron continua : — Nous avons des repas plus simples,

parce que nos santés ne s'accomoderaient pas du régime des clients pendant toute l'année, eux ne l'ont qu'un temps. Et puis nos files, quand elles seront chez elles un jour, n'ayant pas ce luxe, en souffriraient. Notre table n'est jamais chargée de plus d'un plat de viande, d'un de légumes et de plusieurs desserts, du gros pain.

— C'est trsè suffisant. Chez soi, on n'a généralement pas davantage.

— La plupart des familles, en effet. Seu-lement, Mademoiselle, fit en riant Mme Marmont, vous n'avez pas la mentalité de la grande partie des clients.

A SAINT-PIERRE Programme exécuté par la chorale mixte

de Saint-Pierre.

Grand'Messe à 10 heures : Kyrie, Gloria, Sanctus Benediclus, Agnps

de la messe 2 v. ég. en l'honneur de l'Ar-ebange Saint-Michel, de G. Renard.

A l'offertoire : Concardi lœtilia, 4 v. m., XIII1' siècle. Sortie :

Réjouis-toi mon cœur, 4 v. m., Chassang.

Vêpres, à 3 heures

Deus in adjutorium, 4 v. m., Villoria. Trois Psaumes et le Magnificat^ f. bour-

don mélodique, abbé Delamare. Il eût ressuscité, 2 v. ég., Le Mintier.

Réjouis-loi mon cœur, 4 v. m., Chassang. Salut

a) O Filii, 4 v. m., Gevvaert. b) Ave Maris slella, 2 v. m., abbé Roux. c) Tantum ergo, 2 v.. m., Raffaele Casi-

miri. Sortie : Résurrection, 2 v. égales, Guignard.

e • •

A. SAINT-NICOLAS 7 heures. — Messe de Communion des

hommes, chants de circonstance. 10 heures. — Messe solennelle. Kyrie, Gloria, Sanctus, Agnus, messe en

mi mineur à 3 voix mixtes avec quintet-te à cordes. — Offertoire : Quare fremue-runt Génies,, 3 voix mixtes (César Franck); Christ est ressuscité, 4 voix mixtes '(J.-&. Bach).

3 heures. — Vêpres et Salut. Dixit Dominus, 8e ton, 4 voix mixtes,

(Perruchot); Beatus vir, 2e ton, 4 voix mix-tes (Perruchot); Laudale pueri, 8e ton, 4 voir, mixtes (Perruchot); Magnificat, 6e to^i, 4 voix mixtes (Perruchot).

o • • À N.-D. DE NANTLLLY

7 heures 3o, messe de communion, avec chant de cantiques. — Les hommes et les jeunes gens sont priés de se placer en avant

du côté du banc-d'œuvre. — Il n'y aura pas de messe à 8 heures.

10 heures, Grand'messe solennelle. 2 heures 3o, Vêpres et salut. La grand'messe et les vêpres seront chan-

tées en musique par la chorale paroissiale. • • •

A. N.-D. DE LA VISITATION

Une température plus clémente, un gai soleil, ont permis à la journée de jeudi de se- dérouler avec plus d'ampleur et par-tant, avec plus de solennité.

Les vacances de Pâques sont désormais commencées é(t' .de ce fait l'atetivité est plus dense, car les parents n'ont point manqué de déambuler tout le jour soit pour les emplettes on pour les visites dans les diverses églises.

* * * v

Dès les premières heures, aux cérémo-nies matinales, eurent lieu, en quelques pensions, lse communions privées des tout jeunes enfants, ce qui nous valut de voir, en ville, les atours réservés à ces sollen-nilés.

Puis, avec l'office divin, les Cloches pri-rent leurs envolées pour ne plus se Taire entendre qu'aux prodromes pascales avec les « Alléluia » de l'allégresse.

Ensuite les foules défilèrent pour le pè-lerinage aux « Paradis » dans les quatre é-glises et à la cérémonie du a Mandatum » au cours de l'après-niidi.

La longue théorie des bambins, conduits par leurs parents, ne cessa qu'à la tombée du jour.

té et animée pour prendre une quinzaine durant, ses joyeux ébats.

C'est Pâques, ou presque, car déjà les envolées d'airain s'épjandènt dans les loin-tains pour gagner lous les clocheis et nous clamer la grande liesse.

Puissent ces carillons nous être double-ment chers en clamant la Résurrection dans la Paix et l'Union. A. G.

A L'ECOLE DE CAVALERIE

Programme exécuté par la Chorale pour les fêtes de Pâques :

Kyrie, Sanctus, Agnus de la messe brève à 4 voix de l'abbé C. Boyer ; offertoire : orgues.

A la fin de la messe : Anges 'du ciel chantez, à 4 voix mixtes, paroles de l'abbé Briel, musique de Bach.

Vêpres : Faux bourdons. Regina caeli, à 4 voix, de Aichinger. Au salut : O Filii et Filiae, à 4 voix de

Ant. Lhoumeau. Regina caeli. Tantum ergo, à 4 voix mixtes, de Bach. Après la bénédiction : Jérusalem acclame

à 4 voix mixtes de J. Noyon.

— Mais les vôtres sont triés. — Certainement. Il y a toiut de même

des grincheux, fit Luce la lingère, quel-ques-uns n'ont jamais assez. Croiriez-vous que Mme Perruche me demande jusqu'à quinze serviettes de toilette par jour 1 Elle n'emploie jamais deux fois une serviette, la main droite ne s'essuie pas au linge qui a servi à la main gauche, les yeux et les oreilles ont chacun le leur.

— J'ai entendu dire bien pis, ajoluta Raoule; il paraît que la grande-duchesse Anastasie, mère de la kronprinzessin Cé-cile d'Allemagne, avait, dans son cabinet de toilette, vingt-deux lavabos.

Tous riaient. Yolande se détendait dans ce milieu simple en mangeant 9e bon cœur une tranche de gigot aux haricots.

— Moi qui surveille l'office, ajouta Jean-ne, je suis stupéfaite du gâchage du pain. Père a beau afficher au restaurant : « Ne gaspillez pas le pain », il y en a des kilos de perdu à chaque repas.

— Perdus, non, heureusemen 1, rectifia la mère, Une fermière de Bellerive vient chercher les restes tous les matins pour sa basse-cour.

— Le plus mal commode pour nous, dit encore le père, c'est le recrutement du personnel. Aujourd'hui cela devient une extrême difficulté-. J'ai essayé jusqu'à des nègres; ils déplaisent, on ne les croyait pas propres. J'ai pris des Polonais, ils ne comprenaient rien; des Espagnols, ils ri-postaient sans respect. Dans notre métier,

Dans nos principales rues, beaucoup :

d'animation devant les étalages de nos . commerçants qui s'ingénièrent à faire plus et mieux pour capter l'attention et engager l'acheteur.

Très heureuses dispositions partout et j choix variés et infinis des objets les plus i attrayants. Le temps lui-même incitait à 1 Térripletté estivale, car cette fois nous ar- ! rivons à la saison du plus léger et du | plus rutilant. II faut suivre la mode, qui f elle, no tergiverse pas et ne se préoccupe | pas des sautes de température que nous f pourrons subir et des avatars de la pluie, des gelées ou des giboulées.

Espérons que les recettes furent propices pour notre négoce, car c'est vraiment l'heure ou jamais.

Le soir la circulation redevint très in-tense, les foules se rendan t dans les di-verses églises pour les cérémonies vespé-rales et nocturnes.

Au sermon de la Passion, grosse afflu-ence partout, pour ouïr un des derniers discours dos prédicateurs de la Station de Carême. Des chants de circonstance avaient été élaborés par les diverses chorales pa-roissiales; programmes imposants et sévè-res, empruntés à des auteurs de talent. L'interprétation « à capella » ajoutait enco-re plus de splendeur et de grandeur à ces supplications écrites pour de pareils jours.

* * * Hier vendredi, allées et venues certes a

travers la cité, mais moins dense. D'ail-leurs le temps s'y prêtait moins et le soleil s'était obscurci comme souvenir du grand mystère évoqué. Le calme produit par l'ab-sence des cloches influe sur la vie même de la cité et aux heures des angélus, mal-gré les sorties des ateliers et usines, il manquait un je ne sais quoi d'afférent en semblables moments.

Rien donc de transcendant et les der-nières écoles ont licencié la gent turbulen-

Promotion Nous relevons avec plaisir la nomination

au grade d'adjudantehef de l'adjudant "Ba-rillot, qui est maintenu; à l'Ecole dei Ga-

I valcrie. Au grade maréchal des logis-chef le ma-

réchal des logis Deschotte, de l'Ecole; le maréchal des logis Guaisseau, de l'Ecole.

• * Nous sommes heureux également de re-

lever pour le grade d'adjudant, le nom de M Visseq Marcel, du 1er régiment de hus-sards, à Angers, au 3e régiment de hus-sards à Strasbourg.

L'adjudant Visseq est le beau-frère de notre concitoyen M. Louis Clair, pâtissier-confiseur, rue du Puits-Neuf.

Nos- sincères félicitations aux nouveaux promus.

i§§ DANS LES P.T.T.

OUVERTURE DE CABINES TELEPHONIQUES

EN MAINE-ET-LOIRE

Les Communes d'4rfarmes et de Cosse d'Anjou seront dotées du double service télégraphique et tjéléphonique, ' à dater du 11 Avril.

LA BOULE DE FORT

voilà la plaie. Ah ! si je n'avais pas mes filles, je crois que j'y renoncerais.

— Et nous allons en perdre une, dit la more en regardant Charlotte ;

■ —- Mademoiselle Yolande, je vous ap-prend les fiançailles de notre aînée.

—• Mes compliments! Et quel est l'heu-reux élu

— C'est un commis de la maison ali-mentaire : Vertou, de Clermont-Ferrand. 11 gagne beaucoup d'argent, il voyage dans une auto où il entasse ses échantillons, répondit Charlotte joyeusement.

— Vous habiterez Clermont-Ferrand ? — J'y aurai un appartement pour mon

repos, mais je me propose de profiter de l'auto de mon mari pour faire aussi un peu de commerce, mes voyages ne coûte-ront Tien de plus, et je pourrai, j'espère, représenter une maison de modes.

— Oui, approuva Mme Marmon, l'idée est excellente, le jeune ménage se fera de belles rentes pour ses vieux jours; seu-lement, ici, notre aînée nous manquera bien.

— Je tâcherai de la remplacer, père, fit Jeanne.

— Naturellement, jusqu'à ce que tu le maries aussi, et puis ce sera Raoule qui te remplacera, et ainsi de suite jusqu'à Christa, et alors, après, nus lofes vieux, on restera tout seuls.

— Avec moi, père, accentua la petite, car je ne veux pas me marier, je suis la servante de Notre-Dame des Vierges. Je ne

Fédération des Sociétés de Jeux de Boules du Saumuroia

COUPE-CHALLENGE DU «JOURNAL» (Année ig36)

A la réunion générale des présidents qui a eu lieu au siège social, le 4 janvier ig36, les dates du challenge Fédéral ont été fixées comme suit :

Les inscriptions seront closes le diman-che 10 mai à 18 heures. Le tirage au sort des sections et des sociétés participant au Challenge aura lieu le dimanche 17 mai, à 10 heures du matin, au siège social, 18' rue Brault, Saumur. Messieurs les Prési-dents des Sociétés ou leurs délégués sont invités à y assister.

Les jeux désignés pour les éliminatoires de section devront être à la disposition des challengers ciu lundi 18 mai au jeudi 4 juin inclus, les éliminatoires de section se joueront le dimanche 7 juin,, dans les jeux désignés par le tirage au sort et la finale des sections le dimanche 21 juin, à la Société Les Amis de Brézé, détentrice d.i challenge, qui mettra son jeu à la dis-position des challengers du lundi 8 juin ail jeudi 18 juin.

Nous avons le plaisir de publier la liste des sociétés fédérées qui donneront leur concours au rond en ig36.

quitterai jamais mon poste à la chapelle. — Je vous approuve, mignonne, dit Yo-

lande. Moi non plus, je ne me marierai pas.

— Qui vivra verra, fit le père. Mesde-moiselles, ne dites pas : Fontaine je ne boirai pas de ton eau. Mademoiselle des Tournelles, acceptez cette jolie pêche, mû-re à point. Je me procure les meilleurs fruits aux halles, je m'arrange pour ar-

I river au marché des premiers, pour enlevas

le premier choix. Aussi la réputation du restaurant des Alliés est établie, tous les jours nous refusons du monde.

Celte halle au milieu de son angoisse avait fait du bien à la pauvre Yolande; elle avait pu manger, ce qui est toujours un excellent remède contre la mélancolie; une autre idée était née de cette conversation. Pourquoi aussi n'essaycrait-elle pas d'avoir un métier, d'augmenter ses faibles rentes, de procurer à sa mère un peu de bien-être ?

Elle se hâta d'aller accomplir les com-missions multiples de sa tante, puis, à pas lents, hésitante, elle revint vers la villa de Mme Rives. Un aimant l'attirait. L'i-nondation s'était écoulée, la chaussée res-tait encore "bien inégale, des trous, des pierres arrachées, mais l'entrée du jardin était praticable. René y travaillait active-ment, il avait déjà réparré la ba'rrière, redressé les pauvres plantes à l'aide de-tuteurs, il égalisait le sable dans les al-lées. Il salua en voyant la jeune fille, vint au devant d'elle,, (« suivre^

Page 3: Faisons le point - Château de Saumurarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/fonds/echo_s… · soins des partis coïncident heureusement avec leurs recettes. M. Daniel

A chaque concours il est offert 100 fr. par la Fédération qui sont répartis connue | suit : au premier, [y francs; au deuxième 3o francs ; au troisième, 20 francs.

Société l'Union de Villebernier, 19 avril; Société Bel-Air du Petil-Puy-Saumur, 10

mai; Société La Croix des Sables de Bagneux,

17 mai; Société Les Amis de Brézé, 24 mai; Société Le Bon Vigneron de Saint-Flo-

rent, 14 juin; Société Les Jardiniers de Saint-Lambert,

s3 août; Société l'Union à Brain-sur-Allonnes'

3o août. *

Les présidents de Sociétés n'ayant pas encore retiré la carte fédérale 1936, sont priés de le faire nu plus tôt, cette dernière étant exigible pour les concours fédéraux qui commencent le 19 avril prochain.

Pour le Comité, Le Secrétaire : M. ROBERT.

* * C'est à la suite d'une erreur que la cir-

culaire envoyée aux Présidents de Sociétés portait la Renaissance de Brézé comme or-ganisatrice du concours fédéral au rond du 24 mai prochain. C'est à la Société des Amis de Brézé que les joueurs fédérés de-vront aller disputer leurs chances à cette date. La Renaissance de Brézé a d'ailleurs donné, l'an dernier, un concours dans sa plaisance Société, où fous les boulistes saumurois avaient trouvé un si cordial ac-cueil qu'il nous est agréable de le rappeler

CERCLE ST-NICOLAS 10, rue Courcouronne

CONCOURS A LA PARTIE Nc»us rappelons que ; Sont convoqués aux heures ci-après, pour

le lundi i3 avril, les joueurs dont les noms suivent :

7 heures : Simont et Tont (Notre-Dame de Nantilly) contre Plassais et Lainé père (Saint-Nicolas).

9 heures : Dézé et Gondouin (Saint-Cyr) contre Chalmont et Deruet (Soleil-Levant).

10 heures : Chevalier Albert et Cham-pion (Saint-Nicolas) contre Moureau et Si-gogneau (Chacé).

T3 heures 3o : Lihoreau et Beugnard (Dupetit-Thouars) contre Berge et Pain Saint-Nicolas).

l'angle du Théâtre et face au monument aux morts; salut aux morts; dépôt d'une gerbe et minute de silence.; dislocation ; Déjeuner.

13 heures, place .de la République :■ Ras-semblement de tous les corps manœuvrants et délégations pour se rendre carrière du Carrousel.

14 heures : Manœuvre des divisions 3 à l'issue de ces manœuvres, leçon d'éduca-tion physique par les moniteurs des sa-peurs-pompiers de Paris.

18 heures : Réception de l'officier, du sous-officier et du sapeur de chaque corps manœuvrant par la Municipalité.

18 heures 3o : Kiosque à Musique : Pal-marès et distribution des récompenses ; Dislocation ; Dîner.

21 heures : Fête de nuit (lieu à dési-gner).

23 heures : Démonstration de gymnas-tique artistique par les moniteurs des sa-peurs-pompiers de Paris.

Grandes eaux lumineuses; embrasement général.

*

Pour le lundi, un important programme est à l'étude pour satisfaire au cours de la journée nos concitoyens et leurs invi-tés.

* * * AVIS AUX SArEURSrPOMPIEP.S

DE MAINE-ET-LOIRE

Quelques corps n'ont pas encore retour-né au président la liste des délégués qui assisteront au concours et manœuvres d'in-cendie et de sauvetage qui se dérouleront à Saumur les 3o, 3i mai, et iel' juin pro-chain sous le haut patronage de la Fêdé-,J ration.

Pour la bonne organisation et assurer bien-être à chacun, il serait sage d'adrès ser d'urgence au commandant Fournier, le bulletin rempli qui leur a été adressé.

Les admissions pour le concours de tam-bours et clairons sont closes et nombreu-ses; le succès est assuré.

Plus de 2.000 sapeurs défileront à Sau-mur le 3i mai.

Le Président : FOURNIER.

:

\î l S1 i 1 i H 5!_l S H ! ï ISI ! S ! I il iî llilll il H 11 il I i

LA JEANNE-D'ARC DE SAUMUR

COMITÉ PERMANENT DES FÊTES DE SAUMUR

0

LES FETES DE LA PENTECOTE 51° CONGREiS

ET 33e FETE FEDERALE NATIONALE DES SAPEURS-POMPIERS

Samedi 3o, Dimanche 3i Mai et Lundi i6r Juin 1986

Voici le programme de cette manifestation:

Le vendredi 29 mai : Arrivée des con-gressistes. Rendez-vous.

Samedi 3o Mai 8 heures 3o • Réunion des membres du

Congrès; Réception des délégations étran-gères et françaises.

9 heures i5 : Ouverture de l'Exposition du Feu et de la Sécurité par tous les mem-bres du Congrès et de la Municipalité.

10 heures : Ouverture du Congrès, au Foyer du Théâtre.

12 heures : Réception de M. le Préfet, des membres du Congrès et de leurs da-mes.

13 heures : Banquet; à l'issue dtu ban-quet, visite du château et du panorama de la Loire.

18 heures : Réception des membres du jury et présentations.

Dimanche 3i Mai 8 heures : Rassemblement des officiers

de toutes les divisions à l'école des gar-çons des Ponts; Thème à résoudre par écrits pour les officiers des groupes A et B.

Examen oral de théorie pour les officiers du groupe C. et des sous-officiers des grou. pes A B. et C.

Square de la Boire Quentin : Concours de tambours et clairons.

10 heures i5 : Rassemblement pour la revue, la tenue; présentation et instruc-tion technique des caporaux et sapeurs.

n heures, place de la Gare : Rassemble-ment de tous les corps manœuvrants et délégations de sapeurs-pompiers de Mai- J ne-et-Loire et environnant pour le dénié , suivant l'itinéraire suivant, : Les Ponts, place de la Bilange, rue d'Orléans place Maupassant, rue Bodin, place de la Gen-darmerie, la Poste, rue du Portail-Louis, rue d'Orléans, rue Molière, place de la République, le quai jusqu'à la hauteur de

Le team premier de cet important grou-pement sportif ne néglige pas son piochain grand match de barrage. Mialgré la défaite à Guilvinec, tous les joueurs saumurois comptent se présenter au meilleur de leur forme et mettre tout en œuvre pour ré-sister à leurs valeureux vainqueurs die di-manche dernier.

Sportifs, dès aujourd'hui n'oubliez pas la daté du 19 avril qui sera l'une des plus belles journées sportives de la saison de ig3G. . •

Automobile-Club de l'Ouest

LA POLICE DE LA ROUTE DOIT-ETRE ASSURÉE

PAR LA GENDARMERIE

La Fédération nationale des clubs auto-mobiles de France — représentée dans no-tre déparlement par l'Automobile-Club de l'Ouest — nous communique la note sui-vante :

Sous le prétexte d'une amélioration de la circulation routière, certains groupe-ments automobiles avaient à plusieurs re-prises flehté cj'obfpnir des Pouvoirs Pu-blics d'être autorisés à collaborer avec eux pour l'organisation d'une Police de la route.

Des collaborateurs 'bénévoles, membres de ces Groupements, auraient été quali-fiés pour adresser aux usagers de la roule les observations nécessaires et signaler, au besoin, à la Gendarmerie les infractions commises.

La direction de la Gendarmerie, par cir-culaire du i3 lévrier ig36 et le Ministère de l'Inférieur par lettre du 4 mars adres-sée aux Préfets, ont précisé :

i°. — Qu'aucun groupement automobile n'est qualifié pour une participation ac-tive de la police de la roule et que les mi-litaires de la Gendarmerie ne peuvent donner suite aux offres de concours qui pourraient leur être faites pour des colla-borations bénévoles ;

20. — Qu'aucune carte ne doit être dé-livrée aux membres de ces Groupements en vue de les accréditer auprès des servi-ces compétents pour une collaboration qui serait complètement irrégulière.

* * * L'Atonic'bile-Club de l'Ouest qui est

affilié pour les quatorze départements de

sa zone d'action à la Fédération Nationale des Clubs Automobiles de France croit de-voir ajouter qu'il a fait connaître depuis longtemps son point de vue en ce qui con-cerne la police de la route : il estime en effet que nul n'est mieux qualifié pour accomplir ce difficile service que le person-nel d'élite de la gendarmerie. Reprenant ses appels répétés en ig3o, ig32 et ig33,

l'Automobile-Club de l'Ouest déclare à nouveau que la sécurité île la route ne se-ra vraiment efficace que lorsqu'on aurae installé (grâce aux importants excédents de recettes donnés par les impôts automobi-les) à tous les croisements de routes, où celà sera jugé nécessaire, un gendarme à bâton blanc, qui dirigera, à la campagne comme en ville, la circulation.

Défendant les automobilistes depuis 3o ans, l'Automobile-Club de l'Ouest a la conviction de bien servir ainsi leurs in-térêts.

STATION VITICOLE DE SAUMUR

Samedi, une importante réunion a eu lieu à la station viticole de Saumur à l'oc-casion d.'une intéressante conférence de M. Audidier, directeur des Services Agri-coles de Maine-et-Loire, sur la législation de la viticulure.

Dans la nombreuse assistance, se trou-vaient : M. Amy, maire de Saumur, M. Robert de Grandmaison, député de l'ar-rondissement de Saumur; M. Cremer, mai-re de Dampierre et plusieurs viticulteurs de la région notamment des coteaux de Saumur, ainsi que les jeunes gens des cours des Récollets.

Après l'allocution de bienvenue de M. le président de la station, M. Audidier fit un exposé très complet des buts atteints par la revalorisation des cours des vins grâjCe à la législation viticole.

Des applaudissements chaleureux accueil-lirent la fin de la conférence et les per-sonnes présentes félicitèrent M. Audidier de la clarté de son exposition.

Éliàî civil de tiaiimur du 8 au TI Avril ig36

NAISSANCES Marie-Thérèse Bourdais, à l'hôpital. Mireille Darde, à l'hôpital.. Marcel-Gustave Melon, i3, rue Waldeck-

Roussecu.

PUBLICATIONS DE MARIAGES Jean Commeau, pâtissier, rue Pascal, 5

et Denise Burgevin, couturière, rue Saint-Nicolas, 70, tous deux à Saumur.

DÈCËS Hortense Adam, veuve Théodore Suhard,

78 ans, sans profession, hôpital. Anne Charpentier, veuve Dessessarts, 87

ans, sans profession, 39, rue de la Croix-Verte.

Madeleine Biarnais, g ans, ig, rue de Rouen.

SOCIÉTÉ GÉNÉRALE Pour favoriser

h- développement du Commevce et de l'Industrie en France

Société Anonyme Capital : 625 Millions de Francs

Reg. Corn. : Seine N° 64.4O2

ASSEMBLEE GENERALE ANNUELLE du 7 Avril 1936

LlAssemblée générale s'est tenue le 7

Avril sous la présidence de M. J. Smion. Le rapport du Conseil fait remarquer

que l'amélioration sensible qui s'est pro-duite, pendant l'année ig35, sur les mar-chés mondiaux de matières premières et de produits agricoles, a favorisé les pa>'3

dont la situation s'était assainie au cours des années précédentes et. dont l'exporta-tion, constituée surtout de produits bruts, a pu directement bénéficier de la hausse des prix internationaux.

La Franco n'a profité que faiblemenjt de cette amélioration, peiit-être parce que son économie, moins accessible fque d'autres au>. influences extérieures, souffre plus longtemps du développement d'une crise dont elle a subi plus tard les premièjres manifestations.

Les symptômes de redressement qui se sont produits dans les derniers mois de l'exercice sont encore de trop faible am-plitude pour qu'on en puisse tirer des in-dications certaines. 11 faut d'abord que le pays soit en mesure de travailler danjs la sécurité et la stabilité. Le marché a été: troublé à deux reprises en ig35 par des

et à la collectivité tout entière de l'impor-tante maison de Mousseux, nos regrets et nos sincères condoléances.

i 1 s^mniimiuniimiininiHininHii

Er MORTEL ACCIDENT DE TRAVAIL

A SAINT-HILA1RE-SA1NT-FLORENT

Eu posant des fils électriques dans une cave de vins mousseux où il est employé, l'ouvrier Frédéric Lamoureux, 45 ans, a fait une chute mortelle, un tuyeau sur le-quel il s'appuyait ayant cédé; il n'a pu se retenir et est tombé sur la tête cFune hau-teur de sept mètres.

Le blessé fut transporté en hâte en cli-nique mais expira presque aussitôt.

Lamoureux était très bien considéré, sa mort brutale a vivement ému tous ses ca-marades. 11 était marié sans enfant.

Ses oibsèques ont eu lieu au milieu d'u-ne immense afiluence.

Entouré de l'estime générale et tout par-ticulièrement de ses camarades de travail son inhumation a prouvé, hélas une der-nière fois, en quelle considération Lamou rcux était tenu, car l'église avait peine à contenir la foule.

La Société de gymnastique «La ^-ayard-i dont il faisait partie comme tambour, était venue en tenue conduire à sadernière dn-rneujre le bon et parfait sociétaire qu'elle perdait prématurément.

le deuil était conduit par la veu^-e du défunt et par le personnel de la Maison, en tête duquel marchaient les plus yifcux em-ployés, fondés de pouvoirs, comptables, chef de cave, etc

Par une regrettable coïncidence, les ad-ministrateurs étaient absents de France l'un en Amérique et l'autre en Angleterre

'En cette pénible circonstance nous pré-sentons à Mme Lamoureux, à la famille

UNE CHUTE GRAVE

En regagnant son domicile, 7, rue du Pont-Fouchard à Bagneux, vers 11 heures 3o, lundi, Mme Bèrïhe Coulon, née Martin, 35 ans, venant de la ville, passait rue do Bordeaux, lorsqu'à la hauteur du numéro 4o, face à la Chambre de Com-merce, roulant en vélo, elle traversa une flaque d'eau et tomba, se blessant assez grièvement à la tête.

Des témoins se précipitèrent et le doc-teur Richard mandé, lui prodigua ses soins.

Or, il résulte qu'en cet endroit un af-faissement s'était produit par suite d'une fuite d'eau ce qui occasionna la chute. La chaussée fut remise en état par les soins de la voirie municipale dès qu'on l'eut pré-venue de cet accident.

VIOLENT FEU DE CHEMINEE

A la suite d'un feu de cheminée qui s'est déclaré lundi dernier, vers 16 heures 45, à l'entrée de la rue duBellay, aux éta-blissements «l'Etoile de l'Ouest», la police fut avisée et le premier secours immédii-tement averti.

Le lieutenant Prudhommeau s'y rendit aussitôt et avec deux sapeurs conjura ce commencement d'incendie occasionné par une cuisinière.

Au bout d'une heure d'eforts, tout dan-ger était conjuré et la machine réintégrait la caserne. Quelques dégâts matériels in-signifiants.

UNE BANDE DE POIVROTS

Le service de police a dû verbaliser, puis mettre à l'abri pour les ramener à un es-prit plus sain et une contenance plus mo-dérée : les nommés Desaleux Joseph, 38 ans, Grande-Rue ; Pruleaux Gabrielle, 3J

ans, même domicile, et Fouquet Georges, 35 ans, terrassier, rue Saint-Nicolas.

NOCTALAIBUDES

La police de notre ville a reçu la plainte d'un nommé X... Gaston, cultivateur à la Chapelle-sur-Loire, lequel déclara avoir été frappé brutalement et sans aucune provo-tation de sa part par un individu accom-pagné de plusieurs autres jeunes gens et cela dans la nuit de dimanche à lundi dernier.

L'enquête ouverte aussitôt et active-ment menée par M!, le commissaire, a fait découvrir l'auteur de ces brutales malver-sations; ce dernier a avoué d'ailleurs et le dossier a été transmis au Parquet à toutes fins utiles de poursuites.

ON A ARRÊTÉ L'AUTEUR PRÉSUMÉ D'UN VOL D'AUTO

Nos lecteurs se rappellent la disparition de l'automobile de M. Hubert et les cir-constances dans lesquelles nous l'avons re-latée; la voiture était stationnée rue Far-deau, quand le commerçant voulut la re

crises monétaires qui, si elles n'ont pu porter atteinte à la valeur du franc, ont rendu nécessaire un effort énergique en vue de résorber un déficit budgétaire qui peuvait susciter certaines inquiétudes.

L'activité financière de la Société a élé. principalement consacrée au placernc-ml des Emprunts d'Etat, des Colonies et des Chemins de fer.

Bien que les disponibilités de la clientèle aient été moins abondantes, la liquidité de la Société est restée intacte.

Las bénéfices de l'exeiWce 1905 «'^lè-vent à frs 60.075.620,74. Le dividende a été maintenu à frs 45 par action non libé-rée et à 57,00 par action libérée. Un àcOmpf© ayant été distribué le 8 Novembre dernier, le solde du dividende sera mis en paie-ment à partir du 7 Mai prochain.

Au cours de l'exercice M. Moûy a été nommé Vice-Président. Pour le remplacer dans ses fonctions de Directeur Générai, le Conseil a fait appel à M. Ardant qui avait été associé à M. de Moûy, dès ig32,

comme Directeur Général Adjoint. . L'Assemblée a ratifié, la désignation,

comme Membres du Conseil MM. de Mou y ei Borduge et. renuovelô les mandats expi-rés de MM. Bouillat, Nicou, et Poirier.,

L'Assemblée a également ratifie la dési-gnation comme Censeurs de M. G. Payelle, e'i remplacement de M. Borduge nommé Administrateur, et de Ml. A. Lambert-Ri-bot, en remplacement de M. Barlûolomê, décédé.

L'Assemblée a désigné comme Commis-» saires aux Comptes pour l'Exercice ig36, MM. J. Tëtrel et R. Grangier de la Mari-nière.

pendre, elle avait disparu. La poliri mu -

nicipale saisie de cette affaire, alerta les brigades de gendarmerie et donna le si-gnalement de la voiture.

Quelques jours après on prévenait le commissariat de notre ville que celle-ci av ait été retrouvée à Ancenis.

Puis l'individu qui la conduisait fut é-galement repéré»; le Parquet de Saumur vient d'être avisé par celui de St-Brieuc qu'un nommé Francis Neau, arrêté pour vagabondage, pourrait bien être le voleur de l'auto.

Neau nie énergiquement jusqu'ici. Peut-être entrera-t-il prochainement dans la voie des aveux.

UNE ARRESTATION A VIVY En vertu d'une contrainte par corps, le

sieur Léon Lurand, journalier, au Vieux-Bourg, commune de Vivy, condamné par le Tribunal de simple police de Sausmur à cinq fràncs d'amende pour défaut de tout éclairage à sa bicyclette, a été arrêté. Lu-rand restera deux jours à l'ombre.

o

UN VOL A DOUCES Un vol de bicyclette a été commis an

piéjudice du jeune Pierre Delaunay, de-meurant aux Verchers. Agé de 18 ans, Delaunay est domestique de culture. Ce jeune homme avait placé sa bicyclette contre le mur de M. Guincheleau, où un jeune journalier de Douces : André Robi-neau, 18 ans, se trouve hébergé.

Robineau se trouvait dans une grande colère, a-t-il avoué aux gendarmes enquê-teurs et, dans cet état, il jeta la machine dans une cave abandonnée.

Il n'avait aucune intention de voler cet-te bicyclette, prétent-il; mais il leconnait aussi qu'il n'aurait fait aucune démarche pour que Delaunay entre en possession de son bien.

Ajoutons que Robineau est arrivé depuis six mois dans la commune et que l'on ne possède pas de la sorte beaucoup de ren-seignements sur la valeur morale de co jeune journalier.

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Sommaire du numéro de Mai ig36

I. — A la mémoire du R. P. Brottier, vicaire général de Dakar, fondateur de « Missions ». — 2. Un miracle de la Sain-te-Vierge au Japon, par le père Gerhard Huber, capucin missionnaire. — 3. Biblio-graphie missionnaire : quelques beaux li-vres sur l'Afrique chrétienne. — k. Le tour du monde en un quart d'heure. — 5. Double page illustrée sur : Le Brésil, forte catholique. — C. Lps tribulatii|ons, d'un missionnaire dans la forêt vierge en (Colombie, par le R. P. Calas, lazariste. — 7. Intention missionnaire : Les vocations missionnaires en pays catholiques. — 8. Roman missionnaire : Nama l'Ewondo, par Jean Korlyve. — g. Petits avis. — 10. I,'humour à travers le monde. — n. Cou-verture illustrée : La baie de Rio-de-Ja-neiro, au Brésil. Le « Pie X » dans le fleu-ve Congo.

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FETES DE PAQUES ig36 RELATIONS RAPIDES

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manche des Rameaux et les vendredi et samedi précédant le dimanche de Pâques, le train rapide sur le Croisic et la Breta-gne part de Paris-Quai d'Orisay à 12 heu-res 35, au lieu de 12 heures sans aucun changement dans l'horaire à partir de St-Pierre-des-Corps.

20 — En iro et 2e classes. Du samedi 4 avril audimanche i9 avril,

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11 38 11 48 11 5) 12 04 12 10 12 25 12 48 15 00 1) 36 13 14 1/ 35 19 35

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5 26 5 55 6 06 6 12 6 16

6 19 6 25 6 46 6 57

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798 RAP.

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2777 OMN.

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NANTES - ANGERS - SAUMUR TOURS - PAKi.S

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Le Croisic... St-Nazaire... Nantes., dép. Angers, .dép. La Ménitré... Les Rosiers.. St-Clément.. St-Martin ... Saumur. arr.

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2774 OMN.

5 41 6 13 6 20 6 26 6 32 6 40 6 44 6 54 7 04 7 31 8 06

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182 EXPR,

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2782 OMN.

14 12 14 47 14 57 15 13 15 20 15 30 15 40 15 52 16 08 16 46 17 24 21 25

188 EXPR.

13 33 15 16 16 33 16 53

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2786 OMN

19 51 20 23 20 31 20 37 20 43 20 51 21 06 21 16 21 37 22 06 22 38

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16 32 17 38 18 50 19 46

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20 10 21 16 22 54

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0 13 1 35 1 55

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1893 1809 1807 STATIONS 1802 4836(314836(4

6 44 15 40 6 57 13 » 15 20 7 31 il 28 16 35 7 09 13 33 15 45 7 39 11 37 16 58 Port-Boulet 7 21 14 10 18 25 7 50 11 50 17 14 Saumur Orl. 7 45 14 29 18 43

20 35 20 48 20 56

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6 44 7 50 7 5S

11 50 12 15 12 23

17 13 17 15 18 Ot

STATIONS

Bourgueil.. Port-Boulet Saumur Orl.

6 42 7 27 7 45

H 30 12 » 12 16

17 00 18 25 1S 43

ANGERS — DOUÉ MONTREUIL POITIERS

STATIONS

Angers St-L. Martigné Doué-la-F"«. lesVerchers, leVaudelnay Montreuil a.

Montreuil d. Loudun .... Moncontour Poitiers

185b

6 17 7 37 7 55 8 01 8 06 8 16

8 40 9 45

10 10 11 25

1857

11 45 12 49 13 07 13 12 13 18 13 27

13 51 14 32 14 56 16 07

1863

16 54 18 03 18 25 18 31 18 37 18 49

19 06 19 52 20 17 21 35

1865 EXPR

20 50 21 49 22 04

22 19

STATIONS

Poitiers.. Moncontour Loudun.. Montreuil a.

Montreuil d. leVaudelnay lesVerchers. Doué-la-F"»! Martigné... Angers St-L.

1854 M.V.

6 25 6 38 6 48 6 58 7 15 8 40

1852

0 39 8 01 8 39 9 15

EXPR 9 28 9 38

'9 49 10 06 U 02

1856

11 15 12 29 13 03 13 29

13 52 14 03 14 10 14 18 14 34 15 38

1868

16 34 18 » 18 37 19 05

19 20 19 31 19 39 19 45 19 59 20 56

SAUMUR A LA FLÈCHE

Saumur dép. Vivy Longue Les Hayes. Brion Jum'«» Chartrené.. Baugé .. Clefs La Flèche...

14 34 14 45 14 56 1? 03 15 08 15 13 15 23 15 38 1550

LA FLÈC'HE A SAUMUR

La Direction du journal décline toutes ressonsab'iités pour les erreurs matérielles qui pourraient s'êire glissées dan; cet horaire.

A moins d'indication contraire, les ntures indiquées sont toujours les heures de départ.

(1) Les samedis.

(1) Les lundis, saut le 13 avril.

(J) (4)

Sauf le jeudi. Jeudis seulement.

La Flèche d Clefs Baugé Chartrené... Brion-Jum1" Les Hayes... Longue Vivy.. Saunmr arr.

6 21 6 35 6 50 6 57 7 03 7 07 7 15 7 26 7 37

17 20 17 35 . * • • 17 56 .. .. 18 03 .. 18 il 13 16 18 28 18.39 18 49

Va par nous. Maire de Saumur, pour légalisation de la signature du gérant, IIll.l J- T/JJ.I- J- CI f -Hôtel-de-Ville de Saumurt le LB MAIRBJ

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