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L’ESSENTIEL Dernière opération d’envergure interve- nant dans le cadre de son désengagement de la chimie de base, Solvay va céder sa divi- sion polyamides au géant allemand BASF. Commentant cette annonce, le p.-d.g. du groupe belge Jean-Pierre Clamadieu a confirmé que cette cession clôturait le cycle d’une quarantaine d’opérations lancé depuis quatre ans suite à la fusion avec Rhodia. Elle permet à Solvay de devenir un chimiste de « multi-spécialités » à part entière, bénéfi- ciant notamment du plus large portefeuille de polymères hautes et très hautes perfor- mances qui soit. De son côté, BASF va renforcer son pôle plastiques techniques et son offre en poly- amides 6.6 en acquérant pour 1,6 milliard d’euros une activité qui a réalisé 1,3 milliard d'euros de c.a. en 2016, et 200 millions de bénéfices avant impôts. . Suite page 13 Société basée à Odense, sur l’île cen- trale du Danemark, Universal Robots (UR) s’est hissée en quelques années au premier rang d’un nouveau concept, la robotique collabora- tive, qui connaît un développement ful- gurant dans toutes les industries. D’après une étude menée par un cabinet spécialisé, le marché mondial des cobots devrait connaître une progression annuelle de plus de 60 % de 2017 à 2021 pour atteindre une valeur de 2,1 milliards de dollars. Universal Robots propose une gamme de trois bras robotisés 6 axes modèles UR 3, 5 et 10 offrant des capacités d’emport respectives de 3, 5 et 10 kg, et des portées allant jusqu’à 130 cm. Suite page 18 lire page 19 Pionnier des équipements d’injection de préformes PET, Husky développe de nouvelles technologies très innovantes. Injection PET Septembre 2017 ISSN 1620 - 9184 [email protected] Prix de vente : 15 France métropolitaine Numéro 074 - 18 e année 32 pages SERVICE LECTEUR 1 L’un des principaux acteurs mondiaux des bras robotiques collaboratifs ou cobots a identifié un grand potentiel sur le marché français, notamment en plasturgie. Fakuma, 25 e ! Profession L’impact environnemental du recyclage en France 2 Plasti Ouest en pleine croissance 4 Plasturgie Naissance de Novares 6 Europlastiques s’implante au Canada 7 Remue-ménage à la tête de PSB Industries 8 Empreintes Curtil se fixe des objectifs ambitieux 10 Schneider Electric étend ses fabrications additives 12 Matières DowDupont prend son envol 13 Vitrimères sur bases thermoplastiques 14 La demande en plastiques progresse encore 15 Equipements & procédés KM développe la pultrusion 19 Tableau synoptique 2017 des presses à injecter 20 Avant-premières salon Fakuma 23/29 Rubriques Nominations p.2 Agenda p.4 Annonces classées p. 31 Recruter p. 31 - Vendre p. 31 Solvay cède ses polyamides à BASF Universal Robots, star de la robotique collaborative Solvay a trouvé un acquéreur de poids pour sa division polyamides et met un point final au démantèlement des anciennes activités Rhône-Poulenc. C’est reparti ! Selon un cycle bien huilé, au sortir d’un salon K triomphant, deux Fakuma se profilent à l’horizon. Deux ren- dez-vous dont on peut d’ores et déjà prédire la réussite sans grand risque d’erreur. L’édition 2017 qui se tiendra du 16 au 20 octobre prochains aura une résonnance toute particulière puisque « ce petit salon régio- nal » créé en 1991 célébrera sa 25 e édition. Faute d’un agrandissement substantiel du parc d’exposition de Friedrichshafen, qui n’est pour l’heure pas à l’ordre du jour, le nombre d’exposants reste au même niveau que les années précédentes, soit un peu plus de 1 800 sociétés venues de 35 pays. Le nombre de visi- teurs devrait de même rester aux alentours de 45 000, mais de 100 nationalités différentes, ce qui en dit long sur l’attractivité de cette mani- festation qui a dépassé depuis longtemps ses frontières d’origine, Plutôt orienté vers l'injec- tion dans ses premières années, il se présentait même comme "le premier salon des injecteurs en Europe", ce salon a diversifié sa nomencla- ture en agrégeant au fil des ans l'extrusion, le thermoformage, le rotomoulage, etc. Producteurs et distributeurs de matières et compoundeurs y sont également très présents, et chaque nouvelle édition accueille de nou- velles activités émergeantes, impression 3D notamment. Exposants et visiteurs français y sont aussi de plus en plus nombreux malgré la perspective d’une longue route et une capacité hôtelière pas plus extensible que les surfaces d’exposition disponibles. Suite page 23 Avec ses 3 modèles de bras robotisés 6 axes, UR se fait fort de répondre à tous les besoins industriels. lire page 6 Après Bullier, le groupe Medicos a fait l’acquisition de la société jurassienne Janvier SAS. Cosmétiques lire page 14 Avec l’acquisition de SOF.T.ER et Nilit, Celanese fait faire un grand bond à son offre en polymères techniques et TPE. Chimie Les activités cédées à BASF incluent douze usines.

Fakuma, 25 L’ESSENTIEL Solvay cède ses polyamides … · des objectifs ambitieux 10 Schneider Electric étend ses fabrications additives 12 Matières ... partenariats avec d’autres

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L’ESSENTIEL

Dernière opération d’envergure interve-nant dans le cadre de son désengagementde la chimie de base, Solvay va céder sa divi-sion polyamides au géant allemand BASF.Commentant cette annonce, le p.-d.g. dugroupe belge Jean-Pierre Clamadieu aconfirmé que cette cession clôturait le cycled’une quarantaine d’opérations lancé depuisquatre ans suite à la fusion avec Rhodia. Ellepermet à Solvay de devenir un chimiste de« multi-spécialités » à part entière, bénéfi-ciant notamment du plus large portefeuillede polymères hautes et très hautes perfor-mances qui soit.

De son côté, BASF va renforcer son pôleplastiques techniques et son offre en poly-amides 6.6 en acquérant pour 1,6 milliard

d’euros une activité qui a réalisé 1,3 milliardd'euros de c.a. en 2016, et 200 millions debénéfices avant impôts. .

Suite page 13

Société basée àOdense, sur l’île cen-trale du Danemark,Universal Robots(UR) s’est hissée enquelques années aupremier rang d’unnouveau concept, larobotique collabora-tive, qui connaît undéveloppement ful-gurant dans toutes les industries. D’aprèsune étude menée par un cabinet spécialisé, lemarché mondial des cobots devrait connaître

une progressionannuelle de plus de60 % de 2017 à 2021pour atteindre unevaleur de 2,1 milliardsde dollars.

Universal Robotspropose une gammede trois bras robotisés6 axes modèles UR 3,5 et 10 offrant des

capacités d’emport respectives de 3, 5 et10 kg, et des portées allant jusqu’à 130 cm.

Suite page 18

lire page 19

Pionnier deséquipementsd’injection depréformes PET, Huskydéveloppe de nouvellestechnologies trèsinnovantes.

Injection PET

Septembre 2017

ISSN 1620 - [email protected]

Prix de vente : 15 €France métropolitaineNuméro 074 - 18e année32 pages

SERVICE LECTEUR n° 1

L’un des principaux acteurs mondiaux des bras robotiques collaboratifs ou cobotsa identifié un grand potentiel sur le marché français, notamment en plasturgie.

Fakuma, 25e !ProfessionL’impact environnemental

du recyclage en France 2

Plasti Ouest

en pleine croissance 4

PlasturgieNaissance de Novares 6

Europlastiques

s’implante au Canada 7

Remue-ménage à la tête

de PSB Industries 8

EmpreintesCurtil se fixe

des objectifs ambitieux 10

Schneider Electric étend

ses fabrications additives 12

MatièresDowDupont

prend son envol 13

Vitrimères sur bases

thermoplastiques 14

La demande en plastiques

progresse encore 15

Equipements & procédésKM développe

la pultrusion 19

Tableau synoptique 2017

des presses à injecter 20

Avant-premières

salon Fakuma 23/29

RubriquesNominations p.2

Agenda p.4

Annonces classées p. 31

Recruter p. 31 - Vendre p. 31

Solvay cède ses polyamides à BASF

Universal Robots, star de la robotique collaborative

Solvay a trouvé un acquéreur de poids pour sa division polyamides et met un point final au démantèlement des anciennes activités Rhône-Poulenc.

C’est reparti ! Selon un cycle bien huilé,au sortir d’un salon K triomphant, deuxFakuma se profilent à l’horizon. Deux ren-dez-vous dont on peut d’ores et déjà prédirela réussite sans grand risque d’erreur.L’édition 2017 qui se tiendra du 16 au 20octobre prochains aura une résonnance touteparticulière puisque « ce petit salon régio-nal » créé en 1991 célébrera sa 25e édition.

Faute d’un agrandissement substantiel duparc d’exposition de Friedrichshafen, qui n’estpour l’heure pas à l’ordre du jour, le nombred’exposants reste au même niveau que lesannées précédentes, soit un peu plus de 1 800sociétés venues de 35 pays. Le nombre de visi-teurs devrait de même rester aux alentours de45 000, mais de 100 nationalités différentes, cequi en dit long sur l’attractivité de cette mani-festation qui a dépassé depuis longtemps sesfrontières d’origine, Plutôt orienté vers l'injec-tion dans ses premières années, il se présentaitmême comme "le premier salon des injecteursen Europe", ce salon a diversifié sa nomencla-ture en agrégeant au fil des ans l'extrusion, lethermoformage, le rotomoulage, etc.Producteurs et distributeurs de matières etcompoundeurs y sont également très présents,et chaque nouvelle édition accueille de nou-velles activités émergeantes, impression 3Dnotamment. Exposants et visiteurs français ysont aussi de plus en plus nombreux malgré laperspective d’une longue route et une capacitéhôtelière pas plus extensible que les surfacesd’exposition disponibles. Suite page 23

Avec ses 3 modèles de bras robotisés 6 axes, UR sefait fort de répondre à tous les besoins industriels.

lire page 6

Après Bullier, le groupe Medicos a fait l’acquisitionde la société jurassienne Janvier SAS.

Cosmétiques

lire page 14

Avec l’acquisition deSOF.T.ER et Nilit,Celanese fait faire un grand bondà son offre en polymèrestechniques et TPE.

Chimie

Les activités cédées à BASF incluent douze usines.

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PROFESSION2 SEPTEMBRE 2017

NOMINATIONSEmmanuelle Bouvier, directri-

ce générale des pôles Santé etIndustries du groupe Plastibell aété élue à la présidence dePlastipolis, le pôle de compétitivitéde la plasturgie basé à Oyonnax.Elle succède à Daniel Goujon quiassurait la présidence de cetteentité depuis sa création en 2005.

Engagé dans de nombreuxpartenariats avec d’autres pôles decompétitivité et clusters français eteuropéens, Plastipolis regroupe400 adhérents dont 250 entre-prises, 95 centres de R&D et for-mation et 60 institutionnels et par-tenaires divers. Sa nouvelle prési-dente entend prendre notammentle relais de Daniel Goujon dans ledéveloppement de l’audienceinternationale de la plasturgiefrançaise.

Pierre Thumerel, diplômé del’Institut Supérieur de Gestion etde HEC Paris, a été nommé direc-teur général délégué et adminis-trateur en charge de la stratégieinterne et externe du producteurde films plastiques SPhere, et encharge des filiales de distributions(dont AEF), des usines papier, desachats/sourcing et de l'internatio-nal. Disposant de plus de 35 ansd’expérience dans le monde del’emballage, il a passé 22 ans àdivers postes de direction chezExxonMobil Chemical Films, avantde diriger la division films deLinpac Packaging de 2004 à 2011.

En 2014, il est devenu président du groupe AEF, fusiondes entreprises d'emballageArtembal/Artedist et Publi Embal,spécialisées dans la distribution etla fabrication de produits d'embal-lage pour les industries de lavente au détail et de l'alimentation.Sa nomination fait suite au rachaten mars dernier d’AEF par le grou-pe SPhere.

Reinhold Franke, 57 ans, diplo-mé en administration des entre-prises, a été appelé au conseild’administration du groupe alle-mand RKW et nommé directeur desa division Emballage en rempla-cement de Matthias Kaufmann quia quitté la société. Disposant d’unelongue expérience dans la vente etle marketing des films plastiqueset emballages souples (notam-ment au sein des groupesNordenia et Verpa), il superviserale marketing et la communicationdu groupe. Il sera également impli-qué dans la R&D, la stratégie éco-logique et le développement denouvelles activités.

Groupe à capitaux familiaux,RKW créé en 1957 est l’un desplus importants producteurs mon-diaux de films plastiques, avecd’importantes positions dans ledomaine de l’hygiène, de l’agricul-ture et de la boisson. Il produitaussi des films spéciaux pour lemédical, la chimie et le bâtiment.

SERVICE LE

Menée en partenariat avec l’Ademe et lecabinet RDC Environnement, et basée sur laméthodologie d’Analyse de Cycle de Vie(ACV), cette étude apporte des résultatsencourageants. Elle montre égalementl’énormité de la tâche à accomplir comptetenu des objectifs ambitieux fixés : notam-ment diviser par quatre les émissions deCO2 françaises d’ici 2050, et ce, par rapportà leur niveau en 1990.

Situées au cœur de l’économie circulaire,les entreprises de recyclage portent unegrande responsabilité environnementalepuisqu’elles approvisionnent les industriesfrançaises et mondiales en matières pre-mières sources d’économies d’énergie etd’émissions de gaz à effet de serre (GES).Or, pour atteindre les objectifs fixés, il fautautant adapter les modèles de production,que ceux de transformation et de consomma-tion afin qu’ils deviennent compatibles avecune croissance soutenue et pérenne.

Les principaux résultats de cette étudemenées auprès des filières de recyclage demétaux ferreux, aluminium, cuivre, papiers,cartons, verre d’emballage, plastiques d’em-ballage (PET et PEhd), granulats et textileschiffons, montrent que les filières de recyclageen 2014 ont permis d'éviter environ 22,5 mil-lions de t d’équivalent CO2, soit l'équivalent de9,6 millions de véhicules en moins sur lesroutes sur l’année. Soit 20 % du parc automobi-le français en 2014 . Cela équivaut également à172 milliards de km parcourus par un véhiculeparticulier. Environ 124 TWh d’énergie primai-re ont aussi été économisés, ce qui équivaut à18 réacteurs nucléaires en France ou encore à80% de la consommation électrique de l'en-semble des foyers français. Autre exemple, sil'on considère la seule filière du recyclage desferrailles en France, on constate que, chaqueannée, c'est l'équivalent de 1 200 Tour Eiffel,ou 300 porte-avions Charles de Gaulle, qui sontrecyclés. Enfin, concernant la filière du carton,il faut deux fois plus de fibres pour fabriquer cedernier à partir de fibres vierges qu'à partir defibres recyclées.

Cette étude a permis d’évaluer le pour-centage de production de matière primaireévitée pour chaque tonne recyclée : le recy-clage d'une tonne de ferrailles permet d'évi-ter l'équivalent de 57 % des émissions de CO2

nécessaires à la production d'une tonned'acier primaire. Ce pourcentage monte à89 % pour le recyclage du PEhd, 93 % pour lerecyclage de l’aluminium et 98 % pour le recy-

clage des textiles. Concernant la consomma-tion d’énergie, le recyclage d’une tonne deferraille permet d’éviter 40 % de la consom-mation énergétique primaire d’une tonned’acier primaire, 89 % pour le recyclage duPEhd, 94 % pour le recyclage de l’aluminiumet 99 % pour le recyclage des textiles.

Les résultats sont détaillés selon les phasesde cycle de vie suivantes : la collecte desdéchets à recycler, le tri de ces déchets, la pro-duction des matières premières de recyclage,la transformation des matières premières recy-clées, la production évitée de matériaux inter-médiaires d’origine fossile ou naturelle, la col-lecte et la fin de vie évitée grâce à la mise enplace d’une filière de recyclage.

L’intérêt de ce projet était notamment derendre le bilan reproductible dans le tempset de comprendre quels en sont les princi-paux contributeurs. Afin de répondre auxbesoins spécifiques des professionnels durecyclage en matière d’évaluation environne-mentale sur des situations qui leur sontpropres (demandes de clients en amont ouaval, bilan annuel…), elle s’accompagne d’unlogiciel, sorte de « calculette environnemen-tale des impacts ».

Pratique, ce dernier permettra aux adhé-rents de Federec d’évaluer l’impact de leursprocess de production au regard de leurs ton-nages et des étapes de cycle de vie corres-pondant (par exemple, le choix du broyageou du cisaillage dans le cas des métaux). Ilspourront également évaluer les coûts/béné-fices environnementaux d’éléments tech-niques tels que les distances de transport, lesconsommations d’énergie, les pertes, etc.Federec et Ademe se sont entendus pour édi-ter des bilans annuels (tonnages nationaux),et de modifier certains paramètres de modé-lisation tels que le mix électrique, le taux desubstitution à la matière première vierge, lescénario de fin de vie en l’absence de recy-

clage, les distances decollecte sélective, etc.

J e a n - P h i l i p p eCarpentier, le présidentde Federec a commentéainsi ces résultats : « Lalutte contre le change-ment climatique est unenjeu planétaire, toutcomme l'arrêt du gas-pillage des matières pre-mières vierges, ce quiinduit une action collec-

tive. Cette étude démontre combien, demanière qualitative et quantitative, l’usage dematières premières de recyclage, en substi-tution aux matières premières fossiles ou pri-maires, permettrait de contribuer de façonsignificative à l’atteinte des objectifs que laFrance s'est fixés comme diviser par quatreses émissions de GES à l’horizon 2050 ! ".

Il a conclu en précisant : "Offrir une tellelecture des bénéfices associés au recyclagedevrait permettre la mise en place de poli-tiques adaptées telles que fixer un vrai prixau carbone. C'est, j'en suis persuadé, un deséléments indispensables pour une meilleureprise en compte des externalités afin derééquilibrer les systèmes économiques etécologiques".

Étude

L’impact environnemental du recyclage en France

Emmanuelle Bouvier, nouvelleprésidente du pôle Plastipolis.

SERVICE LECTEUR n° 2

Pierre Thumerel, d.-g.délégué du groupe Sphere.

Le syndicat français Federec qui représente 1 300 entreprises de recyclage a réalisé une étude évaluant l’impact environnemental des 10 principales filièresde recyclage.

LES OBJECTIFS FRANÇAIS

EN MATIÈRE DE RECYCLAGE

DES DÉCHETS

- Augmenter la quantité de déchetsfaisant l’objet d’une valorisation sousforme de matière, en orientant vers cesfilières de valorisation, respectivement55 % en 2020 et 65 % en 2025, lesdéchets non dangereux non inertes.

- Étendre progressivement les consignesde tri à l’ensemble des emballagesplastiques sur l’ensemble du territoireavant 2022.

- Valoriser sous forme de matière 70 %des déchets du secteur du bâtiment etdes travaux publics en 2020.

- Réduire de 30 % les quantités de déchetsnon dangereux non inertes admis eninstallation de stockage en 2020 parrapport à 2010, et de 50 % en 2025.

- Réduire de 50 % les quantités deproduits manufacturés non recyclablesmis sur le marché avant 2020.

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Journal n°74-05_Plastiques Flash n° 74 30/09/17 15:15 Page2

PROFESSIONSEPTEMBRE 2017 3

Employant 3 000 salariés sur 20sites industriels dans le monde, ila réalisé en 2016 un c.a. de 902millions d’euros.

Christian Fischer, ingénieur etdocteur en chimie, a pris au 1erseptembre ses nouvelles fonc-tions de CEO du groupe de plas-turgie allemand Gerresheimer,spécialiste du médical/pharma. Ilsuccède à Uwe Röhrhoff qui aquitté l’entreprise en août.

Entré chez BASF en 1993 entant que responsable de laboratoi-re, C. Fischer a travaillé 24 ansdans ce groupe dont il présidaitjusqu’à ces dernières semaines ladivision Chimie de performanceproduisant des additifs pour lespolymères.

Produisant des emballages etdispositifs médicaux et pharma-ceutiques (stylos à insuline,seringues pré-remplies, inhala-teurs, ampoules, flacons et bou-teilles, Gerresheimer est unesociété internationale qui emploie10 000 salariés en Europe, Asie etles deux Amériques.

Elle a réalisé en 2016 un c.a.total de 1,4 milliard d’euros.

Thomas Sturm, 54 ans, ingé-nieur mécanicien de formation,est venu renforcer l’équipe dedirection du constructeur alle-mand de broyeurs et déchique-teurs Vecoplan autour du p.d.-g.Werner Berens et du directeurfinancier Michael Lambert. Lasociété a créé pour lui un postede directeur opérationnel chargéde la production, de l’assemblageet de l’ingénierie électrique, ainsique de la gestion qualité, desachats et du développement.L’équipe dirigeante comprendaussi des responsables des troisdivisions opérationnelles, Bois &Biomasse, Recyclage et Déchets,Services & Pièces détachées.

T. Sturm connaît parfaitementtous les rouages de Vecoplan,pour y avoir déjà travaillé de 1992à 2009. Disposant de trois filialesen Grande-Bretagne, Espagne etAutriche, et de deux autres auxÉtats-Unis, Vecoplan possèdedeux distributeurs en France, lessociétés TBM en Alsace et PronixAutomation à Paris.

Matthias Sieverding, 47 ans,ingénieur mécanicien orientémoules et outillages, est le nou-veau directeur de l’activité extru-sion du groupe KraussMaffei. Ilconnaît bien ce groupe pour avoirdéjà travaillé deux décennies avecde courtes interruptions dans lesdivisions Presses à injecter et

SERVICE LECTEUR n° 3

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Index des entreprises citées Actiplast 16Albis Plastic 13-23Alpla 6Amut 30Arburg 24Ateliers Cini 8BASF 1-13-23Biocorp 6Bio-Fed 17Boy 24-25Celanese 14Cloeren 18Constantia 7Curtil 10Davis-Standard 18DowDupont 13Elkem Silicones 13EMP 9Engel 19-25

Erema 20Europlastiques 7Foboha 10Greiner 20GW Plastics 6 Hennecke 30Herbold Meckesheim 27Hestika France 12Hexcel 14HP 11Husky Injection Molding 19Indorama 14Isimat 18Jokey 6JSW 25-26Kautex 30KD Feddersen 23Kistler 26Koch Technik 27

KraussMaffei 19-26Kurz 18Legrand 7LSDH 16Maag 28Maillefer 18MB Conveyors 28Medicos 6Meusburger 10Milacron 19Milacron 26Mold-Masters 11Moretto 28 Motan-Colortronic 20-28MSM Poly 13Netstal 26-27Novares 6-7Orafol 7Paprec Recyclage 16

Pennel & Flipo 7Piovan 28Plastic Omnium 9Plasti-Ouest 4Polynt 14PSB Industries 8Reichhold 14Schneider Electric 12Sepro 19Sikora 28Sipa 20Solvay 1-13-19Stratasys 12Structil 14Sumitomo (SHI) Demag 27Toray 14Universal Robots 1-18Velox 23VTS Plastics 13Wittmann-Battenfeld 19-27-28-29

Reinhold Franke dirige ladivision Emballage de RKW.

Thomas Sturm, directeuropérationnel de Vecoplan

Matthias Sieverding dirigel’activité Extrusion deKraussMaffei Berstorff.

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4 SEPTEMBRE 2017

PROFESSION

SERVICE LECTEUR n° 4

Technologies d’injection à Munich,avant de diriger les activités extru-sion du groupe aux États-Unis en2010.

KraussMaffei possède uneoffre très étendue dans ledomaine des équipements d’ex-trusion plastiques et caout-choucs (de tubes, profilés, filmscast et feuilles) et de compoun-dage rassemblées sous lamarque KraussMaffei Berstorff.

François de Bie, directeur dumarketing du producteur de PLATotal Corbion, a été réélu pourdeux ans à la présidence duconseil de l’association EuropeanBioplastics (EUBP) qui représenteles intérêts des industriels desbioplastiques en Europe. Il seraépaulé par deux vice-présidents,Mariagiovanna Vetere, respon-sable communication deNatureWorks, et Henri Colens, sonhomologue au sein du producteurbrésilien Braskem.

Les autres membres duconseil sont Michael von Ketteler(BASF SE), Peter Brunk (Biotec),Stefano Facco (Novamont) etErwin Lepoudre (Kaneka).

Hanns-Peter Knaebel, docteuren médecine et détenteur d’unMBA de l’université de Salzburgen Autriche, entrera le 1er octobreprochain au Conseil d’administra-tion du groupe allemand Röchling,avant de prendre ses fonctions ded.-g. opérationnel le 1er janvier2018 en remplacement de LudgerBartels, parti en retraite.

H.-P. Knaebel qui a dirigé jus-qu’en avril 2017 le spécialisteautrichien des instruments chi-rurgicaux et outils médicauxAesculap International a étérecruté pour apporter ses compé-tences au groupe Röchling pourqui les moulages médicaux sontl’un des segments de développe-ment prioritaires.

Du 13 au 16/11 2017COMPAMED 2017Solutions high-tech pourtechnologies médicalesParc des expositions de DüsseldorfOrganisateur : MesseDüsseldorf www.compamed-tradefair.com19 000 visiteurs en 2016 750 exposants sur 11 000 m²Contact pour la France :Promessa3, rue de la LouvièreF-78120 RambouilletTél. +33 (0)1 34 57 11 [email protected]

Du 15 au 11/ 2017FORMNEXT3e Exposition etconférence sur lestechnologies de fabricationde nouvelle générationParc des expositions de Francfortwww.formnext.com13 384 visiteurs en 2016307 exposants sur 18 700 m²Contact : S.E.M.E 72 Rue Louis Blanc - 75010Paris Tél : +33 (1) 44 89 67 73 [email protected]

AG E N DA

Lors de son assemblée générale annuellequi s’est tenue le 7 juillet dernier au Mans,Jacques Le Bouler, son président en exerci-ce et par ailleurs président du groupe RBLPlastique, a pu dresser un constat très opti-miste devant les quelque 140 industriels pré-sents à cette occasion.

Cette organisation professionnelle a eneffet enregistré pour la 4e année consécuti-ve une augmentation de son nombre d’ad-hérents. L’arrivée de 43 nouveaux membresen 2016 a porté à plus de 250 le nombre defirmes représentées. Cet afflux a permisd’augmenter le budget de fonctionnementde 30 %, et l’embauche de 5 nouveaux colla-borateurs permanents apportant une capa-cité de service supplémentaire, y comprisau niveau des subdivisions régionales.Plasti Ouest renforce ainsi ses positions etsa spécificité au sein des organes représen-

tatifs de la plasturgie et des composites enFrance. Vraiment représentative de la diver-sité de la plasturgie du Grand Ouest, lavingtaine de membres du bureau et duconseil d’administration sont des dirigeantsde sociétés exerçant toutes les activitésinjection, thermoformage, extrusion detous types, compoundage, rotomoulage,composites, etc. Autour de Jacques LeBouler qui a été reconduit dans ses fonc-tions pour trois années supplémentaires,six vice-présidents représentent les cinqrégions constituant la façade ouest del’Hexagone.

Le thème de l’assemblée générale 2017était « Entrez sur le terrain de la création devaleur », marquant la volonté de l’organisa-tion d’accompagner ses membres dans l’évo-lution de leur métier. Des points positifs ontété enregistrés un an après la mise enplace d’un partenariat avec l’ISPAvisant à favoriser le développementde l’apprentissage et rapprocher desadhérents l’expertise de cette école.

Plasti Ouest donne d’ores et déjàrendez-vous à l’ensemble des acteursde la filière plasturgie pour la premiè-re édition des 24 heures de la plastur-gie et des composites qui se tiendra le13 juin 2018 sur le circuit des 24H duMans. Organisé en partenariat avec laFédération de la Plasturgie et desComposites, cet événement accueille-ra de 9 h à 18 h une vingtaine d’in-

dustriels de renom. Une scène Stratégieverra des acteurs comme LVMH, PlasticOmnium, PSA, AIRBUS, STX, Nokia,Renault, Scheider Electric présenter leurstratégie d’innovation. Et sur une scèneTechnologie douze fournisseurs (dontArburg, Kistler, Sika, Prodways) feront partde leurs nouveautés. 400 industriels sontattendus pour cette première édition. Ilspourront en outre assister de 18 h à minuitaux essais qualificatifs des 24H du Mans.

Plasti Ouest en pleine croissance

En juin dernier, l'European PlasticConverters Association (EuPC ) a co-organiséà Madrid avec l'Association espagnole desplastiques (ANAIP) la réunion annuelle del'EuPC, association européenne représentantenviron 50 000 entreprises de transformationplastique ayant un c.a. total de 285 milliardsd’euros. L'Assemblée générale a adopté deuxrésolutions prévoyant le lancement de nou-velles plates-formes de l'industrie européenne.La première dédiée à l'impression 3D a fait sapremière réunion le 13 juillet. Elle vise à pro-

mouvoir l’intégration des nouvellestechnologies de fabrication additivedans la plasturgie. La seconde, consa-crée aux composites se concentrera surl'utilisation des composites et fournirades résultats importants pour releverles défis futurs dans ce domaine. Cesdeux plates-formes réuniront desexperts de toute l'Europe pour les fairepartager et élargir leurs connaissancespour faire progresser l'industrie dansson ensemble.

Deux nouvellesplateformes EuPC

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LGrand ouest

Europe

Comme prévu lors de sa création, leCentre Technique Industriel de la plastur-gie et des composites (IPC) s’implante àAlençon en s’appuyant sur les moyenshumains et techniques des activités labora-toires et développement del’ISPA–Entreprises qui l’on rejoint. Aprèsavoir rallié le CEMCAT, devenu IPC Lavalen avril 2017, l’IPC continue à renforcer sessynergies et implantations dans l’Ouest dela France. Le nouvel IPC Alençon offriraaux entreprises des services d’extrusion,de compoundage et de développement. Deson coté, la branche Entreprises de l’ISPArecentrera son activité sur la recherche fondamentale et la formation continue dessalariés.

Dirigé par Luc Uytterhaeghe, IPCcompte désormais près de 120 collabo-rateurs en France, répartis sur 4 sites àChambéry, Laval, Oyonnax, et désor-mais Alençon, qui vient enrichir sonexpertise, notamment en matière decaractérisation des matériaux et d’ex-trusion feuille. Le président de l’ISPA,Pierre-Jean Leduc s’est félicité de cetteintégration : « Rejoindre IPC nous per-mettra d’accélérer en matière d’innova-tion et de monter en compétences. L’Ouestde la France est un bassin très actif enmatière de plasturgie et de composites.Nous allons avoir de nouveaux moyens, ettravailler avec un réseau développé àl’échelle nationale et européenne ».

L’IPC s’implante à AlençonServices

Le groupement professionnel de l’Ouest séduit de plus en plus d’industriels.

140 industriels ont participé à l’assemblée généralede Plasti Ouest.

Les 24h de la plasturgie se tiendront au Mans en juin 2018.

Presses à injecter

Thermoformage et Moulage

Installations d’extrusion

Moules et outillages

Matériaux et composants

25ème Fakuma ! Plus de 1700 exposants internationaux

présenteront sur 12 halls les dernières nouveautés

mondiales en matière de technologies, procédés et

produits de plasturgie, ainsi que d’équipements et

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DU 17 AU 21 OCTOBRE 2017

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ver les défis de l’automatisation et

de la globalisation.

François de Bie (à droite)préside l’EUBP.

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5SEPTEMBRE 2017

MANIFESTATIONS

SERVICE LECTEUR n° 5

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e Événement dédié à la filière plasturgie,la Rencontre Étudiants Entreprises de laPlastics Vallée (REEP) vise à rapprocherétudiants et industriels et à mettre enexergue l’attractivité technologique de ceterritoire. Organisée le jeudi 7 décembreprochain par les élèves ingénieurs del’INSA de Lyon sur le site de Valexpo, la1ère édition de cette rencontre est ouverteà tous les étudiants et demandeurs d’em-plois issus de la filière plasturgie, du BTSau diplôme au d’ingénieur en passant parles licences pros.

Elle se déroulera sur une journée com-plète durant laquelle les entreprises duHaut Bugey pourront présenter leurs acti-vités à des étudiants venus des grandspôles spécialisés dans ce domaine enFrance. Les échanges entre étudiants etindustriels pourront mener à des proposi-tions de stages, emplois, apprentissages.Mais plus qu’un simple « Job Dating »,

cette journée inclura également des tablesrondes des métiers qui pourront aider lesétudiants à mieux définir leur projet pro-fessionnel. Des conférences thématiquesqui se tiendront toute la journée mettrontnotamment en avant la capacité d’innova-tions des entreprises présentes, mais ausside la plasturgie dans son ensemble.

Une trentaine d’entreprises ont d’oreset déjà prévu de participer activement àcette 1ére édition du REEP : GergonneIndustry, Smoby, Sise, Schoeller AllibertFrance, Plastibell, Rovip, MIHB, Billion,IPC, Tecmaplast, MTS, Diffox, RJG,Plast'oyo, ECPI, notamment.

Plus de 300 visiteurs sont attendus…et si le succès se confirme, cette manifes-tation deviendra un rendez-vous annuel.

La tenue d’un stand est gratuite.L’inscription se fait sur le site internetwww.reep2017.com, onglet « CommentParticiper ? ». La visite est elle-aussi gra-

tuite, mais une inscription préalable estobligatoire via l’onglet « Comment parti-ciper ? », pour obtenir un badge d’en-trée. Une inscription à l’entrée sera gale-ment possible mais l’inscription en ligneest préférée.

L’INSA crée le REEP

Le rendez-vous de la sous-traitanceorganisé depuis des décennies à l’au-tomne n’aura pas lieu en 2017. En pertede vitesse depuis plusieurs années,1 400 exposants et 35 000 visiteurs seu-lement pour son édition 2016, obligépour compenser de sur-représenter lasous-traitance low-cost, le Midest a étécédé durant l’été par son organisateurReed Expositions France à son confrèreGL Events.

Déjà organisateur du salon Industriequi fait preuve d’un excellent dynamis-me, notamment dans son édition lyon-naise, GL Events entend déplacer leprochain Midest en mars 2018, très pré-cisément du 27 au 30 mars à Paris-NordVillepinte.

Il souhaite en faire un maillon fortd’un grand événement français dédié àtoute l’industrie regroupant Midest(sous-traitance), Industrie (technologiesde production), Smart Industries (usineintelligente et connectée) et Tolexpo(tôlerie et soudage). Ces quatre mani-festations pourraient rassembler 2 700exposants et 50 000 visiteurs sur plus de100 000 m² d’exposition.

GL Events veut redynamiser le Midest

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Pour sa première édition qui s’esttenue fin juin dernier au centre des expo-sitions de Munich, le salon-conférencePSE Europe dédié aux applications inno-vantes et nouveaux développements dansl’industrie de polyuréthanes a obtenu desrésultats satisfaisant selon son organi-seur, la société britannique Mack BrooksExhibitions.

Il a attiré 1 069 visiteurs (à 47 % non-allemands) venus de 51 pays pour décou-vrir les matériaux, produits et équipe-ments proposés par 75 exposants de 16nationalités. Les firmes allemandesétaient comme on peut s’en douter lesplus nombreuses, représentant 45 % desexposants, devant l’Italie. Le top 5 desvisiteurs comprenait des allemands, desitaliens, des autrichiens, des espagnols etdes suisses. Quelques dizaines de fran-çais sont venus également. La moitié desvisiteurs étaient des plasturgistes trans-formateurs de plastiques et/ou de PU.L’autre moitié étaient des experts reflé-tant la diversité des industries utilisa-trices des PU, automobile, construc-tion/isolation, composites, literie, revête-ments de sols, chaussures, emballage,médical, électronique, etc. Les confé-rences tenues durant trois jours ont éga-lement attiré bon nombre d’experts.

La date de la prochaine édition dePSE Europe est déjà arrêtée : elle se tien-dra du 25 au 27 juin 2019, toujours auMOC de Munich.

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L’INSA À OYONNAXDepuis 2004 et l’intégration de l’EcoleSupérieure de Plasturgie (ESP), l’INSAde Lyon est présente dans la PlasticsVallée pour former des ingénieurs. Lecursus Génie Mécanique optionPolymères et Composites (en 3 ansdont 1 an sur le site de Lyon et 2 ans àOyonnax), inclut une solide base enmécanique, associée à unenseignement d’excellence dans ledomaine des matériaux polymères etcomposites. La formation s’estrenforcée par l’ajout en 2009 d’uncursus en apprentissage. Sur le campusde Bellignat, l’INSA de Lyon regroupeenviron 130 étudiants, 90 en filièrecontinue, 30 alternants et 10 doctorants.

Lancementsatisfaisant pour PSEEurope

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6

PLASTURGIESEPTEMBRE 2017

Presque un an après l’ac-quisition de l’américain KeyPlastics, les dirigeants del’équipementier Mecaplastont décidé de changer lenom de leur société. La nou-velle raison sociale adoptée,Novares, a pour ambition derefléter la dynamique crééepar le rapprochement entreMecaplast et Key Plastics quia donné naissance à un grou-pe présent dans 21 pays enEurope, sur les trois conti-nents américains, en Afriqueet en Asie, et employant plusde 10 000 salariés.

Novares associe deuxracines latines, « Nova » pourla nouveauté, l’innovationmais aussi l’étoile brillante et« Res » pour la chose, le faitmais aussi le produit fabri-qué. Dans la foulée de cechangement de nom, le grou-pe a renforcé son équipe diri-geante en intégrant des

cadres venus de KeyPlastics, et se présentedésormais en partenaire prêtà relever les défis du mondefluctuant de l’automobile. Ilest décidé à aller « au delàdes plastiques » dans lecadre d’une stratégie ambi-tieuse de développement decomposants et systèmes auxfonctionnalités multiplescontribuant directement auconfort, à l’allégement desvéhicules, à la concrétisationdu concept de « l’automobileà vivre ».

Puissamment soutenupar son action-naire majoritai-re, le fond d’in-vestissementE q u i s t o n ePartners entréau capital enjanvier 2016,Novares a pourobjectif d’accé-lérer sa crois-sance, notam-ment enAllemagne et

en Chine. Sous la directionde son d.g., Pierre Boulet, legroupe qui devrait réalisercette année un c.a. de l’ordred’1,2 milliard d’euros appar-tient désormais au Gotha deséquipementiers automobilemondiaux de rang 1 et a res-tauré sa rentabilité quidevrait avoisiner les 8 %. Il se

pose en force d’innovationavec un portefeuille encoretrès, et peut-être trop, large(malgré la cession récentede l’activité camion) de septlignes de produits : compo-sants de moteurs thermiqueset électriques, façades decommandes & combinés,aérateurs & panneaux déco-rés, ébénisteries & panneauxde carrosserie, commandesd’ouvertures, et peintures &revêtements extérieurs. Sessolutions sont à la fois desti-nées directement auxconstructeurs automobiles(systèmes ou modules com-plets comme pour les pan-neaux de carrosserie), maiségalement en co-développe-ment avec certains équipe-mentiers de rang 1.

Selon P. Boulet, Novaresdevrait poursuivre sa crois-sance non seulement orga-nique mais aussi en réali-sant dans un proche avenirdes acquisitions de petites(30 à 100 millions d’euros)ou de grandes tailles (200 à300 millions d’euros) ciblantdes entreprises servant lesmarchés allemands et asia-tiques, et/ou ayant desexpertises dans les nou-velles technologies numé-riques et intelligentes. Legroupe vise bien sûr l’équi-pement des véhiculeshybrides et électriques,ainsi que celui des véhiculesautonomes utilisant radarset capteurs intégrés.

MédicalVirbac choisit Biocorp

Figurant parmi les plus grands acteurs de lasanté animale dans le monde, le groupe Virbac(872 millions d’euros de c.a., 4 800 salariés, avecdes sites de production dans 11 pays) a confié àla société auvergnate Biocorp un contrat d’indus-trialisation d’un montant d’un million d’euros. Il apour objectif le développement d’un nouveausystème de bouchage et de délivrance multi-usages pour des flacons de médicaments. Lasignature de ce contrat matérialise l’aboutisse-ment de plus de 24 mois de discussion entre lesdeux partenaires. La livraison des premierséchantillons devrait intervenir dans 6 à 8 mois.

Ce genre d’application est au cœur de l’ex-pertise de Biocorp qui a déjà signé plusieurs par-tenariats pour ce type de produits ces dernièresannées avec de grands intervenants du médicalet de la pharmacie.

Fondée en 2004 à Issoire, cette entreprisedirigée par Jacques Gardette et Eric Dessertenneréalise un c.a. proche de 3 millions d’euros avec48 salariés. Elle conçoit des dispositifs tradition-nels (alternatives à la capsule d’aluminium, sys-tèmes de reconstitution flacon-seringue), maisaussi une gamme de produits connectés, commele DataPen, un stylo-injecteur réutilisable et com-muniquant en liaison avec une application mobile,

GW Plasticss’implante en Irlande

Plasturgiste américain basé à Bethel(Vermont), GW Plastics a fait l’acquisition dumouliste et mouleur irlandais Avenue MouldSolutions. Installé depuis une trentaine d’annéesà Sligo dans l’ouest de l’Irlande, ce spécialiste dela conception et la réalisation de moules multi-empreintes (jusqu’à 192) fournit principalement,comme GW Plastics, les secteurs de la santé etdu diagnostic.

Employant 45 salariés, Avenue MouldSolutions réalise un c.a. d’environ 8 millions d’eu-ros, produit principalement des moules, maispossède aussi plusieurs presses Netstal instal-lées en salle ISO 8 où elle effectue ses essais etmoule des préséries et séries.

Fondé en 1955, GW Plastics, lui-aussi mou-leur et mouliste, est un groupe international quiemploie environ 1 200 salariés sur quatre sitesaux États-Unis, un en Chine et un au Mexique.Fournisseur de pièces automobiles et indus-trielles très techniques, y compris des compo-sants surmoulés de silicones, GW Plastics livreégalement des dispositifs chirurgicaux, d’admi-nistration de médicaments et de diagnostic, ainsique des emballages moulés en salle blanche.

Emballage rigideAlpla continue ses emplettes

Le groupe autrichien Alpla poursuit tambourbattant sa stratégie de croissance externe.

Depuis le début de l’année, il a déjà acquispas moins de trois entreprises. En février, il a prisle contrôle de la société roumaine Star East PET,fabricant de préformes PET, puis en juin, il aacquis la firme américaine Gehl Food, spécialistedes conditionnements alimentaires et pharma-ceutiques, et cet été, il a annoncé l’achat de l’ita-lien Propack, basé à Ostellato, près de Ferrara.Produisant des flacons PEhd et PET pour leconditionnement des produits d’entretien. Cetteunité porte à huit le nombre de sites dont le grou-pe dispose dans la péninsule italienne. Premierproducteur européen d’emballages rigides parextrusion- et injection-soufflage, Alpla emploie18 300 salariés sur 172 sites de production ins-tallés dans 45 pays différents. Il a réalisé en 2016un c.a. consolidé de 3,45 milliards d’euros.

Jokey en EspagneLe groupe allemand Jokey a réalisé l’acquisi-

tion du mouleur par injection espagnol Treplas,installé à Molina de Segura au sud de Valence. Ceproducteur d’emballages rigides et de bou-chages, mais aussi de conditionnements spé-ciaux pour produits cosmétiques et d’entretien quipossède une trentaine de presses Engel etSandretto intégrera la division de Jokey en chargedes emballages personnalisés. Cette acquisitionporte à 15 le nombre sites exploités par le groupeallemand en Europe, Afrique du Sud, Turquie etÉtats-Unis. Ils emploient au total 1 800 salariés.

Jokey produit principalement des seaux jus-qu’à 35 l, ainsi que des boîtes et barquettes,généralement décorés par IML. Fondé il y a prèsde 50 ans, le groupe moule aussi des piècestechniques et des éléments de mobilier poursalles de bain et spas.

Automobile

Naissance de NovaresdinptEmdddtpe2acreins2dc

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Afin de marquer l’aboutissement du processus de fusion, l’équipementier franco-américain Mecaplast-Key Plastics se donne une nouvelle identité.

Pierre Boulet, lors du lancement du nouveaunom, Novares.

Exemple de nouveau développements Novares, ce re?partiteur d’air avec e?changeur thermique plastique inte?gre?permet de réduire de 20 %le poids de la fonction.

Poursuivant sa doublestratégie de croissance dansla santé et la beauté, le grou-pe lyonnais Medicos a pris lecontrôle en juillet dernier dela société Janvier SAS, instal-lée à Chassal dans le Jura.Cette opération suit de près lerachat, conclu en mai dernier,de la firme bretonne Bullier,fabricant de brosses et descélèbres pinceaux Léonard.

Créé en 1926, Janvier estun spécialiste du moulage depièces mono- et bi-matière,en particulier des bouchonset capes pour flacons de par-fum, avec des procédés trèsautomatisés. La parfumerie-cosmétique représente plusde 80 % de ses ventes mais lasociété fournit également lessecteurs de l’hygiène et de laparapharmacie. Les produitsstandards font plus d’un tiersde son chif fre d’affaires. Elle livre des clients presti-gieux du secteur tels queDior, Guerlain, Geparlys,Pierre Fabre – Avène,notamment, ainsi que deslaboratoires pharmaceu-tiques de premier rang.

Janvier SAS a réalisé en2016 un c.a. de 7,6 millionsd’euros avec 40 salariés. Sonusine de 5 200 m² couvertsest équipée d’un parc d’unetrentaine de presses à injecterde 35 à 1000 tonnes, dont plu-sieurs tout-électriques tra-vaillant en hors poussières.La société transforme en par-ticulier plusieurs centaines det de ionomère Surlyn et decopolyesters, polymères dontelle s’est fait une spécialité.Elle dispose également d’unepanoplie complète de moyensde parachèvement dont de la

tampographie, sérigraphie,marquage à chaud et de l’as-semblage en automatique.

Avec ce nouveauconcours, le groupe Medicosrenforce sa place au sein desgrands acteurs français enparfumerie, cosmétique etpharmacie avec un c.a.consolidé de plus de 40 mil-lions d’euros et une paletteélargie de prestations «Made in France ». Le croise-ment des portefeuillesclients et le développementde produits complémen-taires assureront tant àJanvier qu’aux autres filialesdu groupe d’excellentesperspectives de croissance.

Après l’opération,Medicos emploie 230 sala-riés répartis dans troispôles d’activité, santé, beau-té et agroalimentaire. OutreJanvier, ses cinq autresfiliales sont RR Plastiques,Rovipharm (filiale à 50%) etMino Gaillard, basées dansl’Ain, Bullier à Saint-Brieucet la société Co.Ve, installéeà Milan. Disposant d’exper-tises très complémentaires,

les unités du groupe intè-grent les métiers de l’injec-tion plastique, de la fabrica-tion de pinceaux pour la cos-métique et les beaux-arts,de l’assemblage et du par-achèvement, ainsi que letravail du verre étiré, depuisla conception des produitsjusqu’au conditionnementfinal.

Cosmétiques

Medicos étend son pôle beauté

Après le fabricant de pinceaux Bullier, le groupe, présidé par CédricMarmonier, fait l’acquisition de la société jurassienne Janvier SAS.

Cédric Marmonier, présidentdu groupe Medicos.

Quelques échantillons desfabrications de Janvier SAS à destination de laparfumerie-cosmétique.

SERVICE LECTEUR n° 101

SERVICE LECTEUR n° 102

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7SEPTEMBRE 2017

PLASTURGIE

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SERVICE LECTEUR n° 6

ÉtiquettesConstantia cède son activité

L’un des principaux fabricants mondiaux d’éti-quettes, la société américaine Multi-Color Corp.vient de faire l’acquisition de l’activité étiquettesde l’autrichien Constantia Flexibles. Cette opéra-tion d’1,1 milliard d’euros payée pour partie enespèces et une autre en actions fait deConstantia Flexibles le premier actionnaire deMulti-Color avec plus de 16 % du capital, assortide deux sièges au conseil d’administration.

Multi-Color qui a réalisé en 2016 un c.a. deplus de 900 millions de dollars possède 45 sitesde fabrication dans le monde employant 5 500salariés. L’achat de Constantia Flexibles luiapporte un complément substantiel de 23 usinesdans 14 pays employant 2 800 personnes.

L’ensemble Multi-Color + Constantia devraitréaliser un c.a. cumulé équivalent à 1,4 milliardd’euros. Les deux groupes ont des clientèles biencomplémentaires en termes de marchés et degéographie. Ils pensent pouvoir dégager dessynergies industrielles assez conséquentes.Constantia profitera des liquidités reçues pourréduire sa dette. Multi-Color voit par contre lasienne augmenter fortement.

AutomobileNovares au Maroc

L’équipementier français Novares fait actuel-lement construire une nouvelle unité de produc-tion de 10 000 m² couverts à Kenitra au nord deRabat. Cette seconde implantation du groupe auMaghreb après la Tunisie impliquera un investis-sement total de l’ordre de 30 millions d’euros.Elle servira principalement l’importante usined’assemblage du groupe PSA, 10 000 m² et plusde 550 millions d’euros d’investissements, égale-ment en phase de construction dans la région deKenitra, dont la capacité de production devraitêtre de 200 000 véhicules/an dès 2019.

L’usine de Novares devrait démarrer dans lesprochaines semaines ses premières productionsde pièces injectées avec un effectif de 270 per-sonnes. La création de 2 000 m² d’ateliers depeinture supplémentaires portera ensuite l’effec-tif à 300 personnes. Selon Pierre Boulet, prési-dent du groupe, cette 14e usine devrait à termesgénérer un c.a. annuel de 30 millions d’euros.

La Slovaquie choie l’automobile

Parallèlement à l’achèvement en cours de l’usi-ne d’assemblage Jaguar Land Rover (JLR), dans larégion de Nitra, un certain nombre d’équipemen-tiers commencent à s’implanter à proximité. L’usineJLR devrait créer environ 3 000 postes de travailpour permettre la production de près de 150 000véhicules par an à partir de 2019. Le groupementNitra Invest qui gère le développement de cetterégion, située à une centaine de kilomètres à l’Estde Bratislava, prévoit la création de milliers d’em-plois supplémentaires, principalement issus del’automobile. Un fournisseur de pièces plastiquesintérieures et extérieures peintes devrait à lui seulcréer 500 emplois dans une nouvelle usine de prèsde 75 000 m² actuellement en construction.

Représentant un investissement d’1,4 milliardd’euros de la part de JLR, filiale du groupe indienTata, ce projet qui a reçu une subvention de 125millions d’euros de la part de l’État slovaque (lemaximum autorisé) fait l’objet d’une enquête dela Commission Européenne.

Électricité Legrand investit en Russie

Le français Legrand va installer une nouvelleusine de 22 000 m² au sud-ouest de la Russie.Implantée dans la nouvelle zone économiqued’Ulianovsk sur la Volga, et impliquant un investis-sement de plus de 15 millions d’euros, elle devraitcommencer à produire en 2018 avec 300 salariésdes interrupteurs basse tension. Cette usine vaêtre implantée à côté des deux autres sites dontLegrand dispose dans cette région. L’un emploieprès de 2 500 personnes, produit des disjoncteurshaute tension et est issu du rachat en 2007 par legroupe français du leader russe du secteur, lasociété Kontaktor. L’autre a été créé en 2013 pourfabriquer des prises et interrupteurs.

Legrand a dépassé les 5 milliards de c.a. en2017, avec un résultat opérationnel proche de20 %. Le groupe emploie plus de 36 000 salariésdans le monde. .

Concepteur et producteurd’emballages alimentairesinjectés et décorés IML pour produits frais et trai-teurs, le groupe mayennaisEuroplastiques compte désor-mais une implantation cana-dienne. Il a en effet concludébut septembre l’acquisitionde la société IML PlastX, ins-tallée à Drummondville à unpeu plus de 100 km au nord-est de Montréal. Fondée en2009, et implantée depuis unan dans une nouvelle usine,cette société s’est développéerapidement. Avec 20 salariés,et un parc de 13 presses àinjecter récentes équipées destation IML, elle a réalisé en2016 un c.a. de 3,5 millionsde dollars canadiens. Avecce renfort, le groupe

Europlastiques présidé parBenjamin Barberot disposedésormais d’un effectif de 115personnes et d’un parc de 60presses de 65 à 550 t. Lesdeux c.a. cumulés dépassentles 20 millions d’euros.

Exportant déjà 15 % de son c.a., Europlastiques four-nissait quelques clients au Canada depuis de

nombreusesannées. Leg r o u p eentend ainsidévelopperencore plusses ventesexport, serapprocherde ses clientsexistants, etprofiter glo-

balement d’un marché nord-américain très porteur, et sur-tout demandeur d’emballagesoriginaux et à forte valeurajoutée. Or l’IML injectionpossède un fort potentiel enAmérique du Nord, car il estbeaucoup moins développéque l’IML soufflage. Unesituation totalement inverse àcelle qui prévaut en Europe.

Aussi, forts d’un niveau tech-nologique très élevé dans cedomaine, les producteurseuropéens commeEuroplastiques ont une carteimportante à jouer. Le groupefrançais compte rapidementrenforcer la productivitéd’IML PlastX en transférantdes savoir-faire et procéduresindustrielles développés avecsuccès dans l’usine deChangé. L’ambition, jugée rai-sonnable par BenjaminBarberot est de doubler le c.a.de sa nouvelle filiale canadien-ne d’ici 2020. Selon lui, « IMLPLASTX est un jeune acteursur le marché mais doté d’unréel atout industriel qui nedemande qu’à s’exprimer ».

Mayenne Europlastiques s’implante au Canada

Le spécialiste belge destissus techniques thermo-plastiques Pennel & Flipovient de faire l’acquisition dela société italienne Fait Plast,basée à Brescia. Ce rachata pour premier objectifd’étendre la gamme des tis-sus techniques Orca, pro-duits de Pennel & Flipo, des-tinés aux industries nau-tiques, du ferroviaire, de l’aé-ronautique et de la défense.

Fondée il y a 50 ans, FaitPlast fabrique des films ther-moplastiques techniques uti-lisés dans divers domainestels que le flocage de maillotsde sports et t-shirt, la fonc-tionnalisation de vêtements

sportifs et de sous-vête-ments, les emballages tech-niques, le médical et paramé-dical, les structures gon-flables et les tissus tech-niques. Réalisant un c.a.proche de celui de son

a c q u é r e u r,la sociétérecherchaitavant toutune ouvertu-re commer-ciale horsd ’ E u r o p e .Dans sa nou-velle posi-tion, elle vabénéficier duréseau com-

mercial mondial de Pennel &Flipo, notamment de sesfiliales américaine, chinoiseet russe. Elle participera audéveloppement de nouveauxfilms techniques, notammenten TPU.

Le nouveau groupe réali-sera un chiffre d’affaires del’ordre de 70 millions d’eurosavec une bonne rentabilité, Ilemploie près de 180 salariésdont 25 travaillant en R&D surles deux sites de Mouscron(Belgique) et Brescia (Italie).Cette acquisition s’est faitesous l’égide des nouveauxactionnaires de Pennel &Flipo, les fonds d’investisse-ment français IDI et CabestanCapital (géré par Edmond deRothschild InvestmentPartners), entrés au capital del’entreprise en 2015 via unLBO primaire de gré à gré.

Tissus techniques Pennel & Flipo s’implante en Italie

IML PlastX dispose d’une usine moderne dotéed’équipements récents.

Les tissus techniques Orca sont très utilisés dans l’aéronautique, le nautisme, et les transportsen général.

è-c-a-s-s,r-esst

TRAITEMENTS DE SURFACES

STTS propose des technologies corona,plasma et flammage, améliorant la mouillabi-lité et les coefficients d’adhésion de sub-strats, polymères, élastomères, compositesou même métaux, pour toutes formes desupports, piècessimples ou complexes,films, plaquesépaisses ou souples,profilés, fils et câblesetc. Les équipementspeuvent s’intégrer sur machines d’impressionet de collage, et au sein de cellules roboti-sées. Des partenariats établis avec des fabri-cants de colles et d’encres optimisent lessolutions complètes livrées aux clients.

STTS exposait notamment des torchesplasma originales à plus d’un titre. Leurlégèreté facilite leur installation sur desrobots collaboratifs ou conventionnels.Trois nez de buses disponibles permettent

de modifier les lar-geurs de traitementmais aussi les tempé-ratures de surface.Un nouveau nez peuttraiter des produits

sur une largeur allant jusqu’à 50 mm pournettoyer tout en opérant l’activation. Surces torches, il est aussi possible de modi-fier les fréquences, de 45 à 65 Khz, et lespuissances par fréquences, d’effectuer uncontrôle qualité en continu et de détermi-ner des maintenances préventives.

Aux côtés d’un système corona à efflu-vage indirect permettant de traiter despièces sans avoir besoin de contre-électro-de, STTS présentait son système de traite-ment portable MTP2. Manuel, branché surune simple prise de courant, il génère unepuissance de traitement combinant actionet désinfection comparable aux systèmesindustriels, idéal pour les tests en labora-toire, la R&D et les essais en mobilité.

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STTS résout les problématiquesd’adhésion avec des solutions

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STTS possède 30 ans d’expérience dansles technologies de traitement de surface.

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SERVICE LECTEUR n° 104

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8 SEPTEMBRE 2017

PLASTURGIE

Vosges

Cini investit dans l’injectionSpécialisée dans le prototy-

page par usinage, la fabricationrapide par frittage laser sélectifde poudres plastiques et métal-liques, ainsi que dans la réalisa-tion de gabarits et d’outillagesde contrôle, le groupe familialnancéien Ateliers Cini a ajoutéune compétence très complé-mentaire à son offre : l’injectionplastique. Ce développementest opéré par une nouvelle filia-le, la société Relief créée en2016, et animée par GuillaumeCini. Cet ingénieur-chercheurâgé de 27 ans est le petit-fils deJean Cini, fondateur de l’entre-prise en 1962, et le fils et neveud’Alexandre et Jérôme Cini, lesdirigeants actuels de l’entrepri-se. Tout en se consacrant à sanouvelle société, il continue deporter le projet PolymèresInnovants Composites (PIC) ausein de l’institut de sciences desmatériaux Jean Lamour àNancy. Sa thèse de doctorat surl’élaboration et la caractérisa-tion de matériaux compositesimprimables biocompatibles l’aégalement conduit a étudier laproduction par fabrication addi-tive de prothèses et demaquettes anatomiques desti-nées à la formation des méde-cins et chirurgiens.

Employant 75 salariés et réa-lisant un c.a. de l’ordre de 8 mil-lions d’euros, Ateliers Cini ainvesti plus de 550 000 euros surses fonds propres et paremprunt pour équiper Relief dedeux presses Sumitomo-Demaghybrides de 80 et 150 t de forcesde fermeture et des matérielspériphériques nécessaires à leurfonctionnement. La sociétéemploie déjà six personnes,dont deux chargés de produc-tion et responsables qualité et

trois opérateurs machines poly-valents, complétés si néces-saires par des intérimaires. Pourse développer, Relief s’appuiesur les marchés déjà servis parles autres entités du groupe,

l ’ au tomobi le ,l’aéronautique,la défense, lespatial et lemédical.

Un an aprèssa création, lasociété a trouvéses premièresmarques dansl ’ au tomobi le ,avec notam-

ment un développement directavec le groupe PSA et un autreconfié par un équipementier derang 1 pour servir des construc-teurs allemands. Globalement,Relief cible des applications auto

diverses, horspièces de sécu-rité, allant despièces inté-rieures visiblesou non, desc o m p o s a n t sextérieurs detype enjoliveursde feux parexemple. Sontaussi proposées des solutionscomposites pour des piècesproches de points chauds sous-capot moteur, notammentpièces en PPS renforcé fibres decarbone au lieu du PEEK pluscoûteux. Les autres productions

comprennent des figurines etaccessoires de jeux de société,des composants d’appareilsélectroménagers et des piècesmédicales.

Ces pièces sont destinées au secteur de l’orthodontie.

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Basé à Tomblaine, près de Nancy, le groupe Ateliers Cini possède désormais une offre complète allant du prototypage aux productions en petites et grandes séries.

Stratégie Remue-ménage à la tête du groupe PSB IndustriesAprès le départ du Pierre-

Antoine Henry, directeur dudéveloppement et de la stratégie,en mars 2017, cela a été au tourd’Olivier Salaun de quitter cet étéPSB Industries. Il a été remplacé,dès le 1er août, au poste de président par François-XavierEntremont, représentant de

la principalefamille action-naire du grou-pe depuis plu-sieurs années.

Ce remanie-ment à la têtedu conglomérathaut-savoyardmarque trèscertainement lafin du planAmbition 2020,

présenté fin 2013, qui était censéfaire du groupe « le partenaireindustriel de référence sur lesmarchés du luxe et de la beauté,de la santé et de l’hygiène, del’agro-alimentaire, de l’éclairage

et des industries de pointe » et quine pourra être mené à bout.

La mise en œuvre de ce planaura été ponctuée par trois acqui-sitions, celle de l’américano-polo-nais C+N Packaging, du françaisPlastibell et du trader sino-améri-cain TopLine Products. Si la pre-mière acquisition semblait enligne avec la stratégie définie, lesdeux suivantes ont paru bienmoins judicieuses à nombre d’ac-tionnaires. Platibell a été à l’origi-ne de la création d’un nouveaupôle au sein du groupe qui encomptait déjà trois et devenait dece fait encore moins lisible…Quant à l’acquisition du tradersino-américain, elle a été réaliséeà contre-courant de la tendancedu marché qui veut que lesgrands acteurs de la parfumerie-cosmétique, en Europe commeÉtats-Unis, délaissent de plus enplus les traders en relation avec laChine, au profit des fabricants.

Mal comprise, la stratégie dePSB Industries a fait que tout en

étant parvenu à presque doublerson c.a. entre 2013 et 2017, sacapitalisation boursière est pas-sée de 80 à seulement 180 mil-lions d’euros sur la même périodependant que l’action de certainsde ses concurrents gagnaient jus-qu’à 1 000 %. Chargé de remettrede l’ordre dans la maison, F.-X.Entremont s’est immédiatementattelé à la tâche et s’est concentréen premier lieu sur Texen, le navi-re amiral du groupe. Deux déci-sions ont été prises. Tout d’abord,de nouveauxdirigeants ontété appelés.

L u d o v i cAnceau estdésormais encharge de ladirection géné-rale de la filialeet ÉmilieBleton va leseconder en tant que directriceMarketing et Innovation.Professionnel reconnu du sec-

teur, L. Anceau possède une gran-de connaissance de l’industrie dela beauté. Il a occupé de nom-breux postes de direction com-merciale et marketing, chezPéchiney/Alcan Beauty notam-ment, avant de diriger les groupesIleos, Albéa, Arcade Beauty etBioplan Beauty, au fur et à mesu-re de leurs fusions respectives.

Par ailleurs, Texen vient deconclure un accord de collabora-tion avec la firme coréenne CPI.Ce concepteur et producteur d’ap-plicateurs pour le maquillage pos-sède notamment une expertisedans le domaine des brosses plas-tiques pour mascaras et vermis àongles produite par injection.L’une de ses grandes spécialitésest la fabrication de brosses twis-tées, dotée d’un embout qui entournant transforme l’action de labrosse du mascara, pour soitallonger les cils, soit leur donnerdu volume. Basée dans le NewJersey, CPI possède une unité deproduction en Chine et une filiale

commerciale à Compiègne(Oise). Cette société est présentedepuis plus d’une décennie sur lemarché des brosses et applica-teurs pour le maquillage.

Officiellement, ce partenariats’inscrit dans la stratégie de mon-dialisation de l’offre de Texen, aumême titre que le rachat deTopline Products, mais, il sembleêtre aussi une réponse à l’acquisi-tion durant l’automne 2016 parson concurrent chinois, HCPPackaging, spécialiste des embal-lages et accessoires pour la cos-métique, de l’un de ses fournis-seurs historiques en brossesinjectées, la société SIMP, situéeà Draveil (Essonne).

Relief est équipée de deux presses Sumitomo (QSHI)Demag de 80 et 150 t.

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CPI est un expert en production de brosses à mascara, y compris les modèles twistés.

L. Anceau, d.g.de Texen.

F.-X. Entremont,nouveauprésident du groupe PSBIndusties.

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9SEPTEMBRE 2017

PLASTURGIE - ENVIRONNEMENT

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Bretagne

EMP fête ses 30 ansL’entre prise familiale, actuel-

lement dirigée par Samuel etCyril Delamaire, a été créée en1987 dans la petite commune dePlerguer (Ille-et-Vilaine) parJoseph Delamaire avec le mondeagricole pour principal secteurclient. Elle génère aujourd’hui unc.a. de plus de 11 millions d’eu-ros, emploie une quarantaine desalariés et fait partie des tout pre-miers rotomouleurs en France.

En 1994, Samuel Delamaire,l’aîné de la famille qui rejointl’entre prise a apporté une exper-tise technique qui conduira à laconception d’une gamme debacs de rétention plastiques qui

a permis de diversifier les mar-chés servis et de développerl’export européen. En 2007, lesfils du fondateurs Samuel etCyril rachètent la société en par-

tageant desc o m p é t e n c e sc o m p l é m e n -taires, vente etmarketing pourSamuel et pro-duction pourCyril. Pour faireface à sa crois-sance, EMP aemménagé en2012 dans sonusine actuelle

de Dol-de-Bretagne, près deSaint-Malo. Disposant de6 500 m2 de locaux et ateliers,elle développe une activité dechaudronnerie et rotomoulage,

centrée sur l’environnement etles conteneurs pour la collectede déchets. Grâce à ses 4 fourstype manège à 3 bras de 2 600 à5 000 mm de diamètre et ses 2machines type rock'n'roll de 2 et4 m de longueur, EMP fabriqueaujourd’hui plus de 100 000pièces en PE par an. Elle déve-loppe aussi des produits inno-vants grâce à son B.E. deconception et R&D intégré équi-pé de stations CAO SolidWorks.Reconnue au plan international,son expertise en fabricationd’outillages pour d’autres roto-mouleurs constitue une partnotable de son activité.

Fin 2016, EMP a mis au pointla colonne aérienne de collectede déchets DCP qui répond auxnouvelles exigences réglemen-taires des collectivités territo-riales. Al ternative durable, elleest venue compléter la gamme decontenants pour déchets enter-rés et semi-enterrés. Elle se dis-tingue de l’existant par sa connec-tivité. Équipement intelligent, ellecommunique à distance au col-lecteur l’évolution de sa charge.Ce dernier peut ainsi optimiserses déplacements et mieux gérerle travail de ses équipes.L’ergonomie des colonnes DCPallège aussi les manipulations,limitant ainsi la survenue d’éven-tuelles maladies professionnelles.

Désireux de concentrer tousses moyens humains et finan-ciers sur le développement deses activités automobiles, PlasticOmnium a annoncé qu’il souhai-tait céder sa division Environ -nement à un acquéreur capablede lui offrir un projet de dévelop-pement ambitieux. Activité histo-rique du groupe, cette divisionne représente plus avec ses 330millions d’euros de c.a. que 4 %de son c.a. Elle est rentable,génératrice de trésorerie, etbénéficie d’un fin maillage com-mercial avec un large réseaud’agences et de points servicesitués au plus près de ses 8 000clients, villes, collectivités localeset entreprises. Leader européende la conteneurisation desdéchets, elle emploie 1 800 sala-riés, opérant dans 12 pays. Sessix usines en France, Allemagneet Espagne, sont dotées d’unéquipement moderne qui a étésans cesse renouvelé.

Grâce à son centre de R&Det service clients récemmentinaugurés à Saint-Priest (Rhône),elle renouvèle régulièrement sagamme de produits (conteneurset mobiliers urbains) et de ser-vices : bacs à ordures ména-gères, colonnes aériennes, com-posteurs, conteneurs enterrés etsemi-enterrés ; maintenance,lavage, enquêtes et mise enplace, data management et sys-tèmes de tarification incitative ;aires de propreté, aires de jeux,équipements pour parcs et rues.

La colonne de collecte de déchetsDCP possède des capacités de connectivité.

Figurant parmi les cinq principaux acteurs dans son secteur,ce rotomouleur breton connaît une belle croissance.

Samuel et Cyril Delamaire dirigent EMP depuis 2007.

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La nouvelle presse à injecter IntElect consomme en moyenne jusqu’à 20% de moins d’énergie que les machines de moulage par injection électriques conventionnelles. Grâce à son système d’entraînement dynamique conçue à partir du développement spécifique des servomoteurs, elle est plus économe que beaucoup d’appareils ménagers !* Nouveaux avantages: un encombrement au sol réduit de 10 % et un système de sécurité moule accrue afin de protéger encore plus vos moules d’injection. Profitez pleinement de notre expérience et de la fiabilité du développement japonais combinée aux compétences allemandes; la preuve est que plus de 60 000 machines électriques sont déjà installées dans le monde.

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10 SEPTEMBRE 2017

EMPREINTES

Intégrée au groupementMecapole, la société Curtil visedésormais une hausse régulièrede 15 % du c.a. annuel de son acti-vité Moules. Elle a réalisé 12 mil-lions d’euros en 2016 dans cedomaine, parallèlement à plu-sieurs dizaines de millions appor-tés par la sous-traitance de méca-nique de précision pour l’aéronau-tique où la société basée à Saint-Claude est fournisseur de rang 1.

Pour atteindre cet objectif,Curtil compte renforcer encoreses points forts, le moule multi-empreintes de précision ethaute cadence, avec desoutillages simple face ou àétages pour bouchons, pièces àparoi mince et articles médi-caux produits en grandesséries. Pour développer sa pré-sence dans les applicationsmédicales, la société a recruté

Alexandre Foreau, un responsabledes ventes connaissant bien cesecteur. D’autres recrutementssont en cours pour étoffer l’enca-drement technique et le service àla clientèle.

Livrant déjà des outillagesdans le monde entier, Curtil aaussi pour objectif d’accroître sapart export, notamment en partici-pant à des salons internationaux.Outre Pharmapack où elle est pré-

sente depuis plusieurs années, lechoix s’est porté en 2017 sur lesalon allemand Fakuma enoctobre prochain. Pour accroîtreses capacités d’essai de moules etde production de pièces en présé-rie, Curtil vient d’investir dans unenouvelle presse à injecter, uneNetstal 420 T hybride de dernièregénération.

Curtil se fixe des objectifs ambitieuxJura

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Curtil mise sur sa spécialité : les moules multi-empreintes pourarticles d’emballage et médicaux.

Acquéreur en 2016 du mou-liste Foboha pour l’équivalent de130 millions d’euros auprès dugroupe suisse Adval-Tech, legroupe américain Barnes a déci-dé de fermer l’usine employant60 salariés que cette firme alle-mande possédait à Muri dans larégion de Zürich. Ses activitésvont être transférées sur d’autressites, notamment celui du mou-liste allemand Otto Männer situéà Au dans la même région.Spécialiste des moules à étages

et outillages rotatifs, notammentgros moules-cubes, Foboha estbasé à Haslach au nord deFribourg. Il possède égalementun site de production en Chine.Selon Patrick Dempsey le p.-d.g.du groupe Barnes, cette fermetu-re a été motivée par des raisonsde rentabilité. Foboha a vu sesventes augmenter fortementdepuis le début de l’année 2017,mais au prix d’une érosion trèssignificative de ses marges. Lerenchérissement du franc suisse

posant également problème, unedécision rapide s’imposait.

Foboha appartient à la divi-sion Industrie de Barnes qui agénéré en 2016 un c.a. un peusupérieur à 820 millions de dol-lars, contre 1,2 milliard pour l’en-semble du groupe. Cette haussede 5 % par rapport à 2016 s’ac-compagne d’un profit de presque130 millions de dollars, en crois-sance de 26 %.

Barnes a regroupé dans uneentité Molding Solutions tous les

actifs liés au moule achetés cesdernières années : les fabricantsde systèmes canaux chauds

Synventive (acquis en 2012),Otto Männer (2013),Thermoplay (2016), et leconstructeur de systèmes derégulation de canaux chaudsGammaflux (2017). Sa stratégiedéclarée est de développer paral-lèlement l’ensemble de ces actifsen renforçant leurs synergies etleur présence internationale,notamment sur les continents oùils n’étaient pas très présents.

Suisse Barnes ferme le site Suisse de Foboha

Foboha est un spécialiste des moules à étages et moules-cubes rotatifs.

Suite au rachat parMeusburger en juin 2016 de lasociété allemande PSG, fabricantde systèmes à canaux chauds etde coffrets de régulation pour cesmêmes équipements, cette der-nière s’intègre graduellementdans le dispositif industriel etcommercial du groupe autrichien.Son siège social de Mannheim oùelle était installée depuis plus de40 ans a été déménagé à une quin-zaine de kilomètres, à Viernheim,afin de gagner en réactivité enréunissant sur un site unique tousles services, d’administration,vente et fabrication.

Les deux sociétés étant pré-sentes en Chine depuis de nom-breuses années, il a été décidé deréunir leurs forces au sein d’unemême entité Meusburger Mouldand Die (Wuxi) Co. Ltd. Leur qua-rantaine de collaborateurs sontrassemblés depuis le 1er sep-tembre dans de tout nouveauxlocaux. Pour rester fidèle au prin-cipe Meusburger de disponibilitérapide des produits, ces derniersdisposent de 250 m² de surface de

stockage. Le groupe se fait fort delivrer pratiquement toutes lescommandes de produits standardsous 48 heures partout en Chine.

Parallèlement à sa très largegamme d’éléments standard pourmoules, Meusburger développaitdepuis quelques années un offreen systèmes canaux chauds.Profitant de l’expertise de sa nou-velle filiale PSG, il a confié à cette

dernière le soin de lui fournir unproduit simple et efficace, bienentendu très standardisé. Lechoix s’est porté sur la gamme demonobuses smartFILL. Unevariété de pointes interchan-geables adaptées à dif férentstypes d’injection (directe, sous-marine, avec pointe chaude, etc.)rend cette gamme très polyva-lente en termes d’applications et

de types de matériaux mis enœuvre, chargés ou non. Commeil se doit, thermocouples et élé-ments chauffants sont facilementremplaçables. Et Meusburger adéveloppé une application facili-tant la configuration et la passa-tion de commande en ligne deces buses.

Éléments standards Meusburger et PSG développent leur collaboration

Les directions réunies de PSG etMeusburger : de gauche à droite,Bettina Steuber (directricefinancière de PSG, Udo Fuchslocher(d.g. de PSG) et GuntramMeusburger (dirigeant du groupeMeusburger).

Les monobuses smartFILL :l’expérience de PSG au service del’efficacité commerciale deMeusburger.

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EMPREINTES

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Le constructeur d’impri-mantes Hewlett-Packard et lecabinet de conseils et servicesfinanciers et industriels auxgrandes entreprises DeloitteConsulting ont conclu une allian-ce visant à accélérer la transfor-mation numérique de l’industriemanufacturière mondiale quireprésente un marché estimé à12 000 milliards de dollars. Lesdeux partenaires souhaitent allierla technologie de fabrication addi-tive Multi Jet Fusion de HP à l’ex-pertise de Deloitte en matière detransformation numérique pouraider les industriels à accélérerles cycles de conception et deproduction des produits, à appor-ter davantage de flexibilité dans lagestion des chaînes d’approvi-sionnement, et à optimiser lescycles de fabrication.

Selon Dion Weisler le p.-d.g.du groupe HP, « La 4ème révolutionindustrielle est en marche et aucunsecteur de l'économie mondiale nefait l'objet d'une transformationaussi radicale que l'industrie manu-facturière. Elle offre un chiffre d'af-faires potentiel de 12 000 milliardsde dollars. Les entreprises qui inves-tissent actuellement dans la trans-

formation numérique vont prendreune longueur d’avance sur leursconcurrents. Deloitte et HP ontpour objectif commun d’aider leursclients à se transformer et à se déve-lopper dans cette nouvelle ère, entirant parti de notre technologied'impression 3D ».

Lancée commercialementdepuis la fin 2016, mais faisantencore l’objet de développementsintensifs, la technologie Multi JetFusion de HP proche de la sté-réolithographie et du frittagesélectif laser est déjà utilisée parplusieurs grands groupes interna-tionaux dont BMW, Jabil,Johnson & Johnson, Nike, notam-ment. Pour ses développements,HP travaille avec des spécialistesde l'ingénierie et du logiciel telsque SAP, Siemens et Autodesk, etde grands intervenants enimpression 3D comme le belgeMaterialise. HP a développé uneplateforme de matériaux 3Douverte dont font partie degrands chimistes commeArkema, BASF, Evonik, Henkel,Lehman & Voss et SinopecYanshan Petrochemical Co.

HP s’allie à Deloitte Fabrication additive

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Les buses Dura+ de Mold-Masters sont conçues pour l’in-jection de pièces d’optique. Ellesempruntent certaines concep-tions des gammes Masters-Series et Dura afin d’améliorerencore la qualité finale des piècesinjectées et la flexibilité deconception des outillages. Ellesbénéficient notamment d’un nou-veau principe facilitant le monta-ge de buses inclinées en rédui-sant les coûts d’usinage desmoules. Cette gamme de busesoffre un plus grand nombre destyles d’injection. Ses nouvellestiges d’obturation contrôlées pardes capteurs de position amélio-rent l’écoulement de la matièredans la zone du point d’injection.Les éléments chauffants brasésqui équipent ses blocs de distri-bution permettent de réduire lenombre de zones de chauffe àcontrôler sans nuire à l’équilibreglobal de l’outillage. Les sys-tèmes équipés de buses Dura+

possèdent une grande stabilitéthermique. Ils garantissent unevariabilité de température infé-rieure à 10 % par rapport auxconsignes programmées. Pourrenforcer la précision de mesure,ces buses sont dotées de deuxthermocouples. Disponible endeux versions Dura+ et Dura+F(buses rallongées ayant jusqu’à1 000 mm de longueur), cettegamme offre des capacités d’in-jection allant de 50 à 3 500 g dematière par cycle machine.

Mold-Masters lance des Dura+

Canaux chauds

Les systèmes Dura+ facilitentl’implantation de buses inclinées.

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12 SEPTEMBRE 2017

EMPREINTES

Spécialiste mondial de la dis-tribution d'électricité et de lagestion des énergies, SchneiderElectric (plus de 160 000 salariésdans une centaine de pays, c.a.de 2,5 milliards d’euros) estengagé dans le développementde solutions Usine Connectée,tant pour lui-même que pour saclientèle. Afin de rationalisercertains processus, la société aintégré depuis plusieurs annéesl’impression 3D dans ses activi-tés de prototypage, avant d’envenir à ses productions propre-ment dites.

Depuis qu’il a intégré cestechnologies, le groupe utilisedes imprimantes 3D Stratasys àtechnologies PolyJet et FDM(fusion de fil polymère) dans sesdéveloppement de produits, enréalisation de prototypes et austade de l'industrialisation. Celaconcerne de multiples applica-tions, moulage par injection, réali-sation de gabarits de montage,conception et production depièces, gérées par le service deprototypage intégré, l’Openlab.Ce fort déploiement de l'impres-sion 3D renforce également larecherche sur l'usine du futur

dans laquelle le groupe est forte-ment engagé.

Les technologies proposéespar Stratasys induisent d’impor-tantes économies et améliorentle processus de développement,ce qui réduit les délais de misesur le marché de nouveaux pro-duits. Vice-président chargé de latransformation et de l'industriali-sation chez Schneider Electric,Sylvain Gire confirme ces résul-tats : « Schneider lance chaqueannée environ 400 nouveaux pro-duits, soit plus d’un par jour. Il estdonc essentiel que nous adop-tions des technologies qui nousaident à réduire les délais demise sur le marché. »

L’intérêt de l’impression 3D seconfirme de plus en plus en pro-duction d'insertsde moules d'in-jection utiliséspour réaliser despièces fonction-nelles. Les coûtsde productiond’un moule protoont été diviséspar 10 (de 1000 à100 euros seule-ment) en rempla-çant les moulesen aluminiumpar des insertsde moule d'injection imprimés3D. La fabrication additive permetaussi de réduire les délais de réa-lisation des outillages, de deuxmois ou plus pour la fabrication demoules protos en aluminium, àune semaine avec les technolo-gies Stratasys,

Ces avantages s'étendentégalement au département deconception mécanique et d'ingé-nierie, chargé de la productionde gabarits de montage, d’assem-blage et réglage pour les diffé-rentes gammes de produit. Legroupe utilise surtout deux maté-riaux, un fil de polycarbonate etun ABS numérique PolyJet pourproduire des gabarits et fixationsprototypes destinés à valider lafonctionnalité des outils d'assem-blage industriels. Ces outils cou-vrent une large gamme d'ar-ticles, comme des connecteursd'outils de soudage, des com-mandes d’actionneur électroma-gnétique et des connecteurs utili-sés pour l’assemblage de circuitsimprimés.

L’impression 3D permet degagner beaucoup de temps sur lacréation de ces outils. Grâce à latechnologie multi-matière Connexde Stratasys, de nouveaux outilspeuvent être produits en seule-ment une semaine. Il fallait aupa-ravant au moins trois semaines

pour produire les mêmes outilspar usinage conventionnel, soit undélai réduit de 70%.

«Cette technologie a changénotre façon de travailler et dechanger la façon dont nous réflé-

chissons à faire les choses à l'ave-nir», explique Yann Sittarame quidirige l’équipe de prototypage.« Dans l’avenir, nous prévoyonsd’imprimer également les outilsfinaux, ce qui est parfaitementréalisable compte tenu la précisionet la durabilité de nos piècesimprimées 3D.» Et dans le cadrede ses développements Usine duFutur, le groupe étudie la possibi-lité d’utiliser la fabrication additi-ve pour produire des piècesfinales, notamment des pièces derechange et de petites séries.

Schneider Electric possèdeplusieurs machines d’impression 3D Stratasys.

Ce moule d’injection prototype a été fabriqué sur uneimprimante Stratasys Objet Connex 3D.

Ce gabarit imprimé en 3D permet demener des tests fonctionnelsrapides sur les lignes de production.

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Schneider Electric étend ses fabrications additives

Fabrication additive Le groupe français Schneider Electric investit depuis plusieurs années dans l’impression3D pour accélérer et réduire le coût de ses développements de produits.

Hestika France a présenté enjuin dernier sur le salon FIP avecson partenaire EDM Services satechnologie LFV de découpe decopeaux par oscillations à bassefréquence présente sur les toursséries L du constructeur japo-nais Cimcon Miyano.

Programmable sur tous lesmodes (y compris chanfreins,rayons, et perçages) et dans tousles matériaux plastiques ou demétaux dif ficiles à usinercomme l’inconel, l’inox ou le

cuivre, elle évite les enchevêtre-ments de copeaux susceptiblesd’engendrer de nombreux pro-blèmes, notamment une aug-mentation de la résistance de lacoupe, des rayures, des modifi-cations de texture de la surfaceusinée et un endommagement

de la pointe del’outil. Le princi-pe breveté parCitizen consisteà synchroniserles oscillationsdu servomoteuravec la rotationde la broche prin-cipale. Pendantla coupe, celles-cipermettent laf ragmenta t iondes copeaux enpetits élémentset leur expulsion.

L’oscillation peut-être activéeet désactivée en insérant simple-ment des codes M dans un pro-gramme. Les oscillations empê-chent également l’augmentationde la température d’usinage du

fait d’un arrosage sans barrièrede copeaux, ce qui prolonge à ladurée de vie de l’outil. La pro-duction améliorée augmente larentabilité.

Employant une vingtaine desalariés, Hestika France, basée àSaint-Mandé en région parisien-ne et à Cluses en Haute-Savoieest spécialisée dans la vente detours à c.n. depuis plus de40 ans. Filiale du groupe CitizenMachinery, elle assure la distri-bution des tours poupée mobi-le Citizen-Cincom et des tourspoupée fixe Citizen-Miyano.

Découpe des copeaux en cours d’usinage

Machines outils

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L’engagement dans tous les détailsL‘engagement personnel constitue la base de notre culture d’entreprise. Nous n’affi rmons pas sans preuves : témoin, le développement de nos buses à canaux chauds BlueFlow®. Ces buses fi nes à faible diamètre permettent d’injecter les pièces en plastique thermo-sensibles avec une qualité et une liberté de conception accrue – tout au bénéfi ce de nos clients. S’engager, c’est ça !

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Cette machine d’usinage met en œuvre la technologie LFV.

À gauche une pièce plastiqueusinée en mode conventionnel,à droite celle usinée en mode LFV.

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13SEPTEMBRE 2017

MATIÈRES

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SERVICE LECTEUR n° 116

SERVICE LECTEUR n° 117

SERVICE LECTEUR n° 13

Solvay a trouvé un acquéreur de poids pour sa division polyamides et met un point final au démantèlement des anciennes activités Rhône-Poulenc.

Silicones

BlueStar devientElkem Silicones

Le conglomérat chinois ChemChina a entreprisd’intégrer totalement sa chaîne de valeur dans lesecteur des silicones, de l’amont avec la productionde silicium à l’aval jusqu’aux silicones de spéciali-tés. En Chine, il pour cela a décidé de fusionnerBluestar Xinghuo Silicones et Yongdeng SiliconMaterials, deux grandes filiales de China NationalBluestar. Ce dernier groupe étant lui-même pro-priétaire de la société norvégienne Elkem (6 000employés, 26 sites de production) qui a racheté en2015 l’entité française Bluestar Silicones à Lyon, ila rassemblé cet été les activités silicones d’Elkemavec celles de Bluestar pour constituer un nouvelensemble baptisé Elkem Silicones réalisant un c.a.proche d’un milliard d’euros avec 3 000 salariés.

Distribution

Nouveau site Albisaux États-Unis

Le groupe de distribution allemand AlbisPlastic a inauguré fin août une nouvelle unité decompoundage de près de 15 000 t/an de capaci-té à Duncan en Caroline du Sud. Démarrée indus-triellement en juillet, elle produit des compoundstechniques Alcom (grades à propriétés conduc-trices de l’électricité ou de la chaleur, gradeslubrifiés ou à effets métallisés) et Altech (com-pounds chargés, additivés et colorés, sur basesPA, PP, PC, PC/ABS et ABS). Cette nouvelle ins-tallation va donner plus de flexibilité et de réacti-vité à Albis qui importait jusqu’à présent cescompounds d’Europe ou confiait à des sous-trai-tants américains le soin de les produire. Le sitede Duncan respecte les mêmes normes qualita-tives (certification IATF 16949) que les autresusines Albis dans le monde. Actif en Amérique dunord depuis 1968, le groupe emploie une centai-ne de personnes dans les trois pays de l’Alena.

VST Plastics, nouveaudistributeur

Le paysage français de la distribution de poly-mères comprend désormais un nouveau membre,la société VST Plastics installée à Leimbach dansle Haut-Rhin. Opérant sur tout l’Hexagone, et ani-mée par un équipe expérimentée, elle propose ennégoce et représentations exclusives une largegamme de produits allant des commodités auxmatières hautes performances (PPS, PPA, PVDF,PEEK) en passant par les matières techniques(PA6, PA66, POM, PC, TPE, ABS, PC/ABS). Côtécompounds, elle collabore avec deux producteursspécialisés dans les matériaux techniques. L’italienVamp Tech offre des matières ignifugées et com-pounds hautes performances avec plus de 100formulations listées UL94 (cartes jaunes). Le com-poundeur allemand de matières techniquesMaurer Kunststofftechnik propose pour sa partdes grades fortement chargés (50 % et plus)offrant un bel aspect de surface et grande facilitéd’injection. Sa gamme comprend de nombreuxproduits homologués automobiles, ainsi que descompounds agréés pour les applications eaupotable et alimentaires.

Transparents

Anobex en phaseindustrielle

Candidat au remplacement du Barex très atten-du des industriels, le copolymère acrylonitrile-méthyl acrylate Anobex produit par la société amé-ricaine MSM Poly est très proche d’entrer en pro-duction industrielle. La société basée à Wilmingtondans le Delaware a en effet annoncé ses premièreslivraisons en plusieurs tonnes adressées à desclients transformateurs pilotes à la mi-juillet. Suiteen 2016 à l’arrêt définitif de production du Barexpar le groupe chimique Ineos, de nombreux utilisa-teurs, notamment des fabricants d’emballagespharmaceutiques et alimentaires, ont confié à uncabinet conseil le soin de rechercher une solutionpérenne. Celà a conduit à la création de la sociétéMSM Poly.

Ne parvenant pas à négocier un accord avecIneos pour la reprise des actifs et brevets liés auBarex, MSM Poly a rapidement développé sapropre alternative, l’Anobex. Après avoir investiplus de 20 millions de dollars dans ce projet, leproducteur estime qu’il pourra répondre à tousles besoins du marché dès l’été 2018.

Suite de la page 1Les activités cédées à

BASF incluent douze usineset quatre centres de R&Demployant 2 400 salariés,donc 1 400 en France.Intégrées à la divisionMatériaux de performanceet Monomères, elles permet-tront au groupe allemandd’accélérer son développe-ment sur les marchés asia-tiques et sud-américains.Elles renforcent l’offre en PA6.6 du chimiste allemand,avec des capacités de poly-mérisation et une intégrationamont en production d’adipo-nitrile (ADN), principal pré-curseur de cette famille depolyamides.

Cette opération restantsoumise à autorisation desautorités européennes, ellene devrait pas devenir effec-tive avant la mi-2018.Impliqué dans une coentre-prise de production d’ADN(la plus importante dumonde) à Chalampé dans leHaut-Rhin, le chimiste améri-cain Invista (premier produc-teur mondial de PA 6.6) n’apas formulé d’opposition.Solvay doit égalementconsulter les partenairessociaux des trois sites fran-çais concernés. Il est bientrop tôt pour savoir quel seraensuite leur avenir au sein deBASF. Quoi qu’il advienne,pour le site lyonnais de Saint-

Fons où les productions denylon ont démarré dans lesannées 40, cette nouvellecession coupera définitive-

ment sa filiation de près de80 ans avec Rhône-Poulenc.

Polyamides

Solvay cède ses polyamides à BASF

Annoncée il y a plus de 18 mois, la fusion à égalité entre les maisons mèresdes groupes Dow et DuPont a pris ef fet le 31 août.

La fusion à égalité entreles groupes chimiques Dowet DuPont est finalementdevenue effective le 31 aoûtdernier à la clôture de laBourse de New York. Elleconduit à la création d’uneholding appelée DowDuPontcomprenant trois divisions,Agriculture, Science desmatériaux et Produits de spé-cialité, destinées à êtrecotées séparément en boursed’ici 18 mois environ.

Annoncée à l’automne2015, ce rapprochement amis beaucoup plus de tempsque prévu à se réaliser. Lesautorités de la concurrence

américaines et européennesont en ef fet scruté avecgrande attention les consé-quences possibles de cetteunion et ses implicationsavec les autres méga-fusions en cours, Monsanto-Bayer et Syngenta-ChemChina. DuPont a ainsicédé une grande partie deses pesticides à l’américainFMC. Dow a pour sa partvendu pour environ 370 mil-lions de dollars ses activitésde production de copoly-mères et ionomères d’éthy-lène acide acrylique(gammes Primacor etAmplify) au coréen SK

Global Chemical. Les autori-sations finales ont été obte-nues en mai en Europe etjuin aux États-Unis.

Avec ses 73 milliards dedollars de c.a. consolidé,DowDuPont est désormaiscoté à la Bourse de New Yorksous le symbole DWDP. Lesactionnaires de Dow ont reçuune action de DowDuPontpour chaque action Dow, etceux de DuPont 1,282 actionde DowDuPont pour chaqueaction DuPont. Le conseild’administration du groupecomprend 16 membres, huitprovenant de chacune desentités fusionnées. Le prési-dent exécutif est AndrewLiveris, ex-dirigeant de Dow,en tandem avec EdwardBreen son homologue dechez DuPont, qui devientd.g. exécutif.

A. Liveris s’est félicité dela réalisation de cettefusion : « cette transactionest une étape-clé pour libé-rer plus de valeur et bénéfi-cier des meilleures opportu-nités en construisant notrefutur sur des bases de crois-sance et d'innovationdurables ». Il valide ainsi a-postériori les options straté-giques proposées avec uneinsistance croissante parcertains fonds vautoursactionnaires minoritairesqui ont réussi à modifiercomplètement la stratégiede ces géants de la chimiemondiale. Outre une aug-mentation de la capitalisa-tion boursière pouvantatteindre 30 milliards de dol-lars, la transaction pourraitgénérer des synergies decoûts opérationnels d'envi-

ron 3 milliards de dollars etun potentiel d’environ 1 mil-liard de dollars en synergiesde croissance. La sociétéespère atteindre 100 pourcent des synergies de coûtsopérationnels dans les 24mois qui suivent la fusion.

Trois comités consulta-tifs ont été créés, chargés desuperviser la création dechacune des trois divisionsdestinées à être séparéesdans 18 mois. Basée àWilmington, l’entitéAgriculture rassemblera lesforces de DuPont Pioneer,DuPont Crop Protection, etDow AgroSciences.

Celle consacrée à laScience des matériaux s’appe-lera Dow, basée à Midland,qui développera trois grandesfilières chimiques basées surl’éthylène, le propylène et lessilicones. Elle conservera lessegments d’activités de l’ex-Dow, Performance Plastics,Performance Materials &Chemicals, renforcés par lesmatériaux de performance deDuPont. Enfin, l’entitéProduits de spécialité basée àWilmington se composerades activités issues deDuPont Protection Solutions(Sustainable Solutions etIndustrial Biosciences – tan-dis que Nutrition and Healthintégreront ultérieurementles activités Santé et Nutritionde FMC). S’ajoute à cela unvolet Technologies électro-niques combinant les activi-tés Électronique et communi-cations de DuPont avec l'uni-té commerciale Matériauxélectroniques de Dow.

Stratégie

DowDuPont prend son envol

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Solvay a contribué à développer la gamme des PA Technyl avec denouveaux matériaux haute fluidité, anti-feu, haute température, etc. Ce réservoir de système de refroidissement d’un turbocompresseur d’airest moulé en Technyl REDx qui offre des propriétés mécaniques etthermiques très supérieures aux PA 6.6 conventionnels.

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14 SEPTEMBRE 2017

MATIÈRES

SERVICE LECTEUR n° 118

L’annonce fin 2016 de l’ac-quisition du groupe italienSO.F.TER, puis celle durachat de la divisionCompounds Polyamides del’israélien Nilit en mai dernieront propulsé Celanese à laUne de l’actualité mondialedes polymères techniques.Ces deux opérations chan-gent totalement la situationdu groupe américain. Outrela chimie des acétates, acideacétique, monomères devinyl-acétate, émulsions pourpeintures et adhésifs, poly-mères EVA qui représen-taient encore en 2016 près de60 % de ses revenus (5,4 mil-liards de dollars avec 7 300salariés et 38 sites de produc-tion), Celanese capitalisaitdepuis une quinzaine d’an-nées sur le seul portefeuillede polymères techniqueslégué par Hoechst suite à sonrecentrage dans la pharmacie.

Majoritairement composéde semi-cristallins, ce porte-feuille placé de 1999 à 2013sous l’égide de Ticona, avaitl’avantage de reposer sur desmarques de renom, notam-ment POM Hostaform, PPSFortron, LCP Vectra et Zenite,PE à haut poids moléculaireGUR, PBT Celanex. Des déve-loppements innovants commeles compounds et bandelettesrenforcés f.v. longues Celstransont venus le compléter, maisCelanese ne disposait pasd’une offre comparable à cer-tains de ses concurrents.

Ces deux acquisitionspositionnent désormais legroupe dans le peloton de têtedes fournisseurs de matériauxplastiques techniques et hauteperformance. Développantune gamme étendue de com-pounds techniques, SO.F.TERapporte de nombreux poly-mères amorphes (PC, PPE,

ABS et alliages, SAN, PSchoc), des compounds PP etune large gamme de TPE.Basé à Forli au sud deBologne, cette société fondéeen 1980 emploie 555 salariés.Ses huit sites en Italie,Mexique, Brésil et États-Unisont une capacité cumulée deplus de 150 000 t de com-pounds.

Grâce à la divisionCompounds Polyamides deNilit en phase d’intégrationdans le groupe, Celanese vaégalement devenir un acteursignificatif sur ce marchédynamique dont il était jus-qu’alors absent. Avec ses 300salariés, Nilit dispose d’unecapacité de compoundage del’ordre de 60 000 t/an de PArépartie sur trois sites enItalie, Allemagne, et Chine.

En croisant les savoir-fairede ses différentes compo-santes, et avec le support deses laboratoires de R&D etd’assistance au développe-ment, Celanese veut accroîtreses positions auprès desindustries en recherche desolutions d’allègement, dematériaux innovants, plus éco-logiques et plus sûrs.L’automobile constitue unecible privilégiée, avec sesbesoins en allègement, sécuri-té et confort. L’offre du grou-pe cible notamment les nou-veaux systèmes d’alimenta-tion en carburants, air et eau,

des pièces extérieurescomme des éléments de rétro-viseurs et de pare-chocs, descomposants d’habitacle (élé-ments de sièges, instrumenta-tion de tableaux de bord) etsystèmes électroniques dedirection. Il développe égale-ment de longue date des appli-cations liées aux transportsdu futur, hybrides et élec-triques, notamment des élé-ments de batteries lithium-ionet de piles à combustible. Ilest aussi présent dans l’éolienet le solaire, et propose desmatériaux hautes perfor-mances pour les installationsd’extraction et transport depétrole et de gaz.

Le groupe mise parailleurs sur des produits spé-ciaux comme les polymèresthermoconducteurs CoolPoly,(sur bases PP, TPE, PC, PA,PPS et LCP), candidats auremplacement des métaux(légèreté, simplification desprocédés de production, résis-tance à la corrosion, liberté deconception). Ils facilitent lagestion de l’électricité en amé-liorant la thermique de toustypes de composants, tout enfacilitant leur miniaturisation.Les grades CoolPoly E char-gés noir de carbone combi-nent conductivité thermiqueet électrique, y compris pourdes applications de déchargeélectrostatique et de blindageélectromagnétique.

Les grades standardsoffrent une conductivité ther-mique allant jusqu’à40 W/mK. Des produits à trèshaute conductivité sont aussien développement. Incorpo -rant des additifs céramiques,les CoolPoly D combinentconductivité thermique et iso-lation électrique, avec descaractéristiques allant jusqu’à10 W/mK et 1016 ohm/cm.La famille des CoolPoly com-prend aussi des élastomèrescapables de conduire la cha-leur dans des pièces souples,ce qui est nouveau, la majoritédes matériaux thermoconduc-teurs étant plutôt durs etrigides du fait de la présencede particules métalliques oucéramiques. Ces gradesoffrent des performancessimilaires aux matériaux d’in-terface thermique (TIM) utili-sés en électronique. Mais ilssont plus économiques et ontl’avantage d’être facilementinjectables. Ces élastomèressont disponibles en versionD et E.

Celanese met aussi enavant sa capacité à fournir despolymères (LCP, PPS, PBT etTPE) intrinsèquement résis-tants au feu sans halogène etune gamme étendue degrades médicaux (PBT, POM,PPS, GUR et LCP types MT).

Découverte française deschercheurs du laboratoireMatière Molle et Chimie del’ESPCI Paris dévoilée en2011, les matériaux vitri-mères sont une nouvellecatégorie de matériaux quicombinent les propriétés duverre et des polymères. Lespremiers vitrimères ont étéobtenus en faisant polyméri-ser des résines époxy à hautetempérature au contact d’uncatalyseur spécial. Il se pro-duit alors des échanges deliens chimiques, mais sansruptures de liaisons (leurnombre reste constant) sus-ceptibles d’induire une dépo-lymérisation du matériau. Àchaud le matériau devient

malléable, on peut ainsi luifaire prendre forme, le sou-der ou l’étirer. Tandis qu’àfroid, un vitrimère solidifiépossède des propriétésmécaniques et d’insolubilitéaux solvants identiques decelles des thermodurcis-sables. Outre ces propriétésintéressantes, les vitrimèresbroyés ou réduits en poudrepeuvent être retransforméssur une presse à injecter enles chauffants entre 200 et240°C. Ils sont donc totale-ment recyclables.

En poursuivant le dévelop-pement de ces matériaux, leschercheurs du laboratoireMatière Molle et Chimie ontrécemment découvert une

nouvelle réaction chimiquepermettant de transformer envitrimères la plupart des ther-moplastiques, du momentqu’ils aient une structure car-bonée. Ils ont ainsi obtenud’excellents résultats avec despolystyrènes, des PEhd et desPMMA. Transformés en vitri-mères, ces polymères gagnenten résistance mécanique etthermique, sans perdre leurscapacités de transformation etde recyclage.

Ce nouveau procédé pour-rait bouleverser l’industrie duplastique, car il ouvre la voie àun recyclage facilité, sans trisélectif préalable des plas-tiques selon leur nature. Laréaction chimique de trans-

formation d’un polymère envitrimère permettrait, selonles chercheurs, "de réutiliserdes plastiques en se passantde ce tri, voire d’obtenir desalliages vitrimères aux pro-priétés améliorées".

PPS

Toray investit en Hongrie

Le japonais Toray Industries va construire sonpremier site européen de compoundage de PPSsur le site hongrois de sa filiale Zoltek qui produitdes fibres de carbone PX 35 et OX plutôt low-cost, sous formes de fibres continues, tissus etprofilés pultrudés Cette unité aura une capacitéannuelle de 3 000 t. Toray vise particulièrementles applications automobiles où les normes deplus en plus strictes en matière d’émissions pol-luantes conduit les constructeurs et équipemen-tiers à opter pour le PPS dans la fabrication depièces et capteurs montés sous-capot. Plusimportant producteur mondial intégré de PPS,Toray possède à l’heure actuelle une capacité deproduction de résine PPS d’un peu plus de27 000 t/an. Le nouveau site de compoundagehongrois de Nyergesújfalu sera le 8e du groupe,après ceux déjà installés au Japon, en Chine,Corée du Sud, Thaïlande et États-Unis.

PET

Indorama double son PTA

Le producteur de PET thaïlandais IndoramaVentures (IVL) a terminé les travaux de quasi-dopublement des capacités de son site de pro-duction de PTA (acide téréphtalique purifié) deRotterdam. Produisant jusqu’alors 380 000 t/an dece précurseur du PET, il disposera dès cet autom-ne d’une capacité de 700 000 t/an. Avec le site qu’ilexploite également en Espagne, Indorama possè-de une capacité d’un million de tonnes en Europeutilisant un procédé de production de PTA réputééconomique. Cette production supplémentaireviendra se substituer à des importations ce qui vaaméliorer d’autant la profitabilité du groupe ILV enEurope. Dans le même but, IVL démarrera à la finde cette année ses propres installations de crac-kage en Louisiane, ce qui améliorera également sacompétitivité globale.

Composites

Polynt et Reichholdfusionnent

Le groupe italien Polynt et l’allemandReichhold ont récemment reçu l’accord des auto-rités de la concurrence autorisant leur fusionpour créer un nouvel ensemble baptisé Polynt-Reichhold. Avec son c.a. consolidé de plus de 2milliards d’euros, il devient un poids lourd du sec-teur des matériaux composites, producteur derevêtements, intermédiaires chimiques, résinespolyesters insaturés et compounds thermodur-cissables, gel-coats, présent avec 44 sites indus-triels en Europe, Asie et Amériques du Nord et duSud. Cette fusion a été dirigée par deux investis-seurs principaux, les fonds Black Diamond etInvestindustrial. Ce dernier a poussé ces cinqdernières années Polynt dans une stratégie decroissance externe qui l’ont notamment conduit àprendre le contrôle d’importants intervenants dusecteur des composites comme PCCR et CCP.

Composites

Hexcel va acquérirStructil

Le groupe américain Hexcel est entré ennégociation exclusive afin de boucler l’acquisitionde la société française Structil, fournisseur dematériaux composites hautes performances pourl'aéronautique, la défense et l'industrie. Propriétéconjointe du groupe français Safran et du japo-nais Mitsubishi Chemical (ex-Mitsubishi Rayon),Structil réalise un c.a. de 19 millions d’euros avec70 salariés en fournissant des préimprégnés, desadhésifs structuraux, des profilés pultrudésnotamment destinés à la production de compo-sants de moteurs et aménagement intérieursd’avions civils et militaires. Structil possède uneexcellente complémentarité technique et indus-trielle avec Hexcel, lui-même producteur d’unlarge éventail de matériaux composites, depuis lafibre de carbone jusqu’aux renforts, adhésifs,nids d’abeille, préimprégnés et produits usinés,alvéolaires ou non. Ce rapprochement a été faci-lité par Safran qui voyait d’un bon œil l’intégrationde Structil dans une structure plus vaste capablede lui offrir une plus grande capacité d’investis-sement et une meilleure ouverture internationale.

Chimie

R&D

Celanese renforce ses plastiques techniques

Vitrimères sur basesthermoplastiques

Après l’acquisition de deux des plus importants compoundeurs mondiaux, Celanese fait faire un grand bond à son offre en polymères techniques et élastomères.

Le PE à haut poids moléculaire GUR est utilisé en fabrication d’implantsorthopédiques depuis plus de 50 ans.

Une application automobile des CoolPoly : un radiateurpour optiques de phare.

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Un échantillon de PE (à gauche)immergé dans l’eausavonneuse se craquèle après30h alors qu’un vitrimère depolyéthylène (à droite) résisteplus de 350 heures."

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MATIÈRES

SERVICE LECTEUR n° 14

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Selon une étude réalisée parle cabinet américain GrandView Research en partenariatavec une douzaine des princi-paux fournisseurs spécialistesde ces matériaux, la demandeen silicones liquides (LSR) éva-luée à 1,34 milliard d’euros en2015, devrait croître de près de8 % par an pour atteindre2,95 milliards d’euros en valeurà l’horizon 2025. Cette progres-sion a pour moteurs principauxles développements interve-nant dans les applications

médicales et électroniques.Influencé favorablement par levieillissement de la populationmondiale, les applicationsmédicales toujours plus nom-breuses (implants et dispositifs,composants de types piècessujettes à stérilisation, pompesdiverses, dispositifs entrant aucontact de la peau) devraitmême se traduire par une crois-sance annuelle proche de 9 %, àpartir d’un marché 2015 estiméà 256 millions d’euros par lesauteurs de cette étude.

En 2015, près de 54 % de laconsommation en LSR concer-nait les applications indus-trielles, principalement automo-biles, avec pour développe-ments principaux des compo-sants d’éclairages LED, desbalais d’essuie-glaces et descomposants électroniques.Comme on pourrait s’en douter,c’est la région Asie-Pacifique quiconnaîtra la croissance la plusvive, avec un taux annuel évaluéà 8,6 % jusqu’en 2025.(www.grandviewresearch.com)

Etude de marché Les LSR en plein boom

.Étude

La demande en plastiques progresse encoreDans son rapport annuel

présenté par Michel Loubry sond.-g., PlasticsEurope estime quela production mondiale dematières plastiques a encoreprogressé de 4,5 % entre 2015 et2016, signant une croissance de90 millions de t (+ 40 %) depuis2008. Tout laisse prévoir uneproduction mondiale de thermo-plastiques qui aura plus que tri-plée en 26 ans pour atteindre les300 millions de t en 2018.

Cette progression n’est enaucune façon artificielle, la pro-duction suivant une demande enhausse constante, concentréesur cinq polymères de commo-dité (PE, PVC, PET, PP et PS)totalisant 85% de la demandeavec un volume de 239 millionsde t. Tous continuent de pro-gresser car ils remplissent cha-cun des fonctions précises dontle marché a besoin. Les polyolé-fines, PE et PP, représententtoujours plus de 55% de lademande globale, devant lePVC. Globalement, tout indiqueque les matériaux plastiquesvont continuer à se développerdu fait de la multiplicité de leursperformances et du niveau deleurs prix. Source d’innovationspermanentes, les thermoplas-tiques seuls ou combinés àd’autres pour former des com-posites progressent dans tousles secteurs aval. L’automobileet l’aéronautique les recher-chent pour leur légèreté afin deréduire la consommation d’éner-gie. Ils jouent également un rôle

essentiel dans le développementdes énergies renouvelables,éoliennes, panneaux solaires,batteries électriques, etc., etsont les incontournables dansl’isolation des bâtiments et lamodernisation des réseauxd’eau, électricité et gaz.

En Europe la demande 2016est estimée à 50,5 millions de t,en augmentation de 3,2 % parrapport à 2015. Un beau scoreau regard d’un taux de croissan-ce européen inférieur à 2%.Comme partout, l’emballagereste le principal utilisateur. Ilconsomme près de 40% du ton-nage, loin devant les autres sec-teurs comme l’automobile, lebâtiment, l’agriculture et leséquipements électriques et élec-troniques, tous en progression.

Avec une production enhausse de 1,1 %, la France peine

à retrouver sonniveau d’avant2008. La trans-f o r m a t i o nmontre parcontre un dyna-misme promet-teur. Avec unvolume de 4,9millions de t,soit 10% de lademande euro-péenne, laconsommationde plastiques aaugmenté de 2%en France, tiréepar les mêmessecteurs que

dans le reste du continent.L’emballage, en constante pro-gression (+ 224 000 t depuis2012) assure à lui seul plus de45 % de la demande hexagonale.Le redressement de l’industrieautomobile depuis 2015 et celuidu bâtiment en 2016 se lisentdans les chiffres. La transforma-tion plastique progresse de 4,2%après les +5,3 % enregistrés en2015. Pour autant, seule l’indus-trie agroalimentaire, grosseconsommatrice d’emballagesen plastique a retrouvé sonniveau d’avant crise. En 2016,les filières française et euro-péenne ont continué à bénéfi-cier d’une situation d’équilibreoptimale. La France a bénéficiéen 2016 du maintien d’un pétro-le à prix bas (l’éthylène basenaphta européen reste compéti-tif face à l’éthylène base gaz USet Golfe), gage d’un bon équi-libre et d’une stabilité écono-mique pour les producteurs etles transformateurs. Cela dure-ra t’il ? Tout dépendra de lademande en ressources fossileset de leur prix.

Les rééquilibrages mon-diaux n’évoluent pas en faveurde l’Europe. Sa part dans la pro-duction mondiale continue dediminuer bien que sa demandeintérieure soit en croissance.Même si avec 19 % de la pro-duction mondiale, l’Europereste pour l’instant encore àégalité avec les États-Unis, ellea enregistré une baisse de 6 %en tonnage depuis 2009. La pro-

duction de matières plastiquesparticipe encore positivement àla balance commerciale euro-péenne puisqu’elle reste expor-tatrice nette grâce à ses poly-mères techniques. Les importa-tions sont toutefois passées de12 à 17,7 % entre 2005 et 2016.Ce qui veut dire que la produc-tion domestique ne suffit pluspour répondre à la demandeintérieure. Elle se trouve notam-ment compensée, pour les plas-tiques de commodités, par desimportations essentiellementen provenance des États-Unis etdes pays du Golfe Persique.

La moitié des 280 millions det de thermoplastiques est désor-mais produite en Asie. La Chineproduit à elle seule 29 % desmatières plastiques consom-mées dans le monde. Les autrespays asiatiques (17%) et le Japon(4%) portent pour la première

fois le total de la production ducontinent à 50%. A terme, la partde la Chine devrait encorecroître si se concrétisent lesinvestissements prévus de cra-queurs base charbon pour laproduction de polyoléfines.Parallèlement, aux États-Unis, laproduction de pétrole et de gazcroît de 50 % grâce aux res-sources non conventionnellesqui représentent déjà plus de55% de la production. Des pro-jets industriels, dont des cra-queurs base gaz d’une capacitéde 1,2 million de t d’éthylène,soit le triple des capacités

construites dansles années 80 etdont 75 % va à laproduction dePE, sortent deterre. La montéedes investisse-ments améri-cains confirmel’adaptation rapi-de des activitéspétrochimiquesaux différentsscénarios d’évo-lution du coursdes matièrespremières. Lamise en route deces nouveauxcraqueurs et laconcrétisationde projets futurs

consécutifs à l’exploitation desgaz de schiste américains,confirment une redistributiondes cartes au niveau mondial.Une redistribution qui ne profi-tera pas à l’Europe.

PlasticsEurope a livré son étude sur la production et la consommation de polymères dans le monde en 2016.

La demande mondiale par type de thermoplastiques(source PlasticsEurope)

Demandes sectorielles de polymères en Europe (à gauche) et en France (àdroite).(source PlasticsEurope)

L’emballage est le secteur le plus consommateur de plastiques en France. Plus qu’en Europe et en Allemagne. (source PlasticsEurope)

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SERVICE LECTEUR n° 120

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MATIÈRES

SERVICE LECTEUR n° 15

Après deux ans de R&D, lecompoundeur français Actiplast aobtenu la certification LNE AfnorNF 132 pour sa gamme de com-pounds PVC noir Onyx.Répondant à un double besoin dequalité et de sécurité, cette certi-fication s’applique aux profilésPVC pour usages extérieurs,types volets, fermetures et clô-tures, et notamment aux profilésà rupture de pont thermique quiaméliorent la performance éner-gétique des portes et fenêtres.Actiplast avait déjà obtenu cettecertification pour ses formula-tions PVC blanches il y a six ans,ce qui fait dire à son p.d.-g. AgnèsLenoir : « Cette nouvelle certifi-cation vient renforcer notre posi-tionnement parmi les leaderseuropéen. Le marché comptedésormais un acteur indépendant

et certifié, ce qui vient sécuriserl’approvisionnement ».

La formulation spécifique descompounds Onyx apporte enplus aux extrudeurs une mise enœuvre facilité de matériaux àplus faible densité qui garantis-sent un excellent rapport prix /performance par rapport àd’autres produits existants desti-nés à la production de profilésrupture de pont thermique utili-sés dans les menuiseries alumi-nium ou mixtes. Plus facile àextruder, induisant un faibleencrassement machine, le PVCOnyx permet de produire sur plu-sieurs jours consécutifs, sansarrêt machine.

Le laboratoire de R&D inté-gré à l’usine de Belligné en LoireAtlantique travaille en amont ladimension environnementale,

notamment la fin de vie du pro-duit et son recyclage, qui permetà Actiplast d’anticiper les exi-gences réglementaires et le déve-loppement de solutions tech-niques et respectueuses de l’envi-ronnement.

Figurant parmi les rares com-poundeurs indépendants enEurope, Actiplast est spécialisédepuis près de 35 ans dans la for-mulation et de la granulationPVC, doté d’un outil industrielcapable de fournir tant de petitséchantillons que de grandsvolumes en délais courts.

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Connaissant un usage crois-sant dans l’agroalimentairedepuis 2010, principalement dansle conditionnement des produitslaitiers, mais aussi des déter-gents, le PET opaque blanc rem-place peu à peu le PEhd. Au pointd’atteindre avec 12 000 t/an deconditionnements en circulation,un taux de présence alarmant ausein des flux de déchets de bou-teilles PET retraités par les recy-cleurs. Alarmant, car quasi-impossible à séparer du PETtransparent, alors que lescharges qui permettent de l’opa-cifier le transforment en un maté-riau incompatible avec le proces-sus de recyclage Bottle-to-Bottledes bouteilles transparentes, etnon-désiré dans les autres débou-chés du PET recyclé, tubes etpièces injectées du fait de diffi-cultés de coloration et fibres tex-tiles rendues cassantes. Si bienqu’au printemps dernier, leministère de l’environnements’en est ému, au point de laisserplaner la mise en place d’unmalus écologique, voire d’uneinterdiction totale.

Mais les industriels utilisa-teurs tiennent à ce matériau quiprésente plusieurs avantagesdéterminants par rapport auPEhd, de meilleures propriétésbarrière qui permettent de sup-primer l’opercule en aluminiumet de réduire l’épaisseur ducontenant. Faute de solutionsatisfaisante, à part une hypothé-tique option de recyclage chi-mique en cours de développe-ment par la startup Carbios, l’undes principaux pourvoyeurs enbouteilles PET opaques, le grou-pe Laiterie de Saint-Denis del’Hôtel (LSDH - 1 800 collabora-teurs pour un c.a. d’environ 800millions d’euros) a décidé des’impliquer pleinement. Ce grou-pe est en effet à l’origine de 4 000des 6 000 t de bouteilles de lait enPET opaque vendues sur le mar-ché français. Il s’est rapproché dugroupe Paprec Recyclage, lui-même très présent dans le recy-clage du PET, pour créer unefilière de recyclage en boucle fer-mée de ce type de bouteilles. Lesdeux partenaires ont créé unecoentreprise à 50/50 % dédiée àcette activité. Elle a répondu enpartenariat avec Carrefour à unappel à projet lancé par Eco-Emballages pour la création d’unpilote permettant de valider laviabilité technique et écono-mique à l’échelle nationale decette filière de recyclage. LaLaiterie Saint-Père et les produc-teurs de préformes PDGPlastiques et SGT sont égale-ment entrés dans cette boucle.

LSDH et Paprec sont en trainde mettre au point dans une usine

dédiée un procédé de sur-tri per-mettant de créer une ressourceconsistante en PET opaque blanc.Ils étudient parallèlement sa régé-nération pour en faire des granu-lés aptes au contact alimentaire,susceptibles d’être mélangée à duvierge pour produire des pré-formes injectées, puis des bou-teilles soufflées. C’est l’usineFrance Plastique Recyclage deLimay dans les Yvelines exploitéeen commun par Suez et Paprecqui sera chargée de la régénéra-tion des déchets triés au prix d’uninvestissement de 4 millions d’eu-ros pour la mise en place d'unenouvelle ligne de polycondensa-tion. Ces granulés servirontensuite à produire de nouvellesbouteilles de lait. Ensuite, « toutl'enjeu va être de faire com-prendre notre démarche auxconsommateurs », expliqueEmmanuel Vasseneix, présidentdu groupe LSDH, qui a investiplus d’un million d'euros en R&Dpour développer ce nouveauconditionnement. Associé à cettedémarche, Carrefour a déjàdonné son accord pour proposerle produit dans ses linéaires dèsque les contrôles sanitairesnécessaires auront été validés. Legrand distributeur proposera à saclientèle des bouteilles de lait desa marque composées d’environ50 % de PET opaque recyclé. Lelancement sur le marché pourraitintervenir si tout va bien dès ledébut de l’année 2018.

Recyclage

Paprec Recyclages et LSDH au chevet du PET opaque

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Coentreprise unissant l’alle-mand BASF au spécialiste desbiopolymères Avantium, la socié-té hollandaise Synvina vient derecevoir l’agrément provisoire dela plateforme European PET bott-le (EPBP) certifiant la recyclabili-té du polyéthylènefuranoate bio-sourcé (ou PEF) en vue de sonutilisation en production de bou-teilles, parallèlement au PET.

Créée à l’automne 2016,Synvina dispose de 50 000 t/ande capacité de production d’acidefurandicarboxylique biosourcé,le principal précurseur permet-tant de produire du PEF 100 %biosourcé. L’agrément EPBPautorise l’insertion de bouteilleset flacons en PEF dans le même

circuit de recyclage que le PET,tant que ce nouveau matériau nedépasse pas 2 % de part de mar-ché, ce qui ne devrait pas se pro-duire avant quelques années.

Selon Synvina, le PEF offre despropriétés barrières aux CO2 et àl’oxygène bien supérieures à cellesdu PET. Ses performances méca-niques devraient en outre per-mettre de produire des emballagesplus minces et plus légers. Lasociété a collaboré avec des recy-cleurs et de grandes marques deboissons pour mettre au point unefilière dédiée de recyclage capablede séparer précisément les conte-nants en PEF de ceux en PET. Descollaborations semblables serontmises en place prochainement

pour mettre en place des filières derecyclage identiques au Japon eten Amérique du Nord.

L’Union Européenne et desindustriels de la biochimie ontconsenti une subvention de 25millions d’euros à un consortiumde onze entreprises travaillant audéveloppement du PEF. En fontpartie des sociétés comme legroupe agricole français Tereos,le producteur d’emballage autri-chien Alpla, le constructeur ita-lien d’extrudeuses et thermofor-meuses OMV Machinery, lefabricant d’additifs biosourcésCroda Nederland, mais aussi lesgroupes Nestlé et Lego System.

Emballage

Le PEF va t’il détrôner le PET ?

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17SEPTEMBRE 2017

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L’élevage de poulets rejetteen Europe plus de 3 millions detonnes de plumes qui finissenten décharge ou dans des inciné-rateurs. Afin de valoriser cetteimportante source de kératine,une protéine structurelle solideet fibreuse, un projet européende R&D baptisé Karma 2020 faittravailler 16 participants de10 pays différents, dont le centrede développement espagnolAimplas. Ils vont tout d’abordtenter de développer un procédé

d’extraction de la kératine aprèsdécontamination des déchetspour éliminer tout risque patho-gène. Et à partir de cette kérati-ne réduite à l’échelle micro etnano, il semble possible d’envi-sager de nombreuses applica-tions industrielles allant desemballages biodégradables, auxrenforts pour résines compo-sites, en passant par des fertili-sants et des tissus perspirantsdotés de propriétés de retard deflammes. L’institut Aimplas a

déjà pu déterminer que des bio-plastiques réalisés à partir de lakératine pourraient permettrede produire des films extrudésbien plus résistants à la déchiru-re que ceux issus de plantes oud’amidon. La kératine peut aussiconduire à la production de bio-composites grâce à son incorpo-ration sous forme de fibres oude copolymères dans une matri-ce polymère.

Le Karma des poulets

Filiale du groupe allemandAkro-Plastic spécialisée dans laproduction de plastiques biosour-cés, Bio-Fed investit dans unfutur qu’elle pense devenir trèsflorissant dans les années à veniren agrandissant son laboratoirede développement. Installée surle BioCampus de Cologne, ellepossède aussi un site de produc-tion à Niederzissen près de

Coblence. C’est là que des inves-tissements sont en cours pouragrandir les locaux et y ajouterune seconde ligne pilote d’extru-sion de films. Akro-Plastic est lui-même filiale du groupe de distri-bution de polymères et spéciali-tés chimiques K.D. Feddersenbasé à Hambourg.

Bio-Fed se renforce

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1818 SEPTEMBRE 2017

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Extrusion

Davis-Standardacquiert Maillefer

Constitué par rachats successifs d’un grandnombre de constructeurs de lignes d’extrusionaméricains et européens (dont les françaisAndouard, Samafor, Kaufman, Fairex, entreautres., dans les années 90), le groupe américainDavis-Standard vient de prendre le contrôle duspécialise suisse des lignes pour câblerie ettubes & tuyaux Maillefer.

Basé à Ecublens près de Lausanne, et dispo-sant également d’un site de fabrication enFinlande issu de son ancienne fusion avec Nokiaà la fin des années 80, Maillefer se situe dans lehaut de gamme de la construction mécanique,avec des technologies avancées, notammentpour la production de tubes de précision en PEréticulé utilisés dans les réseaux de chauffage ausol des bâtiments.

Outre les extrudeuses, Maillefer produit desenrouleurs automatiques pour tuyaux et câblestrès renommés. Employant environ 350 salariés,ce constructeur dit avoir installé plus de 4 000lignes dans le monde, dont les 2/3 sont encoreen production. Davis-Standard est pour sa partune filiale du fonds canadien Oncap appartenantau géant financier Onex.

Cloeren rachète EMOBasé à Orange au Texas, le fabricant de

filières plates d’extrusion et complexage de filmset feuilles Cloeren, l’un des deux leaders mon-diaux, est devenu propriétaire à 100 % de sonconfrère autrichien EMO fondé à Micheldorf en1996. Cette acquisition s’est effectuée en deuxphases. Cloeren avait tout d’abord acquis 30 %des parts sociales en 2016 auprès du propriétai-re d’EMO, le mouliste et outilleur Haidlmair baséà Nussbach, avant de lui racheter le restant aumois de juin dernier.

Les deux sociétés collaboraient déjà depuis2013, EMO fournissant à Cloeren des prestationsde construction, réparation et services aux clientseuropéens. Suite à ce rachat, EMO rebaptiséCloeren GmbH constituera le 1er site de produc-tion de la société américaine en Europe. Ses troisunités américaines exportaient jusqu’à présentplus de 70 % de leurs fabrications horsd’Amérique du Nord.

Décor

Kurz acquiert IsimatLe groupe allemand Kurz, spécialistes des

technologies et consommables de décor depièces a annoncé fin juillet qu’il avait conclu l’ac-quisition de son confrère et partenaire de longuedate Isimat. Dirigé par Torsten Hirschnitz, quirestera à son poste, Isimat développe desmachines de sérigraphie haut-de-gamme per-mettant d’apposer des décors à haute définitionsur des emballages (cosmétiques notamment)en plastiques ou en verre de formes complexes.Kurz et Isimat ont notamment développé encommun la technologie d’Inline Foiling lancéecommercialement en 2016 qui permet de trans-férer à grande vitesse des décors métallisés surdes emballages.

Injection

Un nouveau hall chez Engel

Le constructeur autrichien de presses à injec-ter a inauguré en juin dernier un nouveau hall deproduction de plus de 4 000 m² dédié aux appli-cations automobiles dans son usine autrichiennede Sankt Valentin. Il est attenant au centre dedéveloppement de technologies composites d’al-légement créé par ce constructeur il y a plusieursannées.

Cette inauguration s’est déroulée durant lesdeux journées de conférences consacrées àl’électromobilité, la conduite autonome, laconnectivité et le partage de véhicule organiséepar Engel. Elles ont attiré plus de 500 experts etindustriels du secteur de l’automobile qui ont puassister à des présentations opérées par destechniciens de Engel, mais également des repré-sentant de groupes comme Audi et Volvo, Sabic,BASF, Magna, Continental et Yanfeng pour neciter qu’eux. Ces conférences sont organiséeschaque année par Engel. Les prochaines se tien-dront à Shanghai en 2018, à Detroit en 2019,avant de revenir en Autriche en 2020.

Suite de la page 1Parfaitement complémen-

taires des robots cartésiens etdes gros systèmes à 6 axesrotatifs, ces bras robotisésfaciles à implanter (et à dépla-cer si nécessaire pour couvrirune autre application) et pro-grammer se prêtent à une infi-nité de tâches, de l’assembla-ge aux travaux de peinture, enpassant par le vissage et l’éti-quetage, ainsi que le moulagepar injection, le soudage, l’em-ballage et de polissage.Contrairement à la grosserobotique industrielle qui viseà remplacer la main d’œuvrehumaine, la robotique collabo-rative est comme son nom lelaisse entendre un outil de tra-vail destiné à assister les opé-rateurs en atelier. Elle répondaux besoins de toutes lestailles d’entreprises. Outreleur grande simplicité de pro-grammation, les bras roboti-sés ont le grand avantage depouvoir très souvent fonction-ner sans protection (selon UR,80 % de ses robots travaillentsans protection) du fait de leurlégèreté et leurs nombreusessécurités intégrées. Quoiqu’ilen soit, chaque application doitfaire l’objet d’une analyse derisque spécifique afin de déter-miner son niveau de protec-tion nécessaire. Avec 15 fonc-tions de sécurité réglables et lacertification TÜV, UniversalRobots propose des cobots tra-vailler de manière collaborati-ve avec des employés.

Universal Robots est lerésultat de nombreusesannées de recherche menéesau sein du fleuron de la robo-tique à Odense, au Danemark.L’entreprise a été co-créée en2005 par Esben Østergaardqui voulait rendre la technolo-gie robotique accessible à tousen développant des petitsrobots flexibles, facilementprogrammables et peu cou-teux, avec lesquels il seraitpossible de collaborer et d’au-tomatiser les lignes de monta-ge dans l’industrie. Ils voyaientque les robots lourds, onéreuxet encombrants dominaient larobotique et qu'il y avait unmarché pour une option plus

conviviale. En 2008, la sociétéreçoit le soutien du Fonds d'in-vestissement de l'État danoisqui lui permet de prendre sonvéritable essor industriel en2009. L’offre ne comprend àl’époque que le modèle UR 5,un bras robotique à six articu-lations pesant 18 kg, et offrantune capacité de levage allantjusqu'à 5 kg dans un rayon defonctionnement de 85 cm. La

réussite commerciale estimmédiate et UR étend en2010 et 2011 son activité àtoute l'Europe, puis à l’Asie,avec la création d’une succur-sale en Chine. La société lancéle gros modèle UR10 en 2012pour répondre à des tâchesplus importantes avec unecapacité de levage de 10 kg etune portée de 130 cm. Unefiliale est créée à New Yorkcette même année pour atta-quer le marché nord-améri-cain, alors que le nombre derobots UR installés atteint1 600 robots. En 2013, unenouvelle filiale est créée àShanghai, ainsi de deuxréseaux en distribution enAmérique du Sud et enOcéanie. En 2014, l'entrepriseemménage dans ses nouveauxlocaux d'Energivej, à Odense,où elle dispose de 12 000 m²d’ateliers de production etassemblage. Les bras robo-tiques légers UR5 et UR10 detroisième génération sont pré-sentés au salon Automatica deMunich. Une filiale chargée dedévelopper les ventes enEurope du Sud (France y com-pris) est installée à Barcelone,suivie en 2015 d’une filiale àSingapour. La société lancealors son troisième modèle,l’UR3, présenté comme le lerobot de table le plus léger du

monde capable de travailleraux côtés des humains. Ilaccepte les charges allant jus-qu’à 3 kg, notamment pour lestâches de montage légères etdes scénarios d’automatisationen laboratoire.

Durant l’année 2015, legroupe américain Teradyneacquiert Universal Robotspour 285 millions de dollars.Ce constructeur d’équipe-ments de test automatisés uti-lisés pour les semi-conduc-teurs, les produits sans fil, lestockage de données et lessystèmes électroniques com-plexes emploie environ 3 800personnes dans le monde.Après ce rachat, UR continueses activités sous la mêmedirection, avec un effectif de400 personnes, qui continuede progresser chaque année.Son siège social, sa R&D etses unités de production res-tent basées au Danemark. URrevendique à l’heure actuelleun parc de plus de plus de17.000 bras robotisés 6 axesinstallés dans le monde.

Notamment présent cetteannée sur les salons lyonnaisIndustrie et FIP, UniversalRobots connaît un développe-ment jugé satisfaisant enFrance, un pays moins roboti-sé que la plupart des autresnations industrielles. Leconcept de robot collaboratifcommence toutefois à mieuxêtre compris et les ventes s’ac-célèrent. Dans l’Hexagone,UR travaille avec près d’unedizaine d’intégrateurs certifiésspécialisés dans différentsdomaines, l’aéronautique,l’usinage, l’automobile, etc.Distributeur et intégrateur, lasociété oyonnaxienne FITSecmi est chargée de la clien-tèle du sud-est et plus généra-lement des développementsen plasturgie.

Pour couvrir les innom-brables tâches exécutées parles cobots, UR propose avecl’aide de nombreux parte-naires une très large gammede préhenseurs, systèmes demesure, capteurs de vision etde force, pinces, etc.

Universal Robots, star de la robotique collaborative

Robotique L’un des principaux acteurs mondiaux des bras robotiques collaboratifs ou cobotsa identifié un grand potentiel sur le marché français, notamment en plasturgie.

SERVICE LECTEUR n° 126

Le petit UR 3 est le plus récentmodèle développé parle constructeur danois.

Le terminal portatif développépar UR facilite grandement laprogrammation des cobots.

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LA COBOTIQUE

EN PLASTURGIELors du salon FIP, Adrien Poinssot responsablecommercial France d’UR a fait une conférence consacréeaux problématiques de l’industrie plastique confrontéeaux nouveaux schémas de production de l’industrie 4.0caractérisée entre autres par une organisation flexible etune production optimisée, des séries de productioncourtes et personnalisées. A travers des exemples et des cas pratiques dans la plasturgie, il a fait découvrir

la cobotique et sesavantages commecelui d’automatiserfacilement etrapide ment destâches répétitivespour permettre àdes opérateurs dese recentrer surdes tâches plusvalorisantes.

Ce bras UR augmente la productivitéde cette installation de posed’étiquette IML sur les pièces injectées

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19SEPTEMBRE 2017

ÉQUIPEMENTS & PROCÉDÉS

KM et Roctoolpartenaires

Le constructeur allemand de presses à injec-ter KraussMaffei et la société Roctool basée auLe Bourget du Lac en Savoie ont décidé d’inten-sifier leur coopération afin d’accélérer la diffusiondes technologies de chauffage d’outillages parinduction (notamment HD Plastics et DynamicMold Heating ou DMH) développée par leFrançais. Suite à un accord à portée mondialerécemment signé, KM proposera une option d’in-tégration de ces procédés sur l’ensemble de sagamme de presses à injecter. La combinaison HDPlastics/DMH permet de produire en une seuleinjection des composants (automobiles notam-ment) bénéficiant d’un très bel aspect de surface,en évitant les phases de préformage, estampageet dépose de films de décor, ou l’application depeinture. Cette collaboration globale renforcéefait suite à trois années de développementsconjoints qui ont déjà permis de trouver de nou-velles applications innovantes des procédésRocTool.

WeBa investit 15 m€Pour répondre au succès commercial de sa

gamme de presses à injecter PowerSeries,Wittmann Battenfeld (WeBa) a lancé 15 millionsd’euros d’investissements dans son usine autri-chienne de Kottingbrunn afin de l’agrandir et laréorganiser. Démarré en juin, ces travauxdevraient être terminés d’ici la fin de cette année.Ils concerneront notamment le hall d’assemblagedes presses tout-électriques EcoPower et deshybrides SmartPower de 180 à 400 t qui gagnera2 200 m². La réorganisation des ateliers permet-tra également d’augmenter la capacité d’assem-blage des grosses presses MacroPower.

Parallèlement, les surfaces de bureaux vontêtre accrues, avec l’ajout de deux étages supplé-mentaires au bâtiment administratif existant.D’autres travaux d’extensions sont prévus en2018, notamment l’ajout de 800 m² supplémen-taires au centre technique où sont conçues etdéveloppées les presses.

Milacron prolongeMalterdingen

Arguant de ses bons résultats de ventes depresses à injecter Ferromatik, le groupe améri-cain Milacron a décidé de surseoir pour deux ansà la fermeture de ses activités d’assemblage demachines dans son usine historique deMalterdingen en Allemagne. Il avait en effetannoncé en mars 2016 son intention de rassem-bler fin 2017 ses activités de construction de toustypes de machines dans une usine ultramoderneconstruite en République Tchèque. Ferromatikdevant ainsi rejoindre les productions d’élémentsstandards et carcasses de moules DME, et cer-taines machines de soufflage Uniloy, déjà réali-sées dans ce pays d’Europe de l’Est. Le groupe aconclu un accord avec les syndicats pour repous-ser de deux ans l’arrêt des activités de produc-tion. Ce site devait par contre conserver certainsservices administratifs, commerciaux, voiremême du développement. Ce maintien àMalterdingen ou dans sa proche région a étéreconfirmé par Denis Poelman, le DirecteurEurope de Milacron.

Robotique

Sepro investit 11 m€Enregistrant depuis quatre ans des résultats

commerciaux record (il devrait passer prochaine-ment le cap des 3 000 unités vendues annuelle-ment), le fabricant français de robots Sepro adécidé d’investir 11 millions d’euros dans l’agran-dissement de ses ateliers de production enFrance et aux États-Unis. L’usine et siège socialde La Roche sur Yon va ainsi voir sa surface tota-le passer de 13 000 à 20 000 m² afin de séparerl’assemblage des robots des opérations d’inté-gration dans des cellules conçues sur mesures.Le groupe estime ainsi pouvoir porter sa capaci-té de production de ses gammes de robots à 3,5et 6 axes de 3 000 à 5 000 unités/an. Et parallè-lement, en augmentant de 50 % les surfacesdédiées à la conception de cellules personnali-sées, Sepro devrait accroître à environ 70 par anle nombre de cellules produites pour la clientèleeuropéenne. Les capacités d’accueil en formationvont également être augmentées. Jusqu’à 1 500personnes pourront être reçues dans un nouveaucentre de formation à partir de l’été 2018.Vendant de plus en plus de robots et cellulesrobotisées en Amérique du Nord, Sepro a égale-ment prévu de doubler la superficie d’assembla-ge de son usine de Warrendale en Pennsylvanie.

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s Pionnier dans la réalisation de lignes complètes pour le moulage des préformes PET, Husky développe de nouvelles technologies pour faire croître le marché.

Après avoir connu destaux de croissance phénomé-naux durant plus de 30 ans, lemarché mondial des condi-tionnements PET se contentedésormais d’une progressionannuelle proche de 5 %.Souhaitant apporter à sesclients, aussi bien OEM quetransformateurs, de nouveauxdéveloppements capables dedonner un regain de croissan-ce à ce matériau, Husky a misen œuvre ces dernièresannées des partenariats avecles constructeurs de souf-fleuses, comme Krones, Sidelet KHS, des bureaux d’étudesspécialisés, comme l’italienPET Engineering, et de nom-breux transformateurs, maiss’est surtout lancé dans l’injec-tion multicouche des pré-formes PET avec un systèmequi lui est propre.

Depuis le milieu 2015,Husky propose ainsi deslignes complètes incluantpresse à injecter, moule, systè-me canaux chauds, automatis-me de refroidissement etd’évacuation des préformes,et équipement de contrôlenon-destructif validant la qua-lité des préformes produites.Connaissant un succès gran-dissant, 24 lignes de ce typeont déjà été livrées, leconstructeur canadien estimeque le marché devraitatteindre un rythme de croi-sière de 50 lignes par an. Ellespermettent en effet d’intégrerdans la préforme une couchede PET recyclé jusqu’à 40 %de son poids, ou une couchebarrière (jusqu’à 2 %) ou lesdeux ensemble.

Le système à canauxchauds spécialement dévelop-

pé pour cette application par-vient à délivrer jusqu’à 0,25 g(ou 2 %) de polymère barrièredans une préforme de 15 à 20 ginjectée sur un moule 72, voire96 empreintes. Cette technolo-gie assure une précision dedosage de la couche barrièrede ± 0,5 % du fond de la préfor-me jusqu’au haut du col, ced’une préforme à l’autre danschaque moulée, et d’une mou-lée à l’autre. Cette précisionréduit considérablement lesurdosage nécessaire pourgarantir la barrière avec lestechniques multicouches tradi-tionnelles.

Du succès de ces lignes estné un partenariat avec le chi-

miste Solvayqui a mis aupoint le Verian,un polymèrebarrière surbase polyester,hautes perfor-mances (tant àl ’ o x y g è n equ’au CO²).Visant égale-ment la pro-duction defilms barrièreà base PET, leVerian sera

échantillonné par Solvay chezles transformateurs dès ledébut de 2018, et une unité deproduction industrielle devraitdémarrer au deuxièmesemestre de cette même annéeaux États-Unis.

Son prix est supérieur àl’EVOH, mais il offre de bienmeilleures caractéristiquesbarrières à très petite dose (<2 %). Et, en tant que polyester,il est le matériau rêvé pour lerecyclage direct des pré-formes et bouteilles multi-couche pré- ou post-consom-mation sansperturber lescircuits éta-blis. Il seprête égale-ment à la pro-duction decontenants depetits volumes dont le ratiosurface de la bouteille/volu-me du liquide implique despertes en CO² supérieures parrapport à aux bouteilles degrand volume.

Associé à la technologied’injection multicoucheHusky qui permet de placerla couche barrière là où elle

est souhaitée dans l’épaisseurde la préforme, le Verian estd’autant plus intéressant.Lors du récent salonDrinktec de Munich, Huskyprésentait cette applicationsur un système complet defabrication de préformesHyPET HPP5 produisant despréformes pour boissongazeuse de 17 gm. Équipéd’un moule pour préformes à72 empreintes, il tournait à lacadence de 8,7 s/cycle.

Parmi les tout premiersutilisateurs, Filipe de Bottonde la société Logoplast y atrouvé un excellent moyend’amélioration de sa producti-vité. De même, FrédéricMignot de la société SGTFrance qui produit près de 4,8milliards de préformes par anen France et Algérie (pour unc.a. global de 216 millionsd’euros en 2016) a acquis uneligne de ce type depuis plusd’un an. Selon lui, elle a déjàinduit une économie de plusde 24 t de polymère barrièrepar rapport à une même ligneconventionnelle.

Tous les partenaires de cedéveloppement attendentbeaucoup de cette technologiequi intéresse les industriels dulait, des jus de fruit, eaux etboissons, et même de la bière,du fait de la qualité de sa bar-rière à l’oxygène.

Multicouche

Husky lance le PET multicouche

Husky présentait sa technologie multicouche àDrinktec sur une plateforme HyPET HPP5 équipéed’un moule à 72 empreintes produisant despréformes pour boisson gazeuse de 17 gm.

Fruit de près de deux ansde R&D intensive, la divisionSystèmes réactifs du groupeKraussMaffei a dévoilé sonpremier système de pultru-sion en continu, disponiblecommercialement sous lenom de iPul. Exposé en avant-première sur le salon JECEurope de Paris au mois demars, il a été présenté en pro-duction à de nombreux indus-triels lors d’une journée tech-nique organisée à Munich finjuin. Capable de produire desprofilés pultrudés à une vites-se supérieure à 3 m/mn, cequi est le double ou plus dessystèmes conventionnels pré-existants, cette installationcomplète bénéficie des com-pétences de KM dans tous lesdomaines propres à la pultru-sion, connaissance des fibresde renfort (verre, carbone ou

aramide) et des matrices poly-mères, technologies de dosa-ge et d’extrusion. En sortiede ligne, des préhenseurstirent en continu le profilépolymérisé vers une sciequi le découpe à la longueursouhaitée.

Le groupe revendiqueune innovation fondamentaledans le développement de ce

système complet.Contrairement aux équipe-ments conventionnels quiréalisent l’imprégnation desfibres en système ouvert,l’iPul encapsule ce processdans une enceinte d’injectionfermée. Cela permet demettre en œuvre des sys-tèmes réactifs rapidescomme les époxys, polyuré-

thanes et PA 6, et de porter lavitesse de production à plusde 3 m/mn. Il est égalementpossible d’intégrer directe-ment en les dosant précisé-ment des charges minérales,des pigments ou des additifsretardants de flammes. Cetteinstallation peut produire desprofilés linéaires ayant dessections transversales com-plexes, mais aussi des profi-lés 2D et 3D courbes bénéfi-ciant du procédé de contrôledu rayon de courbure brevetépar KM. Grâce à ces nou-veautés et au niveau de pro-ductivité proche de celui del’extrusion PVC atteint par cesystème, les responsables dugroupe allemand pensentpouvoir ouvrir de nouveauxmarchés à la pultrusion.

Composites KM développe la pultrusion

L’installation iPul de KraussMaffei combine l’injection directe de la matricepolymère et le contrôle précis du rayon de courbure des profilés pultrudés.

La couche barrière peut être injectée là où souhaitédans l’épaisseur de la préforme.

La technologie Husky étend le spectre d’applicationdes préformes PET à denouveaux marchés, et de pluspetits formats de bouteilles.

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Journal n°74-05_Plastiques Flash n° 74 30/09/17 15:16 Page19

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22 SEPTEMBRE 2017

ÉQUIPEMENTS & PROCÉDÉS

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Coextrusion 7 couches de haute précisionChaque jour, 2,5 milliards de

tasses de café sont bues dans lemonde, dont une part croissantepréparées à partir de dosettes etcapsules introduites dans desmachines à café. Le café étanttrès sensible à l’oxydation, il perd60 % de ses saveurs 15 minutesaprès avoir été torréfié, ces cap-sules sont fabriquées à partir defeuilles d’aluminium estampéesou de plastique coextrudé ther-moformé, faisant barrière à l’oxy-gène et à l’humidité. Si l’alumi-nium est capable de protéger lecafé de beaucoup d’influencesextérieures, la solution plastiquecorrespondante doit nécessaire-ment faire appel à des polymèresbarrières plutôt coûteux commel’EVOH et l’EVA insérés en trèsfines couches au sein de filmscoextrudés multicouches.

Produisant des capsulesdepuis 2015, la société autri-chienne Greiner Packaging achoisi d’utiliser une feuille com-

posée d’un complexe coextrudéà 7 couches. Le thermoformageprofond de cette feuille générantun fort taux de déchets du fait de« squelettes importants », cettefirme a demandé au construc-teur allemand d’équipementspériphériques matières Motan-Colortronic de l’aider à mettre aupoint au procédé de recyclage enligne. L’objectif étant de pouvoirproduire une feuille contenant60 % de rebroyé. Les déchets deproduction sont éjectés de la sta-tion de formage et envoyés dansun broyeur, avant d’étre stockésdans un silo intermédiaire ou desbig-bags. De là, ils retournentvers la ligne de coextrusion pour

constituer les deux couches prin-cipales d’une nouvelle feuille.Avec l’ajout d’une certaine quan-tité de matière vierge, 70 % dudébit matière transitant dans leséquipements de mélange etdosage fournis par Motan pro-viennent du circuit de recyclage.Les 30 % complémentaires pas-sent par quatre extrudeuses àpetits débits. Ces dernières sontarrangées sur deux niveauxautour le l’extrudeuse centraleplastifiant le rebroyé.

Le transfert de la matière sefait directement, sans stationsintermédiaires. La plus grandepartie de la matière passant dansl’extrudeuse provient du com-

plexe rebroyécomposé de 5matières ayantdes viscositésd i f f é r e n t e s .Pour assurer unmélange et unefluidité à chaudstables, garan-tissant une qua-lité constantede la nouvellefeuille coextru-dée, Motan et Greiner ont choisid’ajouter du PP vierge à la matiè-re recyclée. Ainsi, les indices defluidité de l’EVOH, du liant decoextrusion et de la matièrerecyclée entrant dans l’extru-deuse ont pu être stabilisés àrespectivement 14 et 12. Le recy-clé étant rapidement ramenévers la tête de ligne, il n’a pas letemps de refroidir complète-ment, ce qui permet d’utiliser lachaleur résiduelle pour réduirela consommation énergétique del’extrudeuse qui plastifie500 kg/h de matière. Toutes lesautres matières, y compris levierge, sont dosées en modevolumétrique : l’EVOH et le liantà un débit maxi de 60 kg/h, etles couches de PP, colorées parun mélange-maître blanc oumarron à un débit de 110 kg/h.

Tous les équipements péri-phériques sont contrôlés pardes modules électroniquesdéveloppés par Motan-Colortronic. Un systèmeGRAVInet gère les doseurs gra-vimétriques. Un VOLUnet lesdoseurs volumétriques. Ils sontreliés par Ethernet ou TCP/IP àun système de gestion centrali-sée ControlNet. Ce systèmepeut être étendu en modeLINKnet pour assurer une ges-tion complète. Un systèmeLinknet 2.0 peut collecter toutesles données de production encontinu à partir de l’ensembledes périphériques qui sontdotés de capacité de dialogue.Une traçabilité totale de la pro-duction peut ainsi être garantie.

Motan-Colortronic et Greiner Packaging ont mis au point le recyclage en lignedes déchets de feuilles coextrudées utilisées pour produire des capsules de café.

Greiner Packaging produit des capsules thermoforméesdepuis 2015.

La coextrusion 7 couches nécessite 5 extrudeuses montées sur deux plateformessuperposées. (ici vue de la plateforme supérieure avec ses équipements Motan).

Le système LINKnet de Motan-Colortronic contrôle tousles équipements périphériques matières.

Début septembre, deuxconstructeurs, le constructeur ita-lien des machines de soufflage depréformes PET Sipa et le spécia-liste des technologies de recycla-ge Erema, ont tenu des portes-ouvertes communes au siège deSipa à Vittorio Veneto près deVenise. Ils ont présenté en premiè-re mondiale une ligne de produc-tion de préformes PET SipaXtreme directement alimentée enpaillettes de PET lavé et recycléde qualité alimentaire par uneligne Vacurema Erema. Ce parte-nariat conclu il y a environ deuxans trouve ici une premièreconcrétisation spectaculaire. Cesinstallations seront industrielle-ment disponibles dès l’année pro-chaine.

Cette présentation a attiré ungrand nombre d’industriels dusecteur des boissons et eauxminérales car ce type d’installa-tion répond avec pertinence auxbesoins d’économie d’énergie, defacilité logistique et de réductiondes coûts de production et d’em-preinte carbone.

L’offre conjointe Sipa-Eremaa plusieurs avantages. La techno-logie d’injection-compressionExtreme de Sipa permet de pro-duire des préformes pesant jus-qu’à 8 à 10 % de moins (le rap-

port longueur/épaisseur peutatteindre 80, soit le double decelui rendu possible en injec-tion) que celles fabriquées eninjection conventionnelle. Et latechnologie Vacurema contribuelargement au développement durecyclage Bottle to Bottle dans lemonde entier. Selon les essaisréalisés sur cette installation, lespréformes en rPET obtenues pré-sentent une constance en poids,viscosité et coloration, identiqueà celle des préformes en PETvierge, et restent tout aussi per-formantes lors de leur soufflagefinal.

Systèmes rotatifs disponiblesen version 72 et 96 empreintes(pour des préformes pesant de11 à 20 g), les installations

Extreme de Sipapeuvent produirede 57 600 à 70 000 préformespar heure. Laplastification estopérée en continu(ce qui réduit letaux d’acétaldéhy-de) par des extru-deuses à hautdébit tournant àbasse vitesse derotation, 800 kg/hen version 120 mm

de diamètre de vis et 1 200 kg/hen version 140 mm. Les pré-formes sont injectées dans unporte-moule rotatif comportant 3empreintes par module d’injec-tion. Le refroidissement se faiten final sur une durée de 6cycles d’injection. L’évacuationdes préformes en mode linéairepermet de produire en mêmetemps deux préformes dif fé-rentes sur une installation. Sipapropose aussi des installationscomplètes Xtreme Synchro inté-grant également l’étirage-souffla-ge (et même, si nécessaire, leremplissage intégré) des pré-formes pour une production tota-lement intégrée de bouteilles.

Soufflage PET Erema et Sipadéveloppent une première mondiale

Les technologies Sipa et Erema ont été présentées lors de journées portes ouvertes.

LES EXPOSANTS FRANÇAIS À FAKUMAMATIÈRES ET ADDITIFS

AD Majoris – Compounds – Hall B3, stand 315Addiplast Group – Compounds et mélanges-maîtres - Hall A4 , stand 003

Adeka Palmarole – Additifs et compounds - Hall FW, stand 134Altuglas International – PMMA – Hall B2, stand 312

AMP-Alpha Matières Plastiques – Distribution de matières - Hall B3, stand 123

Apply Carbon & Procotex – Fibres de carbone - Hall A7, stand 006Arkema – Producteur de polymères – Hall B2, stand 312

Eukem – Additifs et pigments – Hall FW, stand 134GMP – Recyclés – Compounds – Hall A7, stand 004 Natureplast – Compounds bio – Hall A7, stand 316

Polymix - Distribution de matières - Hall B3, stand 123Polytechs – Compounds – Hall B5, stand 212

PLASTURGISTESCG.Tec Injection - Micro-injection – Hall, stand 316

Dubosson & Annecy Technology – Découpe, injection plastique - Hall A7, stand 004

FPSA – Injection plastique – Hall A7, stand 005Francem – Extrusion de profilés – Hall A7, stand 004

EMI - Injection plastique hall – Hall A7, stand 004MIHB - Injection plastique – Hall B3, stand 104

MORA - Injection plastique – Moules – Hall A7, stand 002MTS – Extrusion-soufflage – Hall A5, stand 213

Tecmaplast – Injection plastique – Hall A7, stand 002VP Plast – Micro-injection – Hall A7, stand 004

MOULISTES ET BUREAUX D’ÉTUDESZero D – CAO, calculs - Hall A7, stand 316

Cema – Moules – Hall A7, stand 005Curtil - Moules – Hall A7, stand 007

Duthel Maintenance Moules - Moules – Hall A7, stand 005Ermo – Moules – Hall A7, stand 006

Kantemir – Carcasses de moules – Hall A7, stand 005Plastisud - Moules – Hall B3, stand 217

Runipsys Europe – Canaux chauds Halle – Hall A1, stand 117Seco Industries - Moules – Hall A7, stand 005

SMP - Moules – Hall A7, stand 302

MACHINES ET ÉQUIPEMENTSBillion – Presses à injecter – Hall B3, stand 104

ITW CER – Machines de marquage à chaud A1 – Stand A1-1326Komax – Extrudeuses – Hall A7, stand 316Mo.Di.Tec – Broyeurs – Hall B1, stand 210

SISE – regulation de temperature – Hall A4, stand 103SST France – Micro-rechargement d’outillages – Hall A7, stand 007

DIVERSAxfil – Inserts métalliques – Hall A7, stand 004

Plastipolis – Pôle technologique Hall A7, stand 005Sevar – Essais de vieillissement Hall FW, stand 134

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23SEPTEMBRE 2017

FAKUMA - MATIÈRES

SERVICE LECTEUR n° 19

MATIÈRES ET ADDITIFS

ALBIS PLASTIC (hall A3,stand 105) propose de nom-breuses nouveautés en distribu-tion ou issues de ses productionsintégrées. Ses gammes de com-pounds Altech et Alcom ne ces-sent ainsi de s’agrandir. Témoin,les Alcom thermoconducteursLC, des PA66+6I/X 2050 quioffrent un excellent aspect de sur-face même à taux de renfort trèsélevé, et les PP Alcom DET injec-

tables avec charge métalliquepour la détection dans des appli-cations emballage et des fixationset raccords de tubes par ex. Lescompounds techniques recyclésAltech Eco sur bases PA6, PA66,PP, PC et ABS recyclés sontdésormais produits en quantité.

Côté matériaux techniques,les nouveautés vont du PPAUltramid Advance N de BASFpour applications hautes tempéra-tures et substitution de métaux,

aux PA Lanxess Durethan à flui-dité améliorée et Durethan FRretardants de flamme pour l’élec-troménager. Covestro annoncedes PC Makrolon et des gradesconducteurs pour éclairage LEDet de nouveaux Makrolon etBayblend FR retardants deflammes à haute fluidité.

Le portefeuille de matériaux àusage médical d’Albis a fortementprogressé. Covestro a lancé lesMakroblend M 525 (alliages PC /PBT) et Bayblend M 750 (alliagesPC/ ABS) utilisables pour l’injec-tion de boîtiers de dispositifsmédicaux portables. La gammedes polyoléfines médicales Purellde LyondellBasell s’est enrichiedes Purell KT MR 07 (polybutene-1) et RP 320 M (un PP). Très com-patibles, ils peuvent être combi-nés pour créer des formulationsde différentes souplesses amélio-rant la transparence et la résistan-ce aux chocs des pièces. Exemptde plastifiants et de phtalates,souple, transparent et facilementsoudable, le Purell KT MR 07 estcandidat au remplacement duPVC ou des SEBS dans de nom-breuses applications injectée etextrudées. Ineos Styrolution pro-pose pour sa part l’ABS renforcéFV Novodur HD M203 FC G3 etle SEBS Styrolux 4G60. Ce nou-veau compound Novodur combi-ne une haute fluidité associée àune très haute rigidité, tandis quele nouveau Styrolux est caractéri-sé par sa souplesse, sa hautetransparence et ses bonnes pro-priétés à la soudure.

BASF (hall B4, stand 306)lance son “Super-héro pour lesingénieurs”, le PPA UltramidAdvanced N répondant auxbesoins de nombreuses applica-tions techniques. L’offre automo-bile s’est aussi enrichie des deuxnouveaux PA spéciaux destinésaux pièces d’habitacle. Ils per-mettent de créer des surfacestrès brillantes et des pièces struc-turelles et fonctionnelles rétro-éclairées possédant égalementun toucher agréable. Ces deuxgrades sont destinés aux applica-tions exigeantes en termes d’as-pect et de tenue chimique. Ilssont conformes aux normes auto-mobiles concernant les émis-sions de substances volatiles etd’odeurs dans l’habitacle.

Les plastiques progressentencore dans le domaine du mobi-lier. Cela est démontré sur lestand par trois chaises conçuespar des designers avec leconcours de l’outil de simulationUltrasim de BASF. Toutes troissont fabriquées en PA UltramidSI à aspect de surface amélioré.En plus de la stabilité typique despolyamides, ce matériau offreune très haute qualité d’aspect.

BASF lance également à Fakumadeux nouveaux copolyamidespour l’extrusion de films.L’Ultramid Flex F38L est ungrade souple, transparent et trèsrésistant à la déchirure, y com-pris à basse température et faibletaux d’humidité. Cela le rend trèsbien adapté à la production defilms industriels ou emballagessouples utilisés dans l’alimentai-re, par exemple. Possédant lesmêmes types de propriétés,l’Ultramid C37LC convient à l’ex-trusion de films rétractables, oubien à la production de filets etfils de pêche. À noter qu’avec cesnouveaux Ultramid, les utilisa-teurs n’ont plus à ajouter du PAamorphe pour les transformer.

KD FEDDERSEN (hall B2,stand 209), distributeur basé àHambourg a renforcé son offrepar les ABS d’Elix Polymers,désormais commercialisés parson intermédiaire en Scandinavie,Irlande, Allemagne et France.Elix a développé des ABS trèsrésistants à la chaleur, ayant unpoint Vicat situé entre 105 et114°C. Principalement destinésaux applications d’intérieurs auto-mobiles, ils génèrent peu d’émis-sions, d’odeurs et de dépôts dansles moules. Sont également pré-sentés sur le stand de nouveauxABS métallisables (Vicat de 103 à113 °C) pour pièces automobilesintérieures et extérieures quioffrent une meilleure résistanceaux déformations à hautes tempé-ratures. L’excellente tenue desrevêtements métalliques réduitnotablement le taux de rebut enproduction.

KD Feddersen distribue aussiles PP de LyondellBasell. Sontannoncés des compounds à soft-touch, faciles à colorer et offrantde bonnes propriétés d’isolationacoustique. Ils peuvent reprodui-re des finis de surfaces com-plexes, comme des aspects tex-tiles et cuir, pour remplacer despièces peintes recouvertes detissu ou d’une peau PVC. Les dif-férentes technologies de catalysedéveloppées par LyondellBasellgénèrent bon nombre de nou-veautés, comme les copolymèresHostacom (technologie Catalloy),des compounds PP renforcés f.v.à faible gauchissement et fortetenue au choc, ou les compounds

Hostacom Advanced (technolo-gie Spherizone), des copoly-mères PP renforcés f.v. offrantune forte résistance au fluage jus-qu’à 120°C. Ils peuvent remplaceraisément certains polymèrestechniques en production decomposants de structure.

Distibuteur historique deCelanese, KD Feddersen met enexergue plusieurs nouveaux déve-loppements, dont cinq nouveauxgrades de PPS Fortron Flex desti-nés à des applications injection etextrusion. Très souples, résis-tants à de fortes températures etaux agressions chimiques, ils sontdestinés à l’isolation de câbles, à laproduction et l’enduction de tubesutilisés dans l’industrie pétrolièreet des pièces automobiles sous-capot tels que turbopropulseursou tubulures d’air.

La gamme des acétalsHostaform a été complétée parplusieurs qualités. L’HostaformXGC (POM renforcé f.v.) bénéfi-cie d’une nouvelle matrice offrantune meilleure adhésion avec lesfibres de renfort. Il en découle unmoindre fluage entre -40° et+90°C. Et malgré la présence defibres de renfort, ils offrent ungauchissement réduit du faitd’une faible anisotropie. Desgrades modifiés tribologique-ment augmente la résistance despièces à l’usure. Ils respectent lanorme VDA 275 en terme d’émis-sions de formaldéhyde (moins de10 ppm). Ces grades XGC d’allé-ger les pièces structurelles enréduisant les épaisseurs de paroipar rapport aux POM conven-tionnels. Celanese propose aussiles compounds très résistants àl’usure et la friction HostaformSlideX et XAP2.

VELOX (hall B5, stand 001) alancé sa propre production dePEEK, vendue sous la marquePrimeTec. La gamme comprenddes grades chargés ou nonoffrant différents niveaux de vis-cosité à l'état fondu. Velox innovedans ce domaine en proposantdes teintes personnalisées surbase RAL, y compris des cou-leurs claires. Partenaire delongue date du compoundeurallemand de PA et alliages PentacPolymer, Velox distribue les PAPentamid et les nouveauxalliages PA6/PP, PA6/6/PPPentalloy qui offrent d’intéres-sants ratios prix/densité/perfor-mance dans des applicationstechniques.

Le PPA Ultramid Advanced N estle nouveau héros de la gammedesplastiques techniques de BASF.

Le POM renforcé f.v. HostaformXGC offre une adhésionexceptionnelle avec les fibresde renfort.

Suite de la page 1Un an après K, Fakuma s’an-

nonce assez prolixe en nouveau-tés. Outre la disponibilité réelle des équipements lancésà Düsseldorf, de nombreux

constructeurs d’équipements pré-senteront de vraies nouveautés,incorporant pour la plupart desfonctionnalités Industrie 4.0,Outre cette thématique UsineIntelligente, Fakuma sera très

orientée Allègement, avec de mul-tiples innovations, nouveauxmatériaux, additifs et renforts, etnouvelles techniques de mise enœuvre mélangeant de plus en plusles procédés, injection, compres-

sion, moussage, pultrusion, etc.Sur les stands des constructeursde presses, de très nombreusescellules complètes de productionconfirmeront l’importance crois-sante des innovations liées aux

moules, avec la participation acti-ve de la fine fleur des outilleurseuropéens, dont quelques fran-çais. Les pages qui suivent vousdonneront un bel aperçu de ce quiattend les visiteurs.

Fakuma, 25e !Manifestation

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FAKUMA - INJECTIONSEPTEMBRE 2017

Velox présente aussi lescharges Adins Clay etFireproof produites par la sociétéespagnole Tolsa. Ces silicates demagnésium modifiés peuventêtre utilisés pour renforcer l’effi-cacité de tous les systèmes retar-dants de flammes. Tout en amé-liorant les propriétés mécaniquesdes pièces, les Adins créent encas de feu une croûte plus épaissequi réduit les dégagements dechaleur et de fumée.

INJECTION

Petite sœur de l’Allrounder1120 H hybride, sa plus grossemachine, 650 t, lancée à la K 2016ARBURG (hall A3, stand 101)présente une Allrounder 920 H,une 500 t bénéficiant d’un nou-veau design et équipée de la nou-velle commande tactile Gestica.Cette dernière dispose d’unécran Full-HD et utilise une tech-nologie multi-touch de classeindustrielle qui offre la mêmeergonomie que les smartphoneshaut de gamme. Cette machineproduit sur le stand une piècetechnique, tandis qu’uneAllrounder 1120 H sert de base àune cellule produisant un tabou-ret pliant. Les huit pièces diffé-rentes qui le composent sontdémoulées par un robot linéaireMultilift V 40 et transférées versune station d’assemblage dotéed’un robot rotatif à six axes.

Illustration concrète de l’ap-port des technologies d’usineintelligente 4.0, une cellule deproduction de brides de serragede câbles automobiles en caout-chouc démontre les possibilitésde fabrication flexible d’élé-ments à la demande. Via un écrande commande tactile, chaquevisiteur peut générer la produc-tion de brides de différentes lon-gueurs et couleurs, ainsi que dessystèmes de fixation basés surdes combinaisons d‘oeillets etcrochets. Une presse verticaleAllrounder 375 V équipée d‘unmoule à 4 empreintes (deuxempreintes pour les oeillets etcrochets) produit en continu lesdifférentes variantes demandées.Un robot 6 axes assure les mani-pulations nécessaires.

Arburg présente aussi unecellule de production automati-sée de montres connectées baséesur une presse de bi-injectionAllrounder tout-électrique 570 A.Injectés en deux LSR Silopren deduretés différentes, 20 et 70Shore A, les éléments de braceletsont produits en 75 s dans unmoule Rico à deux empreintes.Le système de dosage est fournipar Reinhardt-Technik et la ther-morégulation par le suisseRegloplas. Un système robotiquelinéaire Multilift V 15 manipule

ces pièces souples sans difficulté.L'assemblage du mécanisme estlui-aussi réalisé en mode automa-tique, parallèlement au moulage.

Une Allrounder 570 H conçuepour l’injection haute cadence debarquettes à paroi mince est éga-lement exposée. Cette celluledotée d’une station d’étiquetagedans le moule et d’empilage despièces finies produit quatre bar-quettes IML en PP pesant chacu-ne 3,55 g en un temps de cycleinférieur à 2 s.

Grand fournisseur de l’indus-trie automobile, le constructeurmontre les possibilités offertespar les presses électriques d’en-

trée de gamme AllrounderGolden Electric pour la produc-tion précise et économique depièces complexes. L’applicationchoisie consiste à fabriquer desengrenages de transmission surune Allrounder 370 E GoldenElectric. Les quatre pièces mou-lées en PA 6 chargé minéralpesant chacune 8,5 g sont pro-duites en environ 20 s.

Parallèlement, Arburg expo-se deux machines d’impression3D Freeformer produisant descapuchons à vis pour emballagescosmétiques à partir de deuxmatières en granulés, un PP et lenouveau matériau support hydro-

soluble Armat 12, spécialementdéveloppé pour les Freeformer.

Avec 14 machines exposées,BOY (hall A7, stand 101) bat ànouveau son nombre record depresses présentées à Fakuma. Cequi lui permet d’exposer la plu-part de ses modèles, des micro-XXS et XS, à la 100 E, en passantpar les modèles verticaux poursurmoulage et les nouvelles uni-tés d’injection auxiliaires. UneBoy XXS (6,3 t de force de ferme-ture) équipée d’une commandeAlpha 4 produit des petites figu-rines de jeu en PP expansé. Sonsystème de changement rapide de

moules réduit les temps d’arrêtentre deux productions, ce qui esttrès intéressant pour les petitesséries et les prototypes. Des élé-ments standards de moules spé-cialement adaptés à la Boy XXSsont désormais disponible chezles principaux fournisseurs.

Boy présente aussi une appli-cation de moulage de PEEK surune presse XS de 10 t, et un nou-veau concept de moule sur uneBoy 35 E. Ce constructeurcherche en effet des solutionspour réduire les coûts de produc-tion à tous les niveaux. Après leséconomies d’énergie induites parles systèmes servo-hydrauliques

SERVICE LECTEUR n° 20

Machine hybride de 650 t,l’Allrounder 1120 H est la plusgrosse presse Arburg.

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25SEPTEMBRE 2017

FAKUMA - INJECTION

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SERVICE LECTEUR n° 21

(présentés à la Fakuma 2008) et latechnologie de plastificationEconPlast (Fakuma 2013), Boymontre cette année une nouvelleconception de moules alliant deséléments en acier n’ayant reçuqu’une trempe partielle à desinserts produits en impression 3D.

Non loin, une presse verticaleBoy 35 E VV injecte en seulement45 s des moules à gâteaux en sili-cones. Un robot Igus Robolink 5configuré à partir d’éléments arti-culés standards évacue les piècesmoulées et les place sur unebande transporteuse où ellesrefroidissent avant d’être empor-tées par les visiteurs.

Une presse à cadence rapideBoy 100 E de 100 t injecte descapuchons de système doseur destylos d'insuline sur un moule 48empreintes. La double pompeservo-hydraulique installée surcette machine fournit simultané-

ment les hautes pressions d’huilenécessaires à la buse de presse età l’unité d’injection en début ducycle de moulage. De même, enfin de cycle, l'ouverture du mouleet le déclenchement de la batte-rie d’éjection peuvent être effec-tués en parallèle grâce à elle.

ENGEL (hall A5, stand 204)lance à Fakuma une nouvellepresse e-Mac tout-électrique enversion 280 t. Elle moule endémonstration des boîtiers deconnecteurs automobiles en PA.Cette machine vient compléterpar le haut la gamme e-Mac quis’arrêtait jusqu’alors à 180 t. Ànoter aussi la présentation d’unepresse sans-colonne Victoryéquipée d’une nouvelle généra-tion d’unité d’injection de LSR.

Engel met aussi l'accent surle développement très avancé destechnologies Industries 4.0 qu’ilimplémente sur les équipementsqu’il commercialise et dans sespropres usines. Tous les équipe-ments Engel intègrent des solu-tions Inject 4.0. La modularité dece concept décliné dans troisdomaines, Smart machine, Smartservice et Smart production, faci-lite l’intégration progressive des

technologies d’intelligence artifi-cielle au sein des sociétés deplasturgie. De l'optimisation demachines individuelles à la miseen réseau complète d'un parc deproduction mondial, Engel peutaccompagner ses clients sur laroute de l’Usine Intelligente avecdes équipes de ventes et de ser-vices parfaitement formées.

Même sans développer des

réseaux de com-m u n i c a t i o ncomplexes, lesutilisateurs depresses Engelb é n é f i c i e n tdirectement desdéveloppementsd’ intel l igenceartificielle inté-grés dans lacommande depresses CC300.Les principaux

modules logiciels actuellementdisponibles sont les IQ WeightControl, IQ Clamp Control et IQFlow Control.

Existant depuis 5 ans, le sys-tème d’autorégulation du poidsmatière injecté IQ WeightControl est désormais utilisé surplus de 1500 presses Engel où ilpermet de stabiliser complète-ment le volume matière injectéquelques soient les variationsd’environnement externe ou lespropriétés variables des lots dematière. À chaque cycle de mou-lage, le logiciel compare le profilde pression d'injection avec unecourbe de référence. Il mesuresimultanément la viscosité de lamatière et le volume injecté, etadapte les paramètres d’injectionen temps réel, réduisant ainsi letaux de rebut et l’usure dumoule. Engel a introduit avecsuccès ce système sur sespresses hydrauliques Victory etDuo, si bien qu’à compter de cemois d’octobre, toutes lesmachines Engel en bénéficieronten standard. Il est ici présentésur une presse e-Motion 80 TLmoulant des logos Inject 4.0 enplastique également équipée del’IQ Clamp Control qui optimiseen permanence la force de fer-meture appliquée au moule.

Troisième module d’assistan-ce présenté à Fakuma, l’IQ FlowControl optimise la thermorégu-lation de la machine et du moulepar l’intermédiaire des boîtes àeau intelligentes e-Flomo. Engela développé avec le spécialistesuisse HB Therm un thermoré-gulateur baptisé e-Temp, compa-tible avec les protocoles réseauIndustrie 4.0.

Le constructeur japonais depresses à injecter tout-élec-triques JSW (hall A7, stand 207)poursuit le développement de sanouvelle génération J-ADS quicouvre désormais les petits etmoyens tonnages, de 30 à 450 t.la gamme J-ADS bénéficie d’amé-liorations dans quatre domainesessentiels induisant des tempsde cycles plus courts et des éco-nomies d'énergie encore plusconséquentes, le tout avec une

Ce modèle de 280 t est venu compléter par le haut la gamme e-Mac d’Engel.

Le système d’autorégulation dupoids matière injecté IQ WeightControl équipe désormais enstandard toutes les presses Engel.

Cette presse Boy 35 E VV injectedes moules à gâteaux en silicones.

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26 SEPTEMBRE 2017

FAKUMA - INJECTION

SERVICE LECTEUR n° 22

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ergonomie de réglage, des capa-cités de supervision et de traça-bilité des paramètres encore plusgrandes. Aciériste de taille mon-diale, JSW a développé de nou-veaux alliages et technologies defonderie qui ont permis d'allégeret de rigidifier les unités de fer-meture. Les plateaux sont désor-mais supportés par des guidageslinéaires à billes, les colonnesservant uniquement au ver-rouillage. Deuxième point, lesunités d'injection équipant cesnouvelles machines sont équi-pées de cylindres à faible inertiethermique produits par fonderiecentrifuge. 30% plus étroits, ilsmontent en température 25 %plus rapidement qu'un cylindreclassique et consomment 10 %d'électricité en moins en produc-tion. Grâce à cela, ces nouvellesJSW sont encore plus économesen énergie.

Troisième évolution, la nou-velle commande Syscom 5000i àécran couleur tactile 15" qui équi-pe les J-ADS bénéficie des plusrécentes technologies numé-riques qui la rendent encore plusréactive et puissante. Son taux derafraîchissement est de 62 msseulement. Un écran tactile demême type que celui des smart-phones facilite son utilisation.

JSW expose ici une J180ADS-180 U de 180 t dotée d’une vis de40 mm. Elle produit en moins de40 s un bol large en PP pesant288 g (diamètre de la pièce 254mm, hauteur 70 mm) dans unmoule mono-empreinte.

KISTLER (hall A3, stand104) met en avant les fonctionna-lités en injection plastique de sonlogiciel de suivi de processComoNeo qui fut présenté enpremière mondiale à la Fakuma2015. Sa dernière mise à jourinclut l’injection multi-matière etles procédés RTM. Ce logicielfonctionne à partir des donnéesmesurées par des capteurs instal-lés dans les empreintes desmoules. Ses différentes fonction-nalités, comme par exemple laprévision en ligne de la qualité deproduction, font qu’il constitueun support très fiable d’assuran-ce qualité dans les ateliers, et ce,quel que soit les compétencesdes opérateurs qui y travaillent.

La version 2.01 du logicielintègre de nouvelles fonctions.Pour l’injection multi-matière, ilest capable de superposer etd’évaluer séparément jusqu’àquatre processus de transforma-tion différents. Le RTM est éga-lement un procédé de moulagecomplexe à maîtriser. La polymé-risation des différents polymèresy est rapide dans une premièrephase, avant de se prolonger par-fois durant des heures. Kistlerpropose des capteurs de pressionet température spécialementconçus pour le RTM afin que lestransformateurs puissent suivreet contrôler le process et créerune traçabilité identique à celleexistant pour l’injection parexemple.

Le système ComoDataCenterdéveloppé par Kistler offre desfonctionnalités d’intelligence arti-ficielle et de communication en

mode OPC-UA Industrie 4.0,notamment avec les logiciels deMES. Pour offrir des solutionscomplètes en ce domaine, legroupe suisse (qui a réalisé envi-ron 360 millions d’euros de c.a.en 2016) a d’ailleurs racheté cetété la société allemande IOS, unspécialiste des logiciels de ges-tion de processus industriels.

KRAUSSMAFFEI (hall 7,stand 308) privilégie ses deuxgammes principales, PX élec-trique et CX hydraulique. Équi-pées de la nouvelle commandeAPC Plus, elles rencontrenttoutes deux un vrai succès mon-dial. KraussMaffei doublerad’ailleurs l’année prochaine sacapacité de production depresses PX.

Lancée fin 2016, la gamme PXcomprend des modèles de 50 à200 t. À la fois compactes etmodulaires et dotées de plateauxplus larges que la moyenne, ellesbénéficient d’un classement 9+en efficacité énergétique. Ellesconviennent à la production depièces techniques, mais aussid'emballages, en ajoutant sinécessaire un pack de puissanceoptionnel portant la vitesse d’in-jection à plus de 250 mm/s.Illustrant les applications tech-niques, une PX 50-180 SilcoSetmoule des lentilles de Fresnel ensilicone liquide. Ce matériau trèstransparent à très basse viscositéexige une précision d’injectionextrême afin qu’aucune trace deflux ne soit visible sur la lentille.La commande APC Plusconcourt à l’excellente du moula-ge en compensant automatique-ment les fluctuations de caracté-ristiques matières fréquemmentrencontrées en injection de LSR.Durant tout le cycle de moulage,le logiciel de commande surveillela viscosité du matériau et corri-ge le volume de remplissage entemps réel, afin que le poidsinjecté reste le plus constant pos-sible. Il est même capable degérer une éventuelle réticulationanticipée de la matière.

L’injection de pièces à paroisminces exige beaucoup de puis-sance. La presse PX 160-540 mou-lant des bouchons filetés flip-topen PP de 28 mm de diamètre estainsi équipée d’un bloc de puis-sance additionnel qui porte savitesse d'injection à 270 mm/s.

Non loin, une presse hydrau-lique compacte à deux plateauxCX 200-750 est équipée d’unmoule à chauffage par inductionutilisant la technologie HDPlastics du français RocTool. Les

deux partenaires montrent lavariété des états de surface quipeuvent être obtenus sans aucu-ne opération de finition, décor oupeinture en reprise. La presse CX200 équipée d’un moule 16empreintes produit des boîtiersde console de jeu en 16 finitionsdifférentes, mates, brillantes,

avec effets holo-g r a p h i q u e s ,ombrés, etc.Cette machineprouve égale-ment les progrèscons idérab lesenregistrés dansla gestion éner-gétique des nou-velles pressesh y d r a u l i q u e s .Grâce à la pompeser vo-comman-dée BluePower(type IE3), cetteCX 200 atteint

des niveaux très bas de consom-mation électrique.

MILACRON (hall B3, stand203) regroupe sur un même standl’ensemble de ses divisions,notamment les presses à injecter,les composants pour moulesMold-Masters, DME et Tirad. Lesdifférentes démonstrations por-tent sur des applications automo-biles, médicales, production d'em-ballages et de pièces techniques.

Une presse tout-électriqueElektron evo 110 produit des élé-ments de seringues sur un mouleZahoransky 4 empreintes, dansun temps de cycle de 14 s. Unemachine servo-hydraulique àgenouillère 200 t Magna T 200-970 (appartenant à une gammede 55 à 550 t) injecte une pièceautomobile en utilisant le procé-dé de moussage MuCell. Letemps de cycle est de 52 s.

Comprenant neuf modèles de120 à 650 t, la gamme Ferromatikrépond aux besoins de la produc-tion d’articles d’emballage avecdes cadences rapides. Leurconception modulaire permet deles configurer aisément pour lesmulti-injections, mono-sandwich,production avec moules cubes etcoinjections. Elles peuvent êtreéquipées d’entraînements élec-triques, hydrauliques et hybrides.La cellule de production exposéerepose sur une presse Ferromatik360 dotée d’un moule 4 empreintesà canaux chauds Mold-Mastersproduisant des barquettes en PPdécorées par IML dans un tempsde cycle proche de 4 s.

NETSTAL (hall A7, stand 303)a choisi une démonstration deproduction de capsules de cafétricouches (deux de PP et uned’EVOH pour l’effet barrière)coinjectées et décorées par IMLsur une presse Elion 1200-250/120 bimatière. Équipéed’une unité d’injection auxiliairePlasdan, d’un moule 4 empreinteset d’une installation de déposed’étiquettes IML, cette celluletourne à une cadence inférieure à5 s par cycle. Les pièces finiessont ensuite empilées ouverturevers le bas et un système d'ins-pection optique IMD Vista inté-gré dans le robot d’évacuationvérifie la position et l'épaisseur dela barrière EVOH. Au final, cescapsules compatibles Nespressosont stockées en vrac dans unconteneur.

Les capsules coinjectées enPP/EVOH ou PP/alcool polyvi-nylique offrent une excellenteprotection barrière contre l'oxy-gène, la lumière et l'humidité, etpréservent ainsi parfaitement

Cette machine PX 50-180 SilcoSetmoule des lentilles de Fresnelen silicone liquide sans qu’aucunetrace de flux ne soit visible surla pièce.

Netstal propose une démonstrationde moulage par coinjection des capsules de café tricouches en PP et EVOH.

Cette presse PX_160-540 moule des bouchons filetésflip-top sur le stand KraussMaffei.

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FAKUMA - INJECTION & PÉRIPHÉRIQUES

SERVICE LECTEUR n° 23

l’arôme du café. La très faibleépaisseur de la couche barrière(0,06 mm, contre 0,17 mm pourchaque couche de PP) évite detrop augmenter les coûts de pro-duction. Netstal croit beaucoupen l’avenir de ce procédé d’injec-tion sandwich, dans le baby-food,les sirops, mais aussi les médica-ments et toutes applications exi-geant une protection barrièreefficace relativement écono-mique à produire.

SUMITOMO (SHI) DEMAG

(hall B1, stand 105) expose troismachines, une presse tout-élec-trique IntElect, une machine àcadence rapide El-exis SP et unepresse multi-matière Systecdotée de fonctionnalitésIndustrie 4.0. Une IntElect50/360-110 (50 t) produisant desbobinages Siemens en PAillustre les capacités de la nouvel-le gamme IntElect NewGeneration qui couvre des forcesde fermeture allant de 50 à 180 t.Lancée ce printemps, elle vise àrendre plus accessible la techno-logie tout-électrique avec desmodèles encore plus économesen énergie (jusqu’à 20 %), offrantune meilleure accessibilité avecune emprise au sol réduite (la50 t est un demi-mètre plus cour-te que précédemment). Ils sontdotés de moteurs électriques àhaute dynamique et d’entraîne-ments dont la plupart des compo-sants clés sont produits par le

groupe. Ces presses modulaires(notamment avec 5 diamètres devis disponibles) offrent une dyna-mique, une précision et une répé-tabilité extrêmes. Conçus paranalyse par éléments finis, lesplateaux ont une rigidité 20 %supérieure associée à des gui-dages linéaires pour garantir unesécurité maximale du moule. Lacommande intuitive NC5 propo-se de multiples fonctions de sur-veillance et de contrôle des pro-cédés d’injection. Elle est dotéed’un écran tactile capacitif enverre aussi confortable à utiliserque celui d’un smartphone.

Plus que jamais présent dansl’injection-compression d’embal-lages à haute cadence Sumitomo(SHI) Demag expose une El-ExisSP 200-920 (200 t) capable degénérer des économies dematières de 25% par rapport àune injection conventionnes.Équipée d’un moule Rouxel etd’une station IML MachinesPagès, elle produit des cou-vercles décorés de barquettes ali-mentaires en PP. Cette gammecomprend des presses de 150 à750 t désormais dotées de fonc-tionnalités de mise en réseauIndustrie 4.0 via une interfaceOPC/UA.

Ce constructeur présenteaussi une presse bi-matièreSystec multi 210/580-430h/200V(210 t) équipé de la commandeNC5, d'un nouveau terminal opé-rateur portatif et d'un robot DTS

20 M. La pièce d’habitacle auto-mobile produite comprend unsupport en PC surmoulé par del'ABS offrant une possibilité demétallisation partielle. Aprèsdémoulage, la pièce est transfé-rée sur une station de marquagelaser qui lui appose un code QRqui permettra à la commandeNC5 de transférer sans risqued’erreur les paramètres de pro-duction de chaque pièce au systè-me MES de l’entreprise.

Sous sa devise “Be smart”,WITTMANN BATTENFELD

(hall B1, stand 204) présente unlarge éventail de technologiesd’injection, et de multiples équi-pements périphériques et robots.La principale attraction est lanouvelle presse tout-électriquehaute cadence EcoPower Xpress400. Présentée à l’état de prototy-pe à la K 2016, elle sera produiteen série à partir de cet automne,disponible en versions 400 et500 t. Répondant aux besoins deproduction d’emballages à paroimince, elle dispose d'entraîne-ments très dynamiques sur tousses axes. Des servo-variateursrenforcent son efficacité énergé-tique. À Fakuma, c’est un modèleEcoPower Xpress 400/3300 +(400 t) qui est exposé. Il produitdes bouchons en PEhd sur unmoule Plastisud 96 empreintesdans un temps de cycle de 2,7 s.

Le constructeur met aussi enavant les versions multi-injection

Combimould des pressesPowerSeries en présentant troismachines, deux servo-hydrau-liques SmartPower et uneMicroPower. Une applicationbimatière, thermoplastique +LSR, en 4 + 4 empreintes, est pré-sentée sur une SmartPower120/525H/130L. Les piècesseront démoulées et déposéessur un convoyeur par un robotWittmann W831 équipé du nou-veau système de contrôle R9.

Sur une SmartPower 60 /210H / 210S / 210V dotée d’unmoule 6 empreintes, c’est uneapplication trimatière, associantPPT, POM et PA pour produireun petit chimpanzé Playmobil.La troisième applicationCombimould est une bi-injectiondestinée à produire, une micro-prise équipant une tête de lectu-re de platine pour disquesvinyles. Les pièces en PC et PCélectroconducteur sont injectéesdans un moule mono-empreintesur une MicroPower 15 / 10H /10H équipée de deux unités d'in-jection parallèles et d'un disquerotatif. L'enlèvement et le dépôtdes pièces sont effectués par unrobot scara W8VS4, spéciale-ment conçu pour cette machine.Une caméra intégrée contrôle laqualité des pièces.

Wittmann Battenfeld expo-se aussi une cellule complètetravaillant en mode Wittmann4.0. Produisant des cintres, ellecomprend une EcoPower160/750 (160 t) équipée du sys-tème d’injection assistée gazAirmould, breveté par le groupeautrichien. Tous les périphé-riques commandés par la com-mande de presse Unilog B8 peu-vent dialoguer ensemble, avecla presse, et transférer leursdonnées vers un système infor-matique central à fin de traçabi-lité. En plus des robots (unW818 est utilisé dans cette appli-cation), des thermorégulateursTempro, des doseurs gravimé-triques Gravimax et des débit-mètres Flowcon, Wittmann estparvenu à intégrer ses dessicca-teurs Aton dans la commandeUnilog B8 ainsi que l’interfaceAirmould. Ce générateur d’azo-te et de pression est développéet fabriqué par le groupe.

ÉQUIPEMENTS PÉRIPHÉRIQUES

HERBOLD MECKESHEIM

(Hall A6, stand 511) présente l’in-tégralité de sa gamme d’équipe-ments de broyage, déchiquetage,lavage, séparation et séchage dedéchets plastiques. L'accent estmis sur les lignes à haute perfor-mance pouvant traiter plus de3 t/h de plastiques rigides ouplus d’1 t/h de films. Herboldpossède un savoir-faire tout parti-

culier dans le recyclage des filmstrès minces particulièrement dif-ficiles à laver, séparer et sécher.De même, il sait gérer les conta-minants difficiles, comme lesable, les pierres et la terre dansles films agricoles, ou encorel'acide subsistant dans les cuvesde batterie. Sont égalementmises en avant les solutionsoffertes pour valoriser les pous-sières et fines qui peuvent ainsiregagner une certaine valeur plu-tôt que de partir en décharge ouêtre incinérées.

KOCH-TECHNIK (hall A3,stand 213) a entièrement revue laconception de son dessiccateur àair sec mobile KKT 100, le pluspuissant de sa gamme.Suffisamment étroit pour pouvoirse glisser aisément entre deuxmachines, il offre dans sa nouvel-le conception une meilleureaccessibilité aux pièces et filtresprioritairement visés lors desopérations de maintenance.Désormais doté du même systè-me de régénération que lessécheurs de la série CKT, il offreune encore dessiccation encoreplus puissante. Une nouvellecommande à écran tactile facilitela programmation et le contrôledu fonctionnement par l’opéra-teur. Le programme de basegarantit le taux d’humidité rési-duelle adapté à une productiondonnée. Mais la nouvelle com-mande propose également unprogramme rapide ainsi qu’unéco-programme économisantl’énergie en adaptant le séchageau débit matière réel. Des écono-mies d’énergie allant jusqu’à 40 %peuvent être ainsi obtenues.

Produisant 100 m³ d’air secpar heure, le KKT 100 doté demicro-filtres, possède une pro-tection contre toute surcharge,un contrôle du débit d’air et unlimiteur de température. Il peutproduire de l’air sec ayant unpoint de rosé de -35 °C. Grâce àses deux circuits indépendantsde séchage, il fournit un air secen continu qui garantit un sécha-ge équilibré des granulés plas-tiques. Selon les volumes dematières nécessaires à la pro-duction, il est possible de lui rac-corder jusqu’à quatre trémies deséchage.

Le dessiccateur à air sec mobileKKT 100 est le plus puissant quisoit proposé par Koch-Technik.

Les presses rapides EcoPower Xpress de Wittmann-Battenfeld sont disponible en versions 400 et 500 t.

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Cette année, nous sommes particulièrement heureux de vous accueillir sur notre stand au FAKUMA à Friedrichshafen. Non seulement, vous pourrez vous informer des nouveautés et dernières tendances dans la thermorégulation, mais aussi profiter autour d‘un verre d‘une occasion exceptionnelle : 2017, HB-Therm célèbre son50ème anniversaire !Pour vous, cela signifie 50 ans de technologie innovante, éprouvée et „Swiss-made“ venant de HB-Therm. Et dans cette continuité, nous vous présenterons nos derniers développements, appareils et services. Nous vous attendons nombreux sur notre stand !

www.hb-therm.fr Hall A4, stand 4205

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FAKUMA - PÉRIPHÉRIQUES

SERVICE LECTEUR n° 24

Selon MOTAN-COLORTRONIC

(hall B1, stand 111) l’ergonomieet la facilité d’utilisation des équi-pements et commandes sont fon-damentaux dans la bonne accep-tation des matériels au sein desateliers. Ce spécialiste de la ges-tion centralisée des matièresmet donc tout en œuvre pourconcevoir des matériels faciles àutiliser. Un exemple typique decette démarche est le systèmed’accouplement manuel de cir-cuits d’alimentation matièresMetroConnect. Il est disponibleen version simple ou avec recon-naissance RFID intégrée sécuri-sant totalement les branche-ments. De même, la nouvelleconception des chargeurs depoudres et granulés Metro P etG facilite la maintenance et lenettoyage grâce à des systèmesd’ouverture ultra-fonctionnels.

Motan présente aussi ses sys-tèmes de dosage et de mélangegravimétrique continu par pertede poids Graviplus pouvantréunir jusqu'à huit doseurs à viset gérer des débits matièresallant de 0,25 kg/h à 7,5 t/h, sesstations Gravicolor (de 4 à 6matières et additifs dosés par lots– pour des débits de 60 à1000kg/h), et différents modèlesde sécheurs Luxor. Tous lesmatériels Motan disposent d’uneinterface OPC-UA Industrie 4.0capable d’échanger des donnéesavec les machines de productionet de s'interfacer avec lesréseaux d’entreprises.

Regroupant les sociétésMaag Pump Systems, AutomatikPlastics Machinery et Gala indus-tries, le groupe MAAG (hall 6,stand 202) expose des équipe-ments représentatifs des déve-loppements de ces différentesentités, pompes à engrenages,systèmes de filtration, granula-trices et systèmes de micronisa-tion. La principale nouveauté estgamme de granulatrices sous eauPearlo, capables de traiter indif-féremment des polymères stan-dards ou techniques, desmélanges-maîtres, des com-pounds bois-plastiques, des poly-mères biosourcés, des TPE, desadhésifs thermofusibles, à desdébits pouvant atteindre 36 t/h.

Maag a aussi développé unenouvelle pompe d’extrusion typeX6 qui offre une capacité accruetant en volume qu’en pression.Que ce soit en extrusion ou encompoundage, on note en effetune tendance à la réduction de lavitesse de rotation de vis, destaux de cisaillement et des tempé-ratures, pour réduire la consom-mation d'énergie. La pompe d’ex-trusion étant plus sollicitée, Maaga conçu ce modèle plus puissant.

Les changeurs de filtres de lagamme CSC possèdent un systè-me à double piston qui permetd’ajuster précisément l'unité defiltration aux exigences spéci-fiques d’une production tout enautorisant l'utilisation de cinqformes différentes de chambrede filtration dans le même chan-geur. Utilisé sur des centaines desites, le système de granulationde joncs à sec WSG est capablede produire des granulés parfai-

tement cylindriques ou desmicro-granulés très bien adaptésà leur mise en œuvre future. Sontégalement présents plusieursmicronisateurs, dont le systèmeREX basic Plus, une version pluspuissante, 55 kW, au lieu de 22kW pour le REX basic. Les REXBasic répondent aux besoins depulvérisation de polymèressimples, tout en offrant une gran-de facilité de nettoyage.

La société italienneMB CONVEYORS (hall B1,stand 106) produit une gammeétendue de tapis transporteurs etaccessoires associés. Elle exposeun convoyeur modèle PA dotéd’un contrôle de vitesse, et deuxconvoyeurs à inclinaison réglabletypes N-CPR et N-CPTR. Toustrois sont équipés de bandes enpolyuréthane. Un modèle COP àbande polymère est égalementprésenté à côté d’un système d’en-caissage rotatif à quatre caisses etun système de distribution depièces Duck Dispenser doté d’unbec pouvant tourner sur 360°. Unséparateur pièces/carottes FSRVcomplète ce dispositif.

Sur un stand de plus de230 m², MORETTO (hall B3,stand 208) fait le point sur l’état dedéveloppement de ses solutionsUsine du Futur Moretto 4.0.Pionnier dans ce domaine,Moretto a doté tous ses matérielsde capacités de dialogue enréseau et d’intelligence artificielle.

Le KruiseKontrol est un sys-tème destiné au contrôle automa-tique de la vitesse des granulésdans les circuits d’alimentationmatières. Il peut optimiser tousles paramètres en les adaptantaux caractéristiques de chaquematériau, indépendamment de ladistance à parcourir ou de laquantité de matière à transporter.Il supprime complètement lespics de vitesses souvent consta-tés lorsque des granulés subis-sent une forte accélération dansun circuit vide en début de pro-

cessus et en final lors des phasesde nettoyage. Le KruiseKontrolintègre 40 profils de caractéris-tiques matières standard avecdes paramètres de transport pré-définis et 40 autres profils spé-ciaux. L'utilisateur doit juste choi-sir le type de matière et la machi-ne à alimenter, tout le reste estautomatique. La régulation devitesse à l'intérieur des tuyauxest assurée par une unité d'aspi-ration intégrée. Plus de cheveuxd'ange, de poussière, d'usure detubes ou de polymères détério-rés, le système gère toutes lesphases de transport.

Outre ses installations desé-chage haute performance Eurekaéconomes en énergie (sécheursX Max, trémies Flowmatic, et lenouveau Moisture Meter quimesure précisément en continule taux d’humidité résiduelle dansles granulés envoyés vers unemachine), tous compatiblesMoretto 4.0, le constructeur ita-lien expose ses solutions de dosa-ge basées sur les appareils Gravix(volumétrique) et Gramixo (dosa-ge pondéral et régulation dupoids au mètre sur les lignes d’ex-trusion de films). Les doseursGramixo sont conçus pour s’af-franchir de toute influence desvibrations générées par lesmachines de production.

Pièce maîtresse de ses déve-loppements Industrie 4.0,Moretto présente le logiciel de

supervision d’atelier Mowis.Conçu spécialement pour latransformation des matières plas-tiques, il peut surveiller en tempsréel, analyser en profondeur l’en-semble des données générées ettransmettre des rapports interac-tifs et prédictifs.

PIOVAN (hall A7, stand 201)met lui-aussi l’accent sur sesdéveloppements Industrie 4.0,avec son emblématique logicielWinfactory 4.0, conçu en 2005,et continuellement améliorédepuis. Afin de profiter au mieuxde ces fonctionnalités, Piovan aperfectionné ses gammesd’équipements pour leur donnerdes capacités de dialogue enréseau et améliorer par exempleleurs rendements énergétiques.C’est le cas de la nouvellegamme de thermorégulateursEasytherm.

Logiciel autonome, ou inté-grable dans l’environnementWinfactory, le nouveau moduleWinenergy assure le contrôle etl’analyse de la consommationd’énergie en tenant compte dedifférents critères techniques.

Illustrant ses principalesgammes d’équipements, Piovanexpose un doseur gravimétriqueQuantum en configuration spé-ciale, un système de séchageModula et une station de coupla-ge automatique de circuits d’ali-mentation matières Easylink.

Concevant des dispositifs demesure, contrôle, inspection,

analyse et tri pour les industriesdes tubes, des feuilles et plaqueset des plastiques SIKORA (hallA6, stand 110) propose plusieursdéveloppements récents. LeCenterwave 6000 assure la mesu-re du diamètre, de l'ovalité, del'épaisseur de paroi des grandstubes plastiques pendant l'extru-sion. Il peut mesurer des tubesayant des diamètres comprisentre 90 et 3 200 mm. La versionrotative Centerwave 6000R peutenregistrer en continu l'épais-seur de paroi sur toute la circon-férence du tube. Un système mul-tiaxial doté de capteurs statiquesest également disponible. Basécomme le Centerwave sur latechnologie d’ondes millimé-triques, le Planowave 6000 est unsystème de mesure d’épaisseursans contact utilisé pour unemesure continue en pleine laizesur les lignes d'extrusion defeuilles et plaques plastiques.

Sikora propose aussi des sys-tèmes de contrôle qualité despolymères à l’état fondu ou sousforme de granulés. Le CSS 2 assu-re la surveillance et la détectionen temps réel des impuretés pré-sentes dans la masse fondue depolymère pour garantir la sécuri-té du processus et la qualité desproduits au sein de la ligne defabrication. L'inspection continueen ligne, garantit une détectiondes impuretés et des particulesde combustion présentes dans lamatière fondue. Pour détecter etanalyser les contaminations dansles granulés et flocons transpa-rents, trois appareils PurityConcept, à rayons X, capteursoptiques et technologie infrarou-ge sont d’autres éléments desti-nés au contrôle qualité chez lesproducteurs de matières et com-poundeurs. Grâce à leur concep-tion modulaire, des films et pro-duits en bandes peuvent égale-ment être inspectés

Parallèlement à ses pressesà injecter, WITTMANN

BATTENFELD (hall B1, stand204) présente de multiples équipe-

Le KruiseKontrol réguleautomatiquement la vitesse des granulés dans les circuitsd’alimentation matières.

La nouvelle gamme de thermorégulateurs Easythermde Piovan est dotée de capacitésIndustrie 4.0 avancées.

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29SEPTEMBRE 2017

FAKUMA - PÉRIPHÉRIQUES

SERVICE LECTEUR n° 25

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ments périphé-riques et robotsdésormais large-ment dotés decapacités réseautype Industrie4.0. Parmi lesplus en vue, les doseursGravimax ontreçu une nouvel-le commande tac-tile très ergono-mique. Faciles àdémonter et ànettoyer, les trémies de cesdoseurs peuvent être retirées sansenlever les chargeurs situés au

dessus. Les petits appareils, jus-qu’à 80 kg/h de capacité de débit,sont dotés de couvercles fixes aux-

quels les chargeurs restent atta-chés. Pour les plus gros systèmesqui impliquent des trémies d’ali-mentation plus lourdes, surtoutquand elles sont remplies,Wittmann a conçu un nouveaucouvercle articulé en acier inox quipeut être déplacé facilement parune poignée rotative. Elle sert éga-lement à la fermeture hermétique,sans besoin de vis ou de brides.Deux rails de guidage attachés aucouvercle aident l'opérateur à l'ou-vrir et un dispositif de verrouillageempêche la fermeture accidentelledu couvercle.

Première spécialité histo-rique de Wittmann, avant la

construction de robots, la ther-morégulation des moules etmachines occupe une placeimportante au sein du porte-feuille de technologies du grou-pe. À Fakuma, il met en exergueles boîtes à eau FlowCon Plus,des distributeurs compactsentièrement automatiques. Ilspeuvent être placés à proximitédu moule et effectuer une distri-bution parallèle entre les diffé-rents canaux de régulation. Laperte de pression totale peutainsi être réduite, et il devientpossible de contrôler le débitd’eau et la température de sortiedans chaque circuit. Pour rac-

corder électroniquement lesFlowcon aux presses à injecternon dotées de fonctionnalités dedialogue modernes, Wittmann adéveloppé la Masterbox, uneinterface de transfert de don-nées. Le constructeur présentesur son stand une configurationde thermorégulation typiquecomprenant un régulateur detempérature Tempro plus Ddoté de l'option SpeedDrive,connecté à un système FlowConPlus capable de gérer jusqu'à 48circuits.

Après le Primus 16, robotconçu pour les presses de 120 à250 t, Wittmann lance le Primus

14, un modèle compactpour applications pick& place pouvant équi-per les machines de 50à 150 t. Son armoire decommande peut être facilement installée surle bâti d'une presse. Cemodèle est équipé d'unaxe horizontal de 900 à2 000 mm de longueur.L'axe vertical peutmesurer jusqu'à1 000 mm, et l'axe dedémoulage offre unecourse de 440 mm. Toutcomme le Primus 16, lePrimus 14 est doté desencodeurs absolus spé-cifiques à Wittmann.Ceux-ci empêchent lescollisions – en particu-lier lors du démarragede la commande,puisque la position durobot est immédiate-ment reconnue.

Pour équiper lespresses de plus de1 800 t, Wittmann aajouté à ses robotsW853 (75 kg d’emportde charge maxi) etW873 (jusqu’à 125 kg)un nouveau modèlehybride électrique-pneumatique WX163capable d’emporter despièces pesant jusqu’à45 kg. Son axe C pneu-matique possède uncouple très élevé pourfaciliter le démoulage.Il peut être équipéd’axes rotatifs numé-riques. L’axe horizontalpeut mesurer jusqu’à18 m de long, celuichargé du démoulagejusqu’à 2 600 mm, etl’axe vertical jusqu’à2 600 mm.

Lancé au prin-temps 2017, le broyeurmobile G-Max 23 estspécialement conçupour le recyclage depièces et carottes d’in-jection au pied depresses jusqu’à 240tonnes de force de fer-meture. Économe enénergie, il est dotéd’une chambre decoupe très bien isoléepour réduire le bruiten fonctionnement.Entraîné par unmoteur IE2 , il peuttraiter jusqu’à 80 kg/hde matière.

Le robot hybride électrique-pneumatique WX163 peut manipuler des pièces pesant jusqu’à 45 kg.

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30 SEPTEMBRE 2017

ÉQUIPEMENTS & PROCÉDÉS

La division Recyclage dugroupe italien Amut a gagnédeux importants appels d’offreslancés par des recycleurs euro-péens. Chaque commande com-prend la fourniture de deuxlignes jumelées pour la récupéra-tion et la régénération de polyolé-fines broyées. Les technologiesbrevetées par Amut se distin-guent notamment par leurs sys-tèmes d’économie d’eau qui per-mettent de réutiliser l’eau traitéegrâce à des circuits spéciaux derecirculation. Pour le premierprojet, les deux lignes travaillanten parallèle pourront traiter jus-qu’à 2 500 kg/h de paillettes dePEbd issues de balles de filmsd’emballage post-consommateur.Pour augmenter la flexibilité dela ligne, des bandes transpor-

teuses permettent aux deuxbroyeurs d’alimenter alternative-ment les silos de stockage inter-médiaires placés en tête deslignes. La phase de décantationpermet de séparer les matériauxlourds et les contaminants du

film pendantqu’une action deprélavage enlèveles autres pol-luants et salis-sures. Unedeuxième fric-tion intensive estappliquée durantle broyage souseau. Le Turbo etle FrictionWasher accom-plissent une forteaction de lavage

et de rinçage en continu. L’eaupeut être thermorégulée et rece-voir des agents chimiques et/oudes détergents pour augmenterl’efficacité du nettoyage. Lespaillettes sont séparées de l’eauet transférées vers une centrifu-

geuse pour la phase de séchage.Un système à l’air chaud réduit letaux d’humidité des paillettes etrend la matière compatible avecles procédés d’extrusion qui vontsuivre.

Pour le second projet, Amutfournira des lignes jumeléeseffectuant un lavage et la granu-lation de différents matériauxtriés. La capacité totale de cetteinstallation est de 1 500 kg/h enrecyclage de films PEhd, 4 t/hpour celui de déchets de PP oude conteneurs en PEhd.

L’avantage principal est depouvoir traiter par lots séparésdeux types de polyoléfines, légè-re et lourde, avec les mêmesmachines. Dans le premier bacde décantation, la matière estdébarrassée des déchets lourds

et des contaminants, avant d’êtretransférée dans deux turbinesparallèles pour la phase de préla-vage. Une seconde friction inten-sive est appliquée pendant lebroyage sous eau. Le FrictionWasher effectue un lavage inten-sif des paillettes qui sont ensuiterincées pour éliminer les der-nières impuretés. La purificationdes résidus de plastiques lourdset le rinçage final sont achevéspar une centrifugeuse spéciale,un décanteur qui sèche égale-ment. En fin de ligne, une extru-deuse Amut équipée d’une gra-nulatrice retransforme la matiè-re en granulés utilisables pourune nouvelle transformationplastique.

Amut emporte deux appels d’offresRecyclage

Vue en CAO 3D d’une des installations de lavage etrecyclage fournie par Amut.

En pleine croissance, aprèsdes résultats 2016 excellents,122 millions d’euros de c.a. avec630 salariés dans le monde, leconstructeur allemand demachines d’extrusion-soufflageKautex Maschinenbau vientd’inaugurer un nouveau halld’assemblage de 3 900 m² dansson usine de Bonn. Il est princi-palement dédié à la fabricationdes machines KBB et des KSB,ses modèles les plus vendusactuellement. Les premièressont des souffleuses tout-élec-triques conçues pour la produc-tion d’articles d’emballage, lessecondes des machines écono-miques à tête d’accumulationadaptées aux pièces techniqueset industrielles.

Afin de convertir sesmachines KBB en de véritableslignes complètes de production,Kautex a développé les modulesIntelliGate connectés en modeIndustrie 4.0 pour réaliser en avalde la machine d’extrusion-souffla-ge diverses opérations ; de contrô-

le qualité notamment. Grâce à l’in-terface intelligente Connex déve-loppée par Kautex, diversmodules Plug & Play peuvent êtrefacilement intégrés afin d’adapterla configuration de la ligne auxbesoins spécifique d’une série àproduire. Ce nouveau standardfacilite grandement la configura-tion dse machines en évitantnotamment de devoir vérifier lesalimentations en air comprimé etélectricité des différents équipe-ments. L’interface Connext per-met surtout de modifier si néces-saire des séquences de produc-tion. Elle reconnaît instantané-ment chaque module et leur posi-tion dans la ligne de production.

Kautex en mode Industrie 4.0

Extrusion-soufflage

Cette cellule placée en aval d’unemachine de soufflage intègreplusieurs modules IntelliGate.

Après avoir développé en 2015avec Engel le procédé Clearmelt,permettant de protéger et embel-lir par une couche de PU transpa-rent des pièces injectées décoréespar un film décor ou un vernis,Hennecke lance au prochainsalon Fakuma le procédéColorLine qui offre les mêmespossibilités couplées à la colora-tion. Les installations ColorLinereposent sur la technologie Multi-Connect, où le dosage de l’isocya-nate et la gestion des colorantssont séparés en deux systèmesdistincts. Le système de dosagede l’isocyanate est monté directe-ment sur la presse à injecter, tan-dis que les différents colorants,jusqu’à 7, sont préparés dans unestation Multi-Connect qui en assu-re l’homogénéisation et le pré-chauffage. En fonction desbesoins de production, un opéra-teur peut alors venir chercher unmodule pour le relier à l’unité dedosage d’isocyanate. Chaquemodule de couleur est équipé

d’une tête demélange MN8MC. Ceci évitetout risque demélange intem-pestif. Les chan-gements de tein-te ne nécessitentainsi aucun rinça-ge ni nettoyage,ce qui permetd’effectuer deschangements deproduction enmoins de 15minutes.

Les pigments étant très abra-sifs, Hennecke a développé unpiston de pompe spécial typeHT30evo pour cette application.Chaque module de couleur enest équipé afin de garantir unelongue durée d’utilisation enconservant une grande préci-sion de dosage. Générant dessurfaces de pièces très résis-tantes à l’abrasion et des colora-tions superbes, les installations

ColourLine ouvrent des hori-zons nouveaux aux industriesautomobiles et celles produisantdes biens de consommation.Pour bien maîtriser cette nouvel-le technologie, Hennecke propo-se des sessions de formation dedeux jours organisées avec leconcours de l’institut de plastur-gie de Lüdenscheid (KIMW).

Les PU prennent des couleurs

Polyuréthanes

Installation Hennecke ColorLine couplée à une presse à injecter Engel.

SERVICE LECTEUR n° 26

SERVICE LECTEUR n° 131

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