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GRANDE SALLE PIERRE BOULEZ – PHILHARMONIE DE PARIS Falstaff Vendredi 29 septembre 2017 – 20h30 Dimanche 1 er octobre 2017 – 16h30

Falstaff - Philharmonie de Paris · 2017-09-21 · 6 Giuseppe Verdi (1813-1901) Falstaff Opéra-bouffe en trois actes, composé sur un livret d’Arrigo Boito d’après Les Joyeuses

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grande salle pierre boulez – philharmonie de paris

Falstaff Vendredi 29 septembre 2017 – 20h30Dimanche 1er octobre 2017 – 16h30

« Shakespeare, en tombant ainsi sur moi à l’improviste, me foudroya. Son éclair, en m’ouvrant le ciel de l’art avec un fracas sublime, m’en illumina les plus lointaines profondeurs. Je reconnus la vraie grandeur, la vraie beauté, la vraie vérité dramatiques. » Si tous les musiciens ne vécurent pas forcément la rencontre avec Shakespeare avec la force de l’épiphanie artistique que conte Berlioz dans ses Mémoires, il n’en est pas moins que le dramaturge anglais représenta pour les serviteurs d’Euterpe l’une des sources d’inspiration les plus fécondes, traversant les siècles sans jamais se démoder.Dans cette longue liste de musiciens où l’on croise Salieri, Weber, Berlioz, Schumann, Rossini, Bellini, Gounod, Tchaïkovski, Prokofiev, Chostakovitch, Britten et jusqu’à Pascal Dusapin ou Thomas Adès, le week-end « D’après Shakespeare » choisit de circonscrire son voyage à trois stations. First things first, Purcell, bien sûr. On pense à The Fairy Queen, son semi-opéra composé presque un siècle après la création du Songe d’une nuit d’été, qu’il réinterprète en mêlant danse, musique, chant et récitatif. Mais c’est un chemin de traverse que décident de prendre Vincent Dumestre, à la tête de son Poème Harmonique, et Geoffrey Carey, faisant dialo-guer airs pour contre-ténor et pages orchestrales de Purcell avec des monologues extraits d’œuvres de Shakespeare.Parmi les multiples réinterprétations musicales du Songe, c’est celle de Mendelssohn que l’on entendra : la célébrissime ouverture composée en 1826 est donnée avec la – plus rare – musique de scène que le compo-siteur lui adjoignit en 1843 à la demande du roi Frédéric-Guillaume IV de Prusse.C’est à Falstaff qu’il revient d’illustrer l’inspiration shakespearienne en matière d’opéra. Il ne s’agit pas de la première rencontre entre Verdi et celui qu’il surnommait « le grand Poète ». Et si seuls trois opéras d’après Shakespeare furent achevés par le compositeur (Macbeth, Otello et Falstaff), de nombreux autres furent envisagés. « Il est un de mes poètes de prédilec-tion, que j’ai eu entre les mains depuis ma prime jeunesse, que je lis et relis continuellement », confia-t-il un jour. À cette préoccupation constante, Falstaff, comédie douce-amère qui balance l’influence mozartienne de gestes musicaux audacieux, apporte un magnifique point d’orgue.

Dimanche 1er octobre

14H30 Musique de cHaMbre

Le songe d’une nuit d’été MendeLssohnMusiciens de L’orchestre de Paris Jennifer decker, pensionnaire de la Comédie-Française, réCitantechristoPhe Montenez, pensionnaire de la Comédie-Française, réCitant

à partir de 14H30 concert-proMenade au Musée

cosy shakesPeareenseMbLe stingo Music cLub / coMPagnie La teMPête

16H30 opéra en concert

faLstaff - Verdi orchestre de Parischœur de L’orchestre de Paris danieL harding direction

Une Récréation musicale est proposée à 16h aux enfants de 3 à 10 ans dont les parents assistent au concert. 8€ par enfant avec le goûter dans les espaces éducatifs de la Philharmonie. Le nombre de places étant limité, la réservation préalable est fortement conseillée.

Vendredi 29 septembre

20H30 opéra en concert

faLstaff - Verdi orchestre de Parischœur de L’orchestre de Paris danieL harding directionaMbrogio Maestri, sir John FalstaFFchristoPher MaLtMan, Fordandrew staPLes, Fentonbarbara frittoLi, mrs. aliCe Fordteresa ierVoLino, mrs. QuiCklyLisette oroPesa, nanettaLaura PoLVereLLi, meg pagericcardo botta, le doCteur CaïuskeVin conners, BardolFoMario LuPeri, pistola LioneL sow, CheF de Chœur

Samedi 30 septembre

20H30 spectacle

to be or not to be - shakesPeare - PurceLLLe PoèMe harMonique

Un spectacle écrit par Ivan AlexandreVincent duMestre, direCtionVincent huguet , mise en sCènebertrand couderc, lumièrescLéMence Pernoud, CostumesnichoLas taMagna, Contre-ténorgeoffrey carey, Comédien

et aussi ce WeeK end

Enfants et familles Ateliers, musiciens au musée, visites...

Week-end d’après shakespeare

« Shakespeare, en tombant ainsi sur moi à l’improviste, me foudroya. Son éclair, en m’ouvrant le ciel de l’art avec un fracas sublime, m’en illumina les plus lointaines profondeurs. Je reconnus la vraie grandeur, la vraie beauté, la vraie vérité dramatiques. » Si tous les musiciens ne vécurent pas forcément la rencontre avec Shakespeare avec la force de l’épiphanie artistique que conte Berlioz dans ses Mémoires, il n’en est pas moins que le dramaturge anglais représenta pour les serviteurs d’Euterpe l’une des sources d’inspiration les plus fécondes, traversant les siècles sans jamais se démoder.Dans cette longue liste de musiciens où l’on croise Salieri, Weber, Berlioz, Schumann, Rossini, Bellini, Gounod, Tchaïkovski, Prokofiev, Chostakovitch, Britten et jusqu’à Pascal Dusapin ou Thomas Adès, le week-end « D’après Shakespeare » choisit de circonscrire son voyage à trois stations. First things first, Purcell, bien sûr. On pense à The Fairy Queen, son semi-opéra composé presque un siècle après la création du Songe d’une nuit d’été, qu’il réinterprète en mêlant danse, musique, chant et récitatif. Mais c’est un chemin de traverse que décident de prendre Vincent Dumestre, à la tête de son Poème Harmonique, et Geoffrey Carey, faisant dialo-guer airs pour contre-ténor et pages orchestrales de Purcell avec des monologues extraits d’œuvres de Shakespeare.Parmi les multiples réinterprétations musicales du Songe, c’est celle de Mendelssohn que l’on entendra : la célébrissime ouverture composée en 1826 est donnée avec la – plus rare – musique de scène que le compo-siteur lui adjoignit en 1843 à la demande du roi Frédéric-Guillaume IV de Prusse.C’est à Falstaff qu’il revient d’illustrer l’inspiration shakespearienne en matière d’opéra. Il ne s’agit pas de la première rencontre entre Verdi et celui qu’il surnommait « le grand Poète ». Et si seuls trois opéras d’après Shakespeare furent achevés par le compositeur (Macbeth, Otello et Falstaff), de nombreux autres furent envisagés. « Il est un de mes poètes de prédilec-tion, que j’ai eu entre les mains depuis ma prime jeunesse, que je lis et relis continuellement », confia-t-il un jour. À cette préoccupation constante, Falstaff, comédie douce-amère qui balance l’influence mozartienne de gestes musicaux audacieux, apporte un magnifique point d’orgue.

Dimanche 1er octobre

14H30 Musique de cHaMbre

Le songe d’une nuit d’été MendeLssohnMusiciens de L’orchestre de Paris Jennifer decker, pensionnaire de la Comédie-Française, réCitantechristoPhe Montenez, pensionnaire de la Comédie-Française, réCitant

à partir de 14H30 concert-proMenade au Musée

cosy shakesPeareenseMbLe stingo Music cLub / coMPagnie La teMPête

16H30 opéra en concert

faLstaff - Verdi orchestre de Parischœur de L’orchestre de Paris danieL harding direction

Une Récréation musicale est proposée à 16h aux enfants de 3 à 10 ans dont les parents assistent au concert. 8€ par enfant avec le goûter dans les espaces éducatifs de la Philharmonie. Le nombre de places étant limité, la réservation préalable est fortement conseillée.

Vendredi 29 septembre

20H30 opéra en concert

faLstaff - Verdi orchestre de Parischœur de L’orchestre de Paris danieL harding directionaMbrogio Maestri, sir John FalstaFFchristoPher MaLtMan, Fordandrew staPLes, Fentonbarbara frittoLi, mrs. aliCe Fordteresa ierVoLino, mrs. QuiCklyLisette oroPesa, nanettaLaura PoLVereLLi, meg pagericcardo botta, le doCteur CaïuskeVin conners, BardolFoMario LuPeri, pistola LioneL sow, CheF de Chœur

Samedi 30 septembre

20H30 spectacle

to be or not to be - shakesPeare - PurceLLLe PoèMe harMonique

Un spectacle écrit par Ivan AlexandreVincent duMestre, direCtionVincent huguet , mise en sCènebertrand couderc, lumièrescLéMence Pernoud, CostumesnichoLas taMagna, Contre-ténorgeoffrey carey, Comédien

et aussi ce WeeK end

Enfants et familles Ateliers, musiciens au musée, visites...

Week-end d’après shakespeare

de l’Orchestre de Paris

PROGRAMME

Giuseppe VerdiFalstaff – version de concert

Acte I

ENTRACTE

Acte II

ENTRACTE

Acte III

Orchestre de ParisDaniel Harding, directionAmbrogio Maestri, baryton (Sir John Falstaff )Christopher Maltman, baryton (Ford)Andrew Staples, ténor (Fenton)Barbara Frittoli, soprano (Dame Alice Ford)Teresa Iervolino, mezzo-soprano (Dame Quickly)Lisette Oropesa, soprano (Nanetta)Laura Polverelli, mezzo-soprano (Meg Page)Riccardo Botta, ténor (Docteur Caïus)Kevin Conners, ténor (Bardolfo)Mario Luperi, basse (Pistola)Chœur de l’Orchestre de ParisLionel Sow, chef de chœur

Ce concert est surtitré. Traduction du livret par Pierre Malbos © L’Avant-Scène Opéra, Paris, 2001.

Coproduction Orchestre de Paris, Philharmonie de Paris.

DURÉE DU CONCERT : ENVIRON 2H40.

Dans le cadre du Collège Une semaine, une œuvre, Luca Dupont-Spirio animera une conférence sur Falstaff de Verdi mercredi 4 octobre, à 15h, dans la Salle de conférence.

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Giuseppe Verdi (1813-1901)Falstaff

Opéra-bouffe en trois actes, composé sur un livret d’Arrigo Boito

d’après Les Joyeuses Commères de Windsor de Shakespeare.

Composition : 1889-1893.

Création : le 9 février 1893, au Teatro alla Scala, Milan, avec Victor Maurel

dans le rôle-titre, sous la direction d’Edoardo Mascheroni.

Éditeur : Ricordi, 1893.

Effectif : 3 flûtes (la 3e prenant le piccolo), 2 hautbois (le 2e prenant le cor anglais),

2 clarinettes, clarinette basse, 2 bassons – 4 cors, 3 trompettes, 3 trombones,

trombone basse (cimbasso) – timbales, percussions (triangle, cymbales, grosse

caisse) – harpe – cordes. Musiques de scène : guitare, 2 cors naturels, cloche.

Durée : acte I, environ 30 minutes ; acte II, environ 45 minutes ;

acte III, environ 45 minutes.

Parmi les auteurs auprès desquels Verdi puisa ses sujets, il en est un qu’il plaçait au-dessus de tous les autres : ce « Shacspeare » (comme il écrivait parfois) dont il fit dès son jeune âge une référence absolue et qu’il appe-lait affectueusement « il papà », le père de tous les auteurs de théâtre.

Quatre ouvrages jalonnent cette collaboration au-delà des âges : Macbeth, créé en 1847 et profondément remanié en 1865 ; puis l’opéra fantôme, ce Roi Lear que Verdi mit périodiquement sur le métier de 1843 à 1868 mais au seuil duquel il resta inexorablement ; et enfin la paire finale, constituée par Otello et Falstaff.

Entrepris par un vieillard qui avait juré qu’on ne le prendrait plus à composer, ces deux ouvrages sont étroitement liés, ne serait-ce parce que Verdi y collabore avec le même poète, Arrigo Boito (1842-1918), également compositeur. C’est Ricordi, leur éditeur commun, qui fomenta leur rencontre en 1879. Après une première collaboration (le remanie-ment d’un opéra de 1857, Simon Boccanegra), le vieux maître conquis se lança dans Otello, créé à la Scala de Milan en 1887. Ensuite, il ne se

L’œuvRE

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fit pas prier longtemps avant d’accepter la composition de Falstaff, issu de deux pièces de Shakespeare : Les Joyeuses Commères de Windsor, avec quelques éléments de Henry IV. Boito dégagea dix personnages d’importance presque égale, aux caractères tranchés : Falstaff, vieux chevalier ventripotent et vantard ; le trio des commères (Alice Ford, Meg Page et la truculente Quickly) ; le quatuor des hommes (le mari jaloux Ford, le pleurnichard Docteur Caïus et les canailles Bardolfo et Pistola) ; et le duo des tourtereaux (Nanetta et Fenton).

Poussé par Boito, Verdi protesta pour le principe : « En esquissant Falstaff, avez-vous au moins pensé au nombre considérable de mes années ? » Mais ses lettres montraient un enthousiasme croissant ; jamais Verdi n’avait fait preuve d’une telle joie de vivre. La première eut lieu à la Scala, avec succès, le 9 février 1893. Au bout de trois représentations, Verdi apporta quelques modifications, et la version définitive fut créée le 15 avril à Rome, devant le couple royal. À l’entracte, Umberto Ier fit monter Verdi à sa loge et le présenta au public, qui lui offrit une ovation interminable.

Pourtant, rares furent les contemporains à apprécier l’importance de cette « révolution en do majeur », selon l’expression si juste de Massimo Milla (faisant référence à la tonalité dans laquelle s’ouvre et se referme l’ouvrage). Enclenchée dans le second Boccanegra, cette mutation stylistique avait pris toute sa dimension dans Otello : les formes closes, reposant sur l’alternance entre action (scena) et épanchements (aria), y sont dissoutes dans un flux musical continu où l’orchestre joue un rôle essentiel.

Pour mener à bien l’aventure d’Otello, il fallait à Verdi un livret exemplaire. Il réclamait un parler vrai, fût-ce au détriment des rimes et de la strophe, et Boito était l’homme idéal pour le lui fournir. Falstaff jouit lui aussi d’un livret aussi concis que pétillant, sur lequel se déploie une partition à la verve d’autant plus éblouissante qu’elle naît de la plume d’un musicien presque octogénaire. Du quasi parlé à l’expression la plus lyrique, les styles de chant fusionnent dans un discours extrêmement mobile, tout comme l’orchestre peut passer sans préavis de grands aplats à d’exquis solos. Falstaff regorge de « gags » instrumentaux, comme cette doublure

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entre violoncelles et piccolo à distance de quatre octaves1 sur « Se Falstaff s’assottiglia » (« Si Falstaff mincit », I, 1). Verdi dresse presque un système de correspondances entre mot et son, à la manière de ses ancêtres madri-galistes. Ainsi, à l’acte I, Bardolfo et Pistola invoquent-ils Falstaff (« Immenso Falstaff! ») dans les mêmes termes musicaux que Ramfis et Radamès le font avec le dieu Phtà à la fin de l’acte I d’Aïda (« Imenso Fthà! »). Un autre exemple frappant est la cascade des bois d’octave en octave, sur « gaie » (« joyeuses »), quand les commères préparent leur coup (II, 2) : on la trouve presque à l’identique dans Otello, sur le même mot, au début du trio Otello/Iago/Cassio de l’acte III.

On pourrait multiplier les points de convergence entre ces deux ouvrages que tout, a priori, devrait séparer. Il n’est que de considérer le premier monologue de Sir John (I, 1). Au nom de l’honneur, Bardolfo et Pistola refusent de porter les lettres d’amour identiques que leur maître a écrites pour Alice et Meg. Ce mot déclenche une tirade enflammée. Dès les pre-mières mesures, « L’onore! Ladri! » (« L’honneur ! Vauriens ! »), la musique plonge dans un univers très proche de celui du credo blasphématoire de Iago, dans Otello. L’honneur est piétiné, ridiculisé par Falstaff avec la même véhémence teintée de nihilisme que la scélératesse est sanctifiée par Iago. Le second monologue de Falstaff, « Ehi! Taverniere! » (« Holà ! aubergiste ! »), après sa chute dans la Tamise (III, 1), rappelle tout autant le credo ; l’air s’achève d’ailleurs par une apologie du trille2 (illustrant l’effet produit par le vin sur le chevalier), figure musicale qui symbolisait le fourbe cynique d’Otello.

Falstaff comme un négatif d’Otello ? En tout cas, il fait parfois grincer des dents. Le pathétique n’y est jamais bien loin du rire. Mais Verdi lève toute ambiguïté en couronnant son ultime opéra par un pied de nez : la magis-trale fugue « Tutto nel mondo è burla » (« Tout dans le monde est farce »), dernier éclat de rire d’un personnage sombre, taciturne mais qui, dans ses dernières années, s’est quelque peu pacifié. Les deux dernières partitions de cet athée notoire seront religieuses : le Stabat Mater (1897) et surtout ce Te Deum (1895) qu’il désirait que l’on plaçât sous sa tête à ses obsèques. Entre-temps, une nouvelle étoile était née : Puccini, dont le premier succès, Manon Lescaut, fut créé huit jours avant Falstaff. Ainsi va le destin…

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Synopsis

L’action se déroule à Windsor sous le règne de Henry IV, au début du xve siècle.

Sir John Falstaff, un chevalier ventripotent et soucieux de son train de vie, décide de séduire deux belles et riches dames de Windsor, Alice Ford et Meg Page. Il charge ses serviteurs, Bardolfo et Pistola, de leur porter deux déclarations d’amour en tous points identiques.

Les destinataires se rendent compte du stratagème et, aidées de leur amie Dame Quickly, décident de donner une bonne leçon au scélérat. De leur côté, Bardolfo et Pistola, que Falstaff a congédiés, se vengent en révélant à Ford les intentions de leur ancien maître : séduire son épouse et lui dérober ses biens. Les femmes d’un côté, les hommes de l’autre élaborent leurs pièges pour punir Falstaff.

Alice donne rendez-vous à Falstaff. Le chevalier s’en vante auprès de son nouvel ami, Fontana ; celui-ci, qui n’est autre que Ford, laisse éclater sa jalousie. Falstaff se rend chez Alice et lui déclare sa flamme, jusqu’à ce que Meg et Dame Quickly surgissent pour le confondre ; mais Ford est en route de son côté, pour tuer le séducteur. Dans la mêlée qui s’ensuit, les femmes se débarrassent de Falstaff en le jetant dans la Tamise, caché dans une corbeille à linge. Derrière le paravent où il pensait trouver Falstaff, Ford découvre sa fille Nanetta – qu’il destinait au vieux Docteur Caïus – dans les bras de Fenton.

De retour à son auberge, Falstaff laisse éclater son humeur maussade. Mais une lettre d’Alice le convainc de la rejoindre le soir même, à minuit, dans le parc de Windsor. On prépare une mascarade : tous se déguisent, et les habitants de Windsor sont mis à contribution pour figurer fées, vampires et farfadets. Ford promet discrètement à Caïus de profiter de la situation pour lui donner la main de sa fille.

À minuit, Falstaff se rend au lieu convenu, en costume de Chasseur noir et portant deux cornes gigantesques. Terrifié par les apparitions, il se jette face contre terre. Tous s’acharnent sur lui, jusqu’à ce qu’il se repente.

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Les masques tombent. Ford se rend compte que sa fille est mariée à Fenton, et que Caïus a épousé Bardolfo. Falstaff entonne la morale finale, sous forme d’une vigoureuse fugue : « Tout dans le monde est farce. »

Claire Delamarche

Partenaire de la Philharmonie de Paris

Le montant de la course est établi suivant indication du compteur et selon le tarif préfectoral en vigueur.

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BANDEAU_G7.indd 1 19/07/2016 17:18

1 Une octave est l’intervalle parfait séparant deux sons dont la fréquence du plus aigu est le double de celle du plus grave. Divisée en plusieurs sous-intervalles, elle permet de définir les gammes.2 Le trille est un ornement musical réalisé par la répétition rapide d’une note principale avec une note auxiliaire supérieure d’un ton ou d’un demi-ton.

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Giuseppe VerdiOriginaire de la région de Parme, Verdi domina l’opéra italien durant plus d’un demi-siècle, du triomphe de son troisième opéra, Nabucco, à la Scala de Milan (1842), à celui de ses deux derniers opéras, d’après Shakespeare : Otello (1887) et Falstaff (1893). Sa carrière coïncida avec le Risorgimento, cause exaltée par plu-sieurs opéras de jeunesse comme Nabucco, Les Lombards à la première croisade, Giovanna d’Arco ou Attila. En 1847, Macbeth, première rencontre avec Shakespeare, amorce un virage vers des sujets plus intimes que la désillusion politique de 1848-1849 viendra précipiter. Cette manière culmine dans les trois opéras de 1851-1853, Rigoletto, Le Trouvère et La Traviata. À la fin des années 1850, la pression augmentant journelle-ment dans les provinces italiennes, le

nom de Verdi devint le symbole de la monarchie désirée par tout un peuple : Viva V.E.R.D.I. (Vive Victor-Emmanuel, roi d’Italie). Verdi fait alors la synthèse entre drame historique à grand spec-tacle et drame intime dans Les Vêpres siciliennes, Simon Boccanegra, Un bal masqué et La Force du destin, tout en repensant profondément la structure des airs et des scènes, et en confiant à l’orchestre un rôle de plus en plus essentiel. Don Carlos (1867) et Aïda (1871) témoignent de cette progres-sion couronnée par les trois derniers ouvrages, écrits en collaboration avec le poète Arrigo Boito : la seconde version de Simon Boccanegra (1881), Otello et Falstaff. En plus de ses opé-ras, Verdi laisse un quatuor à cordes et un certain nombre de pages vocales et chorales, au nombre desquelles le monumental Requiem et son ultime composition, les Quatre Pièces sacrées.

LE cOMPOsitEuR

LEs iNtERPRètEs

Ambrogio MaestriAmbrogio Maestri connaît un très grand grand succès dans le rôle de Falstaff depuis l’année 2001, où il l’incarne, sous la direction de Riccardo Muti et dans une mise en scène de Giorgio Strehler, à la Scala de Milan et

au Teatro Verdi de Busseto. Toujours à la Scala et dans le répertoire verdien, rappellons ses débuts en Iago (Otello), Renato (Un bal masqué), Don Carlo di Vargas (La Force du des-tin) et Giorgio Germont (La Traviata). Ambrogio Maestri poursuit son itiné-

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raire verdien dans les rôles du Comte de Luna (Le Trouvère), d’Amonasro (Aïda) et de Rolando (La battaglia di Legnano), sans oublier les rôles-titres de Simon Boccanegra, Rigoletto et Nabucco. Fort de dix années de collaboration avec les Arènes de Vérone, il y fête sa centième repré-sentation d’Aïda en 2012. Le baryton a chanté sous la direction des meil-leurs chefs d’orchestre, parmi lesquels Zubin Mehta, Daniele Gatti, Daniel Oren, Fabio Luisi, Antonio Pappano, Jeffrey Tate, Nello Santi, Marcello Viotti, Marco Armiliato, Gianandrea Noseda, Renato Palumbo, Daniel Harding, James Levine, dans des mises en scène de Franco Zeffirelli, Robert Carsen, Graham Vick, Peter Stein, Bob Wilson, Damiano Michieletto, Laurent Pelly, Mario Martone, Hugo De Ana et Bartlett Sher. En 2006, il fait ses débuts en Dulcamara à Paris (L’Élixir d’amour, Donizetti), enchaînant ensuite avec Scarpia (Tosca, Puccini) à Torre del Lago, Compare Alfio (Cavalleria rusticana, Mascagni) au Metropolitan Opera de New York et Tonio (Paillasse, Leoncavallo) à la Scala. En 2012, Ferzan Özpetek lui offre un rôle dans son film Magnifica presenza. Le bicentenaire de la naissance de Verdi en 2013 est, pour le baryton, l’occasion d’une véritable consécration en Falstaff – à la Scala de Milan, à l’Opéra national de Paris, à l’Opernhaus de Zurich, au Festival de Salzbourg, à Munich, Tokyo et au Met, où il fête sa deux centième repré-sentation du rôle. On a pu l’applaudir

en Nabucco à Vérone, Amonasro à Milan, Vérone et Tokyo, et Simon Boccanegra au Teatro Regio de Turin. En 2017, Ambrogio Maestri chante Falstaff à Milan, Munich (également La Force du destin) et Paris, Tosca à Hambourg et Los Angeles, Andrea Chénier de Giordano à Bilbao et Rigoletto à Budapest. En fin d’année, il partira en tournée avec la Scala au Kazakhstan (Falstaff ) et avec le Teatro Regio de Turin à Oman (Aïda) ; suivront des engagements à Naples (Simon Boccanegra), Vienne (Tosca) et en décembre à Munich (Gianni Schicchi, Puccini). Parmi ses engagements pour 2018, citons Don Pasquale de Donizetti à la Scala de Milan et Rigoletto à l’Opéra de Los Angeles.

Christopher MaltmanLauréat du prix de lied au concours Singer of the World de Cardiff en 1997, Christopher Maltman étudie d’abord la biochimie à l’université de Warwick avant de se former en chant à la Royal Academy of Music de Londres. Célèbre pour son interpré-tation de Don Giovanni, il incarne ce rôle dans des cadres aussi prestigieux que Covent Garden de Londres, le Festival de Salzbourg, la Deutsche Staatsoper de Berlin, la Bayerische Staatsoper de Munich, l’Opéra de Cologne, le Ravinia Festival, le Festival de Saint-Sébastien, le Festival d’Édim-bourg, le Mostly Mozart Festival de New York, à Pékin… Il est également à l’affiche du film Juan de Kasper Holten.

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Cet habitué du Covent Garden y a chanté Papageno (La Flûte enchantée, Mozart), Guglielmo (Così fan tutte, Mozart), Le Garde-chasse (La Petite Renarde rusée, Janáček), Marcello (La Bohème, Puccini), Ramiro (L’Heure espagnole, Ravel), Lescaut (Manon Lescaut, Massenet) et Le Comte de Luna (Le Trouvère, Verdi). Au Festival de Glyndebourne, on a pu l’applaudir en Papageno, Figaro (Les Noces de Figaro, Mozart) et Sid (Albert Herring, Britten). Régulièrement invité par la Bayerische Staatsoper de Munich, il y incarne Tarquin (Le Viol de Lucrèce, Britten), Alfonso (Così fan tutte), Marcello, Vitelozzo Tamare (Die Gezeichneten, Schreker) et Albert (Werther, Massenet). Après ses débuts à la Staatosper de Vienne en 2011 en Šiškov (De la maison des morts, Janáček), il retrouve cet opéra avec le rôle-titre d’Eugène Onéguine de Tchaïkovski, Figaro (Le Barbier de Séville, Rossini) et Prospero (The Tempest, Thomas Adès). Toujours en Europe, le baryton se distingue dans des rôles tels que Le Comte (Les Noces de Figaro), Figaro, Marcello, Oreste (Iphigénie en Tauride, Gluck) et dans le rôle-titre de Gawain de Harrison Birtwistle, sans oublier en 2016 son premier Wozzeck (Berg) à l’Opéra des Pays-Bas. Très applaudi dans le rôle de Billy Budd (Britten), il l’incarne avec le Welsh National Opera, à Turin, Seattle, Francfort et Munich. Aux États-Unis, il se produit au Metropolitan Opera de New York en Figaro, Papageno,

Arlequin (Ariane à Naxos, Strauss), Silvio (Paillasse, Leoncavallo) et Lescaut (Manon Lescaut, Massenet), à San Francisco en Papageno, à Seattle en Guglielmo, à San Diego en Figaro et Laurent (Thérèse Raquin, Tobias Picker) et à Los Angeles en Beaumarchais (The Ghosts of Versailles, John Corigliano, récompensé par le Grammy Award du meilleur opéra 2017) ainsi qu’en Alfio (Cavalleria rusticana, Mascagni) et Tonio (Paillasse) avec le Los Angeles Philharmonic et Gustavo Dudamel. Au cours de la saison 2017-2018, Christopher Maltmann retrou-vera notamment le Covent Garden avec Enrico (Lucia di Lammermoor, Donizetti), l’Opéra de Francfort avec Guy de Montfort (Les Vêpres siciliennes, Verdi), le Metropolitan Opera avec Alfonso, la Deutsche Staatsoper de Berlin avec Don Giovanni et la Staatsoper de Vienne avec Mandryka (Arabella, Strauss) et Ford (Falstaff ). En concert, les enga-gements de cette saison l’amèneront à interpréter la Symphonie lyrique de Zemlinsky avec l’Orchestre de Paris et James Conlon, Belshazzar’s Feast de Walton avec le Minnesota Orchestra et Andrew Litton, The Dream of Gerontius d’Elgar avec l’Orchestre Symphonique de Tokyo et Jonathan Nott, sans oublier Don Giovanni avec l’Orchestre du Festival de Budapest et Iván Fischer.

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Andrew StaplesAncien choriste de la cathédrale Saint Paul de Londres, Andrew Staples obtient une bourse du King’s College de Cambridge, dont il est diplômé en musique. Il est le premier lauréat de la bourse Peter Pears (Fondation Britten Pears) au Royal College of Music avant d’intégrer la Benjamin Britten International Opera School et de pour-suivre sa formation auprès de Ryland Davies. En concert, on a pu l’applaudir aux côtés d’ensembles tels que les Berliner Philharmoniker et les Wiener Philharmoniker, les Akademisyen Berlin, l’Orchestre Symphonique de la Radio Bavaroise et l’Orchestra of the Age of Enlightenment avec Sir Simon Rattle, l’Orchestre de Paris, l’Orchestre Symphonique de la Radio Suédoise et le London Symphony Orchestra avec Daniel Harding, l’Orchestre de Chambre de Suède et le Scottish Chamber Orchestra avec Andrew Manze, l’Orchestre Symphonique de Gävle avec Robin Ticciati, l’Orchestre Philharmonique de Rotterdam et le Philadelphia Orchestra avec Yannick Nézet-Séguin ou encore l’Accade-mia Nazionale di Santa Cecilia avec Semyon Bychkov et Antonio Pappano. Andrew Staples fait ses débuts à Covent Garden en Jaquino (Fidelio, Beethoven), retrouvant cette scène en Flamand (Capriccio, Strauss), Tamino (La Flûte enchantée, Mozart), Artabenes (Artaxerxes, Arne) et Narraboth (Salomé, Strauss). Il incarne Don Ottavio (Don Giovanni, Mozart)

au Festival de Salzbourg et, dans une version qu’il avait spécialement mise en espace, Tamino au Festival de Lucerne ainsi qu’à Drottningholm, sous la direc-tion de Daniel Harding. Au cours de la saison 2017-2018, il est engagé par le Theater an der Wien pour Jonathan (Saul, Haendel). À l’opéra, ses enga-gements l’amèneront à chanter Froh (L’Or du Rhin, Wagner) et Tichon (Katia Kabanova, Janáček) à Covent Garden. En concert, sa saison 2017-2018 sera ponctuée de temps forts tels que Falstaff et The Dream of Gerontius d’Elgar avec l’Orchestre de Paris et Daniel Harding, Don Giovanni avec l’Orchestre Symphonique de Tokyo et Jonathan Nott, Le Chant de la Terre de Mahler avec l’Orchestre du Konzerthaus de Berlin et Iván Fischer, la Messe en ut de Mozart avec les Berliner Philharmoniker et Daniel Harding, Le Paradis et la Péri de Schumann avec les Berliner Philharmoniker et Sir Simon Rattle ou encore L’Enfance du Christ de Berlioz avec le Melbourne Symphony Orchestra et Sir Andrew Davis. Sa discographie comprend notamment Le Paradis et la Péri avec le London Symphony Orchestra et Sir Simon Rattle (LSO Live), Le Messie de Haendel avec Le Concert d’Astrée et Emmanuelle Haïm (Erato/Warner Classics) ainsi que les Scènes de Faust de Schumann avec l’Orchestre Symphonique de la Radio Bavaroise et Daniel Harding.

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Barbara FrittoliNée à Milan, Barbara Frittoli obtient son diplôme du Conservatoire Giuseppe Verdi de sa ville natale, où elle se forme avec Giovanna Canetti avant de se distinguer dans de nom-breux concours internationaux. On a pu l’applaudir dans La Comtesse (Les Noces de Figaro, Mozart) à Ferrare, Desdémone (Otello, Verdi) au Festival de Salzbourg et au Teatro Regio de Turin avec Claudio Abbado et Fiordiligi (Così fan tutte, Mozart) à la Staatsoper de Vienne et au Festival de Ravenne avec Riccardo Muti ainsi qu’avec Colin Davis au Covent Garden de Londres. Rappelons également son succès dans Il Flaminio de Pergolèse, La Bohème de Puccini à la Staatsoper de Vienne et au Metropolitan Opera de New York, Donna Elvira (Don Giovanni, Mozart), Sifare (Mitridate, Mozart) à Turin et Paris avec Christophe Rousset, Medora (Le Corsaire, Verdi), Antonia (Les Contes d’Hoffmann, Offenbach) ou Alice (Falstaff, Verdi) à Rome avec Daniele Gatti, à Florence avec Antonio Pappano et à Covent Garden avec Bernard Haitink. Barbara Frittoli incarne également Amelia (Simon Boccanegra, Verdi), Marguerite (Faust, Gounod), le rôle-titre de Luisa Miller de Verdi et Elisabetta (Don Carlo, Verdi) pour ses débuts au Teatro Comunale de Florence sous la direction de Zubin Mehta. Dans le Requiem de Verdi, on a pu l’applaudir sous la direction de Riccardo Muti, Claudio Abbado, Riccardo Chailly, Zubin Mehta, Valery

Gergiev et Gianandrea Noseda, aux côtés d’ensembles tels que les Berliner Philharmoniker, les Wiener Philharmoniker, le Chicago Symphony, l’Orchestra Filarmonica della Scala et le Boston Symphony Orchestra. Son vaste répertoire de concert comprend également Un requiem allemand de Brahms, la Messe en ut de Mozart, le Stabat Mater de Pergolèse, celui de Rossini ainsi que la Symphonie n° 4 de Mahler. Au nombre de ses enga-gements récents, rappellons Thaïs de Massenet à Turin, le Requiem de Verdi dirigé par Antonio Pappano à Covent Garden, Così fan tutte à Valencia et Vienne, Les Noces de Figaro à Madrid, à l’Opéra national de Paris et à la Bayerische Staatsoper de Munich, Simon Boccanegra de Verdi dirigé par James Levine à Boston, New York et Barcelone, Carmen de Bizet au Metropolitan Opera, Luisa Miller de Verdi à l’Opéra de Zurich et La Bohème de Puccini à Tokyo et Yokohama en tournée avec le Teatro Regio de Turin. Citons encore Simon Boccanegra, Don Giovanni, La Bohème et Paillasse au Metropolitan Opera, Falstaff et La Bohème à Zurich, Adriana Lecouvreur de Cilea à Barcelone, Don Carlos de Verdi à New York et au Teatro Regio de Turin, Il tabarro de Puccini au Festival de Verbier, Falstaff à Buenos Aires. Parmi ses projets, notons Adriana Lecouvreur à Monte-Carlo et Karlsruhe ainsi que Don Carlos à Tel Aviv.

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Teresa IervolinoTeresa Iervolino commence l’étude du piano à l’âge de 8 ans. En 2007, elle intègre le Conservatoire Domenico Cimarosa d’Avellino, dont elle sort diplômée en 2011, avant de com-pléter sa formation par une série de master-classes sous la houlette de Marco Berti, Domenico Colajanni, Alfonso Antoniozzi, Daniela Barcellona, Bernadette Manca Di Nissa, Bruno Nicoli et Stefano Giannini. Elle rem-porte en 2012 le concours pour jeunes chanteurs européens As.Li.Co. La même année, elle remporte le premier prix du Concours Città di Bologna assorti de prix spéciaux, le premier prix du Concours Salicedoro, et se distingue au Concours Maria Caniglia. Elle remporte de nouveau l’As.Li.Co. en 2013 dans le rôle de Tancrède (Tancrède, Rossini) ainsi que le concours international pour jeunes chanteurs Premio Etta Limiti. Teresa Iervolino fait ses débuts au Teatro Filarmonico de Vérone en mai 2012 dans Pulcinella de Stravinski, incarne Maddalena (Rigoletto, Verdi) à Chieti, Isabella (L’Italienne à Alger, Rossini) à Côme et Ravenne, Miss Bagott (Le Petit Ramoneur, Britten) au Teatro Regio de Turin, Fidalma (Le Mariage secret, Cimarosa) au Festival de Spoleto, Maffio Orsini (Lucrezia Borgia, Donizetti) à Padoue, le rôle-titre de Tancrède à Côme, Brescia et Padoue, Clarice (La pietra del para-gone, Rossini) au Théâtre du Châtelet, Calbo (Maometto II, Rossini) et Rosina

(Le Barbier de Séville, Rossini) au Teatro dell’Opera de Rome, Giovanna d’Arco de Rossini avec l’Orchestre Philharmonique de Tokyo et Pulcinella pour l’inauguration de la saison sym-phonique du Teatro San Carlo de Naples. Elle collabore avec d’éminents chefs d’orchestre tels que Roberto Abbado, Alberto Zedda, Jean-Christophe Spinosi, Stefano Montanari et Ivor Bolton. Engagée pour l’enre-gistrement Partenope de Haendel (Warner Classics/Erato), elle incarnera également Cornelia (Giulio Cesare, Haendel) à Toulon sous la baguette de Rinaldo Alessandrini, Holopherne (Juditha triumphans, Vivaldi) à Venise avec Alessandro De Marchi et Lucia (La Pie voleuse, Rossini) au Festival Rossini, Rosina au Teatro dell’Opera de Rome et de nouveau Lucia à la Scala de Milan. On pourra l’applaudir en Maffio Orsini à Salzbourg et à Munich, en Angelina (La Cenerentola, Rossini) à l’Opéra de Paris et en Isabella à Nancy et Palerme.

Lisette OropesaMenant sa carrière sur les meilleures scènes d’Europe et d’Amérique du Nord, Lisette Oropesa est diplômée du programme Jeunes Artistes Lindemann du Metropolitan Opera de New York (2008) et ancienne lau-réate des National Council Auditions du Met (2005). Cette habituée de la maison new-yorkaise y participe à plus de cent représentations, avec de grands rôles tels que Suzanne ou

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Gilda dans la nouvelle production de Rigoletto de Verdi de Michael Mayer, ainsi qu’à huit programmes MET Live in HD. Sa carrière est marquée par d’autres temps forts, aux États-Unis comme en Europe, dont le rôle-titre de Lucia di Lammermoor de Donizetti et Fiorilla (Le Turc en Italie, Rossini) avec le Deutsche Oper am Rhein, Cléopatre (Giulio Cesare, Haendel) avec le Michigan Opera Theatre, Suzanne (Les Noces de Figaro, Mozart) au Ravinia Festival et à l’Opéra de Santa Fe, Nanetta (Falstaff, Verdi) avec l’Association des amis de l’Opéra de Bilbao et à l’Opéra de San Francisco ou Konstanze (L’Enlèvement au sérail, Mozart) au Festival de Tanglewood, avec le Welsh National Opera et l’Opéra de Pittsburgh. En concert, elle chante les Carmina Burana de Carl Orff avec le Chicago Symphony Orchestra dirigé par Riccardo Muti, le Pittsburgh Symphony Orchestra et le Cleveland Orchestra. Parmi ses enga-gements récents, citons La Traviata de Verdi à Philadelphie, Rigoletto de Verdi à Madrid, Les Indes galantes de Rameau à Monaco, le Requiem de Fauré avec l’Accademia Nazionale di Santa Cecilia, La Fille du régiment de Donizetti à Washington, Rigoletto à Rome et Hamlet d’Ambroise Thomas à Lausanne. Ses projets l’amèneront à se produire dans L’Enlèvement au sérail à Munich, Rigoletto à Amsterdam, Don Pasquale de Donizet t i à Glyndebourne, Falstaff à Paris, Lucia di Lammermoor à Londres, Hänsel et

Gretel de Humperdinck à New York, Orphée et Eurydice de Gluck et Rigoletto à Los Angeles, Lucia di Lammermmoor à Londres ou encore dans le rôle d’Adina (L’Élixir d’amour, Donizetti) à Pesaro.

Laura PolverelliLaura Polverelli a foulé la scène de quelques-uns des plus grands théâtres du monde et collaboré avec des chefs d’orchestre comme Claudio Abbado, Rinaldo Alessandrini, Fabio Biondi, Ivor Bolton, Bruno Campanella, Riccardo Chailly, Myung-Whun Chung, Jesús López Cobos, Ottavio Dantone, Sir Colin Davis, René Jacobs, Andrea Marcon, Zubin Mehta, Riccardo Muti, Antonio Pappano, Daniele Gatti, Christophe Rousset, Jeffrey Tate et Daniel Harding. Elle est l’invitée régulière des grandes scènes et opéras d’Europe. Souvent sollicitée par les festivals Rossini de Pesaro, de Glyndebourne, Mozart de La Corogne, de Beaune, de Saint-Denis, les Chorégies d’Orange, les Festwochen Alter Musik d’Innsbruck et le Festival de Salzbourg, elle collabore avec l’Orchestre Symphonique de la Radio Bavaroise de Munich, l’Opéra royal de Stockholm et l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo. Elle commence sa carrière en tant qu’inter-prète de la musique baroque, aux côtés des plus grands spécialistes de ce répertoire, prêtant sa voix à la redécouverte d’ouvrages comme L’Argia de Cesti ou L’Orione de Cavalli.

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Elle est La Messagère, Proserpine et La Musique (Orfeo, Monteverdi), Poppée (Le Couronnement de Poppée, Monteverdi). Elle interprète de nombreux rôles de Haendel, parmi lesquels Rinaldo, Cornelia et Sesto (Giulio Cesare). Dans les opéras de Pergolèse, elle chante le rôle-titre de Flaminio, Licida (L’Olimpiade), Giulia (La Salustia). Elle est la protagoniste de l’Orfeo de Gluck, Giuditta (La Betulia liberata, Jommelli). Son répertoire comprend aujourd’hui les plus grands rôles rossiniens et mozartiens : Rosine (Le Barbier de Séville), Angelina (La Cenerentola), Isabella (L’Italienne à Alger), Isolier (Le Comte Ory), Elena (La donna del lago), Dorabella (Così fan tutte), Annio et Sesto (La Clémence de Titus), Cherubino (Les Noces de Figaro), Zerlina (Don Giovanni), Idamante (Idomeneo). Dans le réper-toire belcantiste du xixe siècle, elle est Sara (Roberto Devereux, Donizetti), Giovanna (Anna Bolena, Donizetti), Elisabetta (Maria Stuarda, Donizetti), Maffio Orsini (Lucrezia Borgia, Donizetti), Rodrigo (Pia de’ Tolomei, Donizetti), Adalgisa (Norma, Bellini), Romeo (I Capuleti e i Montecchi, Bellini), Isoletta (La straniera, Bellini). Dans le répertoire français, elle chante le rôle-titre de Carmen de Bizet, Charlotte (Werther, Massenet) et Dulcinée (Don Quichotte, Massenet). Au cours de l’été 2017, elle chante le rôle principal féminin dans la redécouverte du pasticcio rossinien Edoardo e Cristina au Festival Rossini

de Wildbad. Parmi ses prochains engagements, mentionnons le rôle d’Adalgisa (Norma) au Nissay Theatre de Tokyo, à Otsu et Kanagawa, Meg (Falstaff ) avec l’Orchestre du Festival de Budapest, à Hong Kong et au National Center for Performing Arts de Pékin.

Riccardo BottaNé à Trieste, Riccardo Botta se forme tout d’abord avec son père, Giuseppe Botta, avant d’entreprendre des études supérieures auprès de Giuseppe Taddei et Enza Ferrari. Au cours de sa carrière, il a l’occasion d’interpréter plus de quatre-vingts rôles sur les meilleures scènes lyriques. En plus des principaux rôles rossiniens (Le Barbier de Séville, La Cenerentola, L’Italienne à Alger, Il signor Bruschino, Le Voyage à Reims), son répertoire comprend Ernesto (Don Pasquale, Donizetti), Edgardo (Lucia di Lammermoor, Donizetti), Fenton (Falstaff, Verdi), Nemorino (L’Élixir d’amour, Donizetti), Rinuccio (Gianni Schicchi, Puccini), Alfredo Germont (La Traviata, Verdi), Le Duc de Mantoue (Rigoletto, Verdi), Don Ottavio (Don Giovanni, Mozart), Beppe/Arlecchino (Paillasse, Leoncavallo), Sadko de Rimski-Korsakov, Le Chanteur italien (Capriccio, Strauss), Tamino (La Flûte enchantée, Mozart), La Petite Renarde rusée de Janáček ou Le Devoir du premier commandement de Mozart. Il collabore avec d’éminents chefs d’orchestre parmi lesquels Roberto

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Abbado, Maurizio Benini, Daniele Callegari, Myung-Whun Chung, Rafael Frühbeck de Burgos, Daniel Harding, Daniel Oren, Libor Pešek, Julian Reynolds, Carlo Rizzi, Corrado Rovaris, Nello Santi et Alberto Zedda, dans des productions mises en scène par Robert Carsen, Kirsten Dehlholm, Guy Joosten, La Fura dels Baus, Pier Luigi Pizzi, David Putney, David Alden, Franco Zeffirelli et Luca Ronconi. Riccardo Botta est égale-ment très demandé en concert, dans des programmes tels que le Requiem de Mozart, la Petite Messe solen-nelle et le Stabat Mater de Rossini, la Symphonie n° 9 de Beethoven et le Requiem de Bruckner. Il chante le Te Deum de Charpentier avec l’Orchestre de l’Accademia Nazionale di Santa Cecilia sous la direction de Myung-Whun Chung, le Magnificat de Bach à Milan, la Messe en ut de Mozart au Teatro Massimo de Palerme et les Catulli Carmina de Carl Orff à Lugano avec la Radio Télévision Suisse Italienne. Dans le cadre de la soirée d’ouverture du jubilée Verdi en 2013 à la Scala de Milan, il interprète Bardolfo (Falstaff, Verdi) sous la baguette de Daniel Harding dans une mise en scène de Robert Carsen, rôle qu’il reprend à la Bayerische Staatsoper de Munich et au Bunka Kaikan de Tokyo en 2013 ainsi qu’avec la Radio Suédoise de Stockholm en 2015. En 2013 et 2014, on a pu l’applaudir dans Aïda aux Arènes de Vérone pour le centenaire du festival. Rappelons encore son

succès en 2017 en Goro dans la nou-velle production de Madame Butterfly de Puccini de la compagnie Hotel Pro Forma et Kirsten Dehlholm au Théâtre de la Monnaie de Bruxelles, ainsi qu’en Docteur Caïus (Falstaff ) à la Bayerische Staatsoper de Munich.

Kevin ConnersOriginaire d’East Rochester, Kevin Conners se consacre aux rôles de ténor bouffe, ténor lyrique, ténor de carac-tère et ténor dramatique. Ses interpré-tations de Tamino, Pedrillo et Ferrando le révèlent comme un des plus émi-nents ténors mozartiens. Membre per-manent de l’Opéra d’État de Bavière depuis 1990, il s’illustre également dans les rôles de Filipeto (Les Quatre Rustres, Wolf-Ferrari), L’Innocent (Boris Godounov, Moussorgski), Truffaldino (L’Amour des trois oranges,Prokofiev), Vašek (La Fiancée vendue, Smetana), Le Novice (Billy Bud, Britten) ou encore Beppo (Paillasse, Leoncavallo). Lui-même considère comme le sommet de son parcours artistique le rôle de David (Les Maîtres chanteurs de Nuremberg, Wagner), pour lequel il reçoit en 2004 le prix du Festival d’opéra de Munich. Ce même prix avait déjà, en 1995, récompensé son interprétation du rôle-titre de l’opéra de Janáček Les Excursions de M. Brouček au Théâtre national de Munich – rôle qui avait grandement contribué à le faire connaître du public et de la critique. La consécration arrive lorsqu’en 2005 Kevin Conners, alors âgé de 40 ans, est

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nommé Bayerischer Kammersänger. Lors du festival 2006, il se distingue en incarnant huit rôles majeurs différents. Parmi ses rôles de prédilection figure également celui du Pilote (Le Vaisseau fantôme, Wagner), un personnage qu’il n’a cessé d’approfondir et de retravailler : c’est à ce rôle, en effet, qu’il doit d’avoir été admis, en 1988, comme membre de l’Opernstudio de Heinrich Bender et Astrid Varnay, au Théâtre national de Munich. Le parcours qui a contribué à construire sa carrière et à faire de lui un chanteur d’opéra, d’oratorio, de concert et de récital commence aux États-Unis pour passer ensuite par l’Autriche et la Bavière : après la High School à East Rochester, il obtient une bourse à la Eastman School of Music de New York. C’est là que, de 1983 à 1985, la basse Thomas Paul, du New York City Opera, le prend sous son aile. De 1985 à 1988, il travaille le chant auprès de Karl-Christian Kohn au Mozarteum de Salzbourg, où il obtient son diplôme en 1989. De nombreux engagements l’ont mené sur les plus prestigieuses scènes internationales, dont la Scala de Milan où il débute en 1995, pour l’ouverture de la saison, dans le rôle de Monostatos (La Flûte enchantée, Mozart). Kevin Conners collabore avec des chefs d’orchestre comme Wolfgang Sawallisch, Riccardo Muti, Valery Gergiev, Zubin Mehta et Kent Nagano. Son évolution professionnelle a été influencée de manière décisive par la rencontre avec des metteurs en

scène comme August Everding, David Alden et Peter Konwitschny. De nom-breux enregistrements pour la radio et la télévision, et une discographie abon-dante, témoignent de la personnalité exceptionnelle de Kevin Conners et de son aura auprès du public.

Mario LuperiMario Luperi fait ses débuts sur scène en 1977 dans le rôle du Grand Prêtre Zaccaria (Nabucco, Verdi) au Théâtre du Mai Musical Florentin, sous la direction de Riccardo Muti. Très vite, il est amené à se produire dans quelques-uns des plus grands théâtres du monde : Scala de Milan, Covent Garden, Théâtre du Châtelet, Opéra national de Paris, Opéra d’État de Bavière, Teatro Real de Madrid, Israeli Opera de Tel Aviv, Nederlandse Opera d’Amsterdam, Accademia Nazionale di Santa Cecilia et Opéra de Rome, Festival Puccini de Torre del Lago… Au cours de sa carrière, il collabore avec des chefs d’orchestre comme Riccardo Chailly, Zubin Mehta, Riccardo Muti, Antonio Pappano et Sir Georg Solti. Il s’est plus récemment fait entendre avec succès dans Angelotti (Tosca, Puccini) au Festival de Baden-Baden et au Festival Puccini de Torre del Lago, Gianni Schicchi de Puccini et Les Troyens de Berlioz à la Scala de Milan et à l’Opéra de Paris, Abimelech (Samson et Dalila, Saint-Saëns) au Teatro Comunale de Bologne, Don Giovanni, Les Noces de Figaro de Mozart et Turandot de Puccini au

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Nederlandse Opera d’Amsterdam, Pistola (Falstaff, Verdi) et Le Marquis de Calatrava (La Force du destin, Verdi) à l’Opéra de Paris. Parmi les rôles qu’il a interprétés dans sa carrière, mention-nons entre autres Timur (Turandot) à Pittsburgh, Macerata, Ravenne et Torre del Lago), Colline (La Bohème, Puccini) à Macerata, Palerme, Munich, Rome et Tel Aviv, Ramfis et Le Roi (Aïda, Verdi) à Munich, Avignon, Marseille et Bologne, Giorgio (Les Puritains, Bellini) à Toulouse, Naples et Marseille, Zaccaria (Nabucco) à Copenhague et Marseille, Oroveso (Norma, Bellini), Oroe (Semiramide, Rossini) à Naples, Sparafucile (Rigoletto, Verdi) à la Scala de Milan, Cagliari, Macerata, Marseille, Bologne, Rome, Amsterdam et Tenerife, Pistola à Naples, Londres, Madrid, Rome, Catane, Florence, Tanglewood, Bruxelles, Paris et Munich, Jorg (Stiffelio, Verdi), Gesler (Guillaume Tell, Rossini), Le Commandeur (Don Giovanni, Mozart), Caronte (l’Orfeo, Monteverdi), Angelotti (Tosca), Le Grand Inquisiteur et Un moine (Don Carlos, Verdi), Fafner (Siegfried, Wagner), Alceste de Gluck, Wurm (Luisa Miller, Verdi). Parmi ses enre-gistrements, signalons La Bohème de Puccini (Philips), l’Orfeo de Monteverdi (EMI) et Don Giovanni (Decca), sous la direction de Sir Georg Solti. Né à Oristano (Sardaigne), Mario Luperi fréquente les conservatoires de Cagliari et Vérone. Après avoir obtenu ses diplômes à l’Accademia Chigiana de Sienne et à l’Accademia Virgiliana

de Mantoue, il remporte les concours Ettore Bastianini de Sienne et Voci Verdiane de Busseto.

Daniel Harding Daniel Harding est le neuvième directeur musical de l’Orchestre de Paris depuis septembre 2016 et de l’Orchestre Symphonique de la Radio Suédoise depuis 2007. Il a récemment été nommé chef émérite de l’Orchestre de Chambre Mahler. Auparavant, il a été chef principal, puis directeur musical de l’Orchestre de Chambre Mahler, chef principal de l’Orchestre Symphonique de Trondheim, principal chef invité de l’Orchestre Symphonique de Norrköping en Suède et directeur musical de la Philharmonie de Chambre Allemande de Brême. Il est aussi chef associé du Nouvel Orchestre Philharmonique du Japon et directeur artistique du Ohga Hall de Karuizawa au Japon. Il dirige régulièrement la Staatskapelle de Dresde, les philharmo-niques de Vienne et Berlin, l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig, l’Orchestre Royal du Concertgebouw d’Amsterdam, l’Orchestre de la Radio Bavaroise et l’Orchestre Philharmonique de la Scala. Partenaire apprécié du Festival d’art lyrique d’Aix-en-Provence, il y a dirigé des productions de Così fan tutte et Don Giovanni de Mozart, Le Tour d’écrou de Britten, La Traviata de Verdi, Eugène Onéguine de Tchaïkovski et Les Noces de Figaro de Mozart. Daniel Harding a com-mencé sa carrière comme assistant de Sir Simon Rattle à l’Orchestre de la Ville de Birmingham (CBSO), avec lequel il fait

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ses débuts en 1994. Il a ensuite assisté Claudio Abbado au Philharmonique de Berlin, qu’il a dirigé pour la première fois en 1996 dans le cadre du Festival de Berlin. Ses derniers enregistrements parus chez Deutsche Grammophon, consacrés à la Symphonie n° 10 de Mahler avec le Philharmonique de Vienne et aux Carmina Burana de Carl Orff ont reçu le meilleur accueil critique. Son récent enregistrement de la Sixième de Mahler (BR Klassik) s’est vu décer-ner un Diapason d’or de l’année 2016. Pour Warner/Erato, il a précédemment enregistré Billy Budd de Britten avec l’Orchestre Symphonique de Londres (Grammy Award), Don Giovanni et Le Tour d’écrou avec l’Orchestre de Chambre Mahler (Choc de l’année 2002, Grand Prix de l’Académie Charles Cros et Gramophone Award). Désormais édités par le label Harmonia Mundi, ses enre-gistrements parus en 2016 et consacrés à la Symphonie fantastique de Berlioz et à Hippolyte et Aricie de Rameau avec l’Orchestre Symphonique de la Radio Suédoise ont été particulièrement salués par la critique. En 2002, il a reçu les insignes de chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres, avant d’être promu officier en 2017. En 2012, il a été élu membre de l’Académie royale de musique de Suède. L’Orchestre de Paris se produira sous sa direction en février et mars 2018 à Wrocław, à Vienne, au Luxembourg, à Dortmund, Cologne et Bruxelles avec la Symphonie n° 9 de Mahler et le Concerto pour alto de Jörg Widmann, interprété par son dédicataire, Antoine

Tamestit. En mai, il rejoindra l’Espagne (Oviedo, Barcelone, Madrid, Murcia et Valence) en compagnie de Maria João Pires pour le Concerto pour piano n° 5 de Beethoven. Deux enre-gistrements live de l’Orchestre de Paris sous sa direction sont disponibles sur le site Classical Live (Google Play Musique) : Une vie de héros de Strauss et la Musique funèbre maçonnique de Mozart.

Orchestre de ParisPremière formation symphonique française, l’Orchestre de Paris, avec ses cent dix-neuf musiciens, donne plus d’une centaine de concerts chaque saison à la Philharmonie de Paris et lors de ses tournées internationales ou de sa résidence au Festival international d’art lyrique d’Aix-en-Provence. Cette phalange d’exception, qui fête ses cinquante ans avec deux concerts anniversaire les 1er et 2 novembre 2017, a été dirigée par une lignée de chefs prestigieux : Charles Munch, Herbert von Karajan, Sir Georg Solti, Daniel Barenboim, Semyon Bychkov, Christoph von Dohnányi, Christoph Eschenbach et Paavo Järvi, auxquels ont succédé en 2016 son nouveau directeur musical, Daniel Harding, et son chef associé, Thomas Hengelbrock. Jouant un rôle majeur au service des répertoires des xixe et xxe siècles et de la création contemporaine, l’Orchestre de Paris accueillera cette saison le compositeur Jörg Widmann en rési-dence et assurera notamment la

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création d’une de ses œuvres conçue spécialement pour les concerts anni-versaire de novembre, ainsi que la création française du Concerto pour violon de Daníel Bjarnason en octobre. En février 2018, l’orchestre se produira en Allemagne sous la direction de Daniel Harding lors d’une tournée avec l’altiste Antoine Tamestit. En mai, il retrouvera l’Espagne avec Daniel Harding et Maria João Pires avant de rejoindre en juillet sa résidence au Festival international d’art lyrique d’Aix-en-Provence pour y donner deux opéras, L’Ange de feu de Prokofiev (sous la direction de Kazushi Ono) et Ariane à Naxos de Strauss (sous la direction de Marc Albrecht). Avec le jeune public au cœur de ses priorités, l’Orchestre de Paris offre une large palette d’activités pédagogiques ouvertes au public scolaire ou familial dès 4 ans, ainsi qu’aux publics plus éloignés de la musique ou fragilisés. Afin de mettre à la disposition du plus grand nombre le talent de ses musi-ciens, l’orchestre diversifie largement sa politique audiovisuelle en nouant des partenariats avec Radio Classique, Arte, Mezzo et France Musique.L’Orchestre de Paris est soutenu par le ministère de la Culture et la Mairie de Paris depuis sa création.

Directeur généralBruno Hamard

Délégué artistiqueÉdouard Fouré Caul-Futy

Directeur musicalDaniel Harding

Chef associéThomas Hengelbrock

Premiers violons solosPhilippe AïcheRoland Daugareil

ViolonsEiichi Chijiiwa (2e violon solo)Serge Pataud (2e violon solo)Nathalie Lamoureux (3e solo)Christian Brière (1er chef d’attaque)Christophe Mourguiart (1er chef d’attaque)Philippe Balet (2e chef d’attaque)Antonin André-RéquénaMaud AyatsElsa BenabdallahGaëlle BissonFabien BoudotDavid BracciniJoëlle CousinCécile GouiranMatthieu HandtschoewerckerGilles HenryFlorian HolbéAndreï IarcaSaori IzumiRaphaël JacobMomoko KatoMaya KochAnne-Sophie Le RolAngélique LoyerNadia Marano-MediouniPascale MeleyPhuong-Maï Ngô

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Nikola Nikolov Étienne PfenderGabriel RichardRichard SchmouclerÉlise ThibautAnne-Elsa TrémouletCaroline Vernay

Altos Ana Bela Chaves (1er solo)David Gaillard (1er solo)Nicolas Carles (2e solo)Florian Voisin (3e solo)Flore-Anne BrosseauSophie DivinChihoko KawadaBéatrice NachinNicolas PeyratMarie PoulangesCédric RobinEstelle VillotteFlorian Wallez

VioloncellesEmmanuel Gaugué (1er solo)Éric Picard (1er solo)François Michel (2e solo)Alexandre Bernon (3e solo)Anne-Sophie Basset Delphine BironThomas DuranManon GillardotClaude GironMarie LeclercqFlorian MillerFrédéric PeyratHikaru Sato

ContrebassesVincent Pasquier (1er solo)Sandrine Vautrin (2e solo)Benjamin BerliozIgor BoranianStanislas KuchinskiMathias LopezGérard SteffeUlysse VigreuxMarie van Wynsberge

FlûtesVincent Lucas (1er solo)Vicens Prats (1er solo)Bastien PelatFlorence Souchard-Delépine

Petite flûteAnaïs Benoit

HautboisMichel Bénet (1er solo)Alexandre Gattet (1er solo)Benoît LeclercRémi Grouiller

Cor anglaisGildas Prado

ClarinettesPhilippe Berrod (1er solo)Pascal Moraguès (1er solo)Arnaud Leroy

Petite clarinetteOlivier Derbesse

Clarinette bassePhilippe-Olivier Devaux

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BassonsGiorgio Mandolesi (1er solo)Marc Trénel (1er solo)Lionel BordLola Descours

ContrebassonAmrei Liebold

CorsAndré Cazalet (1er solo)Benoit de Barsony (1er solo)Jean-Michel VinitAnne-Sophie CorrionPhilippe DalmassoJérôme RouillardBernard Schirrer

TrompettesFrédéric Mellardi (1er solo)Laurent BourdonStéphane GourvatBruno Tomba

TrombonesGuillaume Cottet-Dumoulin (1er solo)Jonathan Reith (1er solo)Nicolas DrabikJose Angel Isla JulianCédric Vinatier

TubaStéphane Labeyrie

TimbalesCamille Baslé (1er solo)

PercussionsÉric Sammut (1er solo)

Nicolas MartynciowEmmanuel Hollebeke

HarpeMarie-Pierre Chavaroche

Lionel SowAprès des études de violon et de chant, Lionel Sow se tourne vers la direction de chœur et d’orchestre. Il obtient, au Conservatoire de Paris (CNSMDP), des premiers prix en har-monie, contrepoint, fugue, direction de chœur, chant grégorien, écriture et contrepoint. Il devient titulaire, en 2005, du certificat d’aptitude à la direction d’ensembles vocaux. Parallèlement, Lionel Sow est directeur musical de plusieurs ensembles vocaux. Dès 1995, il dirige la Maîtrise des Petits Chanteurs de Saint-Christophe ; en 2000, il prend la direction artistique de l’ensemble vocal Les Temperamens, et en 2002, de la Maîtrise Notre-Dame de Paris, où il assure la direction du chœur d’enfants en devenant l’assistant de Nicole Corti, avant d’en prendre la direction artistique et pédago-gique en 2006. Depuis 2004, Lionel Sow dirige régulièrement le Chœur de Radio France pour la prépa- ration de programmes a cappella ou avec orchestre. En septembre 2011, Lionel Sow prend la direction du Chœur de l’Orchestre de Paris avec, à la demande de Paavo Järvi, le projet de lui donner une nouvelle impulsion, dans la perspective de sa résidence à la Philharmonie de Paris à partir de janvier

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2015. En 2012, il crée l’académie ; en 2013, le chœur de chambre ; en 2014, le chœur d’enfants, et en 2015, le chœur de jeunes. Il est par ailleurs amené à col-laborer avec de nombreux ensembles : l’Orchestre National de France et l’Orchestre Philharmonique de Radio France, le Chœur et la Maîtrise de Radio France, la Maîtrise de Paris, le Chœur de l’Armée Française, l’Ensemble Doulce Mémoire, Sequenza 9.3, Les Paladins, le San Francisco Symphony Orchestra, le Cleveland Symphony Orchestra, le West-Eastern Divan Orchestra… Il travaille également avec les chefs d’orchestre Myung-Whun Chung, Fabio Biondi, John Nelson, Riccardo Chailly, Paavo Järvi, Yutaka Sado, James Conlon, Herbert Blomstedt, Michael Tilson Thomas, Leonardo García Alarcón, Jaap van Zweden, Bertrand de Billy, et bien sûr Thomas Hengelbrock et Daniel Harding. Lionel Sow enseigne la direc-tion de chœur au cours de stages de formation professionnelle et intervient lors de sessions auprès du département de musique ancienne et de la classe de direction d’orchestre du Conservatoire de Paris (CNSMDP). En janvier 2017, il rejoint l’équipe pédagogique du dépar-tement voix et direction de chœurs du CNSMD de Lyon. En 2011, Lionel Sow a été élevé au rang de chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres.

Chœur de l’Orchestre de ParisAu fil de la saison 2016-2017, le Chœur de l’Orchestre de Paris a fêté son quarantième anniversaire

avec de nombreuses productions originales. C’est en effet en 1976, à l’invitation de Daniel Barenboim, qu’Arthur Oldham – unique élève de Britten et fondateur des chœurs du Festival d’Édimbourg et du Royal Concertgebouw d’Amsterdam – fonde le Chœur de l’Orchestre de Paris. Il le dirigera jusqu’en 2002. Didier Bouture et Geoffroy Jourdain pour-suivent le travail entrepris et partagent la direction du chœur jusqu’en 2010. En septembre 2011, Lionel Sow prend la direction du Chœur de l’Orchestre de Paris. Le Chœur de l’Orchestre de Paris est composé de chanteurs amateurs dont l’engagement a souvent été salué, notamment par les chefs d’orchestre avec lesquels ils ont travaillé, dont Claudio Abbado, Pierre Boulez, Daniel Barenboim, Bertrand de Billy, Herbert Blomstedt, Semyon Bychkov, Jean-Claude Casadesus, Riccardo Chailly, James Conlon, Sir Colin Davis, Christoph von Dohnányi, Antal Doráti, Christoph Eschenbach, Carlo Maria Giulini, Rafael Kubelík, Jesús López Cobos, Lorin Maazel, Zubin Mehta, Seiji Ozawa, Pascal Rophé, Wolfgang Sawallisch, Sir Georg Solti, Michael Tilson Thomas, Paavo Järvi, Thomas Hengelbrock et Daniel Harding. Le Chœur de l’Orchestre de Paris est constitué de plusieurs ensembles qui proposent chacun des parcours pédagogiques différents : le chœur d’enfants, le chœur de jeunes, l’aca-démie, le chœur principal et le chœur de chambre.

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SopranosPauline AmarRéna AmriVirginie BacquetNida BaierlCorinne BerardiRoxane BordeNoémie BousquetMagalie BulotTara CassanChristine CazalaCécile ChéraquiMarie-Agathe ChevalierMaïa-Angelica CostaAlice de MonfreidColombe de PoncinsChristiane Détrez-LagnyKatarina EliotVirginie Estève-Da VinhaStéphanie GaillardNathalie GauthierMarie-Cécile HenryAnne-Laure HulinClémence LalautRebeca LopezGaëlle MarckVirginie Mekongo Catherine MercierMichiko MonnierAnne MullerMarie-Josée PasternakPhiline PéroutinAliénor PetiotFrançoise RaguThaïs Rai-WestphalApolline Rai-WestphalAude RéveilleLudivine Ronceau Cécile Sagnier

Sandrine ScadutoMathilde SerrailleMarie SimonnetBénédicte SixMarion TrigoClémence TolotAnne VainsotAnna Vateva

AltosSarah AffreingueLouise AlexisFrançoise Anav-MallardCamila ArgoloCharlotte BeaucillonSophie CabanesWonjun ChoiSabine CholletLola DauthieuxAlice de VulpillièresClaudine DuclosChloé FabreguettesAude FillonClara FréjacquesAudrey GourdinGaétane GuéganBénédicte GueryDominique HollebekeCaroline IrigoinCaroline KoclejdaNicole LeloirSuzanne LouvelCatherine MarnierAgnès Maurel Galadriel MoreauAlice MoutierMartine PatrouillaultColin PélissierVéronique Sangin

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Silvia Sauer-WitwickyNina TchernitchkoMarly TrepyFanny VantommeAnnick Villemot

TénorsJulien AssousJean-Sébastien BassetFerréol CharlesOlivier ClémentStéphane ClémentGaëtan D’AlauroXavier de SnoeckJulien DubarryGhislain DupréSammy ElghadabNoam FimaDaniel FortmannNicolas GrégisStéphane GrosclaudeMaximilien HondermarckDidier KaleffMin KuangMarc LaugénieÉric LeursVincent MagninAugustin MondanPierre Nyounay Nyounay Denis PeyratPierre PhilippeFrédéric PineauPhilippe QuilesArnaud RazafindralamboFrédéric RoyerMichel Watelet

BassesEmmanuel AgyemangGrégory AllouPaul AlricPatrick AubertGabriel BonieckiVincent BoussacPere Canut de Las HerasJean-François CerezoGilles DebenayFabrice DuprayDenis DuvalRenaud FarkoaPatrick FélixHeinz FritzHerve GagnardMatthieu GourdonLaurent GuanziniChristophe GuttonMartin HoschChristopher HydeBenoît LabauneSylvain LabrousseSerge LacorneGrégoire LecomteGilles LesurSalvador MascarenhasNicolas MaubertDidier PéroutinÉric PicouleauGuillaume PintaChristophe RiouxLionel SadounArès SiradagMathias TherySwann VeyretVictor Wetzel

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Shakespeare et la musique.

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Comédie ou tragédie, le génie dramatique de William Shakespeare s’o�re en source d’inspiration inestimable pour les musiciens : restauration nationale pour les Anglais, enchantements oniriques ou historiques pour les romantiques, cruautés et mises en abîme pour les modernes. Le jeu du théâtre dans le théâtre traverse les siècles et se révèle le miroir du monde.

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L’Orchestre de Paris remercie

LES MÉCÈNES

Mécène principal et membre d’Honneur du Cercle de l’Orchestre de Paris

Membres Associés

Membres Partenaires

Membres Donateurs

Boulet Lamberti BebonAvocats

Membres AmisExecutive Driver Services, Potel et Chabot, Propa Consulting et Valentin Environnement et TP

Membres Grands Mécènes – Cercle Charles MunchMarie-Louise Antoni et Philippe Lagayette, Hélène et Gérald Azancot, Anthony Béchu,

Nicole et Jean-Marc Benoit, Agnès et Vincent Cousin, Vincent Duret, Nathalie et Bernard Gault, Pascale et Éric Giuily, Marina et Bertrand Jacquillat, Tuulikki et Claude Janssen,

Claude et Denis Kessler, Ioana Labau, Brigitte et Jacques Lukasik, Danielle et Bernard Monassier, Adrien Nimhauser, Laetitia Perron et Jean-Luc Paraire, Judith et Samuel (in mem.) Pisar,

Alain et Michèle Pouyat, Éric Rémy, Brigitte et Bruno Revellin-Falcoz, Carine et Éric Sasson

LES PARTENAIRES MÉDIAS

LES ENTREPRISES PARTENAIRES

LES PARTENAIRES ENSEIGNEMENT

Landor AssociatesVia Tortona 37Milan I-20144ItalyTel. +39 02 764517.1

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LA CITÉ DE LA MUSIQUE - PHILHARMONIE DE PARISREMERCIE EN 2017-18

LES PARTENAIRES NATIONAUX DU PROGRAMME DÉMOS 2015-2019

Fondation Singer-Polignac, Adam Mickiewicz Institute, Goethe Institut, Délégation du Québec, Champagne Deutz, Demory

Intel Corporation, Gecina, Groupe Monnoyeur, UTB, IMCD,

Amic, AMG-Féchoz, Angeris, Batyom, Campus Langues, Groupe Balas, Groupe Imestia, Île-de-France Plâtrerie, Linkbynet, Smurfit Kappa

Philippe Stroobant, Tessa Poutrel

Patricia Barbizet, Jean Bouquot, Eric Coutts, Dominique Desailly et Nicole Lamson, Mehdi Houas, Frédéric Jousset,

Pierre Kosciusko-Morizet, Marc Litzler, Xavier Marin, Xavier Moreno et Joséphine de Bodinat-Moreno,

Alain Rauscher, Raoul Salomon, François-Xavier Villemin et les 2500 donateurs des campagnes « Donnons pour Démos »

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