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DIRECTION RÉGIONALE DE SANTE PUBLIQUE BIT AN SYNTHÈSE DES ACTIVITÉS DES TABLES D'ACTIONS PRÉVENTIVES JEUNESSE 1999-2004 famijjft AN CE

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D I R E C T I O N R É G I O N A L E DE S A N T E P U B L I Q U E

BIT A N S Y N T H È S E D E S A C T I V I T É S D E S TABLES D ' A C T I O N S P R É V E N T I V E S JEUNESSE 1999-2004

famijjft AN CE

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Bilan synthèse des activités des tables d9actions préventives jeunesse

1999-2004

Daniel Paquette, M.D., MBA, M.Sc. Résident en santé communautaire

INSTITUT NATIONAL DE SANTÉ PUBL IQUE DU QUÉBEC CENTRE DE DOCUMENTATION

MONTRÉAL

r

Equipe Adaptation familiale et sociale Direction régionale de santé publique de la Capitale nationale

Février 2005

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Auteur : Daniel Paquette, M.D., MBA, M.Sc. Médecin résident en santé communautaire

Équipe Adaptation familiale et sociale Direction régionale de santé publique de la Capitale nationale

Supervision : Nicole April, M.D., MPH, FRCPC Médecin conseil

Équipe Adaptation familiale et sociale Direction régionale de santé publique de la Capitale nationale

Remerciements : Nous tenons à remercier Monsieur Daniel Gameau, professionnel de l'Agence de développement de réseaux locaux de services de santé et de services sociaux de la Capitale nationale, pour sa précieuse collaboration à la réalisation de ce bilan.

{

Impression : Direction régionale de santé publique de la Capitale nationale 2400, rue D'Estimauville Beau port (Québec) G1E7G9 Téléphone : (418) 666-7000 Télécopieur : (418) 666-2776

Pour vous procurer un exemplaire de cette publication, faites parvenir un chèque de 10,70 $ (10,00 $ plus 0,70 $ pour la TPS):à l'ordre de DSP-ADRLSSSS de la Capitale nationale à :

Mme Sylvie Bélanger Centre de documentation Direction régionale de santé publique de la Capitale nationale 2400, avenue d'Estimauville Beauport (Québec) G1E7G9 Téléphone : (418) 666.7000 poste 217 Télécopieur: (418)666.2776 Courriel : [email protected]

Cette publication a été versée dans la banque de SANTÉCOM Bibliothèque nationale du Canada, 2005 Bibliothèque nationale du Québec, 2005 ISBN 2-89496-288-6

Notes : • L'appellation « région de la Capitale nationale » désigne, dans ce document, ce qui était auparavant connu sous le nom de « région de Québec ».

• La reproduction totale ou partielle de ce document est autorisée à condition que la source soit mentionnée

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Table des matières

Page

I. Introduction 1

II. Contexte 3

III. But et objectifs 5

IV. • Méthodologie 7 A. Données quantitatives des bilans de projet .....7 B. Données qualitatives des bilans de projet 9 C. Entrevues semi-structurées 9

V. Résultats 11 A. Analyse des données quantitatives des bilans 11 B. Analyse, des données qualitatives des bilans 21 C. Synthèse des entrevues semi-structurées 23

VI. Discussion et conclusion 27

VII. Références bibliographiques 31

Bilan synthèse des activités des tables d'actions préventives jeunesse 1999-2004 iii

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Annexes

Page

Annexe 1 - Règles de compilation des données quantitatives 33

Annexe 2 - Stratégies proposées dans le questionnaire de bilan 35

Annexe 3 - Définitions et méthodes de promotion de la santé et de prévention 37

Annexe 4 - Questionnaire des entrevues semi-structurées 39

Annexe 5 - Liste des projets compilés 41

Annexe 6 - Réponses aux questions ouvertes des bilans..; : 49

Bilan synthèse des activités des tables d'actions préventives jeunesse 1999-2004

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I. Introduction

Une problématique de santé publique qui touche de manière très importante les jeunes est la toxicomanie. Comme le rappelle le Programme national de santé publique 2003-2012 (MSSS, 2003), les problèmes liés à la consommation de drogues et d'alcool demeurent préoccupants chez les jeunes, notamment parce qu'ils sont associés à de nombreux autres problèmes psychosociaux tels que la délinquance, l'échec scolaire, les comportements sexuels à risque, le suicide et les traumatismes. De plus, la consommation débuterait de manière plus précoce qu'auparavant dans la vie des jeunes.

Selon Y Enquête québécoise sur le tabagisme chez les élèves du secondaire (Institut de la statistique du Québec, 2002), 69 % des jeunes Québécois de 12 à 18 ans des écoles secondaires ont déclaré avoir consommé de l'alcool au moins une fois au cours de l'année précédant l'enquête, et 56 % ont déclaré avoir consommé de l'alcool au moins une fois par mois au cours de la même année. Chez les jeunes de 15 à 17 ans, la consommation était présente chez 80 % d'entre eux dans Y Enquête sociale et de santé 1998 (Institut de la statistique du Québec, 2001). Pour ce qui est de la consommation de drogues illicites, Y Enquête québécoise sur le tabagisme chez les élèves du secondaire révèle que 41 % des élèves du secondaire du Québec ont consommé une drogue au moins une fois dans les 12 mois précédant l'enquête. La tendance à la hausse observée en Ontario entre 1993 et 2001 (de 19 % à 31 %) de la consommation de toute drogue illicite a de fortes possibilités de s'être reproduite au Québec (Houle et April, 2003). La problématique de la consommation d'alcool et de drogues illicites chez les jeunes continue donc d'être préoccupante.

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II. Contexte

Dans la région de la Capitale nationale, la majeure partie de Taction réalisée en prévention de la toxicomanie chez les jeunes repose sur les activités des tables d 'actions préventives jeunesse (TAPJ). Ces TAPJ oeuvrent dans le domaine de la toxicomanie depuis 1989 dans la région ; elles ont été mises sur pied à l'époque dans la foulée du Rapport Bertrand (Groupe de travail sur la lutte contre la drogue, 1990). La responsabilité des différentes tables, d'abord attribuée directement à la Régie régionale de la santé et des services sociaux de Québec (RRSSS), a été transférée en 1999-2000 aux différents CLSC, sous l'autorité des gestionnaires famille-enfance-jeunesse, afin de permettre une actualisation locale des projets.

Les TAPJ réalisent donc des projets en prévention de la toxicomanie et en promotion de la santé depuis 15 ans. Les gestionnaires famille-enfarice-jeunesse des missions CLSC des centres de santé et de services sociaux (CSSS) concernés délèguent la coordination du fonctionnement et de la logistique de chacune des TAPJ à un organisateur communautaire à l'emploi de l'établissement ; cet organisateur communautaire est communément appelé le responsable de table. L'Agence de développement de réseaux locaux de services de santé et de services sociaux de la Capitale nationale (Agence), par l'entremise de sa Direction régionale de la santé mentale, de l'intégration et de l'adaptation sociales, fournit un soutien aux missions CLSC et réalise la coordination régionale et la gestion financière ; les missions CLSC font donc une reddition de comptes à l'Agence pour l'action des TAPJ. Un comité des responsables de TAPJ se réunit périodiquement pour assurer cette coordination régionale. Environ 160 organismes et groupes communautaires sont impliqués dans les activités des TAPJ. Les projets réalisés utilisent l'action intersectorielle et la concertation locale en vue de rejoindre les jeunes et s'insèrent dans une dynamique de promotion de la santé reconnue.

Il existe neuf tables dans la région de la Capitale nationale (région 03) :

• CSSS Portneuf : 1. TAPJ Portneuf;

• CSSS Charlevoix : 2. TAPJ Charlevoix ;

• CSSS Québec-Nord : 3. TAPJ Beaupré (Centre de santé Orléans) ; 4. TAPJ Beauport (Centre de santé Orléans) ; 5. TAPJ La Source (CLSC-CHSLD La Source) ; 6. TAPJ Jacques-Cartier (Centre de santé de la Haute-Saint-Charles) ;

• CSSS Québec-Sud : 7. TAPJ de l'Ouest (CLSC-CHSLD Sainte-Foy - Sillery - Laurentien) ; 8. TAPJ Les Saules (CLSC-CHSLD Haute-Ville-des-Rivières) ; 9. TAPJ Québec-Centre.

L'année financière des TAPJ s'étend du 1er avril au 31 mars. Le financement alloué pour l'ensemble des TAPJ est de 226 000 $ par année. Cet argent est réparti entre les différentes tables en fonction de la population représentée par le territoire de chaque table ; les budgets de fonctionnement des TAPJ vont de

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12 000 S à 39 000 S par année. Le cadre de gestion élaboré par l'Agence précise que l'argent alloué à chaque TAPJ ne constitue pas un financement de base. Selon ce cadre, il s'agit d'un budget de développement dédié à des projets novateurs et ponctuels réalisés en concertation (plusieurs organismes) et destinés aux besoins émergents identifiés chez les jeunes. Les projets qui sont récurrents et qui deviennent donc des activités régulières ne peuvent pas être financés par ce budget les années subséquentes.

Cependant, l'existence des tables s'est souvent avérée précaire, notamment parce que le budget de fonctionnement est relativement petit. Le changement d'instance responsable des TAPJ a aussi suscité une forme d'instabilité et de questionnement dans l'environnement immédiat. Par ailleurs, le dernier bilan des activités des tables a été réalisé en 1999 (Labrecque et Bernard, 1999), et ce, tout juste avant le transfert de la responsabilité des TAPJ de la RRSSS aux CLSC. Depuis ce bilan, une réorganisation plus globale du réseau de la santé et des services sociaux a aussi eu lieu au cours des dernières années, et cette réorganisation a certes eu un impact sur le contexte dans lequel les actions des TAPJ se sont inscrites ces dernières années. De plus, la récente fusion d'établissements en vue de créer des CSSS peut aussi susciter des questions quant aux différents territoires couverts par les neuf tables. En considérant tous ces facteurs, il semble donc pertinent de procéder à un portrait des activités et projets réalisés par les TAPJ.

Le rapport réalisé en 1999 (Labrecque et Bernard, 1999) couvrait les années 1995 à 1998. Il révélait d'abord que la responsabilité des projets relevait principalement du milieu communautaire (davantage que dans le précédent bilan couvrant les années 1993 à 1995) et impliquait la stratégie de concertation. Ensuite, il mettait en relief le fait que la stratégie principale retenue par les différents projets était celle de l'influence, mais il révélait aussi que le développement des compétences des jeunes et l'aménagement du milieu prenaient de plus en plus d'importance.

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m . But et objectifs

La réalisation d'un bilan synthèse consiste donc à fournir aux responsables des tables une image ou un portrait des activités réalisées par les TAPJ entre 1999 et 2004. Pour réaliser ce bilan synthèse, il est nécessaire d'effectuer une démarche par laquelle on va chercher l'information importante afin de faire un diagnostic des activités des TAPJ. En plus de donner une idée de l'évolution des activités des TAPJ dans les dernières années, le présent bilan synthèse peut permettre une interprétation de ces activités avec un regard de promotion de la santé et de prévention de la toxicomanie. Ce regard permet notamment de caractériser la pertinence des TAPJ comme structures permettant la dispensation de services concertés en amont de la problématique de la toxicomanie plutôt que sous la forme de services individuels psychosociaux, de traitement ou de réadaptation. Le processus amène aussi des idées quant aux mesures qui pourraient être mises en place par d'autres acteurs en soutien aux TAPJ pour la prévention de la toxicomanie. Les recommandations qui peuvent en découler constituent donc une occasion pour les TAPJ de réfléchir sur leur rôle et de soutenir les prises de décision dans le contexte de changement actuel. Enfin, dans le contexte où le gouvernement du Québec investit des ressources dans le développement de l'intervention globale et concertée en prévention et promotion de la santé dans le milieu scolaire, soit l'initiative École en santé, le présent bilan permet de déceler l'interface possible des TAPJ avec les écoles.

Les objectifs du bilan synthèse sont les suivants :

1. Décrire les càractéristiques et les tendances des projets réalisés par les TAPJ. 2. Identifier les stratégies et les méthodes de prévention de la toxicomanie et de promotion de la santé

que les projets utilisent. 3. Identifier les milieux et les partenaires qui collaborent à la réalisation des projets. 4. Comprendre l'utilité, les limites, les forces et les faiblesses des .projets des TAPJ eu égard à la

problématique de la toxicomanie.

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IV. Méthodologie

Pour atteindre les objectifs du bilan synthèse, deux sources de données ont été mises à profit. Tout d'abord, chaque année, l'organisme responsable d'un projet financé par une TAPJ doit théoriquement remplir un questionnaire standard permettant de réaliser une reddition de comptes au CLSC et à l'Agence à la fin du projet ou à chaque année, selon le terme qui survient en premier ; ce questionnaire rempli constitue alors un bilan de projet. Ces bilans de projet fournissent à la fois des données quantitatives et des données qualitatives. Ensuite, la réalisation d'entrevues semi-structurées auprès de responsables de TAPJ fournit des données de nature qualitative qui permettent également d'atteindre des objectifs.

A) Données quantitatives des bilans de projét

Le questionnaire de bilan de projet comporte principalement des questions fermées à choix de réponses multiples, ces choix de réponse étant mutuellement exclusifs ou non selon la nature de la question. Les données qualitatives, pour leur part, proviennent de précisions textuelles des choix de réponse sélectionnés. Parmi les données des bilans de projet, nous avons retenu celles tirées des questions suivantes :

• Type d'organisme ou d'établissement responsable du projet (catégories mutuellement exclusives) :

• Communautaire.

• Privé.

• Bénévole.

• Public.

• Milieux impliqués - projet planifié :

• Milieu de la santé.

• Milieu scolaire.

• Milieu communautaire.

• Milieu municipal.

• Autres milieux.

• Jeunes visés - projet planifié :

• Tous les jeunes.

• Jeunes à risque ou en difficulté.

• Clientèle directe visée - projet planifié :

• Jeunes 10-14 ans.

• Jeunes 15-18 ans.

• Parents de jeunes 10-14 ans.

• Parents de jeunes 15-18 ans.

• Intervenants.

• Autres clientèles.

• Milieux de réalisation - projet planifié :

• Familial.

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• Communautaire. • Scolaire. • Autres milieux.

• Stratégies retenues - projet planifié : • Influence. • Développement des compétences chez le jeune. • Développement des compétences parentales. • Aménagement du milieu. • Contrôle. • Autres stratégies.

• Stratégies et activités réalisées - projet réalisé : mêmes catégories de stratégies ; catégories d'activités présentées dans la section Résultats.

• Clientèle rejointe, en nombre par catégorie - projet réalisé : • Parents. • Intervenants. • Jeunes.

Les données quantitatives mentionnées ont été compilées pour les années financières suivantes : 2000-2001, 2001-2002, 2002-2003 et 2003-2004. Pour que la saisie des données quantitatives soit standardisée d'un questionnaire à l'autre en fonction des écueils rencontrés, nous avons établi des règles de compilation, qui sont présentées à Y annexe 1. Pour l'année 1999-2000, nous avons compilé le nombre de projets au total et par table sans toutefois compiler les autres données quantitatives; Nous avons exclu de la compilation et de l'analyse les projets de l'année 1998-1999 étant donné que seulement huit (8) bilans de projet ont été compilés ; ce nombre est de beaucoup inférieur à celui de chacune des autres années concernées, et nous n'avons pas été en mesure d'expliquer ce phénomène. De même, trois (3) projets pour lesquels l'année était indéterminée ont été exclus de la compilation. Pour chacune des années compilées, nous avons aussi pris en note les noms du projet et de l'organisme afin de s'assurer d'éviter les doublons ; ces informations sont présentées à Y annexe 5.

Les données quantitatives sont compilées et analysées avec le logiciel Excel. Nous réalisons l'analyse des modalités (choix de réponse de variables catégorielles) des différentes variables de deux manières : 1) pour l'ensemble des tables pour les quatre années compilées ; 2) pour l'ensemble des tables année par année. Nous compilons aussi le nombre de projets par table pour l'ensemble des années.

Deux types de résultats sont tirés des données quantitatives. Premièrement, nous calculons la proportion de la fréquence de sélection d'une modalité (un choix de réponse d'une variable catégorielle) par rapport au nombre de projets concernés, soit le total des projets pour toutes les années et toutes les tables ou par année pour l'ensemble des tables. Ce type de proportion sera appelé proportion ordinaire. Lorsque la modalité est sélectionnée de manière exclusive (dans le cas où il ne s'agit pas de catégories mutuellement exclusives), on calcule alors la proportion de fréquence où le choix est exclusif. Deuxièmement, dans le cas des catégories d'activités réalisées, nous calculons également la proportion de la fréquence de sélection d'une catégorie par rapport à la fréquence de sélection de la stratégie dont elle fait partie ; la stratégie est considérée comme sélectionnée si au moins une catégorie d'activités est sélectionnée pour un

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projet. Cette proportion sera appelée proportion activité/stratégie ou proportion A/S. À nouveau, nous calculons la proportion de fréquence où la catégorie d'activité est sélectionnée de manière-exclusive pour la stratégie. Les résultats issus des données quantitatives visent à répondre aux objectifs 1 et 3 du présent bilan synthèse.

B) Données qualitatives des bilans de projet

Pour leur part, les données qualitatives proviennent de précisions textuelles des choix de réponse sélectionnés dans les mêmes bilans de projet. Ces données ont comme fonction de préciser les catégories autres des questions fermées ou les activités réalisées dans les différents projets. Les données qualitatives issues des bilans de projet que nous avons considérées sont les suivantes :

• Clientèle directe visée - projet planifié.

• Milieu de réalisation - autres milieux.

• Stratégies retenues - autres stratégies.

• Activités réalisées (description).

Les données qualitatives provenant des bilans de projet n'ont été compilées que pour les années 2002-2003 et 2003-2004. La compilation de l'ensemble des données de ces deux années procure une quantité suffisante de texte à analyser pour donner un éclairage sur le contenu des activités réalisées par les TAPJ.

Bien que nous ne disposions pas de modèle évident pour juger des éléments de réponse fournis, deux types d'analyse sont appliqués à ces données textuelles. Premièrement, nous vérifions si les stratégies énoncées dans les bilans de projet et les activités décrites qui s'y rattachent sont conformes à la description des stratégies proposée dans le questionnaire de bilan de projet ; cette description est présentée à l'annexe 2. Deuxièmement, afin de situer les réalisations des TAPJ dans un cadre général de prévention de la toxicomanie et de promotion de la santé, nous utilisons les définitions de « prévention » et de « promotion de la santé » de même que les descriptions des méthodes d'application proposées dans le Programme de prévention de la toxicomanie chez les jeunes de 10 à 14 ans et leurs parents (RRSSS, 1998) pour analyser les données qualitatives recueillies ; elles sont tirées d'un document produit par le Comité de la santé mentale du Québec (Blanchet et al., 1993). Nous présentons ces définitions et descriptions à Vannexe 3. Ces deux formes d'analyse permettent de répondre en particulier aux objectifs 2 et 4 du présent bilan synthèse.

C) Entrevues semi-structurées

Nous avons effectué également trois entrevues semi-structurées avec des acteurs-clés au cours du mois d'octobre 2004. Ces acteurs-clés sont des responsables de table, c'est-à-dire des organisateurs communautaires à l'emploi des missions CLSC et responsables des TAPJ en question. Les entrevues ont duré entre 45 minutes et une heure. Le questionnaire utilisé pour les entrevues couvre les thèmes suivants :

1. Réalité jeunesse : besoins des jeunes et tendances des problématiques jeunesse ces dernières années.

2. Projets des TAPJ.

3. Rôle des TAPJ. 4. Liens avec les institutions présentes dans milieux de vie des jeunes.

9 Bilan synthèse des activités des tables d'actions préventives jeunesse 1999-2004

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Le questionnaire est ensuite divisé en sous-thèmes. Il est présenté en version complète à Y annexe 4. Le nombre d'entrevues (trois) et la méthode pour choisir les responsables de table interviewés ne répondent pas aux critères classiques de représentativité exemplaire et de saturation des informations nécessaires pour la recherche qualitative en sciences sociales. Malgré leurs importantes limites, ces entrevues permettent donc de mieux cerner le fonctionnement des TAPJ et de compléter les résultats quantitatifs pour l'atteinte des objectifs de l'étude. Une analyse de contenu sommaire réalisée sur la base des thèmes et des sous-thèmes de l'étude a été réalisée. En somme, ces entrevues visent à répondre aux objectifs 2, 3 et 4 du bilan synthèse.

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V. Résultats

L'ensemble des projets dont les bilans sont traités dans la présente démarche sont présentés à Vannexe S. Cette compilation permet aussi d'éviter la présence de doublons dans les données quantitatives et qualitatives traitées.

A) Analyse des données quantitatives des bilans

Les premiers résultats qui sont abordés concernent les nombres de projets compilés (en cours ou complétés) par table ou par année. Pour cette série de résultats, nous disposons de certains résultats du rapport des années 1995-1998 (Labrecque et Bernard, 1999) permettant des comparaisons avec le bilan synthèse actuel, soit les nombres totaux de projets par année pour toutes les tables. Ainsi, le nombre de projets compilés pour les trois années en question est de 157 : 46 bilans de projet en 1995-1996, 54 bilans en 1996-1997 et 57 bilans en 1997-1998.

Comme le démontre le tableau i , 175 projets ont été compilés (en cours ou complétés) pour l'ensemble des cinq années concernées, soit de 1999-2000 à 2003-2004, et 139 projets pour la période de quatre années qui fait l'objet d'analyses ultérieures, soit 2000-2001 à 2003-2004. Nous constatons d'abord une variabilité modérée des nombres de bilans complétés par année pour l'ensemble des TAPJ, les valeurs s'étendant de 25 projets (en 2002-2003) à 44 projets (en 2000-2001) par année. On trouve toutefois une très grande variation d'une table à l'autre pour une année ou pour l'ensemble des années. Ainsi, pour l'ensemble des cinq années (1999-2000 à 2003-2004), les totaux varient d'un seul projet à Beaupré à 47 projets compilés pour Jacques-Cartier. Par ailleurs, en fait de comparaison, le nombre global de projets compilés par année semble en baisse dans la période 1999-2004 par rapport à la période 1995-1998, où le plus haut total (44 en 2000-2001) est inférieur au plus faible total de la période précédente (46 en 1995-1996). Il est important de noter que nous ne connaissons pas la méthode exacte de compilation utilisée dans, le rapport 1995-1998.

La deuxième série de résultats, qui est présentée au tableau 2, illustre différentes caractéristiques de l'environnement dès projets pour lesquels des bilans ont été complétés ; il s'agit de proportions ordinaires telles que décrites dans la section Méthodologie. Trois types de variables présentant des modalités (ou choix de réponse) similaires y sont analysés : les organismes responsables des projets (variable à modalités mutuellement exclusives), les milieux impliqués (variable dont les modalités peuvent être sélectionnées simultanément) et les milieux de réalisation planifiés (variable dont les modalités peuvent être sélectionnées simultanément). Premièrement, les organismes de type communautaire sont responsables de 83,5 % des projets au cours des années 2000 à 2004. Les organismes publics complètent le tableau (15,1 %), ne laissant aux organismes bénévoles qu'une très faible proportion des projets (1,4%). Aucun projet n'est réalisé par le secteur privé. Il s'agit en outre de statistiques relativement constantes au cours des années. Deuxièmement, pour ce qui est des milieux impliqués, on voit que le milieu communautaire occupe le haut du pavé avec 87,1 % des projets qui l'impliquent. Dans l'ordre, suivent le milieu scolaire (50,4 %), le milieu de la santé (30,2 %), le milieu municipal (28,8 %) et d'autres milieux (10,8 %). Ces proportions varient peu d'une année à l'autre, l'exception étant le milieu municipal, qui varie de 13,3 % à 45,0 %. Le milieu communautaire est impliqué de manière exclusive dans 30,2 % des projets, tandis que le milieu scolaire constitue la cible exclusive de 7,2 % des projets compilés. Troisièmement, les milieux de réalisation les plus importants des projets sont, dans l'ordre, le milieu communautaire (70,5 %) et le milieu scolaire (30,2 %).

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Le tableau 2 démontre également que plus des trois quarts des projets (76,3 %) visent l'ensemble des jeunes et que 64,0 % des projets visent l'ensemble des jeunes sans comporter un volet pour les jeunes en difficulté ou à risque. Plus du quart des projets (27,3 %) visent justement les jeunes à risque ou en difficulté, mais seulement 15,8 % des projets visent ces derniers sans comporter un volet pour les jeunes en général. On observe une certaine variation des pourcentages au cours des années, mais sans que l'ordre soit inversé. Quant aux groupes cibles directs ou aux clientèles immédiates, les jeunes des deux catégories d'âge (10-14 et 15-18 ans) sont ciblés en priorité (69,8 et 66,2 % respectivement) par rapport aux autres groupes cibles, soit les parents ou les intervenants. La grande majorité du temps, plus d'un groupe est visé, notamment les deux groupes d'âge de jeunes pris ensemble. Il n'y a pas de tendance temporelle particulière à noter eu égard à ces résultats.

La troisième série de résultats, qui sont explicités dans les tableaux 3 et 4, porte sur les stratégies et les activités des projets. Dans le tableau 3, nous comparons les proportions de la fréquence des stratégies planifiées ou réalisées avec l'ensemble des projets de l'année concernée. Les résultats présentés consistent en des proportions ordinaires. Le tableau présente également les proportions des stratégies planifiées pour les projets compilés dans le rapport 1995-1998 aux fins de comparaison. Cependant, seuls les résultats portant sur les stratégies planifiées a priori sont présentés dans ce rapport antérieur, ce qui n'est pas le cas des stratégies effectivement utilisées. Ce qui ressort des résultats du rapport antérieur, c'est le fait que l'influence (69,4 %) et le développement des compétences des jeunes (70,1 %) étaient les deux stratégies les plus largement choisies au moment de la planification.

Les proportions des stratégies effectivement utilisées nous permettent de constater que l'influence (89,2 %) et le développement des compétences des jeunes (82,7 %) sont les stratégies auxquelles les projets ont le plus largement recours ; l'aménagement du milieu compte pour 36,7 %, et les autres stratégies obtiennent des proportions de fréquence de l'ordre de 16 %. 11 en va de même pour les stratégies planifiées avec des valeurs respectives de 70,1 % pour l'influence et de 81,3 % pour le développement des compétences des jeunes. Il faut également noter qu'il y a inversion de l'ordre d'importance des stratégies entre les étapes de la planification (a priori) et de la réalisation (a posteriori). D'ailleurs, les proportions de fréquence des différentes stratégies subissent toutes une légère hausse entre l'étape de la planification et celle de la réalisation, la plus importante hausse étant attribuée à la stratégie de l'influence (10,8 %). De plus, les proportions des stratégies utilisées de manière exclusive (influence et développement des compétences des jeunes) baissent quelque peu entre l'étape de la planification et la réalisation effective. Par ailleurs, il semble que les principales stratégies planifiées des projets, soit l'influence et le développement des compétences des jeunes, aient accru leur importance entre 1995-1998 et 2000-2004 (de 69,4 et 70,1 % à 78,4 et 81,3 % respectivement). Les projets planifiés ciblaient légèrement moins souvent les autres stratégies dans la deuxième période par rapport à la première.

Pour sa part, le tableau 4 donne un portrait des résultats portant sur les stratégies et lès activités effectivement réalisées (a posteriori) année par année. Les résultats présentés comprennent principalement des proportions ordinaires, mais on trouve aussi des proportions activité/stratégie dans les deux colonnes les plus à droite. Tout comme pour le tableau 3, nous présentons également dans le tableau 4, aux fins de comparaison, des résultats du rapport antérieur pour ce qui concerne les proportions de fréquence des catégories d'activités réalisées entre 1995-1996 et 1997-1998.

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La stratégie de l'influence a subi une baisse de 95,5 % à 80,0 % entre les années 2000-2001 et 2003-2004. Pour les mêmes années, l'activité rencontre d'information et d'éducation est celle qui a subi la baisse la plus significative de sa proportion ordinaire (de 68,2 % à 48,7 %). Néanmoins, cette activité demeure clairement l'activité d'influence la plus importante, car elle est présente dans 69,7% des cas où la stratégie de l'influence est impliquée (proportion activité/stratégie). Notons aussi que les activités de la stratégie de l'influence sont plus utilisées en 2000-2004 qu'en 1995-1998.

Pour la stratégie du développement des compétences des jeunes, les activités éducatives (41,0 %) et les activités de formation (36,0 %) sont les activités de cette stratégie les plus sollicitées par les projets, et elles sont présentes dans des proportions activité/stratégie de 50,4 % et 44,3 % respectivement. La troisième catégorie d'activités en importance est celle des autres activités, et elle obtient une proportion activité/stratégie de 30,2 % en 2000-2004. L'utilisation effective de la stratégie du développement des compétences des jeunes a connu une croissance relativement constante de 77,3 % en-2000-2001 à 90,0 % en 2003-2004, pour une moyenne de 82,7 % sur les quatre années, ce qui la classe au deuxième rang (l'influence étant présente dans 89,2 % des projets). Pourtant; on ne note pas de tendance particulière dans les proportions de la fréquence de réalisation des différentes activités par rapport au nombre total de projets. Pour ce qui est de la comparaison avec les années 1995-1998, on voit que les différentes catégories d'activités ont connu une légère hausse de leur proportion ordinaire de fréquence d'utilisation.

Le développement des compétences des parents présente une proportion de fréquence de 25,2 % pour les quatre années sans aucun cas survenu de manière exclusive. Il s'agit d'une stratégie en perte de vitesse entre 2000-2001 (38,6%) et 2003-2004 (13,3%). Si les activités éducatives sont impliquées dans une proportion activité/stratégie de 45,7 % (20,0 % de manière exclusive), 74,3 % des projets faisant appel à cette stratégie impliquent des activités catégorisées autres (proportion activité/stratégie), et 51,4% de manière exclusive. Notons que les différentes activités de cette stratégie sont présentes dans des proportions ordinaires similaires en 2000-2004 par rapport à 1995-1998.

La stratégie de l'aménagement du milieu constitue la troisième stratégie la plus souvent impliquée dans les projets de 2000-2004 avec une proportion de fréquence de' 53,4 %, et ce, même si elle ne constitue la stratégie exclusive que dans 0,7 % de tous les projets. Cette stratégie est utilisée de manière uniforme à travers les années étudiées dans le présent rapport, soit dans des valeurs supérieures à 50,0 %, sauf en 2003-2004 où elle a chuté à 30,0 %. Trois des activités comptent pour des proportions relativement égales des projets où la stratégie de l'aménagement est impliquée (proportions activité/stratégie), soit 45,1 %, 45,1 % et 46,5% pour les activités organisation de lieux de rencontre, activités de loisirs et autres activités. Ces activités sont présentes dans des proportions ordinaires similaires à celles des années 1995-1998.

La dernière stratégie, le contrôle, ne se retrouve que dans une proportion de 22,3 % des projets des années 2000-2004 et dans aucun cas de manière exclusive. On observe une variation allant de 16,7 % en 2003-2004 à 32,0% en 2002-2003. L'activité de lobbying et politique est sollicitée dans 57,1 % des projets relatifs au contrôle (proportion activité/stratégie), tandis que les deux autres activités, soit les actions sur les modalités d'accès et autres activités, sont présentes dans des proportions activité/stratégie de 39,3 %. Pour terminer cette série de résultats, mentionnons que les stratégies catégorisées autres stratégies ne sont sollicitées que dans 19,4 % de l'ensemble des projets pour lesquels un bilan a été complété.

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Pour la quatrième et dernière série de résultats, le tableau 5 nous présente la clientèle effectivement rejointe. Les projets rejoignent dans des proportions de 88,5%, 61,2% et 35,3% les jeunes, les intervenants et les parents respectivement. En moyenne, chaque projet qui rejoint des jeunes en rejoint 512. Par la suite, les parents rejoints en moyenne par projet qui les concerne sont au nombre de .857, et la moyenne pour les intervenants est de 20 par projet. Notons que bien que les paramètres de dispersion des valeurs de jeunes et de parents rejoints n'aient pas été calculés, nous pouvons mentionner que la présence de valeurs extrêmes (plus de 10 000 jeunes ou parents pour certains projets, par exemple la distribution d'un mini-bottin à tous les jeunes d'un quartier) dans les données compilées ont comme effet de rendre la moyenne beaucoup plus élevée que la médiane et de créer une asymétrie à droite sur la courbe de dispersion.

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Tableau 1 Nombre de projets compilés par table et par année

Table 1999-2000 2000-2001 2001-2002 2002-2003 2003-2004 Sous-total 2000-2004

Total 1999-2004

Beaupré 0 1 0 0 0 1 1

Beauport 3 5 0 0 0 5 8

Charlevoix 2 5 2 1 0 8 10

Jacques-Cartier 14 9 10 5 9 33 47

La Source 2 5 9 7 8 29 31

Les Saules 7 2 4 4 3 13 20

Ouest Ô 10 4 3 9 26 26

Portueuf 5 2 0 0 0 2 7

Québec-Centre 3 5 11 5 1 22 25

Total 36 - 44 - 40 - -25 30 139 175

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Tableau 2 Proportions (en pourcentage) de la fréquence de différentes caractéristiques des projets de chaque année

Caractéristiques 2000-2001 2001-2002 2002-2003 2003-2004 2000-2004 2000-2004 choix exclusif

Organisme ou établissement responsable •

Communautaire 75,0 85,0 84,0 93,3 83,5 83,5 Privé 0 . 0 0 0 0 0 Bénévole 4,6 0 0 0 1,4 1,4 Public 20,5 15,0 16,0 6,7 15,1 15,1 Milieux impliqués Milieu de la santé 34,9 32,5 24,0 26,7 30,2 0,7 Milieu scolaire 56,8 42,5 52,0 50,0 50,4 7,2 Milieu communautaire 86,4 85,0 80,0 96,7 87,1 30,2 Milieu municipal 27,3 45,0 24,0 13,3 28,8 0,7 Autre(s) milieu(x) 9,1 17,5 8,0 6,7 10,8 1,4 Aucun 0 2,5 0 0 0,7 0,7 Jeunes visés Tous les jeunes 70,5 67,5 84,0 90,0 76,3 64,0 Jeunes à risque ou en difficulté 25,0 35,0 44,0 6,7 27,3 15,8 Aucune réponse 11,4 10,0 0 0 6,5 6,5 Clientèle visée Jeunes 10-14 ans 68,2 72,5 84,0 56,7 69,8 13,0 Jeunes 15-18 ans 9,1 70,0 80,0 66,7 66,2 11,5 Parents de jeunes 10-14 ans 0 20,0 24,0 3,3 20,1 0,7 Parents de jeunes 15r 18 ans 0 12,5 28,0 3,3 15,8 0 Intervenants 15,9 12,5 20,0 13,3 15,1 3,6 Autres clientèles 15,9 12,5 20,0 26,7 18,0 7,9 Milieu de réalisation planifié Familial 15,9 2,5 4,0 0 6,5 0 Communautaire 68,2 72,5 60,0 80,0 70,5 38,1 Scolaire 36,4 25,0 36,0 23,3 30,2 12,2 Autres milieux 11,4 30,0 . 40,0 16,7 28,1 11, Aucune réponse 2,3 10,0 0 3,3 4,3 4,3

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Tableau 3 Proportions (en pourcentage) de la fréquence des différentes stratégies planifiées ou

réalisées dans les projets d'un groupe d'années en fonction du nombre de projets total

Stratégie 1995-1998* projets planifiés

2000-2004 projets planifiés

2000-2004 projets planifiés

choix exclusif

2000-2004 projets réalisés

2000-2004 projets réalisés choix exclusif

Influence 69,4 78,4 9,4 89,2 7,2

Développement des compétences des jeunes 70,1 81,3 11,5 82,7 5,0

Développement des compétences des parents

22,9 15,8 0 25,2 0

Aménagement du milieu 40,1 36,7 "" 0,7 53,2 0,7

Contrôle 5,7 16,6 0 ' 22,3 0

Autres stratégies et activités 17,2 15,8 0 19,4 0 • ,

Aucune réponse 1,9 0,7 0,7 0 0

Résultats provenant du bilan réalisé pour les années 1995-1998 (RRSSS, 999).

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Tableau 4 Proportions (en pourcentage) des différentes stratégies ou activités réalisées dans les projets de chaque année ou

d'un groupe d'années en fonction du nombre de projets total par année ou par groupe d'années

Stratégie (S) ou activité (A) 2000-2001 2001-2002 2002-2003 2003-2004

2000-2004 (et choix exclusif)

1995-1998* 2000-2004** Proportion A/S

2000-2004** Proportion A/S choix exclusif

Influence 95,5 95,0 80,0 80,0 89,2 (7,2) ND ND ND

Rencontres d'information et d'éducation 68,2 75,0 44,0 46,7 61.2 53,5 69,7 15,6

Activités liées à la formation 27,3 30,0 24,0 20,0 26,0 17,8 29,5 2,5

Création d'outils 40,9 20,0 32,0 40,0 33,1 21,0 37,7 9,0 Organisation de journées spéciales 40,9 45,0 28,0 30,0 37,4 32,5 42,6 9,0

Autres activités 36,4 27,5 24,0 20,0 28,1 31,8 32,0 5,7 Développement des compétences des jeunes 77,3 80,0 88,0 90,0 82,7

(5,0) ND ND ND

Activités éducatives 43,2 42,5 32,0 43,3 41,0 31,8 50,4 8,9 Activités de formation 36,4 35,0 28,0 43,3 36,0 19,1 44,3 6,2 Activités de support 18,2 30,0 20,0 13,3 20,1 21,0 25,7 6,2 Elaboration ou application par programme

15,9 10,0 8,0 16,7 13,0 7,0 15,9 5,3

Camp de connaissance de soi 15,9 22,5 8,0 6,7 14,4 10,2 17,7 1,8

Autres activités 31,8 27,5 48,0 16,7 30,2 29,9 37,2 15,9 Développement des compétences des parents

38,6 20,0 24,0 13,3 25,2 (0)

ND ND ND

Activités éducatives 15,9 12,5 16,0 0 11,5 12,7 45,7 20,0 Elaboration ou application de programme

2,3 2,5 0 0 1,4 4,5 5,7 5,7

Autres activités 29,6 12,5 16,0 13,3 18,7 21,0 74,3 51,4 1

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Stratégie (S) ou activité (A) 2000-2001 2001-2002 2002-2003 2003-2004

2000-2004 (et choix exclusif)

1995-1998* 2000-2004** Proportion A/S

2000-2004** Proportion A/S choix exclusif

Aménagement du milieu 61,4 62,5 52,0 30,0 53,4

(0.7) ND ND ND

Animation de quartiers 20,5 15,0 24,0 3,3 15,8 7,0 31,0 6,7 Organisation de lieux de rencontre 31,8 25,0 16,0 13,3 23,0 25,5 45,1 18,3

Activités de loisirs 22,7 30,0 24,0 13,3 23,0 26,1 .45,1 16,7 Autres activités 29,6 27,5 20,0 13,3 23,7 22,9 46,5 26,7

Contrôle 15,9 27,5 32,0 16,7 22,3 (0) ND ND ND

Actions sur les modalités d'accès 9,1 17,5 8,0 6,7 10,8 4,5 39,3 14,3

Lobbying/politiques 9,1 12,5 16,0 10,0 11,5 7,6 57,1 32,1 Autres activités 6,8 15,0 0 6,7 7,9 9,6 39,3 14,3 Autres stratégies et activités 29,6 17,5 24,0 3,3 19,4

(0) ND ND ND

* Résultats provenant du bilan réalisé pour les années 1995-1998 (RRSSS, 1999) pour un total de 157 projets. ** La proportion A/S (activité/stratégie) correspond à la proportion de la fréquence de sélection d 'une catégorie par rapport à la fréquence de sélection de la stratégie dont elle fait partie.

Tableau S Clientèle re ointe par les projets des années 2000-2001 à 20 93-2004 (139 projets)

Clientèle rejointe Proportion des projets impliquant la clientèle

Nombre total de clients rejoints

Moyenne du nombre de clients par projet impliquant

la clientèle en question Jeunes 88,5 62 954 512

Parents 35,3 41 969 857

Intervenants 61,2 1 692 20

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B) Analyse des données qualitatives des bilans

Avant de commencer l'analysé, nous traiterons brièvement des réponses portant sur la clientèle visée et les milieux de réalisation planifiés dans les bilans de projet ; ces données sont présentées à l'annexe 6. Premièrement, la description de l'option de réponse autres clientèles à la question sur la clientèle visée nous permet de constater qu'une bonne partie de ces réponses concerne des jeunes dont la catégorie d'âge est quelque peu différente des choix 10-14 et 15-18 ans de la question, par exemple, «jeunes de 12 à 17 ans » ; nous pouvons donc considérer que la présence de la catégorie de réponse autres clientèles entraîne une sous-estimation des deux choix de réponse identifiant spécifiquement les jeunes plutôt que les parents ou les intervenants. Deuxièmement, pour ce qui est des milieux de réalisation planifiés, nous voyons que le choix autres milieux renvoie souvent à l'environnement extérieur (parc, rue, place publique, etc.) ou correspond simplement à des réponses diverses qui ne sont pas dans' les choix proposés (ces choix proposés étant : scolaire, communautaire, familial).

Les données qualitatives qui sont directement visées par l'analyse proposée dans la section Méthodologie sont les précisions écrites des stratégies et des activités identifiées par les réponses des questions à choix multiples des bilans de projet ; ces données sont également présentées à l'annexe 6. Comme nous l'avons mentionné précédemment, deux formes de traitement sont possibles pour ces données. D'une part, noiis pouvons vérifier si les stratégies effectivement mises en application et les activités qui en découlent correspondent bien aux caractéristiques de projets prescrites dans le questionnaire de bilan et dans le formulaire de demande de subvention et présentées à l'annexe 2 ; les éléments considérés sont les cibles privilégiées, les buts poursuivis, les moyens disponibles et les applications possibles. D'autre part, il est également possible de juger des éléments de réponse en regard des définitions de prévention et de promotion de la santé et des descriptions des méthodes d'intervention présentées dans le Programme de prévention de la toxicomanie chez les jeunes de 10 à 14 ans et leurs parents (RRSSS, 1998). Ces définitions et descriptions sont tirées d'un document du Comité de la santé mentale du Québec (Blanchet et al., 1993) et sont présentées à l'annexe 3. Cette analyse qualitative demeure cependant globale étant donné que les données dont nous disposons ne permettent pas de juger dans le détail de chaque stratégie ou activité.

Les différentes activités réalisées rapportées sous la stratégie de l'influence semblent conformes à la description du questionnaire de bilan à la fois pour la cible privilégiée (hôte), les buts poursuivis (accroître les connaissances, modifier les aptitudes), les moyens disponibles (information, persuasion, formation) et les applications possibles (description des aspects physiologiques, psychologiques et sociaux des drogues). Parmi les sujets traités lors des activités, on trouve la toxicomanie, la sexualité, les relations amoureuses, la violence, le taxage, le tabagisme et divers autres sujets sous un angle préventif. Plusieurs activités impliquent les jeunes dans des rencontres reliées à la réalisation de projets, des rencontres de discussion, des témoignages, ou même dans le développement d'habiletés ; dans ce dernier cas, cè sont les catégories activités liées à la formation, création d'outils et organisation de journées spéciales qui présentent ce genre d'activités. Dans un cas seulement la description de l'activité fait référence à des rencontres visant la dispensation de services individuels de type traitement ou réadaptation ; il s'agit d'une activité proposant une relation d'aide et d'écoute.

En se basant sur les définitions de référence présentées à l'annexe 3, il est assez clair que les activités décrites dans la stratégie de l'influence entrent dans le champ de promotion de la santé. Par contre, il n'est pas possible de juger de la présence ou non d'un lien entre les activités décrites et la toxicomanie avec les

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données disponibles. Les activités font appel principalement à l'éducation à la santé, et dans une moindre mesure à Taction communautaire (approche communautaire, stratégie de remplacement, interventions multiples avec composante communautaire). Dans certains cas, la communication est impliquée, notamment pour la distribution de bottins.

Du côté de la stratégie du développement de compétences des jeunes, on répertorie diverses activités qui touchent l'hôte, c'est-à-dire le jeune. Les activités compilées dans la catégorie activités éducatives des jeunes et les sujets qui y sont traités sont très similaires à ceux que l'on retrouve dans la stratégie de l'influence (et plusieurs sont exactement les mêmes). Dans certains cas, les activités ne semblent pas directement chercher à atteindre les buts explicites de la stratégie, c'est-à-dire acquérir des habiletés et développer des aptitudes, mais plutôt développer des connaissances, tandis dans d'autres cas, les activités sont conformes à ces buts. Par contre, les activités répertoriées dans les autres catégories d'activités (activités de formation, activités de support, élaboration ou application de programme, camp de connaissance de soi et autres activités) sont conformes à la fois aux buts poursuivis, aux moyens disponibles (activités éducatives et d'animation, spécifiques ou non aux drogues) et aux applications possibles (réduction des problèmes, résistance à la pression, développement de l'estime de soi). Les sujets traités sont très variés : apprentissage d'une langue, apprentissage du travail en équipe, théâtre, sport, vidéo sur une problématique, entraide entre pairs, composition, organisation d'activités, budget et fonctionnement d'une entreprise, réalisation artistique. Encore une fois, très peu d'activités de type services individuels en traitement ou en réadaptation sont mentionnées.

Selon la grille de référence de Vannexe 3, la majorité des activités répertoriées dans la stratégie du développement des compétences des jeunes font appel à la mobilisation communautaire des jeunes, ces derniers étant invités à s'impliquer dans leur développement.personnel et dans le développement de leur groupe. On fait ici surtout référence à l'approche communautaire et aux interventions multiples avec composante communautaire, tandis que les stratégies de remplacement sont également présentes, mais dans une moindre mesure que pour les activités de la stratégie de l'influence. Ensuite, l'éducation à la santé est un moyen utilisé par plusieurs activités (notamment l'éducation affective). De même, le volet développement des habiletés sociales associé à la catégorie services préventifs de notre typologie est visé par plusieurs projets ; ainsi, ces activités relèvent de la prévention plutôt que de la promotion de la santé. Notons enfin que certaines activités de développement des compétences s'adressent aux intervenants plutôt qu'aux jeunes.

Les activités qui réfèrent au développement des compétences des parents ne sont pas nombreuses. Néanmoins, la tangente que prennent les projets qui se réfèrent à cette stratégie est clairement celle de la transmission d'information relative aux jeunes et aux problématiques qu'ils vivent. En ce sens, l'acquisition a priori d'habiletés et le développement d'aptitudes constituent des buts qui ont peu de chance d'être atteints. Les moyens utilisés ne constituent pas vraiment une réalisation d'activités éducatives et d'animation. Les activités identifiées à cette stratégie ne remplissent pas les critères de conformité présentés à Vannexe 2. Il est aussi plus ardu, à cet égard, de classer les projets en question dans la typologie de l'annexe 3. Les activités se rapprochent de l'éducation à la santé et de la communication, ces méthodes étant cependant orientées dans ce cas-ci vers les parents plutôt que vers les jeunes.

L'avant-dernière stratégie est celle de l'aménagement du milieu. Selon le questionnaire de bilan de projet, l'aménagement du milieu vise à réduire le stress, à accroître l'intégration et la participation et à

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développer des alternatives ; les moyens disponibles sont centrés sur Taction sur la qualité des milieux de vie ; les applications possibles font référence à l'amélioration physique des lieux, aux activités sociales et communautaires et aux solutions de rechange ; enfin, les illustrations mentionnées sont les politiques urbaines, les groupes sportifs et une politique d'emploi. Les projets rapportés sous cette stratégie ont comme caractéristique commune de faire référence explicitement à un lieu physique défini. Dans plusieurs cas, il s'agit d'activités ponctuelles organisées dans un quartier et s'adressant aux jeunes et parfois à leurs parents. Bien que leur impact ne soit pas permanent, ces activités cadrent bien avec la description de l'aménagement du milieu. Dans d'autres cas, les activités consistent à développer la présence significative d'un intervenant ou celle d'un organisme (par exemple, une maison des jeunes) dans un secteur ou un quartier; dans ces derniers cas, le libellé des réponses peut laisser croire que la disponibilité des intervenants est orientée vers des services individuels et non vers des activités de prévention ou de promotion de la santé, notamment en ce qui concerne les activités identifiées à la catégorie organisation de lieux de rencontre. L'organisation d'activités de loisirs (notamment des sports) laisse présager des interventions qui ont souvent cours plus longtemps que les événements ponctuels et qui cadrent avec la description de l'aménagement du milieu et celle de la promotion de la santé. Dans la catégorie autres activités, on trouve des projets qui ont alternativement les caractéristiques des projets des catégories précédentes. Outre les activités qui semblent s'avérer des services individuels, la très vaste majorité des autres activités réfèrent, dans Vannexe- 3> à l'action communautaire, ce qui inclut l'approche communautaire, les stratégies de remplacement, les réseaux de soutien et les interventions multiples avec composante communautaire.

Enfin, la dernière stratégie est celle du contrôle. Cette stratégie, comme il est décrit dans le questionnaire de bilan de projet à Y annexe 2, a comme cible les produits eux-mêmes et met en branle une action sur les modalités d'accès et d'usage. Les moyens mentionnés sont les lois et règlements, les effectifs de surveillance et de répression et les lobbies abolitionnistes, tandis que les applications possibles sont la mise en place de sanctions plus sévères, la réduction des points de vente et l'augmentation des effectifs policiers. Cette stratégie constitue donc une forme de prévention de la toxicomanie plutôt que de promotion de la santé. Comme on le constatera à Y annexe 6,,les projets décrits dans les catégories actions sur les modalités d'accès et autres activités ne décrivent pas des activités de contrôle ni même de prévention de la toxicomanie, mais souvent des activités où la consommation de psychotropes n'est pas permise ou encore des activités où la supervision par les animateurs est plus importante qu'à l'habitude. Par ailleurs, les activités de lobbying (ou visant les politiques) ne concernent absolument pas les substances en tant que telles ou la toxicomanie. Il apparaît évident que la référence à cette stratégie n'est pas adéquate.

C) Synthèse des entrevues semi-structurées

Nous avons aussi réalisé trois entrevues semi-dirigées auprès de responsables de TAPJ. Le questionnaire ayant permis de réaliser ces entrevues est reproduit à Yannexe 4. Comme nous l'avons mentionné précédemment, cette démarche ne répond pas aux principes de représentativité exemplaire et de saturation de la recherche qualitative. En conséquence, nous nous servons de ces entrevues de manière prudente comme guide pour comprendre la dynamique et les aspects terrain des TAPJ. Ainsi, les éléments qui sont rapportés sont ceux qui font consensus parmi les trois acteurs-clés ; dans certains cas, des éléments importants qui sont rapportés par deux des trois personnes interviewées et qui ne sont pas contredits par la troisième personne sont également présentés.

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Problématiques jeunesse

De nombreuses problématiques et de nombreux besoins qui en découlent ont été mentionnés par les acteurs rencontrés. Les problématiques mentionnées par les trois responsables sont la toxicomanie, les MTS et les grossesses, la sexualisation excessive et le phénomène de gangs ou de regroupements de jeunes en lien avec la criminalité. Une problématique mentionnée à deux reprises concerne les relations parents-adolescents et l'implication ou l'encadrement des parents. Les autres problématiques jeunesse mentionnées sont la prostitution juvénile, la violence dans lès relations amoureuses, le harcèlement, l'obésité, l'inertie et le peu d'investissement dans des projets, et enfin les troubles mentaux et la détresse. Un responsable mentionne la lourdeur et le début précoce des problèmes. Les besoins des jeunes sont en relation avec les problématiques mentionnées selon ces responsables de table.

Projets des TAPJ

Les premiers critères dans le choix des projets qui sont mentionnés sont issus du cadre de gestion de l'Agence. Tout d'abord, les projets doivent viser directement ou indirectement des jeunes entre 10 et 18 ans nécessairement. Ils doivent être réalisés en concertation, c'est-à-dire que deux organismes ou instances au minimum doivent être impliqués. Les projets financés doivent être novateurs, c'est-à-dire qu'ils ne doivent pas être repris plus qu'un certain nombre d'années. Enfin, les projets doivent avoir un lien minimal avec la problématique de la toxicomanie. Les TAPJ peuvent adopter d'autres critères qui leur sont propres. Ces critères supplémentaires peuvent toucher le montant maximal alloué par projet ou le nombre minimal de rencontres auxquelles un organisme a participé avant de pouvoir proposer un projet. Une table peut établir des critères pour mettre en ordre de priorité différents projets.

Quant à la clientèle jeunesse visée par les projets, la majorité des projets visent explicitement tous les jeunes plutôt que les jeunes à risque ou en difficulté. Néanmoins, comme le mentionnent les responsables rencontrés, il arrive souvent que ces projets ouverts à tous les jeunes impliquent tout de même davantage des jeunes défavorisés, des jeunes à risque ou des jeunes qui ont déjà des problématiques (toxicomanie, décrochage, isolement). Cette situation provient du choix par les intervenants des jeunes qui participent aux projets ou encore du fait que les jeunes qui fréquentent un organisme (telle une maison des jeunes) sont aux prises avec des facteurs de risque ou des difficultés.

L'adéquation des projets avec les problématiques jeunesse semble faire relativement consensus parmi les trois responsables de TAPJ rencontrés. Un des responsables affirme néanmoins que certains projets devraient aller plus en profondeur, s'échelonner à plus long terme et se rapprocher davantage des besoins des jeunes. Un autre responsable pense que les projets pourraient cibler les problématiques importantes plutôt que les problématiques « à la mode ». Par ailleurs, les responsables s'entendent sur le fait que peu de projets portent sur la toxicomanie ou ont un lien direct avec la toxicomanie et les drogues. Cependant, un certain lien avec la toxicomanie ou un objectif lié à la problématique est presque toujours présent ; par exemple, il peut s'agir d'impliquer les jeunes dans la réalisation d'un projet et ainsi d'occuper leur temps à des activités saines plutôt qu'à consommer des drogues. Comme le mentionne un responsable, les activités réalisées pendant les projets sont surtout en promotion de la santé étant donné que la toxicomanie est souvent la conséquence d'autres problèmes.

Selon les responsables des TAPJ rencontrés, les projets qui sont considérés comme réussis ou satisfaisants sont généralement cohérents avec la réalité des jeunes, favorisent dès le départ l'implication des jeunes,

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leur donnent du pouvoir au niveau du processus et de la réalisation et leur permettent de mettre à profit leur créativité et de développer leurs habiletés. De plus, ces projets favorisent la concertation, la mobilisation et la collaboration des acteurs du milieu. Les responsables interviewés s'accordent sur le caractère irréaliste de s'attendre à des changements de comportements et à une diminution de la consommation (le cas échéant) au terme d'un seul projet étant donné les contraintes de temps et de ressources qui sont présentes. Pour ce qui est des autres impacts attendus des projets, ils varient d'un responsable à l'autre : amélioration de l'estime de soi et de l'affirmation de soi, implication accrue des jeunes dans leur milieu, établissement de liens significatifs avec des adultes, acquisition d'un sentiment de fierté, meilleure connaissance des ressources.

Rôle des TAPJ

Pour les responsables interviewés, le rôle d'une TAPJ est de permettre la concertation et la collaboration des organismes engagés auprès des jeunes et de favoriser le développement de projets qui visent à répondre aux besoins des "jeunes et à s'attaquer à leurs problématiques, notamment la toxicomanie. A cet égard, le partage de l'information relative à la culture jeunesse, aux besoins des jeunes et aux façons de faire constitue un des bénéfices des TAPJ selon les trois responsables. Par ailleurs, la concertation en matière de toxicomanie semble relativement satisfaisante dans la région selon eux ; ils proposent alternativement des améliorations relatives à l'implication des parents, à la réalisation de projets plus fréquents et de plus longue durée avec les mêmes mécanismes ou à l'accentuation des contacts avec les autres ressources de la région. Pour ce qui est de la prévention de la toxicomanie, les responsables ne font pas l'unanimité sur les lacunes à combler dans la région.

Les barrières liées au fonctionnement des TAPJ et qui sont mentionnées unanimement par les responsables interviewés sont le manque de ressources (ressources financières limitées, temps des intervenants, ressources humaines) des organismes communautaires qui participent aux TAPJ. De plus, deux responsables mentionnent le fait que les changements fréquents des responsables de table et des intervenants des ressources communautaires nuisent au fonctionnement des tables. Une condition de succès des TAPJ qui fait consensus est la présence de partenaires nombreux, variés, engagés, motivés, qui aiment travailler en concertation et qui s'approprient les projets. Enfin, un enjeu mentionné par deux responsables de table concerne la limite de récurrence des projets et la nécessité de développer continuellement de nouveaux projets réalistes, pertinents et où les jeunes se sentent interpellés.

Collaborations des TAPJ avec d'autres Institutions

L'évaluation de l'implication des écoles dans les TAPJ et dans les projets qui en découlent ne fait pas consensus. Alors qu'un responsable affirme que les écoles sont relativement difficiles à mobiliser et que peu de projets sont réalisés en concertation avec le milieu scolaire, particulièrement au niveau primaire, la collaboration et l'implication des écoles s'avèrent satisfaisantes pour un autre responsable, tandis que le troisième responsable a un avis plus mitigé sur cette question (certaines écoles impliquées, d'autres non ; certains directeurs favorables aux projets des TAPJ, d'autres non). L'évaluation que les responsables font

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de la participation des policiers est aussi partagee.

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VI. Discussion et conclusion

La discussion que nous présentons ici comporte deux parties principales. Dans un premier temps, nous expliciterons les limites de la méthodologie et des résultats du bilan synthèse ; des recommandations en vue d'ajuster le processus découleront des constats qui seront émis à cet égard. Dans un deuxième temps, nous traiterons des résultats de l'analyse en regard des quatre objectifs définis pour le portrait.

LIMITES

L'utilisation d'une bonne méthodologie constitue la pierre angulaire de la réalisation d'un bilan de qualité et permet ainsi d'atteindre les objectifs prévus. Dans le cas présent, les données dont nous disposons ne nous permettent pas d'atteindre un niveau de qualité optimal ni de répondre complètement aux objectifs présentés. Certaines limites inhérentes au questionnaire de bilan constituent des écueils significatifs dans la présente démarche de réalisation du bilan synthèse. D'abord, il n'y a aucune certitude quant à l'exhaustivité des projets identifiés. En effet, bien que le questionnaire de bilan de projet soit standard et que chaque organisme responsable d'un projet est tenu de le remplir, il est clair que ce n'est pas systématiquement le cas pour plusieurs raisons distinctes, notamment la réalisation de projets de table, la répétition d'un projet plus d'une année, la réalisation d'un projet qui dure plus d'une année et l'utilisation de questionnaires non standards. Ensuite, le questionnaire de bilan fournit des informations nombreuses et très dispersées quant à la description du projet, et il n'y a aucune question ou endroit dédié à la description du projet. En conséquence, il est difficile d'en déduire une idée globale et de détecter la présence ou non de contradictions et d'incohérences.

Certaines caractéristiques plus spécifiques du questionnaire de bilan peuvent entraîner certains problèmes. Premièrement, l'absence d'indications sur le nombre de choix de réponse qu'il est permis de choisir et sur le caractère mutuellement exclusif ou non des choix multiples peut créer une certaine confusion. Il y aurait matière à spécifier le caractère de chaque question. Deuxièmement, les questions portant sur le nombre de clients (jeunes, parents et intervenants) rejoints ne spécifient pas ce qu'on considère comme un client rejoint, ce qui entraîne une variation très importante des valeurs fournies dans les bilans. Par exemple, certains projets comptabilisent à la fois le nombre de jeunes qui participent à la réalisation d'une pièce de théâtre et les jeunes qui y auront assisté. De même, un guide distribué dans un quartier peut rejoindre des milliers de jeunes et de parents, ce qui n'est pas comparable à une activité répétitive et continue à laquelle participent une dizaine de jeunes pendant des mois. Parmi les catégories d'activités les plus touchées par cette confusion potentielle, mentionnons la création d'outils ét l'organisation de journées spéciales au sein de la stratégie de l'influence. Il serait donc préférable d'indiquer la manière de comptabiliser la clientèle.

Troisièmement, il peut régner une certaine confusion entre la question portant sur la cible, celle portant sur la clientèle directe et les questions relatives aux stratégies et aux activités : dans le cas de la cible, seuls les jeunes sont identifiés (tous les jeunes vs jeunes à risque ou en difficulté) ; dans le cas de la clientèle directe, les choix sont les jeunes, les parents et les intervenants ; enfin, dans les choix de stratégies et d'activités, on relève quatre stratégies associées aux jeunes, une stratégie associée aux parents et aucune associée aux intervenants. Il est alors difficile pour les responsables de projet de classer des activités de développement des compétences qui s'adressent aux intervenants plutôt qu'aux jeunes ou aux parents ; cette situation existe dans les projets étudiés entre 2000-2001 et 2003-2004. Dans la même veine, certains projets consistent textuellement en l'aménagement du milieu pour l'organisation de rencontres de parents.

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Un certain exercice de cohérence en rapport avec ces questions pourrait permettre d'améliorer le questionnaire à cet égard.

Quatrièmement, on note une grande variation dans le nombre de stratégies et de catégories d'activités indiqué d'un bilan de projet à l'autre et des bilans de projet d'une TAPJ à l'autre, et ce, même pour des projets qui sont similaires. Il en résulte une perte potentielle de validité des données quantitatives. Certaines catégories d'activités sont très souvent choisies en même temps, notamment les rencontres d'information et d'éducation (influence), les activités liées à la formation (influence), les activités éducatives (développement des compétences) et les activités de formation (développement des compétences). Il serait préférable de trouver un mécanisme pour que les gens qui remplissent le questionnaire soient en mesure d'interpréter de manière plus uniforme les questions portant sur les stratégies et les catégories d'activités sollicitées par un projet.

CONSTATS DU BILAN SYNTHÈSE

Comme nous l'avons mentionné en début de section, les résultats de l'analyse nous permettent de répondre en partie aux objectifs du bilan synthèse. Au niveau du premier objectif, soit la description des caractéristiques et des tendances des projets, on trouve deux volets de données quantitatives où des comparaisons sont possibles avec le rapport 1995-1998. Dans le premier volet, les nombres absolus de projets par année ou par table ne laissent pas paraître de variation nette par rapport au rapport 1995-1998. Il est important de noter l'absence de bilan pour trois des TAPJ dans les trois dernières années compilées. Le nombre absolu de projets compilés peut être considéré comme assez constant globalement. L'autre volet où des données quantitatives sont comparées avec le rapport antérieur est celui des stratégies et activités. Les stratégies de l'influence et du développement des compétences des jeunes ont accru leur importance dans la planification des projets pour les années 2000-2004 par rapport aux années 1995-1998 ; elles étaient alors déjà planifiées beaucoup plus souvent que les autres stratégies. Si les catégories d'activités associées à la stratégie du développement des compétences des jeunes ont accru leur importance dans le temps à la fois par rapport aux années 1995-1998 et au sein même des années 2000-2004, les activités identifiées à la stratégie de l'influence ont décru en fréquence d'utilisation de 2000 à 2004, mais ont néanmoins connu une croissance de la période 1995-1998 à la période 2000-2004. Pour la stratégie de l'influence, la catégorie rencontre d'information et d'éducation se démarque clairement, tandis que dans le cas de la stratégie du développement des compétences des jeunes, les activités éducatives et les activités de formation sont les catégories d'activités les plus sollicitées par les projets.

Parmi les autres attributs des projets importants à souligner, le type de jeunes visés et la clientèle cible directe nous donnent de l'information pertinente pour décrire les projets des TAPJ. En premier lieu, les projets ciblent la grande majorité du temps (plus des trois quarts des projets entre 2000 et 2004) tous les jeunes, tandis qu'ils ciblent les jeunes à risque ou en difficulté seulement dans une minorité de cas. Cette caractéristique est confirmée par les responsables interviewés. De plus, les projets qui comportent à la fois un volet universel et un volet pour les jeunes à risque ou en difficulté sont peu nombreux. En deuxième lieu, il est clair que les jeunes des deux groupes d'âge identifiés constituent la clientèle directe de la vaste majorité des projets, et souvent de manière exclusive, les parents et les intervenants n'étant ciblés que de manière sporadique. Ces deux aspects des projets sont cohérents avec le fait que les projets sont limités dans le temps et dans les ressources allouées et qu'ils doivent donc restreindre l'étendue de leur action et cibler des éléments plus précis. Par ailleurs, les projets semblent rejoindre en moyenne des clients assez nombreux, notamment chez les jeunes et les parents, mais les très grandes variations des données nous

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font douter du caractère uniforme de la méthode utilisée pour comptabiliser ces nombres. Une certaine variation est néanmoins expliquée par la population couverte dans chaque territoire (et donc le budget alloué), le nombre de partenaires à chaque table et l'envergure des projets. Malgré tout, un projet basé sur la stratégie du développement des compétences qui rejoindrait un grand nombre de jeunes s'avérerait problématique, alors qu'un projet d'influence qui atteindrait le même nombre de clients pourrait fort bien être approprié.

Au niveau du deuxième objectif du bilan synthèse, soit l'identification des stratégies et des méthodes de prévention de la toxicomanie et de promotion de la santé que les projets utilisent, les résultats nous fournissent une réponse relativement complète. En général, les activités décrites réalisées au sein des projets sont conformes aux stratégies et aux catégories d'activités identifiées. L'exception, à cet égard, est la stratégie du contrôle, dont l'usage du terme dans presque tous les projets qui y font référence est abusif et ne correspond pas à la réalité décrite. Les activités réalisées au sein des projets constituent majoritairement des activités de promotion de la santé et de prévention de la toxicomanie en fonction des définitions fournies par le cadre choisi. À cet égard, très peu de projets relèvent de services individuels psychosociaux, de traitement ou de réadaptation ; néanmoins, quelques projets associés à la stratégie de l'aménagement du milieu sont accompagnés d'un doute à ce sujet. Les projets réalisés entre les années 2000-2001 et 2003-2004 ont fait appel principalement à l'action communautaire (approche communautaire, stratégies de remplacement, réseaux de soutien et interventions multiples avec composante communautaire) et, dans une moindre mesure, à l'éducation à la santé selon la grille de référence choisie. Dans quelques cas, notamment dans des projets classés en développement des compétences des parents et en influence, la communication est mise à profit.

Dans la section Résultats, nous avons constaté que les projets font appel à une multitude de sujets ou de thèmes dont il est difficile de connaître la part relative traitée étant donné le type de données disponibles ; les activités décrites sous les stratégies de l'influence et du développement des compétences des jeunes sont particulièrement visées. À la lumière des propos des responsables de table interviewés, ces contenus répondent à tout le moins aux besoins exprimés par les jeunes. De plus, les bilans de projet mentionnent très souvent la présence d'un lien minimal (qui est de toute manière requis pour avaliser un projet) avec la thématique de la toxicomanie, même lorsque le contenu des projets touche en premier lieu une problématique jeunesse associée de près ou de loin à la toxicomanie ou en amont de celle-ci ; on interpelle alors souvent La stratégie de remplacement. A ce sujet, il est important de caractériser les différentes applications des stratégies de promotion de la santé et de prévention. D'abord, un projet peut faire appel à une stratégie de promotion de la santé pure, en ce sens qu'aucune problématique spécifique n'est visée spécifiquement et que l'on cherche à renforcer le potentiel d'individus et de groupes. Plusieurs projets répertoriés font appel à cette stratégie, et ces projets seraient donc valides selon le cadre de référence. Ensuite, un projet peut s'inscrire en promotion de la santé et néanmoins comporter un axe de problématique ; les projets en éducation à la santé cherchent normalement à outiller les individus face à une ou des problématiques. Ainsi, les projets en promotion qui ciblent l'axe de la toxicomanie ou l'axe d'une problématique associée de près à la toxicomanie ou en amont de celle-ci seraient considérés comme valides dans notre cadre de référence. Plusieurs projets répertoriés dans l'étude s'inscrivent ainsi en promotion de la santé avec un axe adéquat, mais certains projets visent un axe plutôt éloigné de la toxicomanie et sont moins valides selon le cadre de référence. Enfm, des projets peuvent viser à prévenir la toxicomanie ou une autre problématique. Notre cadre de référence appliqué à la promotion de la santé et à la prévention de la toxicomanie ne reconnaît donc que les projets de prévention de la toxicomanie. La majorité des projets répertoriés s'inscrivent en prévention de la toxicomanie, mais quelques-uns ciblent

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d'autres problématiques et ne sont pas valides. En somme, malgré le fait que les données disponibles limitent notre capacité à connaître la relation des projets compilés avec la toxicomanie, notre analyse nous porte clairement à croire que la vaste majorité des projets des TAPJ cadre bien dans le champ de la promotion de la santé. Nous tirons une conclusion positive quant à l'atteinte du deuxième objectif.

Le troisième objectif consiste à identifier les milieux et les partenaires qui collaborent à la réalisation des projets. On note d'emblée l'omniprésence du milieu communautaire dans les projets des TAPJ. Les milieux communautaires sont responsables de la vaste majorité des projets, sont impliqués dans la quasi-totalité des projets et constituent l'endroit de réalisation planifié le plus fréquemment mentionné. Le milieu scolaire se démarque aussi par son implication dans la moitié des projets et comme endroit de réalisation planifié de 30 % des projets. Il est cependant difficile de conclure quoi que ce soit à partir de l'avis des responsables de TAPJ interviewés quant à la qualité de la relation avec les écoles et les milieux scolaires dans la réalisation des TAPJ ; davantage de recherche serait nécessaire pour cerner la participation des écoles. Pour conclure sur le troisième objectif, mentionnons le fait que les milieux de la santé et municipal sont impliqués dans une proportion non négligeable des projets, soit 35 % et 27 % respectivement.

Il reste à évaluer l'atteinte du quatrième objectif, soit la compréhension de l'utilité, des limites, des forces et des faiblesses des projets des TAPJ eu égard à la problématique de la toxicomanie. Les TAPJ constituent des instances qui semblent remplir leur rôle en lien avec la promotion de la santé et la prévention de la toxicomanie, c'est-à-dire en amont de la problématique. Les projets réalisés sont considérés comme adéquats et cohérents avec les problématiques actuelles que vivent les jeunes. La présence de partenaires nombreux, variés, engagés, motivés, qui aiment travailler en concertation et qui s'approprient les projets constitue un facteur de succès. Le partage de l'information relative à la culture jeunesse, aux besoins des jeunes et aux façons de faire constitue un bénéfice supplémentaire des TAPJ. Les critères qui permettent l'allocation financière aux projets proposés forcent la mise sur pied de projets novateurs qui associent plusieurs organismes impliqués auprès des jeunes. En contrepartie, ces critères constituent un frein à la répétition de projets considérés comme réussis, ce qui pose un certain problème lorsque l'on constate que la vaste majorité de ces projets sont portés par le milieu communautaire ; les organismes communautaires, qui sont pour la plupart déjà dans une situation financière précaire, subissent une pression supplémentaire. De plus, le fait que les projets ne peuvent être répétés qu'à quelques reprises et l'application d'une limite de financement des projets plutôt basse font en sorte qu'il est pratiquement impossible d'évaluer les changements de comportements des jeunes en lien avec un projet particulier. Le manque de ressources est donc un thème récurrent au sein des TAPJ. L'autre limite qui est mentionnée est l'instabilité des membres présents sur les TAPJ, ce qui nuit à la continuité et au suivi des activités.

CONCLUSION

Malgré les limites liées au fonctionnement de ces instances et aux données qui nous permettent de juger de leurs activités, les TAPJ semblent donc remplir le rôle qui leur est confié. S'il est difficile d'étudier l'efficacité des activités nombreuses et variées réalisées par les TAPJ, nous pouvons néanmoins conclure qu'elles semblent valides d'un point de vue de prévention de la toxicomanie et de promotion de la santé.

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VIII. Références bibliographiques

Blanchet, L., M.-C. Laurendeau, D. Paul et J.-F. Saucier (1993). La promotion en santé mentale -Préparer l'avenir, Comité de la santé mentale du Québec, Boucherville, Gaétan Morin Éditeur.

Groupe de travail sur la lutte contre la drogue (1990). Rapport du Groupe de travail sur la lutte contre la drogue (Rapport Bertrand% Québec, Les Publications du Québec, 73 pages.

Institut de la statistique du Québec (ISQ, 2002). Enquête québécoise chez les jeunes du secondaire (2002), 216 pages.

Institut de la statistique du Québec (ISQ, 2001). Enquête sociale et dé santé 1998, 2e édition, 642 pages..

Labrecque, Édith, et Odile Bernard (1999). Bilan des projets réalisés par les tables d'actions préventives jeunesse 1995-1998, Direction de santé publique de Québec, 54 pages.

Ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec (2003). Programme national de santé publique 2003-2012, Gouvernement du Québec, 133 pages

Régie régionale de la santé et des services sociaux de Québec (RRSSS, 1998). Programme de prévention de la toxicomanie chez les jeunes de 10 à 14 ans et leurs parents, 69 pages.

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Annexe 1 - Règles de compilation des données quantitatives

• Lorsqu'un bilan indique qu'un projet a chevauché deux années financières, on le considère dans l'année où il a débuté ; lorsqu'un bilan indique qu'un projet a chevauché trois années financières, on le considère dans l'année médiane.

• Dans le cas où des bilans de projet ne sont pas soumis sous la forme du formulaire standard avec des questions à choix multiples à cocher, on considère présente une réponse si elle reprend textuellement le libellé exact d'une stratégie, d'une activité ou d'une autre réponse.

• Lorsque aucune option n'est cochée pour une question à choix multiples, on considère présente une réponse si elle reprend textuellement le libellé exact d'une stratégie, d'une activité ou d'une autre réponse.

• Lorsque aucune option n'est cochée pour une question à choix multiples mais qu'un texte pertinent est écrit vis-à-vis d'une option, on considère la réponse comme positive.

• Lorsque aucune option n'est cochée, qu'un texte pertinent est écrit vis-à-vis de la catégorie de réponse « autres » et qu'aucune autre option n'est cochée, on considère comme positive la réponse « autres ».

• Lorsqu'un texte pertinent est écrit vis-à-vis de.la catégorie de réponse «autres» mais qu'une autre option est cochée, on ne considère pas la réponse « autres » ; cependant, si un texte est écrit vis-à-vis de la case « autres stratégies » dans les activités réalisées, on considère que c'est une réponse positive, et ce, en tout temps.

• Lorsque plusieurs options sont cochées pour une question à choix multiples mais qui comporte des options de réponse mutuellement exclusives, on ne considère aucune réponse.

• Lorsque aucune option n'est cochée pour une question dont les options de réponse ne sont pas mutuellement exclusives, on ajoute une option « aucune réponse » dans la compilation de manière à ne pas biaiser l'analyse.

• Pour les questions portant sur le nombre de participants (valeur numérique requise), si un intervalle de valeurs est donné, on prend la moyenne arithmétique des deux bornes de l'intervalle comme valeur effective.

• Pour la question portant sur le nombre de jeunes participants (valeur numérique requise), si on dispose d'un nombre de jeunes ayant préparé un événement et d'un nombre de jeunes ayant assisté à l'événement, on considère seulement le premier nombre.

• Lorsqu'un bilan de projet comporte la réponse qu'aucune évaluation n'a été réalisée pour le projet mais que des réponses sont présentes pour les questions représentant les résultats de cette évaluation, on soustrait ces réponses de la compilation.

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Annexe 2 - Stratégies en prévention proposées dans le questionnaire de bilan de projet

Stratégie Influence Développement de compétences

Aménagement du milieu Contrôle

Cibles privilégiées Hôte Hôte Environnement Produits Buts poursuivis Accroître les

connaissances ; modifier les aptitudes.

Acquérir des habiletés ; développer des aptitudes.

Réduire le stress ; accroître l'intégration et la participation ; développer des alternatives.

Action sur les modalités d'accès et d'usage.

Moyens disponibles Information, persuasion, formation.

Activités éducatives et d'animation, spécifiques ou non aux drogues.

Action sur la qualité des milieux de vie.

Lois, règlements ; effectifs de surveillance et de répression ; lobbies abolitionnistes.

Applications possibles Description des aspects physiologiques, psychologiques et sociaux des drogues ; propagande.

Réduction des problèmes ; résistance à la pression ; développement de l'estime de soi.

Amélioration physique des lieux ; activités sociales, communautaires ; solutions de rechange.

Sanctions plus sévères ; réduction des points de vente ; augmentation des effectifs policiers.

Illustrations Documentation ; dialogue sur l'alcool ; « Just say no ! ».

Parents efficaces ; pédagogie situationnelle ; « Partons du bon pied ».

Politiques urbaines ; groupes sportifs ; politique d'emploi.

Loi sur les stupéfiants ; loi sur la conduite en état d'ébriété ; interdiction des « Happy hours » en Ontario.

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Annexe 3 - Définitions et méthodes de promotion de la santé et de prévention et efficacité des méthodes

Les définitions de la promotion de la santé et de la prévention (de la toxicomanie) qui sont utilisées dans ce document de même que la description des méthodes qui relèvent de ces deux concepts sont celles employées par le Programme de prévention de la toxicomanie chez les jeunes de 10 à 14 ans et leurs parents (RRSSS, 1998) ; elles proviennent principalement du document produit par un groupe de travail du Comité de la santé mentale au Québec (Blanchet et al., 1993). Par ailleurs, l'efficacité et le détail des méthodes appliquées au domaine de la toxicomanie chez les jeunes sont directement tirés de la revue de littérature réalisée pour le Programme de prévention de la toxicomanie chez les jeunes de 10 à 14 ans et leurs parents.

Outre l'objectif visé qui diffère, les deux concepts partagent les caractéristiques suivantes : interventions orientées vers les collectivités, caractère proactif, stratégies et méthodes multiples et complémentaires, et pouvoir d'action partagé par les intervenants, les communautés et les décideurs.

Prévention : Elle vise la réduction de l'incidence des problèmes de santé en s'attaquant aux facteurs de risque et aux conditions pathogènes. Elle s'adresse à la population générale ou à certains groupes particuliers exposés à de tels facteurs ou conditions.

Promotion de la santé : Elle vise l'accroissement du bien-être personnel et collectif en développant les facteurs de robustesse et les conditions favorables à la santé. Elle s'adresse à la population générale ou à certains groupes particuliers exposés à de tels facteurs ou "conditions.

Méthodes en promotion de la santé : • Éducation à la santé : Information, mais aussi processus planifié d'apprentissage qui peut concerner

les valeurs, les attitudes, les habiletés ou les comportements. Se réalise souvent en petits groupes : animation thématique, éducation par les pairs, formation de multiplicateurs. Parfois on fait appel à l'informatique (éducation interactive). • Information (efficacité nulle) : Transmission d'information sur la nature, la pharmacologie et les

conséquences néfastes des substances. • Éducation affective (efficacité mitigée) : Processus de renforcement des capacités personnelles. • Influences sociales (efficacité positive) : Influences sociales comme déterminant de l'adoption

d'un comportement. • Communication : (efficacité non évaluée) Processus d'échange qui fait appel aux médias et qui

touche aussi aux valeurs, aux normes sociales et aux connaissances. Elle s'adresse généralement à de grands groupes d'individus.

• Marketing social : (efficacité non évaluée) Se définit comme la conception, la mise en œuvre et la gestion de programmes destinés à influer sur l'adoption d'idées sociales. Il s'agit de vendre des idées sociales.

• Action communautaire : Processus collectif qui permet aux individus et aux communautés de se regrouper pour définir leurs propres objectifs et choisir leurs propres moyens d'action. Les notions de connaissance des besoins, de respect des valeurs, de participation des populations, de concertation, d'action démocratique et d'amélioration des conditions de vie y sont associées. Elle recourt à plusieurs moyens : la mise sur pied ou la consolidation de réseaux.de soutien, la création de coalitions

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ou de regroupements de défense des droits, de groupes d'entraide et, enfin, diverses stratégies de développement socioéconomique. • Interventions multiples avec composante communautaire (efficacité positive). • Approche communautaire (efficacité possible) : Processus de mobilisation communautaire où les

communautés sont libres d'implanter n'importe quelles stratégies qu'elles jugent appropriées pour résoudre les problèmes qui les touchent ; il ne s'agit donc pas d'une série de composantes de programmes prédéfinis à implanter dans des communautés.

• Stratégies de remplacement (efficacité positive) : Approche qui consiste à organiser des activités de loisirs, des projets communautaires ou encore de la formation, avec comme principe de base d'offrir aux jeunes des stratégies de remplacement ; cette approche est basée sur la théorie selon laquelle on offre des solutions alternatives aux comportements problématiques étant donné que les changements de comportement sont très difficiles.

• Réseaux de soutien (efficacité possible) : Processus de renforcement du soutien naturel qui existe dans les familles, les écoles et les communautés.

• Changement organisationnel : Il est le résultat des programmes et mesures qui visent à modifier des structures, des modalités de fonctionnement et des mentalités dans le but de renforcer l'équilibre de santé des membres d'une organisation donnée (école, milieu de travail, etc.). • Aménagement du milieu scolaire pour faciliter la transition à l'école secondaire (efficacité

positive) : Programmes qui incluent une réorganisation de l'environnement scolaire pour réduire sa complexité et une redéfinition du rôle des professeurs et autres professionnels.

• Politiques scolaires (efficacité inconnue) : Les composantes sont un programme de prévention, un programme d'intervention précoce auprès des élèves consommateurs et des mesures disciplinaires lorsque les règlements ne sont pas respectés.

• Gestion et approches pédagogiques (efficacité positive) : Interventions sur le climat scolaire, sur l'implication des jeunes, sur leur intégration scolaire, sur la prise de décision, etc.

• Action politique : (efficacité positive) Elle a pour but de renseigner ou d'influencer ceux qui prennent des décisions, soit en exerçant des pressions politiques ou encore en participant à l'élaboration ou à l'application de lois ou de règlements qui favorisent la santé d'une population.

M é t h o d e s d ' i n t e r v e n t i o n a u t r e s :

• Services préventifs : Il s'agit d'offrir des services individuels ou de groupe à des personnes présentant des caractéristiques ou des facteurs de risque définis, et ce, dans le but de prévenir l'apparition d'un problème particulier. • Interventions précoces durant la petite enfance (efficacité possible) : Interventions dans les

milieux à risque de problèmes d'adaptation psychosociale. • Développement des habiletés sociales chez les enfants qui présentent des troubles de

comportement (efficacité positive). • Mesures de contrôle : (efficacité mitigée) Il s'agit des mesures pour faire respecter les lois qui visent

à prévenir des problèmes. Par exemple, le renforcement des lois sur la qualité de l'environnement, sur la conduite en état d'ébriété ou sur la vente d'alcool aux mineurs.

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Annexe 4 - Questionnaire des entrevues semi-structurées

1. Réalité jeunesse : Besoins des jeunes et tendances des problématiques jeunesse ces dernières années.

2. Projets des TAPJ : • Critères utilisés pour le choix des projets. • Clientèle visée par les projets (groupes d'âge, tous les jeunes, jeunes en difficulté, jeunes

toxicomanes, etc.). • Adéquation des projets des TAPJ avec les problématiques jeunesse. • Relation des projets avec la problématique de la toxicomanie. • Caractéristiques des projets réussis ou satisfaisants et critères d'évaluation: • Changements attendus chez les jeunes et caractère réaliste des changements attendus.

3. Rôle des TAPJ : • Décrire le rôle de la TAPJ : << Pour vous, quel est le rôle de votre TAPJ ? » • Décrire l'utilité de la TAPJ pour la connaissance de la culture jeunesse et des besoins des jeunes. • . Décrire en quoi la TAPJ permet de rapprocher les différents groupes ou institutions qui visent les

jeunes. • Discuter des lacunes possibles et des améliorations possibles de la concertation en regard de la

toxicomanie chez les jeunes. • Discuter des lacunes possibles et des améliorations possibles dans les services jeunesse (méthodes,

approches ou types d'actions) en prévention de la toxicomanie. • Élaborer sur les conditions de succès, les barrières, les enjeux et les défis relatifs à la TAPJ.

4. Liens avec les institutions présentes dans les milieux de vie des jeunes : Décrire les collaborations de la TAPJ avec les institutions présentes dans les milieux de vie des jeunes (écoles, municipalités, police, etc.).

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Annexe 5 - Liste des projets compilés

Bilans de projet de 2003-2004 Nom du projet Organisme responsable

Jacques-Cartier L'alternative Maison des jeunes L'Evasion Travail de milieu Maison des jeunes L'Evasion Atelier 10-12 ans Club ados Atelier 13-18 ans Club ados St-Gabriel-de-Valcartier Jeux de rôles Maison des jeunes St-André de Neufchâtel Travailleur de milieu Maison des jeunes de St-Emile Animation-école Maison des jeunes L'Escapade de Val-Bélair Les spéciaux du mercredi Centre de la famille Valcartier De l'enfant à l'ado Maison des jeunes L'Evasion La Source Mini-bottin jeunesse CLSC-CHSLD La Source Coop jeunesse de services JeuneXpress Coop jeunesse de services JeuneXpress Journal de prévention Maison des jeunes Le Cabanon de Lac-

Beauport Ose l'ouvrir (pochette condom) Maison des jeunes L'Atome Fêt'arts 2004 Maison des jeunes L'Intégrale Travailleurs de parc Maison des jeunes L'Ambassade du Lac-St-

Charles Programme animation-école Maison des jeunes L'Intégrale Comité de promotion des membres de la TAPJ La Source

Carrefour jeunesse-emploi Charlesbourg-Chauveau

Les Saules Projet Implic'Ado Maison des jeunes L'Antidote de Duberger Miss Cocktail Maison des jeunes L'Antidote de Duberger Journaux Prév Action Maison des jeunes Les Saules et Lebourgneuf

inc. Ouest Star d'un jour Maison des jeunes L'Illusion de St-Augustin 5 à 7, organisme communautaire TIM St-Augustin Compétition skate > Maison des jeunes L'Intrépide de St-Augustin Sensibilisation à la coopération internationale Gîte jeunesse Intervention du milieu Maison de transition L'Eclaircie Projet écrevisse Maison des jeunes L'Intrépide de St-Augustin Cancun 2004 Maison des jeunes L'Envol de Sainte-Foy JJ extrêmes Maison des jeunes La Symbiose de Cap-Rouge Coopérative jeunesse de services Option-travail Québec-Centre Les Oeuvres de la Maison Dauphine UDI à la Dauphine

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Bilans de projet de 2002-2003 Nom du projet Organisme responsable

Charlevoix Journal jeunesse de Charlevoix Groupe action jeunesse et Forum jeunesse de

Charlevoix Jacques-Cartier Travail de milieu à Neufchâtel Maison des jeunes La Clique de Neufchâtel Travail de milieu Maison des jeunes de St-André de Neufchâtel Groupe Action-Parent Maison des jeunes L'Escapade de Val-Bélair Travail de milieu Maison des jeunes de Saint-Emile Travail de milieu Centre de la famille Valcartier La Source Répit Camp Bourg-Royal CLSC-CHSLD La Source Coopérative jeunesse de service Coop JeuneXpress Fêt'arts 2003 Maison des jeunes L'Intégrale Taxage et intimidation... c'est non Rap Jeunesse Ateliers d'animation-école pour les élèves de 5e CLSC-CHSLD La Source et 6e année Mini-bottins CLSC-CHSLD La Source Implantation du programme Vers le Pacifique Action communautaire jeunesse inc. Les Saules Mini-bottin de ressources pour les jeunes et la famille

CLSC-CHSLD Haute-Ville-des-Rivières

Camp inter-MDJ préven-tox Maisons des jeunes Les Saules l'Adoasis et L'Antidote de Duberger

Journaux Prév Action Maison des jeunes Les Saules l'Adoasis Cuisine-jeunesse Maison des jeunes Les Saules l'Adoasis. Ouest Intervenante de milieu (au Collège Jésus-Marie) Maison de transition L'Eclaircie Intervenante de milieu (territoire de Sainte-Foy Maison de transition L'Eclaircie j^Sillery) À vos planches à roulettes Maison des Jeunes La Symbiose de Cap-Rouge Québec-Centre Jeunes explos en vacances Motivaction jeunesse Fête de l'espoir Motivaction jeunesse Evénement jeunesse 2003 Les œuvres de la Maison Dauphine inc. Il était 6 fois à Namur Maison des Jeunes L'Exode de Limoilou Vélomania Motivaction jeunesse

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Bilans de projet de 2001-2002 Nom du projet Organisme responsable

Charlevoix Moi mon high je le trouve par le rafting Vision d'espoir et de sobriété Projet Cuba 2001 Forum jeunesse inc. Jacques-Cartier Les 10-12 ans à l'action Centre de la famille Valcartier Mercredi spéciaux préventifs du Repaire Centre de la famille Valcartier Travail milieu Maison des jeunes de St-Emile Projet 10-12 ans Club ados Projet 13-18 ans Club ados Parent-aise CLSC de la Jacques-Cartier L'Alternative Corporation jeunesse L'Evasion de l'Ormière. Travailleur de rue Centre de la famille Valcartier Travail de milieu Corporation jeunesse L'Evasion de l'Ormière Projet pilote 10.01 CLSC.de la Jacques-Cartier La Source Plan de redressement des jeunes leaders (Aucun organisme mentionné) Démarrage de la maison des jeunes l'Atome de Maison des jeunes L'Atome de Stoneham Stoneham Coop JeuneXpress Carrefour jeunesse-emploi Charlesbourg

Chauveau Mini-bottin jeunesse 2001-2002 CLSC-CHSLD La Source Répit au saisonnier CLSC-CHSLD La Source Rivages 12-17 ans Jeunes leaders inc. J'en sue un coup Ecole St-Pierre-des-Sentiers Valorisation de l'implication sociale Arrondissement Charlesbourg, ville de Québec Fêt'arts Relévénement Les Saules Travail de rue Maison des jeunes L'Antidote de Duberger Les idées claires Maison des jeunes L'Antidote de Duberger Camp de prévention toxico et estime de soi Maisons des jeunes L'Adoasis et L'Antidote Camp estime de soi et prévention toxicomanie Maisons des jeunes L'Adoasis et L'Antidote 15-18 Ouest Coopérative jeunesse de services de Sainte-Foy Option-travail - Sillery Journée jeunesse extrême Maisons des jeunes La Symbiose de Cap-Rouge Intervention travail de rue Option jeunesse St-Augustin Coopérative jeunesse de services de Option-travail l'Ancienne-Lorette

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Bilans de projet de 2001-2002 (suite) Nom du projet Organisme responsable

Québec-Centre Jeunes explorateurs en vacances Motivaction jeunesse Vélomania Motivaction jeunesse Projet l'Antre-classe Corporation d'animation L'Ouvre-boîte du

quartier T'aimes et variations III Corporation d'animation L'Ouvre-boîte du

quartier En forme ! Corporation d'animation L'Ouvre-boîte du

quartier Théâtre de la citoyenneté Maison des jeunes L'Exode de Limoilou Formation sur la mondialisation CLSC-CHSLD Basse-Ville-Limoilou-Vanier Junior des neiges Motivaction jeunesse Famille avant tout ! Aucun organisme identifié Peace & Love Maison des jeunes L'Exode de Limoilou Forum sur la citoyenneté Maison des jeunes L'Exode de Limoilou

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Bilans de projet de 2000-2001 Nom du projet Organisme responsable

Beauport Soutien durant l'été 2000 aux enfants qui vivent Centre communautaire Beauport inc. des difficultés et à leurs parents

Centre communautaire Beauport inc.

Place aux parents, Parents-trucs, Pars en force TAPJ Beauport (projet de table) Le marginal à l'école (adapté aux écoles Société Saint-Vincent-de-Paul primaires) Implantation du projet Vers le Pacifique Action communautaire jeunesse (région de

Québec) inc. Des ados au boulot Maison des jeunes de Beauport Beaupré Quiz en toxicomanie Maison des jeunes de l'Ile d'Orléans Charlevoix Moi mon high je le trouve par le jeu dramatique Vision d'espoir de sobriété L'art d'être bien dans son corps et dans sa tête Vision d'espoir de sobriété Le Club aventure pour une alternative à la Forum jeunesse inc. consommation Tendances jeunesse 2001 Citadelle des jeunes Agent de liaison jeunesse Groupe action jeunesse de Charlevoix Jacques-Cartier Travail de milieu à Saint-Emile Maison des jeunes de St-Émile Travail de milieu Maison des jeunes St-André-de-Neufchâtel Les 10-12 ans à l'action Centre de la famille Valcartier Intervention au repaire Centre dé la famille Valcartier Activité 10-12 ans Centre de la famille Valcartier De l'enfant à l'ado Corporation jeunesse L'Évasion de l'Ormière L'Alternative Corporation jeunesse L'Évasion de l'Ormière 10-12 ans Club ados 12-18 ans + volet parents Club ados St-Gabriel-de-Valcartier La Source Fort Boyard Polyvalente de Charlesbourg Comité jeunes aviseurs CLSC-CHSLD La Source Calendrier scolaire Plein la vue... plein la vie ! École St-Pierre-des-Sentiers Rivages Rivages Mini-bottin jeunesse 2000-2001 CLSC-CHSLD La Source Les Saules Théâtre Les voisins Maison des jeunes L'Adoasis Les Saules Idées claires Maison des jeunes Les Saules

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Bilans de projet de 2000-2001 (suite) Nom du projet Organisme responsable

Ouest Implantation d'une version adaptée du programme Educ et moi

Option jeunesse St-Augustin

Les idées claires Maison des jeunes Le Repère de l'Ancienne-Lorette

Projection jeunesse Fabrique de la Paroisse de Saint-Félix-de-Cap-Rouge

Formation 2001 Maison de transition L'EcIaircie Dépliants 2001 CLSC-CHSLD Sainte-Foy - Sillery -

Laurentien L'appel aux parents CLSC-CHSLD Sainte-Foy - Sillery -

Laurentien Intervention travail de rue TAPJ de Cap-Rouge Les idées claires Maison des jeunes Le Repère La vie de rue Maison d'hébergement jeunesse Sainte-Foy Portneuf Support à la concertation Concert'action Portneuf Animation-école Concert'action Portneuf Québec-Centre Développement de l'estime de soi Ecole St-Jean-Baptiste Colloque Le cirque du monde et les jeunes Les Oeuvres de la Maison Dauphine marginaux : un avenir a rever Les occupmidis Maison des jeunes La Parenthèse Formation sur la prévention du suicide . CLSC-CHSLD Basse-Ville - Limoilou - Vanier Travail de Parc 2000-2001 Maison des jeunes St-Jean-Baptiste

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Bilans de projet de 1999-2000 Nom du projet Organisme responsable

Beauport Embellissement printanier Comité Girabeau Bourses d'étude Jean-Michel-Anctil Société St-Vincent-de-Paul de Québec Ligne info-ados La maison des jeunes de Beauport Charlevoix L'aventure... pour une alternative à la Maison des jeunes Forum jeunesse, consommation Vidéomanie Forum jeunesse inc. Jacques-Cartier Travailleur de rue Corporation des loisirs Saint-Raphaël-

Montchâtel La boîte à outils Corporation des loisirs Saint-Raphaël-

Montchâtel Travail de milieu Maison des jeunes de Saint-Emile Travailleur de milieu Centre de la famille Valcartier Viraj Ecole secondaire de Neufchâtel 10-12 ans Club ados St-Gabriel-de-Valcartier 12-18 ans et volet parents Club ados St-Gabriel-de-Valcartier Intervenant au Repaire Centre de la famille Valcartier De l'enfant à l'ado Corporation jeunesse L'Évasion de l'Ormière L'alternative Corporation jeunesse L'Évasion de l'Ormière Prévention 14-18 Maison des jeunes de Ste-Catherine-de-la-

Jacques-Cartier Ados-3D Maison des jeunes La Clique de Neufchâtel Prévention des toxicomanies (6cannée /12-13 Maison des jeunes de Ste-Catherine-de-la-ans) Jacques-Cartier Pour mieux grandir Maison des jeunes L'Esplanade de Val-Bélair La Source Un trip à trois... Entre toi et moi (volets 1 et 2) RAP jeunesse des Laurentides Cuisines collectives Centre multiservices Le Complice

Les Saules Camp estime de soi et prévention toxicomanie Maison des jeunes Les Saules, Duberger et

Rado Aide aux devoirs Maison des jeunes Les Saules L'Adoasis Souper-théâtre Maison des jeunes Les Saules L'Adoasis Aide aux devoirs Maison des jeunes de Duberger Les idées claires Maison des jeunes de Duberger Midis-conférences Groupe ressources-parents Passage primaire-secondaire Groupe ressources-parents

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Bilans de projet de 1999-2000 (suite) Nom du projet Organisme responsable

Portneuf Forum jeunesse de Portneuf Concert'action Portneuf Rencontres intervenants jeunesse Concert'action Portneuf Bulletin d'information Çoncert'action Portneuf Support à la concertation Concert'action Portneuf Animation-école Concert'action Portneuf Québec-Centre Théâtre forum des jeunes Maison Dauphine Les bccupmidis Maison des jeunes La Parenthèse Local-ados L'Évasion St-Pie X

931

'I

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Annexe 6 - Précisions textuelles des bilans de projet

Clientèle directe visée - Autres clientèles : • 12 à 25 ans • 19 à 30 ans • 12 à .17 ans • 10-12 ans • 13-18 ans • Jeunes de 12 à 18 ans, principalement 15-17 ans • 11-12 ans • 12-17 ans • Organisme jeunesse du territoire • Jeunes de 8 à 12 ans présentant des difficultés personnelles ou familiales • Plus spécifiquement, les 10 à 12 ans • Population générale • Clientèle «jeunes en général» alors que le projet porte sur les jeunes qui consomment de l'alcool

et/ou des drogues de manière occasionnelle ou régulière (Camp inter-MDJ préven-tox). • Jeunes de 6e année (Journal PrévAction). • Commerçants du secteur et autres (Ouest - Proj'action jeunesse). • Jeunes de 11-18 ans fréquentant la MDJ (Cuisine-jeunesse)

Milieu de réalisation - Autres milieux : • CLSC, villes. • Coopératif. • Parc de l'école L'Arc-en-ciel. • Cours d'école, le parc Chauveau, la rue, les stationnements de commerces, le parc de skate (travail de

milieu). • Parc. • Entreprises du secteur et Caisses populaires. • Dans la rue, les parcs et les cours d'école d'une municipalité. • Camp Bourg-Royal. • Plein air et nature. • Place publique. • Bottin distribué dans les résidences et les organismes publics, notamment les écoles, CLSC, CPE, etc.

(mini-bottin de ressources pour les jeunes et la famille). • Camp Portneuf (Camp inter-MDJ préven-tox). • Coop du Saule Rieur de Les Saules (Cuisine-jeunesse). • Dans la rue, dans les milieux de vie informels des jeunes (Ouest - Intervention travail de rue). • Dans la communauté (Ouest - Coopérative jeunesse de services).

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• Parc (À vos planches à roulettes). • Dans un quartier ciblé de Cap-Rouge (du Plateau) où l'on note une concentration importante de jeunes

et des problèmes d'interaction avec le milieu (Ouest - Proj'action jeunesse).

Stratégies retenues - Autres stratégies : • Développer des alternatives à la consommation via la réalisation de graffitis ; offrir l'occasion de

développer la dextérité et l'imaginaire ; recréer un sentiment d'appartenance, créer un milieu qui se prête à l'improvisation.

• Stratégies axées sur la personne en permettant à des jeunes de s'impliquer dans une réalisation à caractère culturel et récréatif, et stratégies axées sur la collectivité en établissant le contact entre les jeunes de la rue et les citoyens et en encadrant les jeunes à risque dans un projet favorisant l'acquisition de compétences.

• Tournée des classes pour présentation, midi-discussion, rencontres de prévention (intervenante de milieu).

• Groupe psychoéducatif, vie étudiante (intervenante de milieu). • Chaque atelier (cuisine collective) sera animé afin de préparer un repas sain à l'aide des jeunes ;

développer un certain niveau d'autonomie dans la planification et la préparation de mets simples et nutritifs.

Influence - Rencontres d'information et d'éducation : Souper-jasette ; Ateliers d'arts martiaux pour apprendre à se contrôler ; Rencontres du groupe pour organiser l'événement Miss Cocktail ; Discussions informelles, jeux, etc. ; Sujets de sexualité, santé physique, drogues et autres avec le travail de milieu ; Le taxage, les barrières de langue, les préjugés, l'entrée au secondaire, la puberté ; Budget et dépenses, mode, maquillage, body piercing, toxicomanie et alcoolisme, puberté, dilemmes moraux, droits des jeunes ; Rencontre d'information dans les écoles de la base militaire ; Différents thèmes préventifs ; Rencontre-échange formule 5 à 7 sans alcool ; Des rencontres ont lieu une fois par semaine pour informer les jeunes de la situation économique et sociale au Nicaragua ; Quatre ateliers de prévention en classe ; Démonstration du port du condom et distribution de condoms ; Actions et interventions ciblées ; Sexualité et professions ; Lors du lancement du mini-bottin auprès d'intervenants ; Mini-bottins de ressources ; Rencontre une fois par semaine avec les animateurs du projet afin de faire le point ; Education populaire faite tout au cours du projet Journée événement jeunesse ; Rencontre d'information afin de présenter le projet (voyage en France), vérifier l'intérêt et la motivation des participants à mener à terme un projet d'une telle envergure, établir les règles de vie pour la durée du séjour, procéder à la signature du contrat de participation des jeunes ; Improvisation sur différentes problématiques (violence, consommation et relations amoureuses), activité sur le rejet, rencontre avec les policiers, rencontre avec un journaliste pour discuter de son métier, et rencontre avec un curé pour discuter de sa vocation (Journal Jeunesse Charlevoix) ; Rencontres dans les milieux de vie jeunesse (Ouest - Intervention travail de rue) ; Quatre rencontres par classe dans chacune des quatre classes de 5e année (Ouest - Programme Éduc et moi) ; Sur les droits des jeunes, sur leur développement personnel (Ouest - Coopérative jeunesse de services) ; Vingt rencontres pour outiller le jeune (Ouest - Les idées claires) ; Kiosque sur les photos modifiées, kiosque sur les régimes, ateliers d'info sur les TCA (Ouest - Intervenante de milieu) ; Rencontres dans les milieux de vie jeunesse (Ouest - Proj'action jeunesse) ; Conférence sur l'histoire des modèles de beauté, kiosque sur les photos modifiées (Ouest/Sainte-Foy - Intervenante de milieu).

Influence - Activités liées à la formation : Activités diverses ; Distribution de 114 condoms avec le travail de milieu ; Atelier sur les CV et les entrevues,,kiosque prévention; Jeux divers à la suite de

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l'information donnée ; Différentes.personnes sont venues parler de leur vécu et de leur expérience de vie (à l'étranger) ; Découvrir les diverses ressources liées à l'Internet ; Lors du lancement (mini-bottin) auprès d'intervenants ; Formation continue Journée Événement jeunesse ; Les activités de formation qui ont eu lieu avant le départ ont servi à peaufiner l'apprentissage des textes, le jeu et la mise en place de toutes les scènes de la pièce (...) l'accent a été mis sur l'importance du travail de groupe, de l'écoute, de l'entraide et de la solidarité (Il était six fois... à Namur) ; Ateliers et jeux portant sur la toxicomanie et l'estime de soi (Camp inter-MDJ préven-tox) ; Insertion sociale dans le groupe, relations interpersonnelles (Ouest -Coopérative jeunesse de services) ; Théâtre, dessins (Ouest - Les idées claires).

Influence - Création d'outils : Élaboration d'un mini-guide de poche des ressources et d'un bottin complet ; Mini-bottin des ressources ; Journal de prévention ; Pochette condom ; Outils pour un kiosque promotionnel ; Affiches, décoration et'création des cocktails pour l'événement ; Journée de dégustation de cocktails pour toute une école, avec musique et concours ; Journaux Prév-Action pour conscientiser les jeunes sur divers sujets (taxage, drogues, etc.) avec humour et information, et retour sur les sujets par les intervenants de la MDJ ; Création du questionnaire et jeux informatifs ; Créer et axer le scénario de jeux de rôles sur le dilemme, la prise de décision et ses conséquences ; Organisation d'improvisation et diverses activités ; Ateliers de confection de bracelets ; création d'un jeu éducatif ; Mini-bottin traitant du sujet (taxage et intimidation) ; Création de centaines d'oeuvres artistiques, Journée Événement jeunesse ; (Il était six fois... à Namur), création d'un petit guide d'animation (...) pour échanger avec le public (...) sur le concept de citoyenneté ; Mini-bottin de ressources pour les jeunes et la famille ; Journal présentant une seule dynamique à chaque fois, approfondie par du vécu, des faits et autres, avec des aspects de sensibilisation et de prévention (Journal PrévAction) ; Lettres informatives envoyées aux parents d'élèves de 6e année (Ouest - Programme Éduc et moi) ; Journal intime et grille d'évaluation personnelle (Ouest -Les idées claires) ; Outil de référence pour les intervenants (Ouest - Intervenante de milieu) ; Affiche sur les photos par ordinateur (Ouest/Sainte-Foy - Intervenante de milieu).

Influence - Organisation de journées spéciales: Dîner-discussion; Sortie finale d'émulation et de socialisation ; Compétition de skate ; Compétition de skate ; Visite dans un restaurant salvadorien pour goûter les mets typiques, et sortie au Festival des films des Amériques pour visionner un film latino-américain ; Compétition de skate ; Concert de musique, jeux d'escalade, petit creux ; Sorties de groupe ; Match de volleyball polices-jeunes pour fraterniser et mieux se connaître, avec rencontres préparatoires ; Journée Événement jeunesse où la présentation de divers participants a permis une valorisation des qualités personnelles de ceux-ci (...) ; Journée sans fumée en première secondaire (Ouest - Programme Éduc et moi) ; Semaine de prévention des troubles alimentaires (Ouest - Intervenante de milieu) ; Préparer le terrain, les inscriptions, règlements, financement, conception d'un trophée, trouver des commanditaires (À vos planches à roulettes) ; Selon les besoins exprimés par les jeunes en vue de s'exprimer sur les plans culturel, sportif ou autre (Ouest - Proj'action jeunesse) ; Une journée de rassemblement (Ouest - Journée jeunesse extrême).

Influence - Autres activités : Projection de film sur le sujet ; Travailleur de milieu qui fait des rencontres individuelles, de la relation d'aide et de l'écoute ; Dix thèmes abordés (connaissance de soi et des autres, influence, famille et consommation, respect des différences, sexualité, estime de soi, violence, toxicomanie, règlements) ; Kiosque pour pétition contre les publicités sexistes ; Animation de radio avec un thème spécial de la gang allumé durant la journée ; Approches auprès de différents partenaires financiers afin de les sensibiliser au potentiel des jeunes de leur milieu ; Parler des expériences personnelles, donner des dépliants éducatifs ; Distribution du mini-bottin en personne par les travailleurs

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de rue, avec réponses aux questions ; Journal Jeunesse Charlevoix, articles informatifs dans le journal écrits par différents intervenants ; Témoignage de Jean-Marie Lapointe, porte-parole de L'Éclaircie (Ouest - Intervenante de milieu) ; Animation de radio durant la journée, concert de musique le soir (À vos planches à roulettes) ; Témoignage d'une personne ayant vécu la problématique (Ouest/Sainte-Foy -Intervenante de milieu).

Développement des compétences des jeunes - Activités éducatives : Fonctionnement d'un CA, gestion coopérative, etc. ; Activités sur l'importance du port du condom (par les intervenants du milieu) ; Apprentissage d'arts martiaux ; groupe d'affirmation de soi - comité organisateur pour l'événement Miss Cocktail ; Discussion et partage d'opinions ; Le taxage, les barrières de langue, les préjugés, l'entrée au secondaire, la puberté ; Budget et dépenses, mode, maquillage, body piercing, toxicomanie et alcoolisme, puberté, dilemmes moraux, droits des jeunes (Atelier 13-18 ans) ; Jeux de rôles, activité principalement basée sur l'application du principe gestes-responsabilités-conséquences ; Soirée avec conférencier sur la toxicomanie ; Thèmes de prévention ; Démarche organisationnelle (compétition de skàte) ; Démarche organisationnelle (compétition de skate) ; Sens de l'engagement, de l'autonomie et de la responsabilité ; Soirées d'information, visites culturelles ; Formation sur le marché du travail et la coopération ; Montage d'une vidéo sur le taxage, visite du Centre jeunesse Québec, Salon Pepsi jeunesse ; Travail dans une coopérative, emploi, clientèle ; Camp de préparation au Challenge de l'Espoir, soit comment se comporter, logistique ; Relation d'aide en cours de projet Journée Événement jeunesse ; Atelier sur l'estime de soi (Journal Jeunesse Charlevoix) ; Les jeunes pouvaient s'entraider lors d'ateliers divers (Camp inter-MDJ préven-tox) ; Par l'information et l'éducation, les jeunes pouvaient se valoriser et devenir des pairs aidants pour ses amis (Journal PrévAction) ; Groupes informels d'échange et d'accompagnement (Ouest - Intervention travail de rue) ; Activité d'estime de soi en 6e année, de connaissance de soi en 5e année (Ouest - Programme Éduc et moi) ; Sur les habiletés sociales et affirmation de soi dans le groupe (Ouest - Coopérative jeunesse de services) ; Atelier des complexes, des valeurs, des réalités (Ouest - Les idées claires) ; Midi théâtre suivi d'une discussion sur les attitudes à adopter pour aider une amie (Ouest - Intervenante de milieu) ; Amener les jeunes à pratiquer un sport ou à persévérer dans les sports de leur choix (A vos planches à roulettes) ; Murales, prestations de danse, musique (Ouest - Journée jeunesse extrême).

Développement des compétences des jeunes - Activités de formation : Formation en RCR, sur l'utilisation adéquate du matériel d'injection ; Comptabilité, évaluation d'un contrat, exécution de menus travaux ; Donner des condoms et explications associées ; Apprendre sur différents sujets (ressources, alimentation, drogues, etc.) avec travail de milieu ; Cours d'autodéfense, montage d'un vidéo pour faire de la prévention sur la prostitution juvénile ; Pratique sur les thèmes de prévention ; Développer leur apprentissage dans le processus organisational ; Formations d'Espagnol, d'histoire et de géographie de l'Amérique centrale, et participation des jeunes dans la préparation et l'organisation d'activités bénéfices ; Cours d'espagnol, cours de danse ; Port du condom et responsabilisation ; Formation sur la coopérative et le travail d'équipe ; Cours d'autodéfense ; Formation informationnelle sur la résolution de problèmes ; Ateliers sur divers thèmes, dont la résolution de conflits, les phénomènes de gang, les relations avec les parents ; Formation continue quant aux techniques artistiques, travail d'équipe et toute la compétitivité qui peut en découler (Journée Événement jeunesse) ; Sur les compétences techniques pour réaliser les contrats, pour comprendre le fonctionnement de la coopérative, pour s'approprier leur rôle dans l'entreprise (Ouest - Coopérative jeunesse de services) ; Formation pour les intervenants (Ouest - Les idées claires) ; Apprendre à échanger, à décider en équipe, dans la poursuite d'un objectif commun (À vos planches à roulettes) ; Service de restaurant, animation rapide (Ouest - Journée jeunesse extrême).

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Développement des compétences des jeunes - Activités de support : Formation et apprentissage par coaching avec les professionnels des ressources en toxicomanie ; Participation de certains jeunes à la rédaction des journaux (Journaux Prév-Action) ; Entraidë entre les jeunes lors des activités ; Conférence sur le Mexique ; Les jeunes ont côtoyé les travailleurs de rue ; Groupe de jeunes artistes qui se sont encouragés, valorisés et critiqués (Journée Événement jeunesse) ; Entraide par les pairs, soutien des animateurs (Ouest - Coopérative jeunesse de services) ; Ils ont côtoyé les travailleurs de rue (A vos planches à roulettes)..

Développement des compétences des jeunes - Élaboration ou application de programme : Ateliers ; Le groupe a décidé des modalités de fonctionnement du groupe ; Mise ,sur pied du comité et acquisition du programme Bien dans sa tête, bien dans sa peau ; La gang allumé ; Coopérative jeunesse, rencontres de coopératives ; Accompagnement par des adultes significatifs auprès des jeunes (Ouest - Intervention travail de rue) ; Signature d'un contrat (Ouest - Les idées claires).

Développement des compétences des jeunes - Camp de connaissance de soi : Échange de points de vue, affirmation de soi, prise de position ; Les activités de la CJS amènent une meilleure connaissance de soi et la valorisation des qualités personnelles et professionnelles (Camp inter-MDJ préven-tox) ; Lors d'échanges, les jeunes apprenaient à prendre leur place et à écouter les autres dans leur vécu ; Camp de trois jours (Ouest - Les idées claires).

Développement des compétences des jeunes - Autres activités : Composition de textes, recherche, correction ; Grande fete des arts ; À travers les activités quotidiennes ; Travailleur de milieu qui fait des rencontres individuelles et qui s'implique dans les activités de la MDJ ; Activités de financement ; Participation à un sport d'équipe ; Activités de plein air (sports, bricolage, hébertisme, survie en forêt) ; Journée d'expression artistique ; Réalisation d'une murale sur le thème (taxage et intimidation) et activités de discussion ; Activités de financement pour le projet ; Aide à l'organisation de certaines activités de la programmation (Fête de l'espoir) ; Collage et jeu de la toile d'araignée dans le but d'apprendre à se connaître (Journal Jeunesse Charlevoix) ; Location d'un camp de jour où toutes les installations sont sur place pour pouvoir fonctionner et bien vivre durant un week-end (Camp inter-MDJ préven-tox) ; Rencontres individuelles au besoin (Ouest - Intervenante de milieu) ; Peinture en direct, jeux extrêmes, ateliers artisanaux (Ouest - Journée jeunesse extrême) ; Rencontres individuelles au besoin (Ouest/Sainte-Foy - Intervenante de milieu).

Développement des compétences des parents - Activités éducatives : Rencontre d'information et financements ; Parents invités lors de la première journée d'ouverture pour les 10-12 ans à participer à différentes activités organisées, et tous les parents des 5e et 6e années ainsi que des lrc, 2e et 3e secondaires ont reçu le journal à la maison (Journal Jeunesse Charlevoix) ; Les parents pouvaient voir le journal que les jeunes ramenaient de l'école (Journal PrévAction) ; Rencontres animées sur sept différents sujets vécus avec leurs jeunes (Ouest - Les idées claires).

Développement des compétences des parents - Autres activités : Les journaux Prév-Action parvenaient aux parents et informaient ceux-ci ; Une activité était prévue pour donner des informations aux parents, mais aucun d'entre eux n'est venu ; Participation au souper mexicain bénéfice, aux quillothons et à la parade du Carnaval ; Les parents sont invités à assister aux rencontres d'information afin de connaître les objectifs du projet et ses effets positifs chez leur jeune.

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Aménagement du milieu - Animation de quartier : Fête de quartier ; Fête au Domaine Maizerets avec familles ; Grande fête de deux jours sur la place d'Youville (Fête de l'espoir) ; Pendant la Journée Événement jeunesse, tous les jeunes intervenants participant au projet ont animé le parc de l'artillerie en journée et la place d'Youville en soirée ; Dans le cadre de l'ouverture officielle, animation de quartier et lave-auto (Ouest - Coopérative jeunesse de services) ; Recrutement des jeunes (Ouest - Les idées claires) ; Parc (A vos planches à roulettes) ; Présence significative dans les lieux informels où se regroupent les jeunes (Ouest - Proj'action jeunesse) ; Se tient dans un parc où tous les jeunes y sont invités (Ouest - Journée jeunesse extrême).

Aménagement du milieu - Organisation de lieux de rencontre : Aménagement de la MDJ pour réaliser les ateliers d'arts martiaux ; Organisation de l'événement Miss Cocktail dans un local de classe d'une école ; Production des journaux Prév-Action à la MDJ Les Saules et Lebourgneuf ; Rendre l'espace de la MDJ accueillant ; Téléavertisseur vocal pour prise de rendez-vous avec le travail de milieu ; Réparation d'un panier de basketball ; Ouverture de la maison des jeunes en fin d'après-midi pour la clientèle 10-12 ans afin que les jeunes participent aussi à la rédaction du journal (Journal Jeunesse Charlevoix) ; Aménagement d'un local (Ouest - Coopérative jeunesse de services) ; Bibliothèque Marie-Victorin (Ouest - Les idées claires) ; L'intervenante était toujours située dans le même bureau, la même journée (Ouest -Intervenante de milieu) ; Les réunions ont eu lieu à la MDJ (À vos planches à roulettes) ; L'intervenante était toujours située dans le même bureau, la même journée, les étudiantes pouvaient donc identifier le moment et l'endroit pour contacter l'intervenante (Ouest/Sainte-Foy - Intervenante de milieu).

Aménagement du milieu - Activités de loisirs : Sports ; Basketball (travail de milieu) ; La Ronde ; Permettre aux jeunes de s'amuser sans prendre de drogue ; Soutien aux jeunes pour l'amélioration du parc de skateboard ; Création d'une multitude d'activités sportives et de plein air visant à communiquer la passion du sport et de la nature ; Plusieurs activités de loisirs différentes sur deux jours (Fête de l'espoir), dont volleyball de plage ; Défi des générations (marche familiale), soirée vélo-céleste, spectacle musical, spectacle d'amuseurs publics, party hot dog ; Création d'oeuvres artistiques, exposition de ces oeuvres, spectacle de musique (Journée Événement jeunesse) ; Différents jeux (Journal Jeunesse Charlevoix) ; Camping et restaurant (Ouest - Coopérative jeunesse de services) ; Organisation d'activités permettant de mettre en situation des jeunes et des adultes (match de soccer avec policiers, jeunes, intervenants) (Ouest -Proj'action jeunesse) ; Jeux extrêmes, activités artistiques (Ouest - Journée jeunesse extrême).

Aménagement du milieu - Autres activités : Inventaire et nettoyage des lieux souillés par du matériel d'injection, diminuant ainsi l'insécurité urbaine dans le milieu ; Skate-parc ; Mobilier et équipement intéressants pour jouer, socialiser et développer un sentiment d'appartenance à la MDJ ; Activités de promotion des CJS par un lancement officiel et autres activités locales (vente de hot dogs, lave-auto, etc.) ; Remise de mini-bottins par des intervenants accompagnée d'explications et de réponses aux questions, et parution d'articles dans le journal local ; Création de l'activité « Défi des générations » à l'intérieur de la Fête de l'espoir ; Souper d'échange et d'évaluation (Ouest - Les idées claires) ; Recherche-action dans le milieu de vie auprès dés résidents, des commerçants et des intervenants en vue de trouver des solutions adaptées (approche de résolution de problème, mettre une poubelle dans le lieu principal de rassemblement des jeunes) (Ouest - Proj 'action jeunesse) ; Camp de trois jours en plein air et organisation d'une expédition de vélo de huit jours ; Outil de sensibilisation et de prévention avec spots publicitaires sur l'insécurité urbaine (Journée Événement jeunesse) ; Présence significative dans les lieux informels où se regroupent les jeunes (Ouest - Intervention travail de rue) ; Journée sans fumée pour les élèves de lre

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secondaire (Ouest - Programme Éduc et moi) ; Activités reliées aux 20 rencontres, incluant théâtre, dessin, chansons, etc. (Ouest - Les idées claires); Activités à caractère culturel (Ouest - Projection jeunesse).

Contrôle - Actions sur les modatités d'accès : Règles de la MDJ (pas de consommation, respect) ; Faire respecter les règles de la MDJ; Les participants devaient, le jour de l'événement, faire abstention.de psychotropes (Journée Événement jeunesse) ; Élaboration et mise en place d'une politique visant la tolérance zéro face au tabagisme sur le terrain de l'école (Ouest - Programme Éduc et moi) ; Mise en place du projet par le comité local et les animateurs (Ouest - Coopérative jeunesse de services).

Contrôle - Lobbying/politiques : Activité ouverte à tous les jeunes de 12 à 17 ans à la MDJ ; Démontrer aux élus que les jeunes savent s'amuser sans faire de casse.; Démontrer aux citoyens de ce parc que des jeunes savent se comporter comme tout bon citoyen (À vos planches à roulettes).

Contrôle - Autres activités : Prévention sur les drogues douces avec les journaux Prév-Action pour viser un choix éclairé ; Demandes financières ; Les animateurs assurent le contrôle de toutes les activités réalisées ; Tolérance de manière à faciliter l'intervention en toxicomanie ; Les jeunes s'engagent à respecter les règles de vie en vigueur à la Maison dés jeunes et devaient avoir une autorisation parentale écrite et signée (Camp inter-MDJ préven-tox) ; Supervision des animateurs, élaboration d'un code d'éthique (Ouest - Coopérative jeunesse de services).

Autres stratégies et activités : • Discussion avec policiers (travail de milieu). • Soutien, ressources et références disponibles, et animateurs-intervenants formés. • Discussions variées sur des sujets touchant les adolescents. • Répit de fins de semaine pour les parents via les activités au camp Bourg-Royal. • Plusieurs rencontres avec la Ville pour les préparatifs (Fête de l'espoir). • Tournée des classes pour présentation, rencontre de prévention, soutien ou informations pour les

intervenants,(Ouest - Intervenante de milieu)

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