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Famille un cadeau de DIEU

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La Famille est-elle un cadeau de DIEU?

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SOMMAIRE

3 Verset biblique

4 Marcher par la foi et non par la vue

Prince-Anne Prospère

6 La famille, un cadeau de Dieu

Ernst Prince

8 Anatomie de la foi

Marc Ruben Claude

Ce temple dont nous sommes les gardiens Vania Louissaint

11

8

6

11

4

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Prince-Anne Prospère

’ai beaucoup d’ennuis. Mes enfants se sont détournés du droit sentier. Les relations au sein

de mon foyer se détériorent. Je souffre d’incompréhension des gens de mon entourage. Mes

problèmes me dépassent ; je ne sais quoi faire. Je n’en peux plus… »

Nous avons sans doute entendu des

personnes tenir des propos aussi déprimants ; nous-mêmes avons venu pareils moments de détresse.

Quand ces situations se présentent, nous avons l’impression que tout s’écroule autour de nous. Nos

efforts se réduisent à néant ; les portes de sortie se

ferment. L’éventualité d’une solution à nos problèmes semble bien mince. Alors, nous nous laissons souvent

emporter par la panique et finissons par abandonner tout espoir.

En agissant de la sorte, nous faisons

inconsciemment l’éloge du problème. En fait, nous ne faisons

que mettre sa « grandeur » en évidence. Pourtant, face aux

situations critiques, nous pourrions garder une attitude plus digne des

enfants du Dieu tout-puissant.

Certainement on gagnerait à adopter la manière dont Dieu s’y

prend pour aborder les prétendus « problèmes ».

Considérons le récit

génésiaque de la création. D’abord, nous y voyons une courte référence

à l’aspect primitif de la terre : celle-

ci était « informe et vide ; il y avait des ténèbres à la surface de l'abîme » (Genèse 1 :2).Puis nous lisons la

toute première déclaration de Dieu écrite dans la Bible: «Que la lumière soit!» (Genèse 1 :3). Remarquez la particularité de l’injonction divine: une solution – la lumière- est évoquée sans mention du

problème –en l’occurrence les ténèbres.

Depuis la création, la formule divine n’a pas changé : la solution git au cœur du problème. Ce que

Dieu nous demande, c’est d’avoir les yeux de la foi, c’est-à-dire la capacité de voir les solutions au travers

des situations les plus corsées. Vue sous cet angle, la

foi se ramène à la définition que l’apôtre Paul en propose: « la démonstration des choses qu’on ne voit

pas. » (Hébreux 11 :1) En fait, le problème en soit n’est pas tant la

situation confrontée sinon que notre vision limitée de

la puissance divine – notre myopie spirituelle. Le récit trouve dans 2

Rois 6 :8-23 fournit une bonne illustration de ce qu’est la myopie

spirituelle. Il est dit qu’Elisée et son serviteur se tenaient sur une colline,

entourés par l’armée syrienne.

Paniqué par ce qu’il voyait, le serviteur d’Elisée s’inquiéta de leur

salut. De son cote, Elisée avait une toute autre vision de la situation

comme l’indique sa réponse : « Ne

crains point, car ceux qui sont avec nous sont en plus grand nombre

que ceux qui sont avec eux » (2

J

Marcher par la foi,

c’est la possibilité de

voir les solutions au

travers des problèmes

– solutions possibles

grâce à l’intervention

du Tout-Puissant.

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Rois 6 :17). Puis à la requête d’Elisée, Dieu « ouvrit

les yeux du serviteur, qui vit la montagne pleine de chevaux et de chars de feu autour d’Elisée » (2 Rois

6 :17). Ironiquement, les soldats syriens furent subséquemment frappés d’aveuglement avant d’avoir

la vision restaurée…pour se rendre compte de la

puissance du Dieu d’Elisée. L’histoire de David et Goliath offre différentes

perspective vis-à-vis d’une situation apparemment insurmontable : la capitulation ou la foi. Lorsque le

géant philistin se présenta devant le peuple d’Israël pour lui jeter un défi, « tous ceux d'Israël s'enfuirent

devant lui et

furent saisis d'une grande

crainte » (1 Samuel

17:24). Ce

qu’ils voyaient,

c’était un géant

belliqueux devant qui ils

n’avaient de recours que dans la fuite. A l’opposé, le

jeune berger donna une toute autre lecture de la situation comme l’indique sa déclaration au roi

Saul : « […] ton serviteur a terrassé le lion et l'ours, et il en sera du Philistin, de cet incirconcis, comme de

l'un d'eux… L'Éternel, qui m'a délivré de la griffe du

lion et de la patte de l'ours, me délivrera aussi de la main de ce Philistin.» (1 Samuel 17:37-38). L’histoire

nous rapporte que, par la suite, il sortit victorieux de son duel avec Goliath. Ainsi, le point de vue du peuple

illustre la marche par la vue, tandis que celui de David

la marche par la foi. Chaque jour nous avons à affronter des

Goliath - des problèmes qui nous paraissent énormes ou insurmontables. Maintenant il nous revient de

choisir de marcher par la vue ou par la foi. Marcher par la foi, c’est la possibilité de voir les solutions au

travers des problèmes – solutions possibles grâce à

l’intervention du Tout-Puissant. Cher (e) ami(e), prions Dieu afin qu’Il nous augmente la foi et que face

aux problèmes nous n’oublions pas que c’est l’Eternel qui est Dieu.

« Car rien n’est impossible à Dieu » (Luc 1 : 37)

A

Prince-Anne Prospère est directrice de rédaction de la revue Advensat.

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Ernst Prince

otre monde est en pleine crise, comme des vagues qui se brisent sur les rivages,

problèmes après problèmes surgissent et nous ne savons que faire de ces situations qui nous

dépassent. Il y a le malaise un peu partout et on sent

que cela ne peut continuer ainsi.

Les spécialistes qui travaillent dans le domaine social se mettent ensemble pour trouver une

solution, le remède efficace, mais rien ne marche. S’ils pouvaient voir plus loin!

Les problèmes de notre monde ont leur

source dans la famille. Si celle-ci peut être redressée, la société le sera également. Si les nations sont

redressées, le monde sera transformé. La famille est vraiment l’élément à considérer, car c’est le noyau de

la race humaine. Donc, notre mission pour un monde nouveau doit commencer par la famille. Sauvons la

famille et nous sauverons le monde.

Tout gravite autour de la famille

La famille est une institution divine. Cette invention magnifique est venue au monde avec

beaucoup d’amour, de sagesse et de

soins. Dieu désire dès la fondation du monde ce qu’il y a de mieux

pour la famille, mais Satan, est déterminé à la détruire.

Satan est à l’œuvre dans la

famille, c’est pourquoi nous voyons des enfants qui se rebellent contre

leurs parents, qui ne les respectent pas. Des maris et des femmes qui se brutalisent tout le temps. Il sait

très bien, s’il veut détourner une société ou une nation de Dieu, que ses premières attaques doivent

être faites sur les familles. La Bible regorge d’exemples en ce sens.

Mais qu’elles sont les stratégies utilisées par

Satan pour séduire la famille?

Stratégies utilisées contre la famille par Satan Comme un général qui va à la guerre et qui

veut la gagner, Satan a ses propres stratégies: Nous porter à délaisser les activités spirituelles : Nous sommes toujours occupés à faire d’autres choses,

mais nous ne prenons pas du temps pour prier en famille. Le culte personnel et/ou familial ne se fait

plus dans la maison et quand cela arrive Satan trouve les moyens pour créer la pagaille. Nous devons savoir

que «famille qui prie met Satan en fuite».

Nous porter à avoir des habitudes désordonnées et malpropres : Tous nous savons que Dieu est un Dieu d’ordre et de propreté. Autrefois Il donnait à Israël

des ordres stricts en ce qui a trait à

l’hygiène. Alors si dans la famille tout est en désordre Dieu ne pourra pas y

habiter, car l’ordre est la première loi du ciel.

Nous porter à saper les valeurs chrétiennes : Les parents ont le

N

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Revue Adventsat, février-mars 2011 77

devoir de transmettre à leurs enfants les valeurs

chrétiennes par l’exemple et l’enseignement. La télévision ne peut remplacer les parents pour

l’éducation des enfants- une chose qui est contradiction avec les valeurs chrétiennes. L’école non

plus ne peut remplacer les parents dans l’éducation

des enfants, car son rôle est d’instruire. L’éducation d’un enfant, cela se fait à la maison.

Il faut apprendre aux enfants les anciennes valeurs que sont le travail, la chasteté, la modestie,

l’honnêteté, l’intégrité, le franc jeu, la courtoisie, l’économie, la simplicité, la générosité et la gratitude,

pour ne citer que celles-là. Les parents doivent

superviser la tenue de leurs enfants, car suivre la mode nous met en dehors des principes de Dieu.

Nous porter à croire dans la sorcellerie et le spiritisme : Quel genre de livres lisons-nous ? Quel

genre de film regardons-nous? Des livres et des films qui nous rapprochent de Dieu ou qui nous éloignent

de Lui? Considérant que la plupart des écrivains et des producteurs ne sont pas des

gens qui connaissent Dieu, que peuvent-ils nous apporter de

bon qui pourraient nous

rapprocher de Dieu? A vous de trouver une réponse et de votre

réponse vous devez faire un choix.

Même les dessins

animés ne sont pas innocents, ne vous fiez pas à ces genres

d’amusements et ne laissez pas les enfants, vos enfants, les enfants de Dieu à salir leurs esprits.

Je ne suis pas un extrémiste, il y a des

dessins animés qui sont très instructifs. Ce que je veux vous faire comprendre chers parents, c’est de ne

pas laisser les enfants choisir ce qu’ils veulent regarder à la télévision, vous devez les accompagner.

Chers amis, la famille est vraiment un cadeau de Dieu! Aimons-la, gérons-la et quand Jésus

reviendra nous serons tous prêts; père, mère, enfant,

toute la famille pour l’acclamer Que Dieu bénisse la famille !

A

Prince et Dorothy Ernst sont responsables de la section « famille » de la revue Advensat. Ils ont un garçon, Jonthann G. Prince.

Sauvons

la famille

et nous

sauverons

le monde.

Les problèmes du monde

tirent leur origine du sein

de la famille. Elle est

réellement l'épicentre de

tout. Notre effort en faveur

d'un monde meilleur doit

commencer dans la famille.

Sauvons la famille et nous

sauverons le monde.

Lisez et mettez en pratique

le contenu de ce livre, et

avec l'aide de Dieu, vous

pourrez mener une vie de

famille enrichissante et

préserver son intégrité

dans un monde où la

famille et le mariage sont

menacés.

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Revue Adventsat, février-mars 2011 88

Marc Ruben Claude

n jeune homme git sur le sol, le corps convulsé et la bouche écumante. A son chevet s’étend

son père, anxieux et tourmenté. Autour d’eux s’amasse une foule de curieux et de badauds. Les

commérages vont bon train ; ils portent particulièrement sur l’inefficacité des exorcistes

appelés à la rescousse du possédé. Tout espoir semble

perdu alors que des spasmes sporadiques secouent le garçon qui ne cesse de gigoter. Et c’est alors

qu’intervient un personnage inattendu : Jésus de Nazareth. Emu de compassion, il ordonne de lui

amener le jeune démoniaque. Son père, l’air absent,

hoche la tête et répond vaguement : « Si tu peux quelque chose, viens à notre secours. » Sur quoi Jésus

dirige son attention sur la toute-puissance à la portée de l’âme croyante : « Tout est possible à celui qui

croit. » (Marc 9 :23) Confus, le père fond en

supplications : « je crois Seigneur, viens au secours de mon incrédulité. » (Marc 9 :24)

La scène, pathétique en surface, prélude à une intervention miraculeuse de Jésus comme tant

d’autres ; cependant son intérêt théologique est immense. En effet, la déclaration de Jésus adresse la

nature et l’étendue de la foi, tandis que l’aveu du père

fourni une prescription pour vaincre l’incrédulité.

Autopsie de la foi : la foi décortiquée en ses éléments constitutifs

A première vue, la foi est intrinsèquement une notion

neutre. Si l’on s’accorde à concevoir la foi comme un élan de l’âme vers un objet idéal alors la foi tient

d’elle-même, indépendamment de ce à quoi nous décidons de croire. En fait, il semblerait que, dans le

contexte biblique, la foi n’est pas automatiquement liée à l’amour (essence divine). Voir 1 Corinthiens 13

:2, 13. Notez que la définition classique de la foi d’Hébreux 11 :1 est également neutre et générale: la

foi est « une ferme assurance des choses qu’on

espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas ». En d’autres termes, on pourrait avoir une foi

digne du nom sans que la raison qui la sous-tend soit fondée ou christocentrique.

La nature de la foi se perçoit plus nettement

en la décortiquant en ses éléments constitutifs: 1) Un élément intellectuel : La foi s’éveille et

se fortifie à la révélation d’une connaissance, d’une vérité, ou de preuves. C’est en ce sens que Paul

affirme que « la foi vient de ce qu’on entend »

(Romains 10 :17). Voilà pourquoi les grecs tenaient tant à évaluer le christianisme primitif en fonction de

son adéquation au «Logos».Voir Romains 2 :18-20. 2) Un élément volitif en ce sens qu’il engage

la volonté et le libre choix : La foi requiert un effort allant au-delà des évidences et des certitudes. C’est à

ce niveau que l’obéissance prend tout son sens en

rapport avec la foi, quitte à obéir sans comprendre. « Croire », c’est un verbe d’action.

3) Un élément sentimental et expérimental : La foi, cela se vit et s’expérimente. La foi appelle au

cœur et au vécu. C’est à ce niveau qu’il faut situer

l’intérêt du « miracle » dans l’expérience du croyant. (Voir Psaumes 34:9 ; 1 Corinthiens 1:22)

U

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Revue Adventsat, février-mars 2011 99

Une pathologie de la foi : l’incrédulité L’approche de la foi dressée plus haut et

l’aveu du père offrent des paramètres pour mieux cerner les causes de l’incrédulité, et pour identifier

certains traits qui distinguent couramment un

incrédule d’un croyant : - Manque de connaissances ou d’informations

pertinentes; désinformation. Ces carences sont liées à la dimension intellectuelle de la foi.

- Indécision, irrésolution, scepticisme, refus catégorique de croire. Ces carences ont toutes

quelque chose à voir avec la volonté humaine.

- Manque d’expérience et de pratique de la foi. Dans ce cas, l’aspect expérimental de la foi est déficient.

Dans le cas du père du possédé, il est clair que son incrédulité procédait, en premier lieu, de

l’ignorance de la puissance de Jésus. En second lieu, il

était incertain de la compétence médicale du Christ, d’où sa sollicitation hypothétique : « si tu peux

quelque chose, viens au secours de l’enfant. » Enfin, l’homme en question n’avait pas encore expérimenté

la puissance salvatrice de la foi : personne n’avait pu exorciser son enfant possédé depuis des années, pas

même les disciples de Jésus.

Thérapie de l’incrédulité :

le cheminement du doute vers la foi

La déclaration de

Jésus et la réponse du père démontrent le cheminement

de l’incrédulité à la foi. Au père initialement incrédule,

Jésus fit entrevoir l’étendue de puissance accessible à

l’âme croyante : « Tout est possible à celui qui croit » (Marc 9 :23). Alors, l’homme fit le premier mouvement

vers la foi : Il reconnut son incapacité à croire de lui-même. Cette prise de conscience enclenche le

mécanisme de la foi. Notez qu’il s’agit là ce qui justement manquait aux pharisiens : la prise

conscience de leur état réel. « Si vous étiez

aveugles, » leur reprochait Jésus, « vous n’auriez pas péché. Mais maintenant vous dites : nous voyons.

C’est pour cela que votre péché subsiste. » (Jean 9 :41).

A cette étape d’éveil s’ajoute une autre qui se

manifeste le besoin d’avoir une relation personnelle avec le sauveur : on sent qu’on a besoin qu’il vienne

au secours de notre incrédulité. Cette étape engage notamment le côté volitif de la foi : le Saint Esprit

nous amène à accepter Jésus personnellement, quand même nous ne l’avions abordé que par l’entremise de

ou pour le compte d’autrui. Notez que, de tous les

personnages du

récit, le père est le premier à voir son

expérience spirituelle

transformée suite à

l’intervention miraculeuse de

Jésus pour le compte de son fils.

Autrement dit, la guérison divine

s’opère d’abord

dans le cœur du père avant de s’opérer dans les membres de son fils.

Finalement, accepter l’intervention du sauveur nous amène à expérimenter sa puissance dans tous

les aspects de notre vie. En fait, lorsque Jésus

intervient auprès d’un patient, il lui apporte une guérison totale, sur le plan physique comme sur le

plan spirituel. Cette approche, dite « holistique », ne tient pas seulement compte des déficiences physiques

des individus, mais aussi de leurs déficiences spirituelles – dont le doute. Si la foi est souvent un

pré-requis à l’intervention divine (Hébreux 11 :6), elle

en sort également raffermie après un miracle. En d’autres termes, si l’on considérait un miracle comme

une réaction chimique, la foi serait à la fois un réactant et un produit.

Somme toute, le plus sage serait d’admettre

que le mécanisme foi est beaucoup plus complexe que nous ne le croyons. Si parfois une pleine

compréhension de la foi échappe à notre entendement, retenons toutefois:

- La foi en elle-même ne peut nous sauver. (Jacques

2 :14, 19, 20) - La foi en Jésus-Christ conditionne le salut. (Marc

16 :16 ; Actes 16 :31) - La foi est nécessaire à la réception de la révélation

divine. (Hébreux 11 :6) - La foi sans les œuvres est une foi morte. (Jacques

2 : 17)

- La foi salvatrice est un don de Dieu. (2 Pierre 1 :3-5, Philippiens 2 :13)

Par ailleurs, chaque expérience de foi ou d’incrédulité est unique et mériterait par conséquent

une approche au cas par cas. Finalement, on ne

cessera d’insister sur le fait que la foi salvatrice est un don de Dieu, pure et simple. « Car c’est Dieu qui

produit en vous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir. » (Phil 2 :13). Alors, demandez, croyez que

vous avez reçu….et il vous sera donné.

A

Marc Ruben Claude est le responsable de la section « école du sabbat » et l’éditeur de la revue Advensat.

Si l’on considérait

un miracle comme

une réaction

chimique, la foi

serait à la fois un

réactant et un

produit.

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Revue Adventsat, février-mars 2011 110

Vers Jésus: un livre à lire absolument!

Page 11: Famille un cadeau de DIEU

Revue Adventsat, février-mars 2011 111

Vania Louissaint

’eau, les glucides, les protéines, les lipides ne

sont que des molécules ordinaires et inertes en temps normal. Cependant, assemblées de

manière mystérieuse, ces molécules forment un système complexe doué de mouvement avec des

mécanismes d’autorégulation intégrés, dirigés par un

centre capable de coordination et de réflexion : le corps humain.

Nous sommes des créatures de Dieu, créées à son image, mais surtout façonnées par ses mains. Le

corps humain est le seul élément de la création

auquel Dieu ait accordé autant d’attention. « L’Eternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, il

souffla dans ses narines un souffle de vie et l’homme devint un être vivant» (Genèse 2 :7). L’ordre, la

complexité, la beauté et l’efficacité du corps humain témoignent de son origine divine. Chaque appareil,

chaque organe, chaque cellule porte l’empreinte

indélébile d’un Être suprême, intelligent et aimant. Observant sa personne, le roi David s’est

exclamé : « Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse. Tes œuvres sont admirables et mon

âme le reconnait bien. » (Psaumes 139 :14). Il n’y

avait pourtant pas de microscopie électronique à cette époque permettant d’observer les ultrastructures

cellulaires responsables des fonctions indispensables à la vie et à la stabilité de l’organisme. À plus forte

raison nous qui vivons aux temps de la modernité et

qui sommes témoins des prouesses du cerveau humain devrions-nous constamment être en extase

devant la toute-puissance de Dieu ! Ce corps que nous avons reçu ne nous

appartient pas ; nous n’en sommes que les

gardiens. « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit

qui est en vous, que vous avez reçu de

Dieu, et que vous ne

vous appartenez point à vous-même ? »(1

Corinthiens 6 :19). Étant des gérants,

nous devons

judicieusement prendre soin de notre corps. Pour cela il n’y a rien de

plus avisé que de mettre en pratique les précieux conseils que nous trouvons dans la Bible.

Préserver notre santé n’est même pas une option : c’est un devoir car nous sommes appelés à

mettre tout notre être au service de Dieu. « Je vous

exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint,

agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. »(Romains 12 :1). Une bonne santé nous

permet d’employer notre corps dans la vigne du

Seigneur et de contribuer pleinement à l’avancement de son œuvre.

Que Dieu vous permette d’apprécier votre corps à sa juste valeur et d’en prendre soin tous les

jours de votre vie !

L

A

Vania Louissaint est responsable de la section « santé » de la revue Adventsat.

Étant des gérants,

nous devons

judicieusement

prendre soin de

notre corps.

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Revue Adventsat, février-mars 2011 112

5 clés pour une

nouvelle santé

2 volumes plus de 100 thérapies naturelles

Des conseils pratiques pour

contrôler le stress.

Changer en douceur ses habitudes

alimentaires.

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Revue Adventsat, février-mars 2011 113

Proposez des études bibliques en ligne par

correspondance à vos proches grâce à la

rubrique « unité d’urgence d’évangélisation »

(uue) à l’adresse :

www.adventsathaiti.com/uue