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La nuit qui a changé ma vie… Je vous raconte cette histoire car ici j'ai le temps…

Fantastique

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La nuit qui a changé ma vie…

Je vous raconte cette histoire car ici j'ai le

temps…

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Tout a commencé cette nuit de pleine lune, il y a cinq ans maintenant. Il faisait froid et humide, une légère brume recouvrait le chemin de campagne. Je ne me souvenais de rien, comment étais-je arrivée ici? Je ne n’osais plus bouger. Cet endroit m’était familier, mais d’où? Il eu un instant de silence. Soudain je sentis un souffle près de mon visage, je fis un pas en arrière. Je sentis une présence. J'avais pu distinguer une petite silhouette fine, son visage était sombre, on aurait dit un enfant. Rapidement mes idées se brouillèrent et je vis étrangement flou. Je perdis connaissance.

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J'étais couché par terre au milieu d’un parc lorsque des bruits d'enfants qui courent me firent reprendre conscience. En me relevant une petite fille me fit un sourire en prenant son ballon égaré. Je me rapprochais et seule la fillette semblait me voir. Je m'assis sur un banc. J'attendais. Les enfants partaient au fur et à mesure que la nuit tombait. Il ne restait plus personne sauf cette petite fille qui jouait avec sa poupée. Je m’avançais vers elle. En regardant de plus près je pus remarquer que sa poupée c'était moi. Mon sosie.

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La poupée me ressemblait trait pour trait. J'eus un moment d'angoisse. J'imaginais le pire. En un mouvement l'enfant, se mit debout à quelques centimètres de moi. Ces yeux devinrent étrangement blancs, je ne saurais l'expliquer. Elle me fit un sourire, pris sa poupée et la pelle du bac a sable et la plantât dans le jouet. Je sentis la douleur, l'énorme douleur et avant de m'évanouir j'avais pu remarquer que la petite fille avait disparu.

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Quand je me réveillais c'était fini j'étais de nouveau dans mon lit. J'étais pourtant sûr que ce c’était pas un rêve, ça avait l'air tellement réel. C'est en descendant au rez-de-chaussée que je sentis quelque chose d'anormal. Je m’arrêta net et je me retourna brutalement. Elle était de nouveau là. Je fis un pas en arrière. Soudain elle disparut aussi mystérieusement qu'elle étais apparut. Etait-ce réel ou simplement mon imagination qui me jouait des tours? Je ne savais pas quoi penser. Tout à coup une espèce de fumée blanche vint s’installer dans la pièce. J'entendis des bruits de pas à l'étage et les bruits d'un ballon qui rebondissait sur le sol. Ma curiosité me fit monter les marches de l’ecsalier.

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Elle était de nouveau là, l'enfant qui hantait mon esprit, l'enfant si mystérieux. Elle s'approcha de moi. Ses cheveux et sa robe blanche étaient sales. Ses yeux si étranges me fixaient. Mon souffle s'accéléra. J'avais l'impression qu’elle voulait me parler, me demander de l'aide, ou me transmettre un message. Elle était si proche de moi que je pouvais entendre battre son cœur. Elle prit la poupée qui était sur le plancher et toujours en souriant elle lui arracha la tête. J'avais tellement mal que des larmes me coulait le long des joues. Je ne voulais pas lui montrer que j'avais peur. La douleur devint si forte que je me roulais par terre. L'enfant partit et je repris petit à petit mes esprits.

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Tellement de questions se bousculaient dans ma tête. Comment une si mignonne petite fille pouvait être aussi cruelle? Par moment je doutais de moi, je me demandais si je n'étais pas devenus fou. Je ne me sentais nul par en sécurité, même chez moi je n'étais pas tranquille. La peur de ressentir à nouveaux ces horribles douleurs me hantait. Chaque nuit je faisais ce même cauchemar, du jour où je la rêverais.

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Je ne sortais plus de chez moi, j’étais renfermé sur moi même. Des rumeurs circulaient dans tout le quartier disant que ma maison, qui avait tellement de joie de vivre auparavant, était abandonné et peut être même hanté... Je passais mes journées à lire et à dormir pour ne plus penser à mes peurs. Ce fut comme cela pendant près de 3 ans.

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Jusqu’au jour on j’entendis frapper a ma porte. Cela n’avait rien de vraiment inhabituel car nous étions le 31 octobre. Halloween. J’avais horreur de cette nuit, où tous les enfants courent à la recherche de friandises. J’ai horreur des enfants. Au bout de 10 longues minutes le groupe de petits monstres devant ma porte n’était toujours pas parti. Je décidais de m’en occuper à ma manière. Mais quand je regarda par le judas je l’a reconnue, elle était de nouveaux là, elle ne m’avait donc pas oublié. Elle n’avait pas changé, la même coiffure, la même tenue et ce même regard à nous glacer le sang. Elle jouait bien son jeu de la petite fille modèle à la recherche de bonbons entouré de ses amis et de sa famille.

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C’est quand je l’entendis rire, que la haine et la colère montèrent en moi. S’en était trop. Elle avait gâché ma vie, je ne pouvais pas la laisser s’en tirer comme ça. Je pris le couteau le plus aiguisé de la cuisine et ouvris la porte. Je m’arrêta et la regarda fixement avec tellement de haine qu’on pouvait le sentir a des kilomètres à la ronde. Je m’approchais doucement le couteau au dessus de ma tête en direction de sa poitrine. J’entendis le bruit aigüe d’une femme qui devait sûrement jouer le rôle de sa mère, les enfants couraient dans tous les sens. A aucun moment mon regard ne se décrocha de celui de la si parfaite petite fillette

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Tous se passa tellement vite. Elle voulait m’échapper mais je courus vers elle avec qu’une seule idée en tête, maitre fin à son existence qui avait gâché ma vie durant les années précédentes. Quand je la rattrapa et posa ma main sur son poignet si maigre, tout devint silencieux autour de moi, je regardais les enfants courir dans tous les sens, j’entendis la sirène des voitures de police a quelques mètres de moi et les agents de police m’arrachèrent la fillette des mains, ils me saisirent avec tellement de force que je ne pouvais me débattre. Je regardais cette petite se blottir dans les bras de ces parents. Pourquoi m’avait telle fais subir ce calvaire ? Pourquoi avait-elle droit au bonheur ?

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Quand ce fut à mon tour de m’expliquer au tribunal, je racontai tout depuis le début. Lorsque mon histoire fut fini tout le monde se regardait et marmonnait. Ils avaient l’air chamboulés. Le juge en conclut que j’étais devenu fou.

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Quelque mois après mon incarcération dans cet asile psychiatrique, j’appris par le biais des journaux, qu’elle était morte dans un accident de voiture. Un poids se souleva de mon cœur, je pouvais enfin dormir paisiblement comme je ne l’avais jamais fais depuis des années, je pouvais enfin m’endormir sans la peur qu’elle vienne me voir et me faire du mal.

 

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Mais j’avais pensée trop vite. La nuit même elle vint me rendre visite mais pour une foi sans mauvaises intentions, uniquement pour me tenir compagnie. Elle me donna les explications aux questions qui se bousculaient dans ma tête. Comme nous ne pouvions pas communiquer, elle m’expliqua sur une feuille blanche qui elle était et pourquoi m’avait-elle fais du mal. Elle m’expliqua qu’au fils des années elle avait appris à prendre possession des esprit et faire voir au personnes qu’elle choisisait, se quel qu’elle voulait. Et croyez le ou non, mais savoir qu’elle ne cherchait qu’une personne a qui parler depuis sa réele mort dans un incendie près cinquante ans en arrière, me toucha et me donna les larmes au yeux.

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The end.

Depuis ce jour elle hante l’hopital psychiatrique dans lequel je suis enfermée. Elle ne me fais plus autant de mal mais je ne lui ai pas pardonner ce qu’elle ma fait endurée , car a cause d’elle je n’ai plus de vie. Rester seul dans cette chambre froide et vide pour le restant de ces jour, c’est être mort avant la fin.