4
42 GAZOLINE DÉCEMBRE 2005 RESTAURATION MONAQUATRE I l n’est jamais facile de partir d’un puzzle pour reconstituer une voi- ture. Jean-Claude Leblond en a fait l’amère expérience, en acqué- rant, en octobre 1996, une conduite intérieure deux portes quatre glaces Renault Monaquatre YN1 de 1933. « Elle était démontée et stockée de- hors depuis plusieurs années, son précédent propriétaire ayant entamé une restauration vite avortée. Elle était dans un si triste état que je n’ai même pas osé la prendre en photo, c’est vous dire ! » Le problème ma- jeur, dans ce genre de situation, c’est de parvenir à faire un inven- taire, alors même que la documen- tation sur ce genre de véhicule ne court pas les rues. Et que les spé- cialistes se comptent sur les doigts d’une main. A l’évidence, cependant, l’auto était incomplète. Surtout, elle avait dû subir un accident par le passé, «l’es- pour récupérer au plus vite le bloc ! La boîte était cassée, tout comme ses roulements, le carburateur ne valait guère mieux... » Rouillée, rouillée Tout le reste est à l’avenant, la cor- rosion en plus : « la partie basse de courir les bourses et par éplucher toutes les petites annonces. Et petit à petit, j’ai récupéré des pièces, à droite et à gauche. Au printemps 1998, j’ai ainsi trouvé une méca- nique complète mais bloquée, une boîte de vitesses, une dynamo, un démarreur et un carburateur en bon Rien n’est simple lorsqu’on achète une voiture en pièces détachées . Surtout Voiture façon pu Voiture façon pu Renault Monaquatre YN1 [ 1933 ] Renault Monaquatre YN1 [ 1933 ] sieu AV étant plié et le châssis pré- sentant une déformation. Il man- quait par ailleurs le démarreur, la dynamo, des lames de ressorts dans le paquet AR, un siège AV, les vitres et les mécanismes de lève-vitres... Et que dire de l’état de la mécanique ! Bielles et soupapes étaient pliées, les pistons et le pignon en céloron étaient purement et simplement cas- sés, suite à un démontage au... mar- teau et au burin ! J’imagine que les pistons devaient être bloqués dans les cylindres par la corrosion et qu’au lieu de prendre son mal en patience, le gugusse n’a rien trouvé de mieux état. J’ai commencé par m’attaquer au moteur non pas au burin, mais au gas-oil et avec beaucoup de pa- tience. J’ai dû faire rectifier et équi- librer le vilebrequin, réaléser les fûts, trouver des pistons et des segments, changer les guides de soupapes et faire réguler tous les paliers. Pendant ce temps, le démarreur, la dynamo et la boîte de vitesses récupérés sont révisés (roulements et joints neufs évidemment), et le châssis est réparé, sablé, métallisé et mis en peinture. L’essieu AV est redressé, rebagué et je déniche même des axes de pivots neufs. Les lames de ressort AV sont nettoyées, graissées (graisse cuivrée) et remontées avec des axes égale- ment neufs équipés de graisseur, comme à l’origine. » Mais il manque beaucoup de pièces, et il s’écoule parfois des semaines sans que Jean-Claude puisse faire quelque chose sur la voiture. Pour tromper l’attente, il décide alors de « refaire une 2 CV ! C’est plus rapi- de à restaurer, et ça m’a permis de participer assez rapidement aux sor- ties du club dont je suis un mem- bre actif. » Une deuxième Monaquatre En 2002, la chance lui sourit. « J’ai trouvé une Monaquatre YN1, mais en carrosserie commerciale. C’était une semi épave mais qui allait me permettre de récupérer un nombre important de pièces. A commencer par le paquet de lames de ressorts AR, complet, qu’il me suffira de dé- monter et de nettoyer avant de le remonter sur ma conduite inté- rieure. Je prélèverai également les mâchoires de frein que j’ai fait regarnir, et le hasard me souriant décidément beaucoup, je suis tombé sur des biellettes neuves, trouvées chez Dépanoto. Parallèlement, je répare les ailes, très malades, que je peins en noir, et je sable les jantes avant de les métalliser et de les peindre à leur tour. A ce stade, ça commence à s’accé- lérer doucement. Et en mars 2003, au Salon de Reims, ma bonne étoile me guide vers une calandre toute réparée et nickelée, vendue à un prix très raisonnable par Jys Chro- me qui tenait un stand juste à côté de celui de Gazoline. Le contact étant bon, j’en profite pour lui confier un lot de pièces à nickeler. Dans la foulée, je dégotte la grille qui se trouve normalement derrière la calandre et la barre de retenue d’ailes et de phares. A l’été 2003, le châssis est roulant. Il est temps de s’attaquer à la boise- rie. Une sorte de récréation, puisque je suis ébéniste de métier. Je refais donc toute l’ossature en bois de « Juste pour vous faire frémir, voilà dans quel état sont les ailes que je démonte. De la dentelle... » « La structure bois est bonne à jeter ou presque. Sur la totalité, 20 % seulement est sauvable. Heureusement, je suis ébéniste. » « Le châssis, une fois réparé, traité et peint. Je commence à remonter les éléments, ici le train AV avec ses ressorts de suspension, le boîtier de direction et les tambours de freins. » la calandre était mangée sur quinze bons centimètres, les ailes AV étaient pourries sur quarante centimètres, dans leur partie inférieure, les portes présentaient également dix centi- mètres de rouille perforante et les marchepieds n’existaient même plus. L’ossature bois partait en lambeaux et des équerres métalliques avaient été soudées sur le châssis pour sou- tenir la caisse... » Face à ce qu’il faut bien appeler un désastre, beaucoup auraient fait comme le précédent propriétaire, baissant les bras pour passer à autre chose. Pas Jean- Claude. « J’ai d’abord commencé par

façonfaçon - c.papy.free.frc.papy.free.fr/MONASIX/original/doc/Monaquatre_JC_LEBLOND.pdf · Monaquatre commence à retrouver un vrai visage automobile. » « L’habillage de l’ossa-ture,

  • Upload
    others

  • View
    5

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: façonfaçon - c.papy.free.frc.papy.free.fr/MONASIX/original/doc/Monaquatre_JC_LEBLOND.pdf · Monaquatre commence à retrouver un vrai visage automobile. » « L’habillage de l’ossa-ture,

42 ■ GAZOLINE ■ DÉCEMBRE 2005

RESTAURATIONMONAQUATRE

Il n’est jamais facile de partir d’unpuzzle pour reconstituer une voi-ture. Jean-Claude Leblond en a

fait l’amère expérience, en acqué-rant, en octobre 1996, une conduiteintérieure deux portes quatre glacesRenault Monaquatre YN1 de 1933.« Elle était démontée et stockée de-hors depuis plusieurs années, sonprécédent propriétaire ayant entaméune restauration vite avortée. Elleétait dans un si triste état que je n’aimême pas osé la prendre en photo,c’est vous dire ! » Le problème ma-jeur, dans ce genre de situation,c’est de parvenir à faire un inven-taire, alors même que la documen-tation sur ce genre de véhicule necourt pas les rues. Et que les spé-cialistes se comptent sur les doigtsd’une main.A l’évidence, cependant, l’auto étaitincomplète. Surtout, elle avait dûsubir un accident par le passé, « l’es-

pour récupérer au plus vite le bloc !La boîte était cassée, tout comme sesroulements, le carburateur ne valaitguère mieux... »

Rouillée, rouilléeTout le reste est à l’avenant, la cor-rosion en plus : « la partie basse de

courir les bourses et par épluchertoutes les petites annonces. Et petità petit, j’ai récupéré des pièces, àdroite et à gauche. Au printemps1998, j’ai ainsi trouvé une méca-nique complète mais bloquée, uneboîte de vitesses, une dynamo, undémarreur et un carburateur en bon

Rien n’est simple lorsqu’on achète une voiture en pièces détachées. Surtout quand elle s’avère incomplète et que ce qu’il reste est en

Voiture façon puzzleVoiture façon puzzleRenault Monaquatre YN1 [1933]Renault Monaquatre YN1 [1933]

sieu AV étant plié et le châssis pré-sentant une déformation. Il man-quait par ailleurs le démarreur, ladynamo, des lames de ressorts dansle paquet AR, un siège AV, les vitreset les mécanismes de lève-vitres... Etque dire de l’état de la mécanique !Bielles et soupapes étaient pliées,les pistons et le pignon en céloronétaient purement et simplement cas-sés, suite à un démontage au... mar-teau et au burin ! J’imagine que lespistons devaient être bloqués dansles cylindres par la corrosion et qu’aulieu de prendre son mal en patience,le gugusse n’a rien trouvé de mieux

état. J’ai commencé par m’attaquerau moteur non pas au burin, maisau gas-oil et avec beaucoup de pa-tience. J’ai dû faire rectifier et équi-librer le vilebrequin, réaléser les fûts,trouver des pistons et des segments,changer les guides de soupapes etfaire réguler tous les paliers. Pendantce temps, le démarreur, la dynamoet la boîte de vitesses récupérés sontrévisés (roulements et joints neufsévidemment), et le châssis est réparé,sablé, métallisé et mis en peinture.L’essieu AV est redressé, rebagué etje déniche même des axes de pivotsneufs. Les lames de ressort AV sontnettoyées, graissées (graisse cuivrée)et remontées avec des axes égale-ment neufs équipés de graisseur,comme à l’origine. »Mais il manque beaucoup de pièces,et il s’écoule parfois des semainessans que Jean-Claude puisse fairequelque chose sur la voiture. Pourtromper l’attente, il décide alors de« refaire une 2 CV ! C’est plus rapi-de à restaurer, et ça m’a permis departiciper assez rapidement aux sor-ties du club dont je suis un mem-bre actif. »

Une deuxième MonaquatreEn 2002, la chance lui sourit. « J’aitrouvé une Monaquatre YN1, maisen carrosserie commerciale. C’étaitune semi épave mais qui allait mepermettre de récupérer un nombreimportant de pièces. A commencerpar le paquet de lames de ressorts

AR, complet, qu’il me suffira de dé-monter et de nettoyer avant de leremonter sur ma conduite inté-rieure. Je prélèverai également lesmâchoires de frein que j’ai faitregarnir, et le hasard me souriantdécidément beaucoup, je suis tombésur des biellettes neuves, trouvéeschez Dépanoto. Parallèlement, jerépare les ailes, très malades, que jepeins en noir, et je sable les jantesavant de les métalliser et de lespeindre à leur tour.A ce stade, ça commence à s’accé-lérer doucement. Et en mars 2003,au Salon de Reims, ma bonne étoileme guide vers une calandre touteréparée et nickelée, vendue à unprix très raisonnable par Jys Chro-me qui tenait un stand juste à côtéde celui de Gazoline. Le contactétant bon, j’en profite pour luiconfier un lot de pièces à nickeler.Dans la foulée, je dégotte la grille

qui se trouve normalement derrièrela calandre et la barre de retenued’ailes et de phares.A l’été 2003, le châssis est roulant. Ilest temps de s’attaquer à la boise-rie. Une sorte de récréation, puisqueje suis ébéniste de métier. Je refaisdonc toute l’ossature en bois de

«Juste pour vous faire frémir, voilà dans quel état sont les ailes que je démonte. Dela dentelle... »

«La structure bois est bonne à jeter ou presque. Sur la totalité, 20 % seulement estsauvable. Heureusement, je suis ébéniste. »

«Lechâssis,

une foisréparé,traité etpeint. Jecommence àremonter leséléments, icile train AVavec sesressorts desuspension,le boîtier dedirection etles tamboursde freins. »

la calandre était mangée sur quinzebons centimètres, les ailes AV étaientpourries sur quarante centimètres,dans leur partie inférieure, les portesprésentaient également dix centi-mètres de rouille perforante et lesmarchepieds n’existaient même plus.L’ossature bois partait en lambeauxet des équerres métalliques avaientété soudées sur le châssis pour sou-tenir la caisse... » Face à ce qu’il fautbien appeler un désastre, beaucoupauraient fait comme le précédentpropriétaire, baissant les bras pourpasser à autre chose. Pas Jean-Claude. « J’ai d’abord commencé par

0042-0045MONAQUATRE 8/11/05 18:56 Page 42

Page 2: façonfaçon - c.papy.free.frc.papy.free.fr/MONASIX/original/doc/Monaquatre_JC_LEBLOND.pdf · Monaquatre commence à retrouver un vrai visage automobile. » « L’habillage de l’ossa-ture,

RESTAURATIONMONAQUATRE

43 ■ GAZOLINE ■ DÉCEMBRE 2005

urtout quand elle s’avère incomplète et que ce qu’il reste est en bien piteux état...

puzzlepuzzle

frêne. Et je m’intéresse ensuite autablier AV. Celui que j’avais sur laconduite intérieure était plié auniveau du pied de porte droit, là oùle châssis était déformé. Sans aucundoute la conséquence du choc quej’évoquais précédemment. Par chan-ce, celui de la commerciale est en

«Grâce àl’acquisition

d’une Mona-quatre commer-ciale, je vaispouvoir récupérerun paquet delames de ressorten bon état. »

«La méca-nique,

prête à êtreremontée surle châssis. »

«La méca-nique,

prête à êtreremontée surle châssis. »

«Avant d’en arriver là, ilm’aura fallu plus de 2.400

heures de travail. Il faut direque je suis parti d’un puzzlegéant, un peu comme Jean-Pierre Bécret avec son C.G.V.Ce n’est franchement pas lameilleure des démarches, maisla passion rend fort heureuse-ment aveugle... »

«Avant d’en arriver là, ilm’aura fallu plus de 2.400

heures de travail. Il faut direque je suis parti d’un puzzlegéant, un peu comme Jean-Pierre Bécret avec son C.G.V.Ce n’est franchement pas lameilleure des démarches, maisla passion rend fort heureuse-ment aveugle... »

0042-0045MONAQUATRE 8/11/05 18:56 Page 43

Page 3: façonfaçon - c.papy.free.frc.papy.free.fr/MONASIX/original/doc/Monaquatre_JC_LEBLOND.pdf · Monaquatre commence à retrouver un vrai visage automobile. » « L’habillage de l’ossa-ture,

44 ■ GAZOLINE ■ DÉCEMBRE 2005

RESTAURATIONMONAQUATRE

bien meilleur état, et il est très sain.Il va donc le remplacer avantageu-sement.

Mise en peintureJe peux ensuite passer à l’étapepeinture (je vous épargne toutes lesphases de carrosseries, soudures, etautres ponçages), que j’ai vouluebicolore, le liseré noir permettantd’affiner une ligne que je trouvetrop haute. La sellerie est restauréeavec l’aide d’une couturière, le devisd’un sellier contacté m’ayant sérieu-sement refroidi, et on a choisi un

velours marron, plus clair qu’à l’ori-gine, mais qui se marie mieux avecles teintes de la caisse. La planchede bord est, elle, habillée de meri-sier pour cacher une multitude detrous qui ne servaient à rien.Tous les accessoires (poignées deportes, pare-chocs, feux AR, jointsde vitres, enjoliveurs de roues, baiede pare-brise, échappement,...) sontneufs et proviennent, une fois en-core, de chez Dépanoto. Par contre,pas moyen de mettre la main surles fermoirs de volets de capot, enzamak à l’origine, et qui sont touscassés. J’en ai donc fabriqué un enbois, pour en faire un moule danslequel j’ai coulé de l’aluminium. Jeles ai ainsi tous refabriqués à lamimine. Même punition ou pres-que pour la malle AR, introuvable,et que j’ai reconstituée d’après desphotos et documents. Le plafonnieraprès lequel je courrais sans succès,

c’est mon ami Patrick, présidentdes Bielles Thylaisiennes, qui me l’aoffert pour mon petit Noël...La restauration s’est finalementachevée fin mai 2004. Et, depuis, jeroule entre Belgique et France (lafrontière n’est distante que de 15km de chez moi), sans problèmemajeur, à l’exception d’un guide desoupape descellé et de deux ressortsde soupapes cassés (j’avais omis deles remplacer, ce qui est une erreur,je vous l’accorde...). D’aucuns vousdiront qu’il était insensé de se lan-cer dans une telle aventure. J’y ai,effectivement passé beaucoup detemps (plus de 2.400 heures répar-ties sur six années), mais depuistout petit, je rêvais de me mettre auvolant d’une caisse carrée ! J’aiaujourd’hui 43 ans, et je n’ai pas for-cément emprunté le chemin le plusfacile. La satisfaction d’y être arrivé

Il faudra six années d’efforts à Jean-Claude pour parvenir à reconstituer le puzzle de sa Monaquatre qui, aujourd’hui, affiche plus de 6.000 km au compteur !

«Petit à petit, le puzzle se reconsti-tue. Beaucoup de montages à

blanc seront cependant nécessairespour ne pas commettre d’impairs. »

«L’ossature est réalisée en bois de frêne. Rien de bien compliqué quand c’estson métier... »

«Habillage de l’ossature bois avec la pose de la carrosse-rie qui est pointée. Celle-ci a évidemment été décapée,

grattée et réparée, toutes les parties basses étant pourries. »

«Le travail sur les ailes AR touche à sa fin. Là encore, il y aeu du travail. »

«Avec sacalandre

nickelée et sesphares, laMonaquatrecommence àretrouver unvrai visageautomobile. »

«L’habillagede l’ossa-

ture, mais vue del’intérieur. »

«L’habillagede l’ossa-

ture, mais vue del’intérieur. »

«Mise en apprêt de la caisse. D’abord les intérieurs, puis maintenantl’extérieur, avec marouflage réalisé avec l’aide de la presse locale. »

«Lepla-

fonnier. Uncadeau deNoël, de lapart duprésidentde monclub.Sympa,non ? »

0042-0045MONAQUATRE 8/11/05 18:56 Page 44

Page 4: façonfaçon - c.papy.free.frc.papy.free.fr/MONASIX/original/doc/Monaquatre_JC_LEBLOND.pdf · Monaquatre commence à retrouver un vrai visage automobile. » « L’habillage de l’ossa-ture,

RESTAURATIONMONAQUATRE

45 ■ GAZOLINE ■ DÉCEMBRE 2005

puzzle de sa Monaquatre qui, aujourd’hui, affiche plus de 6.000 km au compteur !

«Petit coup d’œilsur la sellerie,

réalisée avec une amiecouturière. »

«Petit coup d’œilsur la sellerie,

réalisée avec une amiecouturière. »

«Laplanche

de bord esten merisier. »

«Laplanche

de bord esten merisier. »

«Et voilà ! Après six ans d’efforts, les premiers tours de roue d’uneressuscitée... »

«Le travailtouche à sa

fin. Je peaufine lesderniers branche-ments moteur. »

«Lesfer-

moirs sont,d’origine,en zamak.Mais ilsétaienttombés enpoussière.J’ai dû lesrefabriqueren réali-sant unmoule eten coulantde l’alu. »

Un an

d’abon

nement

à Gazo

line po

ur Jea

n-Clau

de !

Faites

comme J

ean-Clau

de. Envoy

ez-nou

s le do

ssier

de

restau

ration

comple

t de v

otre a

uto, ac

compag

né d’un te

xte

retraç

ant votr

e prop

re épo

pée et

vous p

ourre

z gagn

er,

vous a

ussi, u

n abon

nement d

’un an à G

azolin

e.

0042-0045MONAQUATRE 8/11/05 18:56 Page 45