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1 L’AUTORITE DU CROYANT 1. Connaître notre position d’autorité spirituelle en Christ Notre identité Une partie importante du christianisme est contenue dans quelques versets mal compris, ou que nous n’aimons pas et qui expriment notre identité en Christ. CRUCIFIE Galates 2 :20 : « J’ai été crucifié avec Christ ». Romains 6 :6 : « Notre vieil homme a été crucifié avec lui ». 2 Corinthiens 4.11 : « Car nous qui vivons, nous sommes sans cesse livrés à la mort à cause de Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre chair mortelle ». RESSUSCITE et ELEVE Ephésiens 2 :6 : « Il nous a ressuscités ensemble et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes en Christ ». PLACE EN POSITION D’AUTORITE Ephésiens 1 :22 : « Dieu a tout mis sous ses pieds » et donc sous les nôtres. Pour l’enseignement d’aujourd’hui, ce qui nous intéresse, c’est que le Père nous a élevés à sa droite avec Jésus et en Jésus, et unis à Jésus de telle sorte que Jésus est dans les cieux et sur terre en nous, et nous dans les cieux en Christ et sur terre. C’est à tous les croyants que Jésus a donné autorité et puissance pour détruire les œuvres du diable. Les trois premiers versets feront l’objet du dernier enseignement : le « mystère caché de tout temps et dans tous les âges, mais révélé maintenant à ses saints » (Colossiens 1 :26). Ce secret, c’est « Christ en moi, l’espérance de la gloire ». Ainsi, nous avons été crucifiés avec Jésus, ressuscités avec Jésus, élevés dans les lieux célestes avec Jésus bien au-dessus de toute autorité satanique, et nous sommes assis avec Jésus et en lui sur son trône. Par ce fait, nous recevons une position d’autorité dans la famille royale de Dieu. Je fais partie des « gens de la maison de Dieu » (Ephésiens 2 :19). Je suis « héritier de Dieu et cohéritier de Christ » (Romains 8 : 17), « fils ou fille de Dieu » (Romains 8 :14 et Galates 3 :26). « A ceux qui croient en son nom, Jésus a donné l’autorité (exousia) de devenir enfants de Dieu » (Jean 1 :12). En vertu de l’œuvre de rédemption, le Père a donné toute autorité à son Fils : « Toute autorité (et non pouvoir comme cela a été souvent traduit) m’a été donnée dans le ciel et sur la terre » (Matthieu 28 :18). C’est cette autorité que Jésus nous donne. C’est au moment de la nouvelle naissance que nous recevons cette autorité de Jésus. Maintenant qu’il est au ciel, Jésus nous a délégué son autorité par le passage de Luc 10 :19 et il l’a répété différemment, mais plus concrètement, en Marc 16 :17-18 que nous donnons ci-après. Cette promesse n’était pas que pour les 70 disciples ; en effet, Paul a été mordu par un serpent et cela a été sans conséquence. Dieu a donné la pleine autorité à l’homme sur la terre, il ne peut pas la reprendre pour rester fidèle à sa Parole qui dit : «Dieu n’est pas un homme pour se repentir » (1

Fasc1 - Lautorite Du Croyant

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L’AUTORITE DU CROYANT

1. Connaître notre position d’autorité spirituelle en Christ

Notre identité Une partie importante du christianisme est contenue dans quelques versets mal compris, ou que nous n’aimons pas et qui expriment notre identité en Christ. CRUCIFIE Galates 2 :20 : « J’ai été crucifié avec Christ ». Romains 6 :6 : « Notre vieil homme a été crucifié avec lui ». 2 Corinthiens 4.11 : « Car nous qui vivons, nous sommes sans cesse livrés à la mort à cause de Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre chair mortelle ». RESSUSCITE et ELEVE Ephésiens 2 :6 : « Il nous a ressuscités ensemble et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes en Christ ». PLACE EN POSITION D’AUTORITE Ephésiens 1 :22 : « Dieu a tout mis sous ses pieds » et donc sous les nôtres. Pour l’enseignement d’aujourd’hui, ce qui nous intéresse, c’est que le Père nous a élevés à sa droite avec Jésus et en Jésus, et unis à Jésus de telle sorte que Jésus est dans les cieux et sur terre en nous, et nous dans les cieux en Christ et sur terre. C’est à tous les croyants que Jésus a donné autorité et puissance pour détruire les œuvres du diable. Les trois premiers versets feront l’objet du dernier enseignement : le « mystère caché de tout temps et dans tous les âges, mais révélé maintenant à ses saints » (Colossiens 1 :26). Ce secret, c’est « Christ en moi, l’espérance de la gloire ».

Ainsi, nous avons été crucifiés avec Jésus, ressuscités avec Jésus, élevés dans les lieux célestes avec Jésus bien au-dessus de toute autorité satanique, et nous sommes assis avec Jésus et en lui sur son trône. Par ce fait, nous recevons une position d’autorité dans la famille royale de Dieu. Je fais partie des « gens de la maison de Dieu » (Ephésiens 2 :19). Je suis « héritier de Dieu et cohéritier de Christ » (Romains 8 : 17), « fils ou fille de Dieu » (Romains 8 :14 et Galates 3 :26). « A ceux qui croient en son nom, Jésus a donné l’autorité (exousia) de devenir enfants de Dieu » (Jean 1 :12). En vertu de l’œuvre de rédemption, le Père a donné toute autorité à son Fils : « Toute autorité (et non pouvoir comme cela a été souvent traduit) m’a été donnée dans le ciel et sur la terre » (Matthieu 28 :18). C’est cette autorité que Jésus nous donne. C’est au moment de la nouvelle naissance que nous recevons cette autorité de Jésus. Maintenant qu’il est au ciel, Jésus nous a délégué son autorité par le passage de Luc 10 :19 et il l’a répété différemment, mais plus concrètement, en Marc 16 :17-18 que nous donnons ci-après. Cette promesse n’était pas que pour les 70 disciples ; en effet, Paul a été mordu par un serpent et cela a été sans conséquence. Dieu a donné la pleine autorité à l’homme sur la terre, il ne peut pas la reprendre pour rester fidèle à sa Parole qui dit : «Dieu n’est pas un homme pour se repentir » (1

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Samuel 15 :29). Mais, cela va de soi, nous devons accepter l’autorité de Jésus sur notre vie.

Notre autorité (exousia en grec). « Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom, ils chasseront les démons ; ils parleront de nouvelles langues…ils imposeront les mains aux malades et les malades seront guéris » (Marc 16 :17-18). « Voici, je vous ai donné l’autorité de marcher (fouler aux pieds) sur TOUTE la puissance de l’ennemi et rien ne pourra vous nuire » (Luc 10 :19 version Darby). Toute ! Jésus nous dit : « toute la puissance de l’ennemi est soumise à l’autorité de mon nom ». Dieu le Père a élevé le nom de Jésus au-dessus de tous les noms, a couvert Jésus d’honneur et de gloire, lui a donné « toute autorité dans les cieux et sur la terre » (Matthieu 28 :18). Et c’est cette autorité dont nous héritons en tant qu’enfants de Dieu. Nous sommes assis en-haut à la droite du père. Si nous sommes situés au-dessus des principautés et des puissances des ténèbres, nous avons autorité sur elles. Avec nous, il y a le Seigneur, l’Eternel et sa Parole qui ne passera pas. « Et rien ne pourra nous nuire » ! Bien sûr, l’ennemi nous attaquera mais à chaque fois nous serons vainqueurs. Il est important que nous apprenions à être élevés à la place où Dieu nous veut.

L’autorité est une position, nous l’avons ; un acte légal. Par contre, elle n’est pas une émotion. Elle ne dépend ni de nos sentiments, ni de notre personnalité, ni des circonstances, ni de l’ancienneté dans la vie chrétienne, mais seulement de la Parole de Dieu vraie et irrévocable et qui exprime un fait : Jésus nous l’a donnée, alors on l’a ! Par contre, notre position d’enfant de Dieu fait de nous des cibles privilégiées de Satan et nous nous retrouvons, que nous le voulions ou pas, en « zone de guerre » car le diable cherchera toujours à nous attaquer : « Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera » (1 Pierre 5 :8).

Andrew Wommack dit : « Votre refus de vous engager dans la bataille ne veut pas dire

que la bataille ne fait pas rage, cela veut seulement dire que vous êtes en train de la

perdre ».

John Reynolds reçut un jour de Dieu : « La prière est bonne et nécessaire, mais elle ne

prendra pas la place de l’autorité. Je te donne autorité sur toute la capacité de l’ennemi

et je m’attends à ce que tu l’utilises ».

Daniel Yoder écrit dans son livre « Malédictions non brisées » que Dieu lui révéla un jour de réclamer au voleur qu’est Satan ce qu’il nous a volé en utilisant l’autorité de son Fils : « C’est le problème avec mon peuple. Satan lui vole ses biens et il vient vers moi

pour pleurer. Il veut que je remplace ce que Satan a volé. Je ne lui ai rien volé, je ne

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vole jamais à personne, mais je reçois tous les reproches et pire, mon peuple s’attend à

ce que je remplace ce que Satan a pris. J’ai envoyé mon Fils sur la terre pour mourir

afin que tu aies l’autorité sur Satan. Jésus t’a dit qu’il te donnait toute autorité sur Satan.

Mes serviteurs qui ont écrit la Bible t’ont dit maintes fois que tu es héritier avec mon Fils.

Tu es dans une position de règne sur Satan. Tu me répètes que tu sais que Satan est le

voleur. Maintenant je te dis, lève-toi et ordonne au voleur de te rendre sept fois tout ce

qu’il t’a volé ».

Le missionnaire brésilien R.R. Soares dit dans son livre « Exigez vos droits » : « Aucune arme que l´ennemi lance contre votre vie ne supportera votre réprimande faite

avec foi au Nom de Jésus. Les puissances des ténèbres savent qu´elles ne peuvent

résister à celui qui est accroché dans la Vérité éternelle et décide de faire usage de son

autorité ».

Le prédicateur catholique canadien Henri Lemay, à propos de l’autorité du croyant. « Nous avons tendance à laisser aller les choses, comptant sur le Seigneur pour

intervenir si bon lui semble. Combien de fois le Seigneur a-t-il laissé aller les choses

parce que nous les avons laissées aller sans exercer l’autorité qu’il nous a donnée ?

Nous attendons que le Seigneur intervienne et le Seigneur attend que nous

intervenions. Si le Seigneur a placé des choses entre nos mains, il ne fera rien jusqu’à

ce que nous agissions ».

La Parole de Dieu nous donne même le droit de donner des ordres à notre corps qui est une œuvre de Dieu : « Commandez-moi à l’égard de mes fils et à l’égard de l’œuvre

de mes mains » (Esaïe 45 :11). June Lewis dit dans son livre : « Domine au milieu de tes ennemis ». « Nos corps sont l’œuvre de ses mains. Nous pouvons donc leur donner l’ordre de

fonctionner convenablement ; Dieu a créé nos corps afin qu’ils marchent correctement

et quand il arrive une anomalie, que ce soit dans notre propre corps ou dans celui d’un

autre, nous devons commander à nos corps de rentrer dans l’ordre établi par Dieu ».

Lier les hormones de sa fille L’évangéliste anglais Kenyon écrivait, il y a plus de cent ans : « Nous sommes

ressuscités dans le domaine du surnaturel comme des vainqueurs absolus, parfaitement

victorieux en Christ » Cette autorité n’est pas un cadeau en réponse à une prière mais le droit propre à chaque enfant de Dieu suite à notre élévation avec Christ à la droite du Père. Elle fait partie de notre héritage en Christ résultant de la nouvelle naissance. Nous avons simplement à reconnaître ce fait et accepter humblement notre position en donnant

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toute la gloire et l’honneur à Dieu. Certains auront une mesure de foi plus grande que d’autres mais Dieu nous a donné à tous son autorité pour réaliser son œuvre sur la terre. Toutefois notre autorité dépend de la place que Christ a en nous. Nous sommes soumis à l’autorité de celui qui nous délègue son autorité, donc Jésus. Ainsi, un chef d’entreprise ne délèguera son autorité à quelqu’un que si celui-ci lui est soumis. Andrew Wommack dit : « Dieu nous a déjà fourni sa puissance de guérison et il l’a

placée à l’intérieur de chaque croyant né de nouveau. Elle est sous notre autorité et

c’est à nous de la libérer. Si nous n’exerçons pas notre autorité et ne devenons pas des

commandants plutôt que des mendiants, la puissance de Dieu ne sera pas libérée.

Nous avons besoin d’un changement radical de nos pensées sur ce problème.

Comprendre et utiliser notre autorité est la clé pour voir des miracles se produire ».

Wommack dit encore : « Dieu a choisi de ne pas violer votre volonté. Dieu a choisi de

faire couler sa puissance à travers vous ».

Notre puissance (dunamis en grec).

« Vous avez reçu l’onction de la part de celui qui est saint … L’onction que vous avez reçue de lui demeure en vous » (1 Jean 2 : 20,27). Dieu nous désire puissant : « Ton Dieu ordonne que tu sois puissant » (Psaume 68 :29). Pour être efficace, l’autorité qui nous est déléguée doit nécessairement s’accompagner de puissance mais l’autorité de Jésus est indissociable de sa puissance comme le révèlent ce passage biblique : « il commande avec autorité et puissance aux esprits impurs, et ils sortent! » (Luc 4 :36). Cette autorité et cette puissance, Jésus les donna au douze : « Ayant convoqué les douze, il leur donna puissance (dynamin) et autorité (exousia) sur tous les démons et sur les maladies pour les guérir » (Luc 9 :1). Réalisons que Pierre et Paul ont fait des guérisons miraculeuses semblables à celles de Jésus parce qu’ils avaient reçu une puissance : « l’Esprit Saint ». Mais nous aussi, nous avons reçu l’Esprit Saint et sa puissance. Donc avec l’autorité de Jésus, nous avons aussi reçu la puissance de l’Esprit et Dieu peut faire « par la puissance qui agit en

nous, infiniment au-delà de tout ce que nous demandons ou pensons » (Ephésiens 3 :20). L’ennemi est soumis au puissant nom de Jésus. Il est obligé de reconnaître cette autorité et cette puissance de Jésus-Christ, ce nom signifiant « Jésus oint de Dieu », c'est-à-dire possédant en permanence l’onction du Saint Esprit qui demeure toujours en Jésus. D’ailleurs l’épitre aux Ephésiens nous dit que Dieu a déployé « l’infinie grandeur de sa puissance en Christ » (chapitre 1 versets 19 et 20). Mais, nous aussi, nous avons comme Jésus reçu l’Esprit Saint, porteur en nous de toute la puissance de Dieu : « Vous recevrez une puissance, le Saint Esprit survenant sur vous » (Actes 1 :8). C’est bien entendu lors du baptême du Saint Esprit que nous avons reçu cette puissance. Si Jésus nous dit dans Jean 16 :7 qu’il est plus avantageux pour nous qu’il

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s’en aille afin de nous envoyer son Esprit, c’est pour nous dire : de la même manière que l’Esprit Saint m’a utilisé, il vous utilisera aussi pour détruire les œuvres du diable. D’ailleurs, Jésus a dit : « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m'en vais au Père » (Jean 14 :12). Ce verset se termine par un point virgule et il est relié aux deux suivants par le mot ET. Ces versets 13 et 14 n’ont pas été traduits d’une façon très exacte comme le relatent de nombreux serviteurs de Dieu. C’est « exigerez » et non « demanderez » ; exiger du diable et non de Dieu. Ils sont un outil puissant contre le diable car Jésus s’engage deux fois pour nous : « je le ferai ». Comment pourrions-nous faire les mêmes œuvres que Jésus sans la puissance de Dieu ? D’ailleurs, pour mettre en œuvre dans nos vies la puissance de l’Esprit Saint, Dieu nous donne des armes spirituelles et il nous recommande de nous « revêtir » de toutes ces armes, donc de toujours les avoir avec nous : « Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les ruses du diable » (Ephésiens 6 :11). Le verbe « revêtez-vous » montre clairement que c’est à nous de le faire, n’attendons pas que Dieu le fasse pour nous. LES TROIS ARMES LES PLUS PUISSANTES SONT :

Le nom de Jésus dans lequel Dieu a placé l’autorité de Jésus. Les Ecritures nous demandent de croire au nom de Jésus, ce nom qui a été élevé au-dessus de tous les noms. Pourquoi ? Parce qu’« Il s'est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu'à la mort, même jusqu'à la mort de la croix » (Philippiens 2 :8). Ce nom, indissociable de Jésus lui-même et de son autorité est porteur de toute la plénitude de Dieu.

La Parole de Dieu « qui ne parle pas en vain » (Jacques 4 :5). Dans une prophétie que reçut Charles Capps, Jésus dit : « Appuyez-vous sur ma parole, parce que je l’ai

exaltée au-dessus de mon nom ». A Joyce Meyer, le Seigneur dit un jour : « Tant que

mon peuple n’aura pas appris à employer ma Parole comme une arme à utiliser contre

l’ennemi et à prophétiser son avenir, il est vain qu’il s’imagine avoir quelque puissance

que ce soit ». La Parole de Dieu est puissante, agissante, infaillible, pure et Dieu veille sur elle pour l’accomplir. Pour accompagner notre autorité, Dieu peut aussi utiliser ses armées d’anges. Jésus nous affirme : « quiconque me confessera devant les hommes, le Fils de Dieu le confessera aussi devant les anges de Dieu » (Luc 12 :8). June Levis, dans son livre : « Domine au milieu de tes ennemis », nous dit : « Les anges accomplissent véritablement ce que nous confessons à voix haute dans la prière ». Michel Allard dit la même chose : « Quand tu confesses la Parole de Dieu, tu mets des anges en action ».

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Quant à l’apôtre Paul, il écrit : « Tes anges ne sont-ils pas tous des esprits au service de Dieu, envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ? » (Hébreux 1 :14). Nous faisons partie de ceux là ! Le psaume 103, au verset 20, dit : « Bénissez l’Eternel, vous ses anges, qui êtes puissants en force, et qui exécutez ses ordres en obéissant à la voix de sa parole ». Un jour, dans une vision, Dieu m’a dit : « La louange donne plus de puissance aux anges et l’adoration les suréquipe ». Ainsi, nos paroles d’autorité ont pour résultat de libérer la puissance de Dieu et de ses anges en notre faveur.

Le sang de Jésus qui a déjà « tout accompli » et vaincu à la croix (Jean 19 :30). Nous ferons un enseignement totalement consacré à la puissance du sang de Jésus. Mon épouse et moi-même avons expérimenté un jour à Pontivy la puissance du sang de Jésus. Alors que nous étions équipiers de prière dans un grand rassemblement. Une

jeune femme qui s’appelait Fatma se plaignait d’avoir la gorge nouée lorsqu’elle voulait

chanter. Avec l’aide du Saint Esprit, nous réalisâmes assez vite qu’il s’agissait d’un esprit qui la tenait prisonnière. Le démon avait jeté par terre la jeune femme qui criait, gesticulait, se débattait et elle avait le visage crispé et déformé, et les mains crispées aussi. Pendant que mon épouse priait en langues, je m’efforçai de chasser cet esprit avec les moyens que je connaissais mais rien n’y faisait. Alors j’ai deux ou trois fois invoqué énergiquement le sang de Jésus contre cet esprit et aussitôt nous avons assisté à une transformation radicale et instantanée de la jeune femme. Elle cessa de s’agiter et de crier, se releva souriante, porta sa main à son cou et dit avec une expression de joie : « il est parti » et c’était vrai ! Nous n’avions jamais assisté avant cela à une délivrance aussi spectaculaire.

La puissance du Saint Esprit est mise en œuvre, activée, libérée lorsque nous confessons avec foi une ou plusieurs de ces armes, notre foi étant justement « fondée sur la puissance de Dieu » (1 Corinthiens 2 :5). En effet le Saint Esprit veille sur le nom de Jésus, répond au sang de Jésus et soutient la Parole de Dieu. Indissociable de ces armes, la louange doit nécessairement accompagner la prière de demande ou le combat spirituel.

Notre mission de régner sur la terre pour Dieu « Ceux qui reçoivent l'abondance de la grâce et du don de la justice régneront dans la vie par Jésus Christ lui seul » (Romains 5 :17).

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Dieu a fait quelque chose d’inimaginable : cette autorité et cette puissance, Dieu ne les utilisera pas lui-même, sauf exception car il est souverain, mais elles seront déléguées aux enfants de Dieu à la condition de les utiliser au nom de Jésus. John Bevere dit dans son livre « Extraordinaire, la vie qui vous est destinée ». « Il existe une personne au-dessus de toutes les autres qui vous a destiné à une vie extraordinaire. Il s’agit d’un Père qui prend plaisir, comme tout bon père, à voir ses enfants s’épanouir et être heureux. Ce n’est personne d’autre que Dieu lui-même. Le plan extraordinaire de Dieu se révèle lorsque nous vivons de manière extraordinaire ». Dieu fait reposer sur l’homme la responsabilité d’intervenir dans les situations anormales. Gem Kakou, conférencier international dit « Pour agir sur la terre, Dieu a besoin de nous. Dieu ne peut pas agir sur la terre sans passer par l’homme ». Michel Allard écrit dans son livre « Le combat spirituel » : « Légitimement, Dieu ne peut intervenir dans les affaires humaines que lorsque nous l’autorisons à le faire par la prière ». Kenneth Hagin reçut un jour de Jésus que rien ne serait plus fait de la part de Dieu contre le diable et que le plus petit membre du corps de Christ a autant d’autorité sur le diable que n’importe quel autre chrétien. Jésus l’a vaincu définitivement, c’est à nous de nous saisir de sa victoire. Kenneth Hagin a prié pour son frère pendant des années en disant : « Ô Seigneur, sauve-le ». En vain ! Puis un jour Jésus lui demanda d’exercer son autorité, alors il pria ainsi : « Au nom de Jésus, je lie le pouvoir du diable sur la vie

de mon frère et je revendique son salut ». Peu de temps après, son frère était sauvé. Dieu a décidé de n’intervenir sur terre et sur les puissances sataniques que par l’intermédiaire de l’homme, à savoir par ses prières et par ses paroles d’autorité au nom de Jésus. Cette expression « au nom de Jésus » signifie « avec l’autorité de Jésus », donc avec l’autorité de celui qui a toute la plénitude de la divinité (Colossiens 2 :9), qui habite en nous et « en qui nous avons tout pleinement » (Colossiens 2 :10). La prière devient le droit de Dieu d’intervenir sur terre. Mais combien de chrétiens sont ignorants de cette décision divine ! Dieu nous demande de régner sur la terre pour lui, pour sa gloire et pour exprimer sa souveraineté sur le monde. Ce pouvoir de régner dépend entièrement et seulement de Jésus-Christ : « Si par l'offense d'un seul la mort a régné par lui seul, à plus forte raison ceux qui reçoivent l'abondance de la grâce et du don de la justice régneront-ils dans la vie par Jésus Christ lui seul » (Romains 5 :17 ). « La version amplifiée dit : «Si par le péché (la défaillance, l'offense) d'un seul la mort a régné par lui seul, à plus forte raison ceux qui reçoivent la grâce débordante (la faveur imméritée) de Dieu et le don gratuit de la justice (qui les rend justes devant Lui) régneront-ils comme des rois dans la vie par le seul homme Jésus-Christ (le Messie, l'Oint) ». Ce passage nous dit que nous régnerons par Jésus-Christ lui seul, pas par Jésus-Christ et un médecin, pas par Jésus-Christ et un psychologue. Nous régnerons par quoi ? Par la grâce et la justice que nous recevrons

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par la foi et qui l’une et l’autre sont venues par Jésus. Nous les « recevons », elles ne résultent pas de nos œuvres. En recevant Jésus et son œuvre accomplie, nous recevons la justice et la grâce. Tout ce dont nous avons besoin pour régner dans la vie fut accompli et achevé lorsque Jésus prononça ces mots « tout est accompli ». Toutefois, un autre passage nous dit que nous devons avoir la paix avec Dieu pour recevoir cette abondance de justice et de grâce : « Etant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ, à qui nous devons d'avoir eu par la foi accès à cette grâce » (Romains 5 :5). Dieu désire que nous régnions sur la terre pour lui : « Nous régnerons aussi avec lui » (2 Timothée 2 :12). « Tu as fait d'eux un royaume et des sacrificateurs pour notre Dieu, et ils régneront sur la terre » (Apocalypse 5 :10). Nous régnons pour Dieu, avec son autorité et sa puissance, en proclamant sa Parole sur les circonstances de notre vie. Sa Parole est puissante et le célèbre verset de Luc 1 : 37 « Rien n’est impossible à Dieu » traduit mal l’original grec qui dit « Aucune parole de Dieu n’est dépourvue de puissance ». Puisque c’est avec l’autorité de Dieu et avec sa puissance que nous détruisons les œuvres du diable, la gloire revient tout naturellement à Dieu et à Dieu seul, et là c’est notre devoir de lui rendre gloire. Cette notion de régner est si peu connue que nous allons citer plusieurs articles : - « La justice fait de nous des maîtres. Nous régnons par la justice. Vous êtes devenu un

maître sur toutes les circonstances de la vie ; un maître sur les démons de l’enfer et

toute maladie. Il est tellement important que vous comprenez cette vérité ! » (tiré d’un article intitulé « Régner par la justice » sur le site eglisedelafoietdelasaintete. Etre conscient que nous sommes la justice de Dieu en Jésus-Christ nous donne la maîtrise sur le diable et ses accusations. Puisque par notre justice en Christ, nous pouvons nous tenir devant Dieu sans crainte, alors nous pouvons aussi nous tenir sans crainte devant Satan et ses démons, devant tout type de maladie et leur commander de partir au nom de Jésus. - D’un article de Mike Walker intitulé « Régner dans la vie », nous tirons ceci : « Nous sommes destinés à régner dans la vie. Nous sommes appelés par Dieu à réussir, à jouir de ce que nous avons afin de pouvoir être une bénédiction, d’avoir une bonne santé et de vivre une vie pleine de réussites ! Nous pouvons lire dans les Ecritures que par Sa puissance divine, Il nous a déjà tout donné – par Sa connaissance ! Ce n’est pas Son désir que nous vivons une vie dans l’échec, la pauvreté ou la défaite ! Nous sommes destinés à régner dans la vie parce que Jésus est le Seigneur dans nos vies ! Quand nous régnons dans la vie, nous régnons sur le péché, sur les forces des ténèbres, sur la dépression, sur la pauvreté, sur toute malédiction. Nous régnons sur la maladie et sur le diable et tous ses plans ». Oui, pour que nous puissions régner dans la vie, il faut que Jésus soit notre Seigneur, ce qui veut dire que notre vie entière doit lui appartenir.

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- Citons maintenant un passage tiré d’un article intitulé « reconnais ton autorité et ton influence ici-bas » sur le site www.vieinfluente.com) : « Ce qu’il faut intégrer au-dedans

de toi, c’est que si Dieu dit que tu règnes ici-bas dans la vie, c’est que tu es de sa lignée

royale. Son sang royal coule dans tes veines. Toi et moi sommes appelés à régner,

c’est-à-dire à influencer le monde autour de nous. Il y a tellement de versets bibliques

qui t’emmèneront à reconnaître cette vérité. La réfuter, c’est nier tout le plan de Dieu

pour l’humanité et surtout, c’est ne pas reconnaître dans le sacrifice de Jésus, le divin

désir de rétablir l’homme sur le trône terrestre, après la chute d’Adam. Par la foi, tu dois

marcher comme un roi, parler et agir comme quelqu’un d’influent. Ne te fies pas à ce

que tu vois ou à ce que les hommes disent. Fies-toi plutôt à ce que tu sais. Tu as été

créé pour régner dans la vie, ici-bas et maintenant. Tu as été créé pour dominer et

influencer le monde et les circonstances autour de toi, comme Dieu le fait à partir de

son trône céleste. Tu es de sa lignée royale et il t'a donné mandat de dominer sur tout

ici-bas. Il a mis en toi son Esprit, en signe d'onction royale pour que tu sois à même

d'imposer ton autorité sur les circonstances de la vie au lieu de les subir ».

- Citons John Lake : « La plupart des chrétiens ne savent pas que leur nouvelle

naissance spirituelle est en réalité une véritable incarnation de Dieu en eux. Ils ne

savent pas qu'ils sont tout autant des fils et des filles de Dieu que ne l'est Jésus Lui-

même. La plupart des Chrétiens ne savent pas ce qu'est la domination spirituelle, et ils

ne l'exercent pas ». Effectivement, à la nouvelle naissance, nous recevons la vie de Dieu et notre nature royale (celle qu’avaient Adam et Eve) est restaurée pour nous permettre de régner comme des rois dans la vie sous l’autorité de Dieu. - « Lorsque nous recevons Jésus-Christ comme notre sauveur et Seigneur personnel, la

vie de Dieu nous est donnée. Le Saint-Esprit communique à notre esprit humain la

nature divine. Notre position de rois est ainsi restaurée. Nous sommes donc appelés à

régner dans la vie, sur le diable et ses œuvres, sur le péché, la maladie, le mal, etc. ». Tiré d’un article intitulé « Je règne par la justice » du Centre international d’évangélisation. - « Au lieu d'être dominés par Satan, nous régnons dans la vie par Jésus-Christ. Nous régnons comme des rois. Au lieu d'être dominés par les circonstances, nous dominons les circonstances. Au lieu d'être dominés par la maladie et l'infirmité, nous nous plongeons dans la Bible pour découvrir ce qui nous appartient déjà. Nous maîtrisons la maladie et l'infirmité » (Kenneth Hagin).

- « Le secret de régner dans la vie est de recevoir tout ce que Jésus a accompli pour

nous sur la croix ! Si nous vivons une vie de défaite, de péchés et de culpabilité et de

condamnation, une vie anxieuse, une vie pleine de manques, nous ne vivons pas dans

la vie abondante que Jésus vint nous donner. Basés sur l’autorité donnée par la Parole

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de Dieu, nous sommes destinés a régner dans la vie comme des rois – d’avoir autorité

sur tous les challenges que nous rencontrons sur notre chemin dans la vie. Nous

sommes appelés à être au-dessus de tous ces challenges. Nous avons le droit donné

par Dieu de régner dans la vie ». Article intitulé « Règne dans la vie » tiré du site globalgracenews.org.

Notre qualité de fils et filles de Dieu Dieu désire que nos vies soient le reflet de sa beauté et de sa bonté qui est le point dominant de sa gloire. Nous ne sommes pas de simples serviteurs mais les fils et les filles de la famille royale de Dieu, donc fils et filles de Dieu. Nous donnons ici une vision de John Lake : « J'ai eu une vision ce matin. J'étais en train

de lire un article. Puis j'ai vu marcher toute une troupe d'hommes. Je les ai vus chargés

de maladies, de crimes et de souffrances. J'ai vu tous ces cancers, ces tumeurs, ces

tuberculoses… Puis j'ai vu un autre groupe d'hommes et de femmes qui allaient à leur

rencontre, et je les ai entendus dire : "Voici les fils et les filles de Dieu qui arrivent ! Voici

les vainqueurs !" Et tous ces fils et filles de Dieu ont dit avec force : "Maladies, au Nom

de Jésus, partez !" Et les maladies sont parties ! Elles se sont enfuies comme elles

s'étaient enfuies devant le Fils de Dieu. Elles ont obéi, parce que Dieu avait envoyé Ses

fils et Ses filles, revêtus de Son autorité et de Son Nom. J'ai vu cette troupe d'hommes

et de femmes exercer à nouveau leur autorité et leur domination spirituelle ! Ils s'étaient

revêtus des uniformes de leur autorité et de leur domination, et ils sont allés an

vainqueurs de la mort, de l'enfer et du tombeau ! Ils étaient les maîtres ! Ils étaient les

rois ! ». Nous avons reçu un Esprit d’adoption, le Saint Esprit, qui fait de nous des enfants de Dieu, donc de la nature même de Dieu, « scellés du Saint Esprit » (Ephésiens 1 :13), et dotés d’autorité et de puissance pour régner et dominer sur la terre. A cause de cela, Dieu notre Père nous accorde une pleine confiance pour la mission divine qu’il nous confie : régner pour lui sur terre. Quelle incroyable marque de confiance de Dieu envers nous !

Notre victoire La sagesse de Dieu, c’est qu’il suffit aux croyants de prendre position dans la victoire de Jésus sur le diable, car ils sont en Christ. La victoire de Jésus sur l’adversaire est la leur. Voilà pourquoi les croyants n’ont pas à faire la guerre à un ennemi déjà vaincu. Jésus nous a déjà acquis la victoire dans chaque combat que nous avons à mener contre le diable, ses esprits et ses œuvres. « Ô Dieu, tu es mon roi, avec ton nom nous écrasons nos adversaires » (Psaume 44 :5). Connaître un ennemi vaincu pour mieux le maîtriser est une bonne chose, mais ce qui est très important, c’est de connaître beaucoup plus le VAINQUEUR (JESUS-CHRIST) que le vaincu (Satan). Autrement dit, passons plus de temps à manifester la victoire de

Jésus que la défaite de Satan. La Parole de Dieu nous dit : « l’Eternel, ton Dieu,

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marchera lui-même avec toi » (Deutéronome 31 :6) et l’apôtre Jean nous affirme : « vous avez vaincu le malin » (1 Jean 1 :13) et aussi « Je suis né de Dieu et le malin ne me touche pas » (1 Jean 5 :18). Notre part, et c’est la mission que Dieu nous a confiée, c’est de manifester et de vivre cette victoire de Jésus chaque jour dans nos vies. « Mais grâces soient rendues à Dieu qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ ! » (1 Corinthiens 15 :57). Nous n’allons pas de défaite en victoire mais de victoire en victoire car nous sommes toujours vainqueurs : « Grâces soient rendues à Dieu, qui nous fait toujours triompher en Christ » (2 Corinthiens 2 :14). La Parole de Dieu nous affirme que « dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés » (Romains 8 : 37). En effet, c’est Jésus qui a combattu et remporté la victoire et c’est nous qui en tirons le bénéfice. Dans une situation donnée, il nous revient de proclamer et d’amener la victoire de Jésus dans cette situation pour la gloire de Dieu. Nous qui sommes les enfants de Dieu, nous devons régner pour Dieu par la confession de sa Parole sur chaque situation qui nous préoccupe. Pour la guérison physique, deux versets sont particulièrement appropriés car ils manifestent cette victoire de Jésus déjà accomplie. Le premier est : « Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a portées, C’est de nos douleurs qu’il s’est chargé » (Esaïe 53 :4) Le mot « souffrances » de ce passage est la traduction du mot hébreu « choli » qui est traduit par « maladies » dans de nombreux passages comme Deutéronome 7 :15, Deutéronome 28 :61, 1 Rois 17 :17, 2 Chroniques16 :12 et d’autres encore. Aussi, la traduction la plus exacte est « maladies » et non « souffrances ». D’ailleurs l’évangéliste Matthieu, se référant à ce passage d’Esaïe, l’a exprimé différemment : « Il a pris nos infirmités et il s’est chargé de nos maladies » (Matthieu 8 :17). Autrement dit, Jésus a porté à la croix nos maladies, nos douleurs, nos infirmités pour que nous n’ayons plus à les porter, de la même manière qu’il a porté nos péchés pour que nous en soyons délivrés. Le deuxième verset est l’interprétation par l’apôtre Pierre de ce célèbre passage d’Esaïe : « lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris » (1 Pierre 2 :24). Dans ce verset, l’apôtre Pierre associe bien le pardon des péchés et la guérison comme Esaïe l’avait fait au verset 4 : « Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris ». « La dernière partie du verset de Pierre nous dit que notre corps aussi sera guéri si nous croyons en Jésus. Il a pris sur Lui nos maladies, tout comme Il nous décharge de nos péchés. Il les a pris afin que nous n’ayons pas à les porter. C’est Lui qui les a portés à notre place pour que nous fussions libérés du mal » peut-on lire sur le site « Christian Assemblies International » sous le titre « Jésus veut vous guérir ». Sur le site pasteur web.org, nous trouvons le même message : « La croix de Christ est l'œuvre parfaite et irremplaçable pour notre salut, la délivrance du pouvoir du diable et aussi la guérison de nos maladies. Nous ne pouvons croire que notre Père céleste qui promet de donner

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de bonnes choses à ses enfants qui les lui demandent, guérirait notre esprit et notre âme et se désintéresserait des maladies et infirmités de notre corps ». L’évangéliste Luc ne dit-il pas la même chose par ces quelques mots : « rien ne pourra vous nuire » (Luc 10 :19) ? Le pasteur Tom Brown dit de son côté : « On ne peut développer une foi ferme que si l'on réalise que la guérison est comprise dans le plan rédempteur de Dieu. On peut alors prier de la manière suivante : "Père, au Nom de Jésus, et selon Ta Parole, je crois que Jésus S'est chargé de mes infirmités et de mes maladies. C'est par Ses meurtrissures que je suis guéri. Je m'appuie sur Ta Parole, pour croire que je suis guéri ». D’ailleurs, nombreux sont ceux qui croient que la maladie vient du péché ; il peut s’agir du péché originel, du péché personnel ou du péché d’une autre personne. Comment alors dissocier péché et maladie ? Pour le combat spirituel, trois versets sont bien appropriés : « Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom, ils chasseront les démons » (Marc 16 : 17) ; « voici, je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, et sur toute la puissance de l'ennemi; et rien ne pourra vous nuire » (Luc 10 :19) ; « Soumettez-vous donc à Dieu; résistez au diable, et il fuira loin de vous » (Jacques 4 :7). La Parole de Dieu ne dit pas : « résistez aux démons », elle dit : « résistez au diable ». Alors si le chef des démons fuit loin de nous, combien plus ses petits démons fuiront loin de nous. La Parole de Dieu dit encore « résistez-lui avec une foi ferme, sachant que les mêmes souffrances sont imposées à vos frères dans le monde » (1 Pierre 5 :9). Les œuvres du diable se résument donc en souffrances et résister au diable, c’est aussi résister aux souffrances. Jésus nous a prévenu : « Vous aurez des tribulations dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde » (Jean 16 :33). Tom Brown dit : « Les épreuves combattent notre foi, et si notre foi ne riposte pas à

ces épreuves, alors nous ne sommes pas vainqueurs bien que Jésus ait vaincu le

monde pour nous. Nous réussissons « l’épreuve de la foi » en sortant vainqueur de

chaque épreuve, pas en accumulant les épreuves. Alors l’épreuve de notre foi

développe la persévérance ».

Avec cette autorité et cette puissance de Dieu, et assis à la droite du Père avec Jésus, nous devons toujours nous placer dans notre position de domination. Nous exerçons notre domination à travers nos paroles car l’Esprit de Dieu lui-même donne la puissance à nos paroles dès que celles-ci confessent le nom de Jésus, le sang de Jésus ou la Parole de Dieu. Mettons-nous d’accord avec Dieu en confessant ce que Dieu dit dans sa Parole et agissons en conséquence. Réalisons que Jésus vit en nous. Afin d’exercer notre domination, les ordres d’autorité doivent être donnés par nous et si, par ignorance, nous ne donnons pas ces ordres, Satan continuera de régner et de nous nuire. Pour nous permettre d’être en état de donner ces ordres, Dieu nous offre le sang de son Fils pour nous laver de nos péchés à tout moment et ainsi nous rendre «

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justes », ce qui nous garantit l’efficacité de nos prières : « La prière fervente du juste a une grande efficacité » (Jacques 5 :16). Ainsi, prenons vraiment conscience de l’extraordinaire bonté de Dieu envers nous : - Il donne toute autorité dans le ciel et sur la terre à son Fils Jésus - puis Jésus nous transfère son autorité sur la terre par la nouvelle naissance - puis nous recevons la puissance par le baptême du Saint Esprit - et le sang de Jésus nous purifie aussi souvent que nous en avons besoin, ce qui nous rend justes aux yeux du Père, c'est-à-dire saints, sans tache, ce qui nous permet de toujours pouvoir exercer notre autorité sur l’ennemi. Bien entendu, cela sous entend que nous vivons dans la vérité et que nous n’entretenons pas un péché caché non confessé et non pardonné. - enfin Dieu nous assure que « la prière fervente du juste a une grande efficacité » (Jacques 5 :16). Nous sommes « fortifiés à tous égards par sa puissance victorieuse » (Colossiens 1 :11). Alors il ne nous reste plus qu’à croire et à agir.

Par contre Satan n’a aucune autorité et aucun pouvoir sur nous qui sommes enfants de Dieu si nous sommes lavés de nos péchés et purifiés de nos iniquités par le sang de Jésus. Il n’a non plus aucune place dans notre corps et dans notre âme. C’est un ennemi vaincu. Jésus nous redonne par sa victoire à la croix la domination qu’avait Adam. Satan n’a donc aucun pouvoir de nous nuire ? Si ! D’une part, il peut nous lier par un désir coupable, une mauvaise habitude comme un mensonge entretenu, un lien diabolique d’occultisme ou d’adultère par exemple ou par des paroles négatives sans cesse répétées. Dans ce cas, ce lien doit être brisé au nom de Jésus, ce qui nous délie. D’autre part notre vie quotidienne nous démontre bien souvent combien nous sommes victimes d’attaques sataniques. Même un chrétien né de nouveau peut néanmoins avoir un démon en lui. En effet, si le Saint Esprit habite notre esprit, un démon peut s’installer dans notre corps ou notre âme. Du temps d’Ezéchiel, les Israélites rendaient un culte à des démons sur le parvis du temple de Dieu : « Entre et vois les méchantes abominations qu’ils commettent ici ! » (Ezéchiel 8 :9). Ainsi, même aux enfants de Dieu, le diable continue d’affliger maladies, douleurs,

infirmités, problèmes de toutes sortes. Comment est-ce possible? Pour plusieurs raisons : - Parce que Satan s’approprie illégalement un pouvoir sur nous uniquement par des mensonges et des tromperies dont nous ne sommes pas conscients. Jésus « par sa mort a anéantit le diable » (Hébreux 2 :14). Comme ennemi vaincu, la seule chose que Satan peut faire sur cette Terre, c’est ce que, dans notre ignorance, nous lui laissons faire. C’est pourquoi, il est si important de connaître la vérité sur notre position d’autorité et de puissance en Christ ainsi que sur notre héritage en tant qu’enfants de Dieu. Quand nous découvrons cette vérité, nous sommes libérés et complètement

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délivrés du lien de la peur du malin. Satan sait que sa domination sera anéantie si nous découvrons cette vérité. Jouissant de nos droits légaux, de notre héritage du nom et du sang de Jésus, nous dominerons sur lui. - Parce que beaucoup de croyants ne sont pas conscients de leur position d’autorité et de puissance que Dieu leur a donnée : « Mon peuple est détruit parce qu’il lui manque la connaissance » (Osée 4 :6). Cet enseignement a pour but d’apporter la connaissance et la vérité en demeurant dans la Parole de Dieu : «Si vous demeurez dans ma parole … c’est alors que vous connaîtrez la vérité et la vérité vous affranchira » (Jean 8 :32). De plus, lorsqu’ils en sont conscients, ils n’osent pas affronter Satan et ses démons. Dans son livre « Satan, écoute-moi bien » que nous avons déjà cité, Carlos Annacondia écrit : « Il existe beaucoup de croyants qui ne veulent pas nommer Satan. Ils disent « je ne parle pas de Satan ». Mais cela n’est d’aucune aide. Jésus l’a nommé, l’a affronté, l’a expulsé et lui a retiré l’autorité. Même si vous avez quarante ans de conversion, si vous affrontez le diable avec crainte, il rira de vous ». Certains chrétiens, dit Kenneth Hagin, s’écrient « le diable me pourchasse sans arrêt » mais s’ils parlent ainsi, ils sont déjà battus car ils resteront liés par leurs paroles. En effet, ces paroles confessent la domination du diable sur eux et pas du tout l’autorité qu’ils ont sur lui. - Parce que « nous n'avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes ». (Ephésiens 6 :12). Les lieux célestes où nous sommes assis, les armées d’anges de Dieu combattant les armées d’anges sataniques, les démons invisibles qui nous attaquent, tout cela semble bien au-delà de notre compréhension humaine. C’est le domaine de l’invisible et même si l’apôtre Paul nous dit : « nous regardons non point aux choses visibles mais aux choses qui sont invisibles » (2 Corinthiens 4 :18), notre nature humaine a bien du mal à franchir ce pas. Alors nous ne sommes pas en état d’exercer notre autorité et nous sommes des soldats qui ne nous battons pas, alors que nous sommes sur un champ de bataille, attaqués de tous côtés. « Le sort de l’homme sur la terre est celui d’un soldat » (Job 7 :1). Nous ne sommes pas de ce monde mais nous sommes dans ce monde qui est un monde en guerre car « notre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera » (1 Pierre 5 :8). L’ennemi ne nous laissera jamais en repos. A nous donc d’exercer notre autorité sur lui pour détruire ses œuvres dans notre vie, sans l’injurier mais sans le craindre non plus ! « Ô Dieu, avec toi, nous renversons nos ennemis, avec ton nom nous écrasons nos adversaires » (Psaume 44 :6).

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- Parce qu’un croyant conscient de son autorité sur l’ennemi et prêt à l’affronter n’aura pas toujours la force de lui résister jusqu’à ce qu’il fuit. Nous devons tenir ferme jusqu’au résultat. Nous reparlerons de ce point ultérieurement.

2. Exercer notre autorité

Nous pouvons connaître notre autorité et notre puissance, mais si nous ne l’exerçons pas, elle ne nous sera d’aucune utilité. Notre autorité nous appartient, que nous le sentions ou non; mais il faut l'exercer. « Même si vous n’avez que trois jours de conversion, si vous devez affronter le diable, faites-le. Ne craignez pas, confiez-vous en Dieu » dit Carlos Annacondia. Le pouvoir de Satan a été brisé mais il ne lâchera rien de ce qu’il croit pouvoir garder tant que nous n’exercerons pas l’autorité que nous a déléguée le Seigneur Jésus-Christ. Nous savons maintenant que notre part, c’est de prononcer des paroles d’autorité à voix haute et la puissance du Saint Esprit en nous les accomplira. Alors nous devons faire confiance, être patient et entrer dans le repos de Dieu et bien entendu dans la louange. Cette dernière n’est pas une arme, mais elle est un moyen de libérer les puissantes armes spirituelles que Dieu nous permet d’utiliser contre l’ennemi, à savoir le nom de Jésus, le sang de Jésus et la Parole de Dieu, et tout particulièrement la vérité des promesses de la nouvelle alliance. Citons encore l’article de « source de vie » : « Nous ne pouvons résister à Satan que par les armes spirituelles que Dieu nous donne. Les armes spirituelles sont en tout premier lieu le Sang de Jésus-Christ, la Parole de Dieu, et le Nom de Jésus-Christ. Quand nous sommes couverts du Sang de Jésus, que nous invoquons le Sang qui a vaincu Satan à la Croix, que nous prenons l'épée de l'Esprit qui est la Parole éternelle de Dieu et le Nom tout-puissant de Jésus en qui réside toute la puissance de l'univers, nous avons trois armes toutes puissantes pour résister à tous les démons. Mais le Seigneur veut nous faire utiliser aussi la louange inspirée par le Seigneur, parce qu'il est écrit : "Je m'écrie loué soit l'Eternel et je suis délivré de mes ennemis" (2 Samuel 22:4 et Psaumes 18:3). Mais ces armes et la louange doivent être utilisées ensemble ». La parole de Dieu est un poignard (machairan en grec qui signifie poignard et non épée) que nous utilisons contre l’ennemi. Chaque fois que nous confessons à voix haute une promesse de Dieu, nous donnons un coup de poignard à l’ennemi qui ne supportera pas longtemps d’être poignardé par la Parole de Dieu, vivante en nous. La prière n’est pas non plus une arme, elle doit porter une arme, sinon elle demeure sans effet. Mais elle n’est pratiquement jamais utilisée sans au moins l’une de ces armes, le nom de Jésus par exemple. Lier et délier est aussi un moyen d’exercer notre autorité et notre pouvoir sur l’ennemi. C’est ce que Jésus a désigné comme étant « les clés du royaume des cieux » (Matthieu 16 :19). Nous avons autorité pour lier les forces du mal sur la terre,

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celles qui causent la maladie, les infirmités, la pauvreté et le péché ; et nous aussi autorité pour délier la vie, la santé, l’abondance, le bonheur, la joie et la paix. Lier Satan ou un démon, c’est neutraliser sa puissance dans une situation particulière au cours d’une bataille spirituelle, pendant un temps donné, le temps de détruire son œuvre maléfique. Il suffit de dire : « Satan, je te lie au nom de Jésus » ou « Toi esprit impur, je te lie au nom de Jésus ». Jésus a clairement donné cette possibilité à l’apôtre Pierre en tant que chef de l’église (Matthieu 16 :19). Puis il a étendu cette possibilité à ses disciples : « Je vous le dis en vérité, tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel » (Matthieu 18 : 18). Cette possibilité de lier et délier nous est aussi donnée car, d’une part nous faisons partie de l’Eglise de Jésus-Christ, d’autre part nous sommes sur cette terre les disciples de Jésus-Christ. Bien entendu, lier ne peut être que le premier ordre d’autorité exercé envers l’ennemi et il ne faut surtout pas s’arrêter là. Conformément à ce que Jésus nous a enseigné à propos de l’homme fort, il est souhaitable de lier l’ennemi, de briser le lien que l’ennemi a mis sur la personne s’il y en a un, de détruire ses œuvres et de le chasser, tout cela bien entendu au nom de Jésus. Jésus nous recommande de lier « l’homme fort » qui n’est autre que Satan lui-même : « Personne ne peut entrer dans la maison d'un homme fort et piller ses biens, sans avoir auparavant lié cet homme fort; alors il pillera sa maison » (Marc 3 :27). Ou encore : « comment quelqu'un peut-il entrer dans la maison d'un homme fort et piller ses biens, sans avoir auparavant lié cet homme fort? » (Matthieu 12 :29). Dieu nous promet que celui qui est prisonnier de l’homme fort sera libéré : « Oui dit l’Eternel, la capture du puissant lui sera enlevée, et le butin du tyran lui échappera » (Esaïe 49 :25).

Avant de chasser un esprit d’une personne, il faut détruire ses œuvres dans la vie de cette personne et s’il y a un lien diabolique, il faut le briser au nom de Jésus. Carlos Annacondia avait, à plusieurs reprises menacé l’esprit de sorcellerie d’une femme ayant fait de la sorcellerie : « Démon de sorcellerie, va-t-en » mais rien ne se produisait. Alors, il reçut des paroles de Dieu que nous donnons maintenant : « Le Saint Esprit me dit : « sais-tu ce qu’elle a ?

- Oui elle est victime d’une pratique de sorcellerie - Que vas-tu faire ? me répondit-il - Je ne sais pas, j’ai menacé l’esprit un grand nombre de fois et il ne se passe rien. - Qui es-tu ? me dit alors le Seigneur. - Un serviteur de Dieu lui répondis-je - Qui l’a liée ? me demanda-t-il - Un serviteur du diable - Et qui a le plus d’autorité ? me dit-il - Moi ! répondis-je immédiatement - Utilise-la m’indiqua le Seigneur.

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Dieu m’enseignait quelque chose que je ne savais pas. J’avais menacé l’esprit de sorcellerie, mais je n’avais pas exercé l’autorité pour délier la personne. Alors je m’approchai de la femme, je posai mes mains sur sa tête et j’ordonnai : « Satan, toi qui es là, à l’intérieur, tu connais l’autorité que j’ai parce que je suis le serviteur du Dieu Très-Haut. Je détruis toutes tes œuvres dans la vie de cette femme et je t’ordonne maintenant de t’en aller au nom de Jésus ». A cet instant, la femme tomba dans le repos de l’Esprit mais elle était totalement libérée. Nous avons l’autorité pour délier ce que le diable lie. Dans ce cas, la femme a été déliée par la destruction des œuvres de l’ennemi dans sa vie.

Réalisons bien que nous n’avons pas à nous battre contre l’ennemi, mais simplement à maintenir sur lui une victoire déjà remportée par Jésus à la croix, en exerçant notre autorité pour nous défendre des attaques de l’ennemi. Notre position est purement défensive et cela suffit largement à occuper notre vigilance car l’ennemi ne cessera jamais d’essayer de nous attaquer. Les démons peuvent agir en nous de l’extérieur par la tentation de nous ramener à notre vie de péché : c’est une oppression. C’est souvent dû à un non-pardon, à de la haine. Il faut alors résister. Un démon peut être dans la personne et de là il agit : c’est un tourment. C’est le cas de la peur, de la dépression et de l’affliction. La personne est rarement possédée d’un démon, mais elle est opprimée. Elle ne se défend pas. Il faut chasser l’esprit. L’article sur le combat spirituel sur le site « Source de vie » dit encore : « On ne peut pas encore chasser un démon dans l'abîme parce que l'abîme n'est pas encore ouvert pour les démons. On ne peut pas chasser un démon sous les pieds de Jésus parce qu'ils sont déjà tous sous les pieds de Jésus. Ce qu'il faut faire, c'est les chasser du lieu où ils sont en laissant le Seigneur s'en occuper par la suite. Je les chasse au nom de Jésus-Christ et tant qu'ils ne sont pas chassés, je persévère dans la prière. Certains démons peuvent résister longtemps, et nous devons prier le Seigneur en disant : "Seigneur, tu vas me montrer pourquoi il résiste » et Dieu nous montrera ». Nous n’avons ni autorité ni puissance sur nos semblables, ni sur leur volonté, mais nous avons autorité et puissance sur le diable qui essaie d’exercer sa domination sur leur volonté ou qui incite à agir mal. Les gens ne sont jamais nos ennemis même s’ils nous font du mal. Le seul ennemi, c’est le diable qui nous donne de mauvaises pensées vis-à-vis de ces personnes qu’il utilise contre nous. Ces pensées et le diable, nous devons les combattre. Si Satan agit dans une personne ou dans une situation, nous avons le droit de le chasser. Mais « je ne chasse pas des démons chez les non convertis. Je lie l’homme fort qui les empêche de se convertir » dit Michel Allard dans son livre « Le combat spirituel ». Si une personne a des problèmes, c’est qu’elle a ouvert une porte au diable. Mais pour un enfant de Dieu, un problème n’est rien d ‘autre qu’une porte fermée qui s’ouvre sur une promesse. Croire la promesse et la confesser dans la foi en Jésus-Christ, c’est le combat que nous avons à mener. Alors la porte

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s’ouvre et la promesse est à nous, nous dit T.D. Jakes. N’oublions pas qu’il n’existe pas de problème pour lequel Dieu n’a pas déjà la solution. « S’il ne doute point en son cœur, mais croit que ce qu’il dit arrive, il le verra s’accomplir » (Marc 11 :23). Exemples de paroles d’autorité :

Une femme élevée dans la sorcellerie par ses parents vivait harcelée par Satan d’une façon terrible. Il se trouve qu’elle assiste à une réunion de Carlos Annacondia qui prie pour elle et elle ressent paix, joie et amour. Mais peu de temps après, au cours d’une nuit, elle est réveillée par la silhouette d’un homme fort qui lui dit : « Je suis le roi Thor, tu es à moi et je ne te laisserai pas ». Elle essaie de louer Dieu mais sa langue se durcit. Elle réussit à répéter plusieurs fois « le sang de Jésus a de la puissance ». Et le roi Thor la quitte ! Si vous avez un enfant qui n’est pas à Jésus, dites-lui, nous propose Carlos Annacondia : « Satan, au nom de Jésus, lâche mon enfant (dire son prénom) ! Je t’ordonne de le lâcher au nom de Jésus. Démon d’incrédulité, lâche cet esprit que tu retiens, au nom de Jésus ». Continuez à prier et à témoigner par votre vie jusqu’à ce que le diable le lâche. Pour lutter contre les médias qui refusaient de transmettre une campagne d’évangélisation, le même Carlos et d’autres chrétiens prièrent ainsi : « Satan, recule. Nous te lions au nom de Jésus. Lâche les médias. Va-t-en, homme fort, tu es vaincu ». Ils prièrent ainsi plusieurs jours et l’homme fort fut vaincu. « Satan, au nom du Seigneur Jésus-Christ et de son sang versé sur la croix, je reconnais que la victoire est celle de Jésus et que tout honneur et toute gloire lui reviennent dans cette situation ». Nous avons aussi autorité sur les animaux. Exemples : Au cours d’un rassemblement, la salle fut envahie de moustiques qui perturbaient vraiment la réunion. Alors Carlos dit : « Moustiques, au nom de Jésus, sortez de cette église. Maintenant ! Immédiatement ! ». Quelques instants après les moustiques étaient partis. Pierre Truschel pénétra un jour dans une cour sans avoir vu l’écriteau « Attention aux chiens ». Aussitôt deux chiens méchants s’élancèrent sur lui. Au moment où ils allaient sauter sur lui, il cria fortement « le nom de Jésus ! ». Les chiens se retrouvèrent aplatis au sol se demandant surement ce qu’il leur arrivait. Par contre, l’exercice d’autorité pour chasser un esprit ne doit pas être fait par deux personnes en même temps, ce qui annulerait les paroles prononcées. Les autres

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personnes peuvent prier en langues. « Chaque fois que je prie pour les malades, je menace l’esprit de maladie mais aussi la maladie elle-même » dit Carlos Annacondia. Il dit encore : « Toutes les maladies incurables sont causées par des démons qui sont dans le corps, toutes. Une personne atteinte d’un cancer a dans son corps un esprit de cancer qui est en train de le ronger ». L’opération chirurgicale ne chasse pas le démon. Exemples de paroles d’autorité :

« Esprit de cancer, au nom de Jésus, je te lie, je brise le lien que tu as mis sur cette personne et je détruis tes œuvres au nom de Jésus dans le corps de cette personne. Au nom de Jésus, je te chasse de son corps. Tu dois fuir. Cancer, sors au nom de Jésus ». Si une personne a fait de l’occultisme, il faut d’abord lui faire dire à voix haute : « Satan, je renonce à toi au nom de Jésus. Je renonce à l’occultisme au nom de Jésus » avant de briser ce pacte au nom de Jésus. Si quelqu’un est attaqué dans ses pensées : « Au nom de Jésus, je te lie démon qui est en train de me lier dans mes pensées par de l’impureté et au nom de Jésus je te chasse loin de moi ». Ou « Au nom de Jésus, je te lie esprit d’impureté et je te chasse de mes pensées, de mon âme et de mon être tout entier au nom de Jésus. Amen ». Quand nous déposons nos enfants à l’école et que soudain nous ressentons la peur qu’ils soient attaqués lors d’un attentat : « Mes enfants sont sous la protection de Dieu. Je plaide le sang de Jésus sur eux. Satan, tu n’as aucun droit de les blesser ou de leur faire du mal. Je prends autorité sur toi par le nom et le sang de Jésus et je déclare que toute attaque planifiée contre eux est rendue nulle ce jour et à jamais ». Ou encore, si l’ennemi se plait à vous redire que vous ne valez rien « Au nom de Jésus, je te lie esprit d’infériorité et je te chasse de mes pensées, de mon âme et de mon être tout entier au nom de Jésus. Amen ». N’oublions jamais que c’est par nos pensées que l’ennemi essaiera le plus souvent de nous attaquer, alors faisons notre possible pour que nos pensées soient conformes à celles de notre Maître et Seigneur Jésus-Christ. Tournons-les immédiatement vers Jésus ou Dieu lorsque nous réalisons qu’elles dérivent. L’apôtre Paul utilise pour dire tout cela une expression un peu difficile à saisir : « Nous amenons toute pensée captive à l’obéissance de Christ » (2 Corinthiens 10 :5).

3. Se tenir ferme dans notre position

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Colin Dye a écrit : « La force de Dieu est disponible pour vous en Christ afin que vous puissiez tenir ferme contre les attaques du malin. Elle ne vous est pas donnée pour combattre l’ennemi en vous levant contre lui. Il est déjà vaincu. Il s’agit plutôt de tenir ferme dans votre liberté et votre victoire, de l’administrer en y assujettissant Satan au nom de Jésus. Notre combat contre les forces spirituelles correspond tout simplement à l’appel de Dieu à vivre la victoire qu’il nous a déjà donnée. Quand vous maintenez votre position sur votre terrain, la défaite de l’ennemi devient visible. C’est de cette manière que le royaume de Dieu avance dans votre vie et par vous, pour toucher d’autres personnes ». C’est bien de connaître notre position d’autorité et de l’exercer avec foi, mais il faut régulièrement se fortifier par la Parole pour tenir notre position de victoire : « Au reste, fortifiez-vous dans le Seigneur et par sa force toute-puissante » (Ephésiens 6 :10) afin que nous soyons « fortifiés à tous égards par sa puissance glorieuse, en sorte que nous soyons toujours et avec joie persévérants et patients » (Colossiens 1 :11). Ne cherchons pas à nous fortifier nous-mêmes. Fortifions-nous par la lecture et la méditation de la Parole, par le parler en langues et surtout par la communion avec Dieu dans la prière. N’hésitons à mettre Dieu à l’épreuve de sa Parole. Carlos Annacondia raconte que pendant longtemps il a demandé à Dieu la puissance et un jour Dieu lui répondit : « Je te l’ai déjà donnée ». Puis le Seigneur le conduisit à lire Marc 16 :17 « Voici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru ». Alors Carlos dit « Je l’ai déjà lu Seigneur » « Lis-le encore » répondit Dieu. Le Saint Esprit éclaira alors Carlos sur le fait de croire ce que dit la Parole : les signes pour ceux qui auront cru. « Crois-tu en moi ? » demanda Dieu « Oui Seigneur ». Alors il lui dit : « La puissance ne se manifeste pas dans ta vie parce que tu ne crois pas »

En effet, c’est une chose de croire en Dieu, c’en est une autre de croire Dieu. Montrons à Dieu que nous le croyons par notre foi en sa Parole, cette foi qui relève du domaine de l’invisible. Notre foi doit nous rendre capable de tenir ferme même si la réponse tarde à venir. Nous ne verrons peut-être pas l'ennemi reculer du premier coup, parce que c'est un tenace, il s'accroche tant qu'il peut, mais il ne peut pas, il ne peut pas résister à la toute-puissance de la Parole du Seigneur, du Sang de Jésus et du Nom de Jésus. Il ne peut pas, sa puissance est grande, mais elle est limitée, la puissance de Jésus est illimitée. Dès que nous prononçons avec foi le nom tout-puissant de Jésus, il tremble, il diminue, il devient tout petit, il se cache dans un trou, parce qu'il a peur de la stature et du nom tout-puissant de Jésus. Il a peur de celui qui vient contre lui au nom de Jésus, qui est revêtu du vêtement de justice, qui prend l'épée de la Parole et qui lui dit : "Satan, au nom du Seigneur Jésus, je te lie, et là au nom de Jésus et par Son Sang, je te chasse, va-t-en de ce corps, sors de ce lieu, sors de ma vie, sors de ma famille,

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laisse tomber ce frère, cette sœur, laisse-les tranquille au nom de Jésus-Christ". Quand tu persévères dans cette attitude, Satan recule, il prend peur ». Au pasteur Tom Brown qui priait pour la conversion de son grand-père, le Seigneur dit : « Je t’ai donné mon autorité et ma puissance pour lier le pouvoir du diable d’aveugler l’esprit de ton grand-père. Dis à haute voix : « Diable, je lie ton pouvoir d’aveugler l’esprit de mon grand-père. Arrête cela maintenant, au nom de Jésus ! ». Mais l'ennemi résiste à notre intrusion sur son terrain, parce qu'il a toujours exercé l'autorité des puissances de l'air et qu'il entend continuer à l'exercer. Carlos, de son côté, nous dit : « Souvent, nous réclamons quelque chose pendant deux ou trois jours puis nous arrêtons. Nous devons arracher au diable tout ce qu’il nous a volé. Vous devez être ferme et constant dans vos prières. Pensez aux batailles spirituelles qui se déroulent sur le chemin des réponses ». Kenneth Hagin, dans son livret « L’autorité du croyant » écrit : « Nombreux sont ceux qui tentent d’exercer l’autorité du croyant, mais, si les circonstances ne changent pas instantanément, ils perdent courage et suivent le raisonnement humain. Ils se mettent à parler avec incrédulité et se font vaincre en abandonnant leur autorité au diable ». T.D. Jakes écrit dans son livre « Vaincre l’ennemi »,: « Tenir ferme, c’est à la fois obtenir et garder ce que Dieu nous a donné. Nous ne devons jamais entrer dans une bataille spirituelle en pensant que nous allons simplement combattre, gagner et ne plus jamais y penser … Vous devez continuer à tenir ferme si vous entendez garder ce que Dieu vous a donné ». Le conseil de l’apôtre Paul est le même : « Car vous avez besoin de persévérance, afin qu'après avoir accompli la volonté de Dieu, vous obteniez ce qui vous est promis » (Hébreux 10 :36). Ou encore : « Prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour, et tenir ferme après avoir tout surmonté. Tenez donc ferme » (Ephésiens 6 :13-14). Le pasteur Claude Payan a écrit : « Dieu se plaît à manifester sa gloire dans les « trop

tard humain ». Ce n’est pas trop tard quand il est trop tard ». Aux yeux des hommes, Jésus arriva trop tard pour Lazare, trop tard pour la fille de Jaïrus, et pourtant il n’était pas trop tard pour lui pour manifester sa gloire par la résurrection de Lazare et celle de la fille de Jaïrus. Par la foi et la louange inconditionnelle, le temps trop tard de l’homme peut devenir le temps opportun de Dieu. Dans ce retard de Dieu, c’est le moment de le louer car Dieu se sert de notre épreuve pour en faire ressortir du bien, pour œuvrer en notre faveur.

4. Confesser, louer et rendre grâce

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Jésus est notre souverain sacrificateur. Il offre au Père nos louanges et nos paroles qui confessent son nom. Cette notion de sacrificateur est très claire pour les Juifs, beaucoup moins pour les chrétiens. Ce que Dieu attend que nous lui offrions, ce n’est plus le sang d’animaux, mais « l’hommage de nos lèvres » (Osée 14 :2), ce qui consiste à « offrir sans cesse à Dieu, par Jésus, un sacrifice de louange, c'est-à-dire le fruit de nos lèvres qui confessent son nom » (Hébreux 13 :15). Nous ajouterons l’action de grâce. Ainsi, le ministère de Jésus, en tant que notre souverain sacrificateur, consiste à offrir au Père nos louanges en lui rappelant l’offrande de son sang qu’il a faite pour nous une fois pour toutes. Tout ce qui confesse le nom de Dieu, que ce soit le Père, Jésus ou le Saint Esprit, constitue un sacrifice de louange. « Et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2 :11). Confessons Jésus, ses vertus, ce qu’il a fait pour nous et ce qu’il est pour nous. Confessons le Père et le Saint Esprit. Croire et confesser s’appartiennent mutuellement et fortifient notre foi. « J’ai cru, c’est pourquoi j’ai parlé ! Nous aussi nous croyons et c’est pourquoi nous parlons » (2 Corinthiens 4 :13). Ainsi, croire, confesser, rendre grâce et louer, voilà ce que Dieu nous demande au cours de nos journées, autant que faire se peut. « Moi, j’ai confiance en ta bonté » (psaume 13 : 6), ceci est d’autant plus justifié que la plus grande gloire de Dieu est sa bonté. Cette confession de David vient juste après son découragement des versets 2 et 3 : « jusques à quand Eternel ! M’oublieras-tu sans cesse ? ». Pour régner dans la vie, nous connaitrons des périodes de découragement, mais elles doivent toujours finir par la louange et à la gratitude.

Par exemple, lorsque nous disons : ‘‘Je suis plus que vainqueur par Jésus Christ’’, nous offrons un sacrifice par le biais de notre souverain sacrificateur ! Jésus reçoit une telle confession de foi et la présente au Père. « Ainsi, puisque nous avons un grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, demeurons fermes dans la foi que nous confessons … et retenons fermement la confession de notre espérance, car celui qui a fait la promesse est fidèle » (Hébreux 4 :14 et 10 :23). Considérons donc Jésus comme le grand sacrificateur de nos confessions de foi, qui par lui deviennent des réalités. L’action de grâce est presque indissociable de la louange. David Wilkerson se plaignait et murmurait mais le Saint Esprit lui dit : « commence à me remercier maintenant, David. Apporte-moi un sacrifice d’actions de grâce, pour toutes les choses que j’ai faites dans le passé pour toi et que je ferai dans le futur. Donne-moi une offrande de reconnaissance et soudainement toute ta perspective sera transformée ! » « Rendez continuellement grâces pour toutes choses à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus Christ … Rendez grâces en toutes choses, car c'est à votre égard la volonté de Dieu en Jésus Christ.» (Ephésiens 5 :20 et 1 Thessaloniciens 5 :18).

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Pour être en mesure d’affronter l’ennemi, il faut être purifié par le sang de Jésus. Un péché occasionnel n’est pas une brèche pour l’ennemi, mais une habitude de péché non confessée et non pardonnée en est une. Dans ce cas, il ne faut surtout pas essayer d’affronter le diable. Prenons l’habitude de demander à Dieu de nous couvrir de la tête aux pieds du précieux sang de Jésus et de lui demander chaque jour pardon pour nos péchés afin de ne donner aucun accès au diable. A chaque instant de notre vie, pour nous défendre de nos faiblesses, le sang de l’Agneau est instantanément disponible pour nous laver, nous purifier et nous rendre juste. « Veillez à cela avec une entière persévérance » nous dirait l’apôtre Paul » (Ephésiens 6 :18). Ainsi, à tout moment nous sommes en position purifiée pour affronter le diable s’il nous attaque, ou s’il attaque quelqu’un de notre famille. Ce sang est aussi et sera toujours le témoin de la victoire écrasante de Jésus au calvaire. Affirmons souvent et réaffirmons encore la position d’autorité que Dieu nous a donnée en Christ. Et rendons gloire à Dieu pour cela. L’humilité est nécessaire pour demeurer ferme dans cette position, par la foi, là où le Père nous a mis et là où l’ennemi ne peut nous toucher. N’oublions jamais qui nous étions avant de rencontrer Jésus et que c’est lui qui nous a fait ce que nous sommes maintenant. Tout au long de nos journées, n’oublions pas de louer Dieu, nous avons tant de raisons de le faire et notamment pour l’autorité qu’il nous a donnée. Laissons le mot de la fin à l’apôtre Paul : « C'est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour, et tenir ferme après avoir tout surmonté » (Ephésiens 6 :13), puis à Dieu lui-même dans une révélation qu’il fit à Kenneth Hagin :

« Il n’y a aucun père qui voudrait faire davantage pour ses enfants que moi, si seulement mes enfants me le permettaient ».