Favoriser le lien social - ville-noisiel.fr · Favoriser le lien social pour mieux vivre dans nos quartiers SPORT Le club de basket a dix ans PATRIMOINE « L’Histoire fondante du

Favoriser le lien social pour mieux vivre

dans nos quartiers

SPORTLe club de basket a dix ans

PATRIMOINE« L’Histoire fondante du chocolat Menier »

FOCUSLe travail des agents d’entretien et de restauration

n°10

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InfosNoisiel

www.ville-noisiel.fr

É D I T OS O M M A I R E

page 4 BRÈVES

- Concertation : participez aux projets de votre ville

- Salage et déneigement des trottoirs : une obligation de tous les riverains

- Réunion publique annuelle : bilan 2012 et perspectives 2013

page 5 DOSSIER

FavoRiSeR le lien SoCial pour mieux vivre dans les quartiers

page 10 SPORT

DiX anS De ReBonDS pour le club de basket de Marne-la-Vallée

page 11 PATRIMOINE

Un DoCUMenTaiRe À CRoQUeR, sans modération !

page 12 FOCUS

DeS ÉColeS BRiQUÉeS et une restauration scolaire assurée

page 14 PORTRAIT

eSPaGne : le séjour d'une Noisélienne

page 15 TRIBUNES POLITIQUES

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Daniel Vachez • DIRECTRICE ADJOINTE : Catherine Landry-Prévost • RÉDACTION : Delphine Ka et Isabelle Fauquenoy • ASSISTANTE DE COMMUNICATION : Martine Chrismant • PHOTOGRAPHIES : Service communication et photo page 13 : Gilles Gorrias • MAQUETTE PAO / RÉALISATION : Bleu banquise • Impression : IMC • Mairie de Noisiel - 26, Place Émile-Menier - 77186 Noisiel - Tél. 01 60 37 73 73 - www.ville-noisiel.fr

Print environnement

Meilleurs vœux !Une année s’achève et une autre voit le jour. Comme l’a écrit Firmin Van den Bosch, une année qui finit peut être regardée comme « une pierre jetée au fond de la citerne des âges et qui tombe avec des résonances d’adieu ». Je nuancerais cependant cette affirmation en soulignant que les années passées permettent de bâtir l’avenir : même si elles ne reviendront jamais, elles ne sont pas perdues.

Le passage entre le 31 décembre et le 1er janvier est chargé de symboles. Nous saisissons généralement cette occasion pour faire le point sur l’année écoulée, pour élaborer des projets et prendre de bonnes résolutions.

En cette période de l’année, j’ai une pensée particulière pour ceux de nos concitoyens qui sont davantage exposés aux contraintes et à la dureté de notre environnement économique et social, pour ceux qui rencontrent des moments difficiles, ceux dont la santé est fragile, ou qui ont perdu un être cher.

Et j’ai la naïveté de formuler le vœu suivant : puissions-nous, chacun, prendre un peu de notre temps pour nous occuper davantage des autres, surtout de ceux qui en ont le plus besoin.

Je vous souhaite une bonne et heureuse année 2013. Puisse-t-elle répondre à toutes vos attentes.

Daniel Vachez maire de Noisiel

4 noisiel infos n°106 - DÉCeMBRe 2012

B R È V E S

Vendredi 25 janvier, le maire Daniel Vachez et les élus municipaux présenteront le bilan de l’action municipale de l’année 2012. Cette réunion publique, sera comme d’habitude, ouverte à tous les administrés.Dans un premier temps, les élus rendront compte du travail accompli pour mener à bien les grands projets et ils informeront les habitants des réalisations à venir en 2013.Ensuite, les participants seront invités à poser leurs questions. L’équipe municipale souhaite faire de cette réunion un réel moment d’échange.

Vendredi 25 janvier à 20 h 30 à la Maison des fêtes familiales (cours de l’Arche-Guédon).

Renseignements : secteur concer-tation avec les habitants.Tél. 01 60 37 73 52.

Noisiel, votre ville, votre quartier évoluent. Pour mettre en œuvre ses projets, la municipalité a besoin de l’opinion du plus grand nombre.À travers les actions du secteur de la concertation avec les habitants, rencontres itinérantes et comités consultatifs de quartier, réunions publiques à thème et bilans annuels sont proposés tout au long de l’année et du mandat municipal. Ces rendez-vous sont autant d’espaces publics d’échange et de débat avec les élus. Y participer c’est devenir acteur des projets proposés et de la politique qui est menée pour les conduire à leur terme.

Au-delà de ces temps forts, votre participation spontanée est toujours la bienvenue. Vous avez une idée à apporter, un projet à faire valoir, un dysfonctionnement à signaler, n’hésitez pas à tout moment à contacter le secteur de la concertation avec les habitants.Si vous souhaitez être informé des prochaines réunions avec les élus, pour suivre les projets et la vie de votre quartier, n’hésitez pas à vous faire connaître.

Secteur concertation avec les habitants : tél. 01 60 37 73 05. E-mail : [email protected]

Réunion publique annuelle : bilan 2012 et perspectives 2013

Concertation : participez aux projets de votre ville

En temps de neige et de verglas, la municipalité assure le salage et le déneigement des voies de circulation et se charge de l’accessibilité aux différentes structures municipales.Cependant, concernant la circulation piétonne, une réglementation particulière existe. Ce sont les riverains qui sont tenus, en cas d’annonce d’intempéries, de saler au préalable le trottoir situé devant chez

eux et de balayer la neige sur toute la longueur bordant la propriété.Cela concerne les propriétaires ou leurs préposés, locataires, occupants, à quel que titre que ce soit, mais aussi les affectataires de bâtiments, immeubles d’habitations, boutiques ou magasins, et généralement de tous les locaux ou terrains ayant immédiatement accès sur la voie publique.

Salage et déneigement des trottoirs : une obligation de tous les riverains

noisiel infos n°106 - DÉCeMBRe 2012 5

D O S S I E R

Faire vivre davantage les valeurs de solidarité, de citoyenneté, pour être toujours à l’écoute des habitants des quartiers, pour tisser du lien social, et pour bien vivre ensemble, tel est l’un des objectifs de la politique de la ville. Cette politique de cohésion sociale est mise en œuvre par le secteur municipal de la vie des quartiers, à travers différents dispositifs : médiateurs de quartier, soutien aux habitants, fêtes de quartiers…

FavoRiSeR le lien SoCial pour mieux vivre dans les quartiers

Le lien social se tisse tous les jours, grâce aux médiateurs de quartier (ici Madame Yamina Belkaïd, devant le local de la Ferme-du-Buisson, situé 3, cours du Buisson).


D O S S I E R

Le secteur municipal de la vie des quartiers, créé en 2006, dépend du service urbanisme et politique de

la ville. Il a pour mission de participer au “bien-vivre ensemble” des quartiers de Noisiel (Front-Populaire, Ferme-du-Buisson, Luzard, Pièce-aux-Chats et Deux-Parcs.) Pour cela, il coordonne l’action des médiateurs de quartier et soutient les différentes initiatives des habitants. Il a également une implication en matière d’habitat collectif, en assurant notamment une relation avec les gardiens des immeubles et en faisant remonter l’information auprès des bailleurs sociaux.

Des médiateurs de quartierspour plus de proximité citoyenne et socialeDans le cadre du Contrat urbain de cohésion sociale (Cucs), afin d’améliorer les relations entre les habitants, la Ville de Noisiel a développé un service de médiation de quartier, en lien avec les bailleurs sociaux.

Tout Noisiélien habitant l’un des quatre quartiers couverts par ce service peut s’adresser directement aux médiateurs pour des conseils ou des interventions lors de situations de tension, de conflit ou de dégradations... « Interfaces privilégiées entre les habitants et les élus, les médiateurs sont connus et identifiés dans leur quartier. Au fil des mois et des

actions menées, ils sont devenus des personnes référentes, de confiance, à qui chacun parle facilement », explique Jocelyne Kuzniewski, coordinatrice du secteur municipal de la vie des quartiers.

Formés à la médiation, l’écoute et la gestion des conflits, les médiateurs agissent essentiellement par le dialogue, dans le respect, la neutralité et la confiance. Leurs missions sont les suivantes : écouter les habitants, être des relais, prévenir et aider à la résolution des petits conflits de la vie quotidienne ; accueillir, écouter et exercer toute mission qui concourt au renforcement du lien social dans le quartier ; aider, informer et orienter les personnes isolées et/ou en difficulté dans leurs démarches administratives ; assurer l’interface entre les habitants et les institutions et développer la capacité d’initiative et de projet dans les quartiers.

Des animations de quartier tout au fil de l’annéeGalette des rois, loto, chasse aux œufs, troc aux vêtements : la Ville soutient les différentes initiatives des habitants des quartiers. Ces moments conviviaux leur permettent de se retrouver autour d’un projet commun. « À la Pièce-aux-Chats, tous les habitants se mobilisent pour organiser une fois par an un grand loto, qui est attendu par tous, explique Véronique Oury, la médiatrice du quartier de la Pièce-aux-Chats et des Deux-Parcs. Les lots à gagner sont collectés en amont et les donateurs, qui sont principalement les gens du quartier, sont généreux ».

Le Contrat urbain de cohésion socialeLe Cucs* est un contrat passé entre l’État et les collectivités territoriales qui engage chacun des partenaires à mettre en œuvre des actions concertées pour améliorer la vie quotidienne des habitants dans les quartiers connaissant des difficultés (chômage, violence, logement...). Il est élaboré à l’initiative conjointe du maire, et du préfet de département. 497 contrats existent à l’heure actuelle en France métropolitaine et dans les départements d’Outre-mer. Ils sont en vigueur jusqu’au 31 décembre 2014. Le contrat s’articule autour de trois axes, définis comme tels par l’État :- « un projet global de cohésion sociale ».- « des programmes d’actions pluri-annuels déclinant ce

projet sur cinq champs prioritaires : accès à l’emploi et développement économique, amélioration du cadre de vie, réussite éducative, citoyenneté et prévention de la délinquance, santé ».

- « les modalités de mise en œuvre, de suivi, d’évaluation et de révision du contrat à mi-parcours ».

* Les trois quartiers concernés par le Cucs sont : Le Luzard, la Ferme-du-Buisson et les Deux-Parcs Nord VPN.

Des contrats aidés pour les médiateurs de quartierLe dispositif des médiateurs de quartier donne lieu à la signature de conventions, entre l’État et la collectivité employeur, et à la conclusion d’un contrat de travail aidé (le contrat adulte-relais) entre l’employeur et la personne recrutée. L’employeur perçoit une aide annuelle de l’État correspondant à 80 % du SMIC et proportionnelle au temps de travail prévu dans le contrat. Le contrat adulte-relais s’adresse aux personnes de plus de 30 ans, n’ayant pas d’emploi, et résidant dans certaines zones urbaines. On compte aujourd’hui 4 230 postes d’adulte-relais sur le territoire national.

Le loto de la Pièce-aux-Chats rassemble, tous les ans, un grand nombre de participants.

Les locaux des médiateurs sont situés au cœur des quartiers. Ici, celui du quartier des Deux-Parcs.


D O S S I E R

« J’aime à dire que la médiation de quartier permet de soigner les maux de la société. Depuis 2004, je tache, au Front-Populaire et à la Ferme-du-Buisson, d’aider les personnes confrontées à des difficultés et j’essaie de créer une cohésion sociale, pour qu’aucun habitant ne soit laissé seul, au bord de la route. Faciliter le dialogue entre les institutions et les administrés, régler un problème de logement ou encore être l’interface entre le bailleur et l’habitant : mon métier a mille et une facettes. La semaine dernière, j’ai par exemple reçu une habitante victime de violences conjugales. Autant vous dire que dans ce genre de situation, il est très difficile d’arriver à prendre de la distance. Mais à côté de ces difficultés, il y a tant de situations heureuses ! Ma plus grande satisfaction, c’est quand le visage d’un habitant dont le problème a été réglé s’illumine d’un grand sourire. Et j’ai en tête d’autres moments de bonheur : les ateliers de couture, les temps de parole et l’émotion, jusqu’aux larmes, d’une mamie coupée de sa famille et dont l’anniversaire a été organisé par tous les habitants… »Quartier du Front-PopulaireEspace familles / Maison de la jeunessePlace du Front-PopulaireTél. 01 60 06 83 32 ou 06 79 92 29 67 Permanences d’accueil : lundi, mardi et jeudi de 9 h à 12 h et de 13 h 30 à 17 h 30.

Quartier de la Ferme-du-BuissonLocal résidentiel collectif du Cours du Buisson3, cours du Buisson Tél. 01 60 05 61 06 ou 06 79 92 29 67Permanences d’accueil : mercredi de 10 h à 12 h et de 13 h 30 à 18 h 30 et vendredi de 9 h à 12 h et de 13 h 30 à 17 h 30.

« Je suis médiatrice de quartier depuis le 1er avril 2005. Et c’est avec plaisir et fierté que je prononce ces mots. Pourquoi je fais ce métier ? Probablement parce que je suis guidée par l’envie et le besoin de créer du lien social et de contribuer à ce que les habitants soient plus heureux à vivre ensemble. Je sais, et trop bien, que la vie n’est parfois pas clémente et que du jour au lendemain, tout peut s’écrouler. Une famille confrontée à des difficultés financières, un enfant qui a le ventre vide le soir, un conflit de voisinage qui tourne mal ; autant de situations difficiles auxquelles j’ai été confrontée dans nos quartiers. Mon rôle ? Celui d’accompagnateur, de roue de secours, de bouffée d’oxygène. J’aide ceux qui en ont besoin, je les rassure par ma présence dans leurs démarches administratives et je participe à l’animation du quartier. À la Pièce-aux-Chats, depuis 2005, le travail accompli est considérable et porte aujourd’hui ses fruits. Depuis janvier 2012, je travaille également sur le quartier des Deux-Parcs, pour les habitants du patrimoine de Trois Moulins Habitat. Là, tout est à construire. C’est un nouveau défi pour moi. »Quartier de la Pièce-aux-ChatsLocal du 2 rue Anatole-FranceTél. 01 64 68 93 70 ou 06 80 26 35 52Permanences d’accueil : lundi de 9 h à 12 h et de 13 h 30 à 18 h, mercredi de 13 h 30 à 17 h 30, vendredi de 9 h à 12 h et de 13 h 30 à 18 h 30.

Quartier des Deux-Parcs Maison de quartier des Deux-ParcsTél. 06 80 26 35 52 Permanences d’accueil : mardi de 9 h à 12 h et de 13 h 30 à 18 h, jeudi de 9 h à 12 h et de 13 h 30 à 18 h 30.

« Je suis le petit nouveau, chez les médiateurs de quartier. J’ai pris mes fonctions dans le quartier du Luzard en février 2012, dans le cadre d’une reconversion professionnelle et donc d’un challenge personnel ! J’avais une réelle envie d’aider, d’être utile, tout en participant à la création d’un lien particulier avec la population. Dans le quartier du Luzard, je traite principalement les questions liées au logement et aux démarches administratives. J’essaie pour cela d’avoir une approche pragmatique, tout en me mettant à la place de la personne qui vient me voir. Lorsque mon action débouche sur une solution et que les habitants me remercient, je mesure toute l’importance de ma mission de médiation. Mon objectif pour les mois à venir ? Renforcer ma présence sur le terrain et me faire connaître du plus grand nombre. »Quartier du Luzard- Mairie annexe du Luzard - 1, place Gaston-Defferre - Tél. 01 60 37 49 33 ou 06 86 85 57 84

Permanences d’accueil : lundi et mercredi de 9 h à 12 h et de 13 h 30 à 17 h 30 et jeudi de 9 h à 12 h.- Local Oph77 - 27-29, cours des Roches (place de l’Horloge) - Tél. 06 86 85 57 84

Permanences d’accueil : mardi de 9 h à 12 h, jeudi de 13 h 30 à 17 h 30 et vendredi de 9 h à 12 h et 13 h 30 à 17 h 30.

Véronique OuryYamina Belkaïd

Denis Kala

Médiatrice du quartier Pièce-aux-Chats

et Deux-Parc

Médiatrice du quartier Front-Populaire

et Ferme-du-Buisson

Médiateur du quartier du Luzard

Rencontre avec les médiateurs de quartier


Parallèlement à ces actions ponctuelles, différents ateliers sont proposés aux habitants tout au long de l’année : couture et travaux manuels au Front-Populaire, cuisine aux Deux-Parcs… « Il est important de souligner le travail de partenariat avec la Mjc-Maison pour tous de Noisiel, ainsi que celui des associations locales participant à l’animation du quartier », précise Yamina Belkaïd, la médiatrice de quartier du Front-Populaire et de la Ferme-du-Buisson.

Les fêtes de quartier, un moment de cohésion sociale convivialOrganisées en plein air, une fois par an, dans chaque secteur de la ville, les fêtes de quartier invitent tous habitants à quitter leur quotidien, pour investir ici une place, là une cour d’école, dans la bonne humeur. Ateliers de maquillage, pêche à la ligne, musique, danse et autres jeux du monde sont autant d’animations qui remportent toujours un vif succès. Pendant que les uns s’amusent, d’autres font plus ample connaissance avec les voisins proches ou éloignés, autour d’un café, d’un jus de fruit ou de nouvelles gourmandises découvertes au détour de l’un des stands installés pour l’occasion. À travers son soutien financier et logistique, la Ville a fait le choix de développer ce type d’animations, moments privilégiés de rencontres et d’échanges.

« Le sens de la fête est bien évidemment important. Cependant, à travers ces rendez-vous, nous souhaitons favoriser les relations de bon voisinage. Cela contribue à renforcer les liens sociaux, nécessaires au bien-vivre ensemble », souligne Jocelyne Kuzniewski, coordinatrice du secteur vie des quartiers. Les fêtes de quartier sont synonymes de partage et de solidarité. Elles participent aussi, pour une part, au renforcement de l’attractivité de la ville et à l’amélioration de la qualité de vie. Elles permettent également de lutter, d’une certaine manière, contre l’exclusion et l’isolement des personnes les plus fragiles. « Au mois de septembre, nous participons à la fête de quartier, dans une démarche collaborative et de cohésion sociale », explique l’association “Familles réunies de la Ferme-du-Buisson”. L’association est un acteur clé de l’organisation de la fête de quartier, depuis de nombreuses années. C’est avec enthousiasme que les adhérents se mobilisent autour de l’événement.

« Les habitants sont les organisateurs de la fête tandis que les associations locales et les différents partenaires sont invités à y participer », confirme Véronique Oury, la médiatrice du quartier de la Pièce-aux-Chats, où la fête qui a lieu traditionnellement au mois de juin, remporte toujours un très grand succès. La réussite de ces temps forts repose donc sur la participation de tous les publics, incluant notamment les jeunes et leurs différentes formes d’expression (musique, danse, sport…). Autre élément fondamental, le mélange des générations. L’événement est propice à tisser des liens entre les jeunes et les plus âgés. « Il faut mêler les générations le plus possible », précise la médiatrice. Il s’agit de développer le respect mutuel entre les différents âges, grâce à une meilleure connaissance des uns et des autres.

Secteur Vie des quartiersService urbanisme / politique de la VilleTél. 01 60 37 73 23 E-mail : [email protected]

D O S S I E R

Des sorties familiales à la merTrouville, samedi 21 juillet 2012. Le sable, les joies de la baignade dans une eau claire et des températures estivales : telles étaient les réjouissances au programme d’une cinquantaine de Noisiéliens, grâce au secteur vie des quartiers. Comme chaque année, l’opération “Sorties familiales à la mer” permet aux familles de partir à la mer via une participation financière limitée (6 € par adulte ; 3 € pour les 3-16 ans ; gratuit pour les moins de 3 ans), le reste étant financé par la Ville. Ces sorties connaissent un très vif succès, comme l’explique la responsable du secteur vie des quartiers : « à chaque fois, les places sont prises d’assaut dès le début des inscriptions. Les familles apprécient de partir dans un cadre convivial, pour un tarif très abordable. Et cela crée une cohésion et un brassage de tous les quartiers ».

Le troc aux vêtements, organisé au LCR des Totems, permet aux familles de renouveler leur garde-robes à petit prix.

Des écrivains publics à votre serviceDans le cadre d’un partenariat avec la Ville, quatre écrivains publics bénévoles interviennent sur l’ensemble de la commune. Ils peuvent vous aider gratuitement pour la rédaction de courriers, dans la plus stricte confidentialité des sujets abordés (courriers administratifs ou privés).Points et horaires d’accueil, sans rendez-vous et hors vacances scolaires :- Mairie annexe du Luzard (place Gaston-Defferre) :

mardi de 9 h à 11 h 15 et vendredi de 9 h à 11 h et 14 h à 16 h. Tél. 01 60 37 49 33.

- Maison de l’enfance et de la famille (Mef) - Espace Familles (place du Front-Populaire) : lundi de 15 h 30 à 17 h 45. Tél. 01 60 06 83 30.

- Maison de quartier de la Ferme-du-Buisson - Passage Louis-Logre : sans rendez-vous, le mercredi de 15 h à 17 h. Tél. 01 64 68 62 53.


Trois questions à François Kalfon,maire-adjoint chargé de la politique de la ville et de l’activité commerciale

En quoi les fêtes de quartier sont-elles un moment privilégié ?

La politique de la ville c’est d’abord de l’humain, Les fêtes de quartier contribuent à renforcer la cohésion sociale en brisant l’anonymat par une démarche festive qui permet à chacun de se retrouver. Le rôle de la municipalité est de soutenir les projets des habitants pour donner corps à une ville où les gens se rencontrent, échangent, apprennent les uns des autres, se transmettent des connaissances. Plus qu’une animation, les fêtes de quartier sont donc synonymes de partage et de solidarité.

Certaines fêtes rassemblent plus de participants que d’autres…

Les habitants de la Pièce-aux-Chats se sont – depuis longtemps – appropriés la fête de quartier, moment

festif sur lequel travaille le collectif d’habitants tout au long de l’année. Au Deux-Parcs, les repas en pied d’immeuble à la Cité Blanche, organisés au gré des locataires remportent également un vif succès. Au Front-populaire, nous avions fait le pari en 2012 de mobiliser les parents à partir d’une animation sur le long terme proposée aux enfants, en partenariat avec la bibliothèque Hors les Murs. Si le jeu, intitulé “La chasse aux sourires” a rassemblé beaucoup d’enfants, il faut avouer que les parents n’ont pas participé massivement à la fête. Quant au quartier du Luzard, les intempéries n’ont pas permis la tenue de l’animation initialement prévue (un jeu sur le patrimoine) lors de la fête d’octobre 2012. Ce bilan nuancé nous conduit à envisager d’autres formes de soutien et d’aide à l’organisation.

Quel est donc le programme pour 2013 ?Pour l’année 2013, quatre fêtes de quartier auront lieu. Nous avons décidé de regrouper la fête du Front Populaire et la Fête du Luzard pour plus de rayonnement. Nous allons changer un peu de format. Pourquoi pas un défilé costumé ? Concernant les Deux-Parcs, le moment convivial pourrait prendre la forme d’un loto, qui investirait ma maison de quartier des Deux-Parcs et aurait lieu en juillet. Quant à la Pièce-aux-Chats, la fête aura lieu le 8 juin. Enfin, celle de la Ferme-du-Buisson se déroulera en septembre.

« Des fêtes de quartier synonymes de partage

et de solidarité »

La fête de quartier du Front-Populaire se déroule traditionnellement en mai…

Et celle de la Pièce-aux-Chats…

Puis a lieu en juin celle des Deux Parcs…

Enfin, la fête de quartier de la Ferme-du-Buisson est organisée en septembre.

Tout comme celle du Luzard…

Des fêtes de quartier pour profiter des beaux jours !


S P O R T

Marquant le 10e anniversaire du club, l’année 2012-2013 s’annonce sous les meilleurs auspices pour le club de basket de Marne-la-Vallée et ses 320 licenciés. Depuis dix ans, le club évolue au sommet de la compétition, tout en préservant un état d’esprit familial.

Le club de Marne-la-Vallée est issu de la fusion, en 2002,

de trois clubs du Val-Maubuée : Lognes, Noisiel et Torcy. « L’ambition, explique Zohra, membre bénévole très active du club, était de donner un nouveau souffle à trois petits clubs qui vivotaient et étaient infructueu-sement dans la concurrence. Les dirigeants de l’époque voyaient les choses en grand et souhaitaient créer un club ouvert à tous, fédérateur et à la hauteur de ses ambitions ». Dix années après, on peut dire que le défi a été relevé. Le club propose à la fois une offre de loisirs et se place au premier rang de la compétition.

Un club familial et convivial Premier pôle de basket de l’Est parisien et l’un des rares clubs disposant d’équipes féminines dans chaque tranche d’âge, des plus jeunes jusqu’aux seniors, le MLV Basket s’est donné comme objectif de faciliter l’accès au basket à toute personne désireuse d’intégrer l’une de ses équipes. « Et ceci dans une volonté de mixité sociale, qui est une valeur fondamentale du club » aime à souligner Mathias Ona-Embo, le directeur sportif du club. « Nous permettons à chaque licencié d’évoluer à son meilleur niveau et nous proposons différents niveaux de compétition pour une même tranche d’âge. Avec trois maîtres-mots : la convivialité, le plaisir et la réussite. »

Des résultats plus que satisfaisantsDepuis dix ans, Marne-la-Vallée Basket apparaît régulièrement dans

le palmarès des championnats et coupes de Seine-et-Marne ou d’Ile-de-France. Toutes catégories confondues, il y a régulièrement deux, trois, voire quatre équipes dans les différentes finales. En 2010, par exemple, le club a remporté la coupe de Seine-et-Marne en poussins, minimes filles, seniors filles et seniors garçons. À deux reprises, en 2004 et en 2010, les seniors garçons ont évolué en Nationale 2, qui est le quatrième échelon du championnat de basket-ball masculin en France (après la Pro 1, la Pro 2 et le National 1).

Une école françaisede mini-basket labelliséeLes enfants peuvent pratiquer le basket dès l’âge de cinq ans, au sein de l’école de mini-basket, officiellement labellisée par la Fédération française de basket-ball. Ce label est la reconnaissance du travail effectué au sein de la structure jeunes, de la qualité de l’encadrement proposé,

du sérieux des entraîneurs et des dirigeants, de l’investissement des parents et de la fréquentation assidue de ses licenciés.

Esprit d’équipe et fair-playParce que le basket, ce n’est pas uniquement jouer sur le terrain, les dirigeants du club accordent une place très importante à la formation des jeunes, en les confrontant de manière pédagogique aux différents rôles officiels : arbitre, entraîneur, marqueur-chronométreur... « De telles responsabilités, qui en permettant le déroulement d’une rencontre, constituent un fondement essentiel de l’éducation sportive, précise Mathias Ona-Embo. Nous attachons une importance toute particulière au fait de communiquer à chacun de nos licenciés l’esprit d’équipe, ainsi que le sens du fair-play, qui feront d’eux non seulement des excellents sportifs sur le terrain, mais aussi des citoyens respectueux en dehors des gymnases. »

DiX anS De ReBonDSpour le club de basket de Marne-la-Vallée

Le club regroupe des amateurs et des compétiteurs, toutes générations confondues.


P A T R I M O I N E

Noisiel Infos : Comment avez-vous eu l’idée de réaliser ce documentaire ?Eric Bitoun : Le nom de la marque Menier résonnait en moi depuis longtemps. Je ne sais pas si c’est lié à un souvenir d’enfance ou à un plaisir gourmand plus récent… J’ai navigué sur internet et j’ai

découvert de nombreux sites, probablement l’œuvre de passionnés, se faisant l’écho de l’histoire du chocolat Menier. Je me suis ensuite plongé dans l’ouvrage de Bernard Logre et Gérard Messence, “Chocolat-Menier, évitez les contrefaçons !”, tout en contactant le service municipal d’animation du patrimoine de la ville de Noisiel, qui m’a aiguillé dans mes recherches. Je me suis très vite rendu compte que je tenais, entre mes mains de réalisateur de documentaires, un véritable sujet. L’expression est peut-être galvaudée, mais à travers l’histoire des Menier - l’histoire avec un h minuscule -on traverse un siècle et demi de l’Histoire de France - l’Histoire avec un grand H. Le chocolat Menier a rayonné pendant des années au niveau international, et cette réussite s’explique par l’apparition de trois générations hors du commun, qui ont su faire preuve d’un génie inventif.

N.I. : Vous avez ensuite dû proposer le projet à différentes chaînes…E.B. : Effectivement, lorsqu’on réalise un documentaire, on est tributaire des chaînes de télévision. C’est grâce à elles que les différents mécanismes financiers peuvent s’activer : compte de soutien du Centre national du cinéma, aides départementales…. Au départ, France 5 semblait intéressée, mais le projet ne s’est pas concrétisé. La chaîne Histoire, du groupe TF1, nous a dit oui tout de suite ; puis nous avons eu un accord de la part de la chaîne Stylia, faisant également partie du même groupe.

N.I. : Le documentaire laisse la part belle aux témoignages, aux photographies et objets d’époque. Comment avez-vous procédé pour les recueillir ?E.B. : Ces témoignages sont le fruit d’un méticuleux travail de recherche, réalisé avec l’aide du service municipal d’animation du patrimoine. Nous avons encore la chance d’avoir des témoins vivants de l’époque Menier, comme ceux de Jean et Gilberte. Ces derniers ont aujourd’hui respectivement 78 et 92 ans. Gilberte est entrée chez Menier en 1934. Ses grands-parents, parents, oncles et tantes ont travaillé à l’usine. Pour les photographies et les objets, le service du patrimoine, et la collection de Gérard Messence, ont été des banques de données extraordinaires.

N.I. : “L’histoire fondante du Chocolat Menier”, c’est également des prises de vues magnifiques…E.B. : Nous avons effectivement la chance qu’il reste de nombreuses traces tangibles de l’époque Menier : en premier lieu, la chocolaterie, abritant aujourd’hui le siège de Nestlé France et constituant un bijou architectural au service de la production de chocolat, mais aussi les hôtels particuliers, la cité Menier…

N.I. : Comment s’est déroulée “la fabrication” de ce documentaire ?E.B. : La période de tournage a eu lieu de septembre 2011 à juin 2012, de manière discontinue. Au final, il y a eu dix journées pleines de tournage. Il nous a fallu ensuite huit semaines de montage. La diffusion a eu lieu dans la foulée sur la chaîne Stylia au mois de novembre. Dans les prochaines semaines, il y aura également une programmation sur la chaîne Histoire. À l’heure actuelle, nous travaillons sur l’édition du DVD, qui devrait être disponible dans le courant du premier trimestre 2013. Nous souhaitons ensuite pouvoir vendre le documen-taire à d’autres chaînes, notamment étrangères.

N.I. : Télérama a fait une critique très positive de votre travail. Oui, c’est très encourageant ! Selon moi, “L’histoire fondante du chocolat Menier” est un documentaire accessible au plus grand nombre et il permet également de mettre en valeur, à travers l’histoire des Menier, la ville de Noisiel. Je conseillerais donc à chaque Noisiélien de le visionner !

Éric Bitoun, réalisateur et producteur ayant à son actif de nombreux documentaires et films a collaboré avec plusieurs services municipaux pour pouvoir retracer l’histoire d’une réussite familiale, dans un documentaire intitulé “L’histoire fondante du chocolat Menier”.

Un DoCUMenTaiRe À CRoQUeR, sans modération !

Une diffusion à la Ferme-du-BuissonLe documentaire d’Éric Bitoun sera projeté le vendredi 15 février, à la Ferme-du-Buisson. L’objectif est d’ouvrir cette projection à tout Noisiélien, sur réservation obligatoire. Les modalités d’inscriptions vous seront communiquées par le biais des différents moyens d’information (journal Le Plus, site Internet, panneaux lumineux…) dans les prochaines semaines. Tenez-vous informé !

L'histoire fondante du chocolat MenierRéalisation : Éric Bitoun.Production : Skopia FilmsDurée : 60'Production : Histoire, Stylia, et Vosges TV.www.skopiafilms.com


Elles s’appellent Kenza, Christine, Yamina, Marie-Madeleine, Yayou, Madeleine, Lucilia et Françoise et font partie des agents d’entretien et de service qui travaillent au sein des écoles de Noisiel. Zoom sur une profession méconnue.

Elles sont huit à nous recevoir autour d’un café, une fois le

service terminé. « Notre travail, c’est du sport tous les jours ! » expliquent, chacune à leur manière, les agents d’entretien et de restauration qui sont affectés au sein de l’école élémentaire des Tilleuls. Le public ne les aperçoit que rarement et ne fait que deviner leur présence. Pourtant, loin des regards, lorsque l’école est fermée ou lorsque les enfants sont en classe, ce sont elles qui passent le balai, nettoient les sols, vident les poubelles, astiquent les mobiliers ou désinfectent les sanitaires. Et c’est bien grâce à l’efficacité et l’endurance de ces travailleuses de l’ombre que les écoliers bénéficient d’équipements propres et agréables.

Entretien des écolesNettoyer les classes, du sol au tableau, en passant par le mobilier ; les longs couloirs ; le restaurant scolaire : aux Tilleuls comme dans toutes les écoles de la ville, la tâche quotidienne des agents d’entretien et de service est d’envergure et rythmée selon une organisation précise. « C’est indispensable d’avoir des plannings précis, explique Françoise, la responsable d’équipe. Nous nous répartissons en deux brigades : celle qui commence à 7 h du matin et termine à 15 h 45 et celle qui couvre la tranche 9 h 45 - 18 h 45. Chacune a des tâches particulières », qui sont accomplies avec professionnalisme. Et pas de trêve pendant les vacances scolaires ! Pendant que les écoliers

profitent d’un repos bien mérité, les agents profitent de leur absence pour nettoyer le moindre recoin de l’école. Une opération spécifique est également menée durant le mois de juillet, avec un ménage général en profondeur qui s’étend sur plusieurs semaines.

Un travail au contact des enfantsÀ 9 h 45, changement de casquette : les gants de ménage sont troqués contre la charlotte et la tenue de cuisine. Explication avec Yayou : « nous préparons les entrées et les desserts avec les produits livrés par la société de restauration, réchauffons les plats et mettons le couvert. Puis, on assure le service du midi ». « On aide les plus petits à couper leur viande, commente quant à elle Kenza. On leur demande de goûter à tous les plats. Mais aussi, on les écoute nous raconter leurs joies ou leurs chagrins ». Et Madeleine d’ajouter « on fait partie du quotidien des enfants. Lorsqu’ils nous croisent dans la rue et nous appellent par notre prénom, cela fait chaud au cœur ». Le travail au contact des enfants, elles le constatent à l’unanimité, « c’est leur bonheur de la journée ».

Des bons et des mauvais côtés« Le soir quand nous rentrons chez nous, nous sommes vraiment fatiguées ; le travail d’un agent d’entretien est particulièrement dur physiquement ». « Au quotidien, on est souvent amenées à se baisser, s’accroupir, sans compter qu’on passe notre journée à monter et descendre des escaliers ». Il n’est pas rare qu’elles souffrent de douleurs chroniques liées à leur activité professionnelle, comme l’expliquent Yamina et Françoise : « c’est le dos qui pâtit ; nous avons pratiquement toutes eu des douleurs musculaires ou lombaires ». « On a aussi mal aux poignets et aux articulations », ajoute Marie-Madeleine.L’acquisition de matériel ergo-nomique destiné à faciliter leur activité, comme les chariots à déplacer le matériel et les balais ne nécessitant pas d’essorage, a permis d’éviter certains gestes douloureux. « Nous travaillons aussi sur les bons gestes et postures à adopter », complète Françoise. Enfin, « si le travail est difficile, nous avons toutes un bon esprit d’équipe », se réjouissent-elles, « on s’aide les unes les autres, on rit, on partage de bons moments. Notre métier, on l’aime. »

F O C U S

DeS ÉColeS BRiQUÉeS et une restauration scolaire assurée

L’équipe des agents d’entretien et de restauration du groupe scolaire des Tilleuls.


Une journée d’actionRetour sur le travail des agents de service et de restauration

du groupe scolaire des Tilleuls

Après le déjeuner, nettoyage du réfectoire.C’est l’heure du service ! Il faut parfois aider les plus petits.

Début de la journée, avec le nettoyage des salles de classe.

Les agents profitent des vacances scolaires pour astiquer les tables.

Dépoussiérage des porte-manteaux.

Les agents utilisent une laveuse automatique pour nettoyer les sols.

Les agents rangent et manient beaucoup de matériel.

Le moindre recoin est nettoyé.

Les agents procèdent également au rangement des dortoirs.

Bientôt l’heure du déjeuner : c’est l’affairement dans la cuisine !

Dressage des tables des maternelles.

F O C U S


Habitante des nouvelles résidences de la Ferme-du-Buisson et élève

au lycée Gérard-de-Nerval, Inès Garby est une littéraire. Elle a choisi, dès la seconde, cette orientation avec l’option histoire des arts. « Je suis naturellement attirée par ces matières dites humaines », souligne-t-elle. J’apprécie particulièrement l’étude de la peinture et de la musique. Nous faisons beaucoup de sorties pour visiter des musées et lieux culturels, mais aussi des grands voyages. J’ai ainsi eu la chance de partir à Rome quand j’étais en classe de seconde, et à Vienne en première. Et d’ajouter : « J’aime aussi beaucoup l’enseignement des langues étrangères », une attirance qui l’a conduite à participer à ce séjour d’immersion linguistique à Puçol, organisé par le comité de jumelage de Noisiel.

Trois semaines en EspagneTout a commencé en juin dernier, quand son professeur d’espagnol, Sonia Lopez Varela, a informé ses élèves de la proposition du jumelage Noisiel/Puçol : permettre à deux lycéennes de se rendre trois semaines en Espagne, pendant les vacances d’été. « Les délais de réponse étaient très restreints, raconte la jeune fille, mais dès le lendemain, avec l’accord de mes parents, j’avisais mon professeur que j’étais partante. » Elle décrit son état d’esprit avant ce

voyage : « à aucun moment je n’ai eu de doute ou de crainte. J’ai plutôt un caractère volontaire et indépendant, grâce à l’éducation de mes parents. Je suis par exemple allée plusieurs fois, seule, rendre visite à des membres de ma famille, en Angleterre ».Tant mieux, car au final, Inès se retrouve bien seule ; la seconde élève désireuse de partir s’étant désistée à la dernière minute. Sur place, la lycéenne séjourne chez un couple d’actifs qui n’a pas la trentaine. « Ils ont été géniaux, super gentils avec moi », confie-t-elle. La journée, Inès suit des cours dans le prestigieux “Caxton Collège”, établissement privé qui accueille durant l’été des élèves du monde entier, venus se perfectionner. « Kazakhstan, Russie, Allemagne, Angleterre : un vrai melting-pot, très enrichissant pour moi sur le plan culturel ! ». Les cours en espagnol ont lieu de 10 h à 17 h, avec de l’oral intensif et l’apprentis-sage d’un vocabulaire très pratique lors de mises en situation. « Nous sommes partis au marché, et le professeur nous a appris les noms des fruits et des légumes, les formules de politesse… ». Un enseignement tel qu'il fait réfléchir la jeune fille sur les défauts d’apprentissage des langues en France : « au collège ou au lycée, on apprend un vocabulaire trop abstrait, loin de la réalité. On se concentre sur la grammaire et on fait

beaucoup trop d’écrit, alors que dans le terme “langues vivantes”, il y a le mot “vivant” ! ».

Une expérience enrichissanteSa famille d’accueil ne parlant pas un mot de français, Inès est obligée de ne s’exprimer qu’en espagnol. Si les premiers jours sont difficiles car les Espagnols ont un débit oral très soutenu, la jeune fille prend rapidement de l’assurance. « À mon retour, mon professeur d’espagnol m’a dit que j’avais fait de très grands progrès. »Au-delà de l’immersion linguistique, Inès a vécu une belle expérience culturelle. « Pendant ces trois semaines, j’ai vécu à un rythme différent. Ma famille m’a fait faire beaucoup de sorties, nous dînions le soir tard dans des restaurants. J’ai été très surprise de voir que malgré la crise profonde qui touche l’Espagne de plein fouet, les habitants continuent à vivre avec légèreté, font la fête le soir, sortent entre amis… »Cette expérience est également très forte sur le plan personnel. « Partir m’a fait grandir, et m’a confortée dans mes choix professionnels. Je n’ai plus peur de réaliser mes rêves, et j’ai compris que quand la chance se présente, il faut la saisir. ». Inès prépare le baccalauréat et souhaiterait, en septembre prochain, intégrer une classe de mise à niveau en arts appliqués (Mana), afin de préparer ensuite un diplôme des métiers d’art, spécialisé dans l’art du bijou et du joyau. Une orientation bien réfléchie qui lui permettra peut-être de créer ses propres bijoux, et de les vendre à l’international, et notamment en Espagne ?

Grâce au comité de jumelage de Noisiel, Inès Garby a séjourné en Espagne, pendant le mois d’août, dans le cadre d’un séjour linguistique. Portrait d’une jeune Noisiélienne qui a l’avenir devant elle.

P O R T R A I T

eSPaGne : le séjour d'une Noisiélienne

Pour en savoir plus…Le comité de jumelage de Noisiel soutient les échanges amicaux, culturels, sportifs et scolaires avec Puçol en Espagne.Contact : Carmen Vandeputte. Mairie de Noisiel : place Émile-Menier - 77186 Noisiel. Tél. 06 32 81 59 85.


Il y a maintenant plus d’un an que le service municipal de la jeunesse a vu le jour. De nombreuses actions ont été entreprises depuis sa création. C’est ainsi, pour ne prendre que quelques exemples, qu’une animation a été organisée dans le cadre de la semaine du goût ; des stages de danse ont été dispensés ; un mini-séjour dans l’Aisne a été organisé cet été ; une formation BAFA a été proposée ; une action de coaching personnalisé a été menée en direction de jeunes éloignés de l’emploi. Au quotidien, les membres du service municipal de la jeunesse proposent des activités et accompagnent ceux qui souhaitent bâtir

un projet ou organiser une sortie. Ils sont à l’écoute des jeunes et toujours disponibles pour les conseiller et les orienter.Le public de 15-25 ans fréquentant cette structure n’a cessé de s’élargir : ils viennent de tous les quartiers de la ville. Les jeunes se sont approprié cet outil, qu’est la Maison de la Jeunesse, située dans le quartier du Front Populaire, ce dont il convient de se réjouir.On ne dira jamais assez que la jeunesse est notre avenir, notre force, notre chance. La jeunesse est la condition de la réussite de toute la société. C’est à elle qu’il reviendra de construire le monde de demain. Aussi est-il primordial de lui porter une attention

particulière. C’est ce que fait la municipalité, pour qui l’action en direction des jeunes est incontestablement une priorité. Le groupe des élus socialistes et républicains apporte son soutien à la politique menée dans ce domaine par Daniel Vachez et son équipe. Cette politique est volontariste et ambitieuse. Elle est assurément de nature à répondre aux attentes des jeunes Noisiéliens.

Nous vous souhaitons une bonne et heureuse année 2013.

Le groupe des élus socialistes et républicains.

Groupe socialiste et républicain

LA JEUNESSE, UNE PRIORITÉ DE LA MUNICIPALITÉ

Le département de la Seine et Marne se classe à la 88e place pour la densité de médecins généralistes, à la 93e place pour le taux d’équipement en lits et places de psychiatrie générale, et à la 94e pour le taux d’équipements en lit et places d’hospitalisation en médecine.C‘est dans ce contexte que ce nouvel équipement nécessaire pour la population ouvre ses portes à Jossigny.Nous regrettons les insuffisances, notamment en termes de capacité d’accueil au regard de la population concernée, mais également le non maintien d’une structure publique de santé et de proximité sur l’actuelle implantation à Lagny/Marne.

Le programme régional de santé (PRS) a opté pour le choix de la rentabilité financière de l’Agence Régionale de Santé (ARS) en proposant :• L’arrêt de toute programmation d’établis-

sements nouveaux pour personnes âgées et handicapées en Seine et Marne, niant l’évolution démographique et les maladies liées au vieillissement.

• Des mouvements de restructurations d’hô-pitaux publics qui conduisent à rendre plus difficile l’accès aux soins et à faire de la Seine et Marne un désert médical.

• Des partenariats public/privé favorisant un système de santé à deux vitesses.

Dans l’immédiat ce nouvel établissement ultramoderne :• Confie le service de radiothérapie publique

de Lagny au privé,• Son parking sera payant au-delà d’une heure

et confie sa gestion au privé (Vinci Park),• Le bloc opératoire de nuit ne sera toujours

ouvert qu’une nuit sur deux entre Meaux et Jossigny.

Le changement pour la Santé, c’est une urgence.Signez la pétition en ligne sur : www.pcf-noisiel-lognes.org pour un hôpital public et de plein exercice à Jossigny.

Le groupe communiste et républicain

REFUSONS L’AUSTÉRITÉ SANITAIRE

LE SAVIEZ-VOUS ?

Groupe communiste et républicain

Nous avons démissionné en décembre afin de permettre à d'autres membres de Noisiel Nouveau Souffle de participer à la vie municipale, comme nous nous y étions engagés, et de marquer notre inquiétude sur l'avenir de Noisiel.Après 33 ans de pouvoir, le Maire s'enferme dans sa tour d'ivoire ou fait confiance à une garde rapprochée éloignée des réalités locales. Dans ses projets, il refuse de faire confiance aux habitants pourtant capables d'apporter une expertise collective toujours utile à la décision. Il nie la diversité sociale et culturelle de la ville. Il ignore la vitalité associative et ne laisse aucune place aux jeunes pourtant riches de leurs talents aujourd'hui inexploités.

Noisiel regorge d'habitants prêts à œuvrer pour le bien commun. On l'a vu récemment sur les projets du quartier du Luzard ou sur la question des antennes relais. Or le maire se contente d'une concertation de "carton-pâte", sorte de décor pour une politique de communication déconnectée de toute réalité, masquant mal l'inertie politique actuelle.À quand un réel débat sur l'avenir du Quartier du Luzard avec des propositions en phase avec les habitants ? Qu'en est-il des projets de nouvelles constructions sur le quartier du Luzard, de la Ferme du Buisson, ou du Cours Pierre Mendès-France ? Que devient le marché en 2013 ? Le projet secret du Maire n'est-il pas de le faire tout simplement disparaître ?

Aucune alternative n'est possible sans une volonté de rupture et un réel courage politique des élus de la majorité. Il faut savoir renoncer à un certain confort pour retrouver le sens de l'intérêt général. Aucune alternative n'est possible sans une opposition de gauche, sur le terrain, à l'écoute des habitants, non donneuse de leçon, sans esprit de revanche, capable de reconstruire une union des gauches noisiéliennes autour d'un projet novateur. Sinon, la ville risque de s'enfoncer dans un immobilisme destructeur ou de basculer à droite.

A. Buessard, J. Nouvion, P. Nivolle,

Travaux décalés d’année en année, réunions d’information théoriques, personnel municipal laissé à l’abandon, les mauvaises habitudes perdurent à Noisiel.

Saviez-vous que des dépenses ont été engagées depuis 2006 pour réaffecter les anciens réfectoires mais qu’aujourd’hui aucun projet sérieux n’est réellement prévu ?Saviez-vous que l’intercommunalité peut choisir l’urbanisation et bétonner une très grande partie de la ville et imposer son projet contre l’avis de la population ?Saviez-vous qu’après le Luzard, c’est la Ferme du Buisson qui sera densifiée ?

Saviez-vous que le Val Maubuée doit accueillir encore 13 000 personnes et donc que Noisiel en prendra sa part ?Saviez-vous que pour se faire des espaces verts seront bétonnés ?Saviez-vous que de le commerce illicite se développe sur Noisiel ?Saviez-vous que les dotations de l’État vont baisser, merci François Hollande, et donc que la commune cherchera à développer ses recettes au lieu de réfléchir à baisser ses dépenses ?Non, tout cela ne vous est pas dit lors des fameuses réunions d’information qui res-semblent plus à des réunions de propagandes

ou de communication qu’à des réunions citoyennes d’information.

Saviez-vous que vos élus d’opposition, Jean-Pierre Classe, Alain Kaplan, Pierre Tebaldini et Serge Viseur vous souhaitent le meilleur pour 2013 et se battront toujours à vos côtés pour que votre quotidien s’améliore durant cette année. Bonne année à tous et à bientôt.

Noisiel Nouveau Souffle

Ensemble Changeons Noisiel

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