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ANNEE 31 - AVR/MAI/JUIN 2014 164 magazine FEDELEC Bureau de dépôt Bruxelles X - BC9646 - Périodique trimestriel Editeur responsable: Filip Cossement - Bld. des Canadiens 118 - B-7711 Dottignies GDW SECURITY - ELECTRO WIJNANTS Partenariat entre membres Fedelec pour la réalisation du projet «Zeven Tuinen» ECOSTAL / DAUVISTER- LEDOYEN Système autonome de cogénération remplace ancienne ligne haute tension LABIS INGELEC Electrique et électrisante MEMBER OF: be

Fedelec magazine 164 - FR

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Revue professionnelle pour le secteur electrotechnique

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Annee 31 - AVR/MAI/JUIn 2014

164magazineFEDELEC

Bureau de dépôt Bruxelles X - BC9646 - Périodique trimestrielEditeur responsable: Filip Cossement - Bld. des Canadiens 118 - B-7711 Dottignies

GDW Security - electro WijnantSPartenariat entre membres Fedelec pour la réalisation du projet «Zeven tuinen»

ecoStal / DauviSter-leDoyen Système autonome de cogénération remplace ancienne ligne haute tension

laBiS inGelec electrique et électrisante

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DE LA PRESSE PERIODIQUE

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Magazine Fedelec. Revue spécialisée des-tinée au secteur de l’électricité. Envoyé gratuitement aux entrepreneurs en élec-trotechnique, aux architectes, aux bureaux d’étude, aux commerces de gros en électri-cité et aux entreprises industrielles.

PERIODICITETrimestrielle

REDACTRICE EN CHEFTilly BaekelandtT 056/33 42 72E [email protected]

REDACTIONPhilip DeclercqT 056 77 13 10 | F 056 77 13 11E [email protected]

PublICITE - CONsEIlFCOmedia,Boulevard des Canadiens 118, 7711 DottigniesT 056 771310 | F 056 771311E [email protected]

CONCEPTION gRAPHIquELien HosteE [email protected]

Nederlandse versie op aanvraag

EDITEuR REsPONsAblEFilip CossementBoulevard des Canadiens 118, 7711 Dottignies

Magazine officiel de fedelec: federation nationale des entrepreneurs installateurs-electriciens

DIRECTEuR FEDElECWilly PauwelsJ. Chantraineplantsoen 1, 3070 KortenbergT 02 757 65 12 | F 02 757 65 41

Rien de cette édition ne peut être reproduit ou/et publié par impression, photocopie, microfilm ou tout autre moyen sans accord écrit préalable de l’éditeur. Les articles sont publiés sous la responsabilité de l’auteur.

Difficultés avec l’application du RGIE modifié: FEDELEC demande aux autorités de se concerter avec notre secteur plus rapidement et mieux.

Trop souvent encore des décisions importantes sont prises par les autorités sans que

les acteurs principaux n’aient été consultés.

C’est ainsi que nous avons été sérieusement surpris lorsque parut un arrêté royal en

juin de l’année dernière lequel apporta des modifications importantes dans le RGIE.

En effet, les avis les plus "récents" des organes de concertation auxquels réfèrent l’AR

datent de 2003, soit 10 ans avant la date de parution au Moniteur belge!

Nous avons dû constater que l’application dans la pratique, et plus particulièrement

en ce qui concerne l’article 104 du RGIE, en matière de mesures de préventions contre

l’incendie, provoque de sérieux problèmes qui dans certains cas sont même inso-

lubles.

C’est pourquoi Fedelec a entrepris deux actions concrètes.

D’une part, nous nous sommes concertés avec l’administration compétente qui nous

a promis qu’elle établirait une note/circulaire officielle à l’attention des organismes de

contrôle afin de fournir plus de clarté à ce sujet.

D’autre part, nous avons écrit aux trois ministres compétents afin de porter cette pro-

blématique à leur connaissance et en leur demandant d’accepter un AR dans lequel il

ne sera plus renvoyer, du moins en ce qui concerne la date de référence, à la date du

début des travaux mais à la date du contrat.

Dans chaque cas, nous plaidons pour que notre participation soit plus rapidement et

plus efficacement sollicitée lors de concertation où il est question d’apporter d’impor-

tantes modifications dans les réglementations spécifiques à la profession.

Antoine Van Lierop,

Président FEDELEC National

PREFACE

product news

- Nouveaux membres 08- Pilule amère pour un contribuable 11- Electro Challenge: les 30 finalistes 12- Chômage temporaire pour raisons économiques 14- Votre assurance Accidents du Travail chez Fédérale Assurance? 16

- Tube à leds contre tube fluorescent: évaluation [Partie 1] 18

- Tendances de Light + Building 2014 22

- GDW Security - Electro Wijnants: Partenariat entre membres Fedelec pour la réalisation du projet «Zeven Tuinen» 26

- Ecostal / Dauvister-Ledoyen: Système autonome de cogénération remplace ancienne ligne haute tension 34

- LEDLITE1: Eclairage à leds durable et fiable 25- Bureau de dessin électrotechnique Johan Hermans: “Gagnez du

temps et de l’argent en sous-traitant vos travaux de dessin” 30- Bosch Security Systems: Tout derniers développements

en matière de caméras de sécurité 32- LABIS Ingelec: Electrique et électrisante 38- Legrand: Solutions de Legrand pour la résistance au feu 40- Dielec®: 25 ans de «solutions» sur mesure pour poste de travail 42

45

26

34

38

INSIDE NEWS 06

TECNOLEC INFORME

FOIRES & SALONS

FEDELEC - INFO DE LA FEDERATION

ProjeTS

reportageS

18

contenu

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Seizième nuit des électriciens à Namur

Vendredi 21 mars 2014 fut organisée pour la 16ème fois

la Nuit des Electriciens. Cette fois-ci, ce fut au tour de

la section régionale de Fedelec Namur de s’assurer de

l’organisation de l’Assemblée générale statutaire et de

la traditionnelle “Nuit” qui s’y rapporte. Le choix se porta

sur Le Cercle de Wallonie, endroit prestigieux perché au-

dessus de la vallée de la Meuse et situé dans le bois de

Basse Matagne en dehors du centre de la ville.

Tandis que les membres prirent part à la réunion, leurs parte-

naires eurent l’occasion de visiter la parfumerie Guy Delforge.

Après l’Assemblée générale statutaire et la visite à la parfumerie,

les invités se sont rassemblés à l’étage dans le bar du Cercle

pour la réception.

Après cele-ci, les participants furent invités à passer dans la

salle à manger pour le banquet où pas moins de 240 convives

prirent place. Fidèle à la tradition, le dîner fut interrompu pen-

dant une courte durée afin que Messieurs Antoine Van Lierop,

Président national et Aland Lepage, Président régional puissent

faire leur discours.

Après le dessert, les invités purent encore discuter à leur aise

et les amateurs de danse purent encore se laisser aller pendant

quelques heures sur la piste de danse au son de l’orchestre

MERCY.

Nous remercions encore tout particulièrement tous nos

sponsors.

INSIDE NEWS

6 | Fedelec magazine

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7170 MANAgE

6900 MARCHE-EN-FAMENNE

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6220 FlEuRus

3090 OVERIJsE

4031 lIÈgE

1440 bRAINE-lE-CHÂTEAu

1170 WATERMAEl-bOITsFORT

1348 OTTIgNIEs-lOuVAIN-lA-NEuVE

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Electrotecknik

S.A. Dapesco

M. Debrulle Pascal

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S.P.R.L. Delta Luminance

M. Denizot Christian

S.A. Drytec

S.P.R.L. Dumargil Entreprises

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Nouveaux membres - 1er trimestre 2014

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5170 PROFONDEVIllE

4520 WANZE

6180 COuRCEllEs

1420 bRAINE-l'AllEuD

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6240 FARCIENNEs

6640 VAuX-suR-sÛRE

1640 sINT-gENEsIus-RODE

7812 ATH

1400 NIVEllEs

4360 OREYE

1430 REbECq

7160 CHAPEllE-lEZ-HERlAIMONT

6800 lIbRAMONT-CHEVIgNY

1180 uCClE

6900 MARCHE-EN-FAMENNE

1440 bRAINE-lE-CHÂTEAu

5580 ROCHEFORT

4000 lIÈgE

4540 AMAY

4760 bÜllINgEN

6870 sAINT-HubERT

1325 DION-VAlMONT

4770 AMEl

1180 uCClE

4431 ANs

5020 NAMuR

5190 JEMEPPE-suR-sAMbRE

5650 WAlCOuRT

1325 DION-VAlMONT

1080 MOlENbEEK-sAINT-JEAN

4800 VERVIERs

4300 WAREMME

4633 sOuMAgNE

5170 PROFONDEVIllE

6940 DuRbuY

6790 AubANgE

1348 OTTIgNIEs-lOuVAIN-lA-NEuVE

1400 NIVEllEs

1360 PERWEZ

5060 TAMINEs

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S.P.R.L. Etablissments Roger Machi-

roux et Fils, Electricité Automobile

S.A. Ets de Simone

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S.P.R.L. ets. Dialuc Sprl

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S.P.R.L. Jololex Security Safety

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M. Mailleux Jonathan

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8 | Fedelec magazine

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Multiservices

M. Parée Frédéric

S.P.R.L. Pelleleck

S.P.R.L. Philippe Beer

S.P.R.L. Pierre Fraikin

S.P.R.L. Polaris Eps

M. Potenza David

S.P.R.L. Powerdeal

S.P.R.L. Powersky Energy

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REC

S.P.R.L. Robert Blaise

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S.A. Sadinter Sogecomex

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Mecanosoudure

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S.P.R.L. Sol-Air Energies

S.C.R.L. Solar Concept

S.P.R.L. Solar Energy For Life

S.A. Solaris-Pac

S.C.R.L. Solar-Tech Engineering

S.P.R.L. Soleris

S.A. Solinvest

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S.P.R.L. Sprl Delehouze

S.P.R.L. Sprl Etablissements Huby

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S.A. Sunoptimo

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M. Verstraete Frédéric

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4101 sERAINg

1348 OTTIgNIEs-lOuVAIN-lA-NEuVE

6230 PONT-À-CEllEs

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4577 MODAVE

4620 FlÉRON

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6250 ROsElIEs

4610 bEYNE-HEusAY

1380 lAsNE

7160 CHAPEllE-lEZ-HERlAIMONT

5310 EgHEZÉE

80804 MuNCHEN

4960 MAlMEDY

7011 MONs

1190 FOREsT

6220 FlEuRus

6220 FlEuRus

1120 NEDER-OVER-HEEMbEEK

6900 WAHA

4577 MODAVE

4030 lIÈgE

2800 MECHElEN

5060 sAMbREVIllE

4000 lIÈgE

4347 FEXHE-lE-HAuT-ClOCHER

5590 CINEY

1300 WAVRE

6040 CHARlEROI

6041 CHARlEROI

4821 DIsON

4000 lIÈgE

4020 lIÈgE

1030 sCHAERbEEK

4852 PlOMbIÈREs

4960 MAlMEDY

4802 VERVIERs

4432 ANs

5330 AssEssE

4340 AWANs

4845 JAlHAY

1420 bRAINE-l'AllEuD

1150 WOluWE-sAINT-PIERRE

7170 MANAgE

S.P.R.L.U. Watelet

S.A. Wattsol

S.C.S. Wind Sun Green

B.V.B.A. Aew Security

N.V. Atv Technics

N.V. Betelec

N.V. Building Energy

B.V.B.A. C.A.S.

De Hr Cochez Thomas

N.V. Daikin Airconditioning Belgium

De Hr De Bruin Ringo

B.V.B.A. Dsp-Bvba

N.V. Eco Heating Center

B.V.B.A. Ecorus Engineering

B.V.B.A. Ek Group

B.V.B.A. Electric Design Solar Systems

C.V.B.A. Electrical

& Network Solutions

B.V.B.A. Eneco Solar Assets

B.V.B.A. Enfinity Trade

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Concepts

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& Technology

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B.V.B.A. Jl

B.V.B.A. Kilowatt - Solar

B.V.B.A. Lauwereins Elektro

B.V.B.A. Ledlite1 distribution

B.V.B.A. Leon Smet

B.V.B.A. Lombaerts Heating Technics

N.V. Martifer Solar

N.V. Orka

B.V.B.A. Pro Enrgy Solutions

B.V.B.A. Sanutal Belgie

B.V.B.A. Solaraccess

B.V.B.A. Stefix

N.V. Tenerpa

B.V.B.A. Thorsec

B.V.B.A. Viessmann-Belgium

B.V.B.A. Zero Emission Solutions

6181 COuRCEllEs

4040 HERsTAl

5100 JAMbEs (NAMuR)

3500 HAssElT

8800 ROEsElARE

9120 MElsElE

9771 KRuIsHOuTEM

3550 HEusDEN-ZOlDER

1755 gOOIK

8400 OOsTENDE

8400 OOsTENDE

9255 buggENHOuT

1910 KAMPENHOuT

3290 DIEsT

3550 HEusDEN-ZOlDER

8560 WEVElgEM

3270 sCHERPENHEuVEl-ZICHEM

9051 gENT

8790 WAREgEM

3690 ZuTENDAAl

8850 ARDOOIE

8400 OOsTENDE

3545 ZElEM

3071 KORTENbERg

9860 OOsTERZElE

9961 AssENEDE

2850 bOOM

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9051 gENT

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info de la fédération

Fedelec magazine | 9

• FACTURATION • VENTES (offres de prix, commandes, livraisons, …)• COMMERCIAL (achats)• COMMERCIAL plus (prestations, frais, pointeuse)• COMMERCIAL méga (rentabilités,interventions,contrats)• POINT DE VENTE (ventes au comptoir et autres opérations)

Verwaltungsprogramm / Programme de gestion

• Etablissement de devis (avec passage en commande)• Importation devis Excel / soumissions• Suivi de chantier avec gestion de stock• Etats d'avancement avec facturation• Export MS-Project (planification des travaux)

• Importation de listes de prix fournisseurs Excel, Texte, dBase• Consultation et comparaison entre plusieurs fournisseurs• Modifications groupées (initialiser les prix de vente, …)• Exportation vers articles COM. & DEVIS

Gestion devis

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Verviers

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Prüm/Trèves

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Hasselt Maastricht

E25

E42

Malmedy

E40

Bastogne

eicher

es contribuables belges et

le fisc ne seront sans doute

jamais de bons amis et l’in-

sécurité fiscale n’est parfois jamais

très loin car le gouvernement

prend également des mesures fis-

cales qui sont annulées par la cour

constitutionnelle.

Pilule amère pour un contribuable

“L

”plus-value confortable

En 1979, un contribuable constitue avec

sa propre épargne une société au capital

social de 1.250.000 francs belges soit +/-

€ 31.000.

Cette société, principalement active à

échelle internationale dans les construc-

tions métalliques et la rénovation de

machines pour la production industrielle,

se développe très rapidement. C’est

ainsi que douze ans plus tard, le contri-

buable vend les actions de sa société

et réalise une plus-value confortable

de +/- 347.000.000 francs belges ou €

8.600.000.

Cela le/nous fait rêver sauf que le fisc et

ensuite le Tribunal de première instance

de Liège sont passés par là…

ou faillite virtuelle?

A juste titre, on peut penser que cette

plus-value, aussi confortable qu’elle

soit, n’est pas imposable dans le chef du

contribuable car elle est réalisée dans le

cadre de la gestion normale de son patri-

moine privé.

En tout cas, ce n’est donc pas l’avis du

fisc, ensuite suivi par le Tribunal, qui

considèrent que la plus-value est le profit

d’une occupation lucrative, profit qui doit

être imposé comme revenu profession-

nel aux différents taux progressifs par

tranches…, soit une solide ardoise car le

taux maximum de 50% (plus additionnels

locaux…) est rapidement atteint (actuel-

lement à partir de +/- 1.500.000 francs

belges ou € 37.300).

Tenant compte des divers intérêts de

retard et accroissements pour absence

de versements anticipés, c’est près

des 3/4 de la plus-value qui disparaît

ainsi en fumée, ou «plutôt» en impôts….

Autrement dit, il y a de fortes chances

que le contribuable en question est en

faillite virtuelle…

Pour suivre le raisonnement du fisc et du

Tribunal, il faut effectivement savoir que

notre contribuable avait aussi acquis les

actions de 4 autres sociétés qui exer-

çaient des activités complémentaires à la

société qu’il avait fondée et qu’il avait déjà

revendu en 1986 et 1987 les actions de

ces 4 sociétés avec plus-value.

Ces ventes furent déjà l’objet d’un litige

et en 1999, la Cour d’appel de Liège avait

considéré - compte tenu du court laps

de temps écoulé entre l’acquisition des

4 sociétés et leur revente - que les plus-

values réalisées devaient être taxées

comme des revenus professionnels.

Dans ce cas-ci, la pilule fut déjà sans

doute difficile à avaler par le contribuable

mais dans le cadre de l’imposition de la

plus-value de € 8.600.000, elle est encore

plus amère car il faut savoir que si le

Tribunal considère que «l’opération liti-

gieuse est fondamentalement différente

des opérations qui se sont déroulées en

1986 et 1987 et qu’il s’agit ici de la vente

des actions de la société acquises lors

de sa constitution en 1979 par le requé-

rant au moyen de son épargne person-

nelle», le Tribunal considère également

que «cette opération s’ajoute aux précé-

dentes dans le cadre, ainsi que le recon-

naît par ailleurs, le requérant, d’une res-

tructuration industrielle décidée et mise

en place au niveau du groupe. Il s’agit dès

lors d’une organisation dans laquelle il est

difficile de ne pas voir un caractère profes-

sionnel compte tenu des circonstances

particulières de la cause» et que «il n’est

pas nécessaire que le requérant exerce

une activité professionnelle d’achat et

vente d’actions mais uniquement qu’il y

ait des opérations qui doivent être consi-

dérées comme fréquentes et liées entre

elles, ce qui est le cas en l’espèce».

Ceci doit certainement donner plus

d’une sueur froide à tout entrepreneur

qui est aussi parfois contraint de réagir

au mieux et au plus vite en fonction des

intérêts ou/et besoins de sa société et

qu’il en va également de la notion de ges-

tion normale d’un patrimoine privé.

Sans oublier de citer une certaine insé-

curité fiscale car comment peut-on expli-

quer à un investisseur (local ou étranger)

que le fruit de son travail - en l’occurrence

la vente avec plus-value des actions de la

société qu’il a créée - puisse être taxé de

différentes manières au Nord ou au Sud

du pays en fonction de l’administration

fiscale ou/et des Tribunaux qui traitent

son dossier.

info de la fédération

Fedelec magazine | 11

ls sont connus: les 30

gagnants issus des pré-

sélections de l’electro

challenge, la prestigieuse

compétition de Formelec, le

centre de formation pour les

employeurs et travailleurs du

secteur électrotechnique. 253

jeunes âgés de 17 et 18 ans issus

d’une centaine d’écoles se sont

affrontés durant les présélec-

tions en janvier et en février pour

décrocher une place en finale.

Seuls trente jeunes de dernière

année se mesureront les uns aux

autres le 29 avril prochain dans

l’épreuve pratique de leur choix:

électricité industrielle ou rési-

dentielle. toutes les provinces

belges étaient représentées.

Electro Challenge: les 30 finalistes Les meilleurs jeunes talents en électro-technique représenteront leur province lors de la grande finale le 29 avril

“I

”Formelec organise cette année la sep-

tième édition de l’Electro Challenge.

Ce concours est, pour l’organisation,

une occasion bienvenue de souligner le

besoin criant de sang frais dans le sec-

teur. Electricien reste plus que jamais

un métier en pénurie, alors qu’il offre

pourtant de belles opportunités, rap-

Finalistes électricité résidentielle

Nom du finaliste Ecole/Centre de formation Province

Mohamed Omar Al Takrouri Centre Scolaire Sainte-Julienne Fleron Liège

Nick Bosmans VTI Kontich Anvers

Timothé De Batty CEFA Court-Saint-Etienne Brabant wallon

Matthew Dequirez VTI Ieper Flandre occidentale

Alexandre Didier CEFA Saint-Gabriel Braine-Le-Comte Hainaut

Thibault Driesen WICO Overpelt Limbourg

Kevin Goiny CEFA Des Fagnes Couvin Namur

Igor Grasun Institut des Arts et Métiers Bruxelles

Jad Jabbour KITO Vilvoorde Brabant flamand

Dennis Kottmann ZAWM Eupen Liège

Frank Mangelschots Kogeka 4 Geel Anvers

Justin Mordan Institut Saint-Roch Marche-en-Famenne Luxembourg

Bjarne Peeren VTI Veurne Flandre occidentale

Mian Quasim CEFA De La Ville de Bruxelles Bruxelles

Jonas Van Laere Scheppersinstituut Wetteren Flandre orientale

pelle l’organisation. «Trop peu de jeunes

optent pour une formation électrotech-

nique,» constate Hilde De Wandeler,

directeur de Formelec. «Les profession-

nels du secteur électrotechnique sont

pourtant très positifs à propos de leur

métier. Il y a de nombreux débouchés

et le travail est tellement varié qu’une

carrière comme électrotechnicien reste

toujours passionnante,» conclut Mme

De Wandeler.

Finalistes électricité résidentielle

Les finalistes de l’épreuve résidentielle

se sont distingués dans la réalisation

des raccordements les plus importants

pour les habitations. Le va-et-vient

avec fonction gradateur, le télérupteur

et le circuit de salle-de-bain mixte avec

son interrupteur bipolaire constituaient

les principaux défis pour les partici-

pants. Voici les 15 finalistes de cette

catégorie:

fedelec

12 | Fedelec magazine

Finalistes électricité industrielle

Les finalistes de l’épreuve industrielle

ont pour leur part dû réaliser une com-

mande de moteur gauche-droite à l’aide

de contacteurs classiques. Si cette

connexion fonctionnait convenable-

ment, les participants devaient rempla-

cer les contacteurs par un composant

plus sophistiqué ‘4 en 1’ de Phoenix

Contact. Voici les 15 finalistes de cette

catégorie:

Finalistes électricité industrielle

Nom du finaliste Ecole/Centre de formation Province

Grégoire Detrait Institut Sainte-Marie Couvin Namur

Romain Duculot Institut Saint-Joseph Ciney Namur

Joeri In den Kleef Harlindis en Relindis TI Sint-Jansberg A Maaseik Limbourg

Alexandre Jacobs Athénée Royal RIVA-BELLA Braine-L‘Alleud Brabant wallon

Cyrill Kremers Campus de Helix3 Maasmechelen Limbourg

Jens Nevelsteen Go! Atheneum Geel Anvers

Giuseppe Platania Institut des Arts et Métiers Bruxelles

Quentin Rami Athénée Royal D’Ans Liège

Dieter Sabbe VTI 2 Roeselare Flandre occidentale

Joerdy Van Boven VTS Sint-Niklaas Flandre orientale

Gabriel Vancranenbrouck ICET Bastogne Luxembourg

Pierre Vanden heede Centre Scolaire Don Bosco Tournai Hainaut

Dries Van de Wiele VTI Zandhoven Anvers

Jeffrey Vanmulder Don Bosco TI Halle Brabant flamand

Arne Verschoore VTI 2 Roeselare Flandre occidentale

Etes-vous curieux de connaître les gagnants de la finale?surfez vite vers www.vormelek-formelec.be ou vers www.wattsup.be.ou mieux encore… "like" notre page facebook www.facebook.com/wattsup.fr et restez au cou-rant de l’évènement ou toutes autres nouveautés se rapportant à nos actions pour les jeunes.

superbes prix

Le 29 avril, nous connaîtront les 2 fina-

listes qui repartiront avec les premiers

prix: deux iPads Air. Ceux qui ne rem-

porteront pas les gros lots ne reparti-

ront cependant pas les mains vides. A

gagner: des iPad mini, des haut-parleurs

BOSE et des casques audio Sennheiser.

Les écoles et centres de formation de

tous les finalistes seront également

récompensés pour tous leurs efforts.

safety first

Lors de la finale, Vinçotte décernera éga-

lement un ‘Vinçotte Electro Safety Award’

aux deux finalistes qui auront fait preuve

de la plus grande sécurité dans leur travail.

Les critères pris en compte pour évaluer

les jeunes sont entre autres: l’ordre sur le

poste de travail et dans la boîte à outils,

le travail structuré, la bonne utilisation des

matériaux et l’exécution des mesures de

prévention lors du test de l’installation.

Le concours a été rendu possible cette année grâce au soutien de Vinçotte et de nombreux autres sponsors. L’Electro Challenge est une organisation de Formelec sur une initiative de ses partenaires sociaux: les syndicats ACV-CSC METEA, ABVV-Metaal et MWB-FGTB et les organi-sations patronales FEDELEC, FEE, ANPEB et NELECTRA.

info de la fédération

Fedelec magazine | 13

l n’existe pas de définition légale de la notion de “manque de travail

pour raisons économiques”. ce flou présente l’avantage de pouvoir

avancer diverses raisons sous le couvert de cette notion. D’autre

part, cela implique qu’un employeur doit décider sous sa propre respon-

sabilité si sa situation relève du manque de travail pour raisons écono-

miques et implique que ses travailleurs puissent bénéficier d’allocations

de l’oneM.

Chômage temporaire pour raisons économiquesLa déclaration du premier jour effectif de chômage peut à présent être anticipée

“I

”Quelques exemples nous éclaireront

quant au manque de travail pour rai-

sons économiques: une diminution de la

demande, l’arrivée de produits de subs-

titution sur le marché, la surproduction à

la suite de la concurrence toujours plus

grande et bien d’autres cas encore.

Attention: lorsque le travail est mal orga-

nisé, on ne peut faire appel à chômage

temporaire pour raisons économiques.

Lorsque cette situation se présente dans

une entreprise, l’employeur n’est pas

obligé d’engager ces travailleurs pen-

dant une période définie. Cette période

a été fixée légalement à maximum 4

semaines si toutes les activités de l’en-

treprise sont à l’arrêt. Au plan sectoriel,

d’autres accords peuvent entrer en ligne

de compte. L’on peut aussi opter pour un

régime de périodes de travail et de non-

travail comme, par exemple, une semaine

de travail et une semaine sans. Le travail

peut être organisé de cette façon pen-

dant au maximum trois mois. Après la

période de non-travail ou de travail par-

tiel, il faut au moins une semaine de pres-

tations à temps complet avant de pouvoir

organiser à nouveau un régime de chô-

mage partiel pour raisons économiques.

La procédure

A présent, l’entrée en vigueur du chô-

mage partiel nécessite le respect de

toute une procédure:

• les travailleurs concernés doivent être

informés du fait qu’ils ne doivent pas tra-

vailler. Cela se fait par l’apposition d’un

avis dans un endroit bien visible, au

moins 7 jours calendaires avant, jour de

l’affiche non compris. Si le début de la

période de chômage temporaire tombe,

par exemple, le 9 juillet, cet avis doit être

affiché le 1er juillet. Il indiquera les noms

et prénoms des travailleurs intéressés et

leur numéro NISS, le nombre de jours de

chômage et les dates auxquelles chaque

travailleur sera au chômage.

• Etant donné que l’ONEM doit payer

des allocations, il doit également être

prévenu. L’avis à l’ONEM doit conte-

nir les mêmes informations que celles

communiquées aux travailleurs. En

outre, les raisons à l’origine de l’inter-

ruption de travail doivent également être

mentionnées.

• On l’oublie souvent, mais le conseil d’en-

treprise, s’il en existe un et la délégation

syndicale doivent également être informés

des raisons qui justifient le chômage tem-

poraire pour raisons économiques.

Nouveauté

D’autres éléments doivent également être

communiqués à l’ONEM: l’ONEM doit

non seulement recevoir les renseigne-

ments que nous venons de décrire, mais

également être informé du premier jour

effectif de chômage temporaire. Cette

déclaration s’effectue par téléphone.

Cette déclaration doit avoir lieu le premier

jour de chômage effectif ou le jour d’acti-

vité normal qui suit.

Nouveauté depuis le 23 mars 2014: l’em-

ployeur peut effectuer la déclaration de

ce premier jour de suspension le cin-

fedelec

14 | Fedelec magazine

quième jour ouvrable précédant le pre-

mier jour de suspension. Il doit dans ce

cas être certain que les travailleurs ne

peuvent aller travailler pour raisons éco-

nomiques. Si la situation change et que

le premier jour de suspension effective

est postposé, il peut alors annuler l’avis

de premier jour effectif de suspension.

Cela doit avoir lieu entre le cinquième jour

ouvrable qui précède le premier jour de

suspension effectif initialement déclaré

et le jour ouvrable qui suit.

Exemple

Un exemple bien utile: une entreprise fait

appel au chômage temporaire à partir du

14 juillet 2014 et communique à l’ONEM

le nom des travailleurs concernés, le fait

que cette suspension débutera le 4 juillet

2014, etc. La déclaration du premier

jour de chômage effectif peut à présent,

depuis l’entrée en vigueur de la nouvelle

réglementation, s’effectuer également

à partir du 8 juillet 2014. Si le 14 juillet,

l’entreprise devait avoir suffisamment de

travail, l’employeur peut encore annu-

ler entre le 8 et le 15 juillet. Attention: si le

chômage temporaire pour raisons écono-

miques a lieu ultérieurement, ce premier

jour devra également être communiqué.

La déclaration du premier jour effectif

de chômage doit s’effectuer mensuelle-

ment. Si la période de chômage tempo-

raire pour raisons économiques dépasse

la fin d’un mois, le premier jour de chô-

mage effectif de ce mois doit aussi être

communiqué. Dans ce cas également,

c’est le nouveau délai de cinq jours avant

qui compte, si on est certain de l’interrup-

tion de travail.

Appliqué à l’exemple ci-dessus: si le

chômage pour raisons économiques se

poursuit en août, l’entreprise doit éga-

lement déclarer le premier jour de chô-

mage économique d’août au plus tard le

25 juillet par voie électronique.

Déclaration des données

relatives aux travailleurs et

le livre de validation

Une fois que l’ONEM est informé du

fait de chômage temporaire pour rai-

sons économiques et lorsque le pre-

mier jour de cette suspension a bien

lieu, il doit aussi recevoir des rensei-

gnements qui permettent de calculer à

combien s’élèveront les allocations que

les ouvriers vont recevoir pendant la

période de chômage temporaire. Ces

informations doivent leur parvenir par

le biais de documents officiels, à savoir

le C 3.2-employeur, qui fera office de

demande d’allocation, ainsi que des for-

mulaires de contrôle C 3.2 A. Ces formu-

laires se trouvent sur le site de l’ONEM

www.onem.be.

Il est possible d’effectuer ces déclara-

tions de manière électronique, ce qui

économise énormément de papier. Qu’il

s’agisse de déclarations électroniques

ou papier, un secrétariat social pourra

toujours vous aider.

Enfin, il reste le livre de validation qui

enregistre les documents C 3.2 A. Celui-

ci peut également être remplacé par un

livre de validation électronique.

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constante de son organisation. Ce sys-

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des Accidents du Travail (organe de

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lidation et l’aide dans ses démarches de

réinsertion professionnelle. L’employeur

reçoit lui aussi toutes les informations

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reçu en moyenne pour les 3 dernières

années une ristourne de 3% sur la prime

et de 4,71% sur le bonus. Le bonus cor-

respond au montant de la prime nette,

dont est déduit le coût éventuel des

sinistres survenus au cours de l’année

concernée. La ristourne sur prime est un

pourcentage fixe de la prime nette.

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16 | Fedelec magazine

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Tecnolec informe

e nombreux fabricants et distributeurs de tubes à leds parlent d’une économie d’énergie de 50% et plus en cas de

substitution de tubes fluorescents t8 par des lampes à leds linéaires. Plusieurs distributeurs prétendent même

conserver le même confort visuel après une telle substitution. l’étude a permis de mesurer les paramètres optiques

et électriques de 12 tubes à leds disponibles dans le commerce et d’observer leur évolution dans le temps. en outre, nous

présentons ci-dessous un exemple pratique dans lequel les tubes fluorescents tl d’un petit espace de bureaux ont été rem-

placés par des lampes à leds linéaires de substitution, dans le but de comparer l’éclairement sur le plan de travail, l’éblouis-

sement et l’appréciation visuelle globale. Selon cette étude, il apparaît que le remplacement d’un tube tl classique par une

lampe à leds linéaire, en lieu et place, peut avoir de sérieuses conséquences sur la qualité de l’éclairage.

Tube à leds contre tube fluorescent: évaluation [Partie 1]

“D

”Introduction

Les luminaires à leds ont le vent en

poupe. Les caractéristiques, telles que

la plus longue durée de vie, la possibilité

de gradation, la contrôlabilité, le nombre

illimité de commutations, la souplesse

de conception, le flux lumineux élevé, la

compacité et le rayonnement UV et infra-

rouge négligeable dans le faisceau lumi-

neux, font de l’éclairage par leds une alter-

native attrayante par rapport aux sources

lumineuses traditionnelles. Les systèmes

basés sur des leds peuvent non seule-

ment servir pour l’éclairage d’orientation

et l’éclairage architectural, mais aussi,

et de plus en plus, pour des applications

d’éclairage général [1-2]. Aujourd’hui, les

lampes fluocompactes traditionnelles

sont concurrencées par des encastrés

techniques à leds, en termes d’efficacité

et de qualité de lumière [2].

D’autre part, il existe de nombreuses

applications pour lesquelles les avan-

tages des produits à leds ne sont pas

directement visibles. L’utilisation de tubes

à leds comme substituts des lampes à

fluorescence, est un exemple typique qui

alimente la controverse indispensable.

Différents distributeurs conseillent leurs

produits en les disant supérieurs aux

tubes fluorescents T8 conventionnels,

surtout en ce qui concerne les économies

d’énergie potentielles et la durée de vie

plus longue des lampes à leds. La qua-

lité de la lumière est alors souvent négli-

gée, voir même passée sous silence [3-4].

Certains distributeurs prétendent que

les luminaires équipés de ces lampes de

substitution produisent un éclairement

équivalent, voire supérieur, sur le plan

de travail bien que le flux lumineux de la

lampe à leds de substitution soit sensi-

blement plus faible. Ils se basent sur une

valeur plus élevée du rendement norma-

lisé (Light Output Ratio ou LOR), ou rende-

ment du luminaire, résultant de la «direc-

tionnalité» des leds (les leds n’émettent

pas de lumière vers le haut ce qui favorise

le rendement du luminaire). En tout état

de cause, les données des fabricants

de tubes à leds sont souvent limitées et

incomplètes, et la répartition lumineuse du

luminaire, après substitution des lampes,

n’est pas connue [3-5]. Il y a, de plus, un

manque de standardisation et de contrôle

dans l’évaluation des produits à leds [6] qui

conduit souvent à des spécifications exa-

gérées et trompeuses de la part du fabri-

cant [3] et renforce encore la discussion.

Cette étude a comparé entre eux les

paramètres optiques et électriques de

12 lampes à leds de substitution dispo-

nibles dans le commerce, et observé leur

évolution dans le temps. En outre, une

étude pratique dans laquelle des lampes

fluorescentes classiques ont été rempla-

cées, dans un espace de travail, par des

lampes à leds linéaires de substitution, a

été réalisée dans le but de comparer la

distribution de l’éclairement sur le plan

de travail. Pour conclure, les prestations

des lampes à leds de substitution ont été

étudiées et comparées à celles d’un tube

fluorescent T8 standard, dans une expé-

rimentation psychophysique en termes

de qualité générale de l’éclairage, de

qualité des couleurs et d’éblouissement.

paramètres optiques et électriques

des lampes à leds linéaires de

substitution: Test comparatif entre

douze tubes à leds

• Méthodologie

En septembre 2010, on a rassemblé douze

tubes à leds parmi les marques distri-

buées sur le marché belge [5]. Ces lampes

étaient destinées à remplacer les tubes

fluorescents T8 36 W standards. Toutes

les lampes à leds de substitution avaient

un pilote intégré, directement alimenté par

le réseau de tension alternative.

Après stabilisation des lampes, tous les

paramètres initiaux pertinents, optiques

et électriques, ont été mesurés: puissance

active P, flux lumineux spécifique, facteur

de puissance (PF), distorsion harmonique

de courant totale THDi, flux lumineux,

la répartition de l’intensité lumineuse, le

spectre, la température de couleur cor-

rélée CCT, l’indice de rendu des couleurs

Ra, Color Quality Scale CQS (Echelle de

qualité de couleurs) et l’indice de rendu

des couleurs alternatif basée sur des cou-

leurs mémorisées (MCRI). Le MCRI [7] est

18 | Fedelec magazine

un nouvel indice qui évalue la qualité de

couleurs d’une source lumineuse par rap-

port aux couleurs mémorisées d’un cer-

tain nombre d’objets connus. Cet indice

a semblé bien mieux se corréler avec la

qualité de couleur de sources de lumière

blanche, sur le plan de l’évaluation visuelle,

que l’indice de rendu des couleurs Ra tra-

ditionnel (ou IRC en français) [8].

• Paramètres initiaux des lampes

Le Tableau 1 donne les valeurs initiales

mesurées des paramètres des lampes.

Ces mesures ont été effectuées après

stabilisation des lampes. Le fonction-

nement stable a été considéré comme

atteint lorsque la variation relative du flux

lumineux a été inférieure ou égale à 0,5%

durant 3 minutes successives. Ce critère

permet de garantir des conditions ther-

miques stables.

A l’exception d’une seule lampe, tous

les tubes à leds affichent une puissance

active au moins 30% moindre que celle

de leur contrepartie à fluorescence. La

puissance des lampes varie entre 10,3 W

et 31,6 W, avec une valeur moyenne de

17,8 W, ce qui représente la moitié de la

puissance du tube fluorescent.

Le but premier de chaque projet d’éclai-

rage ou de substitution de lampes,

devrait être de satisfaire aux exigences

communément admises en matière

d’éclairage, à savoir, par exemple, la

norme européenne d’éclairage des lieux

de travail intérieurs [11]. Le flux lumineux

et la répartition de l’intensité lumineuse

de la lampe de substitution, sont les fac-

teurs les plus importants déterminant le

niveau d’éclairement après substitution.

La valeur moyenne du flux lumineux des

tubes à leds étudiés était de 1479 lm, soit

à peine 44% du flux du nouveau tube fluo-

rescent conventionnel T8 36W/830 (envi-

ron 3350 lm) de mêmes dimensions. La

variation des différents flux lumineux était

assez élevée et allait de 754 à 1774 lm. En

fonction de la consommation d’énergie

du ballast (électromagnétique), le rende-

ment lumineux de l’ensemble lampe-bal-

last d’un tube fluorescent T8 normal varie

entre 75 et 95 lm/W. Le flux lumineux spé-

cifique moyen des tubes à leds mesurés

(à pilote intégré) était d’environ 73 lm/W,

et parmi ces derniers, 5 lampes présen-

taient un flux lumineux spécifique de plus

de 80 lm/W. Ceci est comparable au ren-

dement lumineux d’un ensemble tube

T8-ballast. Etant donné que le flux lumi-

neux spécifique des nouvelles leds aug-

mente encore, le rendement lumineux de

l’ensemble lampe-pilote des tubes à leds

deviendra supérieur à celui de l‘ensemble

lampe-ballast des tubes TL standards.

Les valeurs Ra, CQSv7.5 et MCRI sont

déterminées en fonction du spectre émis

par la lampe. Toutes les lampes étaient

équipées de leds bleues revêtues d’une

couche individuelle de phosphore. La

Figure 1 indique le spectre d’une led

blanche au phosphore. Il est à remarquer

que seules deux des douze lampes pré-

sentaient un Ra (ou IRC) supérieur à 80.

Selon la norme européenne concernant

les lieux de travail [11], les lampes dont le Ra

est inférieur à 80 ne peuvent pas être utili-

sées dans des lieux de travail fermés. Ces

deux lampes, avec un indice Ra supérieur

à 80, obtenaient également les meilleurs

scores sur les échelles CQS et MCRI.

Lorsque la puissance nominale des

sources lumineuses (hormis les lampes

à décharge) est inférieure ou égale à 25

W, il n’existe pas d’exigences spécifiques

quant à la forme d’onde et aux com-

posantes harmoniques maximales du

courant [12]. La puissance de la plupart

des lampes à leds de substitution étant

inférieure à 25 W, on peut s’attendre à un

courant non-sinusoïdal.

Les harmoniques de courant de niveau

supérieur entraînent des pertes supplé-

mentaires dans les câbles électriques et

les transformateurs, ce qui est surtout

important pour le gestionnaire du réseau

de distribution [13]. Pour les utilisateurs

brand Φ (lm) P (W)η

(lm/W)CCT (K)

CRI MCRICqs v7.5

PF THDI

A 1650 22.8 72.4 4186 90 90 88 0.97 14%

B 1535 23.6 65.0 6876 72 75 72 0.45 192%

C 1595 17.8 89.6 3709 76 83 79 0.82 56%

D 1774 21.2 83.7 4016 69 77 68 0.66 90%

E 754 10.3 73.4 4207 76 85 73 0.48 55%

F 1707 20.9 81.6 3194 65 74 68 0.93 17%

G 1036 15.2 68.2 3307 71 80 68 0.51 162%

H 1437 17.7 81.1 3853 77 85 75 0.96 16%

I 1605 31.6 50.8 3365 88 90 86 0.53 135%

J 920 14.5 63.4 3678 78 87 71 0.84 59%

K 1479 18.3 80.8 4733 65 64 68 0.78 54%

L 1185 17.6 67.3 5329 73 79 72 0.91 22%

Median 1479 17.8 73.4 3853 76 81 72 0.82 55%

Tableau 1: Paramètres initiaux des lampes

Figure 1: Spectre d’un tube à leds (de marque K)

résidentiels, l’impact négatif des har-

moniques de courant est le plus souvent

négligeable. Toutefois, pour les utilisa-

teurs non-résidentiels, la distorsion har-

monique peut entraîner des problèmes

lorsque les tubes TL sont remplacés à

grande échelle par des tubes à leds à

fort taux de distorsion harmonique. Les

problèmes les plus importants sont les

pertes supplémentaires et la surcharge

possible des transformateurs et des

câbles, en particulier du neutre [14].

La distorsion harmonique totale du cou-

rant THDI constitue une mesure de la

distorsion harmonique. Pour une tension

sinusoïdale, le facteur de puissance λ s’ex-

prime comme suit en fonction du THDI:

Le facteur de puissance est donc fonc-

tion de l’angle de phase ϕ1 entre la com-

posante fondamentale (à 50 ou 60 Hz)

du courant et la composante de tension,

ainsi que de la distorsion harmonique du

courant. Plus λ est faible, plus les pertes

Fedelec magazine | 19

Tecnolec informe

vant causer des interférences électroma-

gnétiques. La Figure 2 montre quelques

formes d’ondes de courant typiques.

Les leds étant des sources lumineuses

lambertiennes, la répartition de l’inten-

sité lumineuse de la plupart des tubes à

leds est à peu près lambertienne comme

le montrent les Figures 3 et 4. La distri-

bution d’intensité lumineuse d’un cer-

tain nombre de tubes à leds (par ex.

ceux de marque J) a été modifiée par

des optiques complémentaires. On uti-

lise souvent l’angle FWHM (Full Width at

Half Maximum ou Largeur totale à mi-

maximum) pour décrire la «directionna-

lité» d’une source lumineuse. Cet angle

FWHM représente la différence entre les

directions pour lesquelles l’intensité est

égale à la moitié de la valeur de crête.

Avec une répartition d’intensité lamber-

tienne idéale, l’angle FWHM est de 120

degrés. Ainsi, un petit spot halogène a un

FWHM de par ex. 20° (faisceau étroit) ou

40° (faisceau plus large).

Les valeurs FWHM des tubes à leds exa-

minés sont mentionnées au Tableau 2. La

lampe G, surtout, présente un faisceau

lumineux étroit, ce qui peut avoir un impact

énorme sur l’uniformité de l’éclairage [3].

En conclusion, le Tableau 3 compare les

paramètres initiaux des lampes avec les

Figure 3: Répartition d’intensité lumineuse (3D) - marque K

Figure 4: Répartition d’intensité lumineuse C0-180 (noir) et C90-270 (vert) – marque K Tableau 2: Valeurs de l’angle FWHM

valeurs indiquées par les fabricants (si

disponibles).

Pour les lampes considérées, la puis-

sance active mesurée correspond aux

spécifications déclarées. Toutefois, le flux

lumineux spécifique et le Ra (ou IRC) sont

souvent surestimés par les fabricants.

• Conservation du flux lumineux

Afin d’évaluer le flux lumineux, chaque

lampe a été soumise à un cycle d’allu-

mage de 3 heures. Un automate pro-

grammable industriel (API) assurait un

allumage des lampes durant 2 heures et

45 minutes, suivi d’une extinction durant

15 minutes [5]. Le flux lumineux des diffé-

rentes lampes a été mesuré à des inter-

valles de 2000 h. Les valeurs mesurées

ont été divisées par la valeur de flux ini-

tiale de la lampe et mentionnées au

Tableau 4 sous forme d’un pourcentage

du flux d’origine.

Il est bien connu que le flux lumineux

des leds peut croître au cours des pre-

miers milliers d’heures d’allumage [15].

Les résultats du Tableau 4 confirment ce

comportement. Les tubes des marques

C, E, F, G et J sont constitués de leds

blanches 5 mm. Il est bien connu qu’en

dépit des puissances relativement

basses, la chaleur produite par une led

traditionnelle de 5 mm ne peut être effi-

brandMeasured characteristics Manufacturers data

Φ (lm) P(W) η (lm/W) CRI Φ (lm) P(W) η (lm/W) CRI

F 1707 20.9 81.6 65 2042 21.5 95.0 73

G 1036 15.2 68.2 71 1454 15 96.9 >80

H 1437 17.7 81.1 77 1476 17.4 84.8 75

I 1605 31.6 50.8 88 2000 32 62.5 >80

K 1479 18.3 80.8 65 1400 18 77.8 NA

L 1185 17.6 67.3 73 1600 18 88.9 >80

Tableau 3: Caractéristiques mesurées des lampes comparées aux données des fabricants

brand FWHM brand FWHM

A 115° G 65°

B 85° H 115°

C 100° I 95°

D 115° J 85°

E 125° K 120°

F 85° L 115°

de l’installation électrique sont impor-

tantes et plus le risque de problèmes

d’harmoniques est élevé.

Quatre des lampes de l’enquête présen-

taient un facteur de puissance supérieur

à 0,9. Par ailleurs, trois des tubes à leds

avaient un THDI de plus de 100%, corres-

pondant à un facteur de puissance d’en-

viron 0,5. Ceci veut dire qu’il faut le double

de courant pour produire une puissance

active identique à celle d’une lampe pré-

sentant un courant sinusoïdal en phase

avec la tension. En outre, certaines formes

d’ondes de courant comportent des com-

posantes à haute fréquence (> 2 kHz) pou-

a

B

c

Figure 2: Forme d’onde de courant [mA] (noir) et de tension [V] (ligne grisée)

20 | Fedelec magazine

cacement éliminée de l’élément semi-

conducteur [15]. Ceci explique la (forte)

réduction de flux lumineux. Le tube à

leds F n’a obtenu qu’une durée de vie de

5.500 h, suite à un pilote électronique

défectueux. Pour les applications profes-

sionnelles, une valeur de maintien de flux

de 70% (notée L70), est couramment uti-

lisée comme critère pour déterminer la fin

de la durée de vie [16]. Presque toutes les

lampes à base de leds 5 mm ont atteint

leur fin de vie après 8000 heures d’allu-

mage. La conservation de flux des tubes

à leds SMD (Surface Mounted Device ou

Dispositif monté en apparent) est nette-

ment meilleure du fait de la meilleure éva-

cuation de chaleur. La résistance ther-

mique des leds SMD est en effet 50 fois

plus petite que celle des leds 5 mm [15].

Trois des lampes ont conservé leur flux

lumineux initial au bout de 8000 heures

d’allumage.

Les puissances actives mesurées pour

toutes les lampes sont restées relative-

ment constantes (entre -2% et +1%), ainsi

que les autres paramètres considérés

(CCT, Ra, PF et THD).

AuteursCe texte est une traduction faite par le VEI, de l’article «Linear LED tubes versus fluores-cent lamps: an evaluation», W.R. Ryckaert, K.A.G. Smet, I.A.A. Roelandts, M. Van Gils, P. Hanselaer – Energy&Buildings 49 (2012) pp. 429-436

Wouter Ryckaert, Kevin Smet, Peter Hanselaer, Inge Roelandts, Mieke Van GilsLaboratorium voor Lichttechnologie (La- boratoire de technologie d’éclairage), KU Leuven @ KAHO Sint-Lieven (Campus Gent), Gebroeders De Smetstraat 1, B-9000 Gent

Remerciements:Les auteurs expriment leur reconnaissance pour le soutien financier reçu de l’Agence flamande pour l’Innovation par la Science et la Technique (Innovatie door Wetenschap en Techniek - IWT-Vlaanderen), projet IWT 070488 «Groen Licht Vlaanderen» (Lumière ‘verte’ Flandre) et la Fondation Hercule, projet AKUL035 «Near-Field Imaging Luminance Goniometer».

Références:

[1] D. Caicedo, A. Pandharipande, G. Leus, Occupancy-based illumination control of LED lighting systems, Lighting Research and Technology 43(2) (2011) 217-234

[2] C. Hoelen, H. Borel, J. de Graaf, M. Keuper, M. Lankhorst, C. Mutter, L. Waumans, R. Wegh, Remote phospor LED modules for general illumination: towards 200 lm/W gen-eral lighting LED light sources, Proceedings of SPIE - Eight International Conference on Solid State Lighting, San Diego, CA, USA, Aug. 2008

[3] M.A. Myer, M.L. Paget, R.D. Lingard, CALiPER Benchmark Report – Performance of T12 and T8 fluorescent lamps and troffers and LED linear replacement lamps, Prepared for the U.S. Department of Energy by Pacific Northwest National Laboratory, PNNL-18076,(2009)

[4] E.E. Richman, B.R. Kinzey, N.J. Miller, Laboratory evaluation of Light-Emitting Diode (LED) T8 replacement lamp products, Final report prepared in support of the U.S. De-partment of Energy Solid State Lighting Demonstration GATEWAY Program by Pacific Northwest National Laboratory, PNNL-20104, (2011)

[5] W.R. Ryckaert, I. Roelandts, M. Van Gils, G. Durinck, S. Forment, J. Audenaert, P. Han-selaer, Performance of LED linear replacement lamps, Proceedings of the CIE 27th Ses-sion, Vol. 1 – Part 2, 643-652, Sun City, South-Africa, July 2011

[6] A. Poppe, G. Farkas, G. Molnaacuter, B. Katona, T. Temesvoumllgyyi, J.-W. He, Emerg-ing standard for thermal testing of power LEDs and its possible implementation, Pro-ceedings of SPIE - Tenth International Conference on Solid State Lighting, San Diego, CA, USA, Aug. 2010

[7] K. Smet, W.R. Ryckaert, G. Deconinck, M. Pointer, P. Hanselaer, Memory colours and colour quality evaluation of conventional and solid-state lamps. Optics Express, 18(25), 26229-26244 (2010)

[8] K. A.G. Smet, W.R. Ryckaert, M.R. Pointer, G. Deconinck, P. Hanselaer, Correlation be-tween colour quality metric predictions and visual appreciation of light sources. Optics Express, 19(9), 8151-8166 (2011)

[11] EN 12464-1 Light and lighting – Lighting of work places – Part 1: Indoor work places (2011)

[12] IEC 61000-3-2 Electromagnetic compatibility (EMC) - Part 3-2: Limits - Limits for har-monic current emissions (equipment input current ≤ 16 A per phase) (2005)

[13] N.R. Watson, T.L. Scott, S.J.J. Hirsch, Implications for distribution networks of high penetration of compact fluorescent lamps, IEEE Transactions on Power Delivery, 24(3) (2009) 1521-1528

[14] J. J. M. Desmet, I. Sweertvaegher, G. Vanalme, K. Stockman, R. J. M. Belmans. Analy-sis of the neutral conductor current in a three-phase supplied network with non-linear single-phase loads, IEEE Transactions on Industry Applications, 39(3) (2003) 587–593

[15] E.F. Schubert, Light-emitting diodes – second edition, Cambridge University Press, Cambridge, 2006

[16] IEC/PAS 62612 Publicaly available specification (Pre-Standard) – Self-ballasted LED-lamps for general lighting services- Performance requirements, (2009)

Tableau 4: Conservation du flux lumineux (exprimé en pourcentage du flux lumineux initial)

brandInitial value

(%)2000h (%) 4000h (%) 6000h (%) 8000h (%)

A 100 100.5 98.7 95.7 93.0

B 100 97.9 96.9 95.3 95.5

C 100 61.4 37.8 31.4 23.2

D 100 101.1 95.5 89.1 80.9

E 100 85.7 82.5 80.1 78.9

F 100 100.2 94.7 Failure -

G 100 86.3 73.6 70.3 67.3

H 100 105.7 105.6 105.1 105.4

I 100 102.3 102.6 102.2 101.0

J 100 89.4 65.5 59.7 59.0

K 100 107.1 107.8 105.7 104.5

L 100 103.4 98.1 95.1 94.9

Dans le numéro suivant, la Partie 2 se penchera de plus près sur un exemple de réalisation pratique, sur les aspects commerciaux, économiques et juridiques ainsi que sur les conclusions finales.

Fedelec magazine | 21

a meilleure énergie est

l’énergie non utilisée." c’est

sous cette devise que s’est

tenu light + Building du 30 mars au

4 avril, le plus grand salon commer-

cial mondial de l'éclairage, de l’élec-

trotechnique et de l'automatisation

du bâtiment. la foule présente et les

réactions positives que nous avons

obtenues auprès des exposants

confirment les chiffres: un nombre

record de visiteurs (211.500) se sont

déplacés cette année au Messe de

Francfort, six jours sous le signe de

l'efficacité énergétique. voici un

aperçu des tendances.

Tendances de Light + Building 2014

“L

”La LED est le standard, l'oLED doit

encore faire ses preuves

Pour quiconque n'en était pas encore

convaincu lors de l'édition précédente

voici deux ans, la LED est devenue, en

2014, le standard comme ce fut confir-

mé de manière quasiment unanime par

les exposants. En raison de l'augmenta-

tion à la fois de ces derniers et des visi-

teurs, la surface du salon a été élargie au

hall 6.2. L'objet principal est cependant

modifié. Alors que voici deux ans on s’at-

tachait surtout au lumen, on se consacre

maintenant à la qualité et à la cohérence

des couleurs. Nous remarquons qu'il

existe des différences majeures dans ce

domaine mais, néanmoins, nous consta-

tons que de plus en plus le meilleur des

deux mondes LED et halogène est com-

biné. Notons, par exemple, les solutions

LED disponibles avec un CRI 97. De cette

manière, la LED peut être de plus en plus

utilisée sur des marchés de niche. En

outre, le prix est également à la baisse, ce

qui permet d’amortir l'investissement sur

une période de plus en plus courte.

Si l'OLED, la version organique de la LED,

était déjà bien représentée lors du salon de

2012, nous remarquons que cette techno-

logie prometteuse poursuit son évolution

aujourd'hui. C’est ainsi que nous avons vu,

entre autres, une nouvelle série de signa-

lisations qui utilise la technologie OLED,

une première pour le monde de l'éclairage

d'urgence. Néanmoins, l'OLED a encore

un long chemin à parcourir en termes d'op-

timisation de la technologie ainsi qu’en

matière de coût. Dans ce domaine, nous

attendons impatiemment l’édition 2016 qui

nous dira si l'OLED est devenue adulte.

personnalisation

Des concepts et des luminaires élé-

gants, minimalistes qui tirent profit des

avantages de la LED, qui peuvent être

assemblés sur mesure et munis de divers

accessoires ont révélé une tendance

manifeste durant le salon. Fonctionnalité

et design vont de plus en plus souvent

de pair. Nous avons vu des concepts qui

permettent de réaliser de multiples scé-

narios d’éclairage tout en se connectant

au seul et même type de dispositif. Les

architectes et les designers peuvent ainsi

réaliser un projet comportant différentes

intensités de lumière, des faisceaux, des

effets et des filtres sans avoir à changer

de type d'appareil.

En outre, les couleurs métalliques avec le

bronze en premier lieu sont clairement à

la mode. Les finitions métalliques et l'in-

tégration de couleur fournissent la variété

nécessaire aux intérieurs. Les couleurs

métallisées et les textures sont très ten-

dance. De cette façon, les produc-

teurs disposent d’un nouvel éventail de

nuances, du noir chromé à l’acier patiné.

En 2014, cette tendance se dégage, entre

autres, dans les interrupteurs et l'éclai-

rage proprement dit.

Couleurs à venir

La sobriété est toujours d’actualité en

matière d’éclairage architectural mais de

nouvelles couleurs sont attendues dans

ce domaine. Ce sont surtout les tons

pastels qui se dégagent.

Nécessité de protocoles standards

Que ce soit pour une maison unifamiliale

ou un immeuble de bureaux, la demande

de plus de confort et de souplesse pour

la gestion du conditionnement d'air, de

l'éclairage et du contrôle d'accès est en

augmentation. C’est principalement en

matière d’automatisation des habitations

qu’il existe une forte nécessité de fixer un

protocole standard. Nous constatons

que les fabricants travaillent plus souvent

ensemble à ce sujet.

Ici aussi, conception et convivialité peu-

vent aller de pair. Par exemple, afin de

pouvoir contrôler toutes les fonctions

d'automatisation dans une pièce de

manière très conviviale et ce, dans les

mêmes dimensions que celles d'un com-

mutateur standard.

Intégration de caméras pour réseaux

L’aspect sécuritaire ne cesse de gagner

en importance, pour le consommateur

moyen aussi. Qu’il s’agisse de la sécu-

rité du système domotique ou de la mai-

son même, cela importe peu. Il est par-

faitement possible d’implémenter une

caméra qui détecte une présence ou des

mouvements dans une pièce et de faire

ensuite de sorte que l’éclairage s’allume

ou que la porte s’ouvre automatique-

ment. Les caméras pour réseaux font

de plus en plus souvent partie intégrante

d’un système domotique/immotique,

voire des techniques d’automatisation en

général. En plus d’une intégration avec

d’autres systèmes - tels que détecteurs

d’intrusion, parlophones ou contrôle

d’accès - les systèmes de surveillance

vidéo offrent encore d’autres possibilités

intéressantes aux architectes et maîtres

d’ouvrage. Dans ce segment, le design

s’affirme comme un facteur incontour-

FOIRES & SALONS

22 | Fedelec magazine

nable. On attend de la technologie qu’elle

se fonde dans son environnement,

qu’elle devienne donc quasiment invi-

sible. Une caméra doit être élégante et

s’harmoniser avec l’intérieur du point de

vue des formes, de la taille et des colo-

ris. D’ailleurs, il existe déjà des caméras

pourvues d’un boîtier spécifique qu’on

peut peindre dans la couleur de son envi-

ronnement de montage.

Commande via smartphone et

tablette

Le consommateur ne considère plus –

et la tendance ne date pas d'hier – son

smartphone comme un instrument qui ne

servirait qu’à téléphoner ou envoyer des

messages électroniques. Via internet et

les applis adéquates, il s’en sert aussi

pour commander certaines fonctions

d’automatisation domestique. De nom-

breuses familles disposent en outre d’un

PC tablette qui sert également au télé-

contrôle ou à la télégestion de la maison.

Effet de la lumière sur la santé

«Les personnes et la lumière» a été l'un

des principaux thèmes de cette année.

De plus en plus de systèmes intelligents

de gestion de la lumière sont déployés

dans les bureaux afin d'influencer posi-

tivement le biorythme et l'économie

d’énergie. Grâce à une technologie

d'éclairage de pointe, il est, par exemple,

possible de simuler la lumière du jour.

Dans le secteur des soins de santé qui ne

cesse de gagner en importance, on pose

de plus en plus souvent des exigences

quant à l'éclairage: pas de risque, des

règles d'hygiène strictes, pas d'effets

indésirables et partout la lumière précise

que les patients, le personnel et les ges-

tionnaires souhaitent.

Le bâtiment dans le smart grid

La tendance à la gestion intelligente de

l'énergie pour l'alimentation décentrali-

sée poursuit son chemin. Pensons, par

exemple, à des développements tels que

le smart grid, le smart metering, la mise

en réseau du système et l'intégration

de méthodes de contrôle intelligent. Le

Building Information Management (BIM)

se présente de plus en plus au premier

plan. (Par Tilly Baekelandt)

www.light-building.messefrankfurt.com

light + building 2014 en chiffres

» 211.500 visiteurs (2012: 195.582) originaires de 161 pays

Près de 1 visiteur sur 2 est venu de

l'étranger

Pays les mieux représentés:

Allemagne, Italie, Pays-Bas, France,

Chine, Autriche

Augmentation du nombre de visi-

teurs en provenance de Russie,

d’Afrique du Sud, du Mexique, de la

Turquie et d'Indonésie

Fait remarquable: Retour de visiteurs

d’Europe du Sud (Espagne, Portugal,

Grèce)

» 2.458 exposants (2012: 2.302) 910 exposants allemands (2012: 903)

» surface du salon: 245.000 m² (2012: 235.OOO m²)

Les concepts sobres et minimalistes ainsi que les armatures configurables sur mesure, pourvues de divers accessoires, et qui exploitent à fond les avantages de l’éclairage LED

figuraient parmi les tendances les plus en vue de cette édition (Photos Delta Light)

Caméra pourvue d’un boîtier spécifique que l’on peut peindre dans la même couleur que son environnement de montage. (Photo Axis)

Le consommateur ne considère plus son smartphone comme un instrument qui ne servirait qu’à téléphoner

ou envoyer des messages électroniques. Il s’en sert aussi pour commander certaines fonctions

d’automatisation domestique (Photo Basalte)

Design et facilité d’emploi: toutes les fonctions domotiques de

mêmes dimensions qu’un interrup-teur traditionnel. (Photo Basalte)

Les couleurs et textures ‘métaux traités’ sont très prisées pour le moment.

(Photos Modular)

Trilux-Less 55 LED sans cadre (Photo Trilux)

Fedelec magazine | 23

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urant les cinq ans d’activité de leDlite1 Belgium dans le domaine de

l’éclairage à leds, la technologie des leds a considérablement évolué.

«le temps des petites leds à la lumière blanche faiblarde est défini-

tivement révolu. nous nous profilons comme spécialistes en éclairage à leds,

tant vis-à-vis des fabricants, des projeteurs, que des particuliers. notre philo-

sophie d’entreprise est basée sur le savoir-faire, un bon niveau de prix, la qua-

lité et une bonne dose d’intelligence», affirme François verlinden, directeur de

l’entreprise.

LEDLITE1Eclairage à leds durable et fiable

LEDLITE1 Belgium a son siège à Boom,

qui est aussi un tremplin pour ses acti-

vités de distribution en Belgique, aux

Pays-Bas et en France. Chez nous,

l’entreprise, qui compte cinq collabo-

rateurs, est le distributeur principal de

LED Impressions (l’importateur allemand

Dekolight) qui commercialise un vaste

assortiment d’éclairages par leds sous

la marque Kapego. L’entreprise néer-

landaise Artecta est également un par-

tenaire qui, avec des éclairages à leds

design et architecturaux de qualité, est

orienté vers les projets tant résidentiels

que professionnels. «Artecta est éta-

blie à Kerkrade, ce qui signifie que nous

pouvons être livrés très rapidement, en

moins de 24 heures, et que nous bénéfi-

cions d’un service optimal. Via notre éta-

blissement de France, nous distribuons

aussi l’éclairage à leds de Toshiba. Ce

fabricant compte parmi ses projets de

référence, le Musée du Louvre, à Paris»,

déclare François Verlinden.

Leds Xicato

«Une autre marque de qualité avec

laquelle nous avons conclu un par-

tenariat, est AlphaLED. Ce fabricant

anglais utilise des leds Xicato et conçoit

des solutions modulaires. Il propose,

par exemple, un libre choix en matière

d’angle de dif fusion, de tempéra-

ture de couleur et de série de produits.

AlphaLED travaille avec la technologie

de leds coldfosfor, de Xicato, et dispose

d’un large éventail de luminaires encas-

trés, pouvant servir à la plupart des pro-

jets professionnels. Des partenariats ont

également été conclus avec les fabri-

cants chinois Baiyiled et Neo-Neon. Ce

dernier a fourni, entre autres, l’éclairage à

leds pour les Jeux olympiques de Pékin»,

nous apprend François Verlinden. «Il y

a, de plus, PSM-Lighting, un fabricant

établi à Aalter, qui s’occupe d’éclairage

à leds haut de gamme, à gros budget, et

qui est devenu un partenaire de premier

plan. Ce fabricant belge travaille égale-

ment avec des leds Xicato pour son pro-

cessus de production.»

«Nous n’importons volontairement pas

directement les produits de marque,

entre autres en raison des volumes trop

importants. Le fait que nous soyons dis-

tributeur principal d’un certain nombre

de marques de qualité établit un lien de

confiance dans le cas de gros projets

d’éclairage à leds. Bâtir une continuité

envers le client est difficile lorsque l’on

est soi-même importateur direct. Il est

préférable d’avoir une entreprise solide

à la base. En matière d’éclairage à leds,

le conseil et l’accompagnement du client

final sont très importants», poursuit

François Verlinden.

Constitution d’un réseau

Récemment a été ouvert à Lebbeke, près

de Termonde, un second point de vente

et de conseil LEDLITE1 Belgium. «Nous

partons du principe qu’un installateur de

cette région cherchera un partenaire-

fournisseur assez près de chez lui. C’est

pourquoi nous voulons, à terme, bâtir un

réseau de spécialistes, chez qui nous

placerions un stock minimal, à l’excep-

tion de produits très courants tels que les

profilés à leds en aluminium, les lampes

et les spots de rechange. L’apport finan-

cier d’un partenaire-investisseur de la

région du Moyen-Orient ou d’Afrique du

Nord, ayant de l’expérience en matière

d’éclairage à leds sur le marché indien et

du Moyen-Orient, favoriserait ce projet.

A terme, nous voulons créer un réseau

de 10 à 12 partenaires en Belgique, et un

multiple de cette quantité en France, où

nous comptons déjà un certain nombre

de partenaires. Pour nous, il est donc

essentiel que nous puissions développer

nos activités de distribution à l’internatio-

nal. En outre, nous conseillons et fournis-

sons aussi des grands comptes auprès

desquels nous intervenons comme spé-

cialistes en éclairage à leds et fournisseur

privilégié. Tant dans les petits projets que

dans les grands, avec la technologie LED

actuelle et le choix adéquat d’un éclai-

rage LED de grande qualité, il est pos-

sible de réaliser des économies consé-

quentes sur la consommation électrique.

Celles-ci peuvent atteindre 90% voire

plus.», conclut François Verlinden. (PD)

www.ledlite1.com

“D

«A terme nous voulons créer un réseau de 10 à 12 partenaires en Belgique», déclare François

Verlinden de LEDLite1 Belgium

REPORTAGE

Fedelec magazine | 25

ans le centre-ville de louvain, le projet de rénovation ‘Zeven tuinen’

(Sept jardins), dans le cadre duquel habiter, travailler et se détendre

vont de pair, est destiné à devenir une oasis de repos et de verdure.

Deux membres de Fedelec se sont donnés la main pour la partie électrotech-

nique de ce projet. GDW Security s’est chargée de la sécurité: alarme incen-

die, contrôle d’accès, vidéosurveillance et alarme intrusion. ceci, en étroite

collaboration avec l’installateur et donneur d’ordre electro Wijnants, de

Borgloon, qui a pris en charge, entre autres, la vidéophonie, le câblage infor-

matique et les travaux d’électricité.

Résider, travailler et se détendre

L’aspect de l’ancienne fabrique de

cigares Vander Elst le long de l’Arnould

Nobelstraat, à Louvain, a été revu de

fond en comble. Seul le logo de l’usine,

en partie haute de l’une des façades,

rappelle encore l’ancienne destination

de l’immeuble. Les bâtiments de l’usine,

qui étaient restés vides un certain temps

déjà, ont été entièrement réaména-

gés. Pour ce faire, les anciens hangars

et entrepôts ont été tout d’abord totale-

ment déshabillés jusqu’au gros-œuvre.

Les anciennes structures de l’usine se

retrouvent davantage dans les bâtiments

A et C, les plus décentrés. L’ensemble du

site a été transformé en un mélange réus-

si de bureaux et d’habitations, réalisés

dans les blocs A, B, C et Y, ainsi que de

jardins, harmonieusement aménagés et

accessibles au public durant la journée.

Le bloc Y comprend, outre des apparte-

ments, quelques locaux commerciaux.

Les niveaux inférieurs de quelques bâti-

ments abritent des bureaux paysagers.

Des bureaux ont été également amé-

nagés dans la demeure historique de

la Tiensevest n° 102. Ils ont été intégrés

en un seul ensemble, selon un projet

du cabinet d’architectes Jaspers-Eyers

Architects, de Louvain, en collaboration

avec le bureau d’études Herelixka, de

Merksem. L’ancien site industriel est ainsi

devenu un endroit vivant du centre-ville,

où habiter, travailler et se détendre se

sont avérés parfaitement compatibles.

Aspect industriel

L’aspect industriel est parfaitement

reconnaissable aux ‘Zeven Tuinen’.

Les nouveaux appartements, très spa-

cieux, bénéficient de hauts plafonds et

de grandes surfaces vitrées qui laissent

passer une lumière abondante. Au rez-

de-chaussée, il est prévu des cafés-res-

taurants et des commerces. Les locaux

de bureaux seront occupés, en outre,

par la Maison de Justice de Louvain,

un grand cabinet d’avocats, un bureau

d’études et un centre d’appels.

Geert Wijnants, dirigeant d’Electro

Wijnants, de Borgloon (voir encadré),

l’entreprise ayant réalisé les travaux de

sécurité, nous explique: «Les travaux se

sont déroulés en plusieurs phases. Il y a

de cela deux ans, nous avons démarré

par le bloc A, avec la pose du câblage,

puis nous avons posé les tableaux élec-

triques et le contrôle d’accès. Nous

avons travaillé niveau par niveau, dès

que des appartements étaient vendus,

pour pouvoir les occuper rapidement.

Fin 2012, le bâtiment A a pu être mis tota-

lement en service. Entre-temps, le bloc B

était en pleine rénovation et l’on attaquait

la démolition du bloc C. Notre planning

se devait d’être très flexible.»

Nouveau poste haute tension

Lors de la réalisation du projet Zeven

Tuinen, l'alimentation en énergie ne s’est

pas toujours déroulée comme sur des

roulettes. Geert Wijnants: «A côté du bloc

A se trouvait un ancien poste haute ten-

sion Eandis, qui est aujourd’hui toujours

en service. A mesure que le projet prenait

forme et que de plus en plus d’apparte-

ments étaient loués, il n’était plus pos-

“D

© Jaspers-eyers architects

GDW Security - Electro WijnantsPartenariat entre membres Fedelec pour la réalisation du projet «Zeven Tuinen»

Projet

26 | Fedelec magazine

sible d’amener suffisamment de puis-

sance électrique côté basse tension. Il a

alors été décidé de construire un poste

haute tension complémentaire, surtout

pour les besoins de l’une des entreprises

locataires occupant un vaste espace

de bureaux et consommant beaucoup

d’énergie. Ce poste HT/BT a été implanté

au sous-sol du bloc C et a servi pour ali-

menter provisoirement les appartements

et bureaux déjà terminés dans les blocs

B et C. Entre-temps, dans la partie par-

king sous le bloc Y a été implanté le nou-

veau poste HT/BT d’Eandis. Ce dernier a

été mis en service en octobre 2013, après

quoi il a été possible de raccorder défini-

tivement les blocs B et C. La puissance

totale absorbée par le site s’élève ainsi à

1900 kVA. Le bloc A est encore toujours

alimenté par l’ancien poste haute tension

d’Eandis. Dans une phase future, les ins-

tallations du bloc A, en particulier celles

de la Maison de Justice, seront bascu-

lées sur le nouveau poste haute tension.

Vidéophonie

La mise en œuvre de la vidéophonie et

de l’interphonie, pour lesquelles l’archi-

tecte Maître d'œuvre a choisi le système

Siedle, s’est faite en étroite collaboration

entre SIEDLE et Electro Wijnants (voir

encadré). Jan De Wilder, codirigeant de

GDW Security: «En ce qui concerne l’ac-

cès aux appartements et au parking en

sous-sol, nous avons travaillé en réseau,

tant pour le contrôle d’accès que la vidéo-

surveillance. Le parking comporte bien

entendu des barrières levantes nécessi-

tant de s'identifier. Sur toutes les portes

d’accès des sas et des ascenseurs, il a

été installé un contrôle d’accès et de la

vidéophonie. Etant donné qu’il s’agit d’un

site ouvert, il a aussi été prévu de la vidéo-

phonie en un point central devant l’entrée

et sur les deux façades latérales.»

six centrales d’alarme incendie en

réseau

Lors de la réalisation du projet ‘Zeven

Tuinen’ GDW Security avait la charge

du matériel de sécurité: entre autres, six

centrales d’alarme incendie analogiques

adressables en réseau: «Analogiques,

parce qu’une pression sur un bouton suf-

fit à préciser où se situe le risque d’incen-

die. Il a également été prévu: un contrôle

d’accès sur une centaine de portes et

un système pour parking avec barrières

levantes, une vidéosurveillance avec des

caméras IP et un système d’alarme intru-

sion pour divers locataires», nous déclare

Jan De Wilder. Le parking en sous-sol

comporte quatre niveaux et a été entiè-

rement équipé d’un système d'alarme

incendie du fabricant belge LIMOTEC,

couplé à un système d’exhaure de pluie

et d’extraction de chaleur, de la société

S-Air, piloté par zones. Geert Wijnants:

«Etant donné que le parking se prolonge

sous plusieurs bâtiments du complexe

’Zeven Tuinen’, il était indispensable

d’assurer un couplage entre les sys-

electro WijnantsElectro Wijnants a été créée en 1989 par Geert Wijnants, en tant qu’entreprise individuelle, et transformée en sprl en ’95. Cette entreprise familiale, établie à Borgloon, au Limbourg, est spécialisée dans les travaux d’électricité générale et d’éclairage, et compte environ 15 collabora-teurs. Cette entreprise d’installation est surtout présente sur le marché des projets: bâtiments administratifs, postes de police, établissements de soins, résidences-services, et même l’automatisation de bâtiments industriels. Elle a déjà collaboré plusieurs fois, pour de grands projets, avec l’entreprise GDW Security, de Machelen-Diegem. Electro Wijnants est membre de Fedelec depuis 2002.

GDW Security GDW Security est une entreprise de deuxième génération de la famille De Wilder, établie à Machelen-Diegem. Actuel-lement, l’entreprise, dirigée par Guy De Wilder, son épouse Simonne Danckers et ses fils Pieter et Jan, compte une trentaine de collaborateurs. En tant que spécialiste agréé d’alarme intrusion (INCERT), d’alarme incendie (BOSEC), de contrôle d’accès et de vidéosurveillance GDW Security travaille entre autres, via une division indépendante, GDW Certified, en sous-traitance d’un entrepreneur de travaux d’électricité générale. L’entreprise est affiliée à Fedelec de-puis 2006. Elle a introduit une demande d’agrément de classe 4 B1.

La mise en œuvre de la vidéophonie et de l’interphonie s’est faite en étroite collaboration

entre SIEDLE et Electro Wijnants.

Le système d’alarme incendie de LIMOTEC consiste en six centrales d’alarme incendie

adressables en réseau.

Fedelec magazine | 27

tèmes des différents bâtiments. Chaque

bâtiment dispose de sa propre centrale

d’alarme incendie, de son propre tableau

de commande et de sa propre configura-

tion et programmation.»

Couplage topologique

Dans les bâtiments, le Maître d’ouvrage

a fait installer la détection incendie selon

les prescriptions des pompiers. Mais afin

de permettre au Maître d’ouvrage et au

concierge une gestion complète de l’ins-

tallation d’alarme incendie, toutes les

centrales ont été topologiquement cou-

plées entre elles en réseau. Ce réseau

détaillé est cependant visible par le ges-

tionnaire des bâtiments. En cas d’incen-

die éventuel dans le parking en sous-sol,

le réseau permet que tous les blocs du

complexe puissent être évacués rapi-

dement. Il s’agit de systèmes individuels

ayant chacun leur propre autonomie,

et qui pour les raisons citées, sont cou-

plés en réseau. Les centrales d’air et les

ascenseurs de personnes sont égale-

ment pilotés via ce réseau.

Contrôle d‘accès

Du fait du grand nombre de locataires

et d’utilisateurs, il y a dans le complexe

des ‘Zeven Tuinen’, déjà quelque 800

badges en service. L’aspect contrôle

d’accès doit être traité à part. Il n’a permis

que peu de travail standardisé. Le sys-

tème de contrôle d’accès du fabricant

belge DINEC permet au maximum 3.000

utilisateurs. Toutes les portes acces-

sibles depuis le parking en sous-sol ont

été équipées d’un système de contrôle

d’accès, lié aux différents groupes d’uti-

lisateurs: locataires, visiteurs d’appar-

tements, concierge, facteur… Certains

utilisateurs ont accès via une interface

Web, à la gestion des portes de leurs

propres locaux loués. Chaque proprié-

taire ou locataire d’appartement peut

se voir attribuer un badge-clé. Pour les

entreprises locataires, la situation est,

bien entendu, un peu plus complexe.

Actuellement quelque 70 lecteurs de

badge, répartis sur tout le complexe,

sont opérationnels aux ‘Zeven Tuinen’.

Après l’achèvement complet du bloc D,

ce nombre s’élèvera probablement à une

centaine. Ce système permet en outre de

gérer un certain nombre d’équipements

sur mesure, tels que ceux des barrières

levantes et des portails d’accès du par-

king, ces derniers se fermant automati-

quement par temps de gel.

Caméras sur Ip aux entrées

En des endroits stratégiques répartis

sur le site, il a été installé une vidéosur-

veillance par l’intermédiaire de caméras

sur IP. Il s’agit de caméras de surveillance

ayant pour but de renforcer le senti-

ment de sécurité et d’éviter un éventuel

vandalisme. Les divers accès au site

sont ainsi visionnés par ces caméras.

Il s’agit en tout de six caméras, dont,

entre autres, deux aux portails d’accès

sur le côté latéral, une à l’entrée du par-

king de la Tiensevest et une sur le che-

min d’accès au bloc D. Les propriétaires

et le concierge peuvent regarder ces

images vidéo depuis le poste central et

aussi, le cas échéant, depuis leur smart-

phone. Chaque accès au site est filmé

en permanence, du fait que ce dernier

est, en principe, librement accessible

durant la journée. A titre de mesure de

sécurité complémentaire, l’accès aux

‘Zeven Tuinen’ est fermé le soir à partir

de 10 heures. Il est impossible alors de

pénétrer sur le domaine sans badge.

Quelques entreprises louant des locaux

de bureaux aux ‘Zeven Tuinen’ telles que

le bureau d’études et le cabinet d’avo-

cats ont fait installer leur propre système

d’alarme intrusion, protégé séparément

et non relié au réseau des ‘Zeven Tuinen’.

Réalisation par phase, non évidente

Electro Wijnants a employé sur le chan-

tier entre 15 et 20 collaborateurs. GDW

Security a pu se limiter à deux techni-

ciens spécialisés pour la programma-

tion et les essais des diverses installa-

tions. Les raccordements ont été réalisés

presque exclusivement par les collabo-

Le parking en sous-sol comporte quatre niveaux et a été entièrement équipé d’un système d'alarme incendie, couplé à un système d’exhaure de pluie et d’extraction de chaleur, piloté par zones.

Après achèvement du bloc D, une centaine de lecteurs de badge seront opérationnels aux Zeven Tuinen pour le contrôle d’accès.

Projet

28 | Fedelec magazine

rateurs d’Electro Wijnants, en collabora-

tion étroite avec GDW Security et selon

les prescriptions de cette dernière. La

réalisation par phases des divers blocs

n’a pas toujours simplifié les choses. Il a

fallu fréquemment réajuster le tir, en fonc-

tion des souhaits des nouveaux loca-

taires ou du Maître d’ouvrage même. Il a

fallu parfois installer des branchements

provisoires qui, dans certains cas, ont

dû être retirés quelques jours plus tard,

et réinstallés par la suite avec quelques

modifications. Ceci a entraîné pas mal

d’adaptations et de travaux supplémen-

taires pour les deux installateurs, qui se

sont cependant bien coordonnés. Jan

De Wilder et Geert Wijnants: «En tant

qu’installateurs, nous devions toujours

avoir l’œil sur la note finale… Réaliser

un tel projet de manière professionnelle

ne peut se faire qu’avec des entreprises

partenaires bien coordonnées entre elles

et suffisamment expérimentées dans le

domaine. Le bureau d’études Herelixka

d’Anvers avait, lui aussi l’habitude de tels

projets à grande échelle, et a su remplir

parfaitement son rôle. Ce qui n’empêche

pas que l’un dans l’autre il y a eu parfois

du stress (utile)… . Le fait que le Maître

d’ouvrage, en même temps architecte,

ait choisi lui-même ses entreprises, a

représenté un plus qui a permis d’établir

des accords clairs et précis.»

Dernière ligne droite

Il reste encore à terminer le bloc D, le

plus petit des bâtiments du complexe

des ‘Zeven Tuinen’. Il reste encore à y

installer le contrôle d’accès, la détection

incendie ainsi que la vidéosurveillance.

Ce n’est que dans la phase suivante que

le contrôle d’accès, déjà réalisés à près

de 90% dans les parties communes,

pourra être entièrement finalisé. En ce

qui concerne la vidéosurveillance, tout

Geert Wijnants (Electro Wijnants) et Jan De Wilder (GDW Security) sur le site des ‘Zeven Tuinen’. Les deux entreprises ont déjà travaillé plusieurs fois en partenariat sur des projets à grande échelle.

le câblage a été entre-temps posé, mais

le système doit encore être mis en route.

En matière d’alarme incendie aussi, nous

attendons la finition du bloc D afin de fina-

liser la liaison des différentes centrales

d’alarme incendie au réseau. Electro

Wijnants a encore à sa charge l’éclairage

des jardins du projet ‘Zeven Tuinen’ de

Louvain. Les luminaires extérieurs cor-

respondants ont été conçus par la socié-

té ‘Niche’. (Par Philip Declercq)

www.gdwsecurity.be

© Jaspers-eyers architects

Fedelec magazine | 29

ohan Hermans a débuté avec son bureau de dessin électrotech-

nique, établi à Zelem, en 2001, en occupation secondaire. Depuis

2007, il est indépendant à temps plein. au fil du temps, il a vu évoluer

le métier, essentiellement par l’arrivée de la domotique: “trop peu d’ins-

tallateurs réalisent qu’ils peuvent sous-traiter leurs travaux de dessin et

gagner ainsi un temps précieux qu’ils feraient mieux de consacrer à leurs

activités de base”.

Bureau de dessin électrotechnique Johan Hermans“Gagnez du temps et de l’argent en sous-traitant vos travaux de dessin”

“J

”“A la plume et à la latte”

Johan Hermans s’est spécialisé dans

l’élaboration de concepts électrotech-

niques et électriques pour le bâtiment:

“Chaque projet est réalisé sur mesure,

de façon rapide et efficace, et avec tout

le soin requis. Mes nombreuses années

d’expérience font de moi le partenaire

idéal lorsqu’il s’agit de relever un défi,

particulier ou industriel. Et sous le leitmo-

tiv “la meilleure solution au meilleur prix”.

D’après Johan Hermans, nombreux

sont encore les dossiers réalisés à la

main: “J’ai déjà entendu des inspec-

teurs se plaindre du fait que les dessins

techniques sont encore souvent faits à

la plume et à la latte. Mon message aux

installateurs est clair: “Amenez-moi vos

dessins faits à la main et je remets à la

place un dossier exhaustif, établi selon

les règles de l’art et en toute conformité

avec le RGIE”.

E-plan, stabicad for Autocad

Le bureau de dessin électrotechnique

Johan Hermans propose les services

suivants:

• La conversion professionnelle de des-

sins manuels au format numérique.

• Aide à la conception, à l’élaboration

et à l’actualisation des schémas et de la

documentation technique, et ceci à l’aide

du tout dernier logiciel E-Plan.

• Conception d’armoires de puissance

et de commutation, de commandes pour

machines et de tableaux de répartition.

• Elaboration professionnelle du dossier

de certification pour les installations élec-

triques dans les constructions neuves

(maisons et appartements) comme pres-

crit par le RGIE.

• Dessins cotés d’installations élec-

triques pour industries, maisons de

repos, écoles et hôpitaux.

Johan Hermans explique: “En employant

AutoCAD en combinaison avec Stabicad

for Autocad, je peux garantir que chaque

dossier est constitué selon les normes et

qu’une symbolique correcte a été utilisée.”

“Consacrez plus de temps à votre

core business”

La sous-traitance des travaux de dessin

électrotechnique offre plusieurs avan-

tages, affirme Johan Hermans: “Les dos-

siers sont devenus, surtout depuis l’ap-

parition de la domotique, plus complexes

qu’avant et doivent être nettement mieux

documentés. En les sous-traitant, l’instal-

lateur économise l’argent d’un coûteux

logiciel de dessin et du contrat d’entre-

tien correspondant. Et il ne perdra pas

de temps à suivre un cours de formation.

Tous ces avantages permettent de libérer

un temps et un argent précieux au pro-

fit du core business de l’installateur, qui

pourra aussi se permettre d’être plus sou-

vent présent sur chantier. Les dossiers

sont archivés et peuvent être ressortis

dès que le besoin s’en fait sentir.” (TB)

www.johanhermans.be

REPORTAGE

30 | Fedelec magazine

Une visualisation optimale Des solutions intelligentes

Des solutions intelligentes pour un contrôle vidéo IP quotidien. Vous désirez sécuriser vos locaux tout en maîtrisant les coûts du système de sécurisation et sans compro-

mettre la qualité de l’image ? Tirez partie des caméras des familles IP 2000 et IP 5000, choisissez les nouvelles

solutions d’enregistrement DIVAR IP de Bosch. Grâce à une combinaison intelligente de ces produits, person-

nalisez votre solution vidéo IP en fonction de vos besoins. Nous vous garantissons une visualisation optimale,

une diminution substantielle des frais de stockage et un accès 24h/24 à vos images vidéo HD. Les solutions

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stockage pour satisfaire vos besoins grandissants en la matière. www.boschsecurity.be

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es développements

dans le domaine

des caméras de

sécurité sur iP se succè-

dent à un rythme effréné.

on pense ici aux dévelop-

pements sur le plan de

l’augmentation de la qua-

lité d’image et de la photo-

sensibilité, des résolutions

de plus en plus élevées

avec conservation des

prestations 24h/24 7j/7, de

l’abaissement de la bande

passante nécessaire, et de

l’ajout d’encore plus d’in-

telligence dans la caméra.

il est de plus en plus impor-

tant de pouvoir garantir les

images les plus utiles, et de

pouvoir les regarder et les

gérer jour et nuit depuis

n’importe quel endroit,

à des coûts de stockage

réduits au minimum.

“L

Bosch Security SystemsTout derniers développements en matière de caméras de sécurité

photosensibilité extrême

En 2013, Bosch Security Systems

présentait une innovation décisive: la

technologie Starlight grâce à laquelle

les caméras de sécurité peuvent pro-

duire des images utiles même dans de

mauvaises conditions d’éclairement.

«Starlight équivaut à photosensibilité

extrême», explique Gijs van den Borne,

Product Manager chez Video Systems

Benelux. «La technique est basée sur un

capteur spécial, associé à la Common

Product Platform de Bosch, la partie

matérielle et logicielle de la caméra, qui

regroupe entre autres le processeur,

le traitement d’image et l’optimisation

d’image. Les caméras équipées de la

technologie Starlight sont extrêmement

sensibles à la lumière et donc moins

contraignantes sur le plan des condi-

tions d’éclairement. Ceci veut dire que

les caméras Starlight sont en mesure de

produire une image couleur, là où une

caméra de sécurité habituelle doit pas-

ser en noir et blanc pour augmenter la

photosensibilité. En cas de luminosité

très réduite, les caméras Starlight sont

en mesure de produire une image en noir

et blanc utilisable, alors qu’une caméra

de sécurité standard ne montrera qu’une

image noire.» La technologie Starlight

est actuellement disponible en haute

résolution HD 720 p. Gijs van den Borne:

«D'ailleurs, la technologie Starlight sera

disponible sous peu dans une résolution

quatre fois plus élevée. Ce développe-

REPORTAGE

32 | Fedelec magazine

ment se poursuit donc à grande vitesse.»

optimisation de la bande passante

Il résulte de la demande d’image à réso-

lution plus forte qu’il faudra une bande

passante et donc une capacité de stoc-

kage toujours plus élevées. Ceci consti-

tue une contrainte pour l’infrastructure de

réseau et entraîne des coûts importants

en termes de solution de stockage. Les

techniques susceptibles de réduire la

bande passante et la capacité de stoc-

kage nécessaires, prennent donc de plus

en plus d’importance.

Le développement innovant de Bosch

qui rend la chose possible est l’intelligent

Dynamic Noise Reduction (iDNR). Cette

technologie permet une réduction d’uti-

lisation de bande passante et de capa-

cité de stockage pouvant atteindre 50%,

grâce à la réduction drastique du bruit

durant les scènes d’inactivité. L’iDNR fait

partie de la technologie intelligente CBIT

(Content Based Imaging Technology),

par laquelle la caméra analyse les images

a posteriori et les anticipe ensuite en les

optimisant. Ceci a permis, par rapport

aux caméras IP conventionnelles, une

réduction spectaculaire de la bande pas-

sante. Toutes les caméras Bosch, y com-

pris les caméras Starlight, sont équipées

des technologies CBIT et iDNR.

Amélioration de la qualité d’image

Autre avantage de l’apport d’intelligence

dans le traitement des images camé-

ra, l’amélioration de la qualité d’image

qu’il entraîne. Par exemple une caméra

implantée près d’une entrée et soumise

à beaucoup de contre-jour sera tradi-

tionnellement équipée d’une compen-

sation de contre-jour. Cette dernière

agit toutefois négativement sur la qua-

lité d’image, certaines parties de celle-ci

étant constamment surexposées. Bosch

améliore cette compensation de contre-

jour traditionnelle grâce à l’apport d’in-

telligence, sous l’appellation d’intelligent

Auto Exposure (iAE). La caméra détecte

si quelque chose ou quelqu’un est entré

dans le champ et optimise automatique-

ment les réglages d’image. Lorsque la

caméra de l’exemple précédent (implan-

tée près d’une entrée) est équipée de l’in-

telligent Auto Exposure, elle analyse en

continu l’image et veille à ce qu’aucun

détail important ne soit perdu.

Ultra-haute résolution

La résolution HD est connue depuis

quelques années déjà du grand public.

La branche sécurité y a réagi assez len-

tement. Ceci est dû au fait que cette

branche, comparée au marché grand

public, est relativement conservatrice.

Il est souvent question de projets à long

terme pour lesquels la technologie à

appliquer existe déjà. Entre-temps, la

résolution HD est devenue la nouvelle

norme également dans la branche sécu-

rité. Actuellement, la résolution 4K Ultra

HD est introduite sur le marché grand

public. Les premiers téléviseurs sont déjà

dans les rayons. En outre, cette année

sortiront aussi les premiers smartphones

équipés d’écrans à plus haute résolution

encore que le full HD. Tout comme il y a

quelques années, il se produit à nouveau

une mutation vers une résolution plu-

sieurs fois plus élevée.

Gijs van den Borne: «Au premier semestre

de cette année, Bosch présentera deux

nouvelles caméras de sécurité impor-

tantes, à résolution extrêmement élevée:

une caméra starlight avec quatre fois plus

de résolution que les caméras starlight

actuelles et une caméra de sécurité 4K

ultra HD. Ces deux caméras seront équi-

pées de nos technologies innovantes intel-

ligentes, telles que CBIT, iAE et iDNR. Avec

l’introduction de ces nouvelles caméras,

Bosch devance, cette année encore, les

tout derniers développements.

(Cet article a été élaboré en collaboration avec Bosch Security Systems.)

www.boschsecurity.be

Fedelec magazine | 33

ans un hameau éloigné d’eupen se trouve le naturzentrum Haus

ternell, le centre nature de la communauté Germanophone

en Belgique, où s’organisent entre autres des classes vertes.

Bientôt, l’ancienne ligne haute tension – qui fait, provisoirement encore,

partie du réseau électrique eupennois – fera place à un système auto-

nome de cogénération qui alimentera le site ternell en chaleur et élec-

tricité. Sa réalisation est le fruit d’un partenariat entre les firmes ecostal

et Dauvister.

Système autonome de cogénération remplace ancienne ligne haute tension

“D

”Le Naturzentrum Haus Ternell fait en

outre office de Centre Régional d’Ini-

tiation à l’Environnement (CRIE) de la

Région Wallonne. Le centre se compose

de deux bâtiments distincts. Celui situé

en contrebas abrite, entre autres, une

vaste cafeteria avec cuisine et un petit

musée forestier et l’autre, qui borde la

voie publique, un espace d’accueil, des

bureaux – à l’étage – et un local de classe.

C’est surtout le bâtiment avec la cafete-

ria qui consomme beaucoup d’électrici-

té. Du point de vue chauffage, les deux

bâtiments sont indépendants. Pour

l’amélioration des performances éner-

gétiques de l’ensemble, une bonne iso-

lation des bâtiments eût été la première

chose à prévoir mais, vu les caractéris-

tiques constructives de la Haus Ternell

et vu les restrictions budgétaires impo-

sées à la Communauté Germanophone,

cette option n’a pu être retenue. La ligne

haute tension existante, qui alimente ces

bâtiments très éloignés du centre en

électricité, est néanmoins surannée et

n’aurait pu être maintenue en service que

quelques années encore. Pour ce site, on

ne pouvait donc exclure des problèmes

d’approvisionnement à court terme car la

ligne HT qui le relie à la ville d’Eupen fait

quelque dix kilomètres de long. En cas

de panne grave, les coûts de réparation

pourraient se révéler exorbitants. C’est

pourquoi les services de la Communauté

Germanophone étaient à la recherche

d’une solution plus durable à long terme.

système autonome de cogénération

Des études avaient montré que les coûts

pour la construction d’une nouvelle ligne

haute tension seraient exorbitants. Vu la

consommation électrique relativement

modeste du site Ternell (environ 38.000

kWh par an), l’amortissement des coûts

d’investissement sur une période de

25 ans aurait quand-même donné un

prix de revient… de plus d’un euro le

kWh! Sur demande de la Communauté

Germanophone, la firme Ecostal réalisa

une étude dans laquelle on proposait de

remplacer la ligne HT par, entre autres,

une installation autonome de cogéné-

ration. Finalement, le choix du maître

d’œuvre s’est porté sur une combinai-

son, d’une part, de cellules PV et d’ac-

cumulateurs électriques et, d’autre part,

d’un système de cogénération fonction-

nant à l’huile de colza pour le chauffage

et l’électricité, couplé à un éclairage très

économe à base de leds. Les autorités

avaient posé comme condition absolue

que le système en question devait pou-

voir alimenter le site de manière fiable

quelles que soient les circonstances.

Le projet a été réalisé dans le cadre

d’un partenariat entre la firme Ecostal

de Jalhay (voir l’encadré ‘Ecostal’), qui

a réalisé les mesures nécessaires sur

site et s’est chargée de la livraison du

matériel électrique adéquat, et la firme

Projet

34 | Fedelec magazine

Dauvister de Stavelot (voir l’encadré

‘Dauvister’) qui s’est chargée des tra-

vaux d’installation.

Nouvelles technologies dans un

nouvel espace technique

Le concept énergétique global, mis au

point par Ecostal, a dû être corrigé plus

d’une fois en fonction des besoins spé-

cifiques du site. La firme Dauvister, qui

dispose de spécialistes en nouvelles

technologies énergétiques (biomasse,

cogénération…) et qui a déjà installé pas

mal de systèmes de cogénération – entre

autres dans des hôpitaux – se charge

de tous les travaux d’installation dans le

centre: chauffage, électricité et modules

PV. Yves Warnant, Directeur Général de

Dauvister donne un mot d’explication:

«Dans une première phase, on installera

les 40 modules PV sur les versants sud

des toits des deux bâtiments. A l’arrière

du bâtiment qui abrite la cafeteria et le

musée, on prévoit aussi la construction

d’un nouvel espace technique de 20m²

pour le système de cogénération. Cet

espace accueillera entre autres le bal-

lon tampon, les accumulateurs ainsi que

les onduleurs Sunny tripower et Sunny

Island. A droite de l’espace technique

– plus particulièrement sous la partie

musée – on implantera une citerne pour

l’huile de colza.”

Demande d’électricité, pas de

chaleur

Pierre Zevenne, Technical Support

Engineer chez Ecostal, explique: “Le

système de cogénération mis au point

peut, en principe, fonctionner de deux

façons. La première possibilité concerne

une demande exclusive d’électricité (et

donc pas de chaleur) et la deuxième une

demande combinée de chaleur et d’élec-

tricité. Dans le premier cas – demande

d’électricité, pas de chaleur – l’installation

PV suffit pour alimenter directement les

bâtiments et toute l’énergie provient des

onduleurs. Si l’installation PV produit plus

d’énergie qu’on n’en consomme, le sur-

plus est stocké dans les accumulateurs.

Dès que ces derniers sont complètement

chargés, l’onduleur Sunny Island peut

réduire la puissance des onduleurs. Si,

par contre, l’installation PV produit trop

peu d’énergie, les accumulateurs fourni-

ront l’appoint. Si ces derniers sont insuf-

fisamment chargés, le Sunny Island fera

démarrer le groupe de cogénération. La

chaleur produite par ce groupe servira à

chauffer un réservoir tampon qui, au cas

où il y aurait ensuite une demande de

chaleur, pourrait contribuer au chauffage

des bâtiments. Si la température dans le

réservoir tampon augmente trop, l’excès

de chaleur serait évacué via le dry cooler.”

Demande de chaleur et d’électricité

La deuxième possibilité consiste en

une demande simultanée de chaleur

et d’électricité. Pierre Zevenne pour-

suit: “Ou bien l’installation PV est suffi-

samment productive pour alimenter les

bâtiments en électricité. Dans ce cas,

DauvisterCette entreprise d’installation, établie à Stavelot et fondée par Stéphane Dauvis-ter, a été créée en 2005. Dauvister, un ancien employé de la firme Ledoyen qu’il rachetera en 2010, poussa la nouvelle entreprise dans la direction des énergies renouvelables et a réalisé, entre-temps, plus de 90 projets similaires. Notamment dans le centre de soins résidentiels ‘Cité de l’Espoir’ à Andrimont (Verviers), où un grand besoin d’eau chaude sanitaire existait. Ici aussi, il installa un système de cogénération fonctionnant à l’huile de colza, entre autres. Dauvister a réa-lisé en outre plusieurs milliers d’installa-tions photovoltaïques et d’installations de chauffage résidentielles sur base de sources énergétiques renouvelables. La firme compte une soixantaine de collabo-rateurs et fait partie du Comité de Filière de la nouvelle plateforme des énergies renouvelables, en collaboration avec ICS et Fedelec. L’entreprise d’installation de Stavelot est membre de Fedelec et ICS depuis 2007.

Le système de cogénération chauffage-électricité développé par la firme E. Van Wingen, fonctionne

à l’huile de colza (Source: Ecostal – E. Van Wingen)

ecostalEcostal - fondée en 2008 par Alexandre Dauvister - débuta comme commerce en gros pour installations PV, lorsque ce marché était encore en pleine expansion. Plus tard, l’entreprise de Jalhay se lança aussi dans l’éclairage LED. Entre-temps, Ecostal s’est affirmé comme un spécialiste - bien pourvu de stocks - dans ces deux niches. L’entreprise dispose de son propre bureau d’étude et emploie une douzaine de personnes à temps plein. Ecostal - qui est membre de Fedelec de-puis octobre 2013 – se spécialise surtout dans les projets industriels et assiste aussi les installateurs qui le désirent à élaborer des projets résidentiels sur base d’énergies renouvelables.

Pierre Zevenne, responsable Technical Support chez Ecostal, et Yves Warnant, Directeur Général de Dauvister

Fedelec magazine | 35

la chaleur nécessaire sera produite par

le chauffage à pellets. Ou bien l’installa-

tion produit plus d’électricité qu’on n’en

consomme: le surplus d’énergie sera

stocké dans les accumulateurs. Lorsque

ceux-ci sont complètement chargés, le

Sunny Island interviendra à nouveau de

la même façon. Ici aussi, la chaleur est

produite par le chauffage à pellets. Si

l’installation PV produit trop peu d’éner-

gie – ce qui sera souvent le cas lorsqu’il

y a demande de chaleur – les accumu-

lateurs seront branchés en appoint. Si

la charge de ceux-ci est insuffisante, le

Sunny Island fera démarrer le groupe

de cogénération. La chaleur du groupe

réchauffe un réservoir tampon. Si la tem-

pérature du réservoir tampon monte

trop, l’excès de chaleur sera évacué via le

dry cooler. Si la température du ballon est

insuffisante, le chauffage à pellets sera

branché en appoint. Dès que la tempéra-

ture du ballon (d’eau) est satisfaisante, le

chauffage à pellets est mis en stand-by.

Le groupe électrogène, qui fonctionne

concept énergétique Haus ternell eupenPuissance PV ...................................................... jusque 10 KWc – 40 modulesOnduleur ....................................................................... SMA STP 10000TL-10 Sunny Island ...............................................................................Modèle SI8.0HCogénération ............................................puissance de 6 kVA – E. Van WingenGroupe de secours ................................................. puissance de 22 kVA - ATGAccumulateurs ..........................capacité de 3488.3 Ah (48 V) C10 - HoppeckeChauffage à pellets ...................................... puissance calorique 70 kW – ETA.

à l’huile de colza, ne sert que de back-

up lorsque le système de cogénération

tombe en panne et que l’installation PV

produit trop peu d’énergie.”

projet pilote

Dans un certain sens, le site Ternell d’Eu-

pen fait office de projet pilote et consti-

tue une ‘première’ en matière d’appro-

visionnement énergétique moderne

au Benelux, voire même en Allemagne.

“Grâce à la solution implémentée ici, la

Haus Ternell pourra bientôt subvenir de

façon autonome à tous ses besoins éner-

gétiques. Et à un coût qui ne représente

que la moitié de ce qu’aurait coûté le rem-

placement de la ligne haute-tension De

plus en plus de centres de vacances, de

maisons isolées difficiles ou impossibles

à relier au réseau public et qui génèrent

actuellement encore leur propre électri-

cité à partir d’un groupe, entrent en ligne

de compte pour un système comme

celui-ci: autonome, économe en énergie

et écologique”, conclut Yves Warnant, le

Directeur Général de Dauvister.

(Par Philip Declercq)

www.ecostal.com

www.dauvister.com

Ce schéma décrit comment les différentes formes d’énergie renouvelables (carburant biologique, modules PV, pellets, accumulateurs rechargeables) se rapportent entre elles dans le projet Ternell (Source: Ecostal)

Projet

36 | Fedelec magazine

De l’installation résidentielle au Data Centre, du cuivre à la fi bre optique

souffl ée, Multimedia Connect apporte une solution performante, garantie

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omme 80% des personnes, je n’utilisais ma voiture de société

que moins de 90 km par jour, j’ai décidé de passer à un véhi-

cule électrique. il y a maintenant sur le marché des véhicules

électriques performants, confortables et technologiquement au

point. l’aspect innovant aussi n’était pas sans intérêt: en Wallonie,

j’étais le premier installateur-électricien à faire un tel investissement.

et il y avait aussi l’aspect écologique: en comparaison d’une camion-

nette, ce véhicule électrique consomme 10 fois moins d’énergie»,

déclare Fred labis de laBiS ingelec.

LABIS IngelecElectrique et électrisante

“C

”En tant qu’ingénieur électromécanicien,

Fred Labis a acquis une certaine expé-

rience auprès d’entreprises d’installa-

tion électrique industrielle. En 2008, il a

décidé de créer à Mouscron sa propre

entreprise, «LABIS INGELEC», qui

compte actuellement 15 collaborateurs.

Récemment, LABIS Ingelec a déména-

gé vers un nouveau bâtiment de la zone

industrielle de Mouscron. Fred Labis:

«Notre cœur de métier englobe des pro-

jets tant industriels que tertiaires. Ingelec

dispose aussi d’une division «Panneaux

photovoltaïques» qui à ce jour est surtout

présente sur le marché industriel. Nous

réalisons, par an, une centaine de pro-

jets, sans compter les installations photo-

voltaïques. Une entreprise d’installations

électriques, en phase avec son époque,

est obligée d’investir dans les nouvelles

technologies. Cela fait partie du service à

la clientèle. Qu’il s’agisse de leds, de sys-

tèmes de détection ou de véhicules élec-

triques. Toutes les techniques possibles

doivent pouvoir être intégrées: le travail

dans notre branche est de plus en plus

complexe, mais aussi plus stimulant.»

Une solution performante,

confortable et technologiquement

au point

Auparavant, Fred Labis, qui emportait

lui-même de moins en moins de maté-

riel, faisait tous ses déplacements en

voiture de société. «Dans mes déplace-

ments quotidiens, le plus souvent sans

matériel, il y a beaucoup de petits trajets.

J’utilisais mon véhicule de société moins

de 90 km par jour, ce qui est environ la

moyenne européenne. D’où l’idée de

passer à un véhicule électrique. Ces der-

nières années sont arrivés sur le marché

des véhicules électriques performants,

confortables et technologiquement au

point. Leur image de «gadget» est à pré-

sent dépassée. L’aspect innovant aussi

n’était pas sans intérêt, puisque dans ma

branche, du moins en Wallonie, j’étais le

premier à faire un tel investissement. Il y a

aussi l’aspect écologique: en comparai-

son d’une camionnette, ce véhicule élec-

trique consomme 10 fois moins d’éner-

gie. Une voiture électrique est plus légère,

plus dynamique et plus confortable. Les

autres avantages sont l’absence de vibra-

tion et de bruit, et le plaisir de conduire en

soi. Une telle voiture électrique démarre

automatiquement très vite. Je suis

convaincu que, sous peu, d’autres solu-

tions durables du même type verront le

jour pour remplacer le diesel et l’essence.

Ce véhicule électrique permet, sans

devoir recharger les batteries, de couvrir

une distance de 180 km. Les batteries de

ce modèle peuvent être rechargées en

moins de deux heures», ajoute Fred Labis.

EVlink

Sur le parking du bâtiment de la socié-

té, Fred Labis a installé récemment une

borne de recharge EVlink, de marque

Schneider Electric. Il suffit, pour l’installer,

d’un câble d’alimentation, d’un câble de

puissance et d’une connexion Internet.

Ensuite, au choix, un compteur triphasé

ou éventuellement un compteur mono-

phasé. Avec ce dernier, la recharge prend

plus de temps. Il y a moyen de recharger

les batteries pendant que l’on travaille. La

borne de recharge est «libre» et peut aussi

REPORTAGE

38 | Fedelec magazine

être utilisée par des intervenants externes:

fournisseurs, clients,… Fred Labis: «Plus il

y aura de bornes électriques de recharge

dans les rues mieux ce sera. Dans la

région, il y en avait déjà deux en service.

Mon but est d’inciter d’autres entreprises

d’installation à faire cet investissement.

Pour les électro-installateurs l’augmenta-

tion de véhicules électriques représente

aussi plus de travail!»

10 kW suffisent

En outre, le nouveau bâtiment de

Mouscron est équipé de panneaux PV

dont l’utilisation intelligente permet de

fournir de l’énergie. «Une puissance de

10 kWP suffit pour fournir suffisamment

d’énergie au bâtiment et au véhicule

électrique. L’utilisation du véhicule coûte

environ 2 euros aux 100 km. Les frais

d’entretien sont également moindres,

du fait de l’absence de moteur à explo-

sion. La manière plus douce de conduire

incite aussi à plus de responsabilité sur

la route. Sur ce modèle, les batteries, qui

bénéficient d’une garantie de 10 ans, font

partie du véhicule électrique. Enfin, et

non des moindres, il y a la déductibilité

fiscale de l’investissement, qui est de 120

pour cent», déclare Fred Labis.

1.100 kg pour 170 CV

A terme, Fred Labis voit le phénomène

prendre de l’ampleur et aussi ses col-

lègues chefs d’entreprise faire le même

choix. «Pour les collaborateurs com-

merciaux qui opèrent sur une zone rela-

tivement réduite, la voiture électrique

peut être également une solution. Je

remarque chez d’autres chefs d’entre-

prise de la curiosité, de la sympathie;

ils voudraient bien faire un essai eux

aussi… Le seul point négatif est qu’en

raison de la quasi-absence de bruit

lorsque le véhicule se déplace, les pié-

tons et les cyclistes ne remarquent pas

toujours le véhicule qui s’approche.»

Fred Labis a opté pour une ‘BMW I3’,

une nouvelle voiture électrique récem-

ment commercialisée par le construc-

teur de voitures cité. Grâce au châssis

durable et à l’architecture spéciale, ce

véhicule ne pèse que 1.100 kg pour 170

CV. Le développement du châssis ne

s’est pas fait à partir de celui d’une voi-

ture classique, mais relève d’un concept

totalement nouveau.

Un temps de recharge toujours plus

court

«Il est également possible de rechar-

ger la voiture sur une prise monopha-

sée 16 ampères. Cette solution a tou-

tefois l’inconvénient de nécessiter plus

de 6 heures pour recharger le véhicule.

Avec la solution 32 ampères Evlink de

Schneider Electric la recharge se fait en

à peine 2 heures. De nouveaux types

de bornes de recharge existent, entre

autres installées dans des parkings

publics, et qui permettent de rechar-

ger la voiture en à peine 20 minutes.»

En matière de ‘types’ de bornes de

recharge, il y a lieu d’en distinguer 2

sortes: il y a d’une part les bornes que

l’on peut installer sur des terrains privés,

comme un parking d’entreprise, et que

des tiers peuvent également utiliser. Et

d’autre part, il y a des bornes nécessi-

tant un badge RFID, ce qui augmente

du même coup l’accessibilité par des

intervenants externes. Fred Labis met

à disposition une borne électrique de

recharge de ce dernier type.

projets à Tournai

Actuellement, Ingelec a plusieurs pro-

jets en cours dans la région. A Tournai,

Ingelec s’occupe, entre autres, du projet

«Pic au Vent» pour lequel un ‘éco-quar-

tier’ de 17 maisons passives est équipé

de panneaux PV, de différents bâtiments

industriels, et enfin, et non des moindres,

il y a la rénovation de la gare de cette

même ville, pour laquelle l’éclairage tant

intérieur qu’extérieur doit être entière-

ment rénové. (Par Philip Declercq)

wwww.ingelec.be

«Il y a aussi l’aspect écologique: en comparaison d’une camionnette, ce véhicule électrique consomme 10 fois moins d’énergie.»

Grâce à la solution EVlink la recharge du véhicule électrique se fait en à peine 2 heures.

Fedelec magazine | 39

l existe sur le marché une demande croissante de systèmes fiables permettant de garantir une véritable résistance

au feu, une exigence de plus en plus fréquente dans la conception des bâtiments publics. et suite au récent chan-

gement de la législation, la résistance au feu fait l’objet d’une attention croissante. legrand est un spécialiste mon-

dial des infrastructures électriques et numériques du bâtiment et propose évidemment toute une gamme de solutions

ininflammables ou résistantes au feu pour tout type de bâtiment, depuis les produits pour le cheminement des câbles

jusqu’aux éclairages de sécurité en passant par les centrales de détection d’incendie.

LegrandSolutions de Legrand pour la résistance au feu

“I

”En tant que leader mondial du «cable

management», Legrand dispose de

toutes les solutions nécessaires pour

poser les câbles afin qu’ils soient résis-

tants au feu. Outre les goulottes murales

en PVC, Legrand propose depuis plu-

sieurs années un système complet de

goulottes murales en plastique sans

halogène. Ce système peut être équi-

pé facilement d’une gamme complète

d’appareillage, à fixer au moyen de sup-

ports à clipser. C’est la solution idéale

pour les bâtiments publics dans les-

quels la sécurité contre l’incendie est

primordiale, comme les aéroports, les

hôpitaux et les stations de métro. Ces

systèmes sans halogène ont l’avantage

de dégager des fumées peu corrosives

et peu opaques en cas d’incendie. Cela

facilite l’évacuation des personnes pré-

sentes. Bien entendu, outre les gou-

lottes murales en PVC et sans halogène,

Legrand propose aussi des variantes

en aluminium et en acier. Ces modèles

sont entièrement métalliques et donc

ininflammables.

Le maintien de la fonction

Les cheminements de câbles de Legrand

ont aussi un autre avantage important:

le maintien de la fonction. Il s’agit d’une

norme d’installation, des chemins de

câbles en tôle ou en treillis, qui exige que

le fonctionnement soit assuré pendant un

certain temps en cas d’incendie (30 à 90

min). Legrand propose de nombreuses

configurations de chemins de câbles en

tôle et en fils d’acier soudés testées selon

la norme allemande Din 4102-12 d’appli-

cation en Belgique. Le câble, le chemin

de câble et la fixation sont considérés

comme formant un tout, et une classe

de résistance au feu est attribuée au sys-

tème dans son ensemble.

Legrand propose aussi l’EZ-Path, une

autre solution de calfeutrement. Il s’agit

de modules coupe-feu entièrement

modulaires pour câbles. Ils empêchent

la propagation en cas d’incendie. Si l’on

Legrand a un système complet de goulottes murales en plastique sans halogène. Ce système peut être équipé facilement d’une gamme complète d’appareillage, à fixer au moyen de supports à clipser. C’est la solution idéale pour les bâtiments publics dans lesquels la sécurité contre l’incendie est primordiale

REPORTAGE

40 | Fedelec magazine

opte pour le compartimentage, l’EZ-path

est la meilleure solution pour faire passer

les câbles aisément et en toute sécurité

d’un compartiment à l’autre.

La résistance au feu de l’éclairage

de sécurité

Legrand dispose aussi de solutions pour

la résistance au feu de l’éclairage de

sécurité. Legrand propose tous les types

d’éclairages, depuis les appareils 8 W

classiques jusqu’aux solutions LED les

plus innovantes.

Dans le domaine de l’éclairage de sécu-

rité, la tendance est à l’intégration des

technologies innovantes et du design.

Les exigences portent sur l’intégration

de l’éclairage dans l’environnement et

sur la consommation d’énergie, la facilité

d’entretien et la fiabilité. Pour répondre à

cette demande, Legrand lance une toute

nouvelle gamme, basée sur la technolo-

gie LED: URA ONE.

Appareils encastrés

La gamme URA ONE est très vaste et

offre des solutions tant pour l’encas-

trement que pour le montage en saillie.

Les appareils encastrés constituent une

solution esthétique et discrète. Dans ce

cas, les diffuseurs mats ou transparents

sont posés de manière totalement plane

par rapport au mur ou au plafond. Pour le

montage en saillie également, la gamme

comporte un grand nombre d’appareils

compacts. Tous les accessoires sont

disponibles dans une finition de couleur

blanche ou en aluminium.

L’époque du remplacement laborieux

des ampoules est définitivement révo-

lue. La technologie LED garantit une très

longue durée de vie: jusqu’à 150 000

heures pour les LED d’éclairage ou 10

ans pour l’appareil (hormis la batterie). En

outre, ces systèmes consomment très

peu d’énergie, un avantage évidemment

appréciable.

Lors du développement de cette gamme,

une attention toute particulière a été

apportée à la facilité d’installation. De

nombreuses trouvailles ont été inté-

grées, au niveau du montage et du rac-

cordement électrique afin de diminuer

fortement le temps de placement. Ainsi,

chaque appareil est facilement acces-

sible et simple à monter, et le câblage peut

être réalisé de tous côtés.

En matière d’entretien, la technologie

all LED procure également un gain de

temps spectaculaire.

Sur le plan de la gestion, le système

d’éclairage de sécurité URA ONE pro-

pose de vastes possibilités. Tant les

appareils adressables que non adres-

sables peuvent être facilement program-

més, testés et contrôlés, ce qui procure

une fiabilité très élevée pour chaque

configuration.

Centrale de détection d’incendie

salvena

Legrand propose aussi une gamme

complète de produits pour les centrales

de détection d’incendie, en partena-

riat avec Salvena. Cela permet de réali-

ser des systèmes de sécurité d’une très

grande sophistication.

La centrale de détection d’incendie de

Salvena, homologuée BOSEC, est au

centre de toute installation de sécurité.

La gamme comporte des modèles à 1,

2, 4 ou 8 zone(s) de détection. Le pan-

neau frontal donne un aperçu très clair

de l’état du système et les touches inté-

grées permettent de contrôler l’entièreté

du système.

Outre la centrale de détection d’incendie,

la gamme Salvena offre une série com-

plète d’accessoires, notamment des

détecteurs automatiques, des unités de

commande manuelles, des sirènes, des

témoins lumineux et des accessoires

pour portes coupe-feu. Cette gamme

offre donc toutes les possibilités néces-

saires pour mettre en place une véritable

sécurité contre l’incendie dans tout type

de bâtiment. (PD)

www.legrand.be

Legrand propose aussi l’EZ-Path, une autre solution de calfeutrement. Il s’agit de modules

coupe-feu entièrement modulaires pour câbles.

La gamme URA ONE est très vaste et offre des solutions tant pour l’encastrement

que pour le montage en saillie.

La centrale de détection d’incendie de Salvena est au centre de toute installation de sécurité, avec des modèles à 1, 2, 4 ou 8 zone(s) de détection.

Fedelec magazine | 41

ar le biais de Dielec®, qui

fête cette année ses 25 ans

d’existence, la marque fin-

landaise de systèmes pour installa-

tions électriques ensto («Building

technology») est active en

Belgique également, en particulier

dans le créneau du ‘sur mesure’

pour poste de travail. en sa qua-

lité de partenaire ensto exclusif

pour, notamment, la Belgique et

le luxembourg, Dielec® s’affirme

comme un spécialiste accompli en

matériel d’installation électrique.

après son réaménagement récent

dans un bâtiment fonctionnel et

généreusement dimensionné -

comprenant entre autres une salle

d’exposition de 100 m² - la PMe de

Grâce-Hollogne est fière de pou-

voir proposer les nouvelles solu-

tions ensto.

Dielec®

25 ans de «solutions» sur mesure pour poste de travail

“P

Ensto, une entreprise fondée en 1958

et actuellement présente dans quelque

18 pays, dispose d’unités de production

dans 6 pays différents. Ses activités cou-

vrent les secteurs Building Technology,

Util ity Networks et Enclosures &

Components. Pour sa division Building

Technology, Ensto dispose d’une usine

à Perpignan en France et une autre en

Espagne proche de la frontière fran-

çaise. Si le fabricant se concentrait,

avant, surtout sur les marchés d’Eu-

rope de l’Est, ses débouchés majeurs

se situent actuellement au Benelux et

en Allemagne.

site internet remanié

L’assortiment Ensto est très varié. En plus

des produits précâblés, le fabricant pro-

pose diverses solutions pour l’alimenta-

tion de postes de travail en courant fort et

courant faible. Ici, il suffit de penser aux

plinthes, goulottes murales, colonnes

fixes et mobiles, etc. «Nos activités ont

pris de l’essor depuis le lancement de

notre site internet remanié, il y a environ

deux ans d’ici. Celui-ci s’adresse autant

aux professionnels (architectes et ins-

tallateurs) qu’aux particuliers. Celui-ci

reprend, entre-autres, l’ensemble de

la gamme Ensto détaillée», explique

Frédéric Boulle, directeur du conces-

sionnaire Ensto Dielec®.

Implantation stratégique

La nouvelle infrastructure de Dielec® est

non seulement plus vaste que l’ancienne,

elle bénéficie aussi d’une bien meilleure

visibilité. Le bâtiment est stratégique-

ment bien situé dans le Zoning Industriel

de Grâce-Hollogne. L’installateur peut

également y faire réaliser du travail sur

mesure, en petites ou grandes séries.

Frédéric Boulle poursuit: «Nous com-

mercialisons du matériel d’installation

électrique en nous spécialisant en par-

ticulier dans les boîtiers de sol, goulottes

murales et colonnes. L’ensemble de

notre assortiment est dorénavant dispo-

nible en trois coloris: blanc, gris anthra-

cite et gris clair. Notre core business est

la réalisation de travaux sur mesure selon

les spécifications client. Y compris le

débitage à la longueur voulue, le câblage

et la peinture laquée au four des profils.

Nous nous adressons aux grossistes et

aux entreprises d’installation spéciali-

sées. Les commandes hors du commun,

qu’il s’agisse de volumes importants, de

La nouvelle goulotte murale pour raccordements 45 x 45 mm, exempte d’halogènes, est livrable en longueurs de 2 mètres (photo Dielec)

Vue détaillée du boîtier de sol M100-V2 d’Ensto (photo Dielec)

REPORTAGE

42 | Fedelec magazine

travaux sur mesure et/ou de fabrications

spéciales, peuvent également être hono-

rées à partir de nos stocks. Ceci nous

permet d’agir de façon proactive et de

garantir des délais relativement courts.»

prise de sol Ensto, «modèle ocor

M100» optimalisée

Une nouvelle version de la prise de sol

OCOR, la ‘M100-V2’ a été lancée l’an-

née dernière sur le marché français. Le

Benelux suivra bientôt. Frédéric Boulle:

«Cette prise de sol est IP66 (étanche)

et IK10 (très antichocs). On peut l’ache-

ter en version ‘chape béton’ ou ‘faux

plancher. Elle dispose de deux raccor-

dements électriques ou VDM de 45 x

45mm. Le boîtier M100-V2 est réalisé en

laiton ou en acier inoxydable. Aucune vis

n’est apparente; ce qui plaît aux archi-

tectes et un nouveau dispositif robuste

d’ouverture y a été incorporé. Cette prise

de sol encastrable et de construction

hermétique s’affirme d’une part comme

une solution universelle pour le secteur

résidentiel mais peut également s’em-

ployer dans des aéroports, des centres

commerciaux et des restaurants.»

Nouvelles goulottes murales

Ensto commercialise aussi plusieurs

nouveaux modèles de goulotte murale

en Belgique. Le fabricant finlandais a,

par exemple, lancé une goulotte murale

exempte d’halogènes pour raccorde-

ments direct 45 x 45 mm. Ses dimen-

sions standard sont de 130 mm x 54 mm

en longueurs de 2 mètres. Dans l’as-

sortiment Ensto, on remarque en outre

une goulotte murale gris anthracite

(RAL7024) pour raccordements 45 x

45 mm. Ici aussi, différentes tailles sont

possibles: un compartiment correspond

à 80 x 54 mm et 100 x 54 mm, deux com-

partiments correspondent à 130 x 54 mm

et 160 x 54 mm et trois compartiments à

160 x 54 mm et 190 x 54 mm. Au choix

du client, cette goulotte murale couleur

anthracite peut être livrée en longueurs

de 2 ou 3 mètres. La version 3 mètres est

surtout intéressante pour couvrir d’un

trait la distance entre plafond et sol, sans

raccord ou jonction. Frédéric Boulle:

«Grâce à leur double paroi, les goulottes

murales en technopolymère sont tout

aussi robustes que leurs équivalents en

métal. En plus du blanc - RAL 9010 - et

du gris clair - RAL7035 - nous propo-

sons aussi le gris anthracite - RAL7024

- très en vogue auprès des architectes et

maîtres d’ouvrage.»

Colonnes en aluminium pour postes

de travailLes nouvelles prises ‘mixtes’ qui combi-

nent courants forts et courants sécurisés

sur un même socle, et dans la configu-

ration demandée, figurent également au

catalogue. Leur montage est basé sur le

format standard 45 x 45 mm. Elles sont

donc combinables avec tous les autres

produits Dielec®. Les colonnes en alu-

minium pour postes de travail, alimen-

tées via plafond surbaissé, renferment

un dispositif ingénieux qui fixe le ressort

directement au plafond. Ensto propose

aussi des colonnes mobiles. En plus des

versions à simple et double profil, Ensto

commercialise une version à profil qua-

druple, et est ainsi un des rares fabricants

à le faire. Ensto fabrique également des

boîtiers de répartition précâblés faits

sur mesure, en technopolymère ou alu-

minium. On les monte au choix dans un

bureau, un faux plafond ou un plancher

surélevé. L’installateur peut encastrer

directement ces boîtiers précâblés 45x45

mm dans les colonnes par simple encli-

quetage, ce qui permet de gagner pas

mal de temps. En cas d’adaptation ou de

déménagement du poste de travail, les

travaux de démontage restent donc limi-

tés au strict minimum: la solution idéale

pour les grands espaces de bureaux où

les réaménagements sont fréquents et

doivent se faire en peu de temps.

Ensto Chabo

Entre-temps, Ensto a également déve-

loppé plusieurs modèles de bornes de

recharges pour véhicule électrique. Il y

a d’une part le modèle de base pour le

particulier qui désire une telle borne pour

la charge électrique dans son garage,

à usage personnel et d’autre part les

bornes de recharges à usage fréquent

pour espaces publics, par exemple en

ville. En France, plusieurs grandes villes

comme Marseille et Nice en sont équi-

pées ainsi que certains établissements

Carrefour. (PD)

www.dielec.be

www.ensto.fr

Goulotte murale, exempte d’halogènes (photo Dielec) Goulotte murale gris anthracite (RAL7024) (photo Dielec)

“Nos activités ont pris de l’essor depuis le lancement de notre site internet remanié”,

affirme Frédéric Boulle, le directeur de Dielec®

Fedelec magazine | 43

La solution logicielle pour entrepreneurs et installateurs …

étroitement liée à la comptabilité Bob50

mais également à PlanningPME BC-PRO est une suite de logiciels pour entrepreneurs, installateurs en tout genre et même commerçants. Comprenant plusieurs modules fonctionnant soit indépendamment soit en interaction, BC-PRO apporte de multiples solutions aux divers besoins des utilisateurs en procurant des outils puissants et modernes mais aussi surtout en proposant une solution globale de gestion d’entreprise avec une liaison très étroite avec la comptabilité Bob50 (transfert aisé en comptabilité générale/analytique des factures/NC/caisses, liaison bancaire – VCS, synchronisation des paiements factures, etc…) mais aussi une liaison avec PlanningPME qui vous permettra de planifier aisément et efficacement les travaux pour chaque technicien, dépanneur, installateur ou par équipe (exportation de la base de données Clients vers PlanningPME et importation des travaux planifiés en interventions, dépannages, entretiens, etc en Bc-Pro). Le mois prochain nous détaillerons les très nombreuses avancées de la version v8.0b ainsi que de toutes nouvelles gestions proposées en option avec le lancement de la « Version + » qui peut se greffer à tous les modules depuis la simple Facturation jusqu’au module Méga. Mais une fois n’est pas coutume, laissons un peu de côté les fonctionnalités et attachons-nous aux contrats de mise à jour et maintenance afin de comprendre comment un tel nombre de nouveautés peuvent être proposés aussi rapidement… A l’image des contrats obligatoires Up-To-Date de Sage Bob50, les clients et utilisateurs Bc-Pro sont tous sous contrat de mise à jour ! C’est ce qui fait que ce logiciel est très pro-actif vis-à-vis des nouveautés techniques (Windows8,Terminal Server 2012,Office 2013) mais aussi et surtout sur la mise à disposition de très nombreuses nouveautés, qu’il s’agisse de fonctionnalités nouvelles dans les modules existants ou par la multitude de nouveaux modules et nouvelles gestions disponibles. Quel est le coût du contrat de mise à jour ? Et bien, le principe est on ne peut plus simple : 1% par mois du prix tarif des modules achetés. Il faut par contre savoir que contrairement à Sage qui indexe chaque année ses contrats Up-To-Date pour Bob50, ici les « prix tarifs » sont restés figés depuis plus de 10 ans !!! Et mieux encore, les clients fidèles sont vraiment récompensés, à partir de la 5ième année sous contrat, avec une remise de -5%, puis de -6% la 6ième année, etc … ! Les plus anciens clients bénéficient ainsi d’une très appréciable remise de -12% vu que ce système de contrat de mise à jour a été instauré en 2002 … le logiciel Bc-Pro existant lui depuis 1993. En résumé, alors que les contrats Up-To-Date Bob50 augmentent de 2% environ d’année en année, les contrats similaires pour Bc-Pro vont rester identiques pendant 4 ans puis diminueront chaque année de 1% ! Prenons un exemple avec le module de facturation… Le module Bc-Pro Facturation a un prix tarif de seulement 740€ (=prix brut à l’acquisition du logiciel). Ce tarif est comparable au prix de la facturation de base Bob50 direz-vous, oui mais si ce n’est que là il s’agit de la version Base sans gestion de stock !

Ici par contre la facturation Bc-Pro intègre déjà une procédure très ou encore import d’un lecteur barcode portatif) et il y a même la possibilité complète d’inventaire (saisie manuelle, tableau de saisie, ou import Excel de tenir un stock permanent et ce même en multi-stock (max 9 sites pourraient ainsi être gérés : magasin, entrepôt, stocks camionnette, …). Mais revenons-en à notre exemple et à son prix de contrat annuel de mise à jour… Le prix tarif de la Facturation étant donc de 740€ (inchangé depuis 2002 !), le montant mensuel du contrat (1%) est donc de 7,4€, ce qui fait seulement 88,8€ par an, car comparativement au Up-To-Date de la Facturation de base Bob50 c’est déjà très nettement en-dessous. De plus, aucune mauvaise surprise, ce prix de 88,8€ restera identique jusqu’en 2017 ! Et encore mieux, à partir de 2018 la « remise fidélité » s’appliquera avec -1% par année de contrat écoulée ! Ceci donnera donc un prix de contrat 2018 réduit à 87,91€, en 2019 à 87,02€, en 2020 à 86,14€, etc… Le même principe est adopté pour tous les modules Bc-Pro. Maintenant qu’en est-il des licences multi-dossiers et multi-user ? Quel que soit le ou les modules achetés Bc-Pro, les prix tarifs sont toujours en monoposte et pour un dossier. En d’autres termes un seul utilisateur peut gérer les documents d’une société. Pour ce qui est des dossiers, c’est simple, peu importe les modules, c’est juste un forfait de 200€ par société supplémentaire mais un prix dégressif existe à partir de 5 dossiers. La licence multi-user la plus petite est de 3 utilisateurs et coûte 150€ à l’acquisition (nominative) et 37,5€ par an pour son contrat de renouvellement. Les licences multi-user vont ensuite de 5, 10, 15, 20 jusque 25 et ensuite çà passe à 50 user, etc…

Si le contrat de mise à jour permet à l’utilisateur de bénéficier très régulièrement de nouvelles versions, le contrat de service ou contrat de maintenance assure au client un prix fixe par an pour toutes les interventions durant l’année. Alors que le contrat de mise à jour est obligatoire, celui-ci est bien sûr facultatif. C’est en fait un choix qui dépend souvent de la taille de l’entreprise : les TPE resteront très souvent sur des interventions prestées en régie alors que certaines PME s’orienteront sur un prix forfaitaire annuel pour la maintenance de leur système « Bc-Pro » et/ou « Bob50 » d’ailleurs. Le contrat de maintenance couvre l’installation, la configuration, l’explication et la mise en service des nouveautés et bien sûr le support téléphonique avec très souvent une télémaintenance vu que le logiciel Bc-Pro intègre dans son menu un petit récepteur de connexion à distance Teamviewer ! Il s’agit d’une licence officielle de Teamviewer et une très minime contribution est facturée avec le contrat de mise à jour mais cela épargne quand même des frais de déplacement qui eux seraient très coûteux sans compter du gain de temps avec une assistance à la minute. Quel est le coût du contrat de maintenance ? Cela est bien sûr fonction des modules installés ainsi que du nombre d’utilisateurs qui les utilisent. Et encore une fois le calcul se fera de manière simple et transparente, en pourcentage dégressif en fonction du nombre d’utilisateurs : 1 user=11%/an , 2 user =6%/user/an , 3 user=4%/user/an, 5 user=3,5%/user/an, 10 user=3%/user/an, 15user=2,5%/user/an, 20 user=2%/user/an, 25 user=1,5%/user/an … en tenant compte toutefois du nombre effectif d’utilisateurs de l’application et pas nécessairement du nombre total maximum des licences.

Contrat de mise à jour (idem Up-To-Date Bob50)

Pour plus de renseignements, n’hésitez pas à contacter Eicher BC au 080.22.68.11 ou par E-Mail à l’adresse [email protected]

Contrat de maintenance full service

PRODUCT NEWS

SChrEDEr - Albany LED En plus d’un design qui renvoie à l’ère victorienne, l’armature

Albany LED bénéficie d’une grande flexibilité d’emploi. Avec sa

technologie LED de pointe, ce luminaire améliore la qualité, le

confort ainsi que la sécurité des installations d’éclairage et per-

met en outre de réaliser d’appréciables économies d’énergie et

de réduire, de même, les émissions globales de CO2.

L’armature Albany LED se prête aussi bien à l’éclairage de

grands centres urbains que d’agglomérations villageoises plus

modestes.

www.schreder.com

FLIr - Nouvelle ligne d'outils de test et mesureCette toute nouvelle ligne de produits T&M comporte trois instruments de mesure électrique: le FLIR DM93 (Rationalisez le dépan-

nage dans l’Industrie), le FLIR CM83 (Simplifiez l'analyse de puissance et des variateurs de fréquence) et le FLIR CM78 (Pince de cou-

rant multifonction). Ils possèdent tous les trois un grand écran LCD lisible, une lampe torche intégrée avec deux puissantes LED pour

éclairer les zones obscures et une connectivité Bluetooth® permettant de connecter les Smartphone dotés de la dernière app FLIR

Tools Mobile. Ils peuvent aussi se connecter sans fil aux caméras thermiques FLIR compatibles MeterLink®, afin qu'elles intègrent

leurs mesures en temps réel aux images IR. FLIR lance aussi trois nouveaux produits FLIR T&M: FLIR VP52 (Détecteur de tension sans

contact et lampe torche), FLIR MR77 (Hygromètre polyvalent) et FLIR VS70 (Nouveau vidéoscope).

www.flir.com

FLIR DM93 FLIR CM83 FLIR CM78

FLIR MR77

FLIR VP52 FLIR VS70

hAGEr – Offre complète de goulottes sans halogèneDans certains environnements, les matériaux doivent répondre

à des exigences élevées lors d’un incendie. Pour cette raison,

les goulottes sans halogène sont souvent installées dans les

environnements à risque et les bâtiments publics. Hager offre

une large gamme de goulottes fabriquée en PC/ABS ayant les

caractéristiques suivantes en cas d’incendie:

• Les gaz de combustion sont translucides, de sorte que les

voies d’évacuation restent visibles.

• Ils ne sont pas corrosifs lors de la combustion afin de protéger

les structures des constructions et les installations.

• Les fumées dégagées ne sont pas toxiques.

La gamme comprend des goulottes d’installation type BRHP,

des goulottes de distribution type LFH, des goulottes de câblage

(pour équiper les coffrets de distribution) types HA7 et VK-flex.

Vous pouvez demander la brochure concernant les goulottes

sans halogène en version papier en envoyant un mail à l’adresse

[email protected] ou en contactant le représentant de votre région.

www.hager.be

Fedelec magazine | 45 Fedelec magazine | 45

NuSSBAumEr - Nouveau catalogue électronique L’avènement de nouvelles marques telles que GREENLEE, ELECTA

et PRO-SECURO a permis à Nussbaumer de devenir un acteur

important en matière de fourniture de services et d’équipements

dans les secteurs FEO et CVC, outre le secteur électrotechnique.

Sur le site web www.nussbaumer.be, Nussbaumer a opté pour la

présentation aux professionnels d’un aperçu complet de la gamme

étendue d’équipements et d’outils proposée par l’entreprise. A cet

égard, Nussbaumer met l’accent sur l’information et l’assistance.

Les équipements sont répartis en plusieurs catégories de pro-

duits permettant au visiteur de découvrir rapidement et avec l’ef-

ficacité requise une foule d’informations utiles. Une fonction de

recherche simple permet de retrouver rapidement un produit à

partir de sa marque, son numéro de référence ou son descriptif.

Tout article est susceptible d’être sélectionné et peut être sélec-

tionné et enregistré dans une liste. Vos données individuelles vous

permettent de modifier et d’enregistrer cette sélection en vue

d’une utilisation ultérieure. Vous pouvez demander qu’une docu-

mentation technique étendue ou une offre se rapportant au(x)

produit(s) sélectionné(s) vous soit immédiatement transmise.

www.nussbaumer.be

FLIr SySTEmS - Offre promotionnelle aux organismes de formation Les électriciens, les spécialistes de la maintenance et les inspecteurs du bâtiment de demain doivent accéder au matériel le plus

moderne pendant leur formation. Pour que le plus grand nombre d'établissements d'enseignement et de centres de formation

utilise des caméras thermiques dans leur programme pédagogique, FLIR

Systems propose aujourd'hui les FLIR E6 et E60 à 50% de leur prix. Cette

offre est valable du 1er avril 2014 au 31 décembre 2014 à travers les distribu-

teurs FLIR sélectionnés. Les caméras thermiques FLIR E6 et E60 sont large-

ment utilisées pour l’inspection des installations électriques et mécaniques.

Sur leurs images, les zones à problème deviennent clairement visibles.

Elles sont aussi très utilisées pour détecter une vaste gamme de problèmes

du bâtiment.

www.FLIR.com

Product News

EurO-INDEX – Nouveaux testeurs de tension et pince ampèremétrique de la Ligne ElectroEURO-INDEX introduit trois nouveaux testeurs de tension de la

Ligne Electro, conçus pour mesurer les tensions alternatives et

continues jusqu’à 690 V et pour déterminer la rotation de phase.

Ces appareils sont conformes IEC/EN61243-3:2010:

• Le HT6 indique la valeur de mesure avec des LEDs.

• Le HT8 affiche une valeur numérique sur l'écran LCD.

• Le HT9 dispose en plus d'une fonction de test pour des

lampes à décharge dans un gaz.

La pince ampèremétrique HT4011 de la Ligne Electro mesure

outre le courant alternatif, également la tension, la fréquence,

la résistance, la capacité, le cycle de service et même la tem-

pérature avec le thermocouple du type K inclus. Avec CAT III

600 V, cette pince pratique peut être utilisée pour diverses

applications.

www.euro-index.be

46 | Fedelec magazine 46 | Fedelec magazine

Les nouveaux logements prévoient de plus en plus

l’installation d’équipements domotiques. Les clients

souhaitent, en effet, télécommander les différentes

fonctions de leur logement – et réaliser ainsi des

économies d’énergie – depuis des écrans tactiles à

domicile et leurs appareils télécoms. Véritable

référence dans ce domaine depuis de nombreuses

années, Domintell consacre l’exclusivité de son

expertise et de lourds investissements en recherche

et développement afin d’offrir des solutions toujours

plus pointues, plus personnalisées, plus accessibles.

Résultat : le marché de la domotique explose et

le besoin d’installateurs spécialisés augmente.

Pourquoi ne rejoindriez-vous pas nos partenaires

installateurs agréés ? Deux jours de formation gratuite

suffisent pour profiter pleinement des développements

de ce nouveau marché. Intéressé ? N’hésitez pas à

nous contacter pour une démonstration. 067 88 82 50

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NEW SECURITY i by t op security

professional security exhibition

26 + 27.02.2015BRABANTHAL LoUVaiN

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A partir de maintenant, le salon professionnel New Security sera organisé par

la revue spécialisée TOP Security. A l’occasion de la 25e édition, la surface de

l’exposition sera augmentée afi n de pouvoir présenter encore plus d’exposants et

de nouveautés. Désirez-vous de plus amples informations pour participer en tant

qu’exposant à ce salon bisannuel unique dans le secteur de la sécurité?

Alors n’hésitez pas à contacter l’organisateur et éditeur de la revue Top Security,

FCO Media, au numéro 056/771310. Les visiteurs pourront s’inscrire à cet

événement gratuit à partir d’octobre 2014.

www.topsecurity.be

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