THEME 1

CORPS HUMAIN ET SANTÉFéminin et Masculin

Quelques rappels :

Documents pages 266 et 267

CHAPITRE 1

Devenir femme ou homme

La formation d’un nouvel être humain débute par la fécondation et se poursuit durant les neuf mois de la grossesse.Dans l’espèce humaine, le sexe d’un individu est déterminé génétiquement pourtant, devenir homme ou femme relève d’un ensemble d’étapes qui aboutissent à la construction de l’individu.

- Comment l’appareil génétique se met-il en place au cours du développement embryonnaire ?- Comment devient-il fonctionnel ?

I. Les phénotypes sexuels

Dans l’espèce humaine, comme chez de nombreux animaux, les individus de sexe masculin et féminin sont différents : les caractéristiques spécifiques à chaque sexe constituent le phénotype sexuel.Quelles sont les principales caractéristiques qui distinguent les mâles et les femelles.

(Annexe 27 : Voir T.P. devenir homme ou femme)

1. Des observations anatomiques

(Annexe 27 : T.P. + Annexe 28)

2. Les données chromosomiques et physiologiques

Le caryotype de l’homme et de la femme comprend 46 chromosomes. 22 paires de chromosomes sont identiques chez l’homme et chez la femme. Une paire de chromosomes sexuels est différent chez l’homme et chez la femme. Ces chromosomes sexuels sont appelé « gonosomes », ils déterminent le sexe chromosomique de l’embryon.

II. Les étapes de la mise en place du phénotype sexuel mâle et femelle

Dès la 8ème semaine environ, le sexe du fœtus est identifiable :

- Comment le sexe génétique et le sexe phénotypique d’un individu sont-ils déterminés ?- Commet est contrôlé la mise en place des organes génitaux chez le fœtus ?- Quels sont les évènements qui se déroulent au cours de la puberté ?

1. L’existence d’un stade phénotypique indifférencié

2. Du sexe génétique au sexe phénotypique

(Annexe 27 : T.P. Activité 2)

A. Du sexe génétique au sexe gonadique

Question 3 p. 272

Les chromosomes X et Y présentent des différences :- taille,- information génétique gène SRY chez le Y et Xist chez le X

Ils présentent des similitudes : gène ZF et SMC

Question 4 p. 272

Cas des individus Femmes XY : Elles présentent le gène SRY, on constate que c’est remplacer par T. C’est une mutation

La protéine TDF n’est pas fonctionnelle et le phénotype est celui d’une femme.

Cas des hommes XX : ils possèdent un gène SRY sur un chromosome X. Le phénotype est celui d’un homme.Le gène SRY normalement sur le chromosome Y est le gène de la masculinité.

On peut supposer que la présence du gène SRY est nécessaire et suffisante pour permettre la différenciation des gonades indifférenciée en testicules.

B. Du sexe gonadique au sexe phénotypique

a) Le rôle des hormones

Question 3 p. 274.

La castration d’un fœtus mâle ou femelle aboutit au même résultat ; l’appareil génital présente uniquement des canaux de Müller.

Question 4 p. 274.

Canaux de Wolff Canaux de MüllerGreffe de testicule persiste régresseInjection de testostérone persiste persiste

Question 5 p. 274.

L’injection de testostérone permet le maintien des canaux de Wolff et de Müller.

Une injection de Testostérone n’a pas les mêmes effets qu’une greffe de testicule.Ceci montre qu’une autre hormone testiculaire provoque la régression des canaux de Müller. C’est l’hormone Antimüllérienne (AMH)

b) La puberté : dernières étapes de la mise en place des caractères sexuelles

Lors de la puberté, d’importantes transformations morphologiques, physiologiques et psychologiques se réalisent. Comment la capacité à se reproduire est-elle acquise au cours de la puberté ?

Chez les filles, on constate que : élargissement du bassin, seins, se font entre 8 et 14 ans. Elles correspondent à la période ou la production d’œstrogène par les ovaires est forte.

Chez les hommes : pilosité se fait entre 10 et 15 ans. Elles correspondant à une période ou la production de testostérone est forte.

Les hormones (œstrogène, testostérone) sont responsables du développement des caractères sexuels secondaires.

BILAN :

Voir Fiche T.P. Activité 3

HOMME

FSH (Sécrétions pulsatiles) LH

TesticulesTubes séminifère

(cellules du Sertoli)Tissu interstitiel

(cellule de Leydig)

Fonction de reproduction

Hypothalamus

Hypophyse

GnRH (sécrétions pulsatiles)

Maturation Spermatogénèse

Sécrétion de testostérone

Stimulation

Rétrocontrôle négatif (quel que soit la concentration de

testostérone

Complexe hypotalamohypophysaire

(Complexe HT – HP)

CHAPITRE 2

Sexualité et Procréation

A partir de la Puberté, les appareils génitaux deviennent fonctionnels : Ce fonctionnement est régulé et permet une activité continu chez l’homme, et cyclique chez la femme.

La compréhension de ce système de régulation a conduit au développement des méthodes contraceptives et des méthodes de procréation médicalement assistée (PHA).

- Comment est régulée la fonction de reproduction- Sur quels principes ont été mis-au-point les différentes méthodes contraceptives- Comment peut-on aider un couple infertile à concevoir un enfant- Quelles sont les bases physiologiques du plaisir sexuel.

I. La double fonction des glandes génitales

1. Chez l’homme

(Voir annexe : ….

2. Chez la femme

a. Le cycle ovarienb. Le cycle des hormones ovariennesc. Le cycle utérind. Le cycle de la glaire cervicale

(Voir annexes : ….

II. Le contrôle du fonctionnement de l’appareil reproducteur

FEMME

FSH (Sécrétions pulsatiles) LH

OvairesFollicules cavitaires

(immature) Follicules mures Corps jaune

s

Fonction de reproduction

Hypothalamus

HypophyseMenstruations

GnRH / sécrétions pulsatiles

Ovulation et transformation du

follicule en un corps jaune

Sécrétion d’œstrogènes

Sécrétion d’œstrogènes

Sécrétion de progestérones

Rétrocontrôle négatif (quel que soit la concentration de

progestérone

Rétrocontrôle :- Négatif pour une

concentration faible d’œstrogène

- positif pour une concentration forte d’œstrogène

III. Des méthodes de contraceptions préventives et d’urgences

La contraception rassemble l’ensemble des méthodes permettant d’éviter qu’un rapport sexuel soit fécond.Les méthodes contraceptives sont nombreuses. Le mode d’action des pilules contraceptives repose sur les connaissances des mécanismes hormonaux de la reproduction.

1. Les méthodes de contraception préventives

Les pilules contraceptives sont constituées par l’association à des concentrations variées, voire nulle de molécules proche de l’œstrogène et de la progestérone.

2. Les méthodes d’urgences

La contraception hormonale masculine existe, mais est encore à l’étude.

(Voir annexes :…………

IV. La procréation médicalement assistée (voir feuille 3)