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13 e Festival Opéra des Landes Du 17 au 31 juillet Cet été, l’Opéra des Landes propose une plongée dans le Paris de 1830 avec « La Bohème » de Puccini ainsi que de nombreux autres spectacles L’ode à la voix L’ode à la voix Supplément gratuit au journal du jeudi 17 juillet 2014. Ne peut être vendu séparément Les suppléments du quotidien

Festival Opéra des Landes 2014

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Un supplément du journal Sud Ouest

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Page 1: Festival Opéra des Landes 2014

13e Festival Opéra des Landes Du 17 au 31 juillet

Cet été, l’Opéra des Landes propose une plongée dans le Paris de 1830 avec « La Bohème » de Puccini ainsi que de nombreux autres spectacles

L’ode à la voixL’ode à la voix

Supplément gratuit au journal du jeudi 17 juillet 2014. Ne peut être vendu séparément

Les suppléments du quotidien

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JEUDI 17 JUILLET 2014WWW.SUDOUE ST.FR

JEUDI 17 JUILLET 2014WWW.SUDOUEST.FR Landes

Anicia travaille sur le costume de Musette. PHOTO ISABELLE LOUVIER

Qui a regardé une fois dans sa vie « Au théâtre ce soir » se souvient de cette phrase venue des coulisses, derrière le lourd rideau de scène : « les décors sont de… les costumes sont de… » Cette proclamation pu-blique, mettait en lumière deux rô-les tout à fait prépondérants au côté du metteur en scène, que ce soit, au théâtre ou à l’opéra. Des personna-ges de l’ombre, dont fait partie la très discrète Anicia Ec hevarria qui réalise les costumes de « La Bo-hème ».

C’est vers le dessin qu’Anicia s’est d’abord tournée. Après des études en classe préparatoire en art à Bayonne, elle poursuit sa formation à l’École supérieure des arts de Bruxelles, section illustration. Mais elle éprouve le besoin de travailler avec ses mains, et peu à peu l’idée de concevoir des costumes lui paraît le meilleur moyen d’allier ses deux dé-sirs d’artiste. Au bout d’une forma-tion en trois ans, qui alterne cours et stages, elle obtient un diplôme de régisseur technicien de costumes de spectacles. « Après le diplôme, il y a deux solutions : soit on travaille pour une structure en CDI, soit on reste indépendants. » Elle choisit la deuxième option en s’associant avec Sarah Duvert. Jusqu’ici les contrats

n’ont pas manqué, même si dans ce secteur contrairement à ce que l’on pourrait croire, la concurrence est rude. En 2010, elle a été responsable costumes sur un festival de théâtre à Charleroi, a enchaîné avec une mission au Luxembourg, créé des costumes pour une école de danse, devient costumière pour un court-métrage primé dans de nombreux festivals, et en décembre 2013, aide à la réalisation de costumes pour des ballets de danse contemporaine à Gent.

Grâce à Parpignol Théâtre cinéma danse… Anicia n’avait pas encore éprouvé ses ta-lents dans un opéra. C’est son père Miguel (lire par ailleurs) qui joue le rôle de Parpignol, qui l’informe qu’Olivier Tousis, recherche une cos-tumière. Anicia se plonge donc dans l’histoire de « La Bohême » et dans celle des costumes de cette époque. « Pour les hommes c’était bien. Ils étaient élégants, plutôt dandys. Les femmes en revanche étaient serrées à la taille, avec des manches « gi-got », des jupes en plusieurs cou-ches, avec une longueur qui ne met-tait pas en valeur la jambe. »

« J’ai beaucoup aimé travailler avec cette équipe. Olivier est quel-qu’un de très généreux. Il sait com-bien le costume est important. » Son rôle est loin d’être terminé puis-qu’elle assistera à chaque représen-tation en coulisses, rectifiant le moindre col mal posé, ou le détail qui tue ; comme un comédien qui aurait oublié d’ôter sa montre… Ch. L

COULISSES Cette jeune femme de 25 ans tient avec son associée, Sarah Duvert, un rôle prépondérant : costumière

Les costumes sont d’Anicia Echevarria

comme le baryton Jean Fischer qui fait ses armes dans le monde du lied. Tout comme il a aussi envie d’alerter le public, qui ne verrait que « La Bohème » à l’affiche, sur l’évé-nement que constitue « Winterrei-se » («Le voyage d’hiver » de Schu-bert, le 28 juillet) avec deux interprètes d’exception : Laurent Al-varo (baryton) et Nathalie Dang au piano. Un duo événement qui pour-rait être à l’affiche de bien des festi-vals lyriques.

Karaoké lyrique Oui, mais voilà Olivier Tousis vou-drait parler de tout et de tous. On ne connaît pas d’autre directeur ar-tistique de festival lyrique, qui après avoir proposé une création pour les

enfants de la Communauté de communes de Macs (Maremne Adour côte sud), pour qui l’opéra re-levait jusque-là de la science-fiction, va chanter le soir des impromptus dans des lieux improbables où il se lance dans une sorte de « karaoké lyrique », selon ses propres termes. Un directeur artistique qui va aus-si chercher les chanteurs à la gare et règle des histoires de draps de lit.

De sa passion pour l’opéra, il a fait une mission dont la terre qui était jusque-là en totale jachère, a désor-mais Soustons pour capitale. Cha-que année, avec un budget qui fe-rait éclater de rire tous les directeurs d’art lyrique du Sud-Est, avec l’aide du Conseil général, de Macs et de quelques autres partenaires privés

ou publics, il a fait venir 2 000 spec-tateurs (entrées payantes) en 2012. « Il était inconcevable, il y a quel-ques années, d’attirer 414 specta-teurs pour « Iphigénie en Tauride » sublime opéra de Gluck mais incon-nu du grand public », se réjouit-il. L’an prochain avec les contrats aux-quels l’interprète qu’il est toujours ne peut déroger, il ne sait pas com-ment il fera. Mais fera, sans doute, puisqu’il pense déjà à la création d’un opéra autour de Faust. Enfer et damnation que cette passion-là ?

CHRISTINE LAMAISON [email protected]

Paris 1830, des artistes espiègles et cyniques, le destin tragique de Mimi, la condition miséra-

ble du peuple, la suffisance des bourgeois… Oui « La Bohème » a tout pour plaire et se prêter au ly-risme le plus échevelé. « Je l’écoute depuis que j’ai l’âge de 3 ans. Mes pa-rents qui n’étaient pas chanteurs d’opéra écoutaient « La Bohème », se souvient Olivier Tousis. Chaque fois que le directeur artistique de l’Opéra des Landes, envisage le choix d’une création, il se pose tou-jours les mêmes questions : est-il ac-cessible à tous les publics, n’est-il pas trop périlleux pour un chœur ama-teur ? Toutes les grandes œuvres du répertoire ne satisfont pas à ces exi-gences. Toutes les audaces ne sont pas permises. En revanche « La Bo-hème » s’imposait sans conteste, et aussi étonnant que cela puisse pa-raître, les réservations pour l’œuvre de Puccini, dépassaient, début juillet, celles pour « Carmen », pour-tant royalement programmé aux arènes.

Du Fellini « Quatre artistes avec ce mode de vie que l’on a appelé la bohème, ce sont ‘‘ Les Misérables ’’, version art lyrique, commente Olivier Tousis qui signe aussi la mise en scène de cette création. « Nous sommes au 19e siècle. C’est un décor très esthé-tisé, grâce ou à cause des costumes. L’exercice de metteur en scène, c’est une merveille quand on travaille avec des interprètes de la qualité de ceux qui seront sur scène. Quant à la partition de « La Bohème », il suf-fit de lire ce que le librettiste a écrit. Tout est indiqué. C’est ce qui fait la

différence avec Verdi. Ici, ce qui se passe est écrit dans la musique. Nous en discutions avec Philippe (NDLR : Philippe Forget, chef d’or-chestre). Puccini, c’est du cinéma. C’est l’opéra le plus cinématogra-phique de son œuvre. C’est du Fel-lini dans ‘‘ Prova di orchestra ’’. À chaque séquence, la musique ra-conte l’histoire et le plan se rétrécit sur quelque chose, un visage, un dé-tail et on arrive à un plan serré. »

L’école française Ce monde de la bohème, d’artistes plongés dans la précarité pourrait avoir une résonance avec celui des intermittents aujourd’hui et offrir à Olivier Tousis l’opportunité d’une mise en scène plus radicalement

contemporaine. « J’ai été interprète, moi-même, d’une « Bohème » qui se situait en 1968 et j’ai mis en scène une « Flûte enchantée » avec une reine de la nuit, qui ressemblait à Régine, avec son boa. Donc l’adap-tation contemporaine ne me re-bute pas. Mais cette fois, non. Il y a pour moi dans « La Bohème » un univers particulier au 19e siècle. » Quant aux problèmes des intermit-tents, il ne vaut mieux pas trop cha-touiller Olivier Tousis qui s’emporte assez vite sur un sujet qu’il connaît particulièrement bien.

Lui aimerait plutôt que l’on se batte pour défendre les jeunes et beaux talents français qu’il fera s’ex-primer dans « La Bohème », mais aussi dans « La Belle meunière »,

« Puccini, c’est du cinéma »

À la lueur de la bougie, l’univers de « La Bohème » dans le Paris de 1830. Parfait pour un opéra. PHOTO ISABELLE LOUVIER

CRÉATION Ce sera le temps fort du festival Après Carmen le 14 juillet dans le cadre du centenaire des arènes de Soustons, l’œuvre de Puccini mise en scène par Olivier Tousis, directeur artistique de l’Opéra des Landes, devrait faire vibrer les cordes de toutes nos émotions. Avec une distribution prometteuse

« De sa passion pour l’opéra, Olivier Tousis a fait une mission sur une terre jusque-là en jachère »

13e Festival Opéra des Landes 13e Festival Opéra des Landes

ters classes et participation à l’Opéra des Landes. En particulier, pour ce rôle un peu mystérieux de chef de chant qui de l’extérieur peut paraître ingrat voire rébar-batif. Mais ne lui dites surtout pas cela !

À l’écoute « J’aime le rôle de soliste en musi-que de chambre mais j’aime aus-si accompagner. Le chef de chant est au piano, et son rôle est suivre, soutenir les chanteurs, les con-seiller. » C’est sa deuxième parti-cipation à l’Opéra des Landes, puisqu’elle était venue il y a deux ans pour « Iphigénie en Tauride ».

« C’est un travail passionnant parce que nous sommes là au tout début. Avant l’arrivée de l’or-

chestre, c’est nous qui sommes chargés de reproduire la couleur musicale. » Inlassablement, pa-tiente et passionnée, Marie re-prend donc tous les thèmes de « La Bohème » avec des chanteurs qui ne sont pas professionnels.

« Oui mais ils sont tous très bien, très motivés et tout à fait prêts. Et petit à petit, on sent la dif-férence quand les solistes arri-vent, quand l’orchestre arrive, on sent que l’opéra se met en place. »

Quant à la qualité principale d’un chef de chant, Marie Dat-charry, n’a aucune hésitation : « l’écoute évidemment ». L’écoute, on l’imagine, à tous les sens du terme.. ». Un art qui là en-core relève en partie de l’inné. Ch. L.

Lorsqu’on a 23 ans et tous les ta-lents pourquoi faudrait-il choisir ? Marie Datcharry fait partie de ces artistes qui ont ce luxe-là et sait que sa formation est loin d’être termi-née. Pour l’Opéra des Landes elle joue deux rôles : l’un dans l’ombre, l’autre dans la lumière. Elle rem-plit à la fois la mission indispensa-ble de chef de chant pour « La Bo-hème », mais se produira aussi sur scène, le 18 juillet. Au piano, elle

sera en duo avec Paul Serri au vio-lon, pour traverser deux siècles d’histoire de la musique de cham-bre : Tchaïkovski, Schumann, Part, Janacek…

Piano et violon à six ans Ne lui demandez pas non plus qui sont les compositeurs qui fi-gurent à son panthéon person-nel. Marie trouve toujours de l’in-térêt et de la passion dans une œuvre. Avec un père professeur de piano, et un piano trônant à la maison la jeune Saint-Pauloise s’est mise dès six ans à effectuer ses premières gammes. Elle ne dé-marre pas que le piano mais s’ini-tie aussi au violon au Conserva-toire de Dax. Puis, c’est à Bayonne qu’elle poursuit sa formation

dans la classe d’Olivier Chauzu. Ellle y obtient son diplôme d’étu-des musicales, mention très bien en 2007. Mais comme l’accompa-gnement la passionne aussi, elle intègre la classe de Marina Pa-cowski et décroche son diplôme avec la même mention obtenue à l’unanimité, en 2009.

Un parcours d’artistes est sou-vent ponctué de rencontres avec des maîtres qui guident vos choix. Parmi ces grands noms Marie Datcharry cite volontiers Jacques Rouvier et Jean-Claude Vanden Ey-den, dont elle intègre la classe au Conservatoire royal de Bruxelles. Elle y obtient son bachelor 2, avec grande distinction en 2011 et y poursuit sa formation. Enchaî-nant par ailleurs, concerts, mas-

Marie Datcharry a encore soif d’apprendre et de parfaire sa double formation. PHOTO XAVIER GÈS

TALENT Marie Datcharry œuvre en coulisses pendant le festival et sera sur scène le 18 juillet, en duo

Chef de chant ou pianiste : Marie Datcharry ne choisit pas

Connaissant les talents d’artiste peintre du chanteur lyrique Miguel Etxebarria, Olivier Tousis l’a sollici-té pour réaliser quelques toiles pour une exposition inédite. Celui qui joue Parpignol (le vendeur de jouets) dans « La Bohème » n’a pas hésité un instant et proposé de peindre des héroïnes d’opéra pour rester en cohérence avec le festival d’art lyrique. Pour Miguel, la pein-ture est une longue et belle histoire qui a commencé dès son enfance.

Tout juste à l’âge de 7 ans, il parti-cipa à des concours. Il fut lauréat par trois fois du concours « Sud Ouest Dimanche ». Des dessins réa-lisés selon le thème imposé, celui du marché, de la corrida et du cir-que lui ont permis d’être primé. C’est un professeur de collège qui lui donna ses premiers rudiments de peinture. Pour la petite histoire, comme il était très doué pour le dessin, il faisait ceux de ses copains qui obtenaient une bonne note tan-dis que lui était moins bien noté. Le professeur qui avait bien sûr com-pris le manège l’avait démasqué.

« Une belle écriture » Abandonnée plus ou moins pen-dant quelque temps, la peinture le reprend à nouveau, il y a une ving-taine d’années. Il fait des études tar-dives aux Beaux-arts de Bayonne où on évoque une « belle écriture ». Depuis, il n’a plus quitté l’huile et les pinceaux, une seconde passion artistique qui s’harmonise avec sa carrière de chanteur. Il expose en in-dividuel un peu partout à Nîmes, à

Bayonne et dans la France entière et exprime sur ses toiles la tauroma-chie, ses racines basques, des pay-sages, des scènes de vie, des tradi-tions, des spectacles de danse, des portraits…

Pour cette carte blanche donnée par l’Opéra des Landes, le public peut découvrir de magnifiques por-traits d’héroïnes lyriques inspirés par l’impressionnisme. Des por-traits authentiques, vivants, émou-vants, qui témoignent de l’excel-lence de l’artiste, un don pourrait-on dire « mais qui de-mande du travail », ajoute Miguel. Le public découvrira pas moins de 14 toiles réalisées à l’huile, car Mi-guel peint vite et en quantité, repré-sentant « Carmen », « Manon Les-caut », « Aïda », « Turandot », « Me Butterfly » Mimi de « La Bo-hème », ou encore « La Traviata » (Violetta), « Tosca », « Cléopâtre »… Isabelle Chambon

Ouverture au public de 19 à 23 heures à l’espace culturel Roger-Hanin. Jusqu’au 31 juillet.

Parpignol et ses héroïnes. PH I.C.

EXPO Miguel Etxebarria expose à l’Espace culturel ses « Héroïnes d’opéra ». À voir jusqu’au 31 juillet

Il chante Parpignol et peint « La Bohème »

« Quand Olivier Tousis m’a sollici-tée pour savoir si de jeunes seraient susceptibles de participer à l’Opéra des Landes, j’ai répondu que ce n’était pas si simple », explique Rose-Marie Deblonde. Le projet concernait les jeunes musiciens de 2e cycle. Ce sont des enfants qui ont tous sept ans de pratique et maîtri-sent l’instrument de leur choix. Nous avons donc travaillé sur l’his-toire même de « La Bohème » et re-

visité certains passages. Un petit groupe de volontaires a accepté d’emblée, savourant la chance inouïe de participer à un opéra ! »

Toutefois l’art lyrique réserve des difficultés particulières pour des enfants. « C’est quand même lourd pour eux, car ils doivent intervenir ponctuellement, et c’est difficile à gérer. Nous avons donc travaillé le « par cœur ».

Pour l’heure, ces enfants enthou-siastes et ravis ont répété avec assi-duité aux côtés de leurs aînés. Ils ont également chanté dans « Car-men » le 14 Juillet et seront parfai-tement au diapason pour « La Bo-hème ». I.C.

Attentifs aux conseils du metteur en scène Olivier Tousis. PHOTO I.C.

CHANT Rose-Marie Deblonde dirige le chœur d’enfants du Conservatoire des Landes

Quand l’art lyrique devient un « jeu » d’enfants

Aimez-vous Beethoven ? Certains n’ont peut-être pas ou-blié en octobre 2011, l’extraordi-naire prestation de Philippe For-get qui avait dirigé 50 musiciens de l’orchestre régional Bayonne Côte basque, dans la salle des Bourdaines, à Seignosse. À l’affi-che figurait déjà « Le Concerto de l’Empereur » de Beethoven. Phi-lippe Forget, ce jeune et talen-tueux chef d’orchestre et compo-siteur, que James Conlon avait entraîné à l’Opéra Bastille, déjà à la baguette dans « La Bohème » dirigera à nouveau ces deux con-certi pour piano de Beethoven, le 24 juillet, à l’espace culturel Ro-

ger-Hanin. Au piano, Maxence Pil-chen fera éclater tout son talent déjà moult fois récompensé dans de nombreux concours interna-tionaux. Lui qui se produit et en-registre sur toutes les scènes du monde viendra à Soustons, se confronter à cette œuvre. Exercice d’une brillante virtuosité qui de-vrait attirer tous les mélomanes du sud des Landes et au-delà…

À DÉCOUVRIR ÉGALEMENT

Philippe Forget à la baguette. PHOTO DR

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Landes JEUDI 17 JUILLET 2014WWW.SUDOUEST.FR

■ Il est possible de réserver ses places auprès de l’Office de Tou-risme de Soustons,Grange de Labouyrie. Tél. : 05 58 41 52 62. o u sur [email protected]

Ouvert du lundi au samedi de 9 h 30 à 13 heures et de 14 h 30à 19 heures. Dimanche : 9 h 30 à 13 heures.

Réservation en ligne : Ticketnet.fr

L’achat d’ un billet acheté pour « La Bohème » de Puccini (tarifs : de 16 à 41 euros) ouvre à un tarif réduit pour tous les autres spec-tacles.

« La Bohème » Opéra de Giacomo Puccini, en ita-lien sur-titré. Mise en scène : Oli-vier Tousis. Orchestre et Chœur de l’Opéra des Landes, direction : Philippe Forget. À l’Espace cultu-rel Roger-Hanin, à Soustons. LES 23, 25, 27 ET 29 JUILLET, À 21 HEURES. Tarifs : de 16 à 41 euros.

Répétition générale le LUNDI 21 JUILLET, à 21 heures, gratuit pour les résidents du Foyer-Les-tang et les moins de 25 ans.

« L’Empereur » Concerti pour piano n°4 et 5 de Beethoven. Piano : Maxence Pil-chen.

Orchestre de l’Opéra des Lan-des, direction : Philippe Forget. À l’Espace culturel Roger- Hanin, à Soustons.

JEUDI 24 JUILLET, à 21 heu-res. Tarif : 22 euros. Tarif réduit : 15 euros.

« Les Maîtres de chapelle » Deux opéras en un acte : « Il Maes-tro di Cappella », de Domenico Ci-marosa et « Le Maître de chapelle ou le souper imprévu », de Ferdi-nando Paer. Avec Estelle Bereau, soprano ; Paul-Alexandre Dubois, baryton, Artavazd Sargsyan, té-nor. Éric Allard-Jacquin, accor-déon, Caroline Dubost, piano

Un spectacle de La Péniche Opéra de Paris. À l’Espace culturel Roger-Hanin, de Soustons.

JEUDI 31 JUILLET, à 21 heures. Tarif : 22 euros ; tarif réduit : 15 eu-ros.

« Duo piano-violon » Tchaikovski, Schumann, Part, Ja-nacek. Marie Datcharry (piano) et Paul Serri (violon) parcourent deux siècles d’histoire de la musi-

que de chambre pour aboutir au sublime et mystérieux « Spiegel im Spiegel » d’Arvo Part. À l’Es-pace culturel Roger-Hanin, à Soustons.

VENDREDI 18 JUILLET, à 21 heures. Tarif : 16 euros. Tarif ré-duit : 11 euros.

« Cabaret Littéraire » Conversation philosophique, lit-téraire, profonde et légère en vers, en prose, en musique, à pro-pos de l’amour, de la mort... Spectacle mis en scène : Benoist Brumer. Chant : Murielle Vincent, Jean Goyetche. Piano : Pablo Mes-sina.

JEUDI 17 JUILLET à 20 heures, salle des fêtes de Saubusse, Entrée libre.

VENDREDI 18 JUILLET à 19 heures, bar de l’Espace culturel Roger-Hanin de Soustons. Entrée libre.

« Die Schöne Müllerin », « La Belle Meunière » Lieder de Franz Schubert. Jean Fischer (baryton) et Yoan Hereau, (piano) explorent l’amour, la mort, le voyage, la nature sur le bel airial landais de Laurens, à Soustons.

SAMEDI 26 JUILLET, à 21 heu-res. Tarif : 16 euros. Tarif réduit : 11 euros.

« Winterreise », « Le Voyage d’hiver » Lieder, de Franz Schubert. Lau-rent Alvaro, baryton, Nathalie Dang, piano. À l’Espace culturel Roger-Hanin, à Soustons.

LUNDI 28 JUILLET, à 21 heu-res. Tarif : 16 euros. Tarif réduit : 11 euros.

« Impromptus Opéra » SAMEDI 19 JUILLET à 18 h 30, à l’Auberge du Fronton d’Orx ; DIMANCHE 20 JUILLEt à 18 heures, au Théâtre de la plage, Labenne-Océan.

Exposition À découvrir également, une expo-sition consacrée aux « Héroïnes d’opéra », exposition de Miguel Etxebarria à l’Espace culturel Ro-ger-Hanin, à Soustons. Jusqu’au 31 juillet, de 19 à 23 heures.

AU PROGRAMME

Maxence Pilchen. PHOTO DR

« La Bohème » de Puccini. PHOTO ISABELLE LOUVIER

Supplément gratuit au journal du jeudi 17 juillet 2014

Président-directeur général : Olivier Gérolami Directeur général délégué,

directeur de la publication : Patrick Venries N° commission paritaire : 0410 C 86477

Chef de projet : Pierre Sabathié Illustration de Une : Isabelle Louvier

Secrétariat de rédaction : Valérie Lacaze Rédaction : Christine Lamaison

et Isabelle Chambon Publicité : Pierre-Emmanuel Davant

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L’espace culturel Roger-Hanin. PHOTO ARCHIVES ISABELLE LOUVIER

Infos et réservations

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