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TERMINALE ES 20… - 20… Chapitre 1 : Les sources de la croissance économique Durée indicative : quatre semaines. Objectif : Explicitez les ressorts de la croissance économique et du développement ainsi que les instruments de mesure de ces phénomènes. Notions principales : PIB, IDH, investissement, progrès technique, croissance endogène, productivité globale des facteurs. Acquis de Première : facteurs de production, production marchande et non marchande, valeur ajoutée, productivité, institutions, droits de propriété, externalités. I. L’activité économique et sa mesure A. Une croissance récente à l’échelle de l’histoire humaine 1. Définition (croissance économique) : encart p. 17 - Q. 1 : Comment F. Perroux définissait-il la croissance économique ? Q. 2 : Quelle différence y-a-t-il entre la croissance et l’expansion ? Q. 3 : Pourquoi l’indicateur de richesse retenu dans le calcul du taux de croissance doit-il être exprimé en volume et non pas en valeur ? 2. La Révolution industrielle, déclencheur de la croissance économique : doc. 1 p. 16 - Q. 1 à 2 + doc. 2 p. 16 - Q. 8 à 12. 3. Le cas de l’économie française : doc. 2 p. 16 - Q. 3 à 7 + doc. 3 p. 16 - Q. 8 à 12. 4. L’incidence de la croissance sur la société : doc. 4 p. 17 - Q. 13 à 15 + doc. 5 p. 16 - Q. 16. B. Les limites du P.I.B. : 1. Définitions (P.I.B., P.I.B./hab., niveau de vie, parité de pouvoir d’achat ) : doc. 6 p. 18 - Q. 17, 18 + Q. 18 bis : Comment définit-on le niveau de vie ? + Q. 18 ter : Quel est l’ avantage de l’expression d’un agrégat en PPA ? Donnez un exemple simple. 2. Les limites du P.I.B. : a) Les disparités sociales ou régionales ne sont pas prises en compte : doc. 7 p. 18 - Q. 19 à 21 + doc. 8 p. 18 - Q. 22, 23. b) Les activités souterraines ne sont pas comptabilisés : doc. 8 p. 18 - Q. 24 à 26. c) Les dépenses défensives et le travail domestique ne sont pas intégrés : doc. 10 p. 19 - Q. 27 à 29. C. Les indicateurs alternatifs au P.I.B. : 1. L’I.D.H. : a) Définition : encart p. 21 - Q. : Comment A. Sen a-t-il proposé de le calculer ? Quelles valeurs peut-il prendre ? b) L’I.D.H., un indicateur de développement pertinent mais insuffisant : doc. 11 p. 18 - Q. 30, 31 + doc. 12 p. 20 - Q. 32 à 34. 2. Les autres indicateurs développement : a) Les autres indicateurs proposés par le PNUD : doc. 13 p. 21 - Q. 35, 36. b) D’autres indicateurs complémentaires : doc. 14 p. 21 - Q. 37 à 39. c) Les «dépenses défensives» et le travail domestique ne sont pas intégrés : doc. 10 p. 19 - Q. 27 à 29.

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Plan du cours annuel complet (manuel Nathan) - programme 2012

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TERMINALE ES 20… - 20…Chapitre 1 :Les sources de la croissance économiqueDurée indicative : quatre semaines.

Objectif : Explicitez les ressorts de la croissance économique et du développement ainsi que les instruments demesure de ces phénomènes.

Notions principales : PIB, IDH, investissement, progrès technique, croissance endogène, productivité globale desfacteurs.

Acquis de Première : facteurs de production, production marchande et non marchande, valeur ajoutée, productivité,institutions, droits de propriété, externalités.

I. L’activité économique et sa mesureA. Une croissance récente à l’échelle de l’histoire humaine1. Définition (croissance économique) : encart p. 17 - Q. 1 : Comment F. Perroux définissait-il la croissanceéconomique ? Q. 2 : Quelle différence y-a-t-il entre la croissance et l’expansion ? Q. 3 : Pourquoi l’indicateur derichesse retenu dans le calcul du taux de croissance doit-il être exprimé en volume et non pas en valeur ?

2. La Révolution industrielle, déclencheur de la croissance économique : doc. 1 p. 16 - Q. 1 à 2 + doc. 2 p. 16 -Q. 8 à 12.

3. Le cas de l’économie française : doc. 2 p. 16 - Q. 3 à 7 + doc. 3 p. 16 - Q. 8 à 12.

4. L’incidence de la croissance sur la société : doc. 4 p. 17 - Q. 13 à 15 + doc. 5 p. 16 - Q. 16.

B. Les limites du P.I.B. :1. Définitions (P.I.B., P.I.B./hab., niveau de vie, parité de pouvoir d’achat) : doc. 6 p. 18 - Q. 17, 18 + Q. 18 bis :Comment définit-on le niveau de vie ? + Q. 18 ter : Quel est l’ avantage de l’expression d’un agrégat en PPA ?Donnez un exemple simple.

2. Les limites du P.I.B. :

a) Les disparités sociales ou régionales ne sont pas prises en compte : doc. 7 p. 18 - Q. 19 à 21 + doc. 8 p. 18- Q. 22, 23.

b) Les activités souterraines ne sont pas comptabilisés : doc. 8 p. 18 - Q. 24 à 26.

c) Les dépenses défensives et le travail domestique ne sont pas intégrés : doc. 10 p. 19 - Q. 27 à 29.

C. Les indicateurs alternatifs au P.I.B. :1. L’I.D.H. :a) Définition : encart p. 21 - Q. : Comment A. Sen a-t-il proposé de le calculer ? Quelles valeurs peut-il prendre ?

b) L’I.D.H., un indicateur de développement pertinent mais insuffisant : doc. 11 p. 18 - Q. 30, 31 + doc. 12p. 20 - Q. 32 à 34.

2. Les autres indicateurs développement :

a) Les autres indicateurs proposés par le PNUD : doc. 13 p. 21 - Q. 35, 36.

b) D’autres indicateurs complémentaires : doc. 14 p. 21 - Q. 37 à 39.

c) Les «dépenses défensives» et le travail domestique ne sont pas intégrés : doc. 10 p. 19 - Q. 27 à 29.

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II. Les origines de la croissanceA. Croissance extensive ou croissance intensive ?1. Les fonctions de production, instruments d’explication de la croissance

a) Définitions : encart p. 22 - Définir : «Fonction de production», «facteur de production», «facteur de productioncomplémentaire/substituable» + doc. 15 p. 22 - Q. 40 à 42.

b) Etude de cas : la croissance des Trente Glorieuses selon CDM doc. 16 p. 22 - Q. 43, 44 + encart p. 22 -Définir : «résidu» au sens de CDM.

c) La productivité, mesure de l’efficacité productive, donc du progrès technique au sens de CDM : doc. 17 p. 23 -Q. 45, 46.

2. Analyse de la nature de la croissance dans le monde actuellement :

a) Mise en évidence des facteurs extensifs de croissance : encart p. 23-24 - Définir : «croissance extensive»,«croissance intensive» + Question de cours p. 25 - Q. : Qu’est-ce qu’un modèle économétrique ? + doc. 18 p. 23 -Q. 47, 48.

b) Mise en évidence des facteurs intensifs de croissance : doc. 19 p. 24 - Q. 49 à 51.

3. Les limites de la croissance : encart p. 24 - Définir : «rendements décroissants» + doc. 20 p. 24 - Q. 52, 53 +doc. 20 p. 21 - Q. 54, 55.

4. Le lien entre investissement et croissance : une forte corrélation mais pas une causalité doc. 22 p. 25 p.25 - Q. 56 à 58.

B. Progrès technique et croissance économique1. L’impact du progrès technique sur le niveau de production : doc. 23 p. 26 - Q. 59 à 62.

2. Explications :

a) L’interprétation schumpétérienne en termes de destruction créatrice : encart p. 24 - Définir : «destructioncréatrice» + doc. 26 p. 27 p. 25 - Q. 69, 70.

b) Les facteurs endogènes de la croissance : Question de cours p. 27 - Q. 1 : Quels sont les divers types de capitaldistingués par la science économique ? Q. 2 : Illustrez comment le capital humain peut être un facteur à rendementcroissant + doc. 24 p. 26 p. 27 - Q. 63 à 66 + [doc. 25 p. 27 p. 27 - Q. 67, 68].

C. Innovations, institutions, droits de propriété1. Les institutions au cœur de la croissance

a) Les institutions, condition n° 1 à la croissance : encart p. 28 - Définir : «droit de propriété» + doc. 27 p. 22 -Q. 71, 72 + Question de cours p. 29 + doc. 29 p. 29 - Q. 75 à 78.

b) Les incitations, condition n° 2 à la croissance : encart p. 28 - Définir : «incitation» + doc. 28 p. 28 - Q. 73, 74+ doc. 30 p. 29 - Q. 79, 80.

2. Les lien entre institutions et innovation : l’exemple des brevets

a) La recherche-développement, nerf de l’innovation : doc. 31 p. 30 - Q. 81, 82 + Question de cours p. 31.

b) Les différents moyens de stimulation de l’innovation : doc. 32 p. 30 - Q. 83 à 85 + encart p. 30 - Définir :«brevet».

c) Le brevet, droit de propriété temporaire sur l’innovation : doc. 33 p. 31 - Q. 86, 87 + doc. 34 p. 31 - Q. 88 à91 + doc. 35 p. 31 - Q. 92, 93.

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TERMINALE ES 20… - 20…Chapitre 2 :Les causes de l’instabilité de la croissanceDurée indicative : deux semaines.

Objectif :Etudier comment l’accumulation de capital contribue à la création de richesses et au changement social.

Notions principales : Fluctuations économiques, crise économique, désinflation, croissance potentielle, dépression,déflation.

Acquis de Première : Inflation, politique monétaire, politique budgétaire, politique conjoncturelle, chômage,demande globale.

I. L’instabilité de la croissance :

A. La croissance économique varie à long terme1. Le cas des Trente Glorieuses :

a) Trente années de croissance élevée : doc. 2 p. 42 - Q. : 3 à 6.

b) … due à un effet de rattrapage: doc. 1 p. 42 - Q.: 1, 2.

2. Crise, récession, dépression, déflation :

a) Définitions : doc. 4 p. 43 - Q. : 9.

b) De la récession au chômage : doc. 5 p. 43 - Q.: 10 à 12 + Question de cours p. 43 + doc. 3 p. 42 - Q.: 7, 8.

B. Fluctuations économiques et croissance potentielle1. PIB potentiel, PIB effectif :

a) Qu’est-ce que le PIB potentiel ? doc. 10 p. 44 - Q. 13 à 16 + Question de cours p. 45.

b) Evaluation du PIB potentiel de quelques pays industriels (2000-2012) : doc. 7 - Q. : 17, 18.

2. Les effets réels d’une récession sur la croissance potentielle :

a) Toute crise affaiblit la croissance potentielle : doc. 9 p. 45 - Q. 21.

b) Etude de cas : la récession de 2008 en France doc. 8 p. 45 - Q. 19, 20.

II. Les fluctuations : quelles explications ?

A. Des chocs d’offre et de demande1. Qu’est ce qu’un choc externe ?

a) Définitions : doc. 10 p. 46 - Q. : 22, 23 + Question de cours p. 47.

b) Exercice d’application : exercice d’application p. 46 - Q. a) et b)

2. Analyse de chocs externes d’offre et de demande

a) Les effets d’un choc de demande négatif : doc. 11 p. 46 - Q. : 24, 25 + doc. 12 p. 47 - Q. : 26 à 29.

b) Les effets d’un choc d’offre négatif : doc. 13 p. 47 - Q. : 30, 31.

B. Des chocs variés et cumulatifs :1. Etude de cas n° 1 : les chocs pétroliers

a) Evolution du prix du pétrole (1990-2011) : doc. 14 p. 48 - Q. : 32, 33.

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b) Les effets d’un choc pétrolier sur l’activité économique : doc. 15 p. 48 - Q. : 34.

2. Etude de cas n° 2 : les chocs liés au crédit

a) Les cycles du crédit, facteur de fluctuations économiques : doc. 16 p. 49 - Q. : 35 à 37.

b) L’effondrement du crédit à la suite de la crise des subprimes : doc. 17 p. 49 - Q. : 38 à 40.

C. Le rôle des politiques macroéconomiques face aux fluctuations économiques1. La politique budgétaire

a) Enjeu et modalités des politiques budgétaires contracycliques : encart p. 20 - Définir «politique conjoncturelle»,«stabilisateurs automatiques» + doc. 18 p. 50 - Q. : 41, 42.

b) Exercice d’application : exercice d’application p. 50 - Q. a) et b)

c) L’exemple des relances budgétaires : Question de cours p. 47 + doc. 19 p. 51 - Q. : 43 à 45 [+ doc. 20 p. 51 -Q. : 46, 47].

2. La politique monétaire

a) Le rôle des Banques centrales dans la régulation de l’activité : encart p. 52 - Définir : «banque centrale»,«Banque centrale européenne» + Question de cours p. 53 + doc. 21 p. 52 - Q. : 48 à 50.

b) Etude de cas : les effets d’une politique monétaire expansionniste : exercice p. 53 + p. 47 + doc. 23 p. 53 -Q. : 54, 55.

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TERMINALE ES 20… - 20…Chapitre 3 :Les fondements de la mondialisation de la production et du commerceDurée indicative : quatre semaines.

Objectif :Identifier les causes des fluctuations économiques et analyser les modalités et les effets des politiques

conjoncturelles contracycliques.

Notions principales : Avantage comparatif, dotation factorielle, libre-échange et protectionnisme, commerce intra-firme, compétitivité-prix/hors prix, délocalisation, externalisation, firmes multinationales.

Acquis de Première : gains à l’échange, spécialisation, échange marchand.

I. Une analyse du commerce international :

A. L’expansion des échanges1. Le commerce international plus rapidement pour les services :

a) L’essor du commerce international … : encart p. 64 - Définir : «commerce international» + doc. 1 p. 64 - Q. : 1à 4 + annexe doc.1 - Q. 1 à 3.

b) … avec une croissance plus rapide des services : doc. 2 p. 64 - Q. : 5 à 7.

c) Les produits manufacturés restent dominants dans les échanges : doc. 3 p. 64 - Q. : 8, 9.

2. Le commerce international a cru avec l’ouverture des économies :a) Comment mesure-t-on l’ouverture d’une économie ? Question de cours p. 65.

b) Les grandes régions exportatrices : doc. 4 p. 65 - Q. : 10, 11 + annexe - doc. 2 - Est-il légitime de parler deTriade ?

c) L’arrivée de nouvelles puissances commerciales : doc. 5 p. 43 - Q.: 12, 13.

B. Les déterminants de la mondialisation1. La diminution des coûts du transport et des communications :

a) La révolution du conteneur doc. 6 p. 66 - Q. 14 à 16 + Question de cours p. 67.

b) La baisse des coûts du transport maritime et aérien1 et des télécommunications : annexe doc. 3 - Q. 1, 2.

2. L’abaissement des barrières douanières2 :

a) La diminution des droits de douane : depuis 1875 aux Etats-Unis et depuis 1947 dans le reste du monde doc. 9p. 67 - Q. 22 à 24 + doc. 7 p. 66 - Q. 17 à 19.

b) Une diminution différentes selon les produits : doc. 8 p. 67 - Q. 20, 21.

1 Entre 1920 et 1960, les coûts unitaires du transport maritime ont été divisés par 3 et ils restent stables depuis cette date ; ceuxdu transport aérien ont été divisés par 10 entre 1920 et 1990 et ceux des communications téléphoniques par plus de 100 entre 1970et 2000.

2 L’expression barrières douanières inclut, en plus des droits de douane, les barrières non tarifaires (ex. : normes techniques ousanitaires, quotas, etc.)

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II. Protectionnisme ou libre-échange ?

A. Les enseignements de la théorie économique1. La théorie des avantages comparatifs

a) Enoncé de la théorie ricardienne : doc. 10 p. 68 - Q. 25 à 28.

b) Exercice d’application : exercice d’application p. 68 - Q. a), b) et c).

2. Etude de cas : les avantages comparatifs de la France doc. 11 p. 69 - Q. : 29.

3. Les nouvelles théories du commerce international : doc. 12 p. 69 - Q. : 30 à 33 + Question de cours p. 69.

B. Libéralisation des échanges et croissance1. Les effets de l’ouverture commerciale sur la croissance

a) L’ouverture dynamise la croissance : doc. 13 p. 70 - Q. 34 à 37 + Question de cours p. 71.

b) Illustration graphique : doc. 14 p. 70 - Q. 38 à 40.

c) Le cas de la croissance chinoise depuis 2004 : doc. 15 p. 70 - Q. : 41, 42.

2. L’ouverture permet la spécialisation et la remontée de filière : doc. 16 p. 71 - Q. : 43, 44.

3. L’ouverture est favorable aux consommateurs : doc. 17 p. 71 - Q. : 45, 46.

C. Avantages et inconvénients du protectionnisme1. Approche théorique

a) Les arguments des protectionnistes : doc. 18 p. 72 - Q. 47 à 49.

b) Le dilemme de D. Rodrik : doc. 19 p. 72 - Q. 50, 51.

2. Les politiques protectionnistes

a) Agir sur les prix ou agir sur les quantités : doc. 20 p. 73 - Q. 52 à 54.

b) Etude de cas : la politique sucrière américaine doc. 21 p. 73 - Q. 55 à 58.

III. La division internationale du processus productif (DIPP)

A. L’essor des firmes multinationales1. Le rôle croissants des FMN dans l’économie mondiale

a) Un poids économiques en augmentation… : encart p. 74 - Définir : «FMN», «FTN» + doc. 22 p. 74 - Q. 59 à 62.

b) … accentué par la concentration du capital : doc. 22 p. 74 - Q. 59 à 62.

2. Les FMN ne sont pas apatrides : Question de cours p. 75 + doc. 11 p. 69 - Q. : 29.

3. Les FMN organisent la DIPP : doc. 25 p. 75 - Q. : 68, 69 + doc. 26 p. 75 - Q. : 70, 71.

B. Les stratégies des FMN1. Contourner les barrières douanières : Questions de cours p. 77 + doc. 31 p. 77 - Q. : 82, 83.

2. Rechercher les coûts de production les plus avantageux : encart p. 76 - Définir : «délocalisation»,«externalisation» + doc. 28 p. 76 - Q. : 75, 76 + doc. 29 p. 76 - Q. : 77 à 79.

3. Etre présent au cœur des marchés à forts pouvoir d’achat : doc. 27 p. 76 - Q. : 72 à 74.

4. Bénéficier d’externalités technologiques positives : doc. 30 p. 77 - Q. : 80, 81.

C. Les effets de la mondialisation des firmes1. Des délocalisations d’emplois aux risques de désindustrialisation

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a) Les délocalisations d’emplois : le cas de l’industrie automobile doc. 32 p. 79 - Q. 84 à 86.

b) Les causes des délocalisations d’emplois : doc. 3 p. 78 - Q. 87 à 90.

c) Les destructions d’emplois industriels sont-elles compensées : doc. 34 p. 78 - Q. 91, 92.

2. La concurrence entre les territoires : doc. 36 p. 79 - Q. : 96, 97 + Question de cours p. 79.

3. Les risques de dumping social : doc. 35 p. 79 - Q. : 93 à 95.

ANNEXE :

Doc. 1 : Commerce mondial (2000-2012) Doc. 2 : Les pôles de la Triade (2006)

Questions :1) Calculez le taux d’accroissement du commerce

mondial en volume de 200 à 2012.2) Comment expliquer le décrochage en 2008 ?3) Y-a-t-il eu un rattrapage de la tendance de long

terme ?

Question :Classez par ordre d’importance décroissante, lesprincipaux pôles du commerce mondial en 2006 (E.U. :905 mds $; U.E. : 3051 mds $; Asie-Océanie :1638 mds $; Am.Sud et Centr. : 173 mds $;Moy.Orient : 72 mds $; Afr. : 33 mds $).

Doc. 3 :Importance du transport maritime

dans le commerce international

Questions :

1) Quelle est la part dutransport maritime et fluvialdans le commerceinternational de l’U.E. à 25et des Etats-Unis ?

2) Comment expliquer cetteimportance ?

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TERMINALE ES 20… - 20…Chapitre 4 :Le financement de l’économie mondialeDurée indicative : trois semaines.

Objectif :Etudier comment sont comptabilisés les flux de produits et de capitaux circulant entre les pays, comment sont

déterminés les taux de change entre les devises et quels sont les effets de leur variation.

Notions principales : Balance des paiements, flux internationaux de capitaux, devises, marché des changes,spéculation.

Acquis de Première : offre, demande, banque centrale, fonctions de la monnaie, taux d’intérêt.

I. L’équilibre des échanges :

A. L’établissement de la balance des paiements1

1. Analyse de la balance des paiements de la France :

a) Les trois comptes de la balance des paiements : encart p. 91 - Définir : «enregistrement en partie double»

+ doc. 1 p. 64 - Q. : 1 à 3 + Question de cours p. 91.

b) Evolution de la balance des paiements de la France depuis 1995 : doc. 2 p. 64 - Q. : 4, 5.

2. Des opérations non financières aux opérations financières :

a) L’ajustement du solde global par la variation des avoirs de réserve : doc. 3 p. 91 - Q. : 6, 7.

b) La balance des paiements de quelques régions du monde : doc. 4 p. 91 - Q. : 8 à 10.

B. Signification des soldes comptables1. La contrainte extérieure :

a) Des soldes courants variables selon la compétitivité commerciale des pays : doc. 5 p. 92 - Q. 11 à 13 + Questionde cours p. 93.

b) Contrainte extérieure et besoin ou capacité de financement de la Nation : doc. 6 p. 92 - Q. 14, 15 + [Q. 1 :Rédiger un texte, expliquant, pour chaque schéma, l’égalité obtenue; Q. 2 : Par quoi devra être financé un besoin definancement de la nation résultant d’un déficit courant structurel ?].

2. Analyse des positions extérieures des principales économies :

a) Les fourmis asiatiques financent les cigales anglo-saxonnes : doc. 7 p. 93 - Q. 16 à 18.

b) L’exemple de la crise de balance des paiements de l’Argentine en 2001 : doc. 8 p. 93 - Q. 19, 20.

1 Balance des paiements : Document statistique et comptable dont la présentation, la structure, permettent d’enregistrer pourun pays, en les classant, l’ensemble des flux réels, monétaires et financiers correspondant aux échanges internationaux entre lesrésidents et les non-résidents, pour une période donnée. La balance des paiements, toujours présentée en équilibre parconstruction, dégage des soldes intermédiaires, plus ou moins déficitaires ou excédentaires, dont l’interprétation prend une grandeplace dans l’analyse économique (problème de l’équilibre extérieur).

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II. La globalisation financière

A. La contrainte extérieure desserrée1. Les effets de la globalisation financière :

a) L’essor des flux entrants de capitaux, moyen de recyclage des pétrodollars : doc. 9 p. 94 - Q. 21, 22.

b) L’expansion des IDE vers les pays émergents, particulièrement d’Asie : doc. 10 p. 94 - Q. 23 à 26.

2. Un transfert des risques de l’investissement vers les PDEM : doc. 11 p. 95 - Q. : 27 à 29.

3. Les excédents des uns favorisent les déficits des autres : doc. 12 p. 95 - Q. : 30 à 32. + Question de cours p.95.

B. Des avantages controversés1. Les désillusions de la globalisation financière

a) Les pays pauvres financent les pays riches : doc. 13 p. 96 - Q. 33 à 35 + doc. 14 p. 96 - Q. 36, 37.

b) Les IDE sont concentrés sur quelques rares pays émergents très attractifs : doc. 15 p. 96 - Q. 38.

2. Des critiques de mieux en mieux argumentées :

a) Des avantages contestés et des risques évidents : doc. 16 p. 97 - Q. : 39, 40 + Questions de cours p. 97.

b) Une économie-casino à l’échelle de la planète : doc. 17 p. 97 - Q. 41, 42.

III. Les échanges monétaires

A. Le marché des changes1. La diversité des régimes de change : encart p. 98 - Définir : «taux de change fixe/flottant» + doc. 19 p. 98 -

Q. : 46 à 48.

2. Le fonctionnement du marché des changes en changes flottants : doc. 18 p. 98 - Q. : 43 à 45 + Question decours p. 99.

3. Caractérisation des marchés des changes contemporains : doc. 20 p. 99 - Q. : 49 à 51 + doc. 21 p. 99 - Q. :52, 53.

4. Les conséquences des variations de changes sur l’économie réelle : doc. 22 p. 99 - Q. : 54, 55.

B. Les politiques de change1. L’appréciation d’une devise, signe de l’amélioration de la compétitivité de son économie : doc. 23 p. 100 -

Q. : 56 à 58.

2. Les enjeux de la dévaluation/dépréciation monétaire :

a) Gagner en compétitivité-prix sur les marchés extérieurs : doc. 24 p. 100 - Q. : 59, 60 + Question de cours p.101.

b) Le taux de change, une arme commerciale pour certains pays : doc. 27 p. 101 - Q. : 67 à 69.

c) Des risques d’inflation et de sorties de capitaux ? doc. 26 p. 101 - Q. : 64 à 66.

3. Les risques de la surévaluation monétaire : doc. 25 p. 100 - Q. : 61 à 63.

Page 10: Feuille de route S.E.S. T. ES Nathan

ANNEXE :

Document 1 : La balance des paiements

Questions :1) Définir : «solde des transactions courantes», «capacité ou besoin de financement de la nation», «position

extérieure» ou «variation du patrimoine financier vis-à-vis de reste du monde».2) Comment peut s’expliquer et s’interpréter une position extérieure négative sur une période donnée ?

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TERMINALE ES 20… - 20…Chapitre 5 :La place de l’Union européenne dans l’économie mondialeDurée indicative : quatre semaines.

Objectif :La création d’un marché unique puis d’une monnaie unique ont été deux étapes majeures dans l’expérience

d’intégration économique en Europe. Si l’union monétaire revêt une importance particulière dans le contexte de laglobalisation, en renforçant les interdépendances macroéconomiques entre ses membres, elle n’en pose pas moins laquestion de la capacité à coordonner les politiques économiques au sein de l’Union.

Notions principales : euro, union économique et monétaire.

Acquis de Première : banque centrale, politique budgétaire, politique monétaire.

I. Une Union européenne pour tirer les enseignements du passé :

A. Intégration européenne et production de biens communs européens1. Les étapes de l’intégration européenne

a) Un acte fondateur : la déclaration Schuman : encarts p. 112-113 - Q. 1 : Qui fut Robert Schuman ? Qui fut BélaBalassa ? Q. 2 : Définir : «biens communs internationaux» + doc. 1 p. 112 - Q. : 1, 2.

b) Les paliers de l’intégration économiques selon Béla Balassa (1961) : doc. 2 p. 112 - Q. : 3, 4.

2. Une communauté de valeurs au fondement d’une citoyenneté européenne :

a) Des valeurs partagées : doc. 3 p. 113 - Q. : 5, 6.

b) Des droits reconnus à la base d’une citoyenneté européenne : doc. 4 p. 113 - Q. : 7, 8.

3. Portée et limites de l’union économique et monétaire européenne :

a) Un marché unique bénéfique à toues les entreprises européennes ? doc. 5 p. 114 - Q. : 9 à 11.

b) Une monnaie unique bénéfique à tous les pays membres ? doc. 6 p. 114 - Q. : 12, 13 + doc. 7 p. 115 Q. 14, 15.

c) Des marges de manœuvre budgétaires réelles ou fictives ? Question de cours p. 115 + doc. 8 p. 115 Q. 16, 17.

B. La politique conjoncturelle de l’U.E.1. Une politique monétaire décidée par la B.C.E. :

a) La stabilité des prix comme objectif unique de la politique monétaire : encart p. 116 - Définir : «réserves dechanges» + doc. 9 p. 116 - Q. 18 à 20.

b) Le contrôle de la progression des agrégats monétaires par le taux de refinancement : encart p. 116 - Définir :«agrégats monétaires» + doc. 10 p. 116 - Q. 21, 22.

2. L’U.E.M., une zone monétaire non optimale menacée par les passagers clandestins :

a) Pourquoi l’U.E.M. n’est pas une zone monétaire optimale ? doc. 12 p. 117 - Q. 25, 26.

b) Un P.S.C. : outil coercitif ou vœu pieux ? encart p. 117 - Définir : «déficit public/budgétaire», «dette publique»+ doc. 11 p. 117 - Q. 19, 20 + Question de cours p. 117.

C. Les politiques structurelles de l’U.E.1. Bilan et perspectives de la politique agricole commune (PAC) :

a) Des origines à la réforme de 2003 : encart p. 118 - Définir : «Traité de Rome» + Question de cours p. 119 + doc.13 p. 118 - Q. 27, 28.

Page 12: Feuille de route S.E.S. T. ES Nathan

b) La PAC reste une priorité budgétaire pour l’U.E. : doc. 15 p. 119 - Q. 32, 33.

2. La stratégie de Lisbonne pour stimuler la R&D européenne : encart p. 117 - Définir : «recherche etdéveloppement» + doc. 16 p. 118 - Q. 34, 35.

3. L’Europe sociale : des résultats très modestes doc. 14 p. 118 - Q. 29 à 31.

II. L’Union européenne, pôle majeur de l’économie mondiale

A. Poids démographique et puissance économique :1. Une démographie vieillissante :

a) Un recul démographique face à l’Asie : doc. 17 p. 120 - Q. 36, 37.

b) Une population vieillissante : doc. 19 p. 120 - Q. 40, 41.

c) Un I.D.H. élevé mais inégal selon les pays : doc. 18 p. 120 - Q. 38, 39.

2. Un espace économique assez dynamique :

a) Une croissance régulière hors secteur de la construction : doc. 20 p. 121 - Q. 42, 43.

b) Une croissance plus régulière qu’aux Etats-Unis et au Japon : doc. 21 p. 121 - Q. 44.

c) Des disparités de niveau de vie qui se maintiennent : encart p. 117 - Définir : «standard de pouvoir d’achat(SPA)» + doc. 22 p. 121 - Q. 45.

B. Une puissance commerciale1. Un des piliers de la Triade

a) L’E.U.-27, 1er exportateur mondial : doc. 23 p. 122 - Q. 46, 47 + doc. 24 p. 122 - Q. 48 à 50.

b) Un grand marché intérieur qui n’exclut pas l’insertion dans les échanges mondiaux : Question de cours p. 123+ doc. 25 p. 122 - Q. 51 à 53.

c) De fortes disparités de soldes courants : doc. 26 p. 122 - Q. 54, 55.

2. Un espace économique très ouvert sur le monde :

a) Un espace économique très inséré dans la D.I.P.P. : doc. 27 p. 123 - Q. 56 à 58.

b) L’euro, deuxième devise après le dollar : doc. 28 p. 123 - Q. 59, 60.

III. L’Union européenne en panne ?

A. Les pièges de la croissance molle1. De la croissance atone au chômage structurel : encart p. 124 - Définir : «gouvernance économique» + doc. 29

p. 124 - Q. : 61, 62 + + doc. 30 p. 124 - Q. : 63 à 65.

2. Explications :

a) L’absence de marges de manoeuvre budgétaires pour relancer : doc. 31 p. 124 - Q. : 66, 67.

b) Un euro surévalué qui pénalise les exportations : doc. 33 p. 125 - Q. 71 à 73.

c) Des efforts communautaires de R&D insuffisants : doc. 32 p. 125 - Q. 68 à 70 + Question de cours p. 125.

B. La crise des dettes souveraines, signe d’une coordination défaillante1. Le piège de l’endettement public :

a) L’endettement souverain des GIPS : encart p. 117 - Définir : «aléa moral» + doc. 34 p. 126 - Q. : 74 à 76.

b) Les effets sur le reste de la zone euro : doc. 35 p. 126 - Q. 76, 77.

c) Une tentative pour sauver l’euro : le FESF doc. 36 p. 126 - Q. 79, 80 + Question de cours p. 127.

2. Les enjeux d’une coordination plus poussée :

a) Compenser les différentiels de performance économique : doc. 37 p. 127 - Q. : 81 à 83.

b) Eliminer l’alea moral et aller vers une véritable zone monétaire optimale : doc. 38 p. 127 - Q. 84, 85.

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TERMINALE ES 20… - 20…Chapitre 6 :Croissance et préservation de l’environnementDurée indicative : trois semaines.

Objectif :

Alors que les signaux d’une croissance non soutenable se multiplient à l’instar du réchauffement climatique, laréorientation de nos sociétés vers des modèles de développement plus durables interpellent les sciences économiquesautant que les citoyens et leur gouvernement. Outre sa soutenabilité, le modèle productiviste se heurte aussi à laquestion du bien-être qui devrait être désormais le critère essentiel d’appréciation de tout système social.

Notions principales : capital naturel, physique, humain, social et institutionnel, biens communs, soutenabilité.

Acquis de Première : externalités, biens collectifs, capital social.

I. Croissance, développement, bien-être :

A. La croissance peut parfois hypothéquer le développement1. La croissance est nécessaire à l’élévation des niveaux de vie… : doc. 1 p. 138 - Q. : 1 à 3.

2. … mais l’activité anthropique est la cause du réchauffement climatique et de dommages àl’environnement :

a) Que sont les biens publics mondiaux ? Question de cours p. 139 - Définir : «bien collectif», «bien public», «biencommun»

b) Les pollutions industrielles : le cas des déchets électroniques doc. 2 p. 138 - Q. : 4, 5.

c) Les gaz à effet de serre : doc. 3 p. 138 - Q. : 6, 7 + doc. 4 p. 112 - Q. : 8, 9 + doc. 5 p. 139 - Q. : 10 à 12.

B. Le bien-être n’est pas forcément le consommer plus1. Quels critères du bien-être adopter ?

a) Critères objectifs/critères subjectifs : doc. 6 p. 140 - Q. 13 à 15.

b) Le lien social, une dimension essentielle du bien-être : doc. 7 p. 140 - Q. 16, 17.

2. Deux dimensions fondamentales du bien-être:

a) La paix, la démocratie, le respect des droits humains et la coopération internationale : doc. 8 p. 141 - Q. 18 à20.

b) La soutenabilité environnementale de nos modes de vie : doc. 9 p. 141 - Q. 21 à 24 + Question de cours p. 141.

II. L’impasse écologique de la croissance productiviste

A. Croissance économique et consommation de capital naturel :1. L’empreinte écologique irresponsable des pays riches :

a) Vers l’épuisement des ressources énergétiques fossiles : encart p. 142 - Définir : «empreinte écologique» + doc.10 p. 142 - Q. 25, 26.

b) A la recherche d’un modèle de croissance à faible intensité en RNNR : encart p. 142 - Définir : «intensitéénergétique», «intensité en ressources naturelles» + doc. 11 p. 142 - Q. 27 à 29 + Question de cours p. 143.

2. Une biocapacité de la planète en péril :

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a) Une croissance économique limitée par la biocapacité de l’écosystème… : encart p. 143 - Définir :«biocapacité» + doc. 10 p. 143 - Q. 30, 31.

b) … en raison notamment de la perte de biodiversité : doc. 13 p. 143 - Q. 32 à 35.

B. La problématique du changement climatique1. Le modèle condamné de la croissance carbonée :

a) La prépondérance de sources d’énergie fossiles dans le mix-énergétique actuel : encart p. 143 - Définir :«intensité carbone» + doc. 14 p. 144 - Q. 36 à 38.

b) Un modèle responsable des émissions de CO2 : doc. 15 p. 144 - Q. 39, 40 + [doc. 15 p. 144 - Q. 39, 40] +Question de cours p. 145.

2. Quels risques à long terme ? doc. 17 p. 145 - Q. 45, 46 + Question de cours p. 147.

III. A la recherche d’une croissance verte :

A. Les conceptions faibles de la soutenabilité :1. Une conception néoclassique du développement durable… :

a) Pour les néoclassiques, les actifs naturels sont des biens substituables… : encart p. 143 - Définir : «conceptionnéoclassique du développement durable» + doc. 18 p. 146 - Q. : 47 à 49.

b) … qu’il sera toujours possible de remplacer par des biens produits industriellement : doc. 19 p. 146 - Q. : 50 à52.

2. … qui fait une confiance totale au progrès technique : doc. 20 p. 147 - Q. : 53 à 55.

B. Les conceptions fortes de la soutenabilité :1. Une priorité à la sauvegarde du capital naturel :

a) Soutenabilité forte et décroissance, même combat ? encart + Question de cours p. 149 - Définir : «décroissance»

b) Des défis technologiques à relever considérables… : doc. 21 p. 148 - Q. : 56, 57.

c) … mais des précédents qui appellent chacun à la mobilisation : doc. 22 p. 148 - Q. : 58 à 61.

2. Face au capitalisme, point de salut écologique sans la mobilisation des écocitoyens : doc. 24 p. 149 - Q. : 65à 67.

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TERMINALE ES 20… - 20…Chapitre 7 :Les instruments économique d’une politique climatiqueDurée indicative : trois semaines.

Objectif :

Sans une forte évolution du modèle productif privilégiant le recours à des technologies «propres», ce sont lesressorts de la croissance qui seront remis en cause à terme. Or cette mutation ne peut se faire sans interventionpublique. L’objet du chapitre est d’expliciter les instruments économiques susceptibles d’être mobilisés par l’Etat pourélaborer une politique climatique cohérente avec les dispositions européennes et internationales.

Notions principales : réglementation, taxation, marchés des quotas d’émission.

Acquis de Première : externalités, institutions marchandes, droits de propriété, offre et demande, allocation desressources, défaillances du marché.

I. Les fondements de la politique climatique :

A. Pollution et défaillance du marché1. Le climat, un bien collectif pour lequel le marché est défaillant:

a) Le libre jeu du marché ne conduit pas à l’optimum social… : encart p. 160 - Définir : «externalités», «empreinteécologique» + doc. 1 p. 160 - Q. : 1, 2 + Question de cours p. 161.

b) … car, en matière climatique, les passagers clandestins sont encouragés : doc. 2 p. 160 - Q. : 3 à 5.

2. La question climatique, un problème de civisme donc de coopération internationale :

a) Si les causes anthropiques du réchauffement climatique ne font guère de doute… : doc. 3 p. 161 - Q. : 6, 7.

b) … la principale difficulté reste le changement des comportements : doc. 4 p. 161 - Q. : 8, 9.

B. Motifs et modes d’action1. Il serait moins coûteux d’agir sans délais :

a) Le coût de la non-intervention augmentera avec le temps… : encart p. 162 - Définir : «valeur actualisée» + doc. 5p. 162 - Q. : 10, 11.

b) … en relation avec la hausse des températures : doc. 7 p. 163 - Q. : 14, 15.

2. Trois instruments d’action peuvent être mobilisés : encart p. 162 - Définir : «signal-prix» + doc. 6 p. 160 -Q. : 12, 13 + Question de cours p. 163.

II. Les instruments de la politique climatique :

A. Règlementation, marché, fiscalité1. La réglementation :

a) Edicter et faire respecter des normes d’émission… : encart p. 160 - Définir : «externalités», «empreinteécologique» + doc. 8 p. 164 - Q. : 1, 2 + doc. 9 p. 164 - Q. : 19, 20 + Question de cours p. 161.

b) … ne suffira pas à résoudre le problème : doc. 10 p. 164 - Q. : 21 à 23.

2. Appliquer une taxe environnementale : doc. 11 p. 165 - Q. : 24, 25.

3. Créer un marché de permis d’émission : doc. 12 p. 164 - Q. : 26, 27 + Question de cours p. 165.

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B. Les conditions de mise en œuvre de ces instruments1. Les mérites respectifs des différents instruments : encart p. 166 - Définir : «information parfaire/imparfaite»

+ doc. 13 p. 166 - Q. : 28 à 30 + Question de cours p. 167.

2. Portée et limites de la fiscalité écologique : encart p. 166 - Définir : «élasticité-prix» + doc. 14 p. 166 - Q. : 31à 34 doc. 14 p. 166 - Q. : 31 à 34 + doc. 16 p. 167 - Q. : 37, 38.

III. Les politiques climatiques au niveau international :

A. Des progrès lents et chaotiques1. Principales étapes des engagements internationaux : doc. 18 p. 168 - Q. : 40, 41 + Question de cours p. 171.

2. Les obstacles à de nouveaux progrès :

a) Pour l’instant les pollueurs ne sont pas les payeurs : doc. 20 p. 169 - Q. : 45, 46.

b) De Kyoto à Copenhague : doc. 22 p. 170 - Q. : 49 à 51 + doc. 21 p. 170 - Q. : 47, 48.

c) Les freins à la mobilisation mondiale : encart p. 169 - Définir : «compétitivité» + doc. 19 p. 169 - Q. : 42 à 44.

[d) Les engagements des Etats sont-ils suffisants ? doc. 23 p. 171 - Q. : 52, 53 + doc. 24 p. 171 - Q. : 54, 55.]

B. Des engagements internationaux aux choix nationaux1. Bilan carbone de la France : peut mieux faire encart p. 172 - Définir : «Grenelle de l’environnement» + doc.

25 p. 172 - Q. : 56, 57.

2. Quelle fiscalité écologique adopter ? : encart p. 173 - Définir : «taxe carbonne» + doc. 26 p. 172 - Q. : 58, 59+ doc. 27 p. 173 - Q. : 60 à 62 + Question de cours p. 173.

3. Faire coexister taxe carbone et marché européen des quotas d’émission : doc. 27 p. 173 - Q. : 60 à 62.

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TERMINALE ES 20… - 20…Chapitre 8 :L’analyse de la structure socialeDurée indicative : trois semaines.

Objectif :

Les appartenances socio-économiques déterminent largement nos pratiques, nos styles de vie, nos référencessocioculturelles. Les analyses en termes de classes sociales ou celles recourant aux CSP fournissent des outilsd’interprétation heuristiques de ces stratifications. D’autre part, le sociologue s’intéressant à la dynamique socialecherche toujours à savoir si la société se moyennise ou au contraire se polarise, l’enjeu étant la cohésion sociale. C’estla question de l’égalisation des conditions posée par Tocqueville.

Notions principales : classes sociales, groupes de statut, catégories socioprofessionnelles.

Acquis de Première : groupe social.

I. Classes sociales, groupes de statut, PCS :

A. Une représentation holiste de la structure sociale1. L’analyse marxiste, conception holiste de la structure sociale : annexe doc. 1 - Q. 1 à 4.

2. La conception marxiste des classes sociales :

a) La définition réaliste des classes sociales de K. Marx : annexe doc. 2 - Q. 1 à 4.

b) La définition des classes sociales de P. Bourdieu : annexe doc. 3 - Q. 1 à + manuel encart p. 188 - Définir :«champ social» + doc. 7 p. 188 - Q. 1 à 4 + [doc. 6 p. 188 - Q. 15 à 17].

B. Une représentation individualiste de la structure sociale1. L’analyse wébérienne, conception individualiste de la structure sociale : annexe doc. 4 - Q. 1 à 4.

2. La conception wébérienne des classes sociales :

a) La définition nominaliste des classes sociales de M. Weber :

1/ Une construction sociologique et non une réalité sociale : annexe doc. 5 - Q. 1 à 3.

2/ Une triple échelle hiérarchique : les classes, les partis, les groupes de statut annexe doc. 6 - Q. 1 à 3 +manuel [doc. 4 p. 187 - Q. 9, 10] + [doc. 5 p. 187 - Q. : 11 à 14].

b) L’analyse en termes de strates sociales de W.-L. Warner : annexe doc. 7 - Q. 1 à 3.

C. Un outil statistique d’analyse de la structure socioprofessionnelle1. Les principes de construction de la nomenclature des PCS : encart p. 190 - Q. 1 : Comment est construite

la nomenclature des PCS de 1982 ? Q. 2 : Quels sont les 7 principaux critères utilisés pour le classement ? Q. 3 : Lesrevenus et le patrimoine sont-ils pris en compte ? Quelles conséquences cela a-t-il ? + Question de cours p. 191.

2. Evolution des CSP depuis 1936 : doc. 10 p. 190 - Q. 26 à 28.

3. Caractéristiques des groupes socioprofessionnels actuels : doc. 11 p. 190 - Q. 29 à 32 + doc. 12 p. 191 - Q.33, 34.

II. La structure sociale en France aujourd’hui :

A. Les classes sociales aujourd’hui

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1. Recomposition du prolétariat, renaissance de la grande bourgeoisie d’affaires, montée des classesmoyennes :

a) La disparition de la classe ouvrière… : doc. 14 p. 192 - Q. : 37 à 39 + doc. 15 p. 192 - Q. : 40, 41.

b) … a précédé l’émergence d’un nouveau prolétariat : doc. 16 p. 192 - Q. : 42 + doc. 19 p. 193 - Q. : 49 à 51.

2. La renaissance de la grande bourgeoise d’affaires : doc. 17 p. 193 - Q. : 43 à 45 + doc. 18 p. 193 - Q. : 46 à48.

3. Montée et hétérogénéité des classes moyennes :

a) Une certaine démocratisation de la société au sens de Tocqueville… : doc. 20 p. 194 - Q. : 52 à 54 + doc. 22 p.194 - Q. : 58 à 60 + doc. 23 p. 195 - Q. : 61, 62 + doc. 24 p. 195 - Q. : 63 à 65.

b) … qui n’exclut pas une hétérogénéité des catégories moyennes : doc. 21 p. 194 - Q. : 55 à 57.

B. D’autres critères d’appartenance et de différenciation

1. L’âge : doc. 26 p. 196 - Q. : 69 à 71 + doc. 28 p. 197 - Q. : 75, 76 + Question de cours p. 197.

2. Le genre : encart p. 197 - Définir : «genre» + doc. 27 p. 197 - Q. : 72 à 74.

3. La situation familiale : doc. 25 p. 196 - Q. : 66 à 68.

ANNEXE :

Doc. 1 : L’analyse marxiste s’inscrit dans une tradition holiste :

En sociologie, deux approches peuvent être mobilisées pour comprendre le fonctionnement des sociétés : leholisme et l’individualisme méthodologiques.

L’approche qualifiée de holisme méthodologique repose sur l’idée que le «tout est plus que la somme des parties»(comme un ordinateur est plus que la somme des pièces détachées qui le composent). En conséquence, lecomportement des individus ne peut se comprendre que si l’on étudie le groupe auquel appartiennent ces individus. Cesont les normes et les valeurs caractéristiques de ce groupe qui, de manière plus ou moins impérative, orientent leurfaçon d’agir, de penser et de se comporter. La marge d’autonomie des individus est donc limitée.

Dans son étude sur le suicide, Emile Durkheim (1858-1917), fondateur de la sociologie en France, montre que cesont les contraintes sociales qui pèsent sur l’individu qui favorisent ou au contraire empêchent le passage à l’acte etnon des considérations psychologiques. Pour Karl Marx (1818-1883), le mode de production capitaliste oppose deuxclasses sociales, la bourgeoisie détentrice des moyens de production et le prolétariat détenteur de sa seule force detravail. Ce rapport social qui relie autant qu’il oppose ces deux classes sociales façonne l’ensemble de la sociétéindépendamment de la volonté des individus. L’analyse de Marx correspond à une conception réaliste des classessociales : les classes sont des réalités sociales objectives, elles existent indépendamment du regard de l’observateur.

L’appartenance à l’une de ces classes modèle les valeurs et les pratiques des individus, ce qui va les conduire àprendre conscience de leur identité collective et à entrer en conflit avec d’autres classes. Dans cette perspective, c’estdonc la société qui détermine l’individu.

M. Montoussé & alii, Sciences économiques et sociales 1ère ES, Ed. Bréal, 2005, p. 90.Questions :1) Définir : «rapport social», «réalisme».2) Un sociologue qui adhère aux principes du holisme méthodologique s’intéresse-t-il prioritairement au groupe

ou à l’individu ?3) Dans une perspective holiste, comment peut-on expliquer que les individus membres d’un même groupe aient

des comportements relativement proches ?

Doc. 2 : La conception marxiste des classes sociales

Trois critères permettent de définir, selon Marx, une classe sociale :- Une classe sociale est définie par sa place dans les rapports de production. Marx oppose les classes sociales qui

sont propriétaires des moyens de production et celles qui ne possèdent que leur capacité à travailler, c’est-à-dire leur force de travail.

- Une classe sociale est aussi définie par la conscience de classe, c’est-à-dire le sentiment d’appartenir à ungroupe ayant des intérêts communs. Tout groupe social ne développe pas une conscience de classe. Ainsi Marxaffirme que les paysans, repliés sur leur ferme familiale, entretiennent peu de relations entre eux et n’ont pasl’impression d’avoir des intérêts communs. Pour reprendre ses termes, ils forment une classe «en soi» (ilsoccupent une place déterminée dans les rapports de production), mais pas une classe «pour soi» (ils n’ont pasconscience du rôle qu’ils pourraient jouer).

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- Une classe sociale entretient des rapports conflictuels avec d’autres classes. Ainsi, dans le mode de productioncapitaliste, les bourgeois qui possèdent les moyens de production, et les prolétaires, qui ne possèdent que leurforce de travail, sont en lutte.

Marx distingue plusieurs classes sociales (sept, voire huit), mais toutes ces classes n’ont pas le même rôlehistorique. Seule l’opposition entre les bourgeois et les prolétaires suffit à rendre compte de la logique du systèmecapitaliste. Le capitalisme devrait mener à une bipolarisation sociale et à l’effacement progressif des autresclasses : la plupart des individus composant la société devraient se prolétariser tandis qu’une minorité d’individusdevraient s’enrichir et intégrer la bourgeoisie.

M. Montoussé, Théories économiques, Ed. Bréal, 1999.Questions :1) Définir : «rapport de production», «conscience de classe».2) Selon Karl Marx, quels sont les trois critères permettant de définir une classe sociale ?3) Suffit-il pour des travailleurs, d’occuper une place spécifique dans le système productif pour constituer une

«classe pour soi» ?4) Quel(s) lien(s) peut-on faire entre conscience de classe et lutte de classe ?

Doc. 3 : L’analyse des classes sociales selon P. Bourdieua. Selon P. Bourdieu, les classes sociales se distinguent par leur capital économique et socialL’œuvre de P. Bourdieu constitue une synthèse originale des approches classiques des classes sociales. Il reprend

l’idée d’un espace social hiérarchisé mais, au capital économique comme principe de division, il ajoute le capitalculturel1 (saisi essentiellement par le diplôme). Ainsi les positions sociales se définissent-elles non seulement par levolume global de capital (toutes espèces confondues), mais aussi par sa structure. Au sein des classes dominantes,possédant un important volume global de capital, les enseignants (riches en capital culturel mais pauvres en capitaléconomique) ‘opposent aux patrons du commerce à la structure de capital inversée. Au bas de l’échelle sociale, lesouvriers spécialisés possèdent peu des deux espèces de capitaux.

X. Molinat, «Les classes sociales», in Sciences humaines, n° 138, mai 2003.

b. Pour P. Bourdieu, les classes sociales sont liées par une relation de domination2

Classedominante

« cadres, grosindépendants»

Classe moyenne

(employés,commerçant,techniciens,instituteurs)

Classepopulaire

(ouvriers,agriculteurs,

contremaîtres)

Questions :

1) Que sont le capitaléconomique et le capitalculturel selon P. Bourdieu ?

2) Quels sont les critèresretenus par P. Bourdieu pourdéfinir les classes sociales ?

3) Pourquoi la classedominante exerce-t-elle unedomination sur les autresclasses ?

4) Rédigez un texte reprenantle contenu du document B.

Dotation en capitaléconomique

Forte Faible Faible

Dotation en capitalculturel

Forte (moyennepour les

indépendants)

Moyenne Faible

Position dans lastructure sociale Dominante Dominée Dominée

Doc. 4 : La conception wébérienne des classes sociales s’inscrit dans une tradition individualisteDeux éléments essentiels caractérisent l’individualisme méthodologique :1) L’individualisme méthodologique par de l’individu, défini comme un être rationnel, qui fait des choix

personnels pour atteindre ses objectifs dans un environnement donné. La rationalité de l’acteur peut simplementsignifier que l’acteur a de «bonnes chances» de faire ce qu’il fait, que l’action a un sens, une signification pour celuiqui agit.

2) La société selon l’approche de l’individualisme méthodologique, est le fruit de l’action individuelle, elle nerésulte ni de lois historiques, ni de mécanismes généraux qui dépassent les individus.

«Il y a chez Weber et Tocqueville deux axiomes fondamentaux qui constituent le fondement de l’individualismeméthodologique. Tout d’abord, les phénomènes sociaux ne peuvent être expliqués que si on les considère comme lesproduits d’actions et de croyances des individus. Deuxièmement, ces croyances et actions ont un sens, une raison

1 P. Bourdieu distingue trois dimensions dans le capital culturel : a/ incorporé (langage, aptitude au raisonnement), b/objectivé (matérialisé dans des biens culturels), c/ certifié (reconnu par des diplômes)

2 Domination : possibilité pour un groupe social d’être en position de force par rapport à d’autres grâce au pouvoir qu’ildétient dans les domaines politique, culturel et économique.

Page 20: Feuille de route S.E.S. T. ES Nathan

d’être. Il peut s’agir de l’intérêt, et là nous retrouvons le modèle utilitariste, mais pas nécessairement. Par exemple, unmilitant religieux agit pour des valeurs. De même, ce n’est pas par intérêt personnel que je crois que deux et deux fontquatre.» (R. Boudon, Sciences humaines, juin 1993).

J. Brémond, A. Gélédan, Nouveau dictionnaire des sciences économiques et sociales, Belin, 2002.

Un modèle d'explicationdes phénomènes sociaux

(Weber et Boudon)

Individualismeméthodologique

Tout phénomène social s'expliquepar l'agrégation des comportements individuels

et de leurs interactions

L'action de l'individu est le résultat d'un choixpersonnel en vue d'atteindre un objectif

Les groupes soicaux étudiés sontdes constructions intellectuelles opérées

par l'observateur

Les individus sont regroupés sur la basede certains critères sans que les individus

en aient forcément conscience

Les groupes sociaux n'ont pas d'existencepropre, les individus peuvent être positionnés

sur des échelles multidimensionnelles

Une approchenominaliste de la

stratification sociale(Weber et Warner)

Questions :1) Définir : «rationalité».2) Montrer que l’approche individualiste méthodologique place l’individu au centre de son analyse.3) Relever dans le texte les expressions qui montrent que l’individualisme méthodologique s’oppose à l’approche

holiste.4) Parmi les propositions suivantes qui peuvent expliquer le vote politique d’un individu, distinguer celles qui

relèvent d’une approche individualiste de celles qui relèvent d’une approche holiste :- voter par fidélité à des valeurs;- voter pour obtenir un avantage fiscal;- voter comme ses collègues de travail;- ne pas voter en raison du manque d’attrait des candidats en présence;- ne pas voter par manque d’intérêt politique;- voter par civisme.

Doc. 5 : La conception wébérienne des classes sociales

La tradition wébérienne suppose que les classes sociales sont des groupes d’individus [qui sont dans une situationéconomique semblable], partageant une même dynamique. Max Weber parle de Lebenschancen ou «chance de vie»,sans qu’ils en soient forcément conscients. Pour lui, la classe sociale est constituée par les individus rassemblés enfonction des critères que l’on juge les plus discriminants (le diplôme, le revenu, le patrimoine, etc.); c’est uneconstruction sociale et non une donnée tangible. Les marxistes attendent beaucoup des classes, alors que les wébériensy voient un mode de découpage parmi d’autres. Les uns conçoivent difficilement des classes sans conscience declasse, des groupes visibles et en mesure de construire leur propre histoire collective. Les autres ne voient dans cesgroupes qu’un empilement de strates. Par un curieux retournement, l’approche marxiste semble aujourd’hui tropexigeante : elle porte souvent à conclure qu’il n’existe plus de classes, faute de conflit majeur entre groupes sociaux.

En revanche, si l’on suit Weber, la notion demeure valable dès lors que des groupes inégaux aux destins sociauxdistincts sont repérés. Oui, les classes existent toujours, même si leur contenu social et symbolique est plus limité.

L. Chauvel, «Qu’est-ce qu’une classe sociale ?», in Alternatives économiques, n° 207, oct. 2002.Questions :1) En quoi la démarche de Max Weber est-elle nominaliste ?2) Qu’est-ce qui différencie l’analyse des classes sociales de Max Weber de celle de Karl Marx ?3) Pourquoi peut-on dire que la conception wébérienne des classes sociales semble aujourd’hui plus pertinente

pour décrire la structure sociale que celle de Karl Marx ?

Doc. 6 : L’analyse tridimensionnelle de la stratification sociale de Max Webera. Classes, groupes de statut, partis

Page 21: Feuille de route S.E.S. T. ES Nathan

L’analyse de la stratification est inséparable chez Max Weber d’une théorie des modes de formation des groupes envue de la distribution du pouvoir dans la société. La formation des classes se réfère à la distribution du pouvoiréconomique et relève de l’ordre économique ; les groupes de statut reposent sur le degré de prestige et constituentl’ordre social; enfin, les partis renvoient à l’ordre politique. Chaque ordre fonctionne selon sa propre logique :l’individu placé au sommet de l’échelle sociale par sa fortune ne le sera pas nécessairement du point de vue duprestige; inversement, un noble ruiné sera classé en haut de l’échelle des groupes de statut. Cependant, les différentsordres sont également en partie liés : la fortune permet d’apprendre les bonnes manières; le pouvoir politique peutpermettre de s’enrichir… Les différents ordres sont donc tout à la fois largement autonomes et dépendants les uns desautres.

H. Mendras, J. Etienne, Les grands auteurs de la sociologie, Hatier, 1996.

b. Les trois ordres hiérarchiques selon Max Weber

OrdreéconomiqueClasses sociales

Ordrepolitique

Partis politiques

Ordresocial

Groupes de statut

Hiérarchieselon larichesse

Hiérarchieselon lepouvoir

Hiérarchieselon leprestige

...........................................................

...........................................................

...........................................................

.....................................................................................................................

.....................................................................................................................

.....................................................................................................................

Questions :1) Selon Max Weber, quels sont les

trois ordres hiérarchiques sur lesquels onpeut situer les individus ?

2) Reproduire les trois échelleshiérarchiques ci-dessus et situerapproximativement les personnagessuivants (par une lettre) dans chacun destrois ordres : le pape Benoît XVI (A), unchef d’entreprise autodidacte (B), unaristocrate ruiné (C), le PDG d’une firmemultinationale (D), Z. Zidane (E), le chefd’un grand parti politique (F), la reined’Angleterre (G), l’héritière du fondateurde l’Oréal (H), l’infirmière qui soignevotre père en maison de retraite (I).

3) Expliquez la phrase souligné ?Doc. 7 : L’approche empirique de William L. Warner

a. L’analyse en termes de strates sociales de William L. WarnerLors d’une étude menée de 1930 à 1935 à Newburyport (Massachussets), William Lloyd Warner et ses

collaborateurs, en s’attachant à «faire ressortir les rapports (sociaux) qui naissent empiriquement» de l’observation dela réalité, sont amenés à répartir les membres de la collectivité en plusieurs groupes ou «classes» rangés selon lacondition économique mais aussi et surtout la position statutaire. (…) A partir des résultats obtenus sont construites(…) trois grandes classes - supérieure, moyenne, inférieure -, chacune d’elles se divisant en deux étages comme lemontre le tableau récapitulatif [ci-après]. A la lecture de ce tableau, on observe que la hiérarchie sociale est largementune hiérarchie de prestige et de considération sociale rappelant les groupes statutaires de M. Weber bien qu’ilsreçoivent le nom de classes. (…). Ces enquêtes ont l’intérêt de faire ressortir la différenciation sociale au sein d’unepetite collectivité urbaine et sa traduction dans divers domaines de la vie sociale. Elles ont en outre le mérite deprendre en compte les perceptions de l’espace social par les membres de la collectivité.

Comme théorie de la stratification, elle apparaît en revanche problématique (…). Selon ces définitions, la structuresociale semble réduite à la représentation qu’en ont certains membres de la collectivité ; en dernière instance, lesindividus sont d’abord séparés par des signes extérieurs de prestige, les fondements socio-économiques de ladifférenciation sociale étant minorés et, plus encore, les rapports de pouvoir et les rapports de force entre les groupes.

S. Bosc, Stratification et classe sociale, Armand-Colin, 2002.b. Les classes sociales à Yankee City3

Classes en % dela population

Identification Caractéristiques sociales

Upper-upper class

(classe supérieure supérieure :1,44 %)

«Aristocratie sociale» : riches famillesayant une position importante depuisplusieurs générations

High WASP (White Anglo-SaxonProtestants), milieu fermé, tendance àl’endogamie

Lower-upper class

(classe supérieure inférieure :1,56 %)

Milieux supérieurs fortunés : richesseplus récente, parvenus, nouveaux riches

Imitation de la upper-upper class maisconsidérée comme moins distinguée

3 Surnom donné à Newburyport (Massachussets), ville moyenne où a été réalisée l’enquête de W.L. Warner et sescollaborateurs.

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Upper-middle class

(classe moyenne supérieure :10,22 %)

Classe moyenne aisée : hommesd’affaires, professions libérales

Actifs dans le fonctionnement de la cité,revendication et/ou exercice deresponsabilités sociales, entourés de respect

Lower-middle class

(classe moyenne inférieure :23,12 %)

Petite bourgeoisie : petits patrons,commerçants, cols blancs au statutconfirmés

Moralité affichée, souci de respectabilité,désir de réussite sociale

Upper-lower class

(classe inférieure supérieure :32,6 %)

Classe inférieure «honnête» :boutiquiers, petits employés, ouvriersplutôt qualifiés

Modeste aisance, considérés commehonnêtes et respectables

Lower-lower class

(classe inférieure inférieure :25,2 %)

Population à statut précaire :travailleurs saisonniers, chômagefréquent, forte représentation desminorités (Noirs, Italiens, ...)

Déclassés socialement, habitat dégradé,comportements «asociaux»

Questions :1) Pourquoi l’approche de William L. Warner est-elle empirique ?2) William L. Warner a opéré sa classification en fonction du prestige social accordé aux habitants. Indiquer pour

chacune des six classes comment elle se situe du point de vue de :- la profession («jugée» supérieure, moyenne, inférieure);- la source de revenu (patrimoine, travail, social);- le type d’habitation (très confortable, confortable, dégradée);- le quartier habité (très favorisé, favorisé, défavorisé).3) Est-ce que l’étude de la société américaine que fait William L. Warner fait apparaître des groupes en opposition

les uns avec les autres ?

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TERMINALE ES 20… - 20…Chapitre 9 :La mobilité sociale : mesure et explicationsDurée indicative : trois semaines.

Objectif :

Depuis deux siècles, un mouvement de démocratisation des sociétés occidentales a permis la conquête de nouveauxdroits, associés à de nouveaux devoirs. Parmi eux, celui de l’égalité des chances conçu comme un moyen de mettre enœuvre une plus grande justice sociale. C’est à l’école républicaine, gratuite, laïque et obligatoire, qu’incombe cetteresponsabilité, entendu comme l’enseignement primaire, secondaire et aujourd’hui supérieur.

L’étude de la mobilité sociale donne ainsi la possibilité de mesurer la réalité de ce principe d’égalité des chances, àsavoir si tout individu, quelle que soit son origine sociale, a la possibilité de s’élever dans la hiérarchie sociale, ou biensi de puissants déterminants sociaux condamne chacun à la reproduction sociale.

Notions principales : mobilité intergénérationnelle/intragénérationnelle, mobilité observée, fluidité sociale,déclassement, capital culturel, paradoxe d’Anderson.

Acquis de Première : groupe d’appartenance, groupe de référence, socialisation anticipatrice, capital social.

I. Décrypter la mobilité sociale :

A. Mesure de la mobilité sociale1. Définitions et indicateurs:

a) Table de recrutement, table de destinée1 : encart p. 208 - Définir : «destinée sociale», «recrutement social» +doc. 1 p. 208 - Q. : 1 à 4.

b) Mobilité intra/intergénérationnelle : encart p. 208 - Définir : «mobilité inter/intragénérationnelle» + doc. 3 p.209 - Q. : 9 à 11.

2. La fluidité sociale, véritable mesure de la démocratisation de la société (mobilité structurelle/nette) : doc.4 p. 209 - Q. : 9 à 11 + annexe doc. 1 - Q. 1 à 3 & doc. 2 - Q. 1 à 3 + Question de cours.

B. Espoirs d’ascension et peur de déclassement1. La peur du déclassement : angoisse infondée ou réalité ?

a) L’ascenseur social joue dans les deux sens : encart p. 210 - Définir : «capital culturel» + doc. 5 p. 210 - Q. :12, 13 + doc. 6 p. 210 - Q. : 14, 15.

b) Les différents types de déclassement : Question de cours p. 211.

c) Les déterminants du déclassement : doc. 7 p. 163 - Q. : 16 à 18 + [doc. 8 p. 211 -19 à 21] + annexe doc. 3 - Q.1, 2.

2. La mobilité intragénérationnelle : doc. 9 p. 211 - Q. : 22 à 26.

1 Table de destinée : tableau à double entrée en % permettant de connaître la position sociale occupée par le(s) fils en fonctionde celle qu’occupait leur père. Par exemple en 2003, 52 % des fils de Cadres PIS devenaient eux-mêmes Cadres PIS.

Table de recrutement : tableau à double entrée en % permettant de connaître la position sociale qu’occupait le père en fonctionde celle occupée aujourd’hui par leur(s) fils. Par exemple en 2003, 52 % des fils de Cadres PIS devenaient eux-mêmes CadresPIS.

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C. Une mobilité sociale différentielle selon la génération et la CSP1. Un léger accroissement de la mobilité sociale : doc. 10 p. 212 - Q. : 27, 28.

2. Des trajectoires d’ascension sociale plus fréquentes chez les filles : doc. 11 p. 212 - Q. : 29, 30.

3. Le paradoxe d’Anderson, toujours d’actualité : encart p. 213 - Définir : «paradoxe d’Anderson» + doc. 12 a/p. 213 - Q. : 31, 33, 34.

4. Une reproduction sociale en recul mais encore forte : doc. 12 b/ p. 213 - Q. : 32 + Question de cours p. 161.

II. Explications de la mobilité ou de la reproduction sociales

A. L’effet de la scolarisation1. Démocratisation ou massification scolaire ?

a) La réussite au baccalauréat différenciée selon l’origine sociale : encart p. 214 - Définir : «démocratisationscolaire», «massification scolaire» + doc. 13 p. 214 - Q. : 35 à 37.

b) Des études supérieures encore socialement ségrégées : doc. 14 p. 214 - Q. : 38 à 40 + doc. 16 p. 215 - Q. : 44,45.

2. Une mobilité sociale de proximité : annexe doc. 4 - Q. 1 à 3 + manuel doc. 15 p. 215 - Q. : 41.

B. Regards de sociologues sur le système scolaire et l’égalité des chances1. L’école, creuset républicain et outil de justice sociale selon E. Durkheim : doc. 17 p. 216 - Q. : 46, 47.

2. L’école, instrument de reproduction sociale au service des dominants : doc. 18 p. 216 - Q. : 48 à 50.

a) De la culture illégitime à la violence symbolique (P. Bourdieu) : doc. 18 p. 216 - Q. : 48 à 50.

b) L’école, impuissante à réduire les inégalités (F. Dubet) : doc. 18 p. 216 - Q. : 48 à 50.

c) L’inégalité des chances à l’école, conséquence des stratégies familiales (R. Boudon) : doc. 19 p. 216 - Q. : 48 à50 + annexe doc. 5 - Q ; 1, 2.

3. Les effets de la compétition dans le système scolaire français : doc. 21 p. 217 - Q. : 56 à 58 + Question decours p. 217.

C. L’influence familiale sur la destinée sociale1. L’influence par le biais de la réussite scolaire

a) Taille de la fratrie et destinée scolaire : doc. 22 p. 218 - Q. : 59 à 61.

b) L’effet de lignée, indice de l’importance du capital culturel : annexe doc. 6 - Q. : 1, 2 + doc. 23 p. 218 - Q. : 62,63.

2. L’influence par le biais de l’homogamie sociale : question de cours p. 219 + doc. 25 p. 219 - Q. : 68 à 70 +doc. 26 p. 219 - Q. : 71 à 73 + annexe doc. 7 - Q. : 1, 2.

3. L’influence par le biais du capital social2 : annexe doc. 8 - Q. 1, 2 & doc. 7 - Q. : 1, 2 & doc. 9 - Q. : 1, 2.

ANNEXE :

Doc. 1 : Un aspect de la mobilité structurelle, la fécondité différentielle

En 1962, le nombre moyen d’enfants (par «familles complètes») est de l’ordre de 3 dans les familles d’agriculteurs,quand il est de 2,3 pour l’ensemble de la population et inférieur à 2 dans les catégories de cadres moyens etd’employés. Cela implique qu’en moyenne, à deux agriculteurs correspondait trois fils d’agriculteurs, tandis qu’àchaque cadre moyen ou employé ne correspondait pas un fils. Il y aurait donc une mobilité structurelle des enfantsd’agriculteurs même si la part de cette catégorie restait stable dans la population. Avec la baisse générale de la

2 Capital social : pour P. Bourdieu, ensemble des facilités sociales (réseau de relations, familiarité avec les modes defonctionnement des lieux de pouvoir qu’un ménage ou un individu est capable de mobiliser à son profit ou au profit de sesenfants. En sociologie des réseaux, ensemble des ressources auxquelles un acteur peut accéder grâce à l’ensemble de ses relationsdirectes ou indirectes («les relations de ses contacts»).

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fécondité, et la tendance à la généralisation du modèle de la famille de deux enfants, cette différenciation des tauxselon les groupes sociaux se réduit. Mais les actifs d’aujourd’hui de 40 ans et plus sont nés à une époque de fortefécondité dans l’histoire démographique de la France (le maximum de l’après-guerre ayant été atteint dans les années1963-1964. La fécondité différentielle constitue donc un aspect structurel nullement négligeable de la mobilité sociale.

D. Merlié et J. Prévot, La mobilité sociale, Ed. La découverte/Repères, 1997.Questions :1) Qu’est-ce que la fécondité différentielle ?2) Expliquez la phrase soulignée ?3) L’influence de la fécondité devrait-elle se poursuivre à l’avenir ? Justifiez votre réponse.

Doc. 2 : Mobilité structurelle et fluidité : état des lieux

1977 1993 2003Proportion d’hommes ayant une position sociale différente de celle de leurpère :

57 65 65

- dont proportion minimum de mouvements permettant de passer de lastructure sociale des pères à celle des fils (mobilité structurelle)

20 22 25

- dont proportion minimum de mouvements supplémentaires (mobiliténette)

37 43 40

Champ : hommes actifs ayant un emploi ou ancien actif ayant un emploi, âgé de 40 à 59 ans en 1977, 1993 et 2003.Lecture : en 2003, le contexte macroéconomique est à l’origine de 38,5 % des changements de milieu social(65x25/100).

Au final, les changements structurels liés au contexte économique ont joué en faveur d’une augmentation de lamobilité sociale. En revanche, la mobilité nette du marché de l’emploi ne s’est guère accrue.

S. Dupays, «En un quart de siècle la mobilité sociale a peu évolué», in La société française, Données sociales,INSEE, 2006.

Questions :1) Que mesurent les chiffres soulignés ?2) Comment la mobilité structurelle a-t-elle évolué entre 1977 et 2003 ? Comment l’expliquez ?3) Comment la mobilité nette a-t-elle évolué entre 1977 et 2003 ? Comment l’expliquez ?

Doc. 3 : Inflation scolaire et dévalorisation des diplômes

L’examen, au bout d’une année, de l’intégration des bacs + 4 dans la société montre que seulement un sur deux estcadre ou fonctionnaire de la catégorie A (…). Pensez, selon la croyance, en une école «ascenseur», que le diplôme estla clé d’une intégration professionnelle réussie est illusoire, considère [la sociologue] M. Duru-Bellat. Ce seraitoublier que les embauches se font sur un marché où s’ajustent offre et demande de compétences. On conçoit bien, parexemple, qu’il n’y a pas de corrélation entre la production de diplômés bac + 4 ou + 5 et la création d’emplois decadres correspondants. Conséquence : des étudiants déçus qui acceptent des emplois en deçà de leurs capacitésprésumés, avec au final, un fort sentiment de déclassement. (…). Des études mettent en évidence, d’ici à 2010, de grosbesoins en main d’œuvre dans les secteurs des services à la personne (aide aux personnes âgées, etc.) ou agentsd’entretien, soit des métiers peu qualifiés.

F. Mottrot, «Le diplôme est-il une illusion ?», Les grands dossiers des sciences humaines, n° 4, octobre 2006.

Questions :1) Expliquez les expressions «inflations scolaire» et «dévalorisation des diplômes».2) Faites un schéma mettant en relation l’inflation scolaire et la dévalorisation des diplômes.

Doc. 4 : Une mobilité de proximité

Quelle que soit la modalité [de lecture (destinée ou recrutement)] retenue, la plupart des travaux soulignent lapertinence du vieil adage : «Tel père, tel fils» (…) et confirment une assez forte rigidité aux extrémités de lahiérarchie. Autre constatation : les changements s’effectuent selon des trajectoires courtes. C’est ainsi qu’un cadresupérieur, confronté à des problèmes de dérogation, deviendra plus facilement technicien ou enseignant quemanœuvre ou salarié agricole.

G. Férréol, «Stratification et hiérarchies», Sociologie, Ed. Bréal/coll. Grand Amphi, 2004.Questions :1) Illustrez à l’aide des tables de destinée et de recrutement p. 208 l’adage : «Tel père, tel fils».2) Que faut-il entendre par «trajectoire courte» ?

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3) En quoi la mobilité sociale est-elle limitée ?

Doc. 5 : Une chambre à soi, facteur de réussite scolaire ?

Trois quart des enfants scolarisés du cours première à la terminale ont une chambre à eux. Les enfants de cadres,plus nombreux à avoir une chambre à soi, sont aussi ceux qui y font le plus couramment leurs devoirs. Disposer de sachambre apparaît associé à la réussite scolaire, soit parce que sont ainsi créées les conditions propices au travail, soitparce qu’attribuer une chambre individuelle témoigne d’un fort intérêt des parents pour les études de leurs enfants.(…) Dans cette hypothèse, la chambre à soi devient (…) un indicateur de l’intensité de l’investissement scolaire de lafamille.

M. Gouyon, «Une chambre à soi : un atout dans la scolarité ?», Données sociales, Insee, 2006.Questions :1) Le fait d’avoir une «chambre à soi» a-t-il une influence sur la réussite scolaire ? Laquelle ?2) Comment peut-on expliquer cette influence ?

Doc. 6 : Un effet de lignée

Il faut au moins deux ou trois générations pour parcourir le chemin qui mène des catégories paysannes ou ouvrièresaux catégories supérieures. La mobilité du grand-père au petit-fils montre un effet non négligeable de parcoursoscillatoires : parmi les enfants des professions intermédiaires, le petit-fils d’un cadre conserve plus de chances dedevenir cadre que le petit-fils d’un ouvrier. Si les cadres viennent de tous les horizons sociaux, leur recrutement tend àse rigidifier avec le ralentissement de la croissance économique, depuis la fin des années 1970, et les fils et petit-filsde cadres ont plus de chances que les autres de maintenir leur position sociale.

Y. Crozet et alii, Les grandes questions de la société française, Ed. Nathan, 2000.Questions :1) Expliquez la phrase soulignée.2) L’effet de lignée est-il favorable à la mobilité sociale ?

Doc. 7 : Valeurs familiales et réussite sociale

Cette idée que la circulation des individus dans la stratification sociale est entravée par «les systèmes de valeursdes différentes classes» est largement illustrée dans la sociologie américaine des années 1950 et 1960. (…) L’idéemême de la mobilité sociale, liée à la compétition et à l’individualisme, est une composante de la culture des classesmoyennes ou supérieures que ne partagent pas «naturellement», et sans qu’il s’agisse d’un «manque», les membresdes classes populaires, dont la socialisation est davantage fondée sur le groupe et la vie de groupe. Il ya un certainethnocentrisme de classe à expliquer le résultat des tableaux de mobilité sociale par une prétendue apathie desmembres des classes populaires. Ce qui est perçu comme tel peut s’analyser comme forme de solidarité, (…) commele résultat d’une construction sociale collective, dont on peut repérer bien d’autres effets, jusque dans les pratiquessportives (avec l’opposition entre sports d’équipe et sports individuels).

D. Merlié et J. Prévot, La mobilité sociale, Ed. La découverte/Repères, 1997.Questions :1) En quoi les valeurs des classes moyennes et supérieures sont-elles favorables à la mobilité sociale ? Retrouve-t-

on les mêmes valeurs chez les classes populaires ?2) Quelle influence cela peut-il avoir sur le comportement et les parcours scolaires puis sociaux des enfants des

classes populaires ?

Doc. 8 : L’inégal rendement social des diplômes

Même si de plus en plus d’emplois sont soumis à des conditions de diplômes, d’autres conditions ou critèresd’appréciation des employeurs, explicites ou implicites, différencient les titulaires d’un même diplôme. Directementpar des formes diverses de «pistons» ou les réseaux de solidarités, ou indirectement par les caractéristiques qui lui sontliées (comme le culot ou la confiance en soi), l’origine sociale a toujours des effets propres, indépendants de ceux del’école ou des diplômes, sur le destin social. (…) Ainsi l’inégalité sociale dans l’accès aux institutions scolaires sedouble d’une autre inégalité dans le rendement social des diplômes : la formation scolaire dépend de l’origine sociale,mais aussi, à niveau de formation donné, le statut social dépend encore de l’origine.

D. Merlié et J. Prévot, La mobilité sociale, Ed. La découverte/Repères, 1997.Questions :1) Comment se transmet l’héritable culturel ?2) Expliquez la phrase soulignée et justifiez le titre du document.

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Doc. 9 : Un rendement différentiel des diplômes

Questions :1) Faites un phrase avec les données concernant les enfants de cadres.2) L’entrée dans la vie active se fait-elle de façon identique, quelle que soit l’origine sociale ?

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TERMINALE ES 20… - 20…Chapitre 10 :Liens sociaux et cohésion socialeDurée indicative : trois semaines.

Objectif :

La crise financière, l’extension de la précarité, le maintien d’une pauvreté, le creusement des inégalités mettent enpéril la cohésion sociale. Le délitement du lien social est accentué par le repli sur soi et la profonde méfiance descitoyens à l’égard des institutions. Comment concilier le processus d’individualisation des droits et des devoirs etd’autre part l’ordre social ?

Alors que les instances d’intégration traditionnelles connaissent des mutations parfois traumatisantes (famille,école, Etat, travail, églises), celles-ci voient aussi leurs fonctions se recomposer alors qu’apparaissent de nouveauxlieux de sociabilité, participant à leur manière à la cohésion sociale.

Notions principales : solidarité mécanique/organique, cohésion sociale.

Acquis de Première : socialisation, capital social, sociabilité, anomie, désaffiliation, disqualification, réseauxsociaux.

I. Lien social et pérennité d’une société :

A. Des sociétés traditionnelles aux sociétés modernes1. Analyse des liens sociaux par Max Weber (communalisation et sociation) : encart p. 230 - Q. : Qui fut Max

Weber ? + doc. 1 p. 230 - Q. : 1.

2. Analyse des liens sociaux par Emile Durkheim

a) L’évolution des liens de solidarité (solidarité mécanique/organique) : encart p. 230 - Q. : Qui fut EmileDurkheim ? + doc. 2 p. 230 - Q. : 2 à 5.

b) La force intégratrice des croyances et des rites religieux : encart p. 231 - Définir : «mana» + doc. 3 p. 231 - Q. :6 à 8.

3. Rôle de l’individualisme chez ces deux auteurs : doc. 4 p. 231 - Q. : 9, 10 + Question de cours p. 231.

B. Les facteurs de la cohésion sociale1. La socialisation, activité primordiale de cohésion sociale

a) Les deux aspects de la socialisation selon Durkheim : encart p. 232 - Définir : «socialisation» + doc. 6 p. 232- Q. : 14 à 16 + doc. 6 p. 210 - Q. : 14, 15 + Question de cours p. 233.

b) L’exemple de la socialisation familiale : doc. 7 p. 233 - Q. : 17 à 20.

2. La sociabilité, lien informel de cohésion sociale : encart p. 232 - Définir : «sociabilité» + doc. 8 p. 233 - Q.: 21, 22.

II. Fragilité et recomposition du lien social dans les sociétés contemporaines

A. Les signes de fragilité du lien social1. La solidarité organique, lien insuffisant pour la cohésion sociale : doc. 9 p. 234 - Q. : 23 à 25.

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2. Les indices de fragilité du lien social

a) Le divorce, rupture du lien conjugal : doc. 10 p. 234 - Q. : 26 à 28 + Question de cours p. 233.

b) La pauvreté, facteur d’exclusion sociale : encart p. 232 - Définir : «seuil de pauvreté» + doc. 11 p. 235 - Q. : 29,30.

c) La faiblesse des diplômes et des qualifications, facteur d’exclusion économique et sociale : encart p. 235 -Définir : «taux d’emploi» + doc. 12 p. 235 - Q. : 29, 30.

B. Une cohésion sociale menacée1. Des travailleurs pauvres au SDF : doc. 15 p. 237 - Q. : 38, 39 + doc. 13 p. 236 - Q. : 34, 35.

2. La perte d’influence de certaines instances traditionnelles : doc. 14 p. 236 - Q. : 36, 37 + Question de coursp. 233.

C. Une émergence de nouveaux liens sociaux1. Le renouvellement des fonctions intégratrices des instances traditionnelles

a) Les mutations de la socialisation familiale : doc. 16 p. 238 - Q. : 40 à 43.

b) L’extension de la scolarisation aux jeunes handicapés : doc. 17 p. 238 - Q. : 44, 45 + Question de cours p. 233.

c) Le travail, un facteur d’intégration en évolution : doc. 18 p. 239 - Q. : 46, 47.

d) La ségrégation résidentielle, condition de l’entre-soi dans la bourgeoisie : doc. 19 p. 239 - Q. : 48 à 50.

2. L’apparition d’une sociabilité de réseaux en ligne

a) Les différentes facettes de la sociabilité en ligne : encart p. 232 - Définir : «seuil de pauvreté» + doc. 22 p. 241 -Q. : 56.

b) Les effets des NTIC sur la sociabilité au travail : doc. 20 p. 240 - Q. : 51 + Question de cours p. 241.

c) Les NTIC, nouveau vecteur d’affiliation religieuse ? doc. 21 p. 240 - Q. : 52 à 55.

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TERMINALE ES 20… - 20…Chapitre 11 : La conflictualité sociale,pathologie, facteur de cohésion, moteur du changement socialDurée indicative : trois semaines.

Objectif :

Les conflits peuvent être appréhendés à partir de grilles de lectures contrastées : tantôt comme pathologie del’intégration, tantôt comme facteur de cohésion, comme moteur ou au contraire résistance au changement social.Quelle pertinence respective ces différents cadres d’analyse ont-ils en fonction de la nature des conflits et descontextes historiques, en particulier pour les conflits du travail et les conflits sociétaux ?

Qui sont les acteurs ? Quels sont les enjeux et les répertoires d’action ? Quelles sont les finalités de l’actioncollective ?

Notions principales : conflit sociaux, mouvements sociaux, régulation des conflits, syndicats.

Acquis de Première : groupes d’intérêt, conflit.

I. Mouvements sociaux, intégration et changement social :

A. La conflictualité, moyen d’expression en démocratie1. Le conflit, vecteur d’expression d’un désaccord : doc. 1 p. 252 - Q. : 1 à 3.

2. Les formes d’expression du désaccorda) La sortie, la prise de parole ou la loyauté selon A.O. Hirschman : doc. 2 p. 252 - Q. : 4 à 7.

b) Le cas des mouvements sociaux : encart p. 252 - Définir : «groupe d’intérêt», «action collective», «mouvementsocial» + doc. 3 p. 253 - Q. : 8 à 11.

3. La lutte des classes, conflit inhérent au rapport de production capitaliste : doc. 4 p. 253 - Q. : 12, 13 +Question de cours p. 253.

4. De la conquête à la défense de certains acquis sociaux : doc. 7 p. 255 - Q. : 18 à 21 + doc. 6 p. 255 - Q. : 18 à21 + [doc. 11 p. 257 - Q. : 32, 33] + Question de cours p. 255.

B. Du conflit violent à son institutionnalisation1. L’affaiblissement des règles sociales, 1ère cause de l’exacerbation du conflit selon E. Durkheim : doc. 8 p.

256 - Q. : 22 à 24.

2. L’affaiblissement des corps intermédiaires en France, 2ème cause d’exacerbation des conflits : doc. 13 p.258 - Q. : 37 à 40 à 24 + doc. 14 p. 258 - Q. : 41, 42.

3. L’institutionnalisation du conflit1, moyen de prévention et de régulation des conflits sociaux : doc. 15 p.259 - Q. : 43, 44 + doc. 16 p. 259 - Q. : 45, 46 + Question de cours p. 259.

1 Institutionnalisation des conflits : processus qui conduit à la mise en place de règles et de procédures qui visent à prévenir ouà résoudre les conflits. L’existence de conventions collectives, de délégués syndicaux, de négociations périodiques sur les salaireset les conditions de travail, la représentation des syndicats dans de nombreuses instances (Conseil économique et social, conseilsd’administration des caisses de sécurité sociale, etc.) sont autant d’exemples d’institutionnalisation des conflits du travail.

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II. Les transformations de la conflictualité sociale

A. Les mutations des conflits du travail1. Baisse de la conflictualité au travail et du taux de syndicalisation : doc. 17 p. 260 - Q. : 47, 48 37 +

Question de cours p. 261.

2. Diversification des conflits du travail : encart p. 252 - Définir : «répertoire d’action collective», «grêve duzèle», «grêve perlée», «débrayage» + doc. 18 p. 234 - Q. : 49 à 53 + [doc. 19 p. 261 - Q. : 49 à 53].

3. Evolution des thèmes de conflits collectifs : doc. 20 p. 260 - Q. : 57 à 59.

B. Les N.M.S. : nouveaux acteurs, nouveaux enjeux, nouveau répertoires d’action1. Que sont les N.M.S. ? doc. 21 p. 262 - Q. : 60 à 62 + annexe doc. 1 - Q. 1, 2.

2. Principes d’identité/d’opposition/de totalité au sens d’A. Touraine : annexe doc. 3 - Q. 1.

3. Panorama des principaux NMS depuis 30 ans :

a) Des plus anciens au milieu des années 70… : manuel doc. 22 p. 262 - Q. : 63, 64.

b) … aux plus récents : annexe doc. 3 - Q. : 1 à 5 + doc. 4 - Q. : 1, 2.

c) Le cas du mouvement altermondialiste : annexe doc. 3 - Q. : 1 à 3 + doc. 6 - Q. : 2 + doc. 8 - Q. 12 à 3.

4. De nouveaux répertoires d’action : annexe doc. 7 - Q. 1, 2.

ANNEXE :

Doc. 1 : Les N.M.S. dans la société postindustrielle

L’interprétation des NMS renvoie à l’analyse sociologique des mutations intervenues dans nos sociétés depuis ledéclin du mouvement ouvrier. Or, il importe de bien voir que la référence fréquente à la notion de «sociétéinformationnelle», «société post-matérialiste», etc., renvoie en fait à deux interprétations possible de la révolutioninformationnelle. L’interprétation dominante, celle d’Alain Touraine ou de Daniel Bell, se réfère à la notion de«société post-industrielle» et de «société informationnelle». Elle suppose un changement naturel, une évolutioninéluctable du paradigme qui gouverne nos sociétés : nous serions passés d’une société «industrielle» à une société«informationnelle»; les enjeux sociaux, économique (le conflit capital/travail) auraient cédé la place à des enjeuxessentiellement «culturels». En termes d’acteurs sociaux, l’interprétation culturaliste affirme la «fin» de la classeouvrière comme acteur central autour de l’enjeu du travail (l’usine et la grève ouvrière), au profit d’une multiplicité deconflits culturels, «sociétaux», (d’Act Up aux mouvements féministes ou aux luttes altermondialistes) animésessentiellement par les nouvelles «classes moyennes» issues des professions intellectuelles qui traitent del’information (enseignants, médecins, ingénieurs, artistes, etc.).

J. Lojkine et alii, «Nouveaux rapports de classes et crise du politique dans le capitalisme informationnel»,Nouvelles luttes de classes, PUF, 2006.

Questions :1) Quelles sont les caractéristiques d’une société postindustrielle ou «informationnelle» ?2) Quelles sont les conséquences du passage de la société industrielle à la société postindustrielle sur les conflits

sociaux ?

Doc. 2 : De nouveaux thèmes : revendications qualitatives et affirmation identitaireLes mouvements sociaux classiques portaient avant tout sur la redistribution des richesses, l’accès aux sites de

décisions. Les NMS mettent l’accent sur la résistance au contrôle social, l’autonomie.Plus qualitatives, leurs revendications sont souvent non négociables : une demande de fermeture de centrale

nucléaire ou d’abrogation de lois contre les homosexuels se prête moins à compromis qu’une revendication salariale.Ces revendications comportent une forte dimensions expressive, d’affirmation de styles de vie ou d’identités, commele suggère un terme comme «gay pride».

E. Agrikiliansky et alii, L’altermondialisme en France, Flammarion, 2005.Questions :1) Quelle est la différence de revendications entre les anciens et les nouveaux mouvements sociaux ?2) Quelle est la particularité des revendications des NMS ?

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Doc. 3 : A qui s’opposent les altermondialistes ?Qu’il s’agisse du premier contre G7 français de 1989, de la mobilisation contre l’AMI de 1998, ou de la vague de

contre-sommets qui se développement après Seattle, l’histoire du mouvement est d’abord celle d’un contre-mouvement. (…).

L’identification d’un adversaire constitue cependant un processus essentiel de la construction des mouvementssociaux. Plaider en faveur d’une justice globale pour le Nord et le Sud est fort louable mais difficile à mettre en œuvres’il n’y a pas d’adversaires et d’institutions à mettre en cause. Or, les évènements protestataires constituent justementd’excellentes occasions pour identifier et construire de nouveaux adversaires, les multinationales, le marché, lenéolibéralisme, qui produisent des liens entre protestataires. (…).

Les évènements protestataires sont des moments privilégiés où s’ébauchent les cadres d’injustice qui structurent lacritique de la globalisation. C’est à l’occasion des ces protestations que s’élabore en actes «un sens partagé» par lesprotagonistes du mouvement.

Les grèves de 1995 comme la mobilisation contre l’AMI forgent une mémoire qui donne consistance aumouvement, en lui attribuant des racines, des buts communs et surtout des «succès» (retrait du plan Juppé en 1995 etdu projet d’AMI en 1998, victoire de Seattle en 1999).

E. Agrikiliansky et alii, L’altermondialisme en France, Flammarion, 2005.Questions :1) Quels sont les adversaires du mouvement altermondialiste ?2) Expliquez la phrase soulignée ?3) Comment les altermondialistes se définissent-ils ?

Doc. 4 : Qu’est-ce qu’un N.M.S. ?

Définition A. Touraine, La production de lasociété, Le Seuil, 1973.

- Le mouvement social a conscience de sescaractéristiques spécifiques

Principe d’identité - Le mouvement précède la conscience «C’est le conflit qui constitue et organisel’acteur»

- C’est le conflit qui fait exister les acteursdu mouvement

-------------------------- --------------------------------------------------- -------------------------------------------------- Il existe un conflit «Le conflit fait surgir l’adversaire»- L’adversaire doit être clairement défini. «Le conflit se place au niveau du modèle

culturel qui est central dans la société»Principe d’opposition - Néanmoins c’est le conflit qui fait naître

l’adversaire- Les acteurs du conflit ne sont pas

forcément des classes sociales quidéfendent leurs intérêts (étudiants,consommateurs, etc.)

- C’est le modèle culturel qui est en jeu-------------------------- --------------------------------------------------- ------------------------------------------------

- L’adversaire est celui qui oriente lemodèle culturel a son avantage

Principe de totalité - Un mouvement social se concrétise par lavolonté de changer de modèle culturel

«Le système d’action historique dont lesadversaires se disputent la domination»

- C’est le conflit qui fait exister les acteursdu mouvement

Question : 1) A l’aide du tableau ci-dessus, montrez en quoi le mouvement altermondialiste est un nouveaumouvement social (3 principes).

Doc. 5 : Panorama des N.M.S.

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Questions :4) Recensez les objets de ces NMS.5) Comment ces mouvements sociaux sont-ils organisés ?6) Quels sont leurs moyens d’action ?7) Les revendications autour du travail sont-elles absentes de ces mouvements ?8) A qui s’adressent-ils ? Pourquoi ?

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Doc. 6 : Un renouvellement continu des acteurs

Questions : 1) Qui sont les acteurs des NMS ? 2) Quels sont leurs objets de lutte ?

Doc. 7 : De nouvelles formes de protestationsLes formes d’organisation et les répertoires d’action matérialisent une première singularité (par rapport au

mouvement ouvrier). En rupture avec le fonctionnement des structures syndicales et partisanes, les nouveauxmouvements sociaux manifestent une défiance explicite devant les phénomènes de centralisation, de délégationd’autorité à des états-majors lointains, au profit de l’assemblée générale, du contrôle des dirigeants. Leurs structuressont plus décentralisées, laissent une large autonomie aux composantes de base. (…). Les NMS se singularisent aussipar une inventivité dans la mise en œuvre de formes peu institutionnalisées de protestation (sit-in, occupation delocaux, grèves de la faim), leur adjoignant souvent une dimension ludique, une anticipation sur les attentes des médias.

E. Neveu, Sociologie des mouvements sociaux, La découverte/Repères, 1998.Questions :1) Expliquez la phrase soulignée.2) Quelle est la particularité des formes protestataires de NMS ?

Doc. 8 : Les dates clés de la contestation de la mondialisation néolibérale

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Questions :1) Montrer que le mouvement altermondialiste a une dimension internationale.2) Quels sont : a/ les acteurs de la mondialisation ? b/ le thème de la mobilisation, c/ les formes de protestations ?3) Pourquoi peut-on dire que ce mouvement s’inscrit dans la durée ?

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TERMINALE ES 20… - 20…Chapitre 12 : Les inégalités économiques et socialesDurée indicative : trois semaines.

Objectif :

Les inégalités économiques et sociales sont multiformes et parfois cumulatives. Elles peuvent être mesurées tantau plan national qu’européen au international, permettant de comprendre pourquoi certains processus tel quel’intégration européenne ou même le développement rencontrent des difficultés voire des obstacles rédhibitoires.

Les causes de ces inégalités, leur évolution, sont multiples : origine et appartenance sociales, formation,accumulation patrimoniale, genre, génération, etc.

Notions principales : inégalités économiques, inégalités sociales.

Acquis de Première : salaire, revenu, profit, revenus de transfert.

I. Les inégalités : une réalité multiforme

A. Les inégalités de revenus primaires1. Les écarts de salaires : encart p. 252 - Définir : «quantile1», «décile», «quintile», «médiane» + Q. : Pourquoi,

selon vous, le salaire moyen d’une distribution, est-il très souvent supérieur au salaire médian ? + doc. 1 p. 276 - Q. :1, 2.

2. Dispersion ou inégalité de salaires ? annexe doc. 1 - Q. 1, 2 + Définir : «inégalités économiques» + manueldoc. 2 p. 276 - Q. : 3 à 5.

3. Evolution des inégalités salariales : Définir : «rapport interdécile D9/D1» + doc. 3 p. 277 - Q. : 6 à 8.

4. Diversité des hauts revenus : doc. 4 p. 277 - Q. : 9, 10 + Question de cours p. 277.

B. Les inégalités de niveau de vie et de patrimoine1. Taille du ménage et niveau de vie : encart p. 278 - Définir : «niveau de vie» + doc. 5 p. 278 - Q. : 11 à 13.

2. Indicateurs de dispersion des niveaux de vie : encart p. 278 - Définir : «taux de pauvreté», «courbe deLorenz» (cf. p. 189), «indice de Gini» + doc. 6 p. 278 - Q. : 14, 15 + doc. 14 p. 258 - Q. : 41, 42.

3. Les inégalités de patrimoine :

a) Mesure des inégalités de patrimoine : encart p. 279 - Définir : «patrimoine brut», «patrimoine net» + doc. 7 p.279 - Q. : 17, 18.

b) Explications : doc. 8 p. 279 - Q. : 17, 18 + doc. 9 p. 279 - Q. : 22 + annexe doc. 2 - Q. 1, 2.

4. Les difficultés de mesure des inégalités : Question de cours p. 279.

C. Les inégalités sociales1. Qu’est-ce qu’une inégalité sociale ? doc. 10 p. 280 - Q. : 23, 24 + encart p. 278 - Définir : «inégalités

sociales».

1 Quantile : Les quantiles sont des valeurs d’une série statistique qui partagent cette série en sous-ensembles d’effectifs égaux.Ils ne désignent pas ces sous-ensembles mais les valeurs qui les délimitent. Une mesure de la dispersion d’une distributionconsiste à mesurer l’écart interquantile (par exemple, l’écart interdécile D9/D1). Les quantiles les plus utilisés sont les déciles (quidélimitent 10 sous-groupes), les quartiles (4 sous-groupes), les quintiles (5 sous-groupes).

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2. L’inégal accès aux ressources culturelles : encart p. 280 - Définir : «coefficient budgétaire» + doc. 11 p. 280 -Q. : 25 à 27.

3. Les inégalités devant la mort : encart p. 281 - Définir : «espérance de vie» + doc. 11 p. 281 - Q. : 28.

4. Les inégalités entre les générations : encart p. 281 - Définir : «capital humain» + doc. 13 p. 281 - Q. : 29, 30.

II. Les causes des inégalités économiques et sociales

A. Les causes sur le long terme1. La thèse de S. Kuznets2 : doc. 14 p. 282 - Q. : 31, 32 + doc. 15 p. 282 - Q. : 33.

2. L’évolution des inégalités dans le monde : doc. 16 p. 282 - Q. : 34.

3. Le retour des héritiers : doc. 17 p. 283 - Q. : 35, 36 + doc. 18 p. 283 - Q. : 37, 38 + Question de cours p. 283.

B. Les causes liées aux transformations économiques récentes1. Mondialisation et dévalorisation du travail non qualifié dans les pays riches : doc. 19 p. 285 - Q. : 39, 40 +

doc. 21 p. 285 - Q. 43, 44.

2. L’égalité comme norme sociale : doc. 20 p. 284 - Q. 41, 42.

3. La question des très hauts revenus : doc. 22 p. 285 - Q. 45, 46 + Question de cours p. 285.

C. Les causes sociales et politiques1. Une explication marxiste des inégalités : doc. 24 p. 286 - Q. 51 à 53 + doc. 26 p. 287 - Q. 56, 57.

2. Une explication systémique des inégalités : effets cumulatifs et reproduction doc. 23 p. 286 - Q. : 47 à 50 ++ Question de cours p. 287.

3. Des inégalités dues au genre ? encart p. 278 - Définir : «genre» + doc. 25 p. 287 - Q. 54, 55.

ANNEXE :

Doc. 1 : De la différence à l’inégalité3

L’inégalité sociale consiste en la répartition non uniforme, dans la population d’un pays ou d’une région, de toutessortes d’avantages et de désavantages sur lesquels la société exerce une influence quelconque. (…).

Toute différence devient inégalité à partir du moment où elle est traduite en termes d’avantages et de désavantagespar rapport à une échelle d’appréciation. (…). Deux chevaux de course cessent de n’être que différents par la couleur,l’allure, etc. et deviennent inégaux si l’un se classe régulièrement mieux que l’autre (…). C’est à cette division de lasociété en couches ou classes inégalement favorisées que s’applique le plus couramment la notion de stratification :répartition inégale des droits, des pouvoirs, des richesses et de tous les autres avantages et désavantages entre lesdiverses fractions d’une population.

R. Girod, Les inégalités sociales, PUF/QSJ ?, 1984.Questions :1) Donnez au moins deux exemples de différences.2) Par quel mécanisme une différence devient-elle une inégalité ?

2 Courbe de Kuznets : Courbe établie par l’économiste S. Kuznets, Prix Nobel d’économie en 1971, selon laquelle lesinégalités de revenu sont amenées à suivre une évolution en U renversé (ou en cloche) au cours du processus d’industrialisation.La phase d’industrialisation est d’abord marquée par un accroissement des inégalités résultant de l’effort d’accumulation decapital s’effectuant au détriment des travailleurs. Ces inégalités se stabilisent ensuite avant de connaître une phase de régressionen lien avec les rythmes de croissance plus soutenus et la mise en place de mécanismes de justice sociale (redistributionhorizontale et verticale, progressivité de l’impôt sur le revenu, généralisation des conventions collectives, indexation des bassalaires sur les gains de productivité, etc.). Cette analyse émise au plus fort de la rivalité entre les idéologies capitaliste etcommuniste (début des années 70) a été remise en cause depuis la résurgence des inégalités dans les pays riches (pauvreté,exclusion). [D’après R. Revol, Dict. S.E.S., Ed. Hachette, 2002].

3 Différence et inégalité : La différence mesure un écart entre deux situations. Par exemple, le salaire du cadre est supérieur àcelui de l’employé, c’est une différence. Si, à même diplôme, expérience et ancienneté, une femme cadre perçoit un salaireinférieur de 25 % à celui d’un homme, alors il y a différence de traitement et inégalité de salaire.

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Doc. 2 : A l’origine des inégalités de patrimoineLes inégalités de patrimoine sont encore plus fortes que celles de revenus. C’est logique : un patrimoine est une

accumulation de revenus dans le temps. Le patrimoine des indépendants et des professions libérales est très nettementsupérieur à la moyenne, parce que ces catégories disposent souvent de hauts revenus, mais aussi parce que le tiersenviron de ce patrimoine correspond à leur outil de travail et que leur épargne retraite est plus élevée.

Au bout du compte, le patrimoine des ouvriers est vingt fois inférieur à celui des cadres, et cinquante fois inférieurà celui des gros indépendants (480 000 euros).

«Les revenus en France», Alternatives économiques, hors série, n° 70, 4ème trimestre 2006.Questions :1) De quoi est constitué le patrimoine des catégories sociales ?2) Pourquoi le patrimoine des cadres et des gros indépendants est-il vingt fois supérieur à celui des ouvriers ?

Idéal démocratique et inégalités

Inégalités

Equité,justice sociale

Egalité : - des droits- des chances- des situations

Cohésionsociale

Efficacitééconomique

Discrimination positive méritocratie ?ou

Remise en cause ?

Nécessité ?Aiguillonou frein ?

Désincitations ?

Egalisation des conditions (moyennisation)ou polarisation ?

Société démocratique

Histoire

PhilosophiepolitiqueSociologie

Economie

Bihr,Pfefferkorn

Tocqueville, Mendras

Rawls

Picketty

Marx, ChauvelExploitation

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TERMINALE ES 20… - 20…Chapitre 13 : Pouvoirs publics et justice socialeDurée indicative : trois semaines.

Objectif : On cherchera à élaborer puis tenter de répondre à la problématique suivante :Qu’est-ce que la justice sociale et sur quoi sont fondées les politiques de lutte contre les inégalités ?De quelle inégalité s’agit-il : de droit ? de situation ? de chances ?Si le degré d’égalité est un fait et peut se mesurer, l’équité renvoie elle à un sentiment de ce qui est juste ou injuste,

c’est-à-dire un jugement fondé sur un choix éthique ou politique sous-tendu par un système de valeurs.Quels sont les principaux moyens par lesquels les pouvoirs publics peuvent contribuer à la justice sociale :

fiscalité, redistribution et protection sociale, services collectifs, instruments de lutte contre les discriminations.S’exerçant sous la contrainte démocratique, l’action des pouvoirs publics fait l’objet de débats permanents quant à

son efficacité, aux risques de désincitation ou d’assistanat.

Notions principales : égalité, équité, discrimination, méritocratie, assurance/assistance, services collectifs, fiscalité,prestations et cotisations sociales, redistribution, protection sociale.

Acquis de Première : Etat-providence, prélèvements obligatoires, revenus de transfert.

I. Au fondement des politiques de justice sociale

A. Les principes de la justice sociale1. Un idéal à géométrie variable

a) L’idée d’égalité à la base de toute justice sociale : encart p. 298 - Définir : «égalité», «équité» + doc. 1 p. 298- Q. : 1 à 3.

b) La justice sociale, des libertariens aux égalitaristes : doc. 2 p. 298 - Q. : 4 à 6.

2. A chacun selon ses capacités ou chacun selon ses besoins ?

a) Justice commutative versus justice distributive : encart p. 298 - Définir : «justice sociale», «justicecommutative1», «justice distributive2» + doc. 3 p. 299 - Q. : 7 à 9.

b) Amartya Sen, théoricien d’une justice distributive à des fins d’équité : doc. 4 p. 299 - Q. : 10, 11 + Questionde cours p. 299.

B. Les objectifs des politiques de justice sociale1. Assurer une couverture collective des risques sociaux

a) Une opinion publique européenne favorable à la justice distributive : doc. 5 p. 300 - Q. : 12 à 14.

b) Les 3 modèles d’Etat-providence selon Esping-Andersen : encart p. 298 - Définir : «assurance», «assistance»+ doc. 6 p. 300 - Q. : 15 à 17.

1 Justice commutative : Principe de justice sociale fondé sur la réciprocité. Chacun doit recevoir son dû selon son mérite, sacontribution, sa position particulière. Par exemple, une rémunération élevée mais en rapport avec les efforts, l’innovation ou letravail mis en œuvre ne sera pas considérée comme injuste mais équitable.

Ce principe de justice sociale correspond à une conception libérale de la justice et au principe d’équité puisqu’elle autorise lesdiscriminations et valide les différences. Elle s’oppose ainsi au principe de justice distributive.

2 Justice distributive (ou corrective) : Principe de justice sociale fondé sur l’idée que les droits sociaux doivent être accessiblesà tous, c’est-à-dire sur un principe d’universalité. Afin de corriger les inégalités, la justice redistributive tient compte des besoinsdes individus. A ce titre, elle implique l’intervention de l’Etat, la mise en place de politiques de redistribution de revenus (parexemple, l’instauration du RMI, un impôt sur le revenu progressif) afin de répondre à leurs besoins et de tendre vers cette égalitéen droit. Elle s’oppose donc à la version libérale qui pose le marché comme le meilleur et le plus juste répartiteur de richesses.Elle est aussi contraire à la conception de la justice commutative, fondée sur le principe d’équité.

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2. Promouvoir une égalité des chances scolaires

a) L’égalité des chances scolaires, une fiction nécessaire à la démocratie: encart p. 301 - Définir : «méritocratie»+ doc. 8 p. 301 - Q. : 21 à 23.

b) La discrimination positive, instrument d’égalisation des chances à l’école : doc. 7 p. 301 - Q. : 18 à 20 +Question de cours p. 301.

II. Les politiques redistributives

A. Les mécanismes de redistribution1. La redistribution des revenus :

a) Les différentes logiques : encart p. 302 - Définir : «redistribution», «redistribution horizontale»,«redistribution verticale» + doc. 10 p. 302 - Q. : 26 à 29.

b) Des revenus primaires au revenu disponible ajusté : encart p. 302 - Définir : «cotisations sociales»,«prestations sociales» + doc. 9 p. 302 - Q. : 24, 25 + Question de cours p. 303.

2. La progressivité des transferts (impôts, cotisations, prestations) :

a) Les 2 critères de l’efficacité redistributive : encart p. 303 - Définir : «incitation» + doc. 11 p. 303 - Q. : 30.

b) Exercice d’application : ex. p. 303 - Q. : 1 & 2 + Question de cours p. 299.

B. Les effets de la redistribution1. Impact de la redistribution des revenus sur les 5 quintiles de niveau de vie :

a) Un impact favorable pour les deux premiers quintiles : encart p. 304 - Définir : «fiscalité» + doc. 12 p. 304 -Q. : 31, 32.

b) Des services collectifs réducteurs d’injustices sociales : encart p. 304 - Définir : «service collectif», «servicecollectif pur» + doc. 15 p. 305 - Q. : 37, 38.

c) Une réduction de la pauvreté : doc. 16 p. 305 - Q. : 39.

2. Un système sociofiscal moins redistributif :

a) Evolution de la redistribution depuis 1990 : doc. 13 p. 304 - Q. : 33, 34 + Question de cours p. 303.

b) Une moindre progressivité de l’impôt sur le revenu : doc. 14 p. 304 - Q. : 35, 36.

III. La question de l’équité

A. Les politiques d’égalité des chances1. Lutter contre les discriminations et corriger les handicaps :

a) Du combat contre les discriminations à la discrimination positive : encart p. 306 - Définir : «discrimination»,«discrimination positive» + doc. 17 p. 306 - Q. : 40 à 42.

b) L’exemple des zones d’éducation prioritaire : doc. 18 p. 306 - Q. : 43 à 44 + doc. 19 p. 306 - Q. : 46, 47 +Question de cours p. 303.

2. Les limites de la discrimination positive :

a) Les ZEP engendrent des signaux d’évitement et ne corrigent pas les inégalités d’échec scolaire : doc. 18 p.306 - Q. : 45 + Question de cours.

b) L’égalité hommes-femmes : des progrès insuffisants doc. 20 p. 307 - Q. : 48, 49.

B. Le débat équité-efficacité1. La thèse social-démocrate : la justice sociale est favorable à l’économiea) Les investissements sociaux sont «rentables» : doc. 24 p. 309 - Q. : 57 à 60.

b) Les injustices face à l’impôt sont économiquement inefficaces et moralement scandaleuses : doc. 25 p. 309 -Q.: 61, 62 + Question de cours p. 303.

2. La thèse libérale : les politiques de justice sociale nuisent à l’économiea) «Trop d’impôts tue l’impôt» (Arthur Laffer) : doc. 22 p. 308 - Q. : 53, 54 + Question de cours.

b) Le risque d’assistanat et de trappe à pauvreté : doc. 21 p. 308 - Q. : 50 à 52 + doc. 23 p. 308 - Q. : 55, 56.

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TERMINALE ES 20… - 20…Chapitre 14 : Marché du travail et gestion de l’emploiDurée indicative : trois semaines.

Objectif :Après avoir présenté l’analyse néoclassique du marché du travail, on montrera l’intérêt de relâcher les hypothèses

de base en introduisant les hypothèses d’hétérogénéité du facteur travail et d’asymétrie d’information.On montrera que le taux de salaire dépend aussi de négociations salariales et de l’intervention de l’Etat, celle-ci ne

se limitant pas à la question du salaire. On soulignera que l’institutionnalisation de la relation salariale résulte à la foisdu conflit et de la coopération.

Notions principales : taux de salaire réel, coût salarial unitaire, salaire d’efficience, salaire minimum, contrat detravail, conventions collectives, partenaires sociaux, segmentation du marché du travail, normes d’emploi.

Acquis de Première : salaire, marché, productivité, offre et demande, prix et quantité d’équilibre, preneur de prix,rationnement, asymétries d’information, hiérarchie, coopération, conflit, institutions marchandes.

I. L’analyse néoclassique du marché du travail

A. L’offre et la demande de travail1. Définitions (marché du travail) :

a) La demande de travail des entreprises : encart p. 320 - Définir : «concurrence pure et parfaire», «productivitémarginale du travail», «salaire réel» + doc. 1 p. 320 - Q. : 1 à 3.

b) L’offre de travail des salariés : encart p. 320 - Définir : «utilité» + doc. 2 p. 320 - Q. : 4, 5.

2. Représentation graphique :

a) L’ajustement entre offre et demande par le salaire réel : doc. 3 p. 321 - Q. : 6 à 9.

b) L’arbitrage travail-loisir ou arbitrage utilité/désutilité du travail : doc. 4 p. 299 - Q. : 10, 11 + Question decours p. 321.

B. Déséquilibre sur la marché du travail et chômage volontaire1. Ajustement fluide ou ajustement contrarié ?

a) Le chômage volontaire résulte de rigidités institutionnelles : encart p. 322 - Définir : «chômage volontaire» +doc. 5 p. 322 - Q. : 12 à 14.

b) Représentation graphique : doc. 6 p. 322 - Q.: 15 à 17 + Question de cours p. 323.

2. Du chômage volontaire à la trappe à inactivité : encart p. 322 - Définir : «trappe à inactivité» + doc. 7 p. 323- Q.: 18 à 20.

II. Gestion de l’emploi et institutionnalisation du travail

A. Firmes et valorisation différentielles des emplois1. Le capital humain, critère fondamental de la rémunération :

a) L’investissement en capital humain… : encart p. 302 - Définir : «coût d’opportunité» + doc. 10 p. 324 - Q. :26 à 29.

b) … à l’origine de la valorisation différentielle des emplois : doc. 9 p. 302 - Q. : 23 à 25.

Page 42: Feuille de route S.E.S. T. ES Nathan

2. Le dualisme du marché du travail, principe fondamental de la différenciation des emplois :

a) Insiders versus outsiders (Piore et Doeringer) : encart p. 325 - Définir : «organisation» + doc. 11 p. 303 - Q. :30 à 33 + doc. 17 p. 327 - Q. 48, 49 + doc. 15 p. 326 - Q. : 43, 44.

b) Le salaire d’efficience, une illustration de ce dualisme : doc. 12 p. 325 - Q. : 34 à 36 + Question de cours p.325.

c) Les contrats implicites, autre aspect du dualisme du marché du travail : doc. 14 p. 326 - Q. : 40 à 42.

B. L’institutionnalisation du travail, entre conflit et coopération1. L’intervention des pouvoirs publics et des acteurs sociaux :

a) L’emploi, objectif central de la politique économique : doc. 18 p. 328 - Q. : 50 à 52.

b) La législation du travail, cadre fondamental du rapport salarial : encart p. 328 - Définir : «institution» + doc.19 p. 328 - Q. : 53, 54 + doc. 22 p. 329 - Q. : 61, 62.

c) La négociation collective, procédure essentielle de la relation salariale : doc. 20 p. 328 - Q. : 55 à 57.

d) Le rôle protecteur des syndicats : encart p. 328 - Définir : «Conseil des prud’hommes» + doc. 21 p. 329 - Q. :58 à 60 + Question de cours p. 329.

2. Deux études de cas : le salaire minimum et la durée légale du travail

a) Le SMIC1, une rémunération minimale légale : doc. 13 p. 304 - Q. : 33, 34 + Question de cours p. 303.

b) La durée légale du travail : encart p. 331 - Définir : «travail effectif» + doc. 25 p. 331 - Q. : 69, 70 + doc. 26 p.331 - Q. : 71 à 73 + [annexe doc. 1 - Q. 1, 2 + doc. 2 - Q. 1 à 4 + docs 3, 4, 5 - Q. 1 à 4].

ANNEXE :

Document 1 : Durée du travail dans les principaux PDEM de 1870 à 1992

Questions :1. Quels sont les pays qui ont la durée du travail la plus élevée ? La plus faible ?2. Dans quel pays la baisse de la durée du travail a-t-elle été la plus forte ? La plus faible ?

Document 2 : Gains de productivité et baisse du temps de travailLa réduction de la durée du travail est un mode d’affectation des gains de productivité que l’on peut appréhender à

partir d’une relation simple formulée ici en taux de croissance :

1 SMIC (salaire minimum interprofessionnel de croissance) : Rémunération minimale qui doit légalement être versé à unsalarié. IL est défini sur une base horaire. Mis en place en février 1950 sous la forme du salaire minimum interprofessionnelgaranti (SMIG), indexé sur le seul indice des prix, il est devenu le SMIC en 1970, qui lui est fonction de la variation des prix(réajustement dès que la variation atteint 2 %) et en fonction de l’évolution du pouvoir d’achat des salaires moyens (réajustementen juillet de chaque année). Cet instrument a permis d’une part de supprimer les très bas salaires, défaut majeur de la régulationmarchande, et de faire partager les fruits de la croissance aux bas salaires. Si au début des années 1990, l’OCDE proposa desupprimer le SMIC pour réduire le chômage, cette option ultralibérale fut abandonnée alors qu’au contraire, la Grande Bretagnetravailliste se dotait d’un salaire minimum en 1990. En revanche, depuis cette date, une politique d’exonération de chargessociales sur les bas salaires a cherché à faire baisser le coût du travail non qualifié.

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Emploi = production - productivité horaire - durée du travail.Le bilan sur un siècle permet de comprendre le rôle joué par cette variable. Entre 1896 et 1995, la productivité

horaire du travail a été multipliée par treize. Il faut donc en moyenne treize fois moins d’heures de travail pourproduire un produit donné. Cette capacité productive accrue ne se retrouve pas entièrement dans le PIB qui n’a étémultiplié «que» par neuf. Cela signifie que la société a choisi d’affecter une partie des gains de productivité à unebaisse globale du volume de travail, qui est d’environ un tiers, le nombre d’heures travaillées passant d’un peu plus de50 milliards en 1896 à 34 en 1995. Comme l’emploi a par ailleurs augmenté de 20 % au long du siècle, on enregistreune baisse de 44 % (presque un mi-temps) de la durée du travail qui passe de 2700 heures en 1896 à 1520 en 1995.

A cette baisse de la durée annuelle ou hebdomadaire, s’ajoute une réduction de la durée de la vie active, qui intègrel’effet de l’allongement de la scolarité et la baisse de l’âge de départ à la retraite. Mais le processus historique deréduction de la durée du travail n’est pas linéaire, il s’accompagne de luttes sociales, qui s’inscrivent ensuite dans lestextes de lois.

M. Husson, «Le temps de travail», Le monde du travail, La découverte, 1998.

Questions :1. Comment calcule-t-on la productivité horaire du travail ?2. Reprenez les évolutions respectives des éléments de la relation présentée par l’auteur.3. Comment la baisse de la durée du travail s’est-elle concrétisée ?4. Recherchez les dates marquantes de la baisse de la durée du travail dans l’histoire sociale en France.

Document 3 : Comparaison de la durée du travail en EuropeAu sein des pays industrialisés, la position de la France ne s’est pas notablement modifiée depuis 2000. Elle

conserve une durée inférieure à celle de la Suède ou du Royaume-Uni, mais supérieure à l’Allemagne ou aux Pays-Bas, sous l’effet des lois de réduction de la durée du travail, on constate néanmoins une diminution de la duréeannuelle effective moyenne entre 2000 et 2003. (…)Les différences entre pays s’expliquent par deux facteurs principaux : le différentiel entre l’Europe et les Etats-Unis oule Japon tient essentiellement aux congès annuels, tandis que les écarts entre pays européens renvoient principalementaux différences de recours au temps partiel. Par ailleurs, on constate également que la tendance à l’augmentationobservable en Suède et aux Etats-Unis dans les années 1990 s’est renversée depuis 2000, confirmant la tendance à labaisse de la durée du travail observée sur une très longue période. Plus précisément, la période 1870-1929 est celle oùla baisse de la durée du travail a été la plus forte dans tous les pays. La période 1973-1992 se caractérise par unepoursuite de cette tendance historique à la baisse de la durée du travail, mais à un rythme plus lent. Elle correspondprincipalement à une croissance de l’emploi à temps partiel, même si elle n’exclut pas une baisse de la duréecollective du travail (comme en France en 1981, puis 1998 et 2001). En revanche, sur la période récente, lacontribution des congès est faible, alors qu’elle était très importante dans les années 1930 et pendant les TrenteGlorieuses.

Document 4 : Durée annuelle effective du travail (%) Doc. 5 : Temps partiel dans l’emploi 2006 (%)

M. Montoussé & alii, 50 débats sur le travail, Bréal, 2008.Questions :

1) Comment se situe la France en Europe en termes de duréeannuelle effective du travail (OCDE) ?

1979 1990 2000 2006

France 1806 1657 1562 1564

Allemagne 1696 1548 1562 1436

Japon 2126 2031 1840 1784

Pays-Bas 1591 1433 1343 1391

Espagne 2022 1824 1812 1764

Hommes Femmes

France 5.1 22.9

Allemagne 7.6 39.2

Japon 12.8 40.9

Pays-Bas 15.8 59.7

Espagne 3.9 21.4

Suède 8.4 19

Roy.-Uni 9.9 38.8

Etats-Unis 7.8 17.82) Comment s’expliquent les différences ?3) Comment s’expliquent l’essentiel de la baisse de la durée du travail depuis 1973 ?4) Caractérisez le recours au temps partiel dans les PDEM ?

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TERMINALE ES 20… - 20…Chapitre 15 : Les politiques pour l’emploi

Durée indicative : trois semaines.

Objectif :Après avoir donné un aperçu des flux bruts de création et de destruction d’emplois, on montrera comment le

chômage peut être à l’origine d’un processus d’exclusion.On analysera les politiques macroéconomiques de soutien de la demande globale pour lutter contre le chômage

keynésien, les politiques d’allègement du coût du travail pour lutter contre le chômage classique, les politiques deformation et de flexibilisation pour réduire la composante structurelle du chômage.

On soulignera que les politiques de l’emploi sont également fondées sur la prise en compte du rôle du travail et del’emploi dans l’intégration sociale. On cherchera à comprendre en quoi ce lien entre travail et intégration sociale estfragilisé par certaines évolutions de l’emploi.

Notions principales : flexibilité du marché du travail, taux de chômage, taux d’emploi, qualification, demandeanticipée, équilibre de sous-emploi, salariat, précarité, pauvreté.

Acquis de Première : chômage, productivité, demande globale, politique monétaire, politique budgétaire,rationnement.

I. Les grandes évolutions de l’emploi et du chômage

A. L’évolution de l’emploi1. Salarisation, tertiarisation, qualification :

a) L’accroissement de l’emploi en France depuis 1950 : doc. 1 p. 342 - Q. : 1 à 3 + Question de cours p. 343.

b) La salarisation1 des emplois : doc. 2 p. 320 - Q. : 4 à 6.

c) La tertiarisation des emplois : encart p. 342 - Q.: 7 à 10 + doc. 3 b/ p. 342 - Q. : 7, 9, 10.

d) L’élévation des qualifications : doc. 3 a/ p. 342 - Q. : 8.

2. Un processus de destruction/création d’emplois ininterrompu :

a) Le taux d’emploi, mesure de la capacité d’une économie à offrir des emplois : encart p. 343 - Définir : «tauxd’emploi» + doc. 4 p. 343 - Q. : 11.

b) La dynamique de l’emploi… : doc. 5 p. 343 - Q. : 12, 13.

c) … résultant du progrès technique et de la modernisation de l’économie : doc. 6 p. 343 - Q. : 14, 15.

B. L’évolution du chômage1. Qu’est-ce qu’un chômeur ? doc. 7 p. 344 - Q. : 16 a/ b/ c/ + Question de cours p. 345.

2. L’évolution du chômage en France : encart p. 342 - Définir : «taux de chômage» + doc. 8 a/ & b/ p. 344 - Q.: 17, 18.

3. Comparaisons internationales : doc. 9 p. 345 - Q. : 19, 20.

4. Les différentes formes de chômage : doc. 10 p. 345 - Q. : 21 a/ à c/.

1 Le salariat est le statut de salarié en vertu duquel l’individu occupe un emploi rémunéré par un employeur en échange de sasubordination pour effectuer un travail. Les conditions de l’emploi ont été fixées dans un contrat de travail ou par la conventioncollective régissant ce type d’emploi (ex.: convention collective de la métallurgie, de la restauration, etc.). Le salariat désigneaussi l’ensemble des salariés. Enfin, le taux de salarisation représente la part des salariés dans la population active [(populationsalariée/population active) x 100]

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II. Les causes du chômage

A. Un chômage qui résulte d’une insuffisance de la demande1. De l’analyse keynésienne du chômage… :

a) La demande effective (ou anticipée), variable-clé de l’activité économique : encarts p. 346 - Q. : Qui était J.M.Keynes ? + Définir : «demande effective» + doc. 11 p. 346 - Q. : 22 à 24.

b) L’exemple d’un sous-traitant de l’industrie automobile : doc. 12 p. 346 - Q. : 25, 26 + Question de cours p.347.

2. … à la mise en place de politiques macroéconomiques de relance :

a) La corrélation croissance économique-emploi : doc. 13 p. 347 - Q. : 27 à 30.

b) Les justifications keynésiennes au soutien à la demande : doc. 14 p. 347 - Q. : 31, 32.

B. Coût du travail élevé et chômage1. La relation coût du travail-chômage :

a) L’emploi diminue lorsque le coût du travail augmente : encarts p. 348 - Définir : «facteurs de production»,facteurs de production substituables/complémentaires», «combinaison productive» + doc. 15 p. 348 - Q. : 33, 34.

b) Explication : la substitution du capital au travail exercice p. 348 - Q. : a/ et b/.

c) Comparaisons internationales : doc. 16 p. 348 - Q. : 35 à 37.

2. Les causes d’un coût du travail élevé :

a) Des salaires PPA élevés : doc. 16 p. 348 - Q. : 35 à 37.

b) Le poids de la fiscalité : encart p. 348 - Définir : «fiscalité» + doc. 17 p. 349 - Q. : 38 à 40.

c) L’existence d’un salaire minimum : encart p. 348 - Définir : «concurrence pure et parfaite» [préciser les 5conditions de la CPP] + doc. 18 p. 349 - Q. : 41, 42.

3. Les politiques d’allègement du coût salarial : Question de cours p. 349.

C. Autres causes structurelles du chômage1. Des niveaux de qualification insuffisants :

a) Qu’est-ce que la qualification ? doc. 19 p. 350 - Q. : 43 à 45.

b) Evolution du niveau de diplôme en France : doc. 20 p. 350 - Q. : 46 à 48.

c) Dépenses de formation et lutte contre le chômage : doc. 21 p. 350 - Q. : 49 à 51.

2. Les rigidités du marché du travail : encart p. 351 - Définir : «flexibilisation» + doc. 22 p. 351 - Q. : 52 à 55 +annexe doc. 1 - Q. 1 à 3 + Question de cours p. 351.

III. Le travail comme source d’intégration sociale

A. Le travail, facteur d’intégration sociale1. Le travail, source d’équilibre et d’épanouissement personnel : doc. 23 p. 352 - Q. : 56 à 59 + encart p. 348 -

Définir : «intégration sociale».

2. Le travail, source de solidarité : encart p. 352 - Q. : Qui était E. Durkheim ? + doc. 24 p. 352 - Q. : 60 à 62 +Question de cours p. 353.

3. Le travail, source d’identité sociale : doc. 25 p. 353 - Q. : 63 à 65 + doc. 26 p. 353 - Q. : 66, 67.

B. Travail et intégration : un lien fragilisé1. De la précarisation des emplois à la fragilisation de l’intégration : encart p. 354 - Définir : «formes

particulières d’emploi (CDD, intérim, contrat aidé)», «emplois à temps plein/partiel» + doc. 27 p. 354 - Q. : 68 à 70 +doc. 28 p. 354 - 71 à 74.

2. Du chômage de longue durée à l’exclusion économique et sociale : encart p. 354 - Définir : «chômage delongue durée» + doc. 29 p. 355 - Q. : 75 à 77 + doc. 30 p. 355 - Q. : 78 à 80 + doc. 31 p. 355 - Q. : 81, 82.

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ANNEXE :

Document 1 : Les formes de flexibilité du travail

Flexibilité Externe Interne

Quantitative - Intérim- Travail saisonnier- CDD- Sous-traitance

- - Heures supplémentaires- - Chômage partiel; travail à temps partie- - Aménagement du temps de travail : travail posté en

2x8 ; 3x8 ; VSD- Annualisation, modulation, horaires variables

Qualitative - Sous-traitance de spécialité- Essaimage- Partenariat, réseau

- Polyvalence multifonctionnelle- Organisation flexible

Questions :1) Sur quoi reposent la flexibilité quantitative et la flexibilité qualitative ?2) A partir des différents types et exemples de flexibilité, distinguez ceux qui transforment la durée des

contrats, la durée du travail ou qui changent la nature du contrat.3) Toutes ces formes de flexibilité engendrent-elles des contrats temporaires ?