24

Février 2007

Embed Size (px)

DESCRIPTION

* Les marques éveillent vos sens * Aider l'autre à se réaliser * Porter Airlines accomode les grands voyageurs * La polyvalence… Notre communication peut-elle en pâtir ? * Une récompense cauchemardesque * Optez pour une vie meilleure

Citation preview

Page 1: Février 2007
Page 2: Février 2007
Page 3: Février 2007

Le centre des congrès de Toronto granditVous cherchez de plus grands espaces de réunion à Toronto ?

Patience, le centre des congrès de Toronto inaugurera sa nou-velle aile Nord à l’automne. Cela ajoutera au centre 500 000 pi2

(46 465 m2) d’espace d’exposition, 40 salles de réunion et unesalle de bal de 25 000 pi2 (2 323 m2).

WestJet fait mieux WestJet Airlines Ltd. a le vent en poupe avec plus de sièges

occupés en 2006 qu’en 2005, malgré une capacité limite accrueet l’ajout d’avions dans son réseau.

Son taux d’occupation 2006 est à 78,2 pour cent contre 74,6en 2005. Cela souligne « notre capacité de fonctionnerrégulièrement dans une fourchette optimale de taux d’occupa-tion qui nous permet d’offrir un service exceptionnel tout enrestant en tête de l’industrie pour la performance d’exploita-tion », dit Sean Durfy, président de WestJet.

Selon la compagnie calgaréenne, le succès résulte d’unecombinaison de nouvelles routes vers l’Est du Canada et d’unestratégie éclairée pour accorder les routes aux demandes dumarché.

Le taux d’occupation mesure la proportion de siègesdisponibles qu’une compagnie a remplis.

WestJet s’attend à de bons résultats au premier trimestre,après avoir consacré 20 pour cent de sa capacité à des vols versles É.-U. et les Caraïbes pendant la haute saison d’hiver.

La fin du remboursement de la TPS auxvisiteurs coûtera cher au gouvernement

La décision du gouvernement fédéral en 2006 de supprimerle programme de remboursement de la TPS est à courte vue.Elle lui coûtera des millions de dollars d’impôts et fera perdreplus de 5 000 emplois canadiens.

En effet, selon le rapport de Peter Crowley, un consultantaustralien spécialisé, entre autres, en fiscalité du tourisme, ceprogramme est un élément nécessaire dans la bataille pourattirer les touristes et les encourager à dépenser davantagependant leur séjour.

La décision d’Ottawa, l’automne dernier, de supprimer ceremboursement de la TPS va à l’encontre d’une tendance où lesgouvernements essaient de découvrir plus de façons d’utiliserla fiscalité pour attirer les touristes, dit Crowley.

La fin du programme signifiera une perte nette estimée à 46 M$en recettes fiscales et la perte de 5 713 emplois dans le tourisme.

Selon le gouvernement, le programme conçu pour encou-rager le tourisme en permettant aux étrangers de recouvrer laTPS payée pendant leur séjour était inefficace et revenait tropcher par rapport aux recettes générées.

« L’effet sur l’industrie touristique canadienne serait pireque l’effet combiné du 11 septembre et du SRAS, » disaitrécemment au National Post Randy Williams, PDG del’Association de l’industrie touristique du Canada (AITC).

L’industrie souffre déjà d’une baisse des visiteurs américains –28 pour cent de moins en 2005 qu’en 2000 – selon l’AITC. Lesraisons incluent un dollar canadien robuste, la hausse des prix ducarburant et l’embrouillamini des documents exigés à la frontière.

FÉVRIER ’07 3

Nouvelles de l’industrie

Page 4: Février 2007

Concept et réalisation par :

2105, rue de la Montagne, bureau 100 • Montréal (Québec) • H3G 1Z8Téléphone : (514) 849-6841 poste 333 • Fax : (514) 284-2282

www.leplanificateur.ca

Vos commentaires sont appréciés :[email protected]

Rédacteur : Leo Gervais, [email protected]édactrice adjointe : Camille Lay, [email protected]

Traductrice : Louise VillemaireAdministration : Julie Boisvert, Tania Joanis, Patricia Lemus

Collaborateurs : Mike Auctor, Vanessa Baudry, Anne Biarritz, Nathalie Caron, Stacey Hanke, Michael McAteer,Stacey Robinson,

Barry Siskind, Bob Urichuck, Harriet Wezena

Le Planificateur est diffusé mensuellement à 12 500 professionnels canadiens de l’industrie du tourisme et des affaires.

Le Planificateur utilise du papier recyclé post consommation 30%Poste-publication No. 40934013

Notre édition résolutionRÉSOLUTION n. f. Action de résoudre ; état d’esprit, attitude d’une per-

sonne qui prend une détermination. Décision volontaire arrêtée aprèsdélibération et avec intention de s’y tenir. Décision prise par une assemblée.

En ces temps où tout évolue vite, il faut s’adapter sans cesse. Cela veutsouvent dire changer, pour le meilleur, espérons-le. Et tout indique que lechangement est en fait une bonne chose.

Dans L’origine des espèces (1859), l’œuvre célèbre de Charles Darwinsur la sélection naturelle, le scientifique notait que ce ne sont pas les animaux les plus forts ou les plus gros qui survivent mais ceux quis’adaptent le mieux. Mais changer n’est pas toujours facile – il faut s’yrésoudre.

On dit qu’il faut tenir une résolution pendant 21 jours pour que lechangement soit permanent.

En ce début d’année, nous avons choisi d’aider les planificateurs à tenirleurs résolutions en leur demandant de nous les envoyer. Ce faisant, nousespérons les aider à tenir bon. Rien de mieux que de coucher ses idées sur dupapier pour se motiver ! J’ai déjà abandonné certaines des miennes, mais,

d’un autre côté, j’en ai respecté deux. Bonne chance àtous les planificateurs avec leurs résolutions.

J’espère que 2007 sera une excellente année pourvous tous et que vous continuerez de nous envoyer descourriels et des lettres – nous apprécions toujoursrecevoir de vos nouvelles.

Expositions et efficacité 6Profitez-vous au maximum votre programme d’expositions ? Le chroniqueur expert Barry Siskind énumère six questions à vous poser pour savoir où vous en êtes.

La compagnie Porter vise laperfection 7Stacey Robinson recommande vivement Porter, la nouvelle ligne aérienne basée à l’aéroport du centre-ville de Toronto.

Se sucrer le bec au Québec 8Depuis longtemps dans la Belle Province, une visite à la cabane à sucre est un régal printanier. Leo Gervais explore les vertusdu sirop d’érable.

Les dangers de la 10polyvalenceTout le monde le fait mais est-ce efficace pour autant ? Stacey Hanke voit d’un autre œil le fait de mener trop de choses de front.

Investir dans son REÉR 12Pour notre nouveau chroniqueur, Michael McAteer, le bon vieux REÉR demeure l’une des sécurités à long terme.

Résolutions personnelles 14Tout le monde en prend mais peu de gens s’y tiennent. Voici une liste des promesses courantes que nous ne tenons pas et pourquoi nous ne pouvons pas le faire.

Une récompense 17cauchemardesque Profiter des avantages liés à vos points pour voyager gratuitement… il semblerait que cela soit impossible. Notre collaboratrice Vanessa Baudry nous explique pourquoi.

Assurez-vous d'avoir un 22auditoire tout à vous La prison des Trois-Rivières vous ouvre ses portes : intimité et tranquillité garanties, comme le relate Vanessa Baudry.

Mot du rédacteur DANS CE NUMÉRO

Page 5: Février 2007

DE JIM CLEMMER

« Le vrai maître n’est pas celui qui a le plus d'élèves mais celuiqui crée le plus de maîtres. Le vrai leader n'est pas celui qui a leplus de disciples mais celui qui crée le plus de leaders. »(Traduction) — Neale Donald Walsch, Conversations avecDieu : un dialogue hors du commun

De la première à la troisième année, je réussissais assez bien.Puis, en quatrième, je suis tombé sur une institutrice horrible –surtout en lecture. Elle a rendu l'école si triste et si moche que j'aifailli décrocher. Bien sûr, j'aurais attendu quelques années avantd'officialiser la chose. Mais, en cinquième et en sixième, j'ai euune perle, Mme Westman. Je l'entends encore me dire, un jourque j'avais lu une composition devant la classe, « Toi, je ne seraispas surprise de voir un jour ton nom sur un livre. » Pendant desannées, ses mots d'encouragement ont flotté dans mon subcon-scient, m'aidant à entrevoir de nouvelles possibilités. Vingt ansplus tard, je publiais mon premier livre, The VIP Strategy:Leadership Skills for Exceptional Performance. Quel plaisirimmense de lui donner un des premiers exemplaires, annotéd'un merci chaleureux. Sa famille et le journal local ont vu à cequ'elle obtienne la reconnaissance qu'elle méritait largement.

La plupart des gens voient l’autre comme il est, le leadervoit ce qu'il pourrait devenir. Des leaders comme MmeWestman voient au-delà des problèmes et des limites actuelspour aider les gens à voir leurs possibilités. C'est un facteur cléde croissance et de développement. Nous continuons à grandirquand nous aidons les autres à grandir. C'est la deuxièmemoitié du cercle de la croissance et du développement. La pre-mière, c'est notre croissance et notre développement propres.Nul ne peut aider les autres à se développer si sa propre crois-sance est freinée. Les deux parties du cercle de la croissance etdu développement dépendent l'une de l'autre et se soutiennentmutuellement. Nous nous développons en aidant les autres àse développer. Ce faisant, nous nous développons davantage.Nous pouvons alors aider les autres plus et le cercle de

croissance devient vertueux. Mais l'inverse est vrai aussi. Fautede me développer et d'aider les autres à se développer, je ver-rai mon cercle de croissance se réduire.

L'art d'aider les autres à se développer, c'est de les aider à sedécouvrir. Le physicien et astronome italien du 15e siècle,Galilée, disait : « On ne peut enseigner une chose à quelqu'un,on ne peut que l'aider à la trouver en lui-même. » C'est le para-doxe du développement sans enseignement. Le philosophe del'antiquité chinoise, Lao-Tseu, disait : « Le sage fait les chosesavec peu de gestes. Il instruit, non en un flot de paroles, mais enquelques actions. Il s'informe de tout mais intervient très peu.C'est un catalyseur, les choses ne se feraient pas aussi bien sanslui mais quand il réussit, il ne s'attribue aucun mérite. Parcequ'il ne s'en attribue aucun, on lui en reconnaît toujours. »

Aider les autres à grandir et à se développer est une desgrandes responsabilités de la gestion. La gestion traditionnellefait faire le travail par les gens, mais le leader solide les aide àse développer par le travail. Comme gestionnaire, chefd'équipe ou équipier, nous ne pouvons guère aider les autres àse développer si nous ne savons pas trop où ils veulent aller.Quand nous l'aurons compris, nous pourrons travailler à align-er leurs objectifs de développement et ceux de l'équipe ou del'organisation. Ils ne correspondent pas toujours mais, engénéral, on arrive à les accorder.

Les parents d'adolescents vivent un peu la même chose dansleur rôle. La plus grande preuve d'amour que nous puissionsdonner à nos enfants, c'est de les aider à découvrir leur raisond'être propre et à découvrir leurs talents. Cela peut être très dursi ce qu'ils sont ne correspond pas aux rêves que nous avonspour eux. Notre tâche de leader est de les aider à devenir cequ'ils sont capables d'être et non ce que nous aimerions être sinous étions à leur place.

Jim Clemmer est conférencier principal, animateur d’ateliers et deretraites et bâtisseur d’équipes de gestion sur le leadership, la focalisa-tion sur le client, la culture, les équipes et la croissance personnelle.Son site Web : www.clemmer.net.

Aider l’autre à se réaliser

FÉVRIER ’07 5

Page 6: Février 2007

Quand je repenseà mon enfance, lesmots de mes pro-fesseurs continuentde me hanter : « Il ales capacités mais

peut faire beaucoup mieux. » La mêmechose vaut pour le reste de votre vie, devotre choix de carrière à votre pro-gramme d’exposition. Dans les deux cas,il vous faut savoir si vous donnez votremaximum. La réponse est non ? Alorsvous gaspillez une quantité incroyabled’énergie, de ressources, d’espoir et detalents. Exploiter toutes vos capacitésexige de vous acharner à faire de votremieux en tout temps. C’est souventbeaucoup demander.

Penchons-nous sur votre programmed’exposition. Vos efforts donnent-ils desrésultats éblouissants ou souffrent-ilsd’une morosité due la complaisance ?Êtes-vous vous-même conscients de vosrésultats ?

Un plan marketing d’exposition peutvous aider à atteindre des objectifsélevés. Cela exige mûre réflexion, pourvous assurer que vos efforts répondent àvos attentes. Les statistiques prouventque les salons professionnels ou lesévénements spéciaux peuvent vous aiderà atteindre vos objectifs commerciaux.Cependant, il n’en tient qu’à vous d’en

exploiter toute leur potentiel.

Voici les six questions à vous poserlors de l’élaboration de votre programmed’exposition :

1. L’engagement interne est-il là ? Le service des ventes et du marketing

aura beau soutenir votre programmed’exposition, le vrai succès dépend del’appui de toute l’organisation, dudirecteur général en descendant.

2. Avez-vous équilibré vos ressources?

Il vous en faut trois : les ressourcesfinancières, humaines et logistiques.Chacune est nécessaire et chacune doitêtre équilibrée avec soin pour que le suc-cès devienne réalité.

3. Avez-vous alloué assez de temps àvotre préparation ?

Un programme réussi exige nonseulement de puiser dans plusieursressources internes mais aussi du tempspour que la planification porte fruits. Unprogramme d’exposition, c’est uneresponsabilité qui s’étale sur les 12 moisde l’année. Les gestionnaires d’exposi-tion qui attendent la dernière minutefont plus de tort que de bien à leur pro-gramme.

4. Avez-vous établi les paramètres devotre succès ?

Un programme marketing des exposi-tions n’est pas coulé dans le béton. Ilévolue sans cesse. Pour savoir ce que

vous devez améliorer, il faut établir desparamètres (étalons de mesure) qui vouspermettront de mesurer et d’évaluerrapidement vos résultats.

5. Avez-vous intégré votre pro-gramme d’exposition aux autres effortscommerciaux ?

Votre programme n’est pas une activ-ité indépendante. C’est une part de la «tarte marketing ». Pour avoir un impactmaximum, il doit renforcer des élémentsclés tels que les logos, les couleurs, lesimages et les messages de l’ensemble devos efforts commerciaux.

6. Est-ce que vous et vos conseillerscomprenez le média ?

Le marketing est spécialisé :imprimés, télévision, radio, achat demédias, etc. Trop souvent, l’un de vosspécialistes compétent dans un domainevous dira qu’il peut aussi vous aiderdans l’élaboration de vos plans market-ing d’exposition. Le marketing d’exposi-tion exige la contribution de spécialistesde ce média. Il vous faut des gens capa-bles de vous guider professionnellementdans le dédale des décisions à prendre.

Ces six questions ne sont qu’un début.Mais sans les bonnes réponses, vosefforts sont condamnés avant que vousne commenciez.

Barry Siskind est l’auteur de PowerfulExhibit Marketing. Pour commander votreexemplaire, visitez le site Web de Barry :siskindtraining.com ou www.amazon.com.

Exploitez-vous tout le potentiel devotre programme d’exposition ?

DE BARRY SISKIND

FÉVRIER ’076

Page 7: Février 2007

Porter Airlines accomodeles grands voyageurs DE STACEY ROBINSON

Ce matin, j’ai emprunté la toute nou-velle ligne canadienne Porter Airlines –celle dont tout le monde parle et quivient de commencer à exploiter des volscommerciaux entre Toronto, Montréal etOttawa à partir de l’aéroport du centre-ville de Toronto.

Elle se dit différente, avant tout parcequ’il n’est pas nécessaire d’arriver deuxheures avant le décollage ! Parfait pourmoi qui prenais le vol Toronto – Montréalde 6 h 45 pour rencontrer un client.

Adieu les 25 minutes et les 60 $ detaxi pour aller à l’aéroport internationalPearson de Toronto ! Le trajet de moncondo du centre-ville à l’aéroport pourun vol à bord de Porter a été un plaisir.Le terminal a des lignes pures et modernes et le personnel est aimable etserviable.

Voici un récit de mon voyage de mondomicile à Montréal à bord du vol de 6 h 45 le 19 janvier :5 h 45 : Arrivée du taxi.5 h 55 : Arrivée au terminal. Je descendsl’escalier jusqu’à la salle d’attente circulaireoù je peux imprimer d’avance ma carted’embarquement au point libre-service.5 h 58 : Je monte à bord du traversier.6 h 00 : Départ du traversier. 6 h 04 : Arrivée du traversier à la portede départ dans l’île, située à quelque120 mètres des côtes de Toronto.6 h 10 : J’ai passé la sécurité et me dirigevers la salle de départ. On dirait unhôtel-boutique très bien conçu, dans destons neutres et chauds, avec fauteuils encuir, tabourets, café-bar et machine à

expresso, glacière pleine de boissonsfraîches et corbeille de biscuits. Jedécide de me détendre et de vérifiermes courriels matinaux grâce au serviceInternet sans fil gratuit – j’adore !6 h 35 : Annonce de l’embarquement –quelques foulées jusqu’à l’avion où jesuis accueillie par une agente de bordparticulièrement gentille, en uniformestyle rétro revu à la moderne, petit cha-peau tambourin compris.6 h 42 : Fermeture des portes etannonces avant le vol. Je trouve monsiège en cuir confortable dans leBombardier Q400, je m’assois et medétends avant le décollage. 6 h 45 : L’avion s’éloigne de la porte.6 h 49 : Rentrée des roues.7 h 04 : Boîte déjeuner : yogourt maigre,muesli, muffin pommes-cannelle et cafédans une grande tasse en céramique. 8 h 05 : Atterrissage à Montréal.8 h 12 : Descente et arrivée au terminal.8 h 18 : Mon client vient me chercher.Deux heures et demie porte à porte. Génial !Et quelle économie sur le prix du taxi !

Pas de doute, je vais recommanderPorter à mes clients, mes amis et mafamille. Une marque sûre et un excellentservice – ça, c’est de la valeur ajoutée.Voyager à bord de Porter remonte lemoral et représente une évolutionappréciable pour les habitués desliaisons courtes.

Pour en savoir plus sur la compa-gnie, les réservations et les vols prévus,visitez www.flyporter.com.

Stacey Robinson est graphiste et travaille à Toronto. Pour la joindre : [email protected].

Sauvez des arbres !Vous recevez cette publication en double ou vousn’en voulez pas ? Dites-le-nous. Si vous avez déménagé ou prévoyez le faire,veuillez nous appeler au 514-849-6841, poste 315 ou nous envoyer un courriel et vos nouvelles coordonnées à : [email protected].

FÉVRIER ’07 7

Page 8: Février 2007

Les sucres, un régal printanierDE LEO GERVAIS

Dans le Québec du 19e siècle, les sucres étaient synonymesde réunions tapageuses dans les bois où fermiers et villa-

geois célébraient la production du premier sirop d’érable etl’arrivée du printemps, en mars, avril et mai.

Encore aujourd’hui, la saison des sucres commence avec unredoux dans les grands froids. On entaille les arbres avec uneencoche oblique dans l’écorce, sous laquelle on enfonce unegoutterelle. La sève claire coule goutte à goutte dans la gout-terelle et de là, dans un seau. On la ramasse ensuite pour lachauffer jusqu’à obtenir un sirop foncé et doux.

Les nouveaux habitants d’Amérique du Nord ont appris latechnique des Amérindiens qui utilisaient un tomahawk et fai-saient bouillir l’eau dans de grands chaudrons en terre cuite.

Il faut environ 40 litres de sève pour faire un litre de sirop, d’oùl’argument de vente « produit de luxe ». Aujourd’hui, le Canada– surtout le Québec – produit quelque 80 millions de litres de siroppar année, presque 83 pour cent de la production mondiale. LesÉtats-Unis produisent les 17 pour cent restants.

Après une nuit froide, dès que la température commence àmonter au-dessus du point de congélation, les érablières s’ani-ment et la sève coule presque aussi vite que la neige fond. C’estle temps des sucres.

La cabane à sucre est un événement social Pour bien comprendre la camaraderie et la joie des sucres, il faut

aller à la cabane à sucre et voir de ses yeux toute l’habileté et le tra-vail nécessaires pour tirer un sirop de la sève de l’érable à sucre, unarbre à croissance lente et célèbre pour d’autres vertus que le sirop.

L’érable à sucre (Acer saccharum) pousse dans le nord-est del’Amérique du Nord – Québec, Ontario, Maritimes etNouvelle-Angleterre – et dans l’ouest, jusqu’en Ohio et auMichigan. Tous les produits purs de l’érable dans le mondeviennent de cette région. Le sucre de canne est beaucoup pluscommun dans le monde et, depuis 1885, il se vend moins cherque le sucre d’érable. Le sucre d’érable n’est plus un aliment debase mais un luxe.

La feuille d’érable : symbole du CanadaLa feuille d’érable est l’élément central du drapeau cana-

dien et du chandail des Maple Leafs de Toronto de la Liguenationale de hockey.

Nous utilisons le sirop surtout pour agrémenter les crêpes etles gaufres, mais les autochtones s’en servent pour cuire legibier. Les premiers colons du Québec en raffolaient dans leursfèves au lard et comme condiment. Les cabanes à sucre d’au-jourd’hui servent des mets traditionnels de la cabane comme lasoupe aux pois, le jambon à l’érable, des omelettes et desdesserts comme la tarte au sucre et les grands-pères (genre dedumplings pochés dans le sirop d’érable).

Il existe de nombreuses érablières exploitées près desgrandes villes du Québec, alors pourquoi ne pas s’y rendrepour votre votre événement du printemps ? Quelle solution alléchante pour les planificateurs en quête de quelque chose dedifférent !

La sève coule quand les nuits sont froides et les jours, doux.

FÉVRIER ’078

Page 9: Février 2007

FÉVRIER ’07 9

Conseils utiles aux voyageurs canadiensVous aimez l’aventure mais aimez savoir dans quoi vous

vous embarquez ? Le site Web du ministère des Affairesétrangères vous donnera des conseils sur les endroits à éviteret des renseignements sur la situation de divers pays.

Pour la liste de vérification complète fournie par le ministère des A. É., voyez son site Web :

www.voyage.gc.ca/main/before/checklist-en.asp.

Islande : la pêche à la baleine refroidit les touristes

Malgré un moratoire international de 21 ans sur la pêche àla baleine, le gouvernement islandais a autorisé récemment sareprise à des fins commerciales. Aujourd’hui, la compagnieaérienne Icelandair et plusieurs compagnies d’observation desbaleines signalent des annulations à la suite de la décision duministère des Pêches d’autoriser la mise à mort de 30 rorqualsrostres et de neuf rorquals communs, comme celui qui a été tuéle mois dernier, d’ici à août 2007. Les gens annulent leur réser-vation auprès de la compagnie Discover the World en guise degeste politique, selon un porte-parole de la société. La société,qui envoie quelque 7 000 touristes par année en Islande, aajouté un forum des voyageurs à son site Web.

Sur le Web : www.discover-the-word.co.uk/whalingdebate.

Nouvelles de l’industrie

Page 10: Février 2007

La polyvalence… Notre communicationpeut-elle en pâtir ?

Si vous êtes comme moi, vous croulezsous les obligations, les responsabil-ités et les tâches acceptées pour 2007.

Nous sommes plus occupés que jamais,c’est pour cela que nous avons probable-ment adopté la polyvalence. Chaque jour,

nous focalisons notre attention consciente sur plusieurs chosesà la fois. On a vu dans la polyvalence une habileté de gestiondu temps essentielle, mais – on en a la preuve scientifique – elleaffaiblit la mémoire, augmente le stress et rend MOINS pro-ductif. Résultat ? Notre communication en souffre et nousrisquons la mauvaise interprétation et une perte d’efficacité.

Selon des études scientifiques récentes sur la polyvalence,mener plusieurs tâches de front peut en fait réduire la produc-tivité au lieu de l’accroître. Des sujets appelés à faire diverstypes de tâches, ont perdu du temps au moment de changer detâche. la polyvalence peut vous empêcher de faire les choses,dit l’American Psychological Association. L’activation desrègles elle-même prend un temps significatif, plusieurs dix-ièmes de seconde – ce qui finit par s’accumuler quand onchange souvent de tâches. Ainsi, la polyvalence peut paraîtreplus efficace au premier abord mais consommer plus de tempsau bout du compte.

La perception est la réalité. La perception des gens qui vousvoient et vous entendent fonctionner de façon polyvalentediminue votre capacité à les motiver à agir. Voici ce que révèlela perception d’une personne qui vous écoute au téléphone :

• Manque de sincérité• Manque de professionnalisme, de connaissance et d’or-

ganisation• Manque de prévenance • Indifférence à son égard

Petits tuyaux pour gérer votre temps 1. La taille unique n’existe pas. Trouvez ce qui vous convient

et tenez- y vous !2. Quand vous communiquez, ne pensez qu’à une chose :

être présent. Vous pouvez interrompre vos tâches quand vousprêtez attention aux besoins individuels. Quand vous saurezvous concentrer sur l’autre et éliminer les distractions, voussaisirez le sens véritable de son message tout en identifiant sesbesoins.

3. Au téléphone, résistez à la tentation de faire autre chose.Des études démontrent qu’il est trop difficile de passer d’unetâche à une autre et vous ne comprendrez pas le besoinexprimé. L’autre personne vous sentira préoccupé, indifférentou même irrité par son appel.

4. Organisez votre liste « à faire » tous les jours. Si vous nesavez pas ce que vous avez à faire, alors comment comptez-vous gérer votre temps pour le faire ? Identifiez l’outil qui vous

convient le mieux pour accomplir cette tâche quotidienne : uneliste écrite, Outlook ou encore un autre programme informatique.

5. Quel est le moment où vous travaillez le mieux ? Tout lemonde en a un. Pour le savoir, surveillez votre productivitépendant un certain temps. Puis, organisez-vous pour réserverce moment au travail le plus important.

6. Si vous utilisez les courriels, faites le nécessaire dès quevous avez lu un message. Sans la capacité de traiter l’informa-tion, de la hiérarchiser et de passer à l’action, impossible de pro-gresser dans le monde du travail aujourd’hui. Classez vos cour-riels dans des chemises. Si un message demande réflexion, met-tez-le dans la liste « à faire ». Si c’est pour information,imprimez-le. Si c’est une réunion, notez-la dans votre calendrier.

7. Demandez à vos collègues, votre famille, vos amis de réa-gir sur-le-champ quand vous passez en mode multitâches. Leurréaction vous permettra de mieux déceler la raison qui vouspousse à adopter cette attitude : l’activité, le stress ou l’ennui.

8. Quand la polyvalence est inévitable, attention de ne passacrifier vos prochains pour autant. Si vous êtes au téléphone,expliquez ce que vous faites — êtes-vous en train de prendredes notes ou bien de chercher de l’information, etc. ? La mêmechose vaut pour la communication en face à face. L’autre per-sonne pardonne plus facilement le nombre de choses que vousfaites quand elle voit que vous les faites pour elle. Souvenez-vous que vous voulez bâtir une relation durable par l’influenceet la persuasion, et non la détruire.

Quand vous aurez contourné la polyvalence, vous verrezcomme il est plus facile de réfléchir vite, d’organiser vos pensées etd’aller droit au but. Alors, ceux qui vous écoutent vous percevrontcomme plus attentif, plus professionnel et plus crédible.

Est-ce que cela ne vaut pas la peine de se focaliser sur unechose à la fois pour ne rien manquer et créer chaque fois uneimpression positive ?

• • •Stacey Hanke est consultante en chef, auteure, coach et conféren-

cière avec 1st Impression Consulting, Inc. Contactez-la par téléphone au (773) 209-5970 ou par courriel à :

[email protected].

DE STACEY HANKE

17 MILLIONS DE DOLLARS

La valeur des réunions et des congrès pour l’Île-du-Prince-Édouard en 2006..

SOURCE: KIM GREEN, DG DE TOURISME CHARLOTTETOWN

FÉVRIER ’0710

Page 11: Février 2007

SudokuD’origine japonaise, chaque case doit

contenir un chiffre de 1 à 9 de façon à n’u-tiliser chaque chiffre qu’une fois par ligne,colonne et grille.

Niveau facile Réponse à la page 15. Niveau moyen Réponse à la page 15.

ASTUCE DU MOIS : Faire un Sudoku, ça peut prendre des jours. Mais aucunSudoku ne résiste, si on y met le temps… Mieux vaut ne pas être un peu tropzélé quand on écrit dans la grille – alors, évitez de trop la gribouiller, pour qu’elle reste facile à lire. Et gardez une gomme à effacer à portée de main !

FÉVRIER ’07 11

Page 12: Février 2007

DE MICHAEL MCATEER

Selon Albert Einstein, la capitalisationest la plus grande invention mathé-

matique de tous les temps. Plus vite oncontribue à son Régime enregistré d’é-pargne-retraite (REÉR), plus vite seseffets magiques se font sentir. Lameilleure stratégie est d’ouvrir sonrégime de retraite en début de carrière etde contribuer à son REÉR tous les ans.

Et ensuite ? Probablement que vousrecevez déjà des conseils parce que votreREÉR est placé chez un intermédiairefinancier – banque, courtier, vendeur defonds communs de placement, compag-nie d’assurances peut-être. Le représen-tant affecté à votre compte vous offretout un éventail de produits parmilesquels choisir, assorti vraisemblable-ment de quelques conseils profession-nels afin que vous choisissiez bien. Vousn’avez aucune expérience financière etvous n’avez donc d’autre choix que defaire confiance aux conseils judicieux quivous sont donnés. Est-ce suffisant ? Peut-être pas si votre objectif est d’avoir unetirelire la plus remplie possible pourvotre retraite. Le problème réside dans lecoût de ces produits.

Pour simplifier les choses, disons qu’ilexiste deux types de placements : garantiset non garantis. Les certificats de place-ment garantis et les obligations compor-tent une garantie – on vous remettra votrecapital (et des versements réguliers d’in-térêts) mais, pour que votre coussin deretraite s’étoffe ou se capitalise au tauxmaximum, il vous faudra des actionsdont le rendement a, dans le passé,dépassé celui des placements garantis àrevenu fixe. Eh oui ! Vous investirez à laBourse, probablement par l’intermédiairede fonds communs de placement et vousaccepterez les risques encourus.

Les bourses sont probablement lesorganisations les plus étudiées de l’his-toire humaine – s’il y a là de l’argent àfaire, il y aura toujours des gens pouressayer de trouver comment y arriverplus efficacement. On a analysé les résul-tats financiers des entreprises, les condi-tions économiques, la psychologie desinvestisseurs et même l’effet des orages

géomagnétiques pour expliquer la mon-tée et la baisse des prix des actions. Vouspensez que le dernier élément est le faitd’extrémistes ? C’était l’objet d’un docu-ment de travail publié par la U.S. FederalReserve Bank d’Atlanta en 2003. Labonne nouvelle, c’est que toute cetterecherche est filtrée par des investisseursqui établissent collectivement les prixdes actions à la Bourse selon qu’ils jugentque les actions d’une compagnie sonttrop ou pas assez chères. Acheter quandles cours sont bas et vendre quand ilssont hauts, tel est le mantra pour réussirà la Bourse.

Ne jouez pas à l’expert –embauchez-en un

Heureusement, il n’y a pas besoind’être un expert financier pour investir àla Bourse. Les fonds communs permet-tent aux investisseurs comme vous demettre en commun leurs fonds et d’em-baucher un gestionnaire de portefeuillequi, en principe, possède les connais-sances et l’expérience nécessaires pourmiser sur le bon cheval. Du moins, on lecroirait, mais en réalité la majorité desgestionnaires de fonds communs ne faitpas mieux que la bourse. En fait, en 2005,l’indice composite TSX de S&P a battuplus de 87 pour cent de tous les gestion-naires actifs selon les cartes de pointagesur les Indices de Standard and Poorspar rapport aux Fonds à gestion active(SPIVA). Moins d’un fonds communcanadien à gestion active sur trois a battuce même indice au cours des dernierscinq ans. Difficile pour un seul gestion-naire de placements de faire mieuxqu’un autre quand tout le monde a lesmêmes renseignements au mêmemoment et que les prix des actions sontvite établis pour tenir compte des nou-velles évaluations. En fait, vous avez àpeu près ce que le marché vous donne.

Les compagnies de fonds communsvous facturent des frais de gestion pourgérer votre placement et ces sommessont tirées de votre petit coussin à inter-valles réguliers. La question : pourquoi

payer des frais à une compagnie defonds commun quand il y a peu dechances que le gestionnaire de fondsbatte le marché ? Question pertinentemaintenant que les investisseurs peu-vent « acheter » le marché par l’intermé-diaire de fonds cotés en bourse qui copi-ent les grands indices d’actions mais quine gèrent pas de manière active lesactions du panier. Leurs frais sont trèsbas parce que la gestion est « passive ».

La popularité des fonds cotés enbourse augmente mais les fonds com-muns ne devraient pas disparaître de sitôt. D’abord, pour économiser la majeurepartie des frais de gestion, il faudraitacheter vous-même les FCB en passantpar un courtier exécutant et payer unecommission, réduite certes. Puis, toutrevenu de dividende sera versé à votrecompte mais… à vous de vousdébrouiller pour le réinvestir. Les fondscommuns ont toujours un avantage :vous pouvez acheter par petits montantssur une base régulière et choisir de réin-vestir automatiquement le revenu dansle fonds. L’aspect pratique pèse lourdquand on veut maintenir une stratégied’épargne disciplinée.

Magasinez et comparez Plein de fonds communs qui exigent

des frais de gestion élevés mais qui réus-sissent pourtant moins bien sur lemarché, parfois beaucoup moins. Évitez-les. Si le rendement antérieur d’un fondscommun est inférieur à celui du marchédes indices mais généralement assezprès, ça peut rester un choix valable pourvotre portefeuille. La question à poser – àvous-même et à votre conseiller – c’est lemontant en dollars des frais exigés pourl’achat du fonds et sur une base annuelle.Une partie des frais de gestion prélevésdans votre petit coussin sert à rémunérerle conseiller qui vous a vendu le fonds.Des frais annuels de un pour cent versésdirectement au conseiller ne sont pasrares. Après avoir additionné les dollarstirés de votre pécule sous forme de fraiset de commissions, prenez du recul etévaluez l’offre. Si les statistiques vous

Comment investir dans votre REÉR

FÉVRIER ’0712

Page 13: Février 2007

Trois pouces, ca va ?Oui, semble-t-il, pour Southwest

Airlines. Le transporteur américain a décidérécemment de normaliser à trois pouces l’in-clinaison maximale de ses sièges après avoirdécouvert qu’elle variait de 2 à 4,5 pouces.

L’ajustement se fera au fur et à mesuredes travaux majeurs de maintenance.Apparemment, un siège incliné à 4,5pouces gêne la personne derrière quiveut utiliser son portable.

Selon une enquête de Travelocity en2004 auprès de 1 300 clients, presque unsur trois disait incliner son siège « sou-vent » ou « tout le temps ».

Des voyageurs se sont tournés versdes protège-genoux (www.kneedefend-er.com) pour parer aux attaques non sol-licitées d’un siège incliné mais certainescompagnie en interdisent l’usage.

Accès Internet : les hôtelsde Londres salent la note

Vous devez utiliser Internet pendantvotre séjour dans un hôtel londonien?Sachez, avant de réserver, que les hôtelslondoniens sont parmi les plus chersd’Europe pour ce qui est de l’accès Internet.

Reuters rapporte que, selon une enquête

de la compagnie Internet Webaroo, les plusgrands hôtels de la capitale facturent enmoyenne 19,70 livres par période de 24heures et le Ritz en demande 20.

Ce n’est pas tout. Certains hôtels lim-itent la quantité de données que l’onpeut recevoir pendant cette période etfacturent des suppléments extraordi-naires pour le téléchargement ou l’envoide gros fichiers de présentation.

Webaroo a vérifié entre 10 et 15 hôtelsdans 11 villes, dont Dublin, Amsterdam,Édinbourg et Barcelone.

Sur le Web : www.webaroo.com.

Pour votre infoExaminez tous lesfaits avant de prendre une decisiondonnent peu de chance de tirer de cefonds un rendement supérieur par rap-port à un produit beaucoup moins cher,comme un fonds coté en bourse ou unfonds commun avec un rapport gestionde dépenses plus bas, alors la seule rai-son de l’acheter est le service continuque vous offre le conseiller. Est-ce qu’ilvous prépare un plan financier ? Vousapporte-t-il une expérience particulièrequi peut être avantageuse ? Décidez dela valeur du service, et en établissantvotre coût en dollars, comparez-le aucoût du service d’autres fournisseurs.

Les frais de gestion de vos fondscommuns sont-ils importants ?Demandez à votre conseiller quelle dif-férence fera un écart de un pour cent surle rendement de votre portefeuille capi-talisé sur 10, 20 ou 30 ans.

Quiconque veut investir dans desfonds communs a intérêt à consulterwww.morningstar.com etmorningstar.ca au Canada, etwww.globefund.com. Ces sites four-nissent un historique des taux de rende-ment et des données sur les coûts d’unfonds. En outre, lisez le prospectus dufonds avant d’acheter.

• • •Michael McAteer est planificateur finan-

cier. Il vit et travaille à Montréal (Québec).Pour le joindre : [email protected].

FÉVRIER ’07 13

Café ≠ hypertensionOui, la caféine

peut faire monterla tensionartérielle un courtinstant chez lesn o n - h a b i t u é s .Mais, une étude àlong terme récente auprès de 155 000infirmières indique que la consomma-tion régulière de café n’entraîne pas dehausse de la tension, selon le Journal del’American Medical Association.

Pour votre info

Page 14: Février 2007

DE JYL ASHTON CUNNINGHAM, CMP

Bon, levez la main si vous avez pris des résolutions au Jour del’An... Maintenant, levez l’autre, si vous avez déjà laissé tomber !

Pas de panique, vous n’êtes sûrement pas seul et personne n’est làpour juger. L’article qui suit essaie de comprendre ce qui nous pousseannée après année à nous programmer pour l’échec en prenant desrésolutions impossibles à tenir. On verra ci-dessous certaines résolu-tions très populaires, la raison pour laquelle elles échouent et mieuxencore, pourquoi elles ne devraient pas échouer ! Chaque résolution estofferte en pensant à des planificateurs. Voyez l’effet domino des réso-lutions les unes sur les autres.

Je vais faire de l’exercice plus souvent

Vous, je ne sais pas, mais moi, mes chaussures de sport ontfait plus de kilomètres dans mon sac que sur mes pieds.Combien de fois les planificateurs ont-ils religieusementapporté leur tenue de gym, bien décidés à utiliser le gymnasede l’hôtel ? À moins d’avoir l’endurance d’une gazelle, la réso-lution « rester en forme » disparaît après 17 heures de travaild’affilée. En temps ordinaire, il faut une sacrée dose de volon-té pour s’arrêter au gymnase entre le bureau et la maison, sechanger et sautiller une heure avant de faire le souper.

Tout le monde connaît l’importance de l’exercice. Il brûle lesgraisses, développe les muscles et l’endurance et produit desendorphines qui génèrent la bonne humeur. Alors pourquoi a-t-il si souvent une faible priorité ? Pourquoi est-il si difficile des’y tenir quand il n’a presque aucun aspect négatif ? Je n’en saisrien mais j’ai peut-être une solution qui fait gagner du temps.

Essayez des exercices simples qui peuvent se faire pendantque vous faites autre chose –les planificateurs excellent au multi-tâches ! Verna Andrews, une infirmière et une des personnes lesplus occupées que je connaisse, a quelques recommandations.Suivez-les régulièrement et vous ajouterez inconsciemment 20 à40 minutes d’exercice modéré par jour dans votre vie sansaffecter le reste de votre train-train quotidien.

1. En vous brossant les dents, montez sur la pointe des piedset redescendez lentement 30 fois. Ça prend environ 2 minutes,donc vos dents seront éclatantes.

2. En vous séchant les cheveux, faites des rotations dehanches dans le sens horaire et anti-horaire pendant environ 8minutes. Si vos cheveux ne sont pas parfaits, contractez lesmuscles de l’estomac et rentrez bien le ventre vers le haut, blo-quez, comptez jusqu’à 10 et relâchez. Répétez 8 fois.

3. Debout dans le bus ou le métro : serrez les musclesfessiers le plus dur possible, bloquez, comptez jusqu’à 10 etrelâchez. Répétez 8 fois. Les regards perplexes deviendrontadmiratifs quand l’été sera là dans quelques mois !

4. En travaillant à votre bureau ou dans l’avion, par exem-ple, faites quelques exercices isométriques : bonjour la soup-lesse, adieu les torticolis. Commencez par le cou : de gauche àdroite, de haut en bas et en faisant des cercles. Faites bougertoutes les articulations de votre corps à tour de rôle. Faites-leaussi souvent que possible dans la journée.

5. Côté aérobie, forcez-vous à quitter votre bureau et marchezpendant 15 ou 20 minutes, le plus vite possible, de préférence dehors.

Je vais mieux mangerPlus vite dit que fait. Vraiment ? La plupart des planifica-

teurs qui gèrent des réunions et des programmes d’encourage-ment s’occupent de commander la nourriture des délégués.Pourtant, ils vivent de miettes piquées au buffet du midi, de

Santé, bonheur et vie de famille font souvent l’objet des bonnes résolutions

FÉVRIER ’0714

Optez pour une vie meilleure

Page 15: Février 2007

barres de céréales et de café pendant des jours. Bien manger améliore le fonctionnement des organes et des

muscles, éclaircit les yeux, renforce les dents et les os, atténueles rides et réjouit le système digestif. Il n’y a rien de nouveauà ça et pourtant une forte fraction de la population canadiennesouffre de mauvaise forme, d’obésité et de sous-alimentationchroniques. Comptons-nous si peu à nos yeux pour ne pasnous soucier de la façon dont nous alimentons nos corps ?

Récemment, j’ai changé de tactique. Je fais semblant d’être unde mes clients et je dois me traiter en conséquence. Ça a l’air foumais ça bat n’importe quelle résolution. Quand vous commandezun repas, demandez-vous simplement : « Qu’est-ce que je don-nerais à mon client ? » et votre choix sera probablement beaucoupplus nutritif. Je vous tiendrai au courant des effets à long terme.

Quand vous êtes responsable du personnel sur place, assurez-vous d’inclure leurs repas dans le budget du programme, faites-en un compte apparent et prévoyez assez de temps pour les pren-dre de façon détendue et agréable. Contrairement à ce que l’oncroit, vous et votre personnel avez le droit de manger. Vosemployés et les délégués ne s’en porteront que mieux !

Je vais mieux gérer mon tempsBien sûr. C’est sûrement et de tous les temps la résolution

condamnée à l’échec. Agendas, programmes informatiques,calendriers, aide-mémoire éclair, papillons adhésifs amovibles,terminal de poche, etc., tous visent à rendre les gens plus effi-caces. Le problème, c’est que cela fonctionne seulement si lepropriétaire y a mis les données nécessaires et ce dernier est engénéral trop occupé à faire autre chose !

La seule vraie manière de gérer le temps est d’identifier lescas où il est mal géré. Une fois les générateurs de perte de tempsidentifiés et éliminés, l’amélioration est immédiate et visible. Çapeut vouloir dire embaucher des gens pour faire des choses quivous pèsent comme le ménage, la tenue des comptes, la décora-tion, etc. Peu importe, c’est de l’argent bien dépensé puisquevous n’avez plus à supporter ces tâches, vous savez qu’ellessont bien faites par des professionnels et vous pouvez vous con-centrer sur celles où vous excellez, quelles qu’elles soient.

Je tiendrai mes promesses jusqu’au bout Ce n’est pas une résolution, c’est une règle et une règle

inviolable. Il n’y a pas de mais qui tienne ! Si vous ne pouvezpas mener quelque chose à bien, ne promettez rien et rayez larésolution de votre liste à tout jamais.

Je vais apprendre à dire nonNous passons notre temps à le dire à nos enfants, mais pour

des raisons différentes. Mais l’objectif est le même, non ? Nouspouvons dire non, même si l’autre personne sera contrariéequelque temps – elle s’adressera à quelqu’un d’autre, voilà tout.Ne donnez aucune excuse, refusez simplement et poliment.

Si vous ne pouvez pas y échapper tout de suite, expliquez quevous devez consulter votre agenda, époux/épouse, patron, etc.et gagnez du temps avant de finir par dire non.

Rappelez-vous : dire oui et ensuite bâcler le travail ou, pireencore, lâcher à mi-chemin porte bien plus préjudice à uneentreprise ou à une réputation personnelle.

Cela me rappelle un vieux dicton : « Autant jouer pour rienque travailler pour rien ». Ça ne veut pas dire renoncer à tout tra-vail bénévole ou bonne action mais cela fixe plutôt une limite ànotre générosité en temps.

L’élément commun à tout ce qui précède, c’est qu’une réso-lution n’affecte au bout du compte que la personne qui l’aprise. L’effet domino, ce sont des choix sains affectant un modede vie sain, affectant un environnement de travail sain. Commeplanificateurs, nous avons souvent tort de négliger de planifi-er l’événement le plus important de tous – notre propre vie.

Vous n’avez qu’une résolution à prendre : vous occuperd’abord de vous-même. C’est aussi simple que ça !

Jyl Ashton Cunningham, CMP, est propriétaire de JAAC Events àOakville (Ontario) et dirige un groupe d’études de CMP pour l'IMPAC.Elle est rédactrice adjointe au Planificateur.

La résolution primordiale

FÉVRIER ’07 15

SOLUTIONSUDOKU

FACILE ETMOYEN DE

PAGE 11

Page 16: Février 2007

Ce mois-ci, l’enquête du Planificateur révèle que les planificateurs peuvent rapporter chez eux certaines

commodités : chocolats, fruits ou boissons comme de l’eauembouteillée et du café, magazines, trousses de couture etnécessaires à chaussures.

Les résultats indiquent clairement que ces commodités comptent beaucoup pourles planificateurs, surtout les produits de toilette. La moins appréciée reste le stationnement. Mais il y a probablement des choses plus importantes que cesaccessoires : selon Kent Sexton de Hamister Hospitality, des chambres très propreset un personnel plus serviable génèrent un taux d’occupation plus élevé.

FÉVRIER ’0716

Avis de malaria en JamaïqueL’agence de santé publique du Canada a émis un avis de

malaria en Jamaïque (Caraïbes) et conseille aux voyageurs deporter des manches longues pour éviter les morsures demoustiques.

On conseille à ceux qui visiteront la capitale, Kingston, deprendre des médicaments antipaludiques. Les Canadiens quivisiteront les lieux de villégiatures sur les plages n’ont proba-blement pas besoin des médicaments.

Court, bon et sainQuatre marches d’un bon pas pendant 10 minutes sur

une période de quatre heures sont tout aussi efficaces pourabaisser la tension artérielle qu’une seule marche d’un bonpas pendant 40 minutes chez les personnes souffrant de pré-hypertension (tension artérielle légèrement élevée) selon uneétude récente de l’université de l’Indiana. En fait, l’effet desmarches plus courtes dure plus longtemps – 11 heures aprèsla dernière marche de 10 minutes contre 7 heures après unemarche de 40 minutes. Des études antérieures ont montré quedes marches courtes pouvaient être aussi efficaces que les pluslongues pour abaisser le cholestérol, améliorer la forme aérobie et réduire l’anxiété.

Pour votre info

Page 17: Février 2007

FÉVRIER ’07 17

Une récompense cauchemardesqueDE VANESSA BAUDRY

Quoi de plus alléchant que de gagner des points en utilisant sacarte de crédit, ceux-ci se transformant en billets d'avion gratuits ?Une offre très séduisante mais qui devient vite un enfer quand onréalise le chemin à parcourir pour bénéficier de ce fameux avantage.

Une fois le téléphone décroché pour profiter de vos points,et vous réalisez rapidement que le parcours qui vous attend vaêtre long et sinueux avant d'obtenir satisfaction. Premier appel,première attente, qui débouche bien évidemment vers uneinvitation à joindre un nouveau numéro de téléphone pourespérer avoir les indications nécessaires pour profiter de vosavantages. Première réponse, première déception, l'hôtesse enligne vous annonce que malheureusement l'ordinateur ne peutactuellement répondre à votre demande, et qu'il faudrait rap-peler ultérieurement.

Alors, si avec tout cela, vous éprouvez encore le courage derappeler, peut-être aurez vous la chance que l'on vous réponde,mais ceci uniquement après une longue attente et sans êtreassuré que l'ordinateur trouvera votre dossier et débloqueravos points! Le cadeau promis se transforme donc en véritablerécompense, terme qu'il faut ici nuancer car il peut dans ce casprésent devenir synonyme de véritable cauchemar !

L'oxymore est une figure de style qui consiste en l'association dedeux termes de sens contradictoires, il semblerait que le gain depoints grâce à une carte de crédit, en soit la meilleure illustration.

Page 18: Février 2007

FÉVRIER ’0718

Événements à venirDu 5 au 8 marsMaison de la France, Salon Bourses France 2007 sur le Tourismed’Affaires Réceptif incluant des formations, Vancouver (5 mars),Calgary (6 mars), Toronto (7 mars), Montréal (8 mars).Contact et info : www.franceguide.com/ca/bourses2007

Du 18 au 20 marsMeeting Professionals International, PEC-Europe (Conférenced’éducation professionnelle), Copenhague, Danemark.Contact et info: (972) 702-3000, www.mpiweb.org.

Du 25 au 28 marsAssociation of Collegiate Conference and Events DirectorsInternational, Conférence annuelle, Hôtel RenaissanceHarbor Place, Baltimore, Md. Contact et info: (877) 502-2233, www.acced-i.org.

Du 17 au 19 avrilIMEX 2007, Salon international pour les professionnels desréunions et voyages incentive, Messe Francfort, Allemagne.Contact et info : www.imex-frankfurt.com

Du 19 au 22 avrilInternational Association of Conference Centers, Conférenceannuelle, The Heldrich, New Brunswick, NJ. Contact et info:(314) 993-8575, www.iacconline.org.

Du 29 au 31 juilletMeeting Professionals International, WEC (Conférence mondiale d’éducation professionnelle), Montréal, Qué.Contact et info: (972) 702-3000, www.mpiweb.org.

• • •

AGENDAFini de galérer en voyage www.flightstas.comLa page d’accueil est audacieuse : « FlightStats fait de l’in-formation sur les vols un vrai service de renseignements ».Tout y est : heures d’arrivée et de départ en temps réel depresque tous les vols dans le monde, derniers règlements desécurité et météo de dernière minute. Sans oublier des mes-sages textes pour les retards de vol et une estimation devotre temps d’attente probable au contrôle de sécurité prèsde la porte de départ. Et tout est gratuit !

Surclassement à bon prixwww.expertflyer.comWow ! 5 $ par mois pour la liste complète et à jour desinvendus de la plupart des grandes lignes aériennes, y com-pris les invendus en première classe non publiés, au prix dubillet classe touriste de dernière minute. ExpertFlyer ne faitpas de réservation mais vous donne toute l’info nécessairepour le faire directement avec la ligne aérienne et vous per-met d’épargner des sommes considérables.

Guide de voyage de luxe www.miogps.comUn site Web avec des gadgets qui intéresseront les planifi-cateurs de réunions. Le plus intéressant est le H610DigiWalker, à la fois navigateur GPS et PDA complet. Sonlogiciel de complément mondial peut suivre les vols et lamétéo dans le monde entier et tout convertir, des monnaiesaux tailles de vêtements. Il se vend à 450 $US et le magazineTime en a parlé récemment.

• • •

Vous connaissez un site Web que vous aimeriez partager ? Envoyez-nous un courriel à [email protected] d’autres sites Web géniaux, voyez notre site web :www.leplanificateur.ca.

Sites Web d’intérêt

Page 19: Février 2007

FÉVRIER ’07 19

Tendances 2007L’hiver canadien se décide enfin à montrer le bout du nez

(au moins dans l’Est) et nous nous demandons ce que 2007réserve aux planificateurs à travers le pays ?

Voici les tendances qui, selon Le Planificateur, se con-firmeront dans les prochains mois :

• Soixante-cinq pour cent des planificateurs d’entreprisevont planifier leurs événements de 4 à 6 mois à l’avance.

• Les centres de conférences vont gagner en popularitéauprès des planificateurs.

• Le facteur no1 dans le choix d’un hôtel est l’emplacement,suivi du prix et du service.

• Les voyages d’agrément vont continuer de dépasser lesvoyages d’affaires à mesure que les gens d’affaires essaient deremplacer ces derniers par la technologie quand cela est possi-ble et approprié, afin de gérer les coûts croissants de transportet d’hébergement.

• Le rôle d’Internet va rester prépondérant dans la planifi-cation des voyages mais ne sera pas plus imposant.

• La recherche des offres les plus compétitives va devenirde plus en plus courante, tout comme celle des forfaits « toutcompris ».

• Les planificateurs surmenés vont visiter les spas plus sou-vent pour gérer le stress croissant dans leur vie.

• Les prix des hôtels devraient rester stables, avec l’achève-ment de nouveaux projets hôteliers. En fait, les prix pourraientmême baisser dans certaines villes canadiennes.

• Les lignes aériennes vont gérer plus sévèrement l’utili-sation des points de voyage.

• La diffusion de mini-vidéo va augmenter – interviews,séminaires, discours et tout autre contenu audio spécifique àvotre événement ou à votre organisation pourront tous se fairede cette façon.

•De plus en plus de planificateurs tiliseront Meeting MatrixSilver pour la disposition de leurs salles et plus de sites se fe-ront certifiés par le Space Verification Program de PCMA.

• L’utilisation des Blackberry va continuer d’augmenter àmesure que les hôtels vont découvrir la qualité des servicesque cela leur permet d’offrir aux planificateurs.

• Les vidéoconférences vont continuer de croître ainsi quela popularité des conférences sur le Web.

• La demande pour les services 24 heures sur 24 va aug-menter à mesure que les planificateurs voudront utiliser lessalles d’exercices ou les centres d’affaires aux heures qui leurconviennent.

• Plus de voyageurs d’affaires vont préférer abandonnerleurs points pour des dividendes annuels (2 % de remise enargent) qui leur permettront d’acheter ce qu’ils veulent plutôtque de se débattre pour échanger leurs points.

• Le service va redevenir un point clé, à mesure que les con-traintes de temps des voyageurs vont augmenter. Les hôtels ettoute autre entreprise offrant un service aimable et efficace vont ygagner. Comme le dit Wolfgang Hültner, chef de la direction dugroupe hôtelier Americas Mandarin : « Les services sur lesquelsun établissement ne fait aucun pofit seront de toutes façons bienrendus par un hôtel de grand standing ».

Le concept Zéro déchet de PCMADu 7 au 10 janvier, le Centre des congrès de Toronto (MTCC) a

accueilli la 51e rencontre annuelle de la Professional ConventionManagement Association, la première à l’international.

Plus de 3 000 professionnels de l’industrie des congrès ontassisté à l’événement à Toronto, qui comprenait plus de 80séances éducatives. Aux thèmes clés comme la planificationstratégique, la gestion d’événements, le leadership et beau-coup d’autres, se sont ajoutés des sessions générales, des tablesrondes et des événements pour favoriser le réseautage, oùplanificateurs et fournisseurs de cette industrie ont pupartager idées et bonnes pratiques.

De concert avec le MTCC, l’association basée à Chicago aaussi pris la tête de la nouvelle tendance des « réunions écolo ».

Le recyclage est devenu une des grandes questions mondialeset les professionnels de l’industrie doivent l’admettre : les réu-nions et les événements peuvent générer beaucoup de déchets.Nourriture, prospectus, transport, etc., un congrès peut générerdes tonnes de déchets. Quand les planificateurs de réunions et decongrès essaieront de trouver de meilleurs moyens d’être plusécologiques, ils pourront s’inspirer de l’excellent exemple qu’adonné cette rencontre annuelle. Plusieurs sessions sur le sujetétaient offertes et le MTCC, en partenariat avec The Turtle IslandRecycling Company, a mis en œuvre un système de recyclageremarquable. Selon Barry Smith, PDG du MTCC, « … organiserun événement « zéro déchets » d’une telle importance coûte de35 000 $ à 50 000 $ , compte tenu de la formation du personnel,du fonctionnement et de l’enlèvement des compacteurs. »

Le centre des congrès, lauréat d’or des Prix de minimisationdes déchets du Conseil de recyclage de l’Ontario cette année, adéjà adopté un comportement vert mais le faire dans une con-férence internationale est une première.

Deborah Sexton, PDG de PCMA, disait : « nous voulonsdonner l’exemple à tous nos membres ; organiser un événementzéro déchets peut coûter cher mais ça vaut le coup ». Ce conceptsera intégré aux futures réunions de PCMA, a-t-elle ajouté.

Ne manquez pas la 52e réunion annuelle de PCMA à Seattle(Washington) en janvier 2008.

Pour en savoir plus, visitez le site www.pcma.org.

AVEZ-VOUS ADOPTÉ UNE ATTITUDE ÉCOLOGIQUE DANS VOS ÉVÉNEMENTS? TENEZ-NOUS AU COURANT ET NOUS PARTAGERONS VOS IDÉES AVEC NOS

LECTEURS. ENVOYEZ VOS COMMENTAIRES À [email protected].

Page 20: Février 2007

PAS FACILE D’ÊTRE VERT – À MOINS DES’APPELER MARRIOTT La grenouille Kermit seraitfière. Se joignant au combat pour protéger notre climat,Marriot International, Inc. a dit en janvier qu’elle avait réduitde 70 000 tonnes les émissions de gaz à effet en un an – l’équiv-alent de 10 000 voitures de moins dans les rues américaines.

Marriott devient la première chaîne hôtelière à faire partie demanière proactive au programme de leadership de l’EPA, l’a-gence américaine de protection de l’environnement, en matièrede climat. Marriot s’est donné cinq ans pour réduire les gaz àeffet de serre de six pour cent par chambre d’ici à 2010 et a lancél’initiative Marriott Retro-commission (MRC) l’an dernier pourmaximiser l’efficacité énergétique dans tous les hôtels aux É.-U.

« Être vert, c’est une bonne chose, dit Pat Maher, premiervice-président, Gestion des programmes et des techniques,Marriott International, Inc. « C’est important pour l’environ-nement et rentable pour nos hôtels. »

La prochaine initiative de Marriott porte sur l’améliorationdes efforts de recyclage par un programme pilote pour surveilleret évaluer la gestion actuelle des déchets et les pratiques de recy-clage. L’objectif du programme est de rationaliser les efforts etidentifier les méthodes les plus écologiques mais rentables.

L’entreprise a reçu plus de mentions ENERGY STAR quetoute autre chaîne hôtelière et a été proclamée PartenaireENERGY STAR de l’année pour son excellence dans la gestionde l’énergie depuis deux ans.

Sur le Web : www.marriott.com.

LES HÔTELS SOFITEL ENTRENT DANS LALISTE D’OR DU CONDE NAST TRAVELER

Dix hôtels Sofitel font partie de la liste des 700 meilleurs hôtels,centres de villégiature et croisiéristes du monde, selon les lecteursdu magazine Conde Nast Traveler, numéro de janvier 2007.

La liste découle d’une enquête auprès des lecteurs en 2006,à laquelle ont répondu 21 000 abonnés du magazine. C’est uneétude en profondeur et un classement des meilleures pro-priétés du monde, parue dans le numéro de novembre. Pourcomprendre les notes attribuées à chaque propriété, uneéquipe de rédacteurs du magazine a contacté les lecteurs poursavoir ce qui faisait d’une chambre, d’une vue ou d’un endroitquelque chose d’unique en soi.

Les hôtels Sofitel dégagent une sensibilité unique, l’art devivre à la française (in French in the text), incarnée dans lesnormes élevées de service, une conception attrayante, une cui-sine gastronomique et des commodités bien pensées. Cettefocalisation est renforcée par des relations avec des personnal-ités françaises renommées, dont l’architecte Jean-Paul Viguier,le décorateur ensemblier Pierre Yves Rochon et des chefsétoiles de Michelin.

Situés dans les grands centres de destinations d’affaireseuropéens, y compris Londres, Paris, Budapest et Bruxelles,Sofitel offre la luxueuse literie MyBed faite sur mesure pour unsommeil réparateur, un accès Internet sans fil et/ou à hautevitesse, des centres d’affaires ou d’exercices ouverts 24 heures

sur 24, des espaces bibliothèque tranquilles et des restaurantsfrançais et internationaux haut de gamme.

La chaîne se développe en Chine et dans la région AsiePacifique, avec l’ouverture prévue de nouvelles propriétés àBeijing, au Caire et à Dubay cette année. Avec plus de 200hôtels à travers le monde, les hôtels Sofitel sont la marque deprestige du groupe des Hôtels Accor.

Sur le Web : www.sofitel.com.

LES HÔTELS ROCCO FORTE ÉLUSMEILLEURE CHAÎNE La chaîne de luxe Rocco ForteHotels a remporté le titre de meilleure chaîne hôtelière à l’in-auguration des prix des lecteurs du Luxury Travel.

En janvier, les hôtels Rocco Forte ont reçu le prix lors d’undîner au bureau londonien de Haymarket Publishing, les pro-priétaires de Luxury Travel, selon ehotelier.com.

La chaîne luxueuse a mis hors combat Four Seasons etOne&Only Resorts, pour s’emparer du prix. Ouverte en mars2006, la Villa Rocco Forte à Francfort s’est classée parmi lestrois premiers dans la catégorie Meilleur nouvel hôtel.

Les hôtels Rocco Forte ont été lancés en 1996 pour créer unecollection d’hôtels de luxe en Europe. Chaque hôtel a un styleunique qui reflète sa nationalité et son emplacement.

Sur le Web : www.roccofortehotels.com.

RITZ CARLTON BOSTON Le Ritz Carlton Bostondevient le Taj Boston. Un nom est un nom, non ? Pas seule-ment, si vous êtes le Ritz-Carlton Boston, ou plutôt leTaj Boston.

Le nouveau propriétaire basé en Inde, Indian Hotels Co., a achetéle Ritz de Millennium Partners au prix de 170 M $US en janvier.

Tout changera – des serviettes de bain aux logos sur lestéléviseurs et les téléphones de l’hôtel – mais David Gibbons,directeur général du Taj Boston et propriétaire de Taj Hotels,Resorts and Palaces, promet que de nombreuses traditionsseront respectées. « Nous gérons des palaces en Inde et nousconsidérons cette propriété comme un haut lieu de l’hospital-ité aux É.-U. » dit-il.

Le Café restera le Café; le Lounge restera le Lounge. Bonnombre des employés familiers du Ritz resteront aussi.

Gibbons s’attend aussi à mettre « beaucoup d’argent » pourrafraîchir l’hôtel et le remettre à neuf.

Sur le Web : www.lhw.com/TajBoston

LES HÔTELS OMNI FLATTENT LES SENSLa chaîne hôtelière Omni, qui comprend 40 propriétés de

luxe en Amérique du Nord, a lancé un programme conçu spécialement pour mettre en valeur les aspects sensoriels desréunions dans ses propriétés.

Les éléments du programme Sensationnel d’Omni touchent ledécor, les parfums, les bandes sonores, la température et l’éclairage.

Pour les remue-méninges, par exemple, les planificateurs peu-vent créer une atmosphère unique : décor aux couleurs vives,éclairage varié, musique entraînante et parfum de menthe poivrée.

Actuellement, Omni offre de personnaliser trois types deréunions : énergiques, stimulantes et de reconnaissance.

Sur le Web : www.omnihotels.com.

FÉVRIER ’0720

Nouvelles hôtelières

Page 21: Février 2007

Avis de nomination

Le 2 janvier dernier, Lucy Mungiovi adébuté dans ses nouvelles fonctions ausein de Tourisme Montréal. Elle s’est vueconfier le poste de directrice des servicesaux congrès. Outre l’assistance auxorganisateurs de congrès inhérente à sesnouvelles fonctions, Madame Mungiovisera responsable de l’organisation desvisites d’inspection, de l’élaboration desprogrammes destinés à accroître l’acha-landage aux congrès, et de la gestion dela centrale d’hébergement. Ceux pourlesquels son nom est familier, vous l’avezpeut-être croisée au cours des 16dernières années dans les grands hôtelsde Montréal, tel que l’Hôtel du Parc, leWyndham et le Ritz Carlton où elle oeu-vrait aux services banquets et congrès.

Nouveautés en villeL’industrie hôtelière de Montréal est

en constante ébullition. De nouvellespropriétés surgissent dans le paysageurbain tandis que d’autres s’agrandis-sent ou rénovent :

L’Hôtel Westin Montréal, dont l’ou-verture est prévue en avril 2008, compteraplus de 400 chambres, 20 000 pieds carrésd’espace d’exposition, deux restaurants,un bar et une piscine intérieure.

L’Hôtel Nelligan, l’un des hôtels bou-tique favori du Vieux-Montréal, prévoitun agrandissement avec de nouvelleschambres et des espaces de réunionsadditionnels.

Le Dauphin, qui ouvrira en janvier2007, offrira aux voyageurs de séjournerdans l’une des 72 chambres ou suites etde disposer de 4 salles de réunions pourdes groupes de 20 à 30 personnes.

La chaîne Marriott prévoit d’ouvrirun nouvel hôtel à l’été 2008 adjacent àl’aéroport Montréal-Trudeau quicomptera 275 chambres.

Le Groupe Germain se penche aussi sur unnouveau projet pour le Quartier Dix30 surla Rive-Sud (à l’intersection des autoroutes10 et 30). Il devrait s’agir d’un hôtel axé surle marché corporatif offrant 5 000 pi. ca d’e-spaces de réunions. L’hôtel Alt accueillera

aussi les voyageurs de fin de semaine et lespersonnes voulant faire du shopping. Le concept sera celui d’un hôtel chic maisabordable. D’ici la fin février, des informa-tions complémentaires devraient êtredisponibles.

Il y aura aussi de la nouveauté àToronto en 2009 : le Groupe Germainprévoit l’ouverture d’un second hôtel quisera adjacent au Centre Air Canada et àquelques minutes à pied du quartier desaffaires. L’Hôtel Le Germain Maple LeafSquare offrira 171 chambres, 5 000 piedscarrés d’espace de réunions, un centre deconditionnement physique et un café.

Calgary n’est pas en reste puisque leGroupe Germain compte aussi s’y établirau centre-ville avec un tout nouveauconcept : un complexe hôtelier de 150chambres, une tour à bureaux et 42unités de condos de luxe. La date d’ou-verture n’est pas encore médiatisée.

Solotech perd desplumes

Il y a quelques mois, Solotech a vus’envoler le contrat du prestigieux Sofitelet tout dernièrement Solotech a été rem-placé au Centre Mont-Royal par uneentreprise d’audio-visuel de Toronto.

Une affaire intime auCentre Mont-Royal

Le 8 février dernier L’équipe duCentre Mont-Royal a invité ses fidèlesclients ainsi que plusieurs clients poten-tiels à prendre part dans « une affaireintime ». Les participants étaient conviésà un voyage à travers quatre villes :Paris, Rome, Stockholm et Montréal. Ilsont ainsi pu démontrer le potentiel dequelques unes de leurs salles dont l’audi-torium où Eva Avila a soulevé la foule àla fin de l’affaire.

Le golf Le Challengerdisparaîtra

Le promoteur immobilier Terramax aacheté la moitié du terrain de golf détenupar Bombardier Immobilier. Il est prévuque 2 000 unités d’habitation neuvesseront érigées sur les terrains du golf.

Terramax prendra possession du par-cours de golf au plus tôt le 30 octobre2008. Toutefois, le terrain de golf resteraen opération jusqu’en 2009.

Le Méridien Versailles-Montréal

Saviez-vous que depuis l’intégrationdu Meridien Versailles-Montréal au seinde la famille Starwood Hotels & Resortsen mars 2006, tout organisateur d’événe-ment peut maintenant profiter du pro-gramme de récompense StarwoodPreferred Planner en y planifiant leurévénement ? Vous pourrez ainsi accu-muler rapidement des points grâce àvotre réunion ou événement, que vouspourrez échanger contre des nuitées gra-tuites, des vols gratuits, des surclasse-ments de chambre, des réductions sur letarif de base, des certificats cadeaux, etc.,et le tout sans restriction sur les dates ousur la disponibilité, que cela soit auMeridien Versailles à Montréal ou dansl’un des 850 hôtels et complexes devacances du groupe Starwood répartis àtravers 95 pays. Pour plus de renseigne-ments, visitez les sites Web suivants : w w w. l e m e r i d i e n . c o m / m o n t r e a l ou le www.starwoodhotels.com/preferredplanner.com

Programmed’équipement de ski AirCanada et FedEx

FedEx offre, pour une durée limitée,aux clients d’Air Canada la possibilité deramasser et livrer votre équipement deski. Vous éviterez ainsi d’avoir à voussurcharger de bagage dans les aéroports,les hôtels, taxis et voitures louées et pou-vez profiter de vacances plus relaxanteset agréables. Vous pouvez faire ramasservotre équipement chez vous ou aubureau pour le faire livrer à votre hôtel(hors weekends). Cette offre estdisponible à partir de 8 grandes villescanadiennes vers 5 villes de l’Ouestcanadien, pour les voyageurs de Torontovers Denver dans le Colorado et prendrafin le 30 avril 2007. Pour plus d’informa-tion, communiquez avec le service à laclientèle de FedEx au 1 (877) 733-3339.

FÉVRIER ’07 21

ICI ET LÀ de Nathalie Caron

Page 22: Février 2007

FÉVRIER ’0722

Assurez-vous d’avoir votre auditoire tout à vousDE VANESSA BAUDRY

Envie d'exotisme, d'originalité pour votre événement, necherchez plus, la prison de Trois-Rivières est le lieu idéal

pour vous recevoir.A mi-chemin entre Québec et Montréal, cette immense

immeuble de stylepalladien a été con-struit au début du19e siècle.Immeuble classé denos jours commemonument his-torique, il a été inté-gré au complexemuséal pourdevenir le centred'interprétation dela vie carcérale auQuébec. En effet,cette prison est cellequi a été le pluslongtemps en fonc-tion au Canada (164ans) et elle sembleainsi représentativede l'univers carcéraldans les années 60 au Québec.

Le concept mis en place par cette prison est personnel etinnovant puisqu'il propose aux personnes non seulement devisiter la prison mais aussi d'y passer la nuit. Après avoir étéaccueillis par le gardien de la prison qui complètera votre fiched'incarcération avec une photo et vos empreintes digitales, letee-shirt du prisonnier vous sera remis et vous serez conduit

dans votre cellule. Un ex-détenu vous servira de guide en ten-tant de rendre compte au mieux de l'ambiance, et de la duretédes conditions de vie. Vous passerez ensuite la nuit dans votrecachot avec les autres co-détenus. Vous aurez droit le matin,avant d'être libéré, au petit déjeuner du prisonnier (gruau etrôties) et votre fiche d'incarcération vous sera remise avec la

mention " libéré ". La salle du

Conseil, située dansla prison, ayant unecapacité d'accueild'une vingtaine depersonnes, vouspourrez organiservos conférences dansun lieu à la fois inso-lite et troublant. Sicelle-ci se révélaitêtre trop petite, lesquatre autres sallesde réunion du muséepropose un espaceplus grand pouvantrecevoir jusqu'à 350personnes, pour destarifs allant de 100 à600 dollars la

journée. D'autre part, le musée offre différents services de traiteur etdes équipements audio-visuels afin de faciliter l'organisation et ledéroulement des événements. En somme, une façon agréable d'al-lier les affaires et la découverte d'une prison pas comme les autres.

Une expérience inoubliable, un dépaysement garanti… • • •

Vanessa Baudry est une journaliste pigiste de France.

Page 23: Février 2007
Page 24: Février 2007