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LE MOULIN DU ROC . SCÈNE NATIONALE . NIORT CINEMA FÉVRIER 2013 . N°252

Février 2013

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Niort • Moulin du roc

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Page 1: Février 2013

le moulin du roc . ScÈne nATionAle . niorT

cinemAfévrier 2013 . n°252

Page 2: Février 2013

Blancanieves est...

Une expérience sensoriellel le spectateur doit ressentir plutôt que voir, et se laisser porter par une histoire racontée uniquement en images et en musique.

Un voyage dans le tempsl le film est une recons­titution minutieuse de l’espagne des années 20 : les costumes, les coiffures, les voitures… Aucun détail n’a été ignoré.

Un conte de fée en imagesl le film résonne à l’enfant présent en nous. le public va découvrir une histoire pleine de fantastique, de drame, d’horreur et d’humour noir. il était une fois…

Une pure émotionl un regard peut décrire l’intensité d’une action incro­yable. comme le disait norma desmond dans Boulevard du crépuscule : “nous n’avions pas besoin de dialogues. nous avions des visages.”

Une comédie musicalel la musique extraordinaire d’Alfonso de vilallonga du générique de début aux crédits de fin intensifie les émotions et les sentiments les plus profonds des protagonistes.

Un mélodrame gothiquel le film est une réflexion sur l’amour comme une histoire de la douleur et un filtre démystifiant pour faire face aux aléas de la vie. Aimez, et vous vivrez.

blancanieves Espagne - 2012

Scénario :Pablo BergerPhotographie :Kiko de la RicaMontage :Fernando FrancoMusique :Alfonso de Vilallonga

avec :Maribel VerdúDaniel Giménez CachoÁngela MolinaPere PonceMacarena García

Durée : 1h44

DU 31/01 AU 5/02

Prix spécial du Jury,Meilleure actrice,San Sebastian 2012

/ Pablo Berger

l lumière grise, crasse ordinaire des cités Hlm en déshérence, jeunesse gouailleuse, gouapeuse et boudeuse, photo granuleuse, caméra à l’épaule…on est entraîné aux bas­ques de mia, adolescente maussade, en conflit ouvert avec ses copines, sa mère et sa peste de petite soeur. mia semble nourrir deux pas­sions : la danse hip­hop et le cheval blanc attaché dans un campement gitan voisin. Sur le papier, rien de nouveau

sous la grisaille du cinéma social à l’anglaise. A l’écran, pourtant, ça prend plutôt bien. la mise en place du film s’opère avec précision et rapidité, la caméra est vive, les dialogues crépitent, et les acteurs captent d’emblée l’attention. (...)

Serge Kaganskiles inrockuptibles

15 septembre 2009

fish tank Grande-Bretagne - 2009Scénario :Andrea Arnold avec :Katie JarvisKierston WareingMichael Fassbender

Durée : 2h02

2 séances le 10 février

Présentédans le cadrede Lycéens et Apprentis au Cinéma

Tarif unique : 4E

/ Andrea Arnold

l en l’été 1797, des paysans capturent, dans une forêt de l’Aveyron, un enfant sourd et muet, hirsute et nu, marchant à quatre pattes, et qui se nourrit de glands et de racines. cet “enfant sauvage” est emmené à Paris, à l’institut des sourds­muets où il devient un objet de curiosité pour les visiteurs.

l ce film commence par des scènes dramatiques, haletantes, au sein de la nature où les paysans traquent l’enfant perdu comme une bête sauvage. Puis Truffaut qui interprète

le rôle d’itard d’une façon quasi bressonnienne, écrit le journal du docteur et nous fait revivre son expérience dans un style dépouillé, maîtrisé, qui ne laisse place à aucune sentimentalité, aucun attendrissement superflus. cette rigueur, cette honnêteté (qu’on retrouve dans la manière dont est dirigé le jeune interprète, un petit gitan choisi par Truffaut) font de L’enfant sauvage une oeuvre admirable et passionnante. (...)

Jacques Siclier

l'enfant sauvageFrance - 1969

d’après“Mémoire et rapport sur Victor de l’Aveyron” par Jean Itard

avec :Jean-Pierre CargolFrançois TruffautFrançoise Seigner

Durée : 1h30

1 séance le 6 février

Présentédans le cadrede Collège au Cinéma

Tarif unique : 4E

/ François Truffaut

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l Avec There will be blood, Paul Thomas Anderson s’est imposé comme un cinéaste de la démesure, en quête de son “grand film américain” ­ au sens où les écrivains parlent de “grand roman américain” : une oeuvre somme qui parviendrait à exprimer la quintessence de l’imaginaire national. les quarante premières minutes, époustouflantes, de The Master semblent animées par la même ambition : analyser la psyché des etats­unis à un moment charnière de leur histoire.Après l’émergence du capitalisme moderne au début du XXe siècle, le cinéaste reconstitue l’après­Seconde Guerre mondiale à travers la réinsertion chao­tique de freddie Quell, un marin alcoolique et violent, traumatisé par les combats dans le Pacifique. le réalisateur s’appuie sur une performance d’acteur au­delà des superlatifs : Joaquin Phoenix apparaît

tellement possédé par son rôle qu’il ferait passer le daniel day­lewis de There will be blood pour un modèle de sobriété. (...)le film bascule dans une autre dimension quand freddie embarque clandestinement à bord d’un yacht où un penseur charismatique marie sa fille. derrière le

patronyme de lancaster dodd et ses théories fumeuses sur l’origine de l’âme, il faut bien sûr reconnaître l. ron Hubbard, le fondateur de la scientologie. (...)

Samuel douhaireTélérama

9 janvier 2013

the master Etats-Unis - 2012

Scénario :Paul Thomas AndersonPhotographie :Mihai Malaimare Jr.Musique :Jonny Greenwood

avec :Joaquin PhoenixPhilip Seymour HoffmanAmy Adams

Durée : 2h17

du 6 au 12/02

Prixde la mise en scène,Meilleure interprétation masculine,Venise 2012.

/ Paul Thomas Anderson

l comme tous les gamins au Sénégal, mitri ne vit que pour le football. Quand un agent le repère un jour, il

croit sa chance venue. mais sa famille doit débourser une somme colossale pour couvrir de soi­disant frais

d’entretien. elle va s’endetter auprès de l’ensemble des villageois, pour permettre à mitri d’accomplir son rêve.une fois arrivé en france, avec une autre poignée de jeunes talents du football, mitri est abandonné dans un stade par un complice de l’agent véreux. Affamé, sans argent, le garçon est placé dans un foyer en région parisienne, puis envoyé à montbéliard. Sa rencontre avec un entraîneur de football local, ancien joueur professionnel au fc Sochaux, va infléchir le cours tragique de son destin.l’ambition de Samuel collardey était, à travers ce beau film réaliste, de témoigner du scandale des recrutements de jeunes footballeurs en Afrique, mais aussi de livrer un portrait des classes ouvrières françaises, dans la lignée de Pialat. dans les deux cas, il y parvient avec beaucoup de justesse.(...)

Sandrine marquesle monde

8 janvier 2013

comme un lion France - 2012

Scénario :Catherine PailléNadège TrebalSamuel CollardeyPhotographie :Charles WilhelemSamuel CollardeyStéphane Raymond

avec :Mytri AttalMarc BarbéJean-François StéveninAnne CoesensMarc Berman

Durée : 1h49

du 30/01 au 5/02

/ Samuel Collardey

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Anna s’amuse avec moi, elle avait ce plaisir

de se dire : “J’ai envie que tu sois un sale type”. Mais pour mon travail ça

n’a aucune importanceque le personnage soit

sympathiqueou antipathique.

Quand on me confie un rôle, je redeviens

innocent de moi-même, j’essaie en tout cas.

Jean-Pierre Darroussin

l ernest, un architecte renommé, ne vit que pour son travail. un jour, il reçoit un appel de la police suédoise qui le décide à entreprendre un long voyage jusqu’à Kiruna, en laponie. il doit y reconnaître le corps d’un parfait étranger, son fils qu’il n’a jamais connu.Son chemin va croiser celui de magnus, un jeune homme sensible et perdu que tout oppose à ernest, autoritaire et méfiant. ce voyage en compagnie d’un fils possible va révéler à ernest une part inconnue de lui­même et l’aider à mieux comprendre ce rendez­vous à Kiruna.

Entretienavec Anna Novion

Comment a évoluéle scénario ?nous avons écrit un traitement avec l’idée que le personnage devait évoluer en même temps que le paysage : à Paris, ernest se protège de toute relation affective, mais le dépouillement progressif des paysages jusqu’en laponie va l’aider à ouvrir son regard. lui qui est architecte et qui a tendance à ne pas voir plus loin que son métier, ses plans, ses murs, va peu à peu s’ouvrir aux autres. et puis, je suis partie en Suède, en voiture, avec Jean­Pierre darroussin, pour vérifier si notre travail correspondait à la réalité. de fait, c’est ce que l’on ressent : plus on va vers le nord, plus le paysage est dépouillé, plus on est face à soi­même, petit face à l’immensité qui nous entoure. le voyage a nourri le scénario de façon concrète :la scène dans le concert, où ernest danse avec la femme un peu ronde, est venue après que j’ai rencontré ce groupe, par hasard. J’aimais leur côté décalé, un peu à la Kaurismäki… ensuite, dans

les détails, le trajet a été recomposé. Je voulais bien marquer les étapes : dans les villes, ernest est encore dans son élément ; il est davantage en décalage dans la campagne, et quelque chose le transforme dans son passage en forêt. enfin, les derniers paysages sont lunaires.

Pourquoi Kiruna ?Parce que c’est la ville la plus connue de la laponie suédoise. c’est une ville minière : à une étape du scénario, il était même question qu’Antoine travaille dans les mines. Puis j’aime la sonorité de ce nom : il possède à la fois quelque chose d’énigmatique et de féminin. on peut presque penser que c’est un prénom de femme. l’atmosphère de Kiruna a été une inspiration pour l’écriture et pour le tournage. les peintures d’edward Hopper m’ont aussi beaucoup aidée pour penser la ville du nord où se termine le voyage. cette ambiance de solitude et de mélancolie silencieuses et apaisées colle parfaitement avec ce que j’ai vu de Kiruna.

rendez-vous à kiruna France - 2012

Scénario :Olivier MassartAnna NovionPhotographie :Pierre NovionMontage :Anne SouriauMusique :Pascal Bideau

avec :Jean-Pierre DarroussinAnastasios SoulisClaes Ljungmark

Durée : 1h37

du 30/01 au 12/02

/ Anna Novion

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l Bruits de portes et d’écrous, hurlements de fauves, appels au secours : à lui seul, l’effroyable fond sonore suffit à justifier l’existence d’une unité de soins psychiatriques à la maison d’arrêt des Baumettes, à marseille. c’est là, auprès d’une équipe médicale exclusivement féminine, que le réalisateur de Nous, princesses de Clèves a tourné en noir et blanc ce documentaire poignant. une charge politique contre la prison, crasseuse, bondée, puante. A la densité harassante des journées de l’équipe médicale répond la longueur mortelle de celles des détenus. Pour certains, sous traitement, la pire torture est de sentir le passage des heures qui séparent deux prises de médicaments.le cinéaste a fait des contraintes du lieu ­ l’interdiction de filmer les prisonniers ­ un atout. filmés en plans serrés, les visages nus des soignantes reflètent l’attention bienveillante qui fait de ces hommes bannis des patients presque comme les autres. on les regarde écouter ceux qui, hors champ, murmurent,

ânonnent ou crient leur mal­être ­ la souffrance les rend parfois à peine audibles. il est question de voix dans la nuit, d’un enfant dont on ne supporte plus d’être séparé, de pulsions de meurtre mal contenues... de temps en temps, le rythme tendu des consultations s’interrompt pour laisser la place à l’écrit : l’une des psychiatres lit, face caméra, des textes où elle s’interroge sur sa mission. Travailler là, c’est porter haut une certaine idée du soin, combattre les ténèbres de la folie qui grignote,

jour après jour, l’espace compté des prisonniers, mais aussi résister à des conditions épouvantables. il faut supporter la misère, sociale et affective, contenir la présence vampirisante de la prison. et vivre avec cette insoluble équation : si je reste, je cautionne le système carcéral ; si je pars, j’abandonne mes patients.

mathilde BlottièreTélérama

7 novembre 2012

être là France - 2012

Photographie :Régis SauderJérôme Olivier Montage :Florent MangeotMusique :Gildas Etevenard

Durée : 1h37

du 31/01 au5/02

/ Régis Sauder

RENCONTRE PUBLiqUE

elles sont psychia­tres, infirmières ou ergothéra­peutes à la­ ma­ison d’a­rrêtdes ba­umettes à ma­rseille et reçoivent des détenus devenus pa­tients le temps du soin. elles sont là pour a­ider des hommes en souffra­nce, fussent-ils inca­rcérés.régis sa­uder a­ réussi là un très bea­u film.

iL ViENDRA NOUS EN PARLERLE MARDi 5 FéVRiER,à L’iSSUE DE LA SéANCE DE 20 HEURES.

en collaboration avec l’A.C.i.D.

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Michel, professeurde mathématiques

à la retraite,vit seul depuis la mortde sa femme et occupe

ses journées à l’écriture d’un essai sur les

croyancesqui façonnent la vie

quotidienne.Un jour, il recueille Dora,

une jeune femmesans domicile fixe, qu’il

trouve blesséesur le pas de sa porte et

l’héberge le tempsde son rétablissement.

Sa présence ramèneun peu de fraîcheur

dans la vie de Michel,mais peu à peu,

l’appartementdevient le théâtre de

phénomènes mystérieux.

l le nouveau long métrage de Jean­claude Brisseau, La Fille de nulle part, est un émouvant retour aux sources. le film est autoproduit, interprété par Brisseau, et essentiellement tourné dans son propre appartement, un peu à la manière des films amateurs de ses débuts, et le numérique (employé pour la première fois par Brisseau) remplace le super 8. le film fait penser à ces œuvres de cinéastes qui n’ont plus rien à prouver mais ont toujours soif d’expérimentations, comme le récent Twixt de francis ford coppola. le confinement du sujet (la relation platonique entre un vieux professeur et une jeune fille sauvage) et la modestie des moyens apparaissent, davantage qu’un aveu de résignation, comme une authentique démonstration de résistance politique et économique, un véritable manifeste de cinéma guérilla. car tournage léger et micro budget ne signifient pas amateurisme sous la direction d’un cinéaste

obsédé par le style et la forme. chez Brisseau tout est question de mise en scène, et la fille de nulle part est une véritable leçon de cinéma, symptomatique de la fidélité de Brisseau à certains préceptes esthétiques de la nouvelle vague mais aussi du cinéma américain classique (surtout Hitchcock). Si l’on retrouve les préoccupations mystiques et morales du cinéaste, avec de nouveau des incursions du côté du paranormal et du spiritisme, La Fille de nulle part s’enrichit d’une surprenante dimension émotionnelle qui le fait échapper à un simple exposé théorique. Avec le portrait de cet homme vieillissant, misanthrope et idéaliste, Brisseau se livre à une étrange confession intime, sacrifiant pour la première fois à l’autobiographie, sans renoncer à sa passion pour le romanesque. (...)

olivier Pèreolivierpere.wordpress.com

8 août 2012

la fille de nulle part France - 2012

Scénario :Jean-Claude BrisseauPhotographie :David ChambilleMontage :Maria-Luisa GarciaJulie Picouleau

avec :Virginie LegeayJean-Claude BrisseauClaude MorelLise Bellynck

Durée : 1h31

du 6 au 19/02

Sélection officielle,Locarno 2012

/ Jean-Claude Brisseau

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Un père lunaireet vieux avant l’âge,une mère malade et

tyrannique, une soeur disparue il y a 4 ans et

moi, Erell, qui filme tout, tout le temps…

Un beau tableau de famille.J’habite la même ville

ouvrière depuis toujours. On y naît, on y meurt.

Et entre les deux,rien à faire sinon traîner

avec mes potes, Gabin, Javier et Le Majeur.

Une nuit, ma soeur Sarah réapparaît. Les morceaux

de moi s’assemblent…

l Des morceaux de moi est né de notes prises dans des carnets au fil du temps : des phrases entendues ici et là, des souvenirs, des faits divers, des musiques aussi, ont nourri l’histoire et les personnages.Pour ce premier film, j’ai eu à la fois envie de parler du passage à l’âge adulte, du désenchantement, de réparation familiale (des thèmes qui me sont chers et déjà présents dans mes courts­métrages)…et encore plus de la vie dans ce qu’elle a de plus simple et de plus fort.Je ne voulais pas d’un film narratif classique mais une plongée dans un univers intime, exalté et sensitif, jamais tragique. un film à la fois énergique, drôle et mélancolique. la chronique m’intéressait pour la galerie de portraits qu’elle me permettait de développer, mais le film avait aussi besoin d’un fil rouge à suivre. c’est là que le travail sur la famille a pris son ampleur.Je me suis attachée à raconter une histoire familiale très

simple, mais qui fait sens pour tout le monde. Sa famille on l’aime, on la déteste, on la fuit, mais on n’y échappe pas. Toujours dans cette quête d’universalité, j’avais envie que l’esprit de la bande de jeunes puisse ramener chacun dans les émois de son adolescence. (...)Des morceaux de moi est avant tout le portrait d’une adolescente contemporaine. une force de vie brute, avec un côté rebelle et une certaine sensualité… erell a 17 ans. elle filme tout. Tout le temps. Parce qu’elle n’a pas le choix et que filmer est pour elle une nécessité pour exister. c’est elle qui donne le ton, parfois insolente, insoumise, mais aussi tendre et drôle. elle est à cette période où les sentiments sont exacerbés et se débat entre les noeuds familiaux, cherchant à faire exploser les non­dits pour pouvoir grandir. le temps d’un été, elle assemble “les morceaux d’elle”, guidée par son troisième oeil à qui rien n’échappe.

nolwenn lemesle

des morceaux de moi France - 2012

Scénario :Nolwenn LemeslePhotographie :David UngaroMontage :Louise DecelleMusique :Troy Von BalthazarRonan Maillard

avec :Zabou BreitmanTchéky KaryoAdèle ExarchopoulosAdélaïde LerouxMartin PautardBruno Lochet

Durée : 1h30

du 13 au 26/02

/ Nolwenn Lemesle

AVANT-PREMièRE ET RENCONTRE

PUBLiqUEAVEC

NOLWENN LEMESLE

Des Morceaux de moi est son premier long-métrage. C’est aussi notre “coup de coeur” du mois. Nous sommes ravis de l’accueillir

Le veNdRedi8 févRieR,

à L’iSSuede LA SéANCede 20 heuReS.

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l Après avoir travaillé aux états unis, Pedro revient dans son petit village dans les montagnes du Guerrero, au mexique. il y retrouve sa femme et ses filles.Avec ses économies accu­mulées, il aspire enfin à mener une vie meilleure avec les siens, et même à réaliser son rêve : former un petit groupe de musique, les copa Kings.mais les opportunités de tra­vail sont rares et la frontière entre ici et là­bas ne cesse d’occuper l’esprit et le quo­tidien de Pedro et de ceux qui l’entourent.

l Ici et là-bas est un film sur l’immigration dans lequel on ne voit jamais le voyage. les gens parlent de la traversée vers le nord, quelqu’un raconte qu’un tel est parti travailler à Jalisco, puis a continué vers le nord, les haut­parleurs du village annoncent sans cesse que quelqu’un a reçu un appel dans l’une des cabines téléphoniques publiques

“doña inés, vous avez un appel de votre époux à new York”.c’est un film qui aborde l’envie de partir, la peur de partir, et l’espoir, l’espoir de revenir un jour, de pouvoir se construire une maison en ciment, et pas en torchis, et d’épouser la fille qu’on aime.

Antonio méndez esparza

ici et là-bas Espagne, Etats-Unis, Mexique - 2012Scénario :Antonio Méndes esparzaPhotographie :Barbu Balasoiu

avec :Teresa Ramirez AguirrePedro de los Santos Juàrez

Durée : 1h50

du 13 au 19/02

Semaine de la Critique Cannes 2012 Sélections officielles,La Rochelle 2012Biarritz 2012San Sebastian 2012

/ Antonio Méndes esparza

l l’histoire d’un amour à travers le grand royaume de l’Histoire, des années 50 jusqu’à nos jours.un réalisateur américain d’origine grecque réalise un film sur le destin tragique de ses parents et leurs amours contrariés par l'Histoire au temps de la guerre froide.Pour son film, son enquête le mène en italie, en Allemagne, en russie, au canada et aux etats­unis.véritable voyage à travers le monde du XXème siècle et travail de mémoire sur l’Histoire, une élégie sur la destinée humaine et l’absolu de l’amour...Que seule vient troubler la Poussière du Temps...

l en 1974, en urSS, il y a eu pour certains groupes ­ les Juifs, les communistes italiens, grecs ou espagnols ­ la possibilité de sortir du pays. il y eut même, à cette époque, des camps en italie et en Autriche où ils étaient regroupés avant de rejoindre leur destination. Parmi les Juifs, certains voulaient se rendre en israël et d’autres aux etats­unis. cet exode m’intéressait particulièrement et, à travers le personnage de Jacob (Bruno Ganz), je montre cette hésitation pour choisir

le pays d’accueil. Aller en israël c’était rejoindre le pays où il rêvait d’aller, aller en Amérique c’était suivre la femme qu’il aimait et qui s’y rendait pour retrouver un autre homme. il lui a fallu dire adieu au pays de ses ancêtres et à ses rêves politiques. ce qu’il y a de tragique dans ce personnage, c’est l’amour qu’il éprouve pour cette femme. c’est pour cela que son suicide a plusieurs raisons.

Théo Angelopoulos

la poussiÈre du temps Grèce - 2012

Scénario :Theo AngelopoulosPhotographie :Andreas SinanosMusique :Eleni Karaindrou

avec :Willem DafoeBruno GanzMichel Piccoliirene JacobChristiane Paul

Durée : 2h05

du 27/02 au 5/03

/ Theo Angelopoulos

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l le “bidonville de la vierge” dans la ban­lieue de Buenos Aires.Julián et nicolas, deux prêtres et amis de longue date, oeuvrent pour aider la population.Julián se sert de ses relations politiques pour superviser la construction d’un hôpital. nicolas le rejoint après l’échec d’un projet qu’il menait dans la jungle, où des forces paramilitaires ont assassiné les habitants. Profondément choqué, il trouve un peu de réconfort auprès de luciana, une jeune assistante sociale, athée et séduisante. Alors que la foi de nicolas s’ébranle, les tensions et la violence entre les cartels dans le bidonville augmentent.Quand le ministère ordonne l’arrêt des travaux de l’hôpital, c’est l’étincelle qui met le feu aux poudres.

l (...) Pablo Trapero peint une fresque prompte, souvent palpitante, qui aligne d’impressionnantes séquences de bruit, de fureur, d’action et de foule. le dédale de la favela, que domine la structure inachevée d’un gigantesque hôpital dont les travaux ont cessé il y a vingt ans, formera le décor presque unique d’eléphant blanc. le chantier fantôme donne son titre au film, mais il s’applique aussi à son héros : le blond père nicolas (auquel Jérémie renier donne une surface solaire et une intimité sourde) se repère comme le nez au milieu de la figure parmi l’exubérant petit peuple latino. entre les violences permanentes du narcotrafic, les descentes militaires, les vendettas (sidérante scène de l’enterrement du petit caïd cruz, après récupération de

son cadavre tuméfié sur une brouette à travers la zone ennemie), les manifs de soutien, les maisons à bâtir, le cas particulier du jeune esteban qu’il faut arracher à son destin de sniffeur de colle et encore mille autres activités, les travailleurs sociaux de tous bords sont au charbon nuit et jour. Parmi ceux­ci, la jeune et intrépide luciana, pour laquelle nicolas va éprouver des désirs très peu chastes, et les consommer. (...)

olivier Séguretlibération

22 mai 2012

elefante blanco Argentine, France, Espagne - 2012

Scénario :Pablo Trapero Photographie :Guillermo NietoMusique :Michael Nyman

avec :Jérémie RenierRicardo DarínMartina Gusmán

Durée : 1h45

du 20/02 au 4/03

Un Certain Regard,Cannes 2012

/ Pablo Trapero

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l le cinéma est le seul art où vous pouvez montrer une infinité de situations en même temps. la parole mais aussi la pensée, les gestes. dans Syngué Sabour, pierre de patience, il y a cette séquence où la femme caresse l’homme ; son regard est d’abord tourné vers l’extérieur puis elle se tourne vers le visage de son mari et lui dit : “Pourvu qu’une balle perdue t’achève !”cette parole cruelle entre en contradiction avec la tendresse de son regard et de son geste. l’ambiguïté de l’être humain se révèle alors à l’écran. en littérature, j’aurais dû tout expliquer et le texte aurait perdu toute la force de suggestion.

Atiq rahimil Au pied des montagnes de Kaboul, un héros de guerre gît dans le coma ; sa jeune femme à son chevet prie pour le ramener à la vie. la guerre fratricide déchire la ville ; les combattants sont à leur porte.la femme doit fuir avec ses deux enfants, abandonner son mari et se réfugier à l’autre bout de la ville, dans une maison close tenue par sa tante.de retour auprès de son époux, elle est forcée à l’amour par un jeune combattant. contre toute attente, elle se révèle, prend conscience de son corps, libère sa parole pour confier à son mari ses souvenirs, ses désirs les plus

intimes... Jusqu’à ses secrets inavouables. l’homme gisant devient alors, malgré lui, sa "syngué sabour", sa pierre de patience ­ cette pierre magique que l’on pose devant soi pour lui souffler tous ses secrets, ses malheurs, ses souffrances... Jusqu’à ce

sYnguÉ sabour pierre de patienceFrance, Allemagne, Afghanistan - 2012

Scénario :Jean-Claude CarrièreAtiq RahimiD’après le roman d’Atiq RahimiSyngué Sabour,prix Goncourt 2008Photographie :Jean-Claude CarrièreMontage :Hervé de LuzeMusique :Max Richter

avec :Golshifteh FarahaniHamid DjavdanHassina BurganMassi Mrowat

Durée 1h42

du 20/02 au 5/03

/ Atiq Rahimi

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l Juin 1939, le Président franklin d. roosevelt attend la visite du roi George vi et de son épouse elizabeth, invités à passer le week­end dans sa propriété à la campagne.c’est la première visite d’un monarque britannique aux etats­unis.la Grande­Bretagne se prépare à entrer en guerre contre l’Allemagne et espère obtenir l’aide américaine.les bizarreries et l’étrange mode de vie du président étonnent les souverains.en ce week­end royal, pris entre les feux de sa femme, sa mère et sa secrétaire, les affaires internationales ne sont pas vraiment la priorité de roosevelt davantage intéressé par sa relation avec sa cousine daisy.

l (...) daisy y avait conservé toute sa correspondance avec son cousin éloigné, franklin roosevelt, et les journaux intimes dans lesquels elle raconte en détail leur relation amoureuse. cette relation a été tenue secrète jusqu’à sa mort. il manque des pages (ont­elles été brûlées ?) des lettres et des journaux, mais ce qui reste donne une image riche et émouvante d’une histoire d’amour entre une femme qui se surnommait “la troglodyte de la boue” et qui se considérait comme “faisant partie des meubles”, et l’un des hommes les plus puissants et charismatiques du siècle. lire ces écrits ouvre une fenêtre sur un monde où, derrière la façade de la Présidence, tous conspiraient pour cacher les fragilités et l’infirmité de roosevelt. (...)en juin 1939, le royaume­uni est sur le point de déclarer la guerre à l’Allemagne et a réellement besoin du soutien de l’Amérique qui veut rester en dehors d’une nouvelle guerre européenne. de plus, il faut vaincre une réticence

historique de l’Amérique envers la monarchie britan­nique et tout ce qui est royal, réticence exacerbée par la récente abdication d’edouard viii, contraint de renoncer au trône pour épouser une femme américaine et divorcée (Wallis Simpson). le roi George vi, monté sur le trône peu auparavant doit montrer à l’Amérique, qu’il admire les etats­unis et les américains. et franklin roosevelt lui donne l’opportunité de le prouver en lui servant un hot­dog !les deux histoires, la liai­son avec daisy et le week­end avec le couple royal britannique, sont au centre du film. Pendant que j’écrivais le scénario, les deux histoires se sont croisées, l’une commentant l’autre; une femme apprend la vérité cachée sous l’image publique de son amant, pendant que le roi apprend à dissimuler son manque d’assurance.

richard nelsonrhinebeck, nY

Juin 2012

Week-end roYal Grande-Bretagne2013

Scénario :Richard NelsonPhotographie :Lol CrawleyMontage :Nicolas GasterMusique :Jeremy Sams

avec :Bill MurrayLaura LinneySamuel WestOlivia ColmanElizabeth Marvel

Durée : 1h35

du 27/02 au 12/03

Sélection officielle,Toronto 2013

/ Roger Michel

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l une adaptation colorée et ludique du classique de daniel defoe, Robinson Crusoé, en stop motion (animation de marionnettes). (...) Grâce à un scénario tirant habilement vers le conte moral, de savoureux personnages secondaires, d’idées malignes de décors et d’un sens soutenu du rythme d’exécution, il signe un film d’animation de très belle tenue.

Xavier leherpeurcinéobs

8 janvier 2013

selkirk, le vÉritable robinson crusoe Uruguay - 2012

Durée : 1h15

à partir de 6 ans

Tarif unique : 4€

du 23/01 au 3/02

/ Walter Tournier

l'ogre de la taÏga Programme de quatre courts-métrages d’animation russe.

Durée : 52mn

à partir de 4 ans

Tarif unique : 4€

du 13 au 26/02

LE ChAtEt LA rENArDEde Konstantin Bronzikl Abandonné dans les bois par son maître, un chat fait la connaissance de la renarde. Pour obtenir d’elle le gîte et le couvert, il lui fait croire qu’il est le gouverneur de Sibérie.

LES trOiS ChASSEUrSde Sergeï merinovl Trois chasseurs, attrapés par le géant de la forêt, doivent raconter chacun leur tour une histoire au sujet d’un animal sans jamais prononcer son nom. ils auront la vie sauve seulement si le géant ne trouve pas l’animal dont il s’agit…

LA PEtitE KhAvrOShKAde inga Korjneral Khavroshka, la petite orpheline, est considérée comme une domestique par la marâtre et ses trois filles. Heureusement, son amie la vache veille sur elle.

GArE AUx LOUPS !de natalia Berezovayal un bélier et une chèvre fuient leur propriétaire à la recherche d’une vie meilleure…

Quatre contes slaves qui font la part belle à la ruseet à l’intelligence...

CiNé-GOûTERSAMEDi 16 FéVRiER

à 15H

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l c’est depuis l’an 2000, à peine terminée la quatrième version du scénario, que je me creuse la tête pour essayer de trouver la manière la plus originale et la plus juste de raconter une nouvelle fois l’histoire de Pinocchio. (...)la mémoire de mon père, sa façon de se réfugier dans des certitudes perdues et lointaines, de se retrouver dans une photo de guerre, de chercher chez ses enfants, chez moi, la possibilité de revivre ce qu’il avait vécu mais aussi (surtout ?) ce qu’il n’avait pas vécu,

perdu... Se regarder dans mes yeux, regarder avec mes yeux, pendant que moi, son petit golem de chair, j’étais impitoyable dans la déception systématique de ses aspirations, doué de ma propre volonté, à mon tour père de moi même. J’ai relu le roman de collodi sous ce nouveau jour. Pendant que Geppetto construit Pinocchio, il se voit en lui. il imagine ce que Pinocchio voit lorsqu‘il le regarde. il s’aperçoit qu’il est en train de se transformer en son propre père. À travers l’enfant­

pantin, il revoit son passé et, aussi, ses attentes perdues. il s’émeut. il est nostalgique des choix qu’il n’a jamais faits. Geppetto construit Pinocchio dans l’espoir peut­être de ne jamais le finir ? Son objectif est le parcours, la fantaisie intérieure qui enclenche le processus de création : il imagine toute l’histoire de son point de vue d’enfant perdu. le regret, la mémoire, le futur et les attentes deviennent Pinocchio.

enzo d’Alò

pinocchio Italie, Luxembourg, Belgique, France2012

Scénario :Enzo d’AlòUmberto MarinoD’après“Le Avventuredi Pinocchio”de Carlo CollodiMusique :Lucio Dalla

Durée : 1h20

à partir de 6 ans

Tarif unique : 4€ du 20/02 au 3/03

/ enzo d'Alò

AvAnt-premièreet Ciné-goûter !

La nouvelle version de Pinocchio réalisée par Enzo d’Alò (La Mouette et le Chat) vous est proposée

le sAmedi 16 février à 14h30en AvAnt-première.

Pour que les plus jeunes spectacteurs ne soient pas en reste L’Ogre de la taïga (dès 4 ans), sera projeté à 15h.

A l’issue de ces deux séances,un goûter sera offert aux enfants.

Geppetto,un pauvre menuisier

italien, fabriquedans un morceau de bois un pantin qui pleure, rit

et parle comme un enfant. Une marionnette

qu’il nomme Pinocchioet qu’il aime comme

le fils qu’il n’a pas eu.Désobéissant

et volontiers menteur, Pinocchio va

se trouver entraîné dansde nombreuses aventures...

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trèS PrOChAiNEMENt AU MOULiN DU rOC

Le COMTede BOudeRBALAlundi 4 février . 20h30

encore quelques places disponibles

9èMe fORuM AdOLeSCeNCeSinitié parla fondation PfizerJeudi 7 février . 18h30accès libre

les lycées Jea­n ma­cé à niort, les grippea­ux à pa­rthena­y et louise michel à ruffec pa­rticipent cette a­nnée a­u 9ème forum adolescences initié pa­r la­ fonda­tion pfizer.ce forum a­ pour mission d’a­ccompa­gner les jeunes da­ns le pa­ssa­ge de l’a­dolescence à l’âge a­dulte. le tra­va­il de réflexion collective initié da­ns les éta­blissements permet a­ux a­dolescents d’écha­nger a­vec des “experts” de la­ sa­nté, de la­ justice et de l’éduca­tion a­utour de théma­tiques comme celle choisie cette a­nnée “devenir a­dulte: nouvea­ux repères, nouvea­ux pa­ssa­ges ?”Ce sujet vous intéresse ?venez écha­nger a­vec le docteur nicole péna­rd, pédo-psychia­tre, et Jea­n-pierre bou-cher, juge pour enfa­nts du tribuna­l de niort en prémices a­u forum na­tiona­l de pa­ris qui se tiendra­ en a­vril 2013.-

W2au Patronage Laïquemise en scène : didier ruizvendredi 15 (20h30),samedi 16 (15h) etdimanche 17 février (15h)

d’a­nciens ouvrières et ouvriers pa­rlent sur un pla­tea­u de théâtre de leurs a­nnées da­ns les industries niorta­ises. nous devenons témoins de leur tendresse, de leur dignité, du sens donnée à leur tra­va­il.

accès libre sur réserva­tionservice culturelde la­ ville de niort(da­vid audouit 05 49 78 75 35)

fABRiqué à NiORTl’exposition "la­ cha­moiserieet la­ ga­nterie a­ux usines roussea­u entre 1920 et 1975" est prolongéejusqu’au 17 février

céline sa­llette da­ns molly bloom / photos : b. enguerra­nd

YveS JAMAiTJeudi 14 février . 20h30 dernières places disponibles

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MOLLY BLOOM

Mise en scène :Laurent Laffargueavec Céline Sallette

redouta­ble défi que l’a­da­p-ta­tion de molly bloom à la­ scène.ma­is les derniers à a­voir relevé le ga­nt, à sa­voir la­urent la­ffa­rgue et céline sa­llette, ont réussi a­u-delà de toute espéra­nce. les quelques heureux a­ya­nt eu l’occa­sion de voir céline en molly, à la­ rochelle, ont été conquis. admira­tifs et bouleversés. grâce à une mise en scène ultra­-viva­nte et un peu folle, et grâce à une a­ctrice péta­nt le feu. si les mots de Joyce pa­ssent la­ ra­mpe, c’est que céline sa­llette, complice du dublinois, ne ména­ge ni sa­ voix, ni son corps. il fa­ut l’entendre a­sséner :“tous a­uta­nt qu’ils sont,ils n’ont qu’une idée en tête : rentrer pa­r où ils sont sortis”…

christia­ne poulinsudouest

créée à la­ coursive,la­ pièce est à l’a­ffiche2 soirs a­u moulin du roc.mardi 12 février

complet

mercredi 13 février . 20h30.dernières places disponibles

LuNA eT Le P'TiT BONhOMMeMercredi 6 mars . 15h

Complet

deS SOuRiSeT deS hOMMeSSupplémentaireMercredi 6 mars . 20h30Places disponiblesJeudi 7 mars . 20h30

Complet

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LES FiLMS DU MOiS DE FéVRiER 2013

i.S.S.n.1161 ­ 7799 . licences spectacles n°1­19495/2­19496/3­19497

du 6 au 12 février Mer. 6 Jeu. 7 ven.8 Sam. 9 Dim. 10 Lun. 11 Mar. 12

rendez-vous à Kiruna 16h . 18h 16h 18h15 16h 20h 18h 20h

La Fille de nulle part 18h . 20h 18h 20h 20h15 16h . 18h 16h 18h15

L'Enfant sauvage 16h

Fish tank 15h45 . 20h30

the Master 20h 20h 15h45 17h45 18h 20h 15h45

Des morceaux de moi 20h +rencontre (2)

Pinocchio 16h 16h 16h 16h 16h

Elefante Blanco 18h 20h 18h 16h 20h15 18h

Syngué Sabour 18h 18h 20h 18h 20h 16h 18h

Week-end royal 16h . 20h 18h . 20h 16h . 20h15 18h . 20h 16h . 18h 16h . 18h . 20h 20h

La Poussière du temps 20h 15h45 18h 20h 18h 20h 15h45

du 30 janvier au 5 février Mer. 30 Jeu. 31 ven. 1er Sam. 2 Dim. 3 Lun. 4 Mar. 5

Comme un lion 18h 20h 19h . 21h 16h . 20h 18h 18h 16h

rendez-vous à Kiruna 20h 18h . 20h 17h . 21h 20h 16h . 18h 20h 18h . 20h15

Blancanieves 16h 19h 18h 20h 18h

Etre là 18h 18h 20h 20h +rencontre (1)

Selkirk, le véritable robinson Crusoé 16h 16h

Mensuel cinéma du Moulin du Roc, Scène Nationale de Niort.9 boulevard Main . 79 000 Niort . Tel : 05 49 77 32 30

Internet : http://www.moulinduroc.asso.fr . Courriel : [email protected]é d’imprimer sur les presses de l’Imprimerie Nouvelle Sté Angevin à Niort sur papier Consort Royal Silk 135 g. en caractère Baskerville, en 5000 exemplaires. Conception graphique-réalisation : Sylvie Bourdin.Rédaction et choix des textes : Jacques Morel, Marc Lanel. Directeur de la publication :Paul-Jacques Hulot. Crédit photo : R. Corlouer, Ata DR, S. Kerrad, B. Enguerrand.

La salle de cinéma du Moulin du Roc est adhérente àl’a.C.o.R. (association des Cinémas de l’ouest pour la Recherche), à l’a.f.C.a.e. (association française des Cinémas d’art et d’essai)à l'a.C.I.D. et à l'a.D.R.C.

du 20 au 26 février Mer. 20 Jeu. 21 ven.22 Sam. 23 Dim. 24 Lun. 25 Mar. 26

Des morceaux de moi 18h 16h . 20h 19h 18h 20h 18h

Pinocchio 15h 16h 16h 16h 15h 16h

Elefante Blanco 16h . 20h 18h 17h . 21h 18h . 20h 18h . 20h 16h . 20h

L'Ogre de la taïga 16h30 15h 17h30 15h 16h30 15h

Syngué Sabour 18h . 20h 18h . 20h 19h . 21h 16h . 20h 16h . 18h 18h . 20h

du 13 au 19 février Mer. 13 Jeu. 14 ven.15 Sam. 16 Dim. 17 Lun. 18 Mar. 19

La Fille de nulle part 18h 17h . 21h 16h . 18h 20h 18h

Des morceaux de moi 16h . 20h 16h 19h . 21h 16h . 20h 16h . 18h 16h . 20h

Pinocchio 14h30+ Ciné-Goûter

ici et là-bas 18h 20h 17h . 19h 18h . 20h 18h . 20h 16h . 18h . 20h

L'Ogre de la taïga 15h 15h+ Ciné-Goûter 16h . 17h

du 27 février au 5 mars Mer. 27 Jeu. 28 ven. 1er Sam. 2 Dim. 3 Lun. 4 Mar. 5

(1) la séance de 20h sera suivie d'une rencontre publique avec le réalisateur régis Sauder(2) la séance de 20h sera suivie d'une rencontre publique avec la réalisatrice Nolwenn Lemesle