Février 2015 - Cannes Soleil

www.cannes.comN° 149 - Février 2015

orientationbudgétairede la ville

solide dansla gestion,

cRéative dansl’action

Salon/feStivalRien que pouRvos jeux

32 Cannois du mois - DesCannois s’engagent dans leMarathon des sables

34 Reportage/Justice - Antennede justice : sensibiliser lesjeunes au respect des lois

36 Solidarité - AssociationAdrien : dix ansd’engagement pour lesenfants malades

38 Reportage - Camp trappeur :les loisirs au naturel

42 Développement durable -S.E.S. Collectes Recyclage :le tri du cœur

44 Histoire - Pierre Dalmasso :une vie à la ferme Giaume

46 Vu à Cannes

49 Recette - Jeu

50 Carnet - Solution jeu

4 Cannes actualités

10 Quartiers - Ça se passe prèsde chez vous

14 Quartiers - Les permanencesdes élus de la Ville de Cannes

16 Hommage - Cannes est Charlie

18 Rendez-vous/Emploi -Quinzaine de l’emploi : et voilà le travail !

20 - Entreprises innovantes : Les emplois (à)venir

22 - La tête à l’emploi

24 Rendez-vous/Festival desjeux - Festival international2015 : rien que pour vos jeux !

26 - Nicolas Benoist, Asmodee :Le jeu n’est plus réservé aux enfants !

28 Orientation budgétaire de laVille - Solide dans la gestion,créative dans l’action

30 Rencontre - Centenaire dugénocide arménien : Cannescontre l’oubli

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ÉditoAux actes, citoyens !

Les événements tragiques de janvier dernier ontéveillé les consciences individuelles et collectiveset réaffirmé l'attachement des Français aux valeursrépublicaines, un attachement resté atone ou hélasdétourné pendant de trop longues années.

La crise économique a largement contribué àébranler l'édifice de la République, créant dudésespoir chez les Français - et notamment lesjeunes en manque de repères. Pourtant, elle a aussiengendré des comportements solidaires nouveaux,réactivé des notions fortes de partage, mais aussid’ingéniosité et de bon sens.

La Quinzaine de l’emploi s’inscrit totalement danscette logique de bon sens. En partant d’une idéesimple - favoriser la rencontre entre l’offre et lademande d’emploi - la Mairie a mis en place uneaction de soutien concrète et efficace, et fédéré nonseulement les structures institutionnelles etassociatives compétentes, mais aussi les acteurséconomiques locaux.

Cette initiative dynamique a rencontré une adhésionmassive, et pas seulement pour ses résultatsencourageants. Car agir pour l’emploi, c’est aussiaider à lancer des projets, susciter de nouvellesvocations, donner des clés inédites pour avancersur les plans personnels et professionnels, siintimement liés… Et recréer par là-même du lien,de l’envie, de l’espoir.

En ces temps troublés, à nous de multiplier lesactions optimistes, porteuses de sens. Face aupessimisme, osons la créativité, la solidarité. Face àl’inertie, optons pour l’audace, l’innovation. Et face àl'obscurantisme, opposons le savoir, la connaissance,la formation.

Ce seront nos meilleures armes, à nous, démocrates,pour affronter cette ère nouvelle.

La rédaction

SOMMAIRE

rencontres, les spectacles donnés parle Cannes Jeune Ballet et les balletsjuniors invités permettent de découvrir,comparer et comprendre les universartistiques et pédagogiques propres àchaque école ou à chaque pays. Legala final réunit l’ensemble des balletsjuniors dans un même spectacle.

Les 6e Rencontres internationales deJuniors Ballets, organisées par laMairie de Cannes et l’École supérieurede danse de Cannes Rosella Highto-wer se tiendront les 25, 26 et 27 févrierà 20h30, au théâtre de La Licorneet le 28 février à 20h30, au théâtreCroisette. Durant cette semaine de

Queen and country de John Boorman,Les nouveaux sauvages de DamianSzifron, Bébé tigre de Cyprien Val,Cino, l’enfant qui traversa la montagnede Carlo Alberto Pinelli et Terre battuede Stéphane Demoustier. Une soiréefascinoscope-épouvante est égale-ment proposée le 13 février avec

deux films à l’affiche, à 20 heures,Annabelle de John R Leonetti, et à 22 heures Rec 4 de Jaume Balaguero. Tarif : 7 € comprenant laprojection des films et l’apéritif offertentre les deux séances.Rens. 04 93 06 29 90www.mjcpicaud.fr.

Durant le mois de février, la MJC Picaud/ Studio 13 propose à l’affichede sa programmation cinéma : Coming Home de Zhang Jingzhi,

SoCial le centre familial Charles vincent de Cannes recrute des bénévolesLe centre familial Charles Vincent de Cannes recrutedes bénévoles. Retraités du secteur de la petite en-fance, de la jeunesse (adolescents) et de la famille,vous avez exercé les professions d’éducatrice, puéricul-trice, professeurs des écoles, psychologue, nutrition-niste, ou encore intervenants en art plastique, théâtre,musique, contes, venez donc rejoindre l’associationpour développer ses activités, notamment les ateliersd’aide à la lecture, d’initiation à l’art plastique, de théâ-

tre, et d’éveil musical. Le centre familial Charles Vincentest un lieu d’accueil enfants/parents, d’accompagne-ment et de soutien psychologique aux enfants, adoles-cents et parents, de soutien scolaire et de groupes deparoles pour les parents. L’objectif est de favoriser lelien enfants-parents, valoriser les rôles et compétencesdes parents, les impliquer dans l’éducation et le déve-loppement de leurs enfants, créer le lien social et luttercontre l’exclusion. Rens. 04 93 39 12 89.

CINÉMALes rendez-vous ciné du Studio 13

tHéâtrede l’aide venue de l’au-delàLa compagnie Folie douce présente Quand la télé s’en mêle d’Arlette Huertas, comédied’Arlette Huertas mise en scène par Anny Mardiguian, le 22 février à 16h, à l’EspaceMiramar. Jean-François est un écrivain, mais sa créativité l’abandonne quand il doitécrire un scénario pour une série télé. Pour lui venir en aide, ses parents décédés depuisquarante-cinq ans, lui apparaissent. Lui seul peut les voir et les entendre. Une situationdifficile à assumer face à des proches peu soucieux de son infortune. Tout au long decette comédie, les dialogues sont émaillés de titres d’émissions télévisées (documen-taires, séries, jeux, etc.). Rens. et réservations : 06 32 26 76 80/04 93 47 23 23.

La MJC Ranguin propose trois spectacles vivants authéâtre Raimu au mois de février. La compagnie Epi-gramme présentera Folle Amanda le 7 février à 20h30.Une comédie espiègle et pétillante : une ancienne ve-dette du music-hall, compte sur la publication de sesMémoires et sur son come back sous les feux de la

rampe pour se renflouer. La visite de son ex-mari, de-venu un ministre très en vue, compromet ses plans etbouleverse sa vie. Le théâtre d’animation du Verseauprésentera Tom Pouce le 11 Février à 14h30 et 16h30.Ce spectacle de marionnettes relate une histoire quicommence avec l’arrivée d’un colporteur marchand detissus qui a pour habitude, de raconter des histoiresmerveilleuses. Enfin, Anthony Joubert sera sur scènele 19 février à 20h30. Rens. 04 93 47 21 16.

vous inFoRMeLES RENDEZ-VOUS DE LA MAISON DES ASSOCIATIONS • Tous les mardis, d’octobre2014 à juin 2015, le service Associations + propose despermanences conseil gratuitesaux associations de 14h à 17h à la Maison des associations, où un conseiller répond à toutesvos demandes : subventions,mécénat, création d’association,statuts, etc. Uniquement sur rendez-vous : 04 93 99 44 54.Calendrier disponible surwww.cannes.com• Le dimanche 15 février 2015,de 14h30 à 18h, l’associationAFAM organise un loto, salle1901. Rens. 04 93 45 09 84• Le vendredi 20 février 2015,de 20h à 22h, l’association ArteFilosofia vous convie à uneconférence, Le Futurisme Italien,par Gilbert Croue, historien d’art,salle 1901. Rens. 06 20 14 74 68• Le samedi 28 février et le dimanche 1er mars 2015, de 10hà 18h, l’association Amitié Solidarité Animale organise une braderie, salle 1901. Rens. 04 93 38 54 61.Rens. Associations +Maison des associations9 rue Louis BrailleTél. 04 93 99 44 [email protected] du lundi au vendredi, de 8h30 à 12 heures et de 13h30à 18 heures.

santésensibilisation auxrisques auditifsLa treizième édition de la campagne de prévention Trop puissant : les risques auditifsinitiée par la région PACA et miseen œuvre par la Régie culturellerégionale en partenariat avecUrapeda/Idova sillonnera la ré-gion PACA durant cet hiver 2015.Ainsi, le groupe Miura, rockeursissus de Kanjaroc et des OaïStars, présenteront leur show le3 février à 10h et 14h, à la MJCPicaud. Le spectacle alterneramusique et message pédago-gique afin d’inciter les jeunes ly-céens et apprentis à mieux gérerleur environnement sonore, touten préservant le plaisir del’écoute. Rens. 04 93 06 29 90.

4 - Cannes Soleil n° 149 > février 2015

Cannesactualités

aniMationSSpectacles vivants au raimu

© N. Sternalski

Rens. 04 97 06 44 90www.madeincannes.com.

DANSELes 6e Rencontres internationales de Juniors Ballets

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Le 21 février à 20h30, la MJC Picaud/La Tangente accueillera le groupe Orange Blossom qui présenterason nouvel album Under the Shapes of volets sorti àl’occasion de leurs vingt ans de carrière. Dans uneépoque sujette au repli et au cloisonnement, la voiechoisie par Orange Bossom, altruiste et généreuse,est plus que jamais salutaire. Merakhaazan, contre-bassiste français, présente quant à lui une vue

personnelle du récital de musique pour cordes. Sonconcept est un projet solo s’articulant autour de lacontrebasse et de la diversité sonore. Dans le cadre desa mission d’accompagnement des artistes, la MJCPicaud/La Tangente accueillera en résidence BenjaminFincher du collectif d’artistes Pacinist du 23 au 28 février.L’artiste a sorti le 20 octobre dernier son nouvel albumKamishibai. Rens. 04 93 06 29 90.

MuSiQue les concerts de la MJC PiCaud/la tangente

CanneS exPreSS●astronomie - La Société d’astronomie de Cannes présente le 12 février à 17h30, à l’espace Mimont, une conférencesur Les défis de l’imagerie des planètes extrasolaires animée par Frantz Martinache, maître de conférences à l’université deNice-Sophia Antipolis au Laboratoire Lagrange (OCA). Rens. 04 93 63 40 64 ● Portes ouvertes - Les moines del’Abbaye de Lérins accueilleront le public le 6 février, à l’occasion de leur prochaine journée portes ouvertes sur l’île Saint-Honorat avec atelier vigne et dégustation des cuvées Saint-Pierre et Saint-Honorat. Rens. 04 92 99 54 18. Réservations :http://www.lerins-sainthonorat.com ● Conférences - L’association NLPNL Méditerranée organise, à la Maison desassociations - 9 rue Louis Braille - un atelier sur Saint-Valentin, offrir un cadeau… Faire plaisir ou se faire plaisir ?, le 10 févrierde 14h à 16h, et une conférence débat sur Lâcher prise : accepter de ne pas tout contrôler !, le 14 février de 15h30 à 17h30.Rens. 06 85 54 17 22 ● vide-grenier - Un vide-grenier est organisé le week-end des 7 et 8 février sur le parking dustade Pierre-de-Coubertin, pour soutenir la participation de huit pompiers cannois aux prochains Jeux mondiaux des policierset pompiers (voir Cannes Soleil n°147). Rens. [email protected]

danSe break the floor : le break-dance dans tous ses états ! L’édition 2015 de Break the floor international, devenu un des incon-tournables de la programmation culturelle cannoise, se tiendra le 14février à 20h30 et le 15 février à 16h, au Grand auditorium du Palaisdes festivals et des congrès. Cette année, un week-end entier seradédié à de prestigieuses compétitions internationales de break-dance,mais également enrichi de master-classes pour ceux qui souhaitentapprofondir leur pratique, à l’occasion d’ateliers menés par les compé-titeurs. Rens. 04 92 98 62 77/www.palaisdesfestivals.com.

tHéâtre vaudeville existentiel et politiqueLa compagnie Du jour au lendemainprésentera Le mariage de Figarode Beaumarchais, le 6 février à 20h30, au théâtre de La Licorne.L’histoire d’une guerre des sexes etdes classes. Rens. 04 97 06 44 90www.madeincannes.com.

L’association En harmonie organise, en partenariat avecCannes Bel Âge, et au profit des Restos du cœur, un specta-cle de variétés Tous en chœur pour les restos du cœur, le 8 février à 14h30, au théâtre de La Licorne. Monteront surscène la troupe du café-théâtre la Comedia, le groupe Xanksara, l’école de cirque Piste d’Azur, les danseurs de laDiamond Company et de l’école de danse Cathy Aimar, maisaussi, les lauréats 2014 de The Voice Singers, Loup Frheaven, acrobate et les chanteurs Ornella, Stéphane, Estelle et Amandine-Kim. Les billets d’entrée gratuits et valables pour une personne sont à retirer dans les clubs duBel Âge et dans les mairies annexes de la Ferrage, La Bocca

et Ranguin, ainsi qu’aucafé-théâtre la Comedia,dans la limite des placesdisponibles. Les specta-teurs les remettront encontrepartie de denréesalimentaires à apporter sur place le jour du spectacle. Lespersonnes se présentant sans billet d’entrée seront admisesdans la limite des places disponibles. L’an dernier plus d’unetonne de denrées a ainsi été récoltée. Cette année, soyonsencore plus nombreux à faire un petit geste solidaire pouraider les personnes démunies. Rens. 06 12 80 94 44.

Le 22 février à 16h, authéâtre Debussy, Michèle

Bernier et Frédéric Diefenthal présenteront Je préfère

qu’on reste amis, une pièce de Laurent Ruquier mise enscène de Marie-Pascale Osterrieth. Ce soir, Claudine s’ap-prête à avouer son amour à son meilleur ami, Valentin. Unedéclaration choc qui va donner le coup d’envoi d’une soiréede confidences au cours de laquelle les protagonistes vonts’avouer ce qu’ils ne se sont jamais dit jusqu’alors. Unecomédie pétillante où les répliques savoureuses alternentavec de jubilatoires intermèdes chantés par Claudine.Rens. 04 92 98 62 77/www.palaisdesfestivals.com.

tHéâtreJe préfère qu’on reste amis

Solidarité en harmonie pour les restos du Cœur

Muséess’initier à l’art en s’amusantLes musées de Cannes proposentdes activités thématiques artis-tiques durant le mois de févrierpour les enfants. Ceux âgés de 7 à 13 ans pourront s’initier à l’artles mercredis et samedis de 14hà 16h, au Musée de la Castre surle thème Au fil de l’eau. Pro-gramme : les 4 et 7 février : Tortue, cachalot, matière à bijoux ;les 11 et 14 février : En pirogueet les 18 et 21 février : Ma gourde,mon objet d’art. Des activités surle thème Le mois des amoureuxsont également organisées du-rant les vacances scolaires pourles enfants de 7 à 13 ans : desateliers jeunes les 24, 25, 26 et 27 février de 14h à 17h, aumusée de la Castre et des ate-liers journées du Musées de laMer les 24 et 26 février à 10h.Les plus petits de 5 à 7 ans se-ront quant à eux accueillis à l’oc-casion des Ateliers des petitsamis, les 24 et 27 février de 10hà 12h, au musée de la Castre.Tout un programme visant à ini-tier les enfants à l’art tout en lesamusant. Rens. et inscriptions : 04 93 38 55 26/www.cannes.com

Cannes Soleil n° 149 > février 2015 - 5

© Bernard Rich

bé

pose une nouvelle série de formationsinformatiques et bureautiques dans lecadre de son espace régional Internetcitoyen (ERIC). Initiation à Internet, à la retouche de vos photos, appren-tissage du clavier, initiation au traite-ment de texte, initiation et le

perfectionnement aux logiciels bu-reautiques Word, Excel et Power-point… De nombreuses formationsrépondant aux divers besoins de cha-cun sont dispensées. Rens. et inscrip-tions sur place, du lundi au vendredide 14h à 18h. Rens. 04 92 99 77 77.Le logis des jeunes de Provence pro-

FORMATION Formez-vous à l’informatique et la bureautique

L’association Une Vie Choisie organise plusieurs rendez-vous à l’espace Mimont, au mois de février : un atelier surPsycho-généalogie : l’empreinte de naissance, le 12 févrierde 14h à 16h, une conférence-débat sur Faire des choix…Quand décision rime avec hésitation…, le 12 février de

16h à 18h, une conférence sur Lâcher prise : accepter dene pas tout contrôler !, le 17 février de 19h à 20h30, et deséchanges et partages sur L’histoire se répète encore etencore… Pourquoi ? Comment en sortir ? le 21 février de15h à 17h. Tarifs : 5 €. Rens. 06 85 54 17 22.

vie aSSoCiativeles rendez-vous de l’association une vie Choisie

tHéâtreles aventures de Pinocchio : un spectacle inspiré du modèle de la bande dessinéeL’autre Compagnie présentera Les aventures de Pinocchio d’après Carlo Collodi le13 février à 20h30, au théâtre La Licorne. Le spectacle s’inspire du modèle de labande dessinée sous forme de séquences oniriques, impressionnistes, burlesquesou cauchemardesques. On y voit Pinocchio croiser au cours de son périple des per-sonnages appartenant en grande majorité au monde animal et racontant eux-mêmes leur version des faits. Rens. 04 97 06 44 90/www.madeincannes.com.

La compagnie Coup de Théâtre présente les31 janvier à 20h30 et 1er février à 15h, àl’Espace Miramar, La Chieuse, une comédiede Jean Franco et Patrice Dard, mise enscène par Laurent Arnaudo assisté d’Eve-lyne Vomero. C’est l’effervescence dans latrès luxueuse propriété californienne de

Samuel Linman, producteur de cinéma hollywoodien. Il épouse aujourd’hui Kelly, une jeune starlette de trente ans sa cadette.Tout est prévu de A à Z. Survient une invitée surprise : Sarah, la cousine de Samuel, « chieuse » professionnelle. Avec une délec-tation certaine et une bonne dose de cy-nisme, Sarah semble tout faire pour semerla zizanie. Tarif : 15 €. Tarif réduit : 10 €. Rens. et réservations : 04 93 75 59 72.

tHéâtreProfession : Chieuse

ConCert Soirée musicale tzigane inoubliableL’orchestre symphonique des 100 violons tziganes deBudapest, le plus grand orchestre de musiciens tziganesau monde, se produira en concert le 7 février à 20h30,au Grand auditorium du Palais des festivals et des congrès.Le jeu d’instinct des musiciens, réussit la gageure d’as-socier la vibrante séduction d’un veillée traditionnelle

tzigane à la rigueur tech-nique et la virtuosité ins-trumentale d’un concertviennois. Une performance à voir et à entendre pour uneinoubliable expérience musicale. Rens. 04 92 98 62 77/www.palaisdesfestivals.com.

Cannesactualités

élèves du cycle supérieur présente-ront, à l’occasion du 150e anniver-saire de la naissance de RichardStrauss, le célèbre quatuor au pianoet des lieder (poèmes chantés) interprétés par la classe de chant lyrique. Après la remarquable perfor-mance de l'année dernière, l'ensem-ble BattSax invite à nouveau legroupe professionnel de Funk et deSoulmusic La Tribu dirigé par Jean-Christophe Di Costanzo pour parta-

ger l’un des concerts les plus électrisants de la saison, le 14 février à 20h, au théâtre de La Licorne. L'ensemble BattSaxréunit depuis quelques années lesélèves des classes de saxophone,de batterie et de jazz sous la direction de leurs professeurs Jean-Christophe Di Costanzo etChristophe Briand. Entrée libre.Rens. 04 97 06 49 10www.cannes.com/conservatoire.

Le Conservatoire de musique et dethéâtre de Cannes propose deuxconcerts dans le cadre de la saisonMade in Conservatoire. Le 9 févrierà 20h, à l’espace Miramar, des pro-fesseurs du conservatoire et des

MUSIQUE Les rendez-vousMade in Conservatoire

Musique19e édition du Festival industrial La MJC Picaud/La Tangente ac-cueillera la 19e édition du Festivalindustrial le 7 Février à 19h. Àl’affiche : Suicide Commando,mythe de la scène électro dark,propose un show vintage in-cluant tous les grands tubes quiont fait la légende de ce groupe ;Iszoloscope, groupe à la croiséede la techno, de l’industrial, dubrekcore et du noise, immergerale public dans un véritable tour-billon rythmique. Keluar, duo ger-mano-australien, jouera pour lapremière fois dans le sud de laFrance. Porté par la voix envou-tante de la chanteuse AlisonLewis, leur premier albumconnaît un succès fulgurant quiles projette sur les scènes inter-nationales. K-Bereit, groupe fran-çais composé de Dom et Drey,présentera son premier albumqui sort sur un label allemand.Rens. 04 93 06 29 90.

cinéMaactu-ciné à la médiathèquenoaillesAvis aux cinéphiles : les rendez-vous Actu ciné, rencontres autour des coups de cœur et de l’actualité cinématographique,organisés par la médiathèqueNoailles, sont de retour le 20 février à 18h30. L’occasiond’échanger votre avis, partagervos coups de cœur cinéphiliqueset participer à un quiz, dans uneambiance conviviale et décon-tractée. Rens. 07 97 06 44 83.

bien-êtRedécouvrez la méthode pilatesL’association Une Vie Choisiepropose de découvrir la méthodePilates – gym douce spécialiséepour redessiner sa silhouette – le 6 février à 13h et 14h (deuxcours de 45 mn), à l’espace Mimont. Toute personne peutpratiquer la méthode Pilates car les exercices, s’ils sont exigeants, ne sont ni violents, ni traumatisants pour le corps. Pratiquer la méthode Pilatesc’est choisir de se réconcilieravec son corps et de le gardercomme ami. Tarif : 5 €. Rens. 06 85 54 17 [email protected].


© Alain Dereymaeker

PatriMoine nouvelles visites de quartiers : les Cannois sollicitésAvis aux habitants de Prado-République et Californie !Au printemps 2015, les Archives municipales de Cannesproposeront de nouvelles visites guidées de ces deuxquartiers. Les Archives sollicitent ainsi leurs habitantsafin de pouvoir enrichir leur contenu. Sont particulière-ment recherchés tous documents ou photographiesportant sur le bâti ancien, les espaces aujourd’hui dis-

parus ou largement modifiés, ou encore l’histoire despetites et moyennes entreprises agricoles et commer-ciales présentes sur ces deux quartiers. Vous pouvezamener vos documents qui vous seront restitués - saufsi vous souhaitez en faire don à la Mairie de Cannes -à la Villa Montrose, du lundi au vendredi de 8h à 17 h.Rens. 04 89 82 20 61 ou 04 89 82 20 64.

Les Archives municipales de Cannes organisent diverses animations durant le mois de février, à l’espace Calmette. Un cours de paléographie pouradultes sera dispensé le 2 février de 18h à 19h. Lesfêtes locales à Cannes à travers la presse ancienne vousseront présentées à l’occasion d’un atelier

Archives et Internet, le 11 février de 14h à 15h30. Un atelier d’histoire régionale est proposé en partena-riat avec Cannes-Université, le 16 février de 10h30 à12h sur Une année du festival du film, 1970. Enfin, àl’occasion de deux visites guidées, vous pourrez décou-vrir les coulisses des Archives municipales le 25 févrierde 11h à 12h et l’exposition Cannes, la Grande Guerre,vue de l’arrière, le 27 février à 15 h. Inscriptions obligatoires. Rens. 04 89 82 20 70.

aniMationS les archives cultivent l’histoire

CanneS exPreSS● documentaire - L’association Connaissance du monde de Cannes présente un film-documentaire de VincentHalleux Londres : Capitale de l’Empire, le 6 février à 14h15, au cinéma Les Arcades. Les spectateurs pourront échangeravec le réalisateur à l’entracte et après la projection. Rens. 06 13 04 32 14 ●Concours de piano - Le 46e Concoursnational de piano Claude Khan se tiendra les 7 et 8 février à l’espace Miramar. Les épreuves du concours se déroulerontle 7 février à 14h, tandis que les Gala de clôture, concert des lauréats et remise des prix auront lieu le 8 février à 16h.Rens. 07 70 70 59 89 ●Musique - Le Cercle musical de Cannes propose un récital de Romain Gerbi (violon) et BrunoRobillard (piano) le 8 février à 11h, hôtel Majestic-Barrière. Rens. et tarifs : 04 93 64 84 18 et 06 82 71 66 91

événeMentLe jeu des 1 000 euross’invite à Cannes Le mythique Jeu des 1 000 euros deFrance Inter viendra à Cannes le 11 fé-vrier pour enregistrer l’émission qui sera

ensuite diffusée vers la mi-mars. Le public sera directement accueillià partir de 18h30, à l’espace Miramar. L’entrée est libre et gratuite etil n’y a pas d’inscription préalable. La présélection des candidats(adultes, spécial jeunes et spécial étudiants) se déroulera juste avantl’enregistrement qui durera environ une heure. La Mairie de Cannesa souhaité accueillir Le jeu des 1 000 euros, en écho à la pièce dethéâtre du même nom présentée par Bertrand Bossard, le 27 marsà 20h30, au théâtre de La Licorne. Une pièce à l’humour décapantet émaillée de surprises inattendues, proposée dans le cadre de laprogrammation Made in Cannes.

CinéMa Les mercredis de l’imageCannes Cinéma et les médiathèquesde Cannes organisent, jusqu’aumois de mars, Les Mercredis del’image, des sessions de formationanimées par des professeurs de cinéma, sur l’analyse filmique,l’étude d’un genre cinématogra-phique ou d’un courant. Prochainrendez-vous : le 4 février à 18h à lamédiathèque Noailles, sur FedericoFellini, grotesque et angoisse deBruno Vermot-Gauchy. Rens. 04 97 06 44 83 ou 04 97 06 45 15.

Si vous souhaitez devenir acteur, intégrez l’École régionale d’acteurs de Cannes (ERAC), l’un des onzeétablissements publics en France à offrir une formationsupérieure diplômante au métier de comédien. L’ensei-gnement dispensé est gratuit. Les élèves ont le statutd’étudiant et à ce titre peuvent bénéficier des droits liésà ce statut. L’admission dans l’établissement a lieu

chaque année aux mois d’avril/mai en passant unconcours organisé en deux tours, à l’issue desquelsseize candidats au maximum seront retenus. Les inscrip-tions au concours s’effectuent jusqu’au 15 février, enligne sur le site de l’école : www.erac-cannes.fr/rubrique Le concours/lien Formulaired’inscription. Rens. 04 93 38 73 30.

forMationaspirants acteurs, intégrez l’eraC

livreS Souvenirs d’enfance en tunisie David Cardoso, écrivain et peintre, pré-sentera et dédicacera son livreMémoiresméditerranéennes dans lequel il relateses souvenirs d’enfance en Tunisie, le di-manche 8 février à partir de 11h, au res-

taurant Bijou Plage. À cette occasion,l’auteur présentera également le tableauqu’il a peint et qui se trouve en couverturedu livre. Rens. 07 71 12 35 [email protected]

Musiquechant lyrique etmusique ancienne Le Conservatoire de musique et théâtre de Cannes propose un concert de chant lyrique le 7 février à 20h, en l’Église protes-tante unie de France de Cannes et une audition-concert classe demusique ancienne le 21 février à20h, à la chapelle Saint-Cassien.Rens. 04 97 06 49 10

Musiqueles rendez-vousafter Work Le 6 février à 18h30, la médiathèque Noailles accueillera,dans le cadre de ses soirées After Work, Richard Sinclair et le groupe Dies Goa Unit. RichardSinclair est le chanteur et bassiste virtuose britannique,membre fondateur des groupescultes Caravan et Hatfield & theNorth. Dies Goa Unit est ungroupe se situant au confluent del’acoustique et de l’électronique,du jazz et de la musique de chambre. Rens. 04 97 06 44 83.


© Radio France - Christophe Abramowitz

à 14h30, la médiathèque Ranguin accueillera les enfants déguisés enpersonnages de contes à l’occasiondu Bal des contes qui sera précédéd’une lecture d’histoires et agré-menté d’un goûter. Le prochain atelier de création de papertoys -des jouets de papier réalisés à partir de gabarits en carton - est prévu le 7 février à 14h15, à la bibliothèque

de La Frayère. Un atelier thématique artistique se tiendra le 21 février de 14h30 à 17h, à la médiathèqueNoailles, sur le thème du carnaval. À noter que la médiathèque Ranguinorganise également des ateliers créatifs tous les samedis de 14h à 17h, sauf pendant les vacances scolaires. Rens. 04 97 06 44 83.

Les médiathèques de Cannes propo-sent tout un programme d’activitéspour les enfants à partir de 7 ans, durant le mois de février. Le 14 février

ANIMATIONS Médiathèques : tout un programmepour les enfants

MuSiQue les rendez-vous de l’orCPaCaL’orchestre régional de Cannes - Provence-Alpes-Côted’Azur donne rendez-vous au public aux dates sui-vantes : le 6 février à 20h30, au théâtre Claude Debussydu Palais des festivals et des congrès, avecDe l’opéretteviennoise à l’opérette française dirigé par Wolfgang Doerner,chef d’orchestre, Jean-Christophe Keck, chef invité, et in-

terprété par Aude Fabre, soprano, Bernard Imbert, bary-ton, et Marc Larcher, ténor ; le 15 février à 16h30, authéâtre Croisette, avec Paris Saint-Pétersbourg dirigépar Samuel Jean, chef invité et interprété par AlexandraSoumm au violon ; et enfin le 22 février à 16h30, authéâtre Croisette, avec La victoire en chantant dirigé parWolfgang Doerner, chef d’orchestre, et interprété parPaul Badura-Skoda, au piano. Rens. 04 93 48 61 10 04 93 48 63 74 / www.orchestre-cannes.com.

dYnaMiQue du territoireCannes, palme d’or de l’attractivité Notre ville est celle qui attire le plus de nouveaux habitants detoutes les communes de la Côte d’Azur. C’est ce qui ressort del’enquête de l’INSEE (Institut national de la statistique et desétudes économiques), qui a publié les nouveaux chiffres officielsde la population totale, entrés en vigueur le 1er janvier 2015.L’étude informe ainsi qu’en six ans, entre 2006 et 2012, Cannesest la ville des Alpes-Maritimes qui a gagné le plus d’habitants :3 100. Une preuve de plus qu’en termes d’attractivité, Cannes neconnaît pas la crise.

aniMationS À vos manettes !Les prochains rendez-vous Gameparty sur PS3, Wii U et Nintendo3DS XL organisés par les média-thèques de Cannes sont prévus lessamedis 21 et 28 février et le mer-credi 25 février, de 14h30 à 16h30,à la médiathèque Noailles. Action,aventure, sport, réflexion, seul ouavec des amis, gamers et newbs :moments grisants garantis. À vosmanettes ! Entrée libre à partir de 5 ans. Rens. 04 97 06 44 83.

Cannesactualités

(licenciés ou non), sous l’égide de la Fédération française de cyclisme.Le parcours de 13 km est le suivant :boulevard de la Croisette, PalmBeach, boulevard Gazagnaire, RN7,pont de l’Aube à l’entrée de Golfe

Juan, et retour par le même itinéraire.Le premier départ est prévu vers 8h30et le dernier à 10h30, sachant qu’undépart sera donné toutes les minutesen ouverture puis toutes les deux minutes. Rens. 04 93 68 48 83.

L’étoile sportive de Cannes organise le 65e Gentlemen de Cannes – 54eSouvenir Fausto Coppi, le 8 février, départ et arrivée devant l’hôtel Carlton.Il s’agit d’une course contre la montrepar équipes de deux ouverte à tous

MUSIQUE 65e Gentlemen de Cannes – 54e Souvenir Fausto Coppi

solidaRitéune soirée pour soutenir Kiara L’association Piwi, soutenue parSandrine Quétier, organise pour ladeuxième année consécutive unegrande soirée caritative au profitde la recherche sur le syndromePrader Willi le 7 février à 20h auNovotel Montfleury. Les parents de la petite Kiara âgée de deuxans, touchée par cette maladierare, sont à l’initiative de rendez-vous du cœur auquel assisteral’équipe française de recherche.Au programme : soirée dansante,anumations et cocktail dînatoireconfectionnés par des chefs reconnus de la région. Rens. 07 70 29 13 34 et page facebook :https://www.facebook.com/piwi.kiara

événeMentbicentenaire du retour de napoléonÀ l’occasion du bicentenaire duretour de Napoléon de l’île d’Elbe,Cannes accueillera un groupe de fantassins et de cavaliers encostumes, le 1er mars à 18h, rueNotre Dame. À 20h, à l’espaceMiramar, la délégation du Souve-nir napoléonien de Nice et desAlpes-Maritimes présentera Quelroman que sa vie !, un spectaclehistorique et musical qui relate lesmoments clés de la vie de l’Empe-reur. Pour une évocation ludiquede cette épopée, c’est au Palaisdes festivals et des congrès qu’ilfaudra être, le 28 février de 10h à20h, pour le Festival internationaldes jeux. Vous pourrez y observerla reconstitution d’une bataille napoléonienne avec la règle dite « Tactique » et des figurines de28mm sur un plateau géant de9m², au stand du GRAAL (Groupe-ment régional des associations ludiques). L’occasion de découvrirce qu’il se serait passé si Napoléonavait gagné à Waterloo...Rens. www.cannes.com

aniMationla Mairie fête ses grands-mères Dimanche 1er mars, au théâtre de La Licorne, la Mairie de Cannescélèbrera toutes les grands-mèresqui pourront assister à un grandspectacle musical dans l’après-midi, précédé d’une première partie orchestrée par le chanteurcannois Thierry Guillo. Rens. 04 97 06 46 01.


Mise en place par la Mairie, l’opération Mieux chez moi ac-corde des aides aux propriétaires de logements à Cannespour leur permettre de réhabiliter leur bien grâce à l’amélio-

ration de son isolation. Le dispositif se termine bientôt : lesdépôts de candidatures seront possibles jusqu’au 2 avrilprochain. Cette OPATB (Opération programmée d’améliora-tion thermique et acoustique des bâtiments) vise à amélio-rer la qualité de vie des Cannois, et s’inscrit dans le pland’actions Cannes21 en faveur du développement durable.Rens. 04 97 06 43 44 - www.mieuxchezmoi.cannes.com

déveloPPeMent durable Mieux chez moi : plus que deux mois !

La médiathèque Noailles de Cannes organise, en partenariatavec l’association Regard indépendant, une soirée courts-

métrages, le 13 février à 19h. Vous découvrirez des filmsSuper 8 aux univers thématiques et esthétiques variés dontcertains ont été réalisés dans le cadre de l’atelier d’écriturede scénarios de la médiathèque Noailles. Entrée libre dansla limite des places disponibles. Rens. 04 97 06 44 83.

CinéMa Soirée courts-métrages

Le Rotary Cannes Palm Beach organise, le 2 février à19h30, à l’hôtel Gray d’Albion, une conférence surL’histoire ironique des neurosciences, Les trois piliers

des découvertes : l’erreur, le hasard et la fraude animéepar le docteur Polydor, neurologue et président de l’as-sociation Alzheimer Trait d’Union. Cette conférencesera suivie d’un buffet dinatoire avec une participationde 27 € par personne. Rens. et inscriptions : 06 07 85 47 65.

ConférenCeles neurosciences racontées

La Ligue d’improvisation cannoise présente un matchd’impro théâtrale opposant Les Cannarts de Cannes àLa Ludi Ile de France, le 14 février à 20h30, à la MJCRanguin. Les comédiens créeront sur scène des histoiresaussi loufoques et déjantées que belles et émouvantes,

selon les thèmes proposés. Un spectacle unique etéphémère, auquel le public pourra participer activementet intervenir à sa guise. Tarifs : 5 € pour les adultes et3 € pour les moins de 12 ans. Rens. 06 86 86 88 27et [email protected]

tHéâtreune Saint-valentin en mode improvisation

Le R.A.B. Cannois organise, les samedi 21 et dimanche22 février, au boulodrome de l’avenue du Camp Long,le Grand Prix de la Ville de Cannes, un concours fédéral

de trente-deux triples par poule (3e et 4e division avecun joueur de National admis). Programme : samediaprès-midi à partir de 14 h, parties de poules et bar-rages ; dimanche matin à partir de 8 heures, huitièmeset quarts de finales et à partir de 14 h, demi-finales etfinale. Rens. 06 84 64 12 02.

SPortSConcours de boules lyonnaises

à la gare maritime du port de Cannes. De nombreuxcroisiéristes des plus grandes compagnies maritimeset fluviales, ainsi qu’un voyagiste spécialiste des îlesMaurice, Maldives et Seychelles, accueilleront le public.Rens. 04 92 99 25 25.

Voyages C. Mathez, spécialiste des croisières, organisele Salon spécial Croisières le 11 février de 9h30 à 19h,

TOURISME Salon spécial croisières

boulevaRd du Riou /avenue de gRasse 1 / rue Marius-Monti :quand l’union fait la santéSe regrouper pour mieux satisfaire leclient ou le patient et lui proposer demultiples activités médicales ou para-médicales, tel est le but d’Espace Zenau 16 rue Marius-Monti. C’est le pro-priétaire des lieux, Mr Rodolfo, qui en aeu l’idée : « Auparavant, j’y exploitais unrestaurant. Je disposais donc d’un vasteespace dans lequel on pouvait aména-ger plusieurs pièces. Et je les loue à dif-férents praticiens ou spécialistes beautéqui bénéficient ainsi de salles prêtesà l’emploi. » Sont d’ores et déjà pré-sents : un cabinet d’infirmières, un spé-cialiste en énergétique bien-être chinoise,une masseuse bien-être, un ostéo-pathe, une onglerie, etc. L’alliance sem-ble parfaitement fonctionner et permetau patient-client dans ces locaux ac-cueillants d’être totalement zen.

centRe-ville2 / la ferrage : c’est lamousse que je préfèreUne bonne mousse, ce n’est pas tou-jours au zinc du café du coin maisaussi dans les selleries-tapisseries.Chez Découp’mouss, boulevard de laFerrage, c’est la matière reine soustoutes ses formes accompagnée destissus et des cuirs. Anciennement si-tuée sur le boulevard Carnot, c’est lorsdu changement de propriétaire que lecommerce a déménagé, comme nousle confirme Mr Rosinovsky : « Je te-nais un autre commerce du mêmestyle sur le boulevard, juste en face deDécoup’mouss, je me suis lié d’amitiéavec les propriétaires et lorsqu’ils ontcessé leur activité, ils m’ont proposéde reprendre l’affaire. Ce que j’ai faitmais en me mettant à la recherched’un local plus grand. » Artisan sellier-tapissier de formation, Mr Rosinovskya longtemps travaillé dans le temple

de la profession, le quartier Saint-An-toine à Paris avant de s’installer àCannes. « Je travaille seul et s’il y aune grosse commande je fais venird’autres artisans. Je tapisse des fau-teuils, des canapés aussi bien que desintérieurs de voiture, y compris an-ciennes. Et bien évidemment, je réalisedes matelas sur commande avec demultiples choix de mousse, y comprispour les matelas médicaux. » Il suffitde voir quelques fauteuils dans l’atelierpour constater que Mr Rosinovsky nese fait pas… mousser.

3 / rue buttura : la patine sans patinAu 16 rue Buttura, ce ne sont plusles couleurs des fleurs de l’anciencommerce mais celles originales ouclassiques des chaussures dont lepropriétaire de Plaza Shoes est le maî-tre patineur. Laurent Graffeo y exerce,en effet, ce métier original auquel iln’était guère destiné puisqu’il dirigeune société immobilière. « La chaus-sure, c’est ma passion et surtout leurpatine, en créer moi-même l’appa-rence finale. » Le concept est simple :le client achète une chaussure ba-sique, à prix unique, et ensuite choisittotalement à son gré sa couleur ouses impressions, charge à Laurent àl’aide de ses produits, ses pinceaux etsa technique de les réaliser. C’est ainsique l’on peut voir, par exemple, des

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Bocca-NordMédiathèque Ranguin : hoMMage à un poiluLe vendredi 23 janvier, à lamédiathèque Ranguin, lesélèves du collège Gérard Philipe ont présenté l’exposition Hervé Lambert,témoin de la Grande Guerrequi se tiendra jusqu’au 25 avril. Il s’agit d’une présentation des lettres du poilu Hervé Lambert, cultivateur de La Roquette- sur-Siagne, à sa famille, de1914 à 1919. Ce témoignagea trouvé un écho tout particulier auprès des élèvesdu collège Gérard Philipeissus du quartier voisin decelui où a vécu et reposeHervé Lambert. Sensibles à cette proximité, ils ontchoisi de dépouiller, pendantune année, la riche correspondance qu’il a léguée à l’Histoire. Ce longtravail a abouti à une exposition qui est enrichiepar un court-métrage et divers objets d’époque. Un bel hommage rendu par la jeunesse d’aujourd’huiaux soldats de la GrandeGuerre, une manière de nepas oublier ce qu’ont vécu cesgens plongés en enfer pour ladéfense de notre pays.Rens. 04 97 06 44 83


chaussures qui semblent en bois oud’autres qui mélangent les couleurs demanière audacieuse et vive. Tous lespassants peuvent voir Laurent travail-ler sur son atelier et beaucoup entrentpour apprécier ses gestes. « Aupara-vant j’avais un show-room en étagerue d’Antibes, je préfère nettementcette boutique de plain-pied, le contacty est plus facile. » Chacun trouveraainsi couleur à son pied.

4 / rue des belges : une galerie pour tousles… goûtsLes esthètes et les épicuriens ont desgoûts non limités à un seul domaine.La superbe galerie Signatures qui vientd’ouvrir ses portes à l’emplacementd’un ancien restaurant au 12 rue desBelges est l’exemple même du lieu quiallie nourritures spirituelles et gusta-tives. Créée par Gabriel Harros et sonépouse Jacqueline Vidal, elle permettout à la fois de découvrir des œuvrescontemporaines ou anciennes, toutesremarquables, au travers du parcoursfinement conçu de la vaste galerie etde déguster au bar, champagne outartines de foie gras, en attendant l’ou-verture toute prochaine du futur res-taurant pour lequel Gabriel chercheun chef. « Nous sommes Parisiens où

nous étions déjà galeristes, confieGabriel, j’ai vendu mes affaires et noussommes venus profiter de notre re-traite à Cannes. Mais la passion de l’artnous a repris. J’aime faire découvrirdes artistes, miser sur eux et leur per-mettre de ne consacrer qu’à leur art. »Comme Gilbert Levast, découvert surla Croisette, et ses stupéfiants col-lages ou Luc Pradez et ses tableauxdits en « perlisme ». Les Signaturesde la galerie ? Beauté, éclectisme,découverte. Un voyage…

5 / rond-point duboysd’angers : le vêtement est un artLa boutique Michat, rond-point Du-boys d’Angers, est bien connue desCannois pour ses spécialisations dansla haute-couture et la fourrure. Maiselle a aussi la particularité de faire laplace à de jeunes créateurs, commeManuela Biocca, une Cannoise quiréalise de superbes vêtements, enpièces uniques ou limitées, en y in-cluant, la plupart du temps, des bijoux.« Je suis une totale autodidacte, pré-cise la sympathique jeune femme, j’aiété prof, hôtesse d’accueil, mais mesvraies passions, ce sont la mode et lacréation. Je les imagine, les dessine,les conçois. Je propose aux femmes

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Bocca-Sudboccacabana : c’est paRti ! Les aménagements de requalification du bord de mer ontdébuté.Les nouvelles règles relatives aux concessions de plage,l’amélioration et la protection durable des eaux de baignadede la baie de Cannes nécessitent, en effet, plusieurs inter-ventions techniques.Dans un premier temps, le syndicat d'assainissement dubassin cannois va transférer sous le trottoir du boulevardJean Hibert son réseau d’assainissement situé actuellementsous la plage. De plus, la Mairie de Cannes accompagnerale déplacement des concessions de plages sur les emplace-ments choisis par l’État, en reprenant à sa charge le mur desoutènement et l’amélioration du trottoir sud du boulevardJean Hibert.Dans un second temps, la Mairie de Cannes engagera, aucours du premier trimestre 2015, une grande phase deconcertation avec les riverains sur ce projet afin de bienprendre en compte leurs aspirations. Ainsi la requalificationdu boulevard lui-même sera lancée après la saison estivale,pour commencer à faire naître un tout nouveau bord de mer,espace de sport et de détente : BoccaCabana.

des accessoires féminins et sophis-tiqués, des accessoires que portaientles élégantes d’autrefois : jupes,serre-tailles/corsets, chapeaux, ac-cessoires pour les cheveux, bijoux dedentelle, pochettes et sacs, guêtreset capes. Les modes anciennes, l’art,la littérature gothique-fantastique, laculture alternative, les légendes etles mystères sont les sources quinourrissent mon inspiration. » Avec sacréation la « Reine des Roses », unensemble en soie grise jupe, crino-line, serre-taille, bustier et collier ensoie décoré de roses bleues, de spi-rales et de feuilles, elle vient de rem-porter à Grenoble au salon Artisa2014, salon dédié à l’art et l’artisanat,le 1er prix du concours organisé àcette occasion sur le thème Passion& savoir-faire ou comment sublimer lamatière. C’est dire si Manuela est unecréatrice à suivre, pierre… précieusepar pierre précieuse. Rens. : www.manuelabiocca.com

6 / rue du général-ferrié : la coiffure bien-êtreCharlotte Follain, malgré son jeune âgea déjà connu de nombreuses expé-riences, toutes dans le domaine de labeauté et de la coiffure, puisqu’avantd’ouvrir le salon qui porte son nom au15 rue du Général-Ferrié, elle fut no-tamment manager dans un autresalon, sélectionnée dans l’équipe deFrance de coiffure, lauréate de nom-breux concours nationaux et interna-tionaux, sans oublier l’obtention dudiplôme de maquilleuse profession-nelle. « Je suis née dans le monde dela coiffure et dès toute petite, mes pa-rents m’ont inculqué la passion du mé-tier et le goût du travail bien fait. » C’estdire si Charlotte fait tout pour conten-ter sa clientèle non seulement par laqualité de son travail mais aussi parl’accueil qu’elle lui réserve dans sonsalon très agréable et cosy, où travailleégalement Aurélie, une bio-esthéti-cienne. En constante recherche pour

être la plus complète possible, Char-lotte vient d’ajouter une nouvellecorde à son arc : « J’ai reçu la certifi-cation hair-coloriste Redken. » Beauté,coiffure, maquillage c’est toute unepalette d’activités qui attend laclientèle.

caliFoRnie7 / avenue Maréchal-Juin :auto-école format jeunesseDrive’In, au 5 avenue Maréchal Juin,est une auto-école qui respire la jeu-nesse tant pour sa création toute ré-cente que pour sa direction, deuxsœurs, Jessica et Stéphanie Jérôme.Mais aussi pour la clientèle : « Unegrand part d’entre elle vient des lycéesenvironnants. Nous sommes très heu-reuses d’avoir tous ces jeunes en tantque clients. » Ils ne sont d’ailleurs pasdépaysés puisque l’auto-école elle-même, décorée à base de photos depop culture et d’objets Coca-Colas’accorde parfaitement à leur univers.Un autre pan important de la clientèleest constitué des personnes qui ontperdu leur permis ou sont proches dele perdre et doivent reprendre descours : « Cela arrive à des personnesde tous âges et de toutes conditions. »Aucun permis n’est donc nécessairepour découvrir cette sympathiqueauto-école.

pRado-République8 / rue Mimont : domicilier son entreprise,un atoutAu 28 rue de Mimont se tient désor-

Quartiers

Inter-quartiersà la découveRtede la pelotebasqueDans le cadre du temps d’activités périscolaires misen place par la Mairie deCannes à l’occasion de la réforme des rythmesscolaires, Patrick Berthelot,joueur au Cannes pelotebasque, le club vice-champion de France et animateur au service éducation de la Mairie a proposé de faire découvrirce sport aux enfants de différentes écoles. « J’ai choisi des écoles disposant de murs sous les préaux. Le premier trimestre, je suis allé àl’école de La Croisette, actuellement à Maurice-Alice pour le deuxième et ensuite j’irai aux Broussailles pour le troisième. J’interviensquatre jours par semaine et je fais découvrir aux enfants trois facettes de lapelote basque : main nue(comme le nom l’indique) la Palat (raquette en bois) et la Chistera (le panier enosier). Les enfants sont raviset moi je suis très fier defaire découvrir une partieimportante de la culturebasque. »L’exemple même de ce qui a prévalu à la Mairie pour le choix de ces activités :ouverture et découverte.

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Les enfants de l’école Maurice-Alice entourent Patrick Berthelot

mais un centre d’affaires, l’EspaceBureautique, dirigé par la dynamiqueSéloua Kraiem. Il s’agit de l’extensiond’un premier espace ouvert il y a plu-sieurs années à quelques mètres.« Dès que ce commerce s’est libéré,j’ai sauté sur l’occasion pour pouvoirétendre nos activités qui étaientjusqu’alors concentrées sur la domi-ciliation d’entreprises. Désormais, jepeux proposer à la location un bureau,une salle de réunion et même mettreune cuisine à disposition. Nous avonsrapidement trouvé une clientèle trèsintéressée, d’ores et déjà fidélisée. »L’Espace propose également du se-crétariat, de la frappe de textes, de lapetite imprimerie, une permanencetéléphonique, et bien entendu, donc,de la domiciliation d’entreprise. « Uneopportunité, notamment, pour lesjeunes entreprises ou les start-ups quilimitent ainsi leurs frais », souligneSéloua. Et qui comme la sienne de-viendront grandes.

inteR-quaRtieRs9 / Mécanique à domicile Cédric Houppermans a débuté àl’âge de seize ans dans la méca-nique, sa passion, et a obtenu égale-ment un diplôme en électricité.Installé depuis quelques mois àCannes, notamment pour rejoindre la

famille de son épouse, Cédric a in-vesti ses économies dans un concepttout à fait novateur : le service AutoPro à domicile. « J’ai travaillé constam-ment dans un garage classique maisl’idée du déplacement à domicile m’atoujours tenté. Lorsque j’ai été licenciééconomique, j’ai pensé que le tempsétait venu, grâce à ma prime de dé-marrer mon projet. » Cédric a donc faitl’acquisition d’un Vito Mercedes danslequel il a installé dans le coffre desétagères pour les produits dont il a be-soin et dans le camion un véritableatelier avec outils et établi. « Je medéplace évidemment pour les dépan-nages mais aussi pour les réparationsà domicile, disposant de tout le maté-riel nécessaire, sauf pour les change-ments de pneu. Le diagnostic et ledevis sont gratuits. Je propose égale-ment l’entretien permanent des voi-tures, y compris de collection, et leurrévision, par exemple lorsqu’elles sontrestées inactives quelque temps dansles résidences secondaires. » Le toutà des prix très compétitifs puisquele déplacement est gratuit dans toutle bassin cannois et même un peuau-delà. Vu la nombreuse clientèle déjàconquise, on peut dire qu’Auto Pro estune belle mécanique ! www.serviceautoproadomicile.com

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Inter-quartiersla seconde vie des sapins de noëlSi les sapins de Noël enchantent nos salons et salles à mangerdurant les fêtes, ils deviennent nettement plus embarrassantsà la fin décembre. La Mairie de Cannes a instauré un moyende se débarrasser « écologiquement » de ce compagnon defête en le recyclant. Il suffisait de prendre rendez-vous auprèsdu service Allô Mairie +, avec un principe très simple ;déposer en bas de chez soi le sapin le jour convenu. Huitjournées ont eu lieu entre le 5 et le 23 janvier. Les sapinsfloqués, et donc non recyclables, ont été récupérés par leservice propreté urbaine.Les autres ont été acheminés jusqu’à la déchetterie deCannes et ont fait l’objet d’une valorisation respectueusede notre environnement. Grâce à la forte mobilisation dechacun en 2014, 1 630 sapins ont pu être collectés et trans-formés en compost.

Dans le cadre de la politique desquartiers de la

Mairie, retrouveztous les mois dans

Cannes Soleil leslieux et horairesdes permanences

tenues par les élusde la municipalité

dans chacun des quartiers

cannois.

Retrouvez le calendrier des permanences par quartier sur www.cannes.com

Quartiers

Les permanences des élus de la villede Cannes à travers les quartiers


C A N N E SM A I R I E D E

POLITIQUE DESQUARTIERS

En février :CENTRE-VILLEMax Artuso - Lundi 2 février - Hôtelde ville, 3e étage - de 9h30 à 10h30Catherine Vouillon - Mercredi 4 fé-vrier - Espace Miramar - de 10h à 12hChristophe Fiorentino - Samedi 7février - Hôtel de ville, salon jaune - de10h à 12hMarie Pourreyron - Samedi 7 fé-vrier - École Mont-Chevalier (entréerue Saint-Dizier) - de 10h à 11h30Gilles Cima - Mercredi 11 février -Bibliothèque d'Oran - de 11h à 12hChristian Taricco - Mercredi 11 fé-vrier - École Macé - de 17h30 à 18h30Claude Secondy - Mercredi 18 fé-vrier - Maison du Logement - de 14h30à 16h30Sophie Ingallinera - Mercredi 18 fé-vrier - Hôtel de ville, salon jaune - de17h à 19hJean-Pierre Jardry - Jeudi 19 fé-vrier - Direction hygiène et santé - de14h à 16h

CARNOT Jean-Marc Chiappini - Vendredi13 février - Maison de retraite desYuccas - de 18h à 19h

GRASSE/RIOU/PETIT JUASChantal Azemar Morandini - Mer-credi 11 février - Club Bel Âge Car-not - de 17h à 18h30Alain Ramy - Jeudi 12 février - Ac-cueil municipal du Riou, bât A2 bis -de 11h à 12hBéatrice Gibelin - Vendredi 13 fé-vrier - École élémentaire des Brous-sailles - de 17h30 à 19h

Nicolas Gorjux - Samedi 14 fé-vrier - École élémentaire Eugène Vial -de 10h à 12hNoémie Dewavrin - Samedi 21 fé-vrier - École élémentaire Méro - de 10hà 11h30

RÉPUBLIQUEÉric Catanese - Mercredi 11 fé-vrier - Villa les Bleuets - de 10h à 12hÉvelyne Brun - Mercredi 11 fé-vrier - École maternelle Maurice Alice -de 17h à 18h30Odile Gouny-Dozol - Mardi 24 fé-vrier - Club des boulistes du Camplong - de 10h à 11h

CALIFORNIEPascale Pastorelli-Mineur - Jeudi 5février - Lycée les Coteaux - de 10h30à 12hCharlotte Siguier - Samedi 21 fé-vrier - Parc Montfleury - de 10h à 12h

BASSE CALIFORNIEOlivia Gordon Bourcart - Mardi 3février - École élémentaire Vagliano -de 18h à 19hJulie Benichou - Samedi 7 février -Club Bel Âge Notre-Dame des Pins - de10h à 12h

POINTE CROISETTEMireille Boissy - Jeudi 12 février -Club Bouliste, place de l'Étang - de14h30 à 16hMarie-Christine Repetto-Lemaitre -Samedi 14 février - École élémentaireCroisette - de 9h45 à 12h

CROIX-DES-GARDESJean-Denis Bernard - Samedi 14février - Club Bel Âge Vallombrosa - de9h30 à 11h30

Claire-Anne Reix - Samedi 14 fé-vrier - Médiathèque Noailles - de 14hà 15h30 André Mayet - Mardi 17 février -Maison des rapatriés - de 9h à 11h

BOCCA CENTREAndré Frizzi - Jeudis 5, 12, 19 et 26février - Mairie annexe de La Bocca -de 14h à 16hThomas de Pariente - Samedi 14février - Bibliothèque Verrerie - de 10hà 12hStéphane Shazad - Samedi 21 fé-vrier - OPH Les Mûriers - Bât.H4 - de10h à 12h

BOCCA OUEST Joëlle Arini - Mardi 3 février - Cen-tre social la Frayère - de 10h à 12hNicolas Pelissier - Jeudi 5 février -Ferme Giaume - de 18h à 19h30Frank Chikli - Vendredi 20 février -Villa Frayère - de 10h à 12hJean-Yves Milcendeau - Vendredi20 février - Salle de réunion SICASIL,28 boulevard du Midi-Louise Moreau -de 18h à 19h

BOCCA NORDFrançoise Bruneteaux - Samedi 7février - Médiathèque de Ranguin - de10h à 12hJean Mellac -Mercredi 11 février -Mairie annexe de Ranguin - de 15h à17hPascale Vaillant - Mardi 24 fé-vrier - Mairie annexe de Ranguin - de15h30 à 17h

Lieux et horaires des permanences suscepti-bles de modifications n

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Hommage


Face à la barbarie, et en même temps que la nation touteentière, Cannes s’est levée. Pour rendre un hommage vibrantaux 17 victimes* des attentats de janvier à Paris, mais aussipour clamer son attachement aux valeurs républicaines et sonrefus de se laisser terroriser par l’obscurantisme. Retour surces journées d’émotion, de deuil et de révolte pacifique qui ontconduit à un rassemblement historique.

cannesest

7gnation nationale en affichant « Je suisCharlie » sur le fronton de son hôtel de ville,sur la page d’accueil de son site Internet,sur l’ensemble des panneaux lumineux dela commune et sur l’immense casquette deson Palais des festivals et des congrès, lieusymbolique de la liberté d’expression cultu-

relle par excellence. Ces mes-sages forts ont précédé lerassemblement historique du 11janvier sur les allées de la Liberté,lancé à Cannes par le collectifinterreligieux Vivre Ensemble, lejour-même où la nation tout en-tière descendait dans la rue. Can-nois et habitants des environs :

ils étaient près de 10 000 à marcher, faisantrésonner la Marseillaise comme un grandchant de fraternité et d’union, qui conjuguaitdétermination et fierté nationale, au-delàdes religions, des origines et des partis. Àmarcher en mémoire de ceux qui sont tom-bés, mais aussi pour crier haut et fort qu’enFrance, la liberté et la démocratie ne sontpas négociables.

7 janvier 2014. La France apprend avechorreur qu’un attentat mortel a été perpétrécontre l’hebdomadaire satirique CharlieHebdo. Les douze premières victimes d’uneescalade infernale de violence déchaînéepar les terroristes, qui se poursuivra àMontrouge, puis, deux jours plus tard, portede Vincennes, faisant au total17 morts… Avant que le cou-rage exemplaire des forces del’ordre ne mette fin à cette foliemeurtrière. En s’attaquant avec une sau-vagerie inouïe à un support depresse emblématique de la li-berté d’expression, en assassi-nant ses journalistes, caricaturistes les pluscélèbres, mais aussi en s’en prenant aveclâcheté à de simples anonymes, policierset citoyens de toutes confessions, les bar-bares ont provoqué une réaction sans pré-cédent, une immense mobilisation fraternelleautour des valeurs républicaines et d’un« cri » devenu symbole : Je suis Charlie.

union et fierté nationaleÉmus, meurtris, comme l’ensemble de leurscompatriotes, les Cannois ont répondu pré-sent au soir du 7 janvier à l’appel au ras-semblement lancé par la Mairie de Cannespour rendre un hommage émouvant auxvictimes. La Mairie, qui s’est jointe à l’indi-

« Marcherpour la mémoire et ladémocratie »

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*À Charlie Hebdo : Frédéric Boisseau - FranckBrinsolaro - Jean Cabut dit Cabu - Elsa Cayat -Stéphane Charbonnier dit Charb - Philippe Honorédit Honoré - Bernard Maris - Ahmed Merabet -Mustapha Ourrad - Michel Renaud - BernardVerlhac dit Tignous - Georges Wolinski - ÀMontrouge : Clarissa Jean-Philippe - Porte deVincennes : Philippe Braham - Yohan Cohen - YoavHattab - François-Michel Saada.

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1 Plus de 10 000 personnes venues de tout le bassin Cannois se sont rassemblées à 12h30 le 11 janvier sur les allées de la Liberté à l’appel du collectif Vivre ensemble.

2/3 La Mairie de Cannes a déroulé unebâche « Je suis Charlie » sur le fronton de l’hôtel de ville et habillé la casquette de son Palais des festivals et des congrèsd’une bâche monumentale de 234m2. Tous les panneaux lumineux de la commune ont diffusé le message.

4/5/6 La marche du 11 janvier dernier : digne,émouvante, fraternelle et républicaine.

7 Ensemble, toutes religions confondues,sous la casquette du Palais des festivalset des congrès, lieu emblématique de la liberté de pensée, de création et d’expression culturelle.

8/9 Le rassemblement du 7 janvier, à l’appelde la Mairie de Cannes : au soir de l’attentat, les Cannois sont venus se recueillir. Le Maire de Cannes a déposéune gerbe au monument aux morts. Un hommage précédé d’un discoursémouvant dans lequel le premier magistrat de la ville a appelé à« être solidaires face à l’épreuve et fortsdans nos valeurs », et suivi de l’hymne national repris en chœur par l’assemblée.

A

Rendez-vous/emploi


Le 18 février au Palais, le Carrefour des métiersfavorise la rencontre entre offre et demandedans les secteurs de l’hôtellerie, la restauration,l’événementiel et le nautisme.

AAu total, pas moins de vingt-deux actions at-tendent les visiteurs durant l’événement, or-ganisé par la direction du développementéconomique de la Mairie de Cannes grâce àl’implication de nombreux acteurs du mondedu travail, parmi lesquels Pôle emploi, la Mis-sion locale, le PLIE*, la SEMEC, la Faculté desmétiers, et bien d’autres. Du 9 au 21 février,Cannes sera la capitale régionale du travail.Que vous soyez demandeurs d’emploi ou em-ployeurs, travailleurs ou encore étudiants, laQuinzaine de l’emploi a la réponse à votrequestion.

un job pour cet étéSi celle-ci concerne un travail estival, alors laréponse se trouvera inévitablement le samedi21 février, avec l’Opération 1000 jobs d’été.En un seul et même lieu, lycéens, étudiantset jeunes demandeurs d’emploi auront l’oc-casion d’entrer en contact avec des entre-prises et employeurs avides de main-d’œuvresaisonnière, de 9h à 13h. « Les candidats doi-

vent venir avec un CV correctement rempli,une grosse motivation et aussi de la patience,parce qu’il faudra visiter chaque stand », pré-vient Joëlle Khermache, responsable du Bu-reau information jeunesse (BIJ) de la Mairie,et coordinatrice de l’opération. « Il faut être lespremiers, montrer sa disponibilité et son sé-rieux, et surtout son sens des responsabilités,même si on est jeune ! » L’intérêt d’un tel ren-dez-vous est également d’anticiper l’em-bauche estivale : « C’est maintenant, entrefévrier et mars, que la majorité des postes estrecrutée. Comme dans la vie, c’est aujourd’huiqu’il faut penser à demain ! »

la faculté des métiers ouvre ses portesSi ce n’est pas le prochain été qui préoccupeles candidats, mais leur projet de vie profes-sionnelle, un rendez-vous est à ne pas man-quer : la journée portes ouvertes de la Facultédes métiers. Organisée le samedi 14 février,de 9h à 13h, elle permettra à tous les futurscoiffeurs, fleuristes, serveurs, cuisiniers ou en-core bouchers (la liste n’est bien entendu pasexhaustive !), de venir découvrir les possibili-tés de formation du CAP au BTS. Visites desateliers professionnels et de salles de coursseront bien évidemment de la partie.Autre temps fort de la Quinzaine de l’emploi,le Carrefour des métiers de l’hôtellerie, de larestauration, de l’événementiel et du nau-

Nouveau centre névralgique de l’économie créative cannoise, la pépinière d’entreprises aura un rôle prépondérant dans cette Quinzaine de l’emploi 2015.« La Chaîne de l’innovation amorcée à la pépinièreprend tout son sens avec les emplois directement liésaux secteurs innovants de nos start-ups », commenteMathieu Roussennac, directeur du développement del’attractivité et de la citoyenneté de la Mairie. Il s’agirade conférences sur les réseaux sociaux le 16 février etsur le coworking le 19, qui traiteront de ces espaces detravail partagés, qui favorisent les échanges et contri-buent à lutter contre l’isolement, et d’un atelier CV vidéoavec l’aide de Replay Story, implanté à CréÀCannes.

« C’est le reflet de la recherche d’emploi d’aujourd’hui.Sur des réseaux sociaux tels que LinkedIn par exemple,leur présence est essentielle et permet souvent à un employeur de se faire une idée plus précise d’uncandidat que sur un CV papier. » Toutes les nouvellestendances se donnent rendez-vous à CréÀCannes.

une pépinière… de nouveautés !

tisme, sera de retour le mercredi 18 février,au Palais des festivals et des congrès, de9h30 à 17h. Destiné à favoriser la rencontreentre l’offre et la demande d’emplois dans lesecteur du tourisme et du yachting, et à sus-citer de nouvelles vocations vers ces filières,il devrait cette année encore proposer plusd’un millier d’offres d’emploi. Outre ses rendez-vous emblématiques et sesactions dynamiques traditionnelles, commele Rallye pour l’emploi organisé par le PLIE* le10 février, la Quinzaine de l’emploi proposera

cette année des thématiques toujoursplus connectées aux dernières ten-dances du monde du travail. Il s’agit no-tamment des domaines du numériqueet du multimédia (voir pages suivantes).Dans ce domaine comme pour l’en-semble de la Quinzaine de l’emploi, l’ob-jectif, rappelé par le Maire de Cannesà l’initiative de ce rendez-vous, est de

« lutter concrètement contre le chômage ensuscitant notamment de nouvelles vocationsvers des filières où les professionnels recru-tent, et contribuer à dynamiser l’économie dubassin cannois ». Tout un programme !

f Quinzaine de l’emploi, du 9 au 21 février. Retrouvez le calendrierpage 23, et le programme complet desactions sur www.cannes.com.

« Plus de 4 000offres d’emploiproposées »


Rendez-vous incontournabledu monde du travail du bassincannois, la Quinzaine del’emploi revient du 9 au 21février. Organisées par laMairie de Cannes avec lacontribution d’une quarantainede partenaires, ces deux semaines de conférences,ateliers, mises en situation et rencontres sont autantdestinées aux demandeursd’emploi qu’aux travailleurs,entrepreneurs ou futursemployés. L’objectif de l’événement est simple : deux semaines pour fairebouger l’emploi.

* Plan local pour l’insertion et l’emploi

L’opération 1000 jobsd’été, qui clôture laQuinzaine de l’emploile 21 février, permet à de nombreux jeunesde trouver un travailsaisonnier.

IIngénierie, spatial, aéronautique, imagerie nu-mérique : l’ensemble des secteurs de l’inno-vation sera représenté lors de ce rendez-vousclé de la Quinzaine, qui se tiendra le 11 févrierprochain au lycée Hutinel, comme l’expliqueJean-Michel Audren, directeur du Pôle emploide Mandelieu, partenaire de la Mairie deCannes, et pilote du Forum.

Cannes Soleil : Quel est le concept duForum ? J.M. Audren : Il s’appuie dès son origine surle dynamisme de l’activité aérospatiale avecThales Alenia Space, et s’attache à marquerd’un point d’orgue la volonté de l’ensemble deses partenaires (la Mairie de Cannes, les Pôles

Rendez-vous/Quinzaine de l’emploi

« Plusieurscentaines de postes potentiels à pourvoir »

ENTREPRISES INNOVANTES :

Composant essentiel du développement économique d’un territoire, le secteur del’innovation est à la recherche de savoir-faire spécialisés. À travers son 3e Forumde l’emploi des entreprises innovantes, la Quinzaine de l’emploi mobilise les ac-teurs clés de ces métiers de demain qui offrent des perspectives dès aujourd’hui.

les emplois (à)venir

Thales Alenia Space, figure de proue du secteur de l’innovationazuréen, partenaire de la Quinzaine.

de compétitivité Pégase et Primi, Pôle emploi,et l’Éducation nationale), de développer àl’Ouest de Cannes et pour le département,un écosystème local compétitif à hautevaleur ajoutée et intensité tech-nologique. Il s’agit de créer lesconditions, sur la zone et surce secteur, d’une augmenta-tion de la fameuse « globaleproductivité des facteurs »(GPF), propre à créer de lacroissance et des emplois.

C.S. : Quels sont les postes recher-chés ? J-M. A : Des satellites et de l’aéronautiqueà l’imagerie numérique, de l’imagerie numé-rique à la création numérique audiovisuelleet cinématographique, toutes ces activitésont pour dénominateur commun de faire uneplace déterminante à l’innovation et à lacréativité à travers des investissementsconséquents en recherche et développe-ment et en ressource humaine hautementqualifiée. Les postes proposés, de l’ingénieuren mécanique de production ou du contrô-leur en assemblage aéronautique à l’ingé-nieur en traitement d’image, embrassent,dans la diversité des situations de travail (sa-larié d’une grande multinationale ou consul-tant en mission d’une PME entreprise de

service numérique), tout le champ des acti-vités d’ingénierie et de process croisantl’imagerie numérique.

C.S. : Comment est favorisée la rencontreentre les différents acteurs ? J-M. A : Vingt-cinq entreprises seront pré-sentes dans des stands mis gratuitementà leur disposition, pour plusieurs centainesde postes potentiels à pourvoir dans desdomaines où la qualité de la demande estdéterminante à la création de l’offre. Les de-mandeurs de toute la région, inscrits dansles métiers correspondant aux offres dépo-sées par les entreprises, seront invités à s’yprésenter avec leur C.V. tout au long de lajournée. Un document récapitulatif compor-tant les noms des entreprises et les postesproposés par celles-ci sera distribué à chaquevisiteur pour qu’il puisse rencontrer les entre-prises les plus pertinentes selon son profil.

C.S. : La manifestation sera égalementponctuée par des animations ouvertes augrand public…J-M.A. : Deux conférences visent en effet àpromouvoir la connaissance de ces métiers.La première, le matin à 10h30, sera donnéepar le lycée professionnel Alfred Hutinel quiprésentera les métiers et filières électro-niques et numériques, embarqué et audio-visuel. La seconde, à 14h, proposera uneprésentation de deux entreprises numé-riques basées à CréÀCannes à La Bocca,

pépinière d’entreprises dédiée à l’éco-nomie créative : Cubical Drift, spé-cialisée dans la création dejeux vidéos (créateurs du jeuPlanet3), par son fondateur,Michel Thomazeau, et Adas-tra Films, société de pro-duction cinématographique,par son directeur, Sébastien

Aubert. Par ailleurs, une autre en-treprise de CréÀCannes, Replay Story,

présentera et proposera aux demandeursd’emploi qui le souhaitent, la réalisation d’unC.V. vidéo, outil innovant et permettant dese démarquer par rapport aux outils de re-cherche d’emploi traditionnels. Enfin, un standConseil sur le C.V. sera animé par deux per-sonnes des services ressources humainesde Thales Alenia Space et Thales underwatersystems et une conseillère du Pôle emploi deMandelieu.

f 3e Forum de l’emploi des entreprisesinnovantes : ingénierie, spatial, aéronautique, imagerie numérique. Mercredi 11 février - 9h30-17h - Lycée AlfredHutinel, 21 rue de Cannes à La Bocca. Rens. [email protected]


Le lycée Alfred Hutinel accueille le 3e Forum des entreprises innovantes

MMario Bonini, du Pôle emploi de Cannes,n’est pas homme à se laisser abattre parla situation du chômage. Aucun découra-gement apparent chez cet agent du ser-vice public pour qui l’expression prend toutson sens. « Nous avons d’immenses chan-tiers devant nous mais avec le club Réussite,j’ai voulu tenter quelque chose de concretavec un petit module de sept demandeursd’emploi, sur lequel nous avons concentréavec mes assistantes Betty et Stéphanie unmaximum de moyens et en bâtissant aveceux un véritable esprit de groupe. J’estime,en effet que l’expérience de chacun doitprofiter à tous. »

Se sentir à nouveau valoriséMario a choisi lui-même les membresdu groupe, après une pré-sélection faitepar d’autres conseillers de Pôle emploi.Plusieurs critères ont été pris en compte :

Rendez-vous/Quinzaine de l’emploi

Combattre le chômage est une lutte quotidienne,non seulement pour les personnes concernéesmais aussi pour les organismes qui en sontchargés et notamment Pôle emploi. Toutes lesidées, toutes les expériences sont bonnes àessayer. Il s’agit de contre-attaquer et de prendrel’initiative face à ce cancer qui ronge la société.Coup de projecteur sur une initiative cent pourcent cannoise, le club « Réussite », une sessionpersonnalisée destinée à développer tous lesatouts du demandeur d’emploi.

La tête à l’emploi

la durée de la recherche, le niveau de qua-lification, la facilité d’adaptation et la remiseen cause personnelle. « Nous voulions prin-cipalement remettre le deman-deur d’emploi et ce qu’il estréellement au centre même dusystème. Chercher un travail esten quelque sorte un emploi et ilfaut y être formé, indique Marc.L’objectif du club est d’adapterles techniques du marketing àla recherche d’emploi. L’idée estde promouvoir par les réseauxsociaux professionnels sa marquepersonnelle forgée autour de sespropres valeurs, de son identité etde sa réputation professionnelle. »Comme le souligne Anne Marin,en recherche d’emploi depuisun an, « c’était une occasionunique de bénéficier d’outils très perfor-mants et novateurs, j’ai accepté immédia-tement. Et je m’en félicite chaque jour carà travers tous les éléments de la session,j’ai pu bénéficier autant de conseils person-nalisés que d’actions effectives comme des

cours et des rencontres de coachs, la valo-risation du CV à travers la nouvelle connais-sance de soi-même ou encore le CV vidéo,

encore peu pratiqué et qui im-pressionne fortement l’éventuelemployeur. »L’un des atouts les plus marquantsde ce club, et chaque membreen convient, a été la réinsertionpsychologique du demandeurd’emploi dans la société. Véro-nique Dugas, Béatrice Griserieou Claudine Biondeau s’en féli-citent toutes : « Petit à petit, nousnous enfoncions, sans aller jusqu’àparler de dépression, vers unesorte de déprime, un sentimentd’exclusion. Avec ces cours etces rendez-vous avec les coachsou une chasseuse de tête, nous

avons relevé la tête. On nous a appris àconnaître nos points forts, à savoir les met-tre en valeur. Nous ne baissons plus lesyeux, nous sommes offensifs et même nosproches se rendent compte que nous sommesmieux dans notre peau. De plus, nous ne


« L’objectifdu club estd’adapter lestechniquesdu marketingà la recherched’emploi »

Mario Bonini : « Travaillersur l’E-réputation »

Claudine Biondeau : « Une image positive »

Véronique Dugas : « Un cadeau royal »

Xavier Franqueville : « Tous les outils »

Anne Marin : « Connaîtrenos point forts »

Béatrice Griserie : « Plus jamais seule »

Des réunions en touteconvivialité où chacun a trouvé sa place

LUNDI 9 FÉVRIER• Ateliers CV, lettre de motivation, préparation aux entretiens d’embauche Pôle emploi Cannes - Contact : [email protected] Pôle emploi Cannes-Mandelieu - Contact : [email protected]

MARDI 10 FÉVRIER• Rallye pour l’emploiContact : [email protected] ou 04 93 68 08 38• Atelier CV vidéo en partenariat avec les Pôles emploi de Cannes et de Mandelieu, Replay story et CréÀCannes.Inscription préalable par mail : [email protected] • Méthode de recrutement par simulation pour devenir employé(e) d’étage (hôtellerie),Contact : [email protected] ou 04 92 59 27 51• Les métiers de l’immobilierContact : [email protected] Entrée libre dans la limite des places disponibles

MERCREDI 11 FÉVRIER • 3e forum de l’emploi des entreprises innovantes :ingénierie, spatial, aéronautique, imagerie numériqueContact : [email protected]

JEUDI 12 FÉVRIER• Forum sur la formation Contact :Mission locale des pays de Lérins www.ml-paysdelerins.org

VENDREDI 13 FÉVRIER• Forum : La création d’entreprise : une journéepour tout savoirContact : [email protected] ou 04 97 06 49 80• Conférence : La visibilité sur le webContact : [email protected] ou 04 97 06 49 80• Conférence : Le financement participatif ou « Crowdfunding »Contact : Créactive 06 - 09 63 22 03 52ou [email protected]• Rencontrez un directeur des ressources humaines(DRH) et/ou un chef d’entreprise pour recueillir leuravis sur votre CV et votre lettre de motivation Contact : 04 97 06 49 80 ou [email protected]

SAMEDI 14 FÉVRIER• La Faculté des métiers de Cannes vous ouvre ses portesContact : service jeunes et entreprises au 04 93 90 43 50

LUNDI 16 FÉVRIER• Speed dating dans le secteur du commerceContact : [email protected] ou 04 97 06 45 80• Travailler au Festival de CannesContact : [email protected] • Les métiers liés aux réseaux sociaux : restez connectés !Contact : [email protected] ou 04 97 06 49 80

MARDI 17 FÉVRIER• Journée mobilité internationaleContacts :Mission locale des Pays de Lérins www.ml-paysdelerins.org - Pôle emploi [email protected]• Rencontrez un directeur des ressources humaines(DRH) et/ou un chef d’entreprise pour recueillir leuravis sur votre CVContact : 04 97 06 49 80 ou [email protected]

MERCREDI 18 FÉVRIER• Carrefour des métiersContact : 04 97 06 49 80 ou [email protected]

JEUDI 19 FÉVRIER • Le coworking, un lieu de travail et de vie Contact : [email protected]• Les métiers des services à la personneContact : [email protected]

VENDREDI 20 FÉVRIER • Comment recruter efficacement grâce aux réseaux sociaux ?Contact : [email protected] ou 04 97 06 49 80• L’accompagnement de la personne en situation de handicapContact : [email protected] ou 04 97 06 49 24

SAMEDI 21 FÉVRIER • Opération 1 000 jobs d’étéContacts : Bureau d’information jeunesse au 04 97 06 46 25 ou [email protected]

Quinzaine de l’emploi : demandez le programme !

Programme détaillé, lieux et horaires sur www.cannes.com

sommes plus jamais seuls face à la re-cherche, nous nous soutenons les uns, lesautres. » Désormais, chacun d’entre eux se sentarmé pour affronter la recherche et les re-cruteurs, comme ils le feront notammenttous lors des nombreux rendez-vous dela Quinzaine de l’emploi. Une affirmationd’eux-mêmes et de leurs compétencesque salue particulièrement le parrain duclub, Bruno Demarest, DRH du Palais desfestivals et des congrès : « Lorsque la direc-trice de Pôle Emploi, Agnès Simond, avecqui j’ai l’habitude de travailler et de bien tra-vailler, m’a proposé ce rôle, j’ai immédiate-ment accepté. Cela me semble la moindredes choses de donner un peu de mon temps.J’ai été très séduit par la formule et le travailréalisé par Mario Bonini et par les rencontresavec les demandeurs d’emploi. J’ai participéà quelques réunions et nous avons, notam-ment, organisé des entretiens d’embauched’entraînement pour permettre à chacun dese confronter à leurs atouts et faiblesses etde rectifier celles-ci que ce soit dans l’ex-pression ou la gestuelle. J’ai éprouvé beau-coup d’intérêt humain à participer à cetteexpérience, je continue de suivre chacunede ces personnes, qui n’hésitent pas à m’in-former de l’évolution de leur situation… »Demandeur d’emploi est une lutte au quoti-dien. Là comme ailleurs, l’union fait la forceet le club « Réussite » est un bel exempled’expérience à creuser et de solidarité auservice d’une cause, qui aujourd’hui oudemain peut, hélas tous nous concerner,directement ou indirectement…

f Rens. : Page Facebook du club « Réussite » Cannes, avec tous les CVvidéo disponibles.


P

Rendez-vous/Festival des jeux

Peu avant le retour du printemps, la villede Cannes se transforme le temps d’ungrand week-end en un gigantesque terrainde jeu. Le Festival international des jeux(FIJ) s’installe dans son Palais, pour ce quiest devenu l’événement ludique le plus im-portant de France. Cette année encore, lesmilliers de visiteurs attendus accèderontgratuitement à un programme très varié,à travers 30 000 m² d’espaces d’anima-tions. Pour assouvir leur soif de jeu, ils re-trouveront tous les univers et acteurs dumarché, avec plus de 250 exposants, parmilesquels Asmodée, un des leaders mon-diaux présent au FIJ depuis plus de quinzeans (voir page suivante), ainsi que 300 au-teurs et illustrateurs accessibles pendantles trois jours du Festival.

150 000 visiteurs attendus :rendez-vous ludique franco-phone le plus important aumonde, le Festival internatio-nal des jeux de Cannes revientpour une 29e édition encoreplus grande et divertissante, etsurtout gratuite, du 27 févrierau 1er mars. La Mairie et sonPalais des festivals et descongrès (SEMEC), qui orga-nise, finance et héberge lamanifestation, s’apprêtent àaccueillir un public toujoursplus nombreux, et qui pourracette année découvrir un nouvelespace dédié aux enfants et à la famille. Le FIJ, pour lesgrands et les petits !

Le Festival des jeux accueillede nombreux compétiteurs,

comme les amateurs deScrabble® qui s’affronterontdès le dimanche 22 février.

FESTIVAL INTERNATIONAL 2015 :

JEUX !

©Traverso


POUR VOSRIEN QUE

4 000 m² de jeux enfants/familleParmi les nouveautés de cette 29e édition,l’ajout d’une zone de plus de 4 000 m² dédiéeaux jeux enfants et famille, qui permettra deprésenter les dernières sorties comme dedonner une seconde jeunesse aux grandsclassiques. Un argument de poids de plus quifait du FIJ un rendez-vous incontournable pourtoute la famille. Jeux de société, éducatifs,électroniques, de construction, d’actions, loi-sirs créatifs, jouets… La liste est non-exhaus-tive, et ne manquera pas d’enchanter lespetits, et d’amuser les plus grands. Les pro-fessionnels du secteur, quant à eux, verrontcette année l’apparition d’un speed-dating lu-dique très original. Le temps d’une journée, le27 février, auteurs et éditeurs se rencontre-ront autour d’une table : les premiers aurontalors dix minutes pour présenter aux secondsleurs prototypes.Autres face-à-face, autres temps fort : lestournois. Trois jours durant, ils seront plus de10 000, amateurs et professionnels venusdes cinq continents, à s’affronter à dés etpions réels… Pour lancer cette « Olympiadedes jeux de l’esprit », plusieurs parties serontorganisées avant le début du FIJ. Le dimanche22 février, trois grands classiques des jeux deplateaux, le Scrabble®, les échecs et lesdames, lanceront les « hostilités ». Mercredi25 février, les meilleurs joueurs de cartes fe-ront à leur tour valoir leur niveau, dans des ba-tailles de bridge, tarot, rami, belote et belotecontrée. Cette année, le FIJ accueillera éga-lement les sélections France des champion-nats du monde de Monopoly® ! Tout au longdu Festival, de nombreux autres titres serontà tester, qu’ils soient traditionnels (échecs,dominos, Backgammon, etc.), jeux du monde(shogi japonais, awalé africain, mah-jong chi-nois, etc.) ou simulations (jeux de rôle, war-games historiques et fantastiques, etc.).

Jeux vidéo et loto solidaireQui dit tournois, dit aussi jeux vidéo. Les joutesludiques passeront également par les écranset consoles de jeu, toutes générations et mo-

dèles confondus. Ainsi, le plus gros événe-ment dédié aux jeux de combat jamais orga-nisé en Europe, le Cannes Winter Clash, serade retour. Les meilleurs joueurs mondiauxs’affronteront sur Super Smash Bros WiiU,Ultra Street Fighter IV et autres Soul Calibur,afin de déterminer qui mérite la Palme d’or duK.O. ! Outre ces combats endiablés, de nom-breuses bornes seront accessibles, et toutes

les dernières nouveautés seront dis-ponibles : jeux de danse et de mu-sique, FPS (tir à la première personne),titres Nintendo… Il y en aura partout,et pour tout le monde.Parce qu’il n’y a pas que la compéti-tion dans la vie des « gamers », lesamateurs de jeu seront égalementconviés, le samedi 28 février à 20h30,au loto géant en faveur des enfants

malades de l’association Adrien (voir page36). Une belle preuve de générosité, decommunion et de partage, trois qualités aux-quels tous les joueurs adhèreront forcément,et qui animera cette année encore le Festivaldes jeux.

f Festival international des jeux de Cannes, Palais des festivals et des congrès, 27 février au 1er mars, de 10h à 20h, entrée libre. Rens. 04 92 99 33 83.

l’as d’or 2014, tout un concept !

En marge de ses nombreuses animations, le FIJ décerne le prixle plus important de l’industrie lu-dique : l’As d’Or – Jeu de l’Année.Ce gage d’excellence récompense« la créativité, la diversité, les mé-canismes et les règles sans faille,la qualité des matériaux et de l’es-thétisme, sans oublier le plaisir ».En 2014, près de 900 jeux sontpassés au crible, quatorze ont éténommés, et quatre ont obtenu leprestigieux label. L’As d’Or – Jeude l’Année, qui récompense un jeugrand public, a été attribué àConcept, jeu de réflexion qui pro-pose de faire deviner des cen-taines d’objets, de personnages etde titres en combinant des icônesuniverselles. Dans la catégorie Enfant, le gagnant se nomme RiffRaff, un jeu d’adresse qui transfor-mera votre table de jeu en océandéchaîné. L’As d’Or – Grand Prix,qui honore un jeu expert, a été décerné à Bruxelles 1983, jeu destratégie passionnant qui rendhommage à l’Art nouveau. Enfin,Les Bâtisseurs – Moyen Âge, jeude cartes et de stratégie idéalpour toute la famille, a reçu l’Asd’Or – Prix du jury. Les vainqueurs2015 seront quant à eux annon-cés en ouverture du FIJ, le jeudi26 février à 17h, avant de pouvoirêtre testés par le public durant le Festival.

« Le plus grandrendez-vousludique francophone ! »

Playmobil®, célèbre fabricant de jouets, serabien présent au FIJ, quiinaugure cette année un espace de plus de 4 000 m² dédié auxjeux enfants/famille.

Riff Raff, élu As d’Or – Jeu de l’Année dans la catégorie Enfantet présent sur le salon en 2014,

sera encore de la partie.Ci-dessus :Les jeux

vidéo, commeles jeux

musicaux etde danse,

seront jouables surde nombreux

stands.

Ci-dessus : Cœur de la manifestation, les parties endiablées de jeux de plateau entre visiteurs seront encore et toujours à la fête.

©Traverso


C

Leader français du marché du jeu, la sociétéAsmodee noue une grande histoire d’amouravec le Festival international des jeux. Fidèleau rendez-vous cannois depuis plus de quinzeans, elle sera encore présente au Palais desfestivals et des congrès, du 27 février au 1ermars. Nicolas Benoist, figure emblématiqued’Asmodee chez qui il s’occupe de l’importantmarché des magasins indépendants, se chargedes présentations. Entre état des lieux, coupsde cœur et avant-première, ce joueur profes-sionnel vous souhaite ses meilleurs… Jeux !

Directeur core business France d’Asmodee, Nicolas Benoist s’occupe du marché des magasinsindépendants. Un secteur important qui voit sortir plus de 100 nouveaux jeux chaque année.

Splendor, Conceptet Minivilles : ces

trois jeux de plateau ont été

les coups de cœurde Nicolas Benoist

en 2014.

Cannes Soleil : Quelle est la place d’Asmo-dee dans l’industrie du jeu ?Nicolas Benoist : Asmodee est le premierfabricant français du marché du jouet, et lepremier éditeur/développeur/distributeur dumarché du jeu. Nous sommes leaders sur lemarché du jeu depuis quatre ans. Notre groupese développe à l’international, et nous sommesbien décidés à propager la culture française dujeu partout dans le monde !

C.S. : Que représente le Festival internationaldes Jeux de Cannes pour Asmodee ?N.B. : Asmodee a une longue histoire avec leFestival des jeux de Cannes, où nous nous ren-dons depuis plus de quinze ans. C’est pour nousun moment très important, où le plaisir de larencontre avec le public est primordial. Nousserons par exemple présents cette année dansle nouvel espace dédié aux enfants et à la fa-mille, puisque nous avons de nombreux jeuxdans ce domaine.

C.S. : Les Français ont-ils envie de jouer àdes jeux de plateau en 2015 ?N.B. : Plus que jamais ! Il y a un vrai engoue-ment pour le jeu de société qui n’est plus ré-servé aux enfants. Depuis une dizaine d’annéeon sent un bouillonnement. Les gens aimentjouer, achètent des jeux et deviennent desconnaisseurs. Les créateurs de jeu français sontmême parmi les plus renommés au monde.

quants de 2014. Tous ces jeux seront bien évi-demment présents à Cannes cette année.

C.S. : Et votre jeu préféré, tous domainesconfondus, depuis que vous avez com-mencé à jouer ?N.B. : J’en ai deux, Perudo, un jeu de bluff ex-traordinaire, etCivilization, un jeu assez compli-qué et très long, mais qui est un chef d’œuvredatant de 1980.

C.S. : Joue-t-on aux jeux vidéo chez Asmo-dee ? Ces deux industries sont-elles compa-tibles ?N.B. : On joue aux jeux de société, beaucoup,parce que c’est un plaisir et notre travail. Le jeuvidéo est un autre plaisir, mais plus personnel,qui ne se pratique pas à plusieurs. C’est diffé-rent, mais quand on est joueur, on joue à tout !Nous sommes d’ailleurs en train de travaillersur des portages numériques de certains denos jeux, mais qui seraient complémentairesaux jeux physiques. L’idée n’est pas de rempla-cer l’expérience de jeu en réel, mais plutôt dela compléter.

C.S. : Que peut-on souhaiter à Asmodeepour cette nouvelle année ?N.B. : La découverte de nouveaux jeux pas-sionnants, parce que c’est le cœur de notremétier et de notre passion !

f Rens. 01 34 52 14 97 et sur Internet :www.asmodee.com

C.S. : Que répondez-vous à ceux qui quali-fient cette industrie d’infantile ?N.B. : L’idée de « jouer » s’est démocratiséedepuis une vingtaine d’année. Avant, un adultenormalement constitué ne jouait pas, c’était unloisir réservé aux enfants. Le boom de l’industriedu jeu vidéo a en partie démocratisé l’idée dejeu, qui s’est étendue au jeu de société.

C.S. : Quel est le poids de cette industrie ?N.B. : L’industrie du jeu pèse quelques 350 mil-lions d’euros en France chaque année. C’est en-viron 10 % du marché du jouet. C’est un secteurtrès stable et très solide.

C.S. : Quelle est, en 2015, la valeur sûre chezAsmodee ?N.B. :Nous sortons un nouveau party game quisera présenté en avant-première à Cannes :Jumble, un jeu très fun qui vous fait courir par-tout dans la maison ! Ce sera un grand succès.Mais nous sortirons environ 100 nouveaux jeuxcette année. On espère bien que quelques-unsdeviendront des classiques !

C.S. : Avez-vous eu un coup de cœur person-nel en 2014 ?N.B. : Plusieurs ! Splendor, un jeu édité par unstudio Asmodee, les Space Cowboys, Mini-villes, édité par Moonster Games, et Concept,qui a remporté l’As d’Or à Cannes en 2014,édité par Repos Prod. Ce sont trois jeux mar-

NICOLAS BENOIST, ASMODEE :

Le jeu n’estplus réservéaux enfants !

Rendez-vous/Festival des jeux


« Les créateurs de jeu français sont parmi les plus renommés au monde ! »

Orientation budgétaire de la Ville

Comme l’ensemble des collectivités territoriales, la Mairie de Cannes doit faire face aux prélèvements financiers du gouvernement. Une perte de ressources considérable qui, plus que jamais, impose de faire preuve à la fois de rigueur et de créativité dans la gestion des deniers publics. En réduisant les dépenses de fonctionnement de la commune, en optimisant ses recettes et en maîtrisant l’investissement tout en préservant la qualité du service public, la municipalité tient ses engagements : ne pas augmenter les taux d’impôts communaux et baisser la dette de façon significative.

9

9,65 millions d’euros, soit l’équivalent de 4 points de taxe d’habitation ! C’est le mon-tant des ressources perdues par la Mairie de Cannes en 2014 du seul fait des décisions gouvernementales. De plus en plus ponc-tionné par l’État, le budget communal subit la loi de finances 2015, notamment en ma-tière de dotation globale de fonctionnement, dont la perte pour la Ville est ainsi estimée à 41,5 millions d’euros de 2014 à 2017. L’incidence fi-nancière du FPIC (Fonds national de péréquation des recettes in-tercommunales et communales), à savoir la contribution financière exigée par l’État aux communes dite « favorisées » au profit de communes dites « défavorisées » augmente également chaque année, et représentera plus de 2,4 millions d’euros en 2015. Si l’on ajoute à cela les conséquences directes du contexte économique national sur les autres recettes communales, comme les prélèvements sur le produit des jeux, ou la taxe sur les droits de mutation immobilière, toutes deux en baisse, on mesure l’ampleur du défi pour une ville comme Cannes qui refuse d’augmenter ses taux d’impôts communaux, veut pour-suivre son désendettement et sa politique d’investissement cohérente en faveur de la qualité de vie de ses habitants et de l’attrac-tivité de son territoire. Et pourtant. Lors du débat d’orientation budgétaire mené le 19 janvier dernier au sein de l’assemblée com-munale, la municipalité a montré qu’avec de la rigueur et de l’ingéniosité, elle parvenait à tenir ses objectifs, et bien plus encore.

Lutte anti-gaspillageUne recherche active de financements a per-mis une augmentation des recettes en faveur de l’investissement. Mais c’est surtout au ni-veau de la réduction de ses dépenses de fonc-tionnement que la municipalité a fait preuve de créativité, grâce notamment à la création de la délégation dédiée à la lutte anti-gaspillage,

mais également aux idées du per-sonnel municipal, qui sont invités à proposer leurs suggestions pour économiser l’argent public. Au-cune économie n’est anecdotique.! Ainsi, l’optimisation des achats de carburants à réduit la facture de 250 000 euros. La réduction du

parc municipal de véhicules baisse les charges d’entretien de 108 000 euros et les primes d’as-surances de 121 000 euros. L’internalisation de l’entretien des chaises bleues de La Croisette a permis une économie de 60 000 euros. Et il y a bien d’autres exemples… toujours avec un point commun : l’économie ne doit avoir aucune incidence sur la qualité du service public, bien au contraire. De la même façon, la stricte maîtrise de l’investissement n’empêchera pas la ville de s’embellir, d’être plus sûre, plus accessible, et les grands projets d’être engagés. En revanche elle contribuera à la poursuite du désendette-ment communal, qui a dépassé même de plus de deux millions d’euros les objectifs de la pé-riode 2014-2015 avec une diminution de 22,7 millions d’euros. Une gestion saine, de bon sens, bien en phase avec les réalités d’aujourd’hui, mise en œuvre par la municipalité qui continue de chercher – et trouver – des solutions au profit du contribuable cannois.

« Des idéespratiques,

des économies concrètes »


PAS D’AUGMENTATIONDES TAUX D’IMPÔTS COMMUNAUX

prévus

4,4 M D’ÉCONOMIES

entre 2013 et 2015 grâce à des actions rigoureuses et créatives de la Mairie pour diminuer ses frais de fonctionne-ment tout en préservant la qualité du service public. Ainsi, en 2014, les charges à caractère général ont baissé et les charges de personnel n’ont augmenté que du coût imposé par la réforme gouvernementale des rythmes scolaires.

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UN DÉSENDETTEMENT IMPORTANT

SOLIDE DANS LA GESTION,

Entre le 1er janvier 2014 et le 31 décembre 2015, la Mairie de Cannes aura baissé sa dette de 22,7 millions d’euros. Une dette qui ne comporte aucun emprunt toxique.

SOLIDEOrientation budgétaire de la Ville

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communales, comme les prélèvements surle produit des jeux, ou la taxe sur les droitsde mutation immobilière, toutes deux enbaisse, on mesure l’ampleur du défi pour uneville comme Cannes qui refuse d’augmenterses taux d’impôts communaux, veut poursuivre son désendettement et sa politiqued’investissement cohérente en faveur de laqualité de vie de ses habitants et de l’attractivité de son territoire. Et pourtant. Lors dudébat d’orientation budgétaire mené le 19

communales, comme les prélèvements surle produit des jeux, ou la taxe sur les droitsde mutation immobilière, toutes deux enbaisse, on mesure l’ampleur du défi pour uneville comme Cannes qui refuse d’augmenterses taux d’impôts communaux, veut pour-suivre son désendettement et sa politiqued’investissement cohérente en faveur de laqualité de vie de ses habitants et de l’attrac-tivité de son territoire. Et pourtant. Lors dudébat d’orientation budgétaire mené le 19

point commun : l’économie ne doit avoir aucuneincidence sur la qualité du service public, bien aucontraire. De la même de l’investissement n’empêchera pas la ville des’embellir, d’être plus sûre, plus accessible, etles grands projets d’être engagés. En revancheelle contribuera à la poursuite du désendettement communal, qui de deux millions d’euros les objectifs de la période 2014-2015 avec une diminution de 22,7millions d’euros. Une gestion saine, de bon sens,

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stricte maîtrisela façon, contraire. De la même de l’investissement n’empêchera pas la ville des’embellir, d’être plus sûre, plus accessible, etles grands projets d’être engagés. En revancheelle contribuera à la poursuite du désendette-

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-22,7 Md’euros

RECETTES D’ÉQUIPEMENT : LA MAIRIE DÉPASSE

SES OBJECTIFS

Dès 2014, la nouvelle municipalité a baissé les dépenses de travaux de 35 % tout en continuant à agir à travers les quartiers en faveur de la qualité de vie des Cannois et de l’attractivité de la ville et en poursuivant le désendettement de la commune.

Grâce à un travail intensif auprès de ses différents partenaires institutionnels, et notamment la Région et le Département, la Mairie a dépassé l’objectif prévisionnel de subventions d’équipement pour l’exercice 2014, fixé à l’origine à 4,5 millions, pour atteindre plus de 6 millions d’euros. Une somme qui servira notamment à compenser une partie de la baisse de recettes issues du produit des jeux et des droits de mutation, baisse due au contexte économique actuel.

SUR LE TERRAIN, DES ACTIONS CONCRÈTES CONTRE L’INCIVISMELes incivilités représentent un coût important dans le budget de la collectivité et nuisent à l’attractivité de la ville. Pour lutter contre l’incivisme, LA cause prioritaire du mandat, le Maire a donc mis en place une série de mesures concrètes à travers les quartiers, mobilisant agents de police municipaux et agents de la propreté urbaine. La réorgani-sation de la police municipale a notamment permis un redéploiement complet des po-liciers pour renforcer leur présence sur le terrain et multiplier les sanctions envers les comportements inciviques comme l’occu-pation abusive du domaine public, le bruit intempestif, le jet de détritus, de papiers ou de mégots. Recentrés sur leur mission

originelle de proximité et de service public, les agents sont aussi mobilisés pour assurer les entrées et sorties d’école, ainsi que pour intervenir en milieu scolaire et sensibiliser les élèves aux gestes civiques. La multiplication des SLIC (services légers d’intervention et de contrôle) à la demande de la Mairie auprès de l’autorité judiciaire a également permis de réaliser de nombreux contrôles contre l’incivisme grâce à l’action concertée et simultanée de l’ensemble des forces de l’ordre. Un dispositif global destiné à préser-ver notre environnement urbain, réaliser des économies et favoriser la responsabilisation individuelle et collective au profit de l’intérêt général et du contribuable.

L’incivisme sanctionné

Depuis le printemps 2014, l’incivisme est strictement verbalisé : • de 99 en 2013 à 238 en 2014 pour les échappements bruyants • de 9 à 176 pour les jets de détritussur la voie publique (+ 1 855 %) • de 0 à 108 pour les personnes qui urinaient dans la rue • de 128 à 724 pour la vente ambulante (+ 465 %)• de 614 à 978 pour les dépôts d’encombrants

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• de 9 à 176 pour les jets de détritussur la voie publique (+ 1 855 %)• de 0 à 108 pour les personnesqui urinaient dans la rue• de 128 à 724 pour la venteambulante (+ 465 %)• de 614 à 978 pour les dépôtsd’encombrants

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A Apermis un redéploiement complet des po-liciers pour renforcer leur présence sur leterrain et multiplier les sanctions envers les

comme l’occu-pation abusive du domaine public, le bruit

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contre l’incivisme grâce à l’action concertéeet simultanée de l’ensemble des forces del’ordre. Un dispositif global destiné à préserver notre environnement urbain, réaliser deséconomies et favoriser la responsabilisation

collective au et individuelle général et du contribuable.

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I

En avril, le génocide arménien, l’un des pires del’Histoire, aura cent ans. Cannes, qui compte denombreuses familles d’origine arménienne, cé-lébrera la mémoire de ce drame tout au long del’année, notamment grâce à l’action de l’Uniondes Arméniens de Cannes et de ses environs(UACE), présidée depuis cette année par AlbertBabikian. Avec des coups de projecteur sur uneculture, quant à elle, immortelle.

Le Mas desalouettes, des frères Taviani, présenté lors de lasoiréeCannesCinéma

Il y a quelques années à peine pour AlbertBabikian, dans les années soixante-dix pourYasmine Alfiéri, née Yardimian, la secrétairede l’association, alors qu’elle était encore col-légienne : tous les deux ont voyagé vers laterre de leurs ancêtres. Vers un pays et uneculture dont ils sont fortement imprégnés.« Lorsque j’étais adolescente, confie Yasmine,je suivais le samedi les cours d’une école ar-ménienne pour apprendre l’histoire, la langueet l’alphabet qui est particulier. Les meilleuresélèves gagnaient un voyage, là-bas, j’ai eucette chance. » Les quatre grands-parents deYasmine sont des rescapés directs du géno-cide, venus s’installer en France. Pour Albert,ancien conseiller municipal de la Ville, levoyage a eu lieu avec Cannes-Université,l’occasion pour lui aussi de découvrir le paysde sa famille qui a transité par le Liban avantde s’installer à Cannes. Mais cet intérêt pourleurs origines est avant tout affectif et culturel :« Nous sommes Français à cent pour cent etfiers de l’être, nous n’avons pas de revendi-cation identitaire. »

Pas de polémiqueL’association compte, à l’heure actuelle, plusde quatre-vingt membres. Elle a pour objectifsprincipaux la promotion de la langue et de laculture du pays et d’établir des relations convi-viales entre les adhérents grâce à des acti-vités récréatives comme humanitaires. Lesmembres vont vivre une année très impor-tante, puisque nous sommes dans l’année ducentenaire du génocide du peuple arménienpar les Turcs. Après déjà de nombreux signesannonciateurs les années précédentes, c’estle 24 avril 1915 que se déclenchent les évé-nements qui feront 1,5 millions de morts surune population de trois millions. La France areconnu officiellement le génocide, à la grandesatisfaction de Yasmine et Albert, mais tou-jours pas la Turquie : « Nous souhaitons

ardemment qu’elle finisse par le faire. C’est unfardeau qui se transmet de génération en gé-nération et nous voudrions en être allégés pourle futur. Cela reste une blessure mais nous nesommes pas dans la polémique, nous sommesdans le devoir de mémoire et l’envie de latransmission, c’est pourquoi hors la cérémoniedu souvenir le 24 avril, toutes les autres mani-festations seront culturelles et historiques (voirprogramme complet ci-contre). »Expositions, théâtre, concerts, projectionssont prévues, ces dernières dans le cadre

d’un Jeudi de Cannes Cinéma où letraditionnel buffet de l’entre-deux filmssera entièrement consacré à la cuisinearménienne : « C’est un autre pan denotre culture que nous souhaitons fairedécouvrir. L’Arménie a également unevraie tradition en ce domaine. » Unemanière également de ne pas figer

l’Arménie dans les esprits comme le lieud’une immense tragédie mais de la faire re-connaître comme un pays bien vivant.

f Rens. [email protected] 88 12 42 32 / 06 19 65 69 16

Rencontre


VENDREDI 6 FÉVRIERConférence avec Yves Ternon - historien Espace Miramar - avec la collaboration de l’Académie Clémentine

JEUDI 12 FÉVRIERFilm Ararat d’Atom Egoyan et Le Mas des Alouettesdes Frères Taviani Espace Miramar - avec la collaboration de Cannes Cinéma

MARDI 21 AVRILConférence Il y a cent ans, le Génocide Arménien par le professeur GastaudSalle Stanislas - 15h

2e SEMESTREExpositions photos Sireli Yeghpayrs (Mon cher frère)et Nous sommes l’avenirLieu à déterminer - avec la collaboration de la Maison de la culture Arménienne de Grenoble et du Dauphiné

DIMANCHE 7 JUIN Chorale Sahak MesropÉglise St-Georges - avec la collaboration de l’Académie Clémentine

DÉCEMBRE Théâtre Musical NourLieu à déterminer - avec la collaboration du Conservatoire de musique et théâtre de Cannes

Programme

« Nous sommesdans le devoir de mémoire »

CENTENAIRE DU GÉNOCIDE ARMÉNIEN :

Cannes contre l’oubli

De gauche à droite :

Michel Djarbikian,trésorier, YasmineAlfieri-Yardimian,

secrétaire générale et

Albert Babikian,président.

© Alfieri / 2015

Cannois du mois

L'entraînement a déjà commencé pour l'équipe« RS Esprit Aventure ». Les Cannois Noël Rituit,Dominique Souletis et leurs fils respectifs ontdécidé de se lancer dans la course extrêmedu Sultan Marathon des sables. Une épreuvephysique intense qu'ils partageront, en famille,du 3 au 13 avril, dans le désert marocain.

S'ENGAGENT

LDES CANNOIS


« Le 30eMarathon des sables est une courseà pied, par étape, en autosuffisance alimen-taire sur une distance de 240 kms environ,avec obligation de porter son équipement(nourriture & matériel) ». La définition duMarathon des sables n'a pas laissé NoëlRituit rêveur, au contraire. Ce jeune retraitéde 64 ans n'a pas hésité à se lancer dans lagrande aventure, entraînant dans son sillageson meilleur ami Dominique Souletis et sesfils. « Un ami de mon fils l'avait fait, raconteNoël Rituit. Cela m'a donné envie. Tous ceuxqui ont participé à ce marathon ont dit queça vous change la vie. La course est réputéepour être l'une des plus difficiles au monde.Elle constitue la quatrième des dix étapes del'Ultra-Trail World Tour. On est seul pendantdes kilomètres. C'est un peu comme une re-traite hors de la civilisation. On découvre seslimites, la solitude, la solidarité. » Une aven-ture qui a séduit Dominique Souletis, 62 ans,« prêt à se brouiller avec son meilleur ami,pour vivre cette aventure ! » Chef d'entre-prise entre Cannes et Biarritz, DominiqueSouletis est devenu « sportif sur le tard » et« totalement addict ». Avec le trek il décou-vre le monde (Patagonie, Népal, Tanzanie...)et l'envie de se surpasser. Leurs fils respec-tifs n'ont pas tardé non plus à répondre àl'appel. Julien Rituit, 33 ans, directeur com-mercial, a découvert « la souffrance et leplaisir dans la course à pied ». StéphaneRituit, 39 ans, producteur de cinéma à Mont-réal, est habitué aux conditions extrêmes dugrand nord. Après de multiples expériencesdans l'Arctique, il est prêt à se confronter

Romain Souletis Dominique Souletis Julien Rituit Stéphane Rituit Noël Rituit

DES SABLESDANS LE MARATHON

« à de plus chaudes expériences ». RomainSouletis, 30 ans, responsable financier àSydney en Australie, se prépare avec en-thousiasme pour réussir ce nouveau chal-lenge, délaissant la rame de son Dragon boatpour une paire de chaussures de course.

une année d'entraînement intensifPour relever le défi, les participants se plientà une préparation physique et matérielle in-tensive depuis plus de huit mois. « Nous de-vrons porter sur notre dos environ 10 kilosde nourriture et matériel pour une semaine :duvet et tapis de sol, aspivenin aiguilles,pansements, GPS, fusée de détresse, miroir,lampe frontale, eau... Le soir, nous dormi-rons dans des campements de tentes toua-regs. Avec la chaleur (jusqu'à 49 degrés),les pieds doublent de volume et nous avonsprévu des chaussures avec trois pointuresde plus. Pour éviter les blessures, nous en-duirons nos pieds de citron ou de pommadeanti-frottement deux mois avant le mara-thon. » Outre les températures extrêmes, lesconcurrents devront affronter toutes sortesde terrains : dunes, montagnes, sols caillou-teux, oueds, palmeraies. La course est tac-tique. « Il faudra gérer l'alimentation, l'eau,les efforts, les blessures... Il ne faut pas serater. On va faire sonner les montres tous leskilomètres pour penser à boire et prendredes pastilles de sel pour éviter la déshydra-tation. » Côté nourriture, il ne faudra pas êtredifficile ! Les coureurs emporteront des ali-ments lyophilisés. « Avec la chaleur, nous

n'aurons pas envie de gels énergétiques su-crés mais plutôt d'aliments salés. On a prévude prendre des biscuits apéritifs, du saucis-son sec... »

un terrain d'entraînementidéalLes plages de Cannes et les sentiers del'Estérel offrent un très bon terrain d'entraî-nement. Noël y a déjà usé trois paires dechaussures, parcourant 1 200 kilomètres,à raison de 45 à 60 kilomètres par semaine.« Nous nous sommes mis aussi au régimesec. J'ai perdu cinq kilos, ce sera ça demoins à porter pendant l'effort ! Je fais fonc-tionner les jambes pendant trois jours, je faisaussi deux jours de musculation et étire-ments en salle, et des sorties en vélo ouRPM. » Un entraînement soutenu qui lui avalu deux hernies inguinales et des mauxde dos. « À mon âge plus le stress, j'ai tousles maux possibles ! » Mais l'équipe tientbon. « Nous sommes des battants. L'objectifest d'aller jusqu'au bout. Notre hantise c'estl'accident, une entorse ou une foulure qui nousempêcheraient de faire la course. Ce qu'onveut, c'est avoir le maillot du « finisher » ! »Pour cela il faudra réussir les six pre-mières étapes du parcours, juste aprèsavoir parcouru l'étape Non-Stop de 80 km,en partie de nuit et en un temps maximumde 34 heures ! « Ca va être magique : 80 ki-lomètres sous le ciel étoilé, 1 500 lampesfrontales parcourant le désert... » La dernièreétape sera consacrée à la solidarité, avecl'association Solidarité Marathon des sa-

bles. Des équipements sont chaque annéeremis aux populations proches du circuitemprunté par les concurrents de l’épreuve :pompes solaires, matériel scolaire dans lesvillages reculés, aménagement d’école avecbloc sanitaire, installation de canalisations,construction d’un complexe artisanal pourles femmes... « Je pense qu'il va y avoirbeaucoup d'émotions, conclut Noël. Je vaissans doute pleurer. » Pour boucler leur bud-get d'un montant de 20 000 euros, l'équipelance un appel aux sponsors. Ils pourrontcompter sur une large communication :« Dès notre inscription nous avons suscitéla curiosité du fait de présenter une équipefamiliale. C'est une épreuve mondialementconnue et très largement couverte médiati-quement ». Cette année, il n’aura fallu quequelques jours pour que tous les dossardstrouvent preneurs.

f Contacter l'équipe RS Esprit Aventure :06 15 19 10 78 ou 06 80 87 62 33

« La course est réputée pour être l'une des plus difficiles au monde »

Outres les températures extrèmes, lesconcurrents

devront affrontertoutes sortes de terrains


120 000 litres d’eau en bouteilles - 300 tentes berbères et sahariennes - 120 véhicules 4x4 et camions - 2 hélicoptères“Écureuil” et 1 avion “Cessna” - 8 avions de ligne “spécial MDS” -25 bus - 4 dromadaires - 1 camion incinérateur de déchets - 5 quads environnement et sécurité course - 57 membres de l’équipe médicale - 6,5 km d’Elasto, 2 700 Compeed, 19 000 compresses - 6 000 analgésiques, 150 litres de désinfectant - 1 car régie, 5 caméras, 1 station satellite images -130 bénévoles pour l’encadrement course - 450 personnes pour l’encadrement général - 1 grain de folie...

le MdS en chiffres

L

Reportage/Justice

ce que cela vous étonne ? répond Alain Ramy.Il s'agit de protéger les jeunes sollicités. (…)L'usage de la drogue est aussi un délit. Lapeine a pour but de punir mais surtout deréinsérer en prenant en charge la probléma-tique de désintoxication. » « La Loi doit êtredissuasive, ajoute Céline Di Martino (…) S'iln'y a pas de poursuite, cela donne un sen-timent d'impunité. Le juge individualise lapoursuite en fonction des circonstances ag-gravantes, de l'âge, du casier judiciaire... » « Est-ce qu'on est fiché même si on est mineur ? »s'inquiète un élève. « Oui. Vous ne pourrez pasexercer certaines professions même si vousavez fait de petites bêtises et avez eu seule-ment un rappel à la loi. » Car avant tout, la loiest là, bien-sûr, pour protéger : « La justicen'est pas là contre vous, elle peut être là pourvous. Vous pouvez être victime et bien contentque la loi soit sévère pour votre agresseur. »

apprendre à respecter la loiSi l’Antenne de justice, créée par la Mairie à

« La loi pour qui ? Pour tout le monde et par-tout. » Dans la salle de documentation dulycée Alfred Hutinel, une exposition tempo-raire répond aux questions de justice des13-18 ans. L'occasion de passer en revuequelques points essentiels de droit, au pro-gramme d'éducation civique de la classe deseconde. Pour répondre au quiz qui leur a étéremis, les élèves du lycée Hutinel viennentpiocher les informations sur les grands pan-neaux d'exposition. « Quels sont les trois grandstypes d'infraction ? Le graff est-il puni par laloi ?... » Pas facile pour ces jeunes néophytes derépondre. La responsable évoque la conven-tion internationale des droits des enfants, lecode pénal, l'adaptation de la peine, ou les dif-férents tribunaux. Les lycéens viennent en-suite lire, tour à tour, devant leurs camarades,des informations sur les infractions à la loi etles peines encourues. Usage de produits stu-péfiants, injures à un policier, violence, racket,menaces de mort, vol, détérioration de biens…des sanctions qui peuvent aller jusqu'à la ré-clusion criminelle à perpétuité et 7 500 000euros d'amende pour le trafic de drogues. Dequoi faire réagir l'assemblée : « Ça semblebeaucoup ! » lance un élève. « Pourquoi est-

La Bocca, propose avant tout des perma-nences juridiques gratuites et ouvertes à touspour répondre à toutes les questions et veniren aide aux Cannois, les interventions en mi-lieu scolaire constituent un volet important deson action : « Depuis l'ouverture de l'Antenne,nous avons contacté tous les établissementsscolaires, collèges et lycées, explique CélineDi Martino. Nous sommes intervenus aux col-lèges des Mûriers, Gérard Philipe, Capron, lesVallergues, au lycée Jules Ferry et, pour la 5eannée, auprès des élèves du lycée Hutinel. Lajustice leur apparaît souvent comme quelquechose de froid, distant, solennel. Ils pensentrarement qu’elle peut les aider. Au collège,les élèves de 4e aiment beaucoup faire desreconstitutions de procès. Ils élaborent puisjouent des scénarios dans lesquels intervien-nent des magistrats et des avocats. Ils décou-vrent le vocabulaire juridique, les professionsdu droit... » À l’issue du débat, les jeunes discutent entreeux. Pour Maximin, 15 ans, élève de seconde

34 - Cannes Soleil n° 148 > janvier 2015

AU RESPECTSensibiliser les jeunesantenne de JuStiCe :

Mise en place et gérée par la Mairie de Cannes, l'Antenne de justice offreune permanence juridique gratuite et ouverte à tous, pour informer sur lesdroits et les devoirs de chaque citoyen.Avocats et notaires donnent desconsultations juridiques gratuites etconfidentielles. Des conciliateurs deJustice tentent de résoudre à l'amiableles problèmes du quotidien (voisinage,consommation...). Un service de Médiation familiale facilite le dialogueau sein des couples avant, pendant ou après la séparation, et aide à restaurer le lien au sein de la famille.Un service de Médiation et d'aide aux victimes (HARJES) soutient les

victimes d'infractions pénales et les accompagne dans la reconnaissancede leurs droits. Un juriste du Centred'information sur les droits des femmes(CIDFF) assure des consultations en matière du Droit de la famille. Le Défenseur des droits est spécialisédans les droits des usagers des ser-vices publics, la défense des droits desenfants, la déontologie de la sécurité,la lutte contre les discriminations. Lesintervenants peuvent également préve-nir et traiter, sur mandat du Procureurde la République, les actes de petitedélinquance, permettre une prise encharge éducative des mineurs etjeunes majeurs sous main de justice.

Antenne de justice de Cannes : le droit pour tous

Chaque année, l'Antenne de justice de Cannesva à la rencontre des jeunes élèves cannois pourles sensibiliser à leurs droits et leurs devoirs.Un thème d'actualité alors que la municipalitéa fait de la lutte contre l'incivisme sa priorité.Début janvier, les élèves du lycée professionnelAlfred Hutinel ont été invités à découvrir uneexposition de la Protection judiciaire et àrencontrer les représentants de l'Antenne dejustice : sa responsable, Céline Di Martino etAlain Ramy, adjoint au maire délégué au contrôlejuridique et ancien magistrat. Une interventionqui a suscité un débat instructif.

DES LOIS

« Informersur lesdroits et les devoirsde chaque citoyen »


option vente : « L'intervention m'a été utilemême si je ne me destine pas à une carrièredans le droit. J'ai appris les différents moyensde sanction. Je pense que la justice est bienadaptée mais je trouve qu'au niveau desamendes, les peines sont souvent trop fortes. »Une réaction prévisible pour Alain Ramy,qui souligne d’autant plus l’intérêt de la dé-marche : « À Cannes, nous faisons énormé-ment d'efforts pour sensibiliser les plusjeunes. Le droit est une matière très difficile.Ils ne comprennent généralement pas lacondamnation. Ils sont parfois en révolutionpar rapport à l'adulte. On doit leur faire com-prendre qu'il faut respecter la loi si l'on veutvivre en société. » Un message républicainqui prend encore plus de sens aujourd’hui…

f Rens. Antenne de justice11 rue du Bosquet, 06150 Cannes La Bocca.Tél. 04 92 19 60 40. Horaires : 8h30 à12h30 et 13h30 à 18h, vendredi 9h à 12het 13h30 à 17h (sur rendez-vous).

Ci-dessous : Les jeunes ont profité de la rencontrepour poser toutes leurs questions.

Ci-contre : Pendant une semaine, dans la salle de documentation du lycée, une exposition temporairerépond aux questions de justice des 13-18 ans.

Ci-dessus : Tour à tour, lesjeunes ont présentédes exemples d'infractions à la loi et les sanctionsencourues

Ci-contre : Une discussions'est engagée sur l'adaptation de la peine et l'individualisationde la sanction.

Ci-contre : Ancien magistrat, Alain Ramy, adjoint au maire

délégué au contrôle juridique, esten charge de l’Antenne de justice.

Ci-dessus : Céline Di Martino, responsable de l'Antenne de justicede Cannes, intervient régulièrement

auprès des jeunes Cannois.

À l’occasion de ses dix ans, l’associationAdrien organise deux grands événements caritatifs : un concert de Sébastien El Chatoles 20 et 21 février à 20h au théâtre de La Licorne et un loto géant le 28 février à 20h30,à la Rotonde Riviera du Palais des festivals etdes congrès. Les fonds ainsi récoltés permet-tront d’organiser un séjour au parc d’attrac-tion Gardaland en Italie. Le célèbre chanteuret guitariste français d’origine gitane, Sébas-tien El Chato, envoûtera le public aux rythmesdes sonorités chaleureuses du flamenco. Jérémy Dulieu, jeune chanteur cannois, se pro-duira en première partie. Tarif : 20 €. Rens.06 67 33 72 95/www.associationadrien.org.Le loto géant quant à lui est organisé dans le cadre du Festival international des jeux.L’entrée, de 20 euros, donne droit à trois car-tons par personne pour tenter de gagner unvoyage pour deux personnes, un téléviseur,

un ordinateur portable, unhome cinéma… et beau-coup d’autres lots. Par ail-leurs, pour 10 euros deplus, trois cartons supplé-mentaires par personneseront délivrés, qui per-mettront de participer auSuper Loto avec en jeuune croisière pour deux. Prévente des cartons en contactant le 06 64 99 19 98, ainsi queles 24, 25 et 26 février de10h à 18h, à l’office du tourisme du Palaisdes festivals et des congrès et les 27 et 28 février de 10h à 20h, sur le stand de l’association Adrien au Festival international des jeux toujours au Palais.

Loto géant et concert d’El Chato pour soutenir Adrien

enfants et du réconfort aux familles. Pour célé-brer cet anniversaire, deux événements festifssont organisés ce mois de février : le concertdu chanteur Sébastien El Chato, et un lotogéant (voir encadrés). De nombreuses autresdates jalonneront cette année 2015, poursoutenir également un projet qui me tient par-ticulièrement à cœur depuis la création de l’as-sociation : la réalisation de la Maison d’Adrien,un foyer d’accueil non médicalisé destiné àrecevoir quelques jours les enfants et leursparents. L’objectif est de permettre aux enfantsd’oublier momentanément la maladie et deretrouver le moral, important pour la guérison,et aux familles de se retrouver et de sortir deleur isolement. Je fais donc appel à la solidaritéet à la générosité de ceux qui souhaiteraientrejoindre l’équipe des bénévoles ou contribuerà la réalisation de la Maison d’Adrien en faisantun don à l’association. » Alors si vous êtes sen-sibles à la cause des enfants malades, n’hési-tez plus : rejoignez l’association, faites un donou participez aux grands rendez-vous festifsorganisés tout au long de l’année.

f Rens. 06 67 33 72 95www.associationadrien.org

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au monde pour nous transmettre un messaged’amour face à l’individualisme. Et quand ils medisent : « René je t’aime », j’en ai des frissons.Les bénévoles et moi-même sommes leurs ser-viteurs. » L’association Adrien a été créée le27 mai 2005 avec seulement cinq personnes.Aujourd’hui, elle compte quarante bénévolesqui se donnent corps et âme et répondent tou-jours présents. « Les bénévoles sont une équipeformidable que j’aime et sans laquelle l’asso-ciation n’aurait pas pu grandir. Je tenais à lesremercier du fond du cœur pour leur engage-ment. Nous formons une véritable famille uniequi fait la force et le succès de l’association. Unebelle récompense et une merveilleuse aventurehumaine. » L’association Adrien compte égale-ment quatre parrains, six membres d’honneurset divers partenaires. « Je profite de l’occa-sion pour remercier également la Mairie deCannes, qui nous soutient activement. »

la Maison d’adrien : un projet essentiel« Chacun se mobilise porté par les valeurs del’association qui sont le respect des autres, lasolidarité et la générosité. Depuis dix ans nousavons donné de l’amour et du bonheur aux

Solidarité

Lorsqu’il a l’immense douleur de perdre son filsAdrien, des suites d’une hypertension artériellesévère et d’une insuffisance respiratoire, RenéMolines trouve la force de rester debout, etfait preuve d’une admirable combativité etd’une formidable envie d’agir. L’expériencedouloureuse de parcourir plusieurs hôpitauxavec un enfant gravement malade dans lesbras a été déterminante. « Je ne me suis pasapitoyé sur mon sort. Lorsque mon fils est parti,je lui ai promis de l’honorer et d’aider les en-

fants malades en son nom. Pendant un an etdemi je me suis isolé et j’ai préparé la créationde l’association. Plus jeune, je désirais déjàaider les enfants, notamment handicapés. »

une merveilleuse aventure humaineDepuis dix ans, l’association Adrien œuvrepour les enfants malades de la région PACA.Dix ans de dévouement et d’actions pour aideret accompagner les enfants confrontés à lamaladie et leurs familles désemparées, ex-clues et isolées. Les actions : le suivi pédago-gique des enfants, l’accompagnement et lesoutien des familles, des séjours à DisneylandParis et au Parc Astérix, des sorties, mais éga-lement l’organisation d’événements tels quedes vide-greniers et soirées dansantes, visantà récolter des fonds permettant d’acquérir dumatériel médical, des jouets, des ordinateurs,etc. « Ces enfants nous donnent une véritableleçon de vie et une incroyable énergie pourpoursuivre notre engagement. Ils sont venus

36 - Cannes Soleil n° 148 > janvier 2015

En 2003, René Molines, policier municipal, vit le plus insupportable des drames : il perdson fils Adrien âgé de 25 mois. Il décide alors

de consacrer sa vie à aider les enfants malades et crée en 2005 l’association Adrien,

qui célèbre cette année dix années de mobilisation exemplaire. Ne manquez pas cemois-ci ses deux grands rendez-vous festifset caritatifs – un loto géant et un concert d’ElChato. Pour soutenir la cause des enfants.

ASSOCIATION ADRIEN :

dIx aNS d’eNgagemeNt pour les enfants malades

« Ces enfantsnous donnent une véritableleçon de vie »

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L’association Adrien organiseraégalement une pléiade d’événe-ments durant toute l’année : une chasse aux œufs à Grasse,le 4 avril, une soirée de gala auPalm Beach, le 23 avril, unecourse à pieds et une marche à pieds ouvertes à tous, autourdu Palais des festivals et descongrès, le 31 mai. Durant l’été,sont également prévus deuxtournois de football pour enfantset adultes au stade MauriceChevalier à La Bocca et à la Roquette-sur-Siagne. Sans oublier le vide-grenier du parking Coubertin à LaBocca le 14 juin 2015.

Une pléiade d’événements tout au long de l’année

1 L’été dernier, l’association Adrien a permis à 42 enfants et leurs parents de se rendre au parc d’attractions Disneyland à Paris, grâce aux 21 000 € récoltés pendant le loto géant.

2 Toute l’année, l’aide et le soutien aux enfants malades est la première préoccupation de l’association.

3 Les bénévoles de l’association en sont les rouages indispensables.

4 L’arbre de Noël de l’association est un rendez-vous important pourtous ces enfants malades qui ont besoin plus que quiconque de cadeaux, mais aussi d’amour et de bonheur.

5 René Molines, un Superman au grand cœur qui ne se ménage paspour offrir aux enfants malades un quotidien plus supportable.

6 Début janvier dans un salon de l’hôtel Majestic-Barrière, l’association Adrien a fêté cinq nouveaux membres d’honneur pourla nouvelle année 2015, celle de son dixième anniversaire.

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NATUREL

Au cœur de la basse valléede la Siagne à La Bocca, unparc de loisirs nature pas

comme les autres a ouvert sesportes l’été dernier. Exit les

harnais et autres contraintesde l’accrobranche : ici, on

s’amuse en toute liberté – etsécurité – dans des filets

fixés entre les arbres. Rocherd’escalade, tipis lounge

pour les anniversaires ouévénements, balades enponey ou en buggys… Bienvenue dans la forêt

ludique du Camp trappeur.

Reportage

caMp tRappeuR :

LES LOISIRS


NATURELAU7 6

S« Super, c’est trop bien ! » « Vite, on monte ! »En découvrant les filets suspendus entre lesbranches – jusqu’à 20 mètres de hauteur –les enfants n’ont qu’une envie : se jeter à l’as-saut de ce spectaculaire parcours aérien, vé-ritable toile tissée entre les grands arbresdans laquelle ils peuvent circuler de plate-forme en plateforme, jouer au trampoline ouà la cabane perchée. En cette belle journée dejanvier, Julia, qui vient ici fêter ses 10 ans, ettous ses petits camarades, trépignent d’im-patience. Avant de les laisser s’élancer, PierreGuyen, animateur encadrant, leur prodigue lesconsignes nécessaires pour profiter des jeuxen toute sécurité. À vos marques, prêts, par-tez ! En quelques minutes, la petite troupe seretrouve dans les airs – ou plutôt dans les fi-lets ! Dans le calme reposant des bois, aucœur des espaces naturels de la vallée de laSiagne, seuls résonnent les rires des enfants.

des loisirs de qualité pour toute la familleQuatrième parc de loisirs nature de la sociétéOkwide, spécialisée dans ce domaine, leCamp trappeur s’inscrit totalement dans l’es-prit de ce site sanctuarisé par la municipalité,qui a favorisé aux alentours l’installationd’agriculteurs, a créé une cinquantaine de jar-dins familiaux, programmé l’installation d’uneferme pédagogique ainsi que l’aménagementd’espaces de loisirs dédiés aux familles (voirencadré). « En nous accordant la concessionde cet endroit exceptionnel, la Mairie nousa fait confiance et nous avons un devoir de

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1 Les filets sont suspendus entre 10 et 15 mètres de hauteur.

2 Les enfants s’amusent dans les trampolines suspendus.

3/4 Avant l’ascension du rocher d’escalade de7 mètres, Pierre, l’animateur encadrant les équipes, leur prodigue des conseils de sécurité.

5 De vastes tipis lounge accueillent le publicen journée mais aussi en soirée, dans le cadre d’organisation d’événements.

6 Les filets, ultra sécurisés, répondent auxnormes règlementaires imposées auxstructure d’accrobranche.

7 En tout 1600 m2 de filets tissent la toile du parcours aérien.

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« Un spectaculaire parcours aérien »

résultat, explique Cyril Baïze, président d’Okwide.Notre cœur de métier est de créer des loisirsnature de qualité pour toute la famille, et pourcela nous réfléchissons constamment à lamise en place de nouvelles activités. Le touren buggys et le Rocher d’escalade sont trèsappréciés. Pour les plus jeunes, nous avonslancé pendant les vacances des balades enponey que nous allons pérenniser. Pour lesamateurs de sensations, nous allons proposerune activité chute libre. Quant à ceux quiveulent simplement se détendre, ils peuventse désaltérer ou boire un café dans le cadrechaleureux de nos tipis lounge. En fait, ce quiest essentiel pour nous c’est que chacunpuisse s’amuser selon son envie, pour mieuxse retrouver ensuite. Un concept inspiré decelui du Club Med dont nous sommes parte-naires depuis longtemps, et que nous appli-quons sur tous nos sites. » Un cinquième parcest d’ailleurs en cours de réalisation, dans lesecteur Cannes-Mandelieu, qui proposeranotamment une descente de la Siagne encanoë : « L’idée est de créer une synergie

La Mairie de Cannes lance un appel à la créativité des Cannoispour trouver un nom qui symboli-sera les espaces naturel de la bassevallée de la Siagne (espaces de loisirs nature et promenades, espaces agricoles, ferme pédago-gique, jardins familiaux…). Connectez-vous dès le mois févriersur www. cannes.com pour propo-ser vos idées. À vous de jouer !

trouvez un nom pour la basse vallée de la Siagne !

Reportage

entre les différents sites, en proposant des loi-sirs variés, toujours dans un esprit « nature ».

un site privilégié pour les événementsDepuis son ouverture, le Camp trappeur ac-cueille de plus en plus de monde, et sa clien-tèle est très variée : les familles de Cannes etde ses environs, les centres aérés, les tou-ristes, mais aussi des entreprises, qui organi-sent dans ce site d’exception des soirées ouséminaires : « Hier soir nous avons accueilli200 personnes sous les tipis. Nous avons aussiune formule d’apéro dans les arbres, avant l’or-ganisation d’une soirée thématique, avec trai-teur », explique Cyril Baïze. « Et nous sommesouverts été comme hiver ! En qualité d’acteuréconomique de la ville, nous avons d’ailleursmis un point d’honneur à maintenir l’activité enpériode hivernale. Dans notre région, nousavons tellement de belles journées ! À nous dedonner aux gens l’envie de sortir ! »Retour sous les filets, que les enfants n’ont quit-tés que pour rejoindre le tipi, le temps de soufflerles traditionnelles bougies, Pierre, l’animateur,les invite à tester le rocher d’escalade. Tous s’ali-gnent sagement pour s’équiper avant l’ascen-sion. La sécurité, toujours. « Allez, on redescendcomme des agents secrets ! » crie Bastien !Lucille, Julia, Nina, Emma, Anna, Anoa, Blanche,Victor et même Carla qui hésitait s’élancent l’unaprès l’autre, aussi fiers d’atteindre le sommetque de parvenir à redescendre. Le soleil cou-chant ne les empêchera pas de faire un derniertour dans les filets avant le départ. Julia se sou-viendra de son anniversaire, de cette journéede janvier en plein air, loin des consoles et dela télé. Une journée naturellement belle !

f Rens. Camp Trappeur - chemin dit du Béal - 06150 Cannes La BoccaTél. 06 20 85 14 55 - www.okwide.fr


La petite Julia, ravie de fêter ses dix ans au Camp trappeur !

« Le rendez-vous des familles, centresaérés, touristes et entreprises »

Un snack proposeune buvette et de lapetite restaurationrapide.

Entre les arbres, les plateformes accueillent les enfants mais aussiles adultes dans lecadre notammentd’apéritifs événementielsspectaculaires.

Les petits « trappeurs » :Victor, Blanche, Emma,Carla, Anoa, Julia, Anna,Lucille et Nina.

DDéveloppant une économie à la fois écolo-gique, responsable et solidaire, S.E.S. Col-lectes Recyclage doit son existence à l’idéeet à la persévérance d’un homme : son pré-sident, Bruno Claudon. Comme beaucoup debelles histoires, celle qui lie cet entrepreneurde 36 ans à sa société commence par unbouleversement. Un licenciement écono-mique, plus précisément. Nous sommes en2010, et du jour au lendemain, Bruno Claudonperd son poste de commercial. Après plu-sieurs mois à enchaîner les petits boulots, ildevient autoentrepreneur dans le domainede la récupération de déchets et du recy-clage. « Au début je ne travaillais qu’avec les

associations, et tout a d’ailleurs commencéavec un premier partenariat avec la Croix-Rouge, se souvient-il. C’était un problèmepour eux d’aller en déchetterie, alors j’ai eul’idée de développer ce service pour récupé-rer tout ce qui les encombrait. »

lauréat du concoursDeuxième chanceSurvient alors une deuxième décision qui vadéterminer l’histoire de sa future entreprise,comme la sienne. Il participe au concours dela Fondation de la Deuxième chance*, quiaide et finance des projets de création ou dereprise d’entreprise. C’était en 2012, et BrunoClaudon devient lauréat dudit concours.« Ç’a été une vraie impulsion et un coup depouce financier, cette aide m’a notammentpermis d’acheter ma première voiture et uneremorque pour faire avancer l’entreprise. »En février 2013, rassuré par la direction queprend sa vie professionnelle, il crée le statutde l’entreprise. S.E.S. Collectes Recyclageest née.Ayant pris le parti du déchet, Bruno Claudonet sa société récupèrent notamment le

LE TRI DU CŒURS.E.S. Collectes Recyclage :


Depuis février 2013, la société cannoise S.E.S. (pour service éco-solidaire) Collectes

Recyclage, propose ses services aux entreprises, associations et collectivités de

la région. Entreprise adaptée qui emploie des personnes en situation de handicap,

elle offre des solutions pour collecter, démanteler, recycler et valoriser plastique,

papier, textile ou matériel électronique. Avec elle, vos déchets ont de l'avenir !

Bruno Claudon (à droite),

président deS.E.S. Collectes

Recyclage, aux côtés de

Jean-Luc, derniersalarié embauchéen octobre 2013.

« Les déchetssont valorisés

grâce à l’expertise

d’entreprisesprincipalement

locales »

Société de service éco-solidaire(c’est la signification de son acro-nyme), S.E.S. Collectes Recyclageest également une entreprise adap-tée. C’est-à-dire « une entreprise àbut social qui emploie durablement80 % de salariés handicapés dansl’effectif de production, dans desconditions de travail adaptées à leur handicap », comme le précisel’Union nationale des entreprisesadaptées (UNEA). L’instance ajouteque ces travailleurs ont un statut desalarié, et qu’ils bénéficient « sansdiscrimination des mêmes droits et devoirs que tout autre salarié ».Bruno Claudon, président de S.E.S.Collectes Recyclage qui a l’agré-ment Entreprises adaptées depuis

2013, rappelle qu’il a fait le choix de « remplir cette mission autour du handicap, afin de permettre l’insertion et l’embauche de collabo-rateurs en situation de handicapsouvent éloignés de l’emploi ».L’UNEA précise en outre aux entrepreneurs que « la sous-traitance auprès des entreprises adaptéespermet de réduire sa contributionAGEFIPH* ou FIPHFP** ». Une raison de plus de faire confiance à S.E.S. Collectes Recyclage.

* Association de gestion du fonds pour l’inser-tion professionnelle des personnes handicapées.** Fonds pour l’insertion des personnes handi-capées dans la fonction publique.

précise : «Notre cœur de métier reste le tra-vail dans les entreprises, car nous sommesaussi une entreprise commerciale. » La ren-trée d’argent est donc primordiale pour lasociété cannoise, qui facture ses servicesmais qui, en retour, offre l’opportunité à sesclients d’être en conformité au niveau desdéchets, mais également avec leurs obliga-tions sociales. S.E.S. Collectes Recyclageest en effet une entreprise adaptée, quicompte cinq travailleurs en situation de han-dicap parmi ses sept salariés (voir encadré).Des salariés que la vie n’a pas épargnés, et

que Bruno Claudon, qui espère doubler soneffectif en 2015, tient à mettre en avant :« L’ensemble des collaborateurs sont dévouéset impliqués dans leur travail, sans eux, onne pourrait rien faire ! » Écologique et soli-daire, S.E.S. Collectes Recyclages pousse autri du cœur.

f Rens. 08 92 88 22 96, et sur Internet :www.france-collectes.fr

Développement durable

Un engagement fort autourdu handicap


textile, le plastique, le papier et les déchetsd’équipements électriques et électroniques(les fameux DEEE). La société met à dispo-sition des points d’apport volontaire, ou in-tervient directement auprès des associationsou entreprises, grâce à quatre véhicules lé-gers. Les déchets sont ensuite recyclés ouvalorisés, et ce « grâce à l’expertise d’indus-triels et d’entreprises qui ont le savoir-faire etles compétences dans le domaine, et quisont principalement locales », comme le dé-taille Bruno Claudon. Concernant les DEEE :les moniteurs informatiques, unités cen-trales, imprimantes ou autres climatiseurssont collectés, démantelés dans le local can-nois de la société, regroupés par matières,avant d’être revendus. L’objectif ? Générerdes ressources avec ce qui était destiné àla déchetterie.

doubler ses effectifs en 2015« Le déchet a une valeur », Bruno Claudonen est persuadé. C’est pour cette raison quelorsque sa société en récupère auprès d’as-sociations – elles sont une trentaine dans larégion, et près de 70 dans toute la France –elle leur reverse une rétribution. « On achètele déchet à sa juste valeur, principalementpar le biais de conventions signées avec cesassociations », détaille le directeur. Mais il

Les déchetsd’équipementsélectriques etélectroniques(DEEE) sont collectés, puis démantelés dansles locaux de l’entreprise, avantd’être valorisés ou recyclés.

* La Fondation de la Deuxième chance a été créée en1998 par Vincent Bolloré et Michel Giraud, puis recon-nue d’utilité publique en 2006.

C« C'est ici que je suis né, raconte Pierrot,pointant avec fierté la fenêtre de la chambredu premier étage. La ferme s'appelait alorsla ferme Autran et l'adresse était : avenue deSt-Cassien route nationale 7. Ma tante etmon oncle habitaient à côté. Rovera les avaitfait venir en 1925 d'un village en Italie, ilsétaient venus pour travailler sur la voie ferréede Breil puis chez Tonner. À côté, dans legrand bâtiment, il y avait les gérants de laferme Giaume et des granges. » Depuis cetteépoque, beaucoup de choses ont changé :« Il n'y avait rien d'autre que la campagne àperte de vue et seulement quelques maisonsjusqu'au centre de La Bocca au niveau del'actuel Intermarché ». Montrant le terrainomnisport, Pierrot se souvient : « Tout au fond,il y avait des dizaines de lapinières, et là, despoulaillers. Ici, c'était une allée de figuier donton avait fait une baraque de tir pour chasserles étourneaux ».

« Le père Giaume venait de Monte-Carlo »À la veille de la Seconde Guerre mondiale,la ville comptait une trentaine de laiteries etde nombreux maraîchages. « J'allais cher-cher le lait tous les jours chez Galfré à 300mètres d'ici. On faisait des barrages sur levallon de la Frayère pour arroser les fermes.Rovera possédait les terrains des Mûrierset de la caserne des pompiers, Friandrinoceux devant la ferme, Jean Bottero avaitles terrains au sud des tribunes du stadede foot et au niveau des piscines. Il étaitgénéreux et nous laissait un jardin potagerà l'angle de la piscine actuelle. Mon pèrel'aidait à faire le foin. Nous ne payions pasde loyer. Le père Giaume venait de Monte-Carlo de temps en temps prendre des lé-gumes, des lapins ou des poules. C'étaient

« La ferme s'appelait alors la ferme Autran »

une vie à la ferme GiaumePierre Dalmasso raconte avec une mémoire sans faille les souvenirs de sonenfance. De la ferme où il est né en 1929,il a été le témoin privilégié de la mutationde La Bocca. Les grands prés à perte devue ont laissé place à des infrastructuressportives, et une toute nouvelle Maisonde l'enfance, qui accueille dans ses locauxspacieux et lumineux les jeux des enfants.Des transformations qui ont encore renforcé les liens de Pierrot avec sonquartier, et « sa » ferme Giaume.

La ferme Giaume en 1974 avantles travaux de restauration

Histoire


Pierre Dalmassosous la fenêtrede la chambre

où il est né

Les souvenirs d'uneenfance heureuse :Pierre Dalmasso devant la ferme, le trophée de chassede son père, les familles Dalmasso et Rovera

PIERRE DALMASSO :

des braves gens ». De cette période, il gardele souvenir d'une enfance heureuse. « J'al-lais chez les scouts, au patronage de laRoche, avec les curés. On faisait de longuesmarches, on allait au séminaire à St-Paul, auport de Nice, au Trayas... J'allais à la cueil-lette du jasmin à la Roquette-sur-Siagnechez Morin, puis chez Amboise. On partait,alors qu'il faisait encore nuit, jusqu'à 1 heurede l'après-midi, tous les jours, de juillet à finoctobre. »Avec la guerre, l'insouciance laisse place auxsouvenirs sombres de l'histoire. « J'étais àl'école Roubine. Nous avons été rassembléspour voir l'armée italienne arriver en novem-bre 42 et les Allemands en août 43. » La nuitdu 11 novembre 1943 a été marqué par lesbombardements qui ont fait plus de 40 morts.« Il y avait en moyenne cinq alertes par jouret quand passait des avions, la Flac, l'artillerieantiaérienne, tirait. On peut encore voir auxMûriers, des oliviers dont le tronc est déchi-queté et un renfoncement de terrain là oùsont tombées les bombes ». La ferme Giaumefut également touchée, obligeant la familleà déménager. « L'obus est tombé dans lamaison et est passé de l'autre côté. Noussommes allés à Opio chez ma marraine puischez Martinelli, route de Pégomas, un copainde mon père. » Pierrot se souvient du débar-quement comme si c'était hier : « Le débar-quement a commencé le 15 août 1944 versles 5 heures. Les obus tombaient de partoutnous étions allés dans un mini abri. Noussommes ensuite allés voir les bateaux du dé-barquement. Au retour, j'ai été mitraillé. Noussommes allés nous réfugier dans le tunnel deGaribondy puis nous sommes partis sous lesobus nous abriter derrière une vieille maisonoù nous sommes restés pendant trois nuits.Le 24 au matin, c'était la fin de la guerre à la

des patrons laitiers de Cannes et de l'arron-dissement de Grasse écrivent au maire poursauver les agriculteurs producteurs. Beltrando,Bottero et Fiandrino menacés de perdre leurslieux qu'ils louent à la ferme Giaume (exAutran). Mais c'est la fin des laiteries fami-liales, les prés laissent place à de nouvellesconstructions et la ville finit même en 1960 pardétruire l'abattoir. » (Cannes, histoire d'espacespublics, édition Ville de Cannes). Sur les ter-rains entourant l'ancienne ferme Giaume ontété édifiés des logements sociaux, une ca-serne de pompiers, une piscine municipaleet un groupe scolaire. La ferme a, quant à elle,été conservée en l'état, compte tenu de soncaractère architectural, et restaurée en 1977pour accueillir des activités socio-éducatives.Depuis, les rires et les éclats de voix de mil-liers d'enfants ont retenti dans la fermeGiaume, pour le grand bonheur de son plusancien occupant.

Bocca et à Ranguin. Fin 45, nous pouvionsacheter du pain librement, sans ticket. » Unimportant travail de déminage a été néces-saire, laissant de nouveaux traumatismes.« Madeleine Blua a été envoyée couper l'herbeune mine a sauté, on a retrouvé sa main aumilieu de la route. »

la reconstructionAprès la guerre, la ville se transforme rapi-dement. « Sept ans après tout a été recons-truit. Je suis retourné vivre à la ferme Giaume,à 14 ans, en 1950. » Les laiteries disparaissentet cèdent la place à de nouveaux aménage-ments. « Les laiteries vont toutes disparaîtrepetit à petit, peut-on lire dans le livre À la dé-couverte de... La Bocca (Édition Les Amisdes archives), d' abord parce qu'on a inventéde nombreuses techniques de conservationdu lait et ensuite parce la ville a besoin deterrain pour se développer. » « Les syndicats

Le vaste terrain d'Alexandre Giaume était utilisé pour le pâturage et maraîchage (photodu livre « À la découverte de La Bocca, édité

par les amis des Archives de Cannes)

En 1986 la ferme était déjà un lieud'accueil pour les activités

de loisirs des jeunes du quartier

Devant la ferme Giaume, de grands champss'étendaient à perte de vue (photo du livre « À la découverte de La Bocca, édité par

les amis des Archives de Cannes)


Dans le parc de la fermeGiaume, Pierrot a vu grandirles cyprès et les palmiers

Les parents de Pierrot, Casimir et Catherine, devant la ferme, lors de leur mariage

L'allée des Mûriersen 1920 devant la ferme Giaume

VuàCannes

CanneS-univerSité Célèbre la nouvelle année

et SeS 30 anS d’exiStenCeL’association Cannes-Université, q

ui présentait ses vœux pour 2015 dans un

salon de l’hôtel Club Maintenon, le 13 janvier dernier, a profité de l’occas

ion pour

fêter son trentième anniversaire. Après un vibrant hommage au professe

ur Pierre

Vouland, fondateur de Cannes-Université, son président Emmanue

l Voisin-

Moncho, a insisté sur les valeurs humanistes et citoyennes, portées ha

ut et fort

depuis trente ans par cette association culturelle cannoise qui propose

une mul-

titude d’activités (cours, ateliers, conférences, sorties, voyages…) dans un esprit

de convivialité, pour un tarif très abordable. Le Maire de Cannes, égalem

ent pré-

sent, a félicité et incité les forces vives de Cannes-Université à poursu

ivre leur

œuvre au service du savoir et de la culture, tout en rappelant le sout

ien de la

municipalité. L’association dont le slogan est « Apprendre tout au long d

e sa vie »

compte aujourd’hui quelques 1 800 adhérents. Le 21 mars prochain, au

théâtre

Croisette, se tiendra la première édition des Printemps de Cannes-U

niversité,

un colloque sur le thème Dans quel monde voulons-nous vivre ? en

présence

d’Hubert Reeves entouré de philosophes, artistes et scientifiques.

un don de 5 000 euroS Pour égailler

leS urgenCeS PédiatriQueS de l’HôPital

Mardi 23 décembre, les clubs Rotary du bassin cannois ont remis un c

hèque de

5 000 euros au service pédiatrie du centre hospitalier de Cannes. Cette

somme

collectée grâce à l’organisation d’un concert caritatif donné par l’O

rchestre

régional de Cannes-Provence-Côte d’Azur le 13 septembre dernier au

théâtre

Croisette, permettra de réaliser une décoration murale aux urgence

s pédia-

triques, exécutée par Ségolène Durand, illustratrice et créatrice des «

Séries-

Golo. » Composé d’animaux et de personnages aux grands yeux ron

ds sous

forme de stickers géants, l’univers ludique et coloré de l’artiste a pour

vocation

thérapeutique de rendre plus chaleureux et beaucoup moins imperson

nel l’en-

vironnement hospitalier et apporter ainsi un mieux-être aux enfants ma

lades. Le

Maire de Cannes, président du conseil de surveillance de l’hôpital, a r

emercié

et félicité l’ensemble des bénévoles qui ont mené cette opération.

Samedi 17 janvier, les Cannois étaient conviés à la cérémonie des

vœux du Maire de Cannes et de l’ensemble du conseil municipal, or-

ganisée à la Rotonde Lérins du Palais des festivals et des congrès. Face

aux événements tragiques du début d’année, le premier magistrat de

la ville a souhaité adresser un message optimiste en commençant la

réception avec la projection du clip Happy in Cannes, un « lip dub »

vœux aux CannoisVU À CA

Lundi 5 janvier, à la Mairie annexe de La Ferrage, s’est tenue la séance plé-

nière d’installation du nouveau conseil municipal des jeunes Cannois

(CMJC). Cette instance de participation qui a pour but d’associer la jeunesse

à la vie de la cité, se compose de vingt-quatre collégiens en classe de qua-

trième et de dix-huit lycéens en classe de seconde, soit quarante-deux

conseillers, issus de l’ensemble des établissements secondaires cannois

publics et semi-privés. « On va vous demander de nous apporter des idées

installation du Conseil municipal

des jeunes Cannois


jovial et entraînant créé par des Cannois et la section cinéma du lycée

Bristol. S’en est suivie une minute de silence en hommage aux vic-

times des attentats. Devant plus de 2 000 personnes parmi lesquelles

de nombreux maires des communes voisines et autres personnalités

civiles, militaires et religieuses, le Maire de Cannes est ensuite large-

ment revenu sur l’actualité nationale avant d’exposer ses projets pour

Cannes pour 2015. Un discours qui s’est conclu par une Marseillaise

intergénérationnelle interprétée par les enfants de la chorale du

Conservatoire de musique et de théâtre de Cannes accompagnés

de membres de la chorale de

Cannes Bel-Âge.

En vidéo sur www.cannes.com

CanneS, Prix de la ville fraternelle Pour

Son « vivre enSeMble »Le 17 janvier à Rome, l’associati

on cannoise Vivre Ensemble présidée par

Pierre Chevallet, soutenue par la Mairie qui était également représen

tée par

le conseiller municipal Jean-Yves Milcendeau, a reçu le prix Chiara Lub

ich pour

la Fraternité. Ce concours international, organisé par l’association Ci

tta per la

Fraternita (Villes pour la Fraternité), s’adresse aux organismes loc

aux qui

diffusent la culture de la fraternité dans les administrations publique

s. Deux

projets de l’association Vivre Ensemble ont retenu l’attention du jury : le

premier

présentait les initiatives développées pour favoriser et promouvoir

le vivre

ensemble ; le second proposait l’édification d’un monument aux migran

ts morts

en Méditerranée. Une consécration qui rayonne sur la ville de Cannes tou

t entière.

reMiSe deS diPlôMeS à la faCulté deS MétierS

Lundi 12 janvier, en présence du Maire de Cannes et de nombreux respo

nsables

et représentants d’entreprises locales, la Faculté des métiers a procédé à

la remise

de diplômes aux 292 apprentis de la promotion 2014. Un excellent cru p

uisque le

taux de réussite de l’année écoulée est de 85 %, contre 80 % l’an dern

ier. Cette

cérémonie a également été l’occasion de mettre à l’honneur une quinzaine

d’élèves

méritants distingués Meilleurs apprentis de France ou s’étant illustrés

dans des

concours régionaux et nationaux ou encore ayant eu un comportement exe

mplaire.

Le centre de formation cannois, situé à La Bocca, qui organise le 14 fév

rier une

journée portes-ouvertes (voir page 19) propose plus de vingt formation

s, par la

voie de l’apprentissage, du CAP au Bac +2, dans différentes disciplines : art flo

ral,

pâtisserie, cuisine, art de la table, coiffure, boucherie, spécialisation

barman,

hôtellerie, tourisme, commerce, vente… Rens. 04 93 90 43 53

ANNES

et de nous irriguer de votre fraicheur» leur a expliqué le Maire de Cannes

qui présidait la séance. Thomas de Pariente, adjoint au maire délégué à la

jeunesse et à la culture, chargé d’orchestrer le fonctionnement du groupe,

ainsi que de nombreux élus étaient présents lors de cette séance. Œuvrer

pour l’intérêt général, formuler des propositions, mener des actions, être

les porte-paroles de leurs camarades au sein de la commune, seront les

objectifs de ces jeunes élus qui se regrouperont trois à quatre fois par an

en assemblée plénière mais également, tout au long de l’année, par petits

groupes de travail, dans le cadre de commissions thématiques : informa-

tions-communication, citoyenneté-prévention, sport-culture-loisirs. Autre

mission confiée à la jeune assemblée : réaliser avec leur smartphone des

vidéos sur Cannes afin de promouvoir la ville en inondant internet d’images.

Mai

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anne

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Com

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ptem

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2014

Ec

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Paris

Un doute, une question sur le tri ? www.cannes.com

Un engagement #MairiedeCannes

Pour (4) personnes

Ingrédients :

Préparation :• Décortiquer les gambas en leur laissant la tête et la queue.• Dans un wok les faire poêler à l’huile d’olive.• Émincer des artichauts, puis les faire poêler en persillade

avec mes dés de tomates.• Ajouter les gambas aux artichauts pour finir la cuisson.• Servir avec un riz Pilaf.

Dressage :• Mettre le riz au centre de l’assiette, ajouter les gambas à

cheval puis napper d’un coulis de tomate.• Servir avec un Côte de Provence rouge (Château Rosan)

Servir et déguster

Bon appétit !

• 20 Gambas calibre 16/20• Artichauts

• Huile d’olive• Dés de tomate

gaMbas aux aRtichautsPar le restaurant La Sousta - 11 rue du Pré

Le restaurant La Sousta

Recette

Samouraï Par Philippe Imbert

Remplissez les grilles descôtés comme des sudokusclassiques. Lorsque les grillesse superposent, les lignes etcolonnes concervent leurtaille de 9 cases au sein de chaque grille. Les carrés de 9 cases contiguës donnentainsi des indices pour compléter la grille centrale.


Vous êtes restaurateur à Cannes ? Envoyez-nous l’une de vos recettes, accompagnée d’une photo extérieure de votre établissement (formatJPG) à l’adresse suivante : [email protected]. Votre recette sera publiée gratuitement dans l’un de nos prochains numéros.

Carnet décembre 2014


bienvenue aux nouveaux petits CannoisMarwa Abdelli - Giuliana Acs Moulina - MillaAmbre Forrer - Kimy Andrietti Palumbo - IlanaAngiolini - Gabriel Astruc - Ismael Babi - ClémentBandi - Nourane Beji - Ranim Belghith - ChaïmaBen Belgacem - Waël Ben Othman - MeryamBenzarti - Julia Bermond - Willy Borges Da -Arij Boubeha - Nassim Boufenchouche - AdèleBoujemaa - Inès Bounoir - Youness Bourass -Lucas Bourget - Aaron Bouscaillou - AdemBouzidi - Ayoub Briki - Julia Brutinot - MathisCalvanico - Lola Calvino - Luca Campanile -Lilou Candidat - Tesnim Chaabane-Hoek -Adem Cheikh - Mathilde Coleno Pointud -Millie Colvin - Ezio Conti - Sandro Costa -Grégoire Cuille - Maëlys Da Silva - Élise DaGraca - Aylley Da Silva - Myriam DerouichLadhari - Louane Dey Coiffeteau - Haya Douadi-Saïdi - Farah Douadi - Thomas Ducrocq -Maya El Majdoub - Rhéa Elmohandes - EliseEsteves Domingues - Sandro Evrard CuestaSilva -Yaron Flajszaker - Elsa Flintrop - VictorForria - Baptiste Galante - Clémy Gatti - NahelHadri - Hafsa, Hajar El - Lucie Haller - AmelHammami Dkhil - Elyes Hammouche - NaëlHayan - Esteban Jorge - Kamui Kariya - JadaineKelly Nsaku - Sophia Kerraouch - Léana Khedis -Hamza Kirat - Vladimir Kulakov - Émilia Laloy -Maëlys Lambert - Gabriel Latil - MaëlanLe Berre - Pablo Lebas Fortuné - RaphaëlLeforestier Guibert - Manuel Lemonnier Mico -Mel Leveque - Rodrigo Lima Da - MohamedLimame - John Lipayon - Julia Longo - DiegoLopes - Dorian Magne - Flavio Magne - GabrielManalvo Reis - Elyna Mancini Delpuech - MilanMarsanne - Tim Mauger - Lohan Medjian -Gabriel Melin - Noëllya Mendes Monteiro -Ashley Miélo - Mohamed Miled - NolanMiranda - Louise Moeneclaey - Lila Moss -Adam Nacer-Chouiter - Saphir Ndiaye -Naëlle Nemri Mjid - Fedi Noamane - Haoufir-Praise Osemwenkhia - Mohamed-TahaOthman - Djebril Pallone - Bonnie Payet - GabrielPetit - Alexander Petraityte Brahem - LucyPracchia - Andrea Rabbia - Raouf Rahal - IssaRahal - Malik Rahal - Maëlys Renciot Chapuis -Benjamin Revah - Younes Rhimi - Paul Ribaric -Lysa Ribeaucourt - Rahma-Ferdawse Sadji - LiaSammut - Margo Sassi Lioce - Arthur Seifert-Leclair - May-Line Sghaïer - Lina Simon - NaomieSuede - Céleste Tixador - Olivia Trantoul - LéaTroiani - Juliette Vacheresse - Jos Van Den -Gabriel Vella Hurstel Veiga - Nina Vernagut -Emine Zaïem - Rania Zaroug - MayssemZarrouk - Emnah Zoghlami Messaoudi

Cannes Soleil est imprimé sur du papier issu d’une forêt gérée durablement sur les plans environnemental,social et économique. L’imprimerie Seacom est certifiée Imprim’vert et s’engage à réduire les impactsenvironnementaux liés à son activité. Un engagement Cannes21.

Cannes Soleil N° 149 - Février 2015Direction de la Communication - CS 30140 - 06414 Cannes Cedex. Directeur de la Publication : MariePourreyron. Rédaction-Réalisation-Maquette : Direction de la Communication. Impression : Sea’Com -Cannes ISSN 1140 - 9681 - Dépôt légal : février 2015 - [email protected]

Le mot mêlé duCannes Soleil de janvier à trouverétait : « Bises »

Jacqueline Gaudino (née Palin) - HeideGiesebart - Jean Girard - Isabel Gonçalves deAlmeida (née Colaço) - Nella Grandclaude(née Ventura) - Michel Grégori - Michel Harend -Murielle Hospital - Solange Huschard (néeJacquot) - Ngoc Huynh (née Tran) - GenevièveJaugey - Maurice Jobard - Hélène Kieffer(née Gallo) - Jacques Komar - Brahim Kouki -Jacques Laumond - Eugénie Leite Savaiva(née Soler) -Renée Lepenant - Guy Lepère -Emilienne Luczak (née Vaché) - PauletteManaira - Francine Marguillard - René Martinez -Jacqueline Maurel - Denise Melchioretto(née Cécillon) - Françoise Mélin - ChristopheMilanini - Jean-Claude Mocellin - Luis MurciaGachs - Jean-Marie Noël - François Nowosad -Francesca Pareau (née Ippico) - Flora Parrilla(née Mariani) - Jean Pasquale Canton - BernardPatissier - Julia Pessino (née Roobaert) - PierrePetit - Pascal Pirimian - Vincente Ragno (néeGuida) - Pierre Raybaud - Evian Reney - MauriceRéty - Josette Rodolfo (née Pommez) -Françoise Rodriguez Y Ruiz (née Watbot) -Marc Rohart - Philippe Ronce - Géralt Roux -Christian Sanchez - Jean Scarsafame -Jacqueline Sharp (née Boutteville) - SuzanneStable (née Creusillet) - François Sterkers -Germaine Taba (née Raynaud) - Sonia Tétard -Laura Tfirst (née Ravarotto) - RaymondeThéry - Marie Tinca (née Conti) - Yvon Trenna -Bernardine Ugo (née Otta) - Renée Vattier -Delaunay (née Jacob) - Patrick Vengeon -Alexandre Vial - Marie Viale (née Patucca) -Philippe Watel - René Widmer

vive les mariésMaher Alaili-Stoumpff de Montchamp--Anaïs Bouvier - René Raullo--Anne Lacour -Gabriel Matheu--Raymonde Muller

ils nous ont quittésAline Ania (née Rouvière) - Raoul Aubert -Marie-Rose Auvirchio (née Tolsa) - JosephAversano - Odette Banon (née Bentata) -Gérard Bauer - Sonia Begey (née Préto) - AndréBeghelli - Fortunata Belvisi - Jean Ben Simon -Aïcha Benzari Idrissi (née Aghardach) - JosephBit - Joseph Boch - Suzanne Boiron (néeChenal) - Maurice Boiron - Marc Bonetti -Yvette Bonnamy (née Garnier) - Marc Bonnet -Anne Bory (née Ridoux) - Hocine Boudeghdegh -Aimé Boullerier - Gérard Bouscasse - LucienBresson - Yamina Brien (née Mohamed) - GilbertBueno - René Calvy - Jean Camia - MariannaCarbone (née Bruni) - Lucette Caruso (néeBérenguier)- Pierre Celka - Jean Chèvre -Edoardino Colombo - Paulette Cordero (néeChier) - Françoise Courarie-Delage (néeDestouches) - Karim Dali - René Daver -Monique De Toffol (née Billat) - AugustinDenneulin - Roger Denoual - FernandDesjacques - Gérard Didon - René Drat - GérardDucreux - Jean-Michel Dulucq - BernardDumanois - Alain Farat - Jean Favre-Bulle -Georges Ferrari - Josselyne Ferrary (néeDartevelle) - Yves Fettuciari (née Plantin) -Jeanne Feuilloley - Jacques Fondin - HenriFonteneau - Jean Fréminet - Paul Gancia -

cannes soleilles remerciepour leurconcours

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6 rue MeynadierBoulangerie Paul

8 rue MeynadierSchlecker 11 rue MeynadierCave Nicolas 40 rue MeynadierTabac Presse le Mistral

85 rue Georges ClemenceauPharmacie de l’Hôtel de ville 1 rue Félix Faure Pharmacie Centrale

21 rue Félix FaurePharmacie du Soleil

7 rue Dr Pierre GazagnaireChez Vincent 12 bd Jean HibertVival 9 rue du PréCivette du Suquet

22 rue du SuquetPharmacie du Suquet 16 rue des SuissesStation BP 19/21 bd VallombrosaFashion beauty lounge by Gisele 4 rue Léopold BucquetBoulangerie la Gerbe d’or 5 bd Carnot Pharmacie du Palais

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les TourradesPharmacie Even11 av. des Buissons Ardents

Hôtel de ville de CannesHôtel de ville annexede La FerrageMairie annexede La BoccaMairie annexe de RanguinOffice du tourisme du Palais des festivalsOffice du tourisme de La BoccaCannes-UniversitéBureau informationjeunesseCCASCentre socialLa PastourelleCentre socialLa VerrerieDirection des affairesculturelles

Médiathèques etbibliothèques annexesMJC PicaudMJC RanguinMJC Ferme GiaumeMusée de La CastreOffice HLMPermanence dudéputé de la 8e

circonscriptionPolice municipale QuaiSaint-PierrePolice municipaleLa BoccaThéâtre Alexandre IIIGIP Cannes Bel Âgeet les clubs Bel ÂgeService des affairessociales

…dans les points publics

8 à huit 4/6 rue Jean GrasPharmacie de La Bocca 41 av. Françis TonnerCave Nicolas 69 av. Francis TonnerIntermarché 130 av. Francis TonnerBoulangerie Délices des Pains 131 av. Francis Tonner Boulangerie Vourtche 12 av. Monte-CarloPharmacie du Marché

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*Liste non contractuelle - Sous réserve de modifications

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Documents

Février 2015 - Cannes Soleil