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Séquence réalisée conjointement par C. CHAMMAS, O. COUVREUR, E. DAGORNE, F. JANNAS – lgt de Bellevue - Martinique 1 H4 – term - TC H4 : La fin de la Seconde Guerre mondiale et les débuts d’un nouvel ordre mondial Fiche d’activité 1 : Instituer une justice pénale internationale : les procès de Nüremberg et de Tokyo Consigne 1 : : La classe est scindée en 2 : une partie travaille sur le procès de Nüremberg et l’autre sur celui de Tokyo. En groupe de 2 à 4 élèves, et en vous fondant sur le dossier documentaire : 1. Présentez l’organisation de chaque procès et le contextualiser. 2. Relevez et expliquez la spécificité des chefs d’accusation. 3. Faites le bilan et mettez en avant la portée historique de votre procès. Un élève, tiré au sort, exposera devant la classe entière ses éléments de réponses. Capacités : Contextualiser, s’approprier une démarche historique et critique à travers la lecture et le prélèvement d’infos issues d’un dossier doc de natures variées ; collaborer Groupes travaillant sur le procès de Nüremberg : doc.A, doc.2 p.112, doc.B et https://www.franceculture.fr/emissions/la- fabrique-de-la-guerre-froide/episode-7-le-proces-de-nuremberg Groupes travaillant sur le procès de Tokyo : doc.A, doc.C et http://www.memoiresdeguerre.com/article-tribunal-militaire- international-pour-l-extreme-orient-69166574.html Doc.A : Les procès en chiffres (Doc.1 p.126 Nathan Q) Doc.B : Le réquisitoire du procureur Jackson (Doc.2 p.126 Nathan Q)

Fiche d’activité 1 : Instituer une justice pénale

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Page 1: Fiche d’activité 1 : Instituer une justice pénale

Séquence réalisée conjointement par C. CHAMMAS, O. COUVREUR, E. DAGORNE, F. JANNAS – lgt de Bellevue - Martinique

1 H4 – term - TC

H4 : La fin de la Seconde Guerre mondiale et les débuts d’un nouvel ordre mondial

Fiche d’activité 1 : Instituer une justice pénale internationale : les procès de Nüremberg et de Tokyo

Consigne 1 : : La classe est scindée en 2 : une partie travaille sur le procès de Nüremberg et l’autre sur celui de Tokyo. En

groupe de 2 à 4 élèves, et en vous fondant sur le dossier documentaire :

1. Présentez l’organisation de chaque procès et le contextualiser.

2. Relevez et expliquez la spécificité des chefs d’accusation.

3. Faites le bilan et mettez en avant la portée historique de votre procès.

Un élève, tiré au sort, exposera devant la classe entière ses éléments de réponses.

Capacités : Contextualiser, s’approprier une démarche historique et critique à travers la lecture et le prélèvement d’infos issues d’un dossier doc de natures variées ; collaborer

Groupes travaillant sur le procès de Nüremberg : doc.A, doc.2 p.112, doc.B et https://www.franceculture.fr/emissions/la-fabrique-de-la-guerre-froide/episode-7-le-proces-de-nuremberg

Groupes travaillant sur le procès de Tokyo : doc.A, doc.C et http://www.memoiresdeguerre.com/article-tribunal-militaire-international-pour-l-extreme-orient-69166574.html

Doc.A : Les procès en chiffres (Doc.1 p.126 Nathan Q)

Doc.B : Le réquisitoire du procureur Jackson (Doc.2 p.126 Nathan Q)

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Séquence réalisée conjointement par C. CHAMMAS, O. COUVREUR, E. DAGORNE, F. JANNAS – lgt de Bellevue - Martinique

2 H4 – term - TC

Consigne 2 : Individuellement, réalisez le plan détaillé d’une RQP (intro et conclusion rédigées, plan détaillé au choix – carte mentale, tableau,…) sur le sujet « Dans quelle mesure ces 2 procès marquent-ils la mise en place d’une justice pénale internationale au lendemain de la guerre ? ».

Capacités : s’approprier une démarche historique ; pratiquer différents langages, s’entrainer à la RQP.

Doc.C : Le réquisitoire du procureur Jackson (Doc.4 p.127 Nathan Q)

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3 H4 – term - TC

Synthèse à distribuer

Une des réponses aux conflits internationaux majeurs qui se sont déroulés au XXe siècle, a été la création de juridictions pénales internationales afin de juger les plus hauts responsables des crimes de masse. C’est la naissance de la justice pénale internationale.

2 juridictions sont créées :

1. Le Tribunal militaire international de Nüremberg :

Organisation : Il a été instauré sur le fondement de l’accord de Londres du 8 août 1945, signé entre les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l’URSS et la France. Le procès se tient pendant presque 1 un entre le 20 novembre 1945 et le 1er octobre 1946. 24 hauts responsables nazis sont jugés.

Robert Jackson, juge à la Cour suprême des EU est nommé procureur général. Pour ce dernier, il est important d’organiser un procès régulier, impartial, respectant le droit des parties et reposant sur « les faits et la vérité, sur une histoire bien documentée » afin de ne pas être considéré comme le procès vengeur des vainqueurs sur les vaincus.

Journalistes, radios et caméras couvrent cet évènement. C’est une volonté des juges car ce procès doit avoir une visée à la fois historique et pédagogique. Les crimes jugés marquent ainsi les mémoires à tout jamais et le monde entier découvre, horrifié, les documentaires projetés sur l’écran du tribunal et présentant l’univers concentrationnaire nazi.

Face à ces crimes exceptionnels, de nouveaux chefs d’accusation1 sont retenus :

Crime vs la paix : la direction, la préparation, le déclenchement ou la poursuite d'une guerre d'agression, ou d'une guerre en violation des traités

Crime de guerre : les violations des lois et coutumes de la guerre. Ces violations comprennent, sans y être limitées, l'assassinat, les mauvais traitements et la déportation pour des travaux forcés ou pour tout autre but, des populations civiles dans les territoires occupés, l'assassinat ou les mauvais traitements des prisonniers de guerre ou des personnes en mer, l'exécution des otages, le pillage des biens publics ou privés, la destruction sans motif des villes et des villages ou la dévastation que ne justifient pas les exigences militaires.

Crime vs l’humanité : l'assassinat, l'extermination, la réduction en esclavage, la déportation, et tout autre acte inhumain commis contre toutes populations civiles, avant ou pendant la guerre, ou bien les persécutions pour des motifs politiques, raciaux ou religieux… Le crime vs l’humanité est imprescriptible, id, il n’y a aucune limite, prescription dans le temps pour le juger.

Le verdict est rendu le 1er octobre 1946 : 12 condamnations à mort, 5 peines de prison allant de 10 ans à la perpétuité et 3 acquittements furent prononcés. Les condamnés à mort occupaient des postes importants dans l’organisation nazie. Goering était ainsi le n°2 du Reich, Ribbentrop était ministre des Affaires étrangère, Keitel, chef de l’armée, etc. Après leur pendaison, les cendres de ces hommes sont éparpillées dans l’ancien camp de Dachau.

Portée : Il s’agit d’un procès historique car c’est la première juridiction à reconnaître la responsabilité pénale individuelle des individus et à écarter les immunités. Cependant, tous les criminels de guerre nazis ne sont pas jugés à Nüremberg. Certains le sont plus tard par les tribunaux allemands. D’autres sont arrêtés et jugés après des années de fuite. C’est par ex le cas d’Eichmann. Chargé d’organiser le transport des trains vers les camps, cet homme a fui au lendemain de la guerre en Argentine. Il est retrouvé et enlevé par un commando du Mossad en 1960, puis jugés en Israël. Il est condamné à mort en 1962. En 1974, la France retrouve la trace de Barbie en Bolivie. Condamné à mort par contumace pour crime contre l’humanité, le « boucher de Lyon » qui dirigeait la gestapo, est enfin extradé en 1983. Le procès dure jusqu’en 1987 ; Barbie est condamné à la perpétuité et meurt en prison en 1991.

Enfin, d’autres criminels passent entre les mailles de la justice : soit parce qu’ils n’ont jamais été retrouvés, soit parce qu’ils n’ont jamais été extradés (ex. Lammerding à Oradour s/ Glane), soit parce qu’ils sont « embauchés » par les Alliés (Von Braun : ingénieur récupéré par les EU pour qui il crée les fusées V1 et V2 et travaille à la NASA).

1 https://ihl-databases.icrc.org/dih-traites/0/ef25b8f448034148c1256417004b1ce6?OpenDocument

Page 4: Fiche d’activité 1 : Instituer une justice pénale

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4 H4 – term - TC

2. Le Tribunal international pour l’extrême-Orient à Tokyo :

Organisation : En 1943, la déclaration de Moscou pose un principe qui soutiendra ultérieurement la création du tribunal militaire international pour l'Extrême-Orient. Cette idée est soutenue lors de la Conférence inter-alliés de Potsdam en juillet 1945 : EU, RU et Chine veulent poursuivre les criminels de guerre japonais. Crée le 16 janvier 1946 par une délégation américaine au Japon (menée par Mac Arthur), ce tribunal doit juger 28 prévenus, de hauts dignitaires japonais (essentiellement des officiers de haut rang et des responsables politiques).

Face à ces crimes exceptionnels, de nouveaux chefs d’accusation2 sont retenus :

Crime vs la paix : la direction, la préparation, le déclenchement ou la poursuite d'une guerre d'agression, ou d'une guerre en violation des traités

Crime de guerre : les violations des lois et coutumes de la guerre. Ces violations comprennent, sans y être limitées, l'assassinat, les mauvais traitements et la déportation pour des travaux forcés ou pour tout autre but, des populations civiles dans les territoires occupés, l'assassinat ou les mauvais traitements des prisonniers de guerre ou des personnes en mer, l'exécution des otages, le pillage des biens publics ou privés, la destruction sans motif des villes et des villages ou la dévastation que ne justifient pas les exigences militaires.

Crime vs l’humanité : l'assassinat, l'extermination, la réduction en esclavage, la déportation, et tout autre acte inhumain commis contre toutes populations civiles, avant ou pendant la guerre, ou bien les persécutions

pour des motifs politiques, raciaux ou religieux… Le crime vs l’humanité est imprescriptible, id, il n’y a aucune limite, prescription dans le temps pour le juger.

Le verdict est rendu début novembre 1948 : 7 personnes condamnées à mort et 16 à des peines de prisons dont la perpétuité.

Portée : Il s’agit d’un procès historique car c’est la 2e juridiction (après Nüremberg) à reconnaître la responsabilité pénale individuelle des individus et à écarter les immunités. Cependant, certains responsables et criminels de guerre n’ont pas à répondre de leurs actes lors de ce procès. C’est le cas des membres de l'unité de recherche bactériologique Unité 731 [Je les évoque car les élèves ont travaillé sur ces violences de guerre dans le chapitre H3], qui ne furent pas inquiétés en échange d'informations sur les résultats de leurs « travaux ». 12 responsables japonais en poste en Mandchourie durant la guerre sont rattrapés par la justice soviétique en 1949 lors Procès de Khabarovsk. Les généraux responsables des massacres de Singapour et de l’organisation des maisons de confort ne sont pas non plus poursuivis. Enfin, l’exemption accordée à l’Empereur Hiro Hito fait débat. Ce dernier est préservé du procès, y compris en tant que témoins. Cela s’explique par des négociations politiques entre les EU et le Japon, mais aussi parce que le peuple japonais est, à l’époque, particulièrement attachée à la personne de l’empereur, d’ascendance divine. Juges et historiens critiquent cette décision d’exonérer l’Empereur et la famille impériale de poursuites criminelles.

2 https://ihl-databases.icrc.org/dih-traites/0/ef25b8f448034148c1256417004b1ce6?OpenDocument

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5 H4 – term - TC

Fiche d’activité 2 : 15 mars 1944 : le programme du CNR

Consigne 1 : A partir du visionnage de cette vidéo https://www.youtube.com/watch?v=HGwjVRxltQc , répondez au questionnaire. (en page 7).

Consigne 2 : Présentez le document en insistant sur son contexte. Pourquoi peut-on dire que les mesures engagées par le CNR dans son programme sont révélatrices de la volonté de restaurer la République et de construire un Etat-providence en France ?

Pour répondre à cette question :

- 1ère lecture : soulignez ou surlignez avec 3 couleurs différentes ce qui relève :

des réformes politiques liées à la restauration de la république et de la démocratie

des réformes économiques

des mesures sociales

- Puis, reproduisez le tableau sur une page en format paysage et complétez-le.

- En vous fondant sur les citations et explications dans le tableau, rédigez le II de l’analyse de doc. [ évaluation possible]

Capacités : Contextualiser, s’approprier une démarche historique et critique à travers l’analyse d’un doc ; collaborer ; organiser les infos ; argumenter de façon organisée ; pratiquer différents langages, s’entrainer à la rédaction de la RQP.

Plan à partir de la consigne Citations / n° lignes Interprétation et explications

I/ …………………………………………………….

II/ ……………………………………………………….

A-Des mesures …………………………………….

B- Des mesures …………………………………..

Programme du Conseil national de la Résistance (15 mars 1944)

Née de la volonté ardente des Français de refuser la défaite, la Résistance n’a pas d’autre raison d’être que la

lutte quotidienne sans cesse intensifiée. Cette mission de combat ne doit pas prendre fin à la Libération.

Ce n’est, en effet, qu’en regroupant toutes ses forces autour des aspirations quasi unanimes de la Nation, que

la France retrouvera son équilibre moral et social et redonnera au monde l’image de sa grandeur et la preuve

de son unité.

Les représentants des organisations de la Résistance, des centrales syndicales et des partis ou tendances

politiques groupés au sein du C.N.R., délibérant en assemblée plénière le 15 mars 1944, ont-ils décidé de s’unir

sur le programme suivant, qui comporte à la fois un plan d’action immédiate contre l’oppresseur et les mesures

destinées à instaurer, dès la Libération du territoire, un ordre social plus juste. […]

II - MESURES À APPLIQUER DÈS LA LIBÉRATION DU TERRITOIRE

Unis quant au but à atteindre, unis quant aux moyens à mettre en œuvre pour atteindre ce but qui est la

libération rapide du territoire, les représentants des mouvements, groupements, partis ou tendances politiques

groupés au sein du C.N.R proclament qu’ils sont décidés à rester unis après la libération :

1) Afin d’établir le gouvernement provisoire de la République formé par le Général de Gaulle pour défendre

l’indépendance politique et économique de la nation, rétablir la France dans sa puissance, dans sa grandeur et

dans sa mission universelle ;

2) Afin de veiller au châtiment des traîtres et à l’éviction dans le domaine de l’administration et de la vie

professionnelle de tous ceux qui auront pactisé avec l’ennemi ou qui se seront associés activement à la

politique des gouvernements de collaboration ; […]

4) Afin d’assurer :

- l’établissement de la démocratie la plus large en rendant la parole au peuple français par le rétablissement

du suffrage universel

- la pleine liberté de pensée, de conscience et d’expression ;

l.1

l.5

l.10

l.15

l.20

l.25

Page 6: Fiche d’activité 1 : Instituer une justice pénale

Séquence réalisée conjointement par C. CHAMMAS, O. COUVREUR, E. DAGORNE, F. JANNAS – lgt de Bellevue - Martinique

6 H4 – term - TC

- la liberté de la presse, son honneur et son indépendance à l’égard de l’Etat, des puissances d’argent et des

influences étrangères

- la liberté d’association, de réunion et de manifestation ;

- l’inviolabilité du domicile et le secret de la correspondance ;

- le respect de la personne humaine ;

- l’égalité absolue de tous les citoyens devant la loi ;

5) Afin de promouvoir les réformes indispensables :

a) Sur le plan économique :

- l’instauration d’une véritable démocratie économique et sociale, impliquant l’éviction des grandes féodalités

économiques et financières de la direction de l’économie ;

- une organisation rationnelle de l’économie assurant la subordination des intérêts particuliers à l’intérêt

général et affranchie de la dictature professionnelle instaurée à l’image des Etats fascistes ;

- l’intensification de la production nationale selon les lignes d’un plan arrêté par l’Etat après consultation des

représentants de tous les éléments de cette production ;

- le retour à la nation des grands moyens de production monopolisée, fruits du travail commun, des sources

d’énergie, des richesses du sous-sol, des compagnies d’assurances et des grandes banques ;

- le développement et le soutien des coopératives de production, d’achats et de ventes, agricoles et

artisanales ;

- le droit d’accès, dans le cadre de l’entreprise, aux fonctions de direction et d’administration, pour les ouvriers

possédant les qualifications nécessaires, et la participation des travailleurs à la direction de l’économie.

b) Sur le plan social :

- le droit au travail et le droit au repos, notamment par le rétablissement et l’amélioration du régime

contractuel du travail ;

- un rajustement important des salaires et la garantie d’un niveau de salaire et de traitement qui assure à

chaque travailleur et à sa famille la sécurité, la dignité et la possibilité d’une vie pleinement humaine ;

- la garantie du pouvoir d’achat national pour une politique tendant à une stabilité de la monnaie ; - la

reconstitution, dans ses libertés traditionnelles, d’un syndicalisme indépendant, doté de larges pouvoirs dans

l’organisation de la vie économique et sociale

- un plan complet de sécurité sociale, visant à assurer à tous les citoyens des moyens d’existence, dans tous les

cas où ils sont incapables de se le procurer par le travail, avec gestion appartenant aux représentants des

intéressés et de l’État ;

- la sécurité de l’emploi, la réglementation des conditions d’embauchage et de licenciement, le rétablissement

des délégués d’atelier ;

- l’élévation et la sécurité du niveau de vie des travailleurs de la terre par une politique de prix agricoles

rémunérateurs, améliorant et généralisant l’expérience de l’Office du blé, par une législation sociale accordant

aux salariés agricoles les mêmes droits qu’aux salariés de l’industrie, par un système d’assurance conte les

calamités agricoles, par l’établissement d’un juste statut du fermage et du métayage, par des facilités

d’accession à la propriété pour les jeunes familles paysannes et par la réalisation d’un plan d’équipement rural;

- une retraite permettant aux vieux travailleurs de finir dignement leurs jours ;

- le dédommagement des sinistrés et des allocations et pensions pour les victimes de la terreur fasciste.

c) Une extension des droits politiques, sociaux et économiques des populations indigènes et coloniales. […]

https://cache.media.eduscol.education.fr/file/droits_homme/19/8/Programme_du_Conseil_national_de_la_Resistance_319198.pdf

Pour approfondir :

émission de France Inter « Affaires sensibles – Les « jours heureux » et le programme merveilleux » (55 min) https://www.franceinter.fr/emissions/affaires-sensibles/affaires-sensibles-19-juin-2020

top !!! Une histoire du CNR (Centre d’histoire sociale – 58 min) https://www.youtube.com/watch?v=_31HIZk_VzY

l.30

l.35

l.40

l.45

l.50

l.55

l.60

l.64

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Séquence réalisée conjointement par C. CHAMMAS, O. COUVREUR, E. DAGORNE, F. JANNAS – lgt de Bellevue - Martinique

7 H4 – term - TC

La fondation du CNR et l’élaboration de son programme - https://www.youtube.com/watch?v=HGwjVRxltQc

1. Que signifie C.N.R. ?

a/ Conseil national de la résistance

b/ Collaboration national de la résistance

c/ Comité national de redistribution

2. Quand est créé le CNR ? Qui est est le 1er président ?

a/ en avril 1942 b/ en mai 1943 c/ en mars 1944

e/ Le Général de Gaulle f/ Louis Saillant g/ Jean Moulin

3. Quels sont les acteurs qui collaborent ensemble en clandestinement à la rédaction du programme du CNR ?

…………………………………………………………………………………………………………………………………….

4. Quand est finalisé et rendu public le programme du CNR ?

a/ Le 15 mars 1944 b/ Le 21 avril 1944 c/ Le 8 mai 1945

5. Comment est surnommé ce programme ?

a/ « Les heures glorieuses »

b/ « La libération attendue »

c/ « Les jours heureux »

6. Quelles sont les grandes mesures de ce programme ? (citez-en le maximum)

…………………………………………………………………………………………………………………………………….

7. Quelles sont les mesures sociales prises par Ambroise Croizat ?

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COMPLEMENTS

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8 H4 – term - TC

Fiche d’activité 3 : 25 février 1948 : « le coup de Prague »

Capacités : contextualiser, pratiquer différents langages, utiliser une approche historique pour mener une analyse critique.

Consigne : Visionnez la courte vidéo d’archives proposée par l’INA (https://enseignants.lumni.fr/fiche-media/00000000726/le-coup-de-prague-en-avril-1948.html) ET lisez attentivement cet article rédigé par J.-P. NAMONT, professeur en CPGE au LGT de Balzac (académie de Paris). Pensez à surlignez (avec des couleurs différentes) les éléments qui vont semblent essentiels : acteurs, dates, ruptures, etc. Vous pouvez aussi envisager de réaliser, au brouillon ou sur cette feuille, quelques prises de notes ou une carte mentale, d’une chronologie

Répondez au questionnaire disponible sur Pronote. Ce travail sera poursuivi et complété dans le prochain chapitre !

1.Le contexte : la Tchécoslovaquie, un pays d’Europe centrale entre Ouest et Est.

Le Coup de Prague correspond à la manière dont le Parti communiste tchécoslovaque prend le pouvoir en février 1948 dans ce pays, la Tchécoslovaquie, qui apparaissait encore échapper à la logique bipolaire. Mise à part la RDA, créée à l’automne 1949 en tant qu’État communiste, la Tchécoslovaquie est le dernier pays d’Europe cen-trale à basculer dans le camp soviétique.

Le Coup de Prague représente à la fois un processus original par rapport aux autres pays devenant alors des démocraties populaires, et une confirmation de la difficulté à échapper en Europe à la logique de guerre froide.

1-1.La Tchécoslovaquie d’après-guerre se reconstruit.

La Seconde Guerre mondiale a eu des conséquences profondes en Tchécoslovaquie.

L’occupation allemande a duré six années dans la partie tchèque, puisqu’elle a commencé dès le 15 mars 1939, moment où les troupes allemandes entrent dans le pays contrairement aux engagements issus des accords de Mu-nich : à cette date, la Tchécoslovaquie est scindée en deux entités, « l’Etat slovaque indépendant » sous la prési-dence de Mgr Jozef Tiso, et le « Protectorat de Bohême-Moravie ». Se doublant d’une importante exploitation éco-nomique, l’occupation y est très dure et placée sous la responsabilité du protecteur » Reinhard Heydrich, un des instigateurs de la Shoah ; les Juifs tchécoslovaques sont déportés en nombre dans les camps de mise à mort nazis. La répression y est sévère : après l’assassinat de Heydrich par la résistance tchécoslovaque en juin 1942, a notam-ment lieu en représailles le massacre de la population de Lidice, un « Oradour-sur-Glane » tchèque. Lé résistance a joué un rôle dans la libération du pays, lors du Soulèvement National slovaque en août 1944 et par le Soulèvement de Prague le 5 mai 1945. La libération totale du pays n’intervient donc qu’en mai 1945.

La relation tchéco-slovaque a été altérée par le conflit. Les Slovaques se sont retirés de l’Etat commun en fon-dant l’Etat slovaque indépendant en mars 1939 et ont donc alors échappé à l’occupation allemande, mais cet Etat est peu à peu devenu un satellite du Reich. La réussite du Soulèvement national slovaque a conduit à donner une relative autonomie à la Slovaquie pour réorganiser l’Etat commun tchécoslovaque selon un modèle semi-fédéral.

La libération a été rendue possible par l’Armée Rouge, qui est allée d’Est en Ouest jusqu’en Bohême, l’armée américaine n’en libérant qu’une petite partie. Les Soviétiques sont donc des libérateurs et la Tchécoslovaquie est reconstituée.

La Tchécoslovaquie fait le choix de se rapprocher de Moscou pendant le conflit (un traité d’amitié lie les deux pays en décembre 1943). Alors que le Royaume-Uni et la France ont lâché la Tchécoslovaquie à Munich, l’URSS peut défendre paraitre plus fiable, au-delà de l’image de grand frère slave, et au prix de la perte de la Ruthénie subcar-patique, qui devient soviétique : Staline, qui pourra s’appuyer sur le Parti communiste tchécoslovaque (PCT), défend notamment le choix d’expulser les Allemands.

Les élites d’avant-guerre sont considérées comme ayant failli et un nouvel ordre politique et économique doit émerger. C’est ainsi que deux partis politiques compromis avec les Allemands, le Parti populaire slovaque de Hlinka et le puissant Parti agraire, ne peuvent rejoindre le gouvernement d’après-guerre ; une épuration légale mène à des procès. Le gouvernement en exil rentre de Londres, toujours dirigé par le président de la République Edvard Beneš : celui-ci, après un détour par Moscou en mars 1945, proclame à Košice, en Slovaquie libérée, un gouvernement élargi. La coalition au pouvoir comprend surtout des partis de gauche (le Parti communiste, le Parti national social tchèque, le Parti social-démocrate), mais aussi des partis conservateurs comme le Parti démocratique slovaque et le Parti populaire tchécoslovaque (catholique) : c’est le Front National, dirigé jusqu’à l’été 1946 par le social-démo-crate Zdeněk Fierlinger. Le 5 avril, ce nouveau gouvernement présente le programme dit de Košice, qui prévoit des confiscations-sanctions, des nationalisations pour redémarrer l’économie, une réforme agraire qui concernera le quart des terres agricoles, mais aussi l’expulsion collective des Hongrois et des trois millions d’Allemands en 1945-1946 : leurs biens et leurs terres reviennent aux populations locales. Avec le retour des concitoyens émigrés, qui est

Page 9: Fiche d’activité 1 : Instituer une justice pénale

Séquence réalisée conjointement par C. CHAMMAS, O. COUVREUR, E. DAGORNE, F. JANNAS – lgt de Bellevue - Martinique

9 H4 – term - TC

encouragé, et malgré le maintien d’une minorité hongroise importante dans le sud de la Slovaquie, la Tchécoslova-quie devient plus homogène -plus « tchéco-slovaque ».

Ce programme met en place une économie mixte : le décret du 24 octobre 1945 confirme ces orientations et nationalise presque toute l’industrie et le système financier, et le processus se poursuit en 1946. L’opinion adhère par patriotisme à ce qui apparait comme un moyen de reconstruire le pays. Un plan biennal pour les années 1947-1948, qui n’est qu’indicatif et sectoriel, oriente encore l’économie et la stimule.

1-2.Dans une Tchécoslovaquie démocratique, le Parti communiste s’affirme au sein du Front National dans un climat de plus en plus tendu.

La Tchécoslovaquie des années 1945-48 se distingue des pays voisins par une atmosphère de liberté retrouvée ; c’était aussi le seul pays de la région véritablement démocratique dans l’entre-deux-guerres. Libéré par l’Armée Rouge, le pays n’est cependant pas occupé ensuite. La presse est libre et il n’y a aucune censure. Les élections se tiennent sans contraintes ni fraude et les partis politiques sont autorisés, même si sont exclus du Front National, qui détient tout le pouvoir, ceux qui ont été sanctionnés pour faits de collaboration.

Le Parti communiste tchèque (PCT) occupe de plus en plus une position de force : il déteint les portefeuilles de l’Intérieur, de l’Education, de l’Agriculture et de la Sécurité sociale ; le général Svoboda, ministre de la Défense, est communiste sans être encore membre du parti. Les communistes prennent aussi le contrôle du syndicat unique mis en place en 1945 ainsi que de nombreuses municipalités. Il est aussi devenu un parti de masse, comptant en janvier 1948 1,5 million de membres. Il joue le jeu démocratique, fort d’un important succès électoral aux élections législa-tives de mai 1946 : avec 38 % des voix (40 % dans la partie tchèque, mais seulement 32 % en Slovaquie où le Parti démocrate recueille 62 % des suffrages), le PCT devance nettement ses concurrents à l’échelle du pays, le Parti socialiste national du Président Beneš (18 %), le Parti populaire (16 %), le Parti démocrate (14 %) et surtout le Parti social-démocrate du chef du gouvernement Fierlinger (13 %), qui cède donc sa place au très stalinien Klement Gott-wald. Celui-ci envisage alors une prise du pouvoir par les urnes.

Cependant, les tensions politiques montent peu à peu. Les questions économiques (la fiscalité, le montant des salaires, le rôle de l’Etat dans l’économie) enveniment les relations entre les membres du Front National. Par ailleurs, le PCT refuse de soutenir la proposition du Parti démocrate de gracier Mgr Tiso, condamné à mort : le président Beneš ne commue pas sa peine en une détention à perpétuité. Mais jusqu’au printemps 1947, domine la volonté de maintenir la coalition de Front National et de travailler en bonne intelligence à l’application du programme de Košice. La Tchécoslovaquie répond même positivement à la proposition américaine de plan Marshall et doit être représentée à la Conférence de Paris de juin 1947. Mais, signe du retournement de tendance, une délégation tché-coslovaque, comprenant le ministre des Affaires étrangères Jan Masaryk, se rend à Moscou où Staline indique que l’URSS verrait d’un mauvais œil la participation tchécoslovaque au Plan Marshall : le pays s’en retire.

Le changement se précise lors la réunion qui fonde en septembre le Kominform, au cours de laquelle Andreï Jdanov théorise la division du monde entre les camps impérialiste et anti-impérialiste. Le parti communiste yougo-slave, au pouvoir dès 1945, y critique la pusillanimité1 du PCT, encouragé à prendre le pouvoir. Le PCT, qui fait face à un mécontentement grandissant dans le pays en raison des difficultés économiques et peut craindre les prochaines élections, se montre plus agressif mais espère que se constituera pour les législatives de mai 1948 une liste unique de Front National qui maintiendrait le gouvernement en place.

2.Février 1948, ou le « Vítězný únor » (Février victorieux).

2-1.La prise de pouvoir par les communistes.

Les événements de février 1948 sont la conclusion de l’évolution des derniers mois. Le point de départ en est le remplacement de commissaires de police de Prague par le ministre de l’Intérieur communiste Václav Nosek, sans accord du gouvernement, donc de façon illégale. Cela provoque un conflit au sein de l’équipe gouvernementale.

Le 20 février, après trois jours de crise gouvernementale où les douze ministres non-communistes ont refusé de participer aux réunions du conseil, ceux-ci démissionnent. Leur plan est que le président Beneš, qui dispose d’une grande autorité morale et leur a accordé son appui, considérant l’état de crise politique, nomme un gouvernement intérimaire en attendant des élections anticipées qui devraient être défavorables au PCT ; sinon, il refusera leur démission.

Mais le chef du gouvernement, Gottwald, propose alors à Beneš qui le reçoit l’après-midi de remplacer les dé-missionnaires par des communistes ou des sociaux-démocrates, ces derniers n’ayant pas boycotté les dernières séances du conseil des ministres. Dans le même temps, le PCT décide d’organiser pour le lendemain une grande manifestation place de la Vieille Ville. La pression exercée sur Beneš, affaibli et malade, le convainc qu’il existe un

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Séquence réalisée conjointement par C. CHAMMAS, O. COUVREUR, E. DAGORNE, F. JANNAS – lgt de Bellevue - Martinique

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risque de guerre civile : déjà, le PCT arme des milices ouvrières, suscite la formation de comités d’action du Front National et le 24 février, une grève générale commence. Les dirigeants des partis non-communistes ont sous-estimé la capacité de mobilisation du PCT.

Beneš accepte les démissions des ministres non-communistes le 25 février. En suivant la proposition de Gott-wald, il accepte que ces derniers soient remplacés. Le nouveau gouvernement de Front national que mène Gottwald ne comprend que des communistes et quelques autres, surtout des sociaux-démocrates, acquis au changement en cours ; Jan Masaryk, le fils du fondateur de la Tchécoslovaquie, sans étiquette, reste toutefois ministre des Affaires étrangères.

Le processus se poursuit : l’épuration commence aussitôt, ainsi que le départ en émigration de nombreux op-posants. Le 10 mars, Jan Masaryk est retrouvé mort : il se serait suicidé en sautant d’une fenêtre du Ministère des Affaires étrangères. Ce même jour, Gottwald présente un programme d’action devant l’Assemblée nationale cons-tituante, où seuls siègent les députés communistes ou membres consentants des formations qui participent au nou-veau gouvernement. Le Parti social-démocrate fusionne ensuite avec le PCT. Le 9 mai, une nouvelle constitution est adoptée, qui fait de la Tchécoslovaquie une démocratie populaire. Le 30 mai, des élections législatives ont lieu, qui confirment la prise de pouvoir par les communistes : une liste unique de Front National l’emporte avec 90 % des voix. Le Front National est en effet maintenu, ce qui donne une image de pluralisme au régime, mais les petits partis qui subsistent (le Parti populaire tchécoslovaque ou le parti socialiste national tchèque par exemple) sont inféodés au PCT. Pour ne pas avoir à ratifier la nouvelle constitution, Beneš démissionne le 7 juin. Il décède le 3 septembre, et ses funérailles sont l’occasion d’une dernière manifestation de soutien à la démocratie.

2-2.Conséquences et interprétation.

Ce « Coup de Prague », qualifié de « Février victorieux » (Vítězný únor) par le régime qui s’installe alors, a l’ap-parence d’une crise gouvernementale qui se déroule dans un climat révolutionnaire ; il est aussi aujourd’hui qualifié de coup d’Etat en tchèque (státní převrat). D’une part, tout semble s’être joué entre les membres du gouvernement de Front National, les communistes réussissant en dernier ressort à convaincre le président de la République d’ac-cepter la démission des non-communistes qui pensaient avoir le soutien de Beneš. D’autre part, alors que l’armée et la police étaient sous le contrôle du PCT, la pression exercée par les manifestants, les milices du parti et les comi-tés d’action du Front National ont conduit Edvard Beneš à céder.

L’URSS est en retrait de ces quelques journées, même si Valerian Zorine, vice-ministre des Affaires étrangères d’Union soviétique et l’année précédente encore ambassadeur à Prague, est dépêché dans la capitale tchécoslo-vaque le 19 février ; il est surtout clair que depuis l’automne 1947 il n’est plus question pour Moscou de laisser la Tchécoslovaquie dans cette situation d’entre-deux, et encore moins de lui permettre d’opter pour l’Ouest. Désor-mais, il faut choisir son camp.

A l’Ouest, le Coup de Prague provoque la stupeur, car le PCT apparaissait comme modéré, et la Tchécoslovaquie avait l’image d’un pays proche de l’Europe occidentale ; elle devient ce que Kundera appellera plus tard un « Occi-dent kidnappé ».

Mais c’est bien un régime communiste, et plus encore stalinien, qui s’installe : outre la poursuite des nationa-lisations et expropriations, le parti communiste détient le monopole du pouvoir, la Tchécoslovaquie rejoint le bloc soviétique avec les autres démocraties populaires, la censure est introduite, une répression violente s’abat sur la société et les anciennes élites politiques (la députée socialiste nationale Milada Horáková est ainsi exécutée en juin 1950), et en 1952 les procès de Prague conduisent le processus de purges jusqu’au sein de l’appareil du PCT ; l’un des condamnés de ces procès, Rudolf Slánský, est aussi l’un des acteurs du Coup de Prague.

Par Jean-Philippe Namont, professeur en CPGE au lycée Balzac et chargé de missions d'inspection https://www.ac-paris.fr/portail/jcms/p1_2030058/-1948-le-coup-de-prague

1 qui manque d’audace, qui craint le risque

Pour aller plus loin : Episode 24 : février 1948, le coup de Prague (franceculture.fr)

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Fiche d’activité 4 : 1948 : la naissance de l’Etat d’Israël

Consigne globale : En quoi la naissance de l’Etat d’Israël en 1948 constitue-t-il un tournant la géopolitique du Proche-Orient ?

Coup de pouce :

1.Dans quelle(s) condition(s) est né l’Etat d’Israël ?

2.Quelles sont les conséquences géopolitiques de la création d’Israël au Proche-Orient ?

Documents :

https://www.franceculture.fr/histoire/le-14-mai-1948-la-creation-de-letat-disrael extrait

de l’émission de France Culture (3min 16) A ECOUTER A LA MAISON

De la Palestine à l’Etat d’Israël (Doc.4 p.27 Hâtier)

Le concept de Nakba (« catastrophe » en arabe) désigne le déplacement forcé de 700 000 Palestiniens à la création de l’Etat d’Israël en 1948.

La population de la Palestine, 1872-1948 (Doc.2 p.126 Hâtier)

Doc.2 p.126 de votre manuel : la déclaration d’indépendance d’Israël