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La fin de la faim ? Depuis les années 1980, on pensait être sur le point de résorber la faim dans le monde (plus de 30% de personnes sous-alimentées en 1970, 25% en 1980, 20% en 1990, 15% en 2005). Mais la tendance s’est inversée en 2008 et les émeutes de la faim ont fait resurgir le spectre de la famine et de la sous-alimentation chronique, qui concerne aujourd’hui près d’un milliard d’in- dividus. Quelles agricultures pour nourrir la planète ? Dans les années 1960, la Révolution Verte répond à la problématique de nour- rir une population en expansion dans le monde, à grands renforts d’engrais et de pesticides. Ce modèle semble aujourd’hui révolu d’un point de vue écologique et économique (le prix des engrais va flamber avec celui du pétrole…). Des alternati- ves sont explorées, dans les marges du système productivis- te dominant : agriculture biolo- gique, agroécologie, agroforesterie, agriculture écologique intensive, tech- niques de conservation du sol… Sortir du problème de la malnutrition c’est bien sûr produire plus et mieux, mais aussi réduire les pertes et gaspillages (de l’ordre de 50% entre ce qui sort du champ et ce qui arrive dans l’assiette !) et permettre l’accès à la nourriture pour les paysans pauvres (agriculture vivrière versus exportation). Le cercle vicieux pauvre- té/malnutrition est aussi entretenu par les conflits et par la spéculation sur les terres agri- coles et les prix des denrées. L’apparition de débouchés concurrents à l’alimentation pour l’agriculture comme les biocarburants contribue à cette dynamique spéculative. Un régime carné pour tous ? Les modèles alimentaires ne sont pas partout identiques et si les carences sont problé- matiques, l’abondance a aussi son lot d’inconvé- nients (obésité, maladies cardio-vasculaires). Certains modèles alimentaires reposent essen- tiellement sur les céréales, d’autres sont très carnés… c’est le cas du modèle occidental qui tend à se généraliser avec la mondialisation. La production de viande a été multipliée par 5 depuis les années 1950, or la production d’un kilo de viande consomme beaucoup plus de ressources que son équivalent en protéines végétales. La planète ne pourra peut-être pas nourrir 9 milliards d’hommes (seuil prévu en 2050) avec un régime carné. Rapprocher production et consom- mation Les personnes qui cherchent à diminuer l’empreinte de leur alimentation sur l’environne- ment et le social prônent l’utilisation de circuits courts entre production et consommation, privi- légiant la proximité géographique et un faible nombre d’intermédiaires. C’est la montée en puissance des Amap (associations pour le maintien de l’agriculture paysanne) et des systè- mes de paniers de producteurs locaux, mais aussi des systèmes de jardins maraîchers familiaux, partagés, solidaires, de cultures dérobées dans les interstices urbains… Éduquer à une alimenta- tion responsable Les projets pédagogiques qui s’appuient sur le thème de l’alimentation, intègrent souvent la mise en place d’un pota- ger pédagogique tant il est vrai que produire sa propre nourriture permet de changer de regard… dans bien des cas les situa- tions éducatives sont aussi favorables à un travail en lien avec des équipes de restauration collective (école, centres de loisirs). Cette éduca- tion vise à développer un esprit critique sur un certain nombre de questions : Comment nos aliments sont-ils produits ? avec quels pestici- des et engrais ? avec quelles semences (hybrides ou reproductibles, OGM ou non) ? avec quelle consommation énergétique (pour le chauffage des serres par exemple) ? dans quelles condi- tions sociales (que ce soit dans les pays riches ou en développement) ? Comment sont-ils prépa- rés ? subissent-ils d’importantes transformations avec des ajouts de colorants, sels, conserva- teurs… ? Comment sont-ils acheminés ? par avion de l’autre bout de la planète ? Comment sont-ils distribués ? par de grandes enseignes qui ont une politique sociale plus ou moins satis- faisante ? par les producteurs eux-mêmes ? par des commerçants au détail ? Comment je les cuisine ? dans un four solaire ? sur une cuisiniè- re électrique et sans couvercle ? seul ou entre amis ? en goûtant et en étant curieux des saveurs ? Quels déchets en sont issus ? embal- lages, épluchures à composter, mais aussi au niveau de leur fabrication : carcasses pour l’équarrissage, bidons de pesticides vides… Éducation à l’environne- ment et alimentation Fiche thématique 34 Décembre 2011 () à l’origine ) le point sur... ( )( Débats ! • Cette fiche s’appuie notamment sur les contacts pris à l’occasion de l’organisa- tion du séminaire national de formation en éducation à l’environnement et au développement durable « Manger dura- blement : Quels enjeux, quelles contrain- tes ? Quelle éducation ?» en avril 2011 (cf. article en pages intérieures). L’alimentation en question Institut de formation et de recherche en éducation à l’environnement en Poitou-Charentes Du « bio » aux « locavores » : atouts et controverses L’alimentation portant le label « agriculture biologique » semble logiquement meilleure pour notre santé et la santé de la terre : bannissant les substances chimiques polluantes pour l’environ- nement et dont on commence à mesurer les effets sur la santé humaine. Cependant on peut s’interroger sur la cohérence de consommer des produits biologiques acheminés de l’autre bout de la planète, avec d’importants emballages (pommes bio de Nouvelle Zélande en barquettes de 4 avec blister) ou encore passés par les trans- formations de l’industrie agro-alimentaire. C’est la réflexion que porte le mouvement des « loca- vores », souhaitant donner la priorité aux produits frais très proches de leur lieu de vie (souvent dans un rayon de 100 ou 200 de km). Là aussi le débat existe, l’accès à des produits ne pouvant pas pousser chez nous doit-il être tout à fait abandonné au risque d’un manque d’ouver- ture culturelle sur le monde ? Pour certains fruits ou légumes la production sous serre dans nos pays n’est-elle pas au final plus consommatrice en énergie qu’une production en climat plus chaud avec un transport jusqu’à chez nous ? Arguments de controverses issus des documents d’annexe des dossiers d’exploitation péagogique de « we feed the world », voir rubrique « Sur le net »

Fiche - ifree.asso.fr · Quelles agricultures pour nourrir la planète ? Dans les années 1960, la Révolution ... nourrir 9 milliards d’hommes (seuil prévu en 2050) avec un régime

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Page 1: Fiche - ifree.asso.fr · Quelles agricultures pour nourrir la planète ? Dans les années 1960, la Révolution ... nourrir 9 milliards d’hommes (seuil prévu en 2050) avec un régime

La fin de la faim ?

Depuis les années 1980, on pensait être surle point de résorber la faim dans le monde (plusde 30% de personnes sous-alimentées en 1970,25% en 1980, 20% en 1990, 15% en 2005).Mais la tendance s’est inversée en 2008 et lesémeutes de la faim ont fait resurgir le spectre dela famine et de la sous-alimentation chronique,qui concerne aujourd’hui près d’un milliard d’in-dividus.

Quelles agricultures pour nourrir laplanète ?

Dans les années 1960, la RévolutionVerte répond à la problématique de nour-rir une population en expansion dans lemonde, à grands renforts d’engraiset de pesticides. Ce modèlesemble aujourd’hui révolu d’unpoint de vue écologique etéconomique (le prix desengrais va flamber avec celuidu pétrole…). Des alternati-ves sont explorées, dans lesmarges du système productivis-te dominant : agriculture biolo-gique, agroécologie, agroforesterie,agriculture écologique intensive, tech-niques de conservation du sol… Sortir du problème de la malnutrition c’est biensûr produire plus et mieux, mais aussi réduire lespertes et gaspillages (de l’ordre de 50% entre cequi sort du champ et ce qui arrive dansl’assiette !) et permettre l’accès à la nourriturepour les paysans pauvres (agriculture vivrièreversus exportation). Le cercle vicieux pauvre-té/malnutrition est aussi entretenu par lesconflits et par la spéculation sur les terres agri-coles et les prix des denrées. L’apparition dedébouchés concurrents à l’alimentation pourl’agriculture comme les biocarburants contribueà cette dynamique spéculative.

Un régime carné pour tous ?

Les modèles alimentaires ne sont paspartout identiques et si les carences sont problé-matiques, l’abondance a aussi son lot d’inconvé-nients (obésité, maladies cardio-vasculaires).Certains modèles alimentaires reposent essen-tiellement sur les céréales, d’autres sont trèscarnés… c’est le cas du modèle occidental quitend à se généraliser avec la mondialisation. Laproduction de viande a été multipliée par 5depuis les années 1950, or la production d’unkilo de viande consomme beaucoup plus deressources que son équivalent en protéines

végétales. La planète ne pourra peut-être pasnourrir 9 milliards d’hommes (seuil prévu en2050) avec un régime carné.

Rapprocher production et consom-mation

Les personnes qui cherchent à diminuerl’empreinte de leur alimentation sur l’environne-ment et le social prônent l’utilisation de circuitscourts entre production et consommation, privi-

légiant la proximité géographique et unfaible nombre d’intermédiaires. C’estla montée en puissance des Amap(associations pour le maintien de

l’agriculture paysanne) et des systè-mes de paniers de producteurs locaux,

mais aussi des systèmes de jardinsmaraîchers familiaux, partagés,

solidaires, de cultures dérobéesdans les interstices urbains…

Éduquer à une alimenta-tion responsable

Les projets pédagogiquesqui s’appuient sur le thème de

l’alimentation, intègrentsouvent la mise en place d’un pota-

ger pédagogique tant il est vrai queproduire sa propre nourriture permet de

changer de regard… dans bien des cas les situa-tions éducatives sont aussi favorables à untravail en lien avec des équipes de restaurationcollective (école, centres de loisirs). Cette éduca-tion vise à développer un esprit critique sur uncertain nombre de questions : Comment nosaliments sont-ils produits ? avec quels pestici-des et engrais ? avec quelles semences (hybridesou reproductibles, OGM ou non) ? avec quelleconsommation énergétique (pour le chauffagedes serres par exemple) ? dans quelles condi-tions sociales (que ce soit dans les pays riches ouen développement) ? Comment sont-ils prépa-rés ? subissent-ils d’importantes transformationsavec des ajouts de colorants, sels, conserva-teurs… ? Comment sont-ils acheminés ? paravion de l’autre bout de la planète ? Commentsont-ils distribués ? par de grandes enseignesqui ont une politique sociale plus ou moins satis-faisante ? par les producteurs eux-mêmes ? pardes commerçants au détail ? Comment je lescuisine ? dans un four solaire ? sur une cuisiniè-re électrique et sans couvercle ? seul ou entreamis ? en goûtant et en étant curieux dessaveurs ? Quels déchets en sont issus ? embal-lages, épluchures à composter, mais aussi auniveau de leur fabrication : carcasses pourl’équarrissage, bidons de pesticides vides…

Éducation à l’environne-ment et alimentation

Fichethématique

34 Décembre 2 011

() à l’origine

) le point sur... (

)( Débats !

• Cette fiche s’appuie notamment sur lescontacts pris à l’occasion de l’organisa-tion du séminaire national de formationen éducation à l’environnement et audéveloppement durable « Manger dura-blement : Quels enjeux, quelles contrain-tes ? Quelle éducation ? » en avril 2011(cf. article en pages intérieures).

L’alimentation en question

Institut de formation et de recherche en éducation à l’environnement en Poitou-Charentes

Du « bio » aux « locavores » : atouts et controverses

L’alimentation portant le label « agriculturebiologique » semble logiquement meilleure pournotre santé et la santé de la terre : bannissant lessubstances chimiques polluantes pour l’environ-nement et dont on commence à mesurer leseffets sur la santé humaine. Cependant on peuts’interroger sur la cohérence de consommer desproduits biologiques acheminés de l’autre boutde la planète, avec d’importants emballages(pommes bio de Nouvelle Zélande en barquettesde 4 avec blister) ou encore passés par les trans-formations de l’industrie agro-alimentaire. C’estla réflexion que porte le mouvement des « loca-vores », souhaitant donner la priorité auxproduits frais très proches de leur lieu de vie(souvent dans un rayon de 100 ou 200 de km).Là aussi le débat existe, l’accès à des produits nepouvant pas pousser chez nous doit-il être tout àfait abandonné au risque d’un manque d’ouver-ture culturelle sur le monde ? Pour certains fruitsou légumes la production sous serre dans nospays n’est-elle pas au final plus consommatriceen énergie qu’une production en climat pluschaud avec un transport jusqu’à chez nous ?

Arguments de controverses issus des documents d’annexedes dossiers d’exploitation péagogique de « we feed the

world », voir rubrique « Sur le net »

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actions &)) La semaine

du goûtDans un premier temps, A.N.I.S. Etoilé a propo-sé aux élèves d’aller enquêter au Biau Jardin,entreprise d’insertion dont l’activité principaleest le maraîchage biologique et chez un céréa-lier biologique dans la plaine de la Limagne. Ilsconfrontent leurs représenta-tions sur le jardinage à la réalitédu métier de maraîcher et d’agri-culteur. Dans un second tempsen classe, à travers le jeu coopé-ratif « Quand l’assiette dévoreles km » créé par ANIS Etoilé, ilsont débattu et essayé de trou-ver des solutions individuelles et collectivespour dépolluer la planète de ses gaz à effet deserre issus de notre alimentation. Ces deuxétapes de terrain et de jeu ont permis de poserles bases d’une réflexion sur les impacts de noschoix de consommation. La dernière étape aconsisté pour les élèves à passer à l’action avecl’atelier cuisine Alimentation Durable : choixdes légumes de manière à être cohérent avecles saisons, la proximité, le respect de l’environ-nement, la réduction du gaspillage et demanière à être solidaire avec les paysans du

territoire (rémunération juste de leur travail).Ludo, 10 ans raconte : J’ai enquêté au Jardin etdécouvert plein de variétés de patates différen-tes. Il y en avait de toutes les couleurs et detoutes les formes, des roses, des violettes, des

jaunes, des grosses, des petites…j’ai rencontré un maraîcher puison a fait pousser des pommesde terre en classe dans unseau. J’ai nourri la terre avecdu compost, mis les mainsdans la terre pour planter lapatate, elle avait des yeux

(germes). On en a récolté plein de petites. J’ailavé les patates pleines de terre, je les ai décou-pées avec d’autres légumes et on a fabriqué unesoupe que l’on a tous partagée et dégustée. J’aidécouvert que ma grand-mère et plein depaysans ici et ailleurs dans le monde faisaientla même chose. Je me suis posé plein de ques-tions et après mes pommes de terre avaient unesaveur incroyable.

À l’école de Châtelguyon (63), les enfants font le chemin des légumes

« De la Terre à l’Assiette »

34

Régalade et l’Association d’Aide Alimentaireet d’Insertion (AAAI) de Hiersac, structured’insertion et d’accueil de personnes en situa-tion de précarité, mettent en œuvre conjointe-ment des actions pour permettre àdes personnes en insertion ayantpeu de moyens financiers d'accé-der à une alimentation saine,équilibrée et à coût modéré…Un constat est à l’origine decette action : ces personnesbénéficiaient de paniers de légumes à fai-ble coût, mais ceux-ci étaient très peuconsommés, par méconnaissance de lafaçon de les préparer et parmanque d’envie de les cuisiner.Cela a amené les deux partenai-res à imaginer ensemble un pro-jet adapté au contexte et aupublic : - des ateliers explorant les jeuxd’écriture à partir des légumes et recettesde saisons pour les salariés en insertion del’AAAI qui cultivent des légumes et les dis-tribuent dans le cadre des réseaux « Jardinsde Cocagne » ; - des ateliers de cuisine avec un cuisinerpour la découverte des métiers de la res-tauration et une diététicienne abordant les

questions d’équilibre alimentaire, pourtous les salariés précaires ; - la rédaction et diffusion de recettes etd’un « Journal » valorisant et renforçant

cette expérience.Grâce aux actions mises enœuvre, les salariés en insertionconsomment un peu plus delégumes. Partager des atelierscuisines, des recettes et écrireautour de ces epxérience

contribue au plaisir de cuisiner et deconsommer des légumes et des produits desaisons.

Au bilan, ces ateliers participentaussi à la dynamique d’insertionde façon plus globale en amélio-rant le lien social, l’image de soiet son rapport aux autres : “j’aiaimé écrire, participer, créer,jouer avec les mots”, “je me

sens content, intéressé, enrichi, enthousias-te et valorisé” ont dit des participants, quiont (re)trouvé le plaisir d’écrire, manger etpartager.

On se régale dans l’insertion, en Charente :

« Produire, cuisiner, déguster : le vivre et l’écrire »

Contact : Charlotte Gervais - Association RégaladeSegonzac (16) - tél. : 05.45.97.66.95

[email protected]

Contact : Nathalie Grégoris - A.N.I.S. Etoilé (63)Tél : 04 73 14 14 13 – [email protected]

www.anisetoile.org

Initiée par le journaliste gastronomique Jean-Luc Petitrenaud et la Collective du Sucre en1990, cette manifestation donne l’occasionaux professionnels et au grand public, de seretrouver pour s’initier au goût et aux riches-ses du patrimoine culinaire français, tout ens’inscrivant dans le cadre d’un mode de vieéquilibré. Elle est soutenue par le ministère del’agriculture, de l’alimentation, de la pêche, dela ruralité et de l’aménagement du territoire etpar le ministère de l’Éducation nationale, dela jeunesse et de la vie associative.

En 1990, 350 chefs donnent leurs premiè-res " Leçons de Goût " aux élèves de CM1-CM2 des écoles parisiennes. L’année sui-vante, séduit par le concept, le ministère del’Éducation nationale accepte de participeren relayant la Journée du Goût sur les 3académies de Paris, Versailles et Créteil. En1992, la Journée du Goût devient Semainedu Goût qui s’étend à 15 rectorats. En1993, 23 villes et opérateurs se joignent àla Semaine du Goût pour mettre en placedes animations pédagogiques dans deslieux de loisirs, d’achat, de consommationet d’enseignement.

D’année en année de nouveaux types demanifestations s’y joignent, ouverture à denouveaux publics, à l’international… En2011, la 22e édition, c’est :

- 2000 Ateliers du Goût : animations diver-ses afin d’initier le grand public au goût :dégustation de vin, visite de ferme, mar-ché, cour de cuisine, etc. ;

- 5000 Leçons de Goût : intervention d’unprofessionnel de métier de bouche dansune classe d'école primaire qui se glissesous la toque d'éducateur pour transmett-re sa passion et son savoir-faire ;

- 500 Tables du Goût : restaurants sélection-nés dont le chef élabore un menu spécial quimet en avant les produits et les producteurs ;

- 30 opérations « Chef sur le campus » dansles universités et grandes écoles...

Participer à la Semaine du Goût, c’est orga-niser une manifestation pédagogique por-tant sur le goût et adhérer aux valeurs decet événement :1. L’éducation au goût des consomma-teurs, notamment des enfants2. La diversité des goûts et saveurs3. L'information transparente et pédago-gique sur les produits, leur origine, leurmode de production et leurs spécificités4. La transmission des métiers et savoir-faire5. Le plaisir du goût6. Encourager les comportements etconsommations alimentaires s’inscrivantdans un mode de vie équilibré et durable.

http://www.legout.com

É d u c a t i o n à l ’ e n v i r o n n e m e n t e t a l i m e n t a t i o n

Fichethématique

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outils &Séminaire national EEDD à St Jean d’Angély (17)

Manger durablement

Chaque année, AlterreBourgogne organise, dans lecadre du SFFERE*, les« Journées de l’EducationRelative à l’Environnement ».L’objectif est d’inciter les forma-teurs à mener des actions péda-gogiques sur un thème environ-nemental qui pré-sente des enjeuxforts en matièrede développe-ment durable.Pour accompa-gner ensei-gnants et ani-mateurs dans laconstruction etla mise enœuvre de leursinitiatives, plu-sieurs outilssont proposésdont un guidepédagogique.

Les guides édi-tés couvrent unegrande diversitéde thèmes environnementaux.Après notamment l’énergie, lepaysage, la biodiversité et lechangement climatique, c’estle thème de l’alimentationresponsable qui est éclairé en2009.

L’objectif de ce guide est demettre en lumière la richessedes expériences qui peuventêtre associées à l’alimentationet des sujets qui peuvent êtretraités : que ce soit sous l’an-gle du vécu en termes dedécouvertes sensorielles et deplaisirs gustatifs ; mais aussisous l’angle de l’analyse desenjeux sociaux, économiqueset environnementaux afin deformer des consommateursavertis. Car nos choix deconsommation alimentaireont non seulement un impactsur notre santé et notre pou-voir d’achat, mais aussi sur lesressources en eau, les pra-tiques agricoles, la biodiversi-té, la production de déchets,

l'aménagement du territoire…Bref, l’alimentation constitueun thème très transversal, per-mettant d’aborder de nom-breuses problématiques.

Après une introduction consa-crée à l’histoire de l’homme et

de son alimenta-tion, la premièrepartie du guides’attache donc àexplorer les princi-paux enjeux del’alimentation auregard du déve-loppement dura-ble. En complé-ment à cette pré-sentation théo-rique, la deuxiè-me partie propo-se des fiches

activités destinéesà organiser desanimations clé enmain. Les enjeuxde l’alimentationsont ainsi abor-

dés à travers des approchespédagogiques variées et desactivités diversifiées commepar exemple des jeux de carteset de plateaux, des enquêtes àmener à la cantine ou à la mai-son, des expériences sensoriel-les ou artistiques, des recueilsde représentations…

Pour la réalisation de ce guideet la rédaction des fiches activi-tés, Alterre Bourgogne a colla-boré avec plusieurs associationslocales - Pirouette cacahuète, leSEDARB et Bourgogne énergierenouvelables - et a bénéficiédu soutien financier de l’État,du Conseil régional, de l’Ademeet de l’Europe.

* Système de Formation desFormateurs à l’Education Relative àl’Environnement : dispositif partena-rial ayant pour vocation de dévelop-

per et renforcer les compétences enéducation relative à l'environne-

ment des acteurs de la formation etde l'éducation en Bourgogne.

http://www.alterre-bourgogne.frLes guides sont téléchargeables à la

rubriques « les publications ».

Le guide pédagogique

« L’alimentation responsable »

Contact : Christine Coudurier, Alterre Bourgogne, [email protected], tél. : 03.80.68.44.30

Manger durablement : Quelsenjeux, quelles contraintes ?Quelle éducation ? est le titre duSéminaire national en éduca-tion à l’environnement et audéveloppement durable (EEDD)qui a réuni 26 participants issusd’horizons différents et venus detoute la France – étudiants enmaster enseignement, associa-tifs, enseignants, techniciens decollectivités – du 4au 8 avril 2011. Aborder la ques-tion de l’alimen-tation dansl’EEDD nécessiteune approcheplurielle et complexe. Pour cela,l’équipe d’organisation* aproposé un travail selon laméthode des « îlots interdiscipli-naires de rationalité »**, quipermet de construire une repré-sentation complexe d’unconcept ou d’une situation parl’articulation desavoirs, de modè-les théoriques, decompétences issusde plusieurschamps discipli-naires, à partird’une question-controverse d’actualité.Dans un premier temps, lesparticipants ont croisé leursreprésentations initiales à partirde la question « déclenchante »choisie par l’équipe : « Mangerbio, est-il l’avenir ? », alibipermettant de se confronterplus largement à la probléma-tique de l’alimentation durable.Ainsi, chacun a pu apporter unéclairage issu de son vécu :certains étaient porteurs dedonnées globales, d’autres –plus engagés personnellement –ont pu évoquer des éléments decontexte local comme les AMAPou les circuits courts.Des rencontres avec des acteurs(agriculteurs bio et convention-nel, président d’AMAP, gestion-naire d’un établissement scolai-re en démarche globale,responsable d’un service scolai-re municipal, gérante d’un

magasin bio, responsable d’ap-provisionnement de commercesde proximité…) ont apporté unevision concrète du sujet. Leséchanges issus de ces rencontresont permis aux participantsd’appréhender la complexité dela réalité de terrain.Des apports d’experts et docu-mentaires ont permis d’appro-fondir certaines sous-théma-

tiques qui n’avaientpas été abordées avecles rencontres d’ac-teurs : les aspectséconomique, nutri-tionnel, l’évolutiondes pratiques cultu-

rales, les labellisations et appel-lations officielles, la précaritéalimentaire et l’insertion, ouencore la sécurité alimentairemondiale…Cette alternance entre échan-ges et apports a conduit à l’éla-boration d’une réponse collecti-

ve et partagée à laquestion de l’alimen-tation durable.Au-delà de la métho-de des îlots de ratio-nalité, un largetemps de travail a

été consacré aux modalitéséducatives dans les pratiquespédagogiques. Grâce au travailpréalable de réflexion et d’ap-propriation, les participants ontabouti à la production deséquences pédagogiques. Lespoints de repère qui en ressor-tent majoritairement sont :impliquer et former l’ensembledes personnes concernées, expé-rimenter, organiser des rencont-res avec des acteurs…Cela conforte, confirme monidée que le changement s'effec-tue sur le long terme grâce àl'éducation et à l'ouverture auxautres, écrira un participant :pour aborder un enjeu éducatif,l’échange avec les autres estnécessaire...* Ifrée, IUFM/Universités de Poitiers etde La Rochelle, Rectorat, GRAINE etIRQUA ** Expression métaphorique quireprend l’image de l'île émergeantd'un océan d'ignorance

Contact : [email protected]

expériences

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Un film documentaire

Horizons alimentaires

« À table ! » est une série de photographiesde Peter Menzel, montrant chacune unefamille dans son lieu de vie entourée des den-rées alimentaires consommées en une semai-ne. Sur les 16 portraits de famille, 15 paysdes 5 continents sont représentés(États-Unis, Chine, Turquie,Kenya...).

Les photos suscitent le question-nement sur plusieurs aspects :les habitudes et la diversité ali-mentaire, la richesse, l'impactenvironnemental, l'habitat, laconsommation et les déchets…ouvrant des possibilités en termes d’éduca-tion à la paix et aux solidarités (autour desinégalités Nord-Sud et des différences cultu-relles), mais aussi d'éducation à l'environ-nement et au développement durable.

Cette série de photos format A3 peut êtreprésentée sous forme d'exposition autono-me mais elle gagne beaucoup à être animée.Le principe du photo-langage permet alorsde mener une réflexion de groupe autourd’une photo (description, analyse) ou de plu-sieurs photographies (description, analyse,comparaison, mise en perspective).

Ces supports sont simples, pertinents etadaptables aussi bien à des enfants qu’à desadolescents et aux adultes, avec qui on peuten avoir une analyse plus fine.

« À table ! », c'est aussi un livret pédago-gique et un cdrom pour lescycles 3 autour de 4 théma-tiques : s’alimenter et savourer,manger ici et ailleurs, la faim,l’alimentation dans l’économiemondiale et, sorti plus récem-ment, une version pour lescollèges-lycées qui abordeaussi des questions comme

les km alimentaires, la consommation deviande...

Les livrets contiennent également une initia-tion à la lecture de l’image et des donnéespour éclairer le contexte (cartes, tableaux destatistiques), éléments souvent nécessairespour ne pas tomber dans le piège du cliché :« oh les pauvres, ils ont rien à manger... ». Onpourrait facilement provoquer la pitié enopposition au respect de la différence dansles modes de consommation.

Pierre Toutan, Les Petits Débrouillards Poitou-Charentes

À partir d’expériences pilotes, ce documen-taire présente 5 dispositifs innovantsautour de l’alimentation pou-vant servir de levier pour unchangement social durable etsolidaire : espace test agricole,jardin partagé, restauration col-lective biologique et locale, ate-lier cuisine et compostage col-lectif de proximité.

L’intégration de ces initiativesdans l’approche des SystèmesAlimentaires Locaux permet deconsidérer les différents anglesdu champ alimentaire (produc-tion, transformation, consom-mation, déchet) du point devue territorial. Une manière de réenchan-ter l’alimentation et la gestion de la cité enmêlant questions techniques et enjeuxsocio-culturels.

Ce film constitue un outil pour les acteursdu développement local et pour tous lescitoyens curieux. Il est conçu pour faciliterl’engagement dans une démarche trans-versale et concertée sur des projets d’ali-mentation et de vie re-territorialisée.

La présentation de réseaux d’accompagne-ment et de méthodes d’essaimage offredes clefs pour multiplier ces horizons.

Chaque initiative s’intègre ets’adapte à un contexte localspécifique. Cependant, desprincipes et méthodes pourla mise en place et le fonc-tionnement de ces projetspermettent d’activer leurpotentiel de développementà partir de valeurs spéci-fiques : concertation, péda-gogie populaire, économiesolidaire, cohérence écolo-gique, convivialité …

Le documentaire est visionable à l’adressesuivante : http://vimeo.com/23256689,il peut aussi être commandé auprès deBleue comme une orange. L’associationintervient sur demande (conférence, ani-mation de débat...) dans différents cadres :Agenda 21, formation, événement grandpublic...

Les célèbres photos de Menzel en kit pédagogique

« A table ! »

Contact : Damien Lagrange : [email protected] bleue comme une orange - Toulouse

www.bleuecommeuneorange.org ; tél. : 05 61 34 25 21

Contact : CRDP de Lorraine (54000 NANCY)www.crdp-lorraine.fr - tél. : 03 83 19 11 22

)) Le festival defilms documentaires “ALIMENTERRE”ALIMENTERRE est une campagne lan-cée en 2000 par le CFSI (Comité fran-çais pour la solidarité internationa-le) pour informer l'opinion publique surles causes de la faim dans le monde etpromouvoir le respect du droit à l'alimen-tation. Elle propose, à l’occasion de lajournée mondiale de l’alimentation (16octobre), des débats citoyens, des rencon-tres avec des paysans du monde, desexpositions itinérantes, des projections defilms, des marchés alimentaires et solidai-res, des animations et des outils pédago-giques.

Depuis 2007, un véritable festival defilms documentaires s’est développédans ce cadre. Du 15 octobre au 30novembre, en France, mais aussi ailleursen Europe et en Afrique de l'ouest, il invi-te à des débats avec des spécialistesd'Europe ou d'Afrique sur les enjeux agri-coles et alimentaires Nord - Sud. Il vise à informer de façon objective unpublic large, inciter à une réappropriationde la question alimentaire par lescitoyens, proposer des pistes d'actionconcrètes, sensibiliser les futurs profes-sionnels agricoles sur les impacts desmodèles agricoles choisis, provoquer desdébats participatifs, ouverts voire contra-dictoires entre tous types d’acteurs sur lesquestions agricoles et alimentaires.Le festival, coordonné par le CFSI, estorganisé de façon décentralisée avec :- un socle commun : des valeurs transcri-tes dans une "Charte pour une agricultu-re familiale durable au service d'une ali-mentation pour tous", un visuel, unesélection de films, des outils de communi-cation et - des spécificités locales, propres à chaqueorganisation, membre du réseau, qui créesa programmation. Les relais du Festival (30 coordinationsrégionales ou départementales et 500organisations locales) organisent ainsides projections/débats en cinémas, sallemunicipales, médiathèques, lycées, uni-versités… En 2010, près de 400 projec-tions-débats ont été organisées dans plusde 200 villes. Près de 24 000 spectateursy ont participé.Le festival a aujourd’hui son site internet :

http://www.festival-alimenterre.org/

méthodes

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hor i zonsÉ d u c a t i o n à l ’ e n v i r o n n e m e n t e t a l i m e n t a t i o n

Fichethématique

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D’autres structuresressources

• Institut Régional de la QualitéAgroalimentaire (IRQUA)Association regroupant producteurs agrico-les, artisans et pêcheurs, l’IRQUA accom-pagne la mise en place et la vie des démar-ches qualité régionales. Il assure aussi leurpromotion auprès des habitants de larégion. Des IRQUA sont présents dans dif-férentes régions, notamment en Poitou-Charentes.IRQUA Poitou-Charentes :1, av. Thomas Edison- 80175 Chasseneuil86963 FUTUROSCOPE CEDEXtél. : 05 49 30 33 45 - [email protected] http://www.irqua.com

• Institut du Goût49, rue de Paradis - 75010 Paristél. : 06 84 33 43 85Organisme de formation et de recherchequi s'investit dans l'éducation au goût,notamment pour les jeunes, et propose desformations aux industriels et professionnelsdes métiers de bouche.

http://www.institutdugout.fr/qui.htm

• Agence nationale de sécurité sani-taire de l'alimentation, de l'environne-ment et du travail (ANSES)27-31, avenue du Général Leclerc,94701 Maisons-Alfort Cedextél. : 01 49 77 13 50 - [email protected]éée en 2010 par la fusion de deux agen-ces sanitaires françaises : l'Afssa (Agencefrançaise de sécurité sanitaire des aliments)et l'Afsset (Agence française de sécuritésanitaire de l'environnement et du travail).http://www.anses.fr/

• Bélénos-Enjeux-Nutrition27 rue joubert - 75009 Paristél. : 01 53 25 08 47 [email protected]

Association qui conçoit des actions et des res-sources ludo-éducatives pour promouvoir lasanté et donner envie de bouger et de man-ger équilibré.

http://www.belenos-nutrition.com/

• Collectif d'Education àl'Alimentation : "Tout un plat"18 rue des Hospices - 34090 MONTPELLIER Tél : 04 67 54 19 89 - [email protected]

Réunit des structures travaillant sur le thèmede l’alimentation pour construire des actionséducatives pour les projets d’établissement.

http://coopere34.org/papyrus.php?menu=82

) Fenêtres ouvertes sur le Net ! (

Zoom sur…Les revues d’éducation à l’environnement ontconsacré un grand nombre de dossiers à l’alimen-tation ces dernières années, autant de ressourcescomplémentaires pour aborder ce thème d’unegrande richesse :

- L'alimentation. L'Encre Verte n°46. Ecole etNature 09/2004

- Alimentation. Graines de citoyens n°05. ARPEMidi-Pyrénées, 12/2000

- De la fourche à la fourchette. La Luciole duCentre n°4. GRAINE Centre, 10/2004

- Nos recettes pour la planète - cahier d'Ariena .2007 - www.ariena.org

Les Symbioses. Réseau Idée, belgique (téléchar-geables URL : http://www.symbioses.be/) :- n°87 : Alimentation, Tome 1 : Production, de laterre à l'assiette. et n°88 : Tome 2 :Consommation, de l'assiette à la Terre, 2010- n° 63 : La planète dans son assiette. 08/2004- n° 39. : Agriculture et alimentation. 06/1998

Les Revues TDC. Paris, CNDP- n°742, 15/10/1997: Le défi alimentaire : bien-tôt la fin de la faim ?- n°790, 15/02/2000 : L'équilibre alimentaire :savoir raison garder- n° 881, 01/10/2005 : Nourrir la planète

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Des sites ressources sur l’alimentation

• http://www.mangerbouger.fr/Site du Programme National Nutrition Santé(PNNS), tout public (Enfants, Ados, Futuresmamans, 50 ans et plus).

• http://alimentation.gouv.fr/Portail public de l’alimentation présentantdes dossiers thématiques, des infos sur la sécu-rité sanitaire, sur les origines contrôlées, labels,des portraits de personnes et personnalités dumonde de l’alimentation, des témoignages deprofessionnels, une bibliographie, des outilspédagogiques, des actualités, des initiatives, Et… une bourse aux dons : plate-forme d’é-change pour l’aide alimentaire pour une miseen relation des structures d’aide alimentaireavec les professionnels souhaitant faire desdons.

• http://www.eco-alimentation.uqam.ca/Site Internet québécois dédié à une recherchecollaborative sur le thème de l’alimentation.Cette recherche s’intéresse particulièrement àl’intervention en milieu non formel au Québec,sous forme d’éducation populaire ou commu-nautaire. Elle se penche sur les fondements, lespratiques, les réussites, les défis, les difficultéset les pistes de développement de l’éducationrelative à l’éco-alimentation.

• http://www.educationnutrition.org/Site québécois créé par des diététiciens à desti-nation des éducateurs et des enseignantsInformations, programmes pédagogiques, res-sources en ligne…

Dossiers et outils en ligne...

• http://eduscol.education.fr/cid47778/nutrition-a-l-ecole-alimentation-et-acti-vite-physique.htmlNutrition à l'École « Alimentation et activitéphysique » - Dossier national d’informationà destination des équipes éducatives.

• http://www.teteamodeler.com/dossier/alimentation.asp

Activités et fiches sur l'alimentation et l'é-quilibre alimentaire de l'enfant du site« tête à modeler ».

• http://www.education-sante-ra.org/dossiers/alim_preca.asp?id=173

Alimentation et précarité, dossier en ligne

• h t t p : / / w w w. m j sp a c a . j e u n e s s e -sports.gouv.fr/document/livret_anima-tions_alimentation_05.pdfLivret des animations autour de l’alimentationDépartement des Hautes-AlpesPour vous accompagner dans vos actions d’é-ducation à l’alimentation : des animations,des ressources et des éléments méthodolo-giques pour développer votre projet ! Réseauéducation à l’environnement 05 et écrins.

• http://www.themeatrix.com/intl/francefilms d'animation "The Meatrix" qui parodientle film Matrix dans un objectif d'éducation à ladurabilité en particulier en matière de produc-tion agricole et de consommation alimentaire.

• http://museum.agropolis.fr/index.html

Le muséum Agropolis met en ligne ses expos-tions sur l’alimentation (voir notamment l’ex-position et le livret “nourrir les hommes” dansla rubrique “matériel itinérant”).

• http://www.zerodeconduite.net/wefeedtheworld/dossier_pedagogique.htm Dossier interdisciplinaire pour exploiter le film"We feed the World" (le marché de la faim) enlien avec les programmes scolaires de collège,lycée en géographie et ECJS (agriculture, ali-mentation et mondialisation) ou en scienceséconomiques et sociales (mondialisation agro-alimentaire, politiques régionales et stratégiesdes multinationales).

• http://www.gab44.org/documents_blocs/39.pdf Certains groupements d’agriculteurs biolo-giques (GAB) ont développé une activité etdes outils pour la sensibilisation du grandpublic : ici un livret pédagogique en ligne.

• http://www.cfsi.asso.frSite du Comité français pour la solidaritéinternationale. De nombreux dossiers péda-gogiques et outils en ligne (rubriques docu-mentation et outils pédagogiques).

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ChroniqueBibliographique

• Ouvrages généraux

Atlas de l'alimentation dans le monde. EditionsAutrement - Comité 21 (Atlas/Monde), 2003De très nombreuses cartes et graphiques sur l’ali-mentation, l’agriculture…

ARACTINGI, Randa, ARGENTON, Xavier, ARIÈS,Paul, et alii. Seule la diversité cultivée peut nour-rir le monde - réponses à l'OMC, Éditeur : Minga,Saint Denis (Seine-Saint-Denis), Ed. du Linteau,Fermanville, 2011, (Manche), 139 p. Des contributions multidisciplinaires s'élevantcontre la prétention du commerce international ànourrir le monde en inondant les pays pauvres dela surproduction des pays riches. A l'opposé, lesauteurs pensent, chacun à leur manière, que ladiversité cultivée peut seule nourrir le monde.

CHARVET, Jean-Paul. L’Alimentation dans lemonde, mieux nourrir la planète. Larousse,2004, 128 p. (Petite Encyclopédie)Un livre accessible pour les jeunes, qui présente denombreux documents graphiques, photographies…

COLLECTIF. Le mangeur du 21e siècle : les ali-ments, le goût, la cuisine et la table. EducagriEditions, 2003. 345 p. Actes du Colloque international tenu à Dijon en2002, regroupant des chercheurs en sciences del'alimentation et du goût, sociologues, économis-tes, ethnologues, historiens, artistes, viticulteurs,et des responsables de l'agroalimentaire.

CONNAN, Maryvonne. L'agriculture autre-ment. PEMF, 2004. Revue BT2 - nouvelle série74 (2004). 61 p.Comment nourrir les hommes sans porter attein-te à la faune et à la flore, tout en évitant les excé-dents au Nord et la sous-alimentation au Sud.Bilan du modèle productiviste et alternativesdurables possibles, témoignages d'agriculteursbretons, encadrés sur la PAC, les OGM, la pollu-tion par les nitrates et les pesticides.

FUMEY, Gilles. Géopolitique de l'alimentation.Sciences humaines éd., 2008. 127 p. (La Petitebibliothèque de Sciences humaines)Au printemps 2008, sur le chemin de l'autosuffisan-ce alimentaire, des émeutes de la faim éclatent dansles pays du Sud. La géopolitique de l'alimentationpermet de comprendre les rapports de force qui façon-nent notre planète alimentaire en analysant le rôledes différents protagonistes : les institutions (FAO,OMC...), les politiques, les acteurs économiques, maisaussi les mangeurs que nous sommes tous.

HULOT, Nicolas, Comité de Veille Ecologique,MATIGNON, Karine Lou. L'impassealimentaire ? Agriculture, santé, environne-ment. Paris. Fayard, 2004. 236 p. Sous la forme de questions-réponses, 8 spécialistesproposent des alternatives à la politique agricoleproductiviste qui a amené directement ou indirec-tement érosion des sols, diminution de la biodiver-

sité, pollution de l'eau, production de gaz à effetde serre, atteintes à la santé humaine, etc.

PARMENTIER, Bruno. Nourrir l’humanité, lesgrands problèmes de l’agriculture mondiale auXXIe siècle. La Découverte, 2007, 274 p. Sont exposées très pédagogiquement les questionsde l'avenir des subventions agricoles au sein d'uncommerce " mondialisé ", des rapports de l'agri-culture avec l'agro-industrie et la grande distribu-tion, du risque de crises sanitaires de grandeampleur, de l'extension de la production d'OGM,mais aussi de l'émergence de nouveaux paysexportateurs (Chine, Brésil), etc.

POULAIN, Jean-Pierre. Manger aujourd’hui.Attitudes, normes et pratiques. Editions Privat,Paris, 2002Aborde les questions sociales et culturelles de l’ac-te alimentaire les plus fondamentales…

WIEVIORKA, Michel. Se nourrir : l'alimenta-tion en question. "Sciences humaines" éd.,2009, 279 p. (Entretiens d'Auxerre - 2008) Au Sud, on a vu resurgir le spectre de la famine ;dans les pays riches, la malbouffe et l'obésité sontdevenues des questions récurrentes de santépublique, la grippe aviaire, la vache folle ou lesOGM suscitent d'importants débats de société. Senourrir, enfin, relève au moins pour une part, d'uneéducation : nous sommes de plus en plus soucieuxd'hygiène alimentaire, mais aussi d'apprendre àconstruire notre propre goût, ici et ailleurs...

POITRENAUD, Robert. La malbouffe. Mouans-Sartoux : PEMF, 2003. 64 p. (30 mots cléspour comprendre...) Trente mots pour comprendre les tenants et lesaboutissants de la mauvaise alimentation. Desdéfinitions simples et claires pour chaque problè-me et phénomène liés à la malbouffe.

• Documents et outils pédagogiques

Agriculture environnement... la part de l'éduca-tion. GRAINE Midi-Pyrénées, 2001. 175 p. + 1vidéo de 32 min.Actes des 17e Rencontres nationales des acteursde l'éducation à l'environnement (août 2000)sur le thème de l'alimentation. Film suivant desparticipants qui ont vécu la pédagogie de pro-jet : visites sur le terrain pour découvrir le par-cours d'un roquefort de l'élevage de brebis à lacave, phase de recherche-action, de restitutionset commentaires sur les enjeux et les découver-tes lors des rencontres.

Bergerie Nationale, ARENE Ile-de-France.Eduquer à l'alimentation : guide pour lesacteurs de l'éducation à l'environnement.Bergerie Nationale de Rambouillet, 2008.80 p. (Les Cahiers Techniques de la Bergerienationale 3)Présentation des thèmes et enjeux, pistes d’activi-tés : consommation des fruits et légumes de saison,

signes officiels de qualité, types de production agri-coles, pesticides, ressources et outils pédagogiques,comment évaluer une animation, réglementationen matière de santé, hygiène et sécurité...

Dossier transrural : Education à l’environnement- La ferme, nouveaux champs pédagogiques, inTransrural Initiatives, n° 336, 19 juin 2007.Dossier réalisé en partenariat avec les CIVAM(Centre d’initiatives pour valoriser l’agriculture etle milieu rural)URL : http://www.civam.org/IMG/pdf/dossier_20education_20environnement_20336.pdf

L’alimentation en classe, l’environnement aumenu. Dossier pédagogique - Niveaux fonda-mental et secondaire, Bruxelles : Institut bruxel-lois pour la gestion de l’environnement (IBGE),2009, 51 p.Une présentation synthétique des impacts de l’ali-mentation sur l’environnement et de la pertinencedu thème à l’école ; des pistes d’éducation à l’envi-ronnement par l’alimentation modulables selon letemps, la matière et l’âge des élèves ; des exemplesd’outils et d’activités pédagogiques pour passer àl’action avec la classe.http://documentation.bruxellesenvironnement.be/documents/Dossier_Ped._Alimentation_Ecoles_Fr.pdf

SABATIER-MACCAGNO, Karine, HAMON, Loïc.Les pieds dans le plat : la face cachée de notrealimentation. Elka (Paris), 2007. 75 p.Timéo le citoyen du monde en herbe, part à la ren-contre de ceux qui nourrissent les hommes depuisla nuit des temps, les paysans. De cette immer-sion dans le quotidien d’éleveurs et de ses ren-contres inoubliables avec des convaincus décidésà en finir avec la faim dans le monde, Timéodécouvre les dessous de notre alimentation.

A table tout le monde ! Alimentation, culture etsanté : de la maternelle au CE1 et du CE2 à la5e. CRDP Montpellier, 2005. 63 p. chacun60 activités collectives ou individuelles : connaissan-ce des aliments, liens avec la culture, la société, lasanté et éducation aux choix de consommation.

KAYOKO, Ikeda, Magazine House , MASUMI,Yamauchi (Illustrateur), ET SHOICHI, Ono(Photographe). Si le monde était un village de100 personnes 2 : l'alimentation. Arles :Editions Philippe Picquier, 2006. 101 p.

Si on réduisait le monde à un village de 100 per-sonnes, comment se répartirait la nourriture dansce village ? courts textes sur les constats, contras-tes, disparités, solutions possibles. En fin d'ouvra-ge, Ramaya, petit népalaise, nous raconte lasituation de son pays.

Avec le concours financier de la Région Poitou-Charentes

Directeur de publication : Michel HORTOLAN - Comité de rédaction : Ifrée et ses partenairesSecrétariat de rédaction : Annie BAUER - Coordination : Francis THUBÉ

Institut de formation et de recherche en éducation à l’environnement en Poitou-CharentesCarrefour de la Canauderie - Forêt de Chizé - 79360 Villiers-en-Bois - Tél. : 05 49 09 64 92 - Fax : 05 49 09 68 95

e-mail : [email protected] - http://www.ifree.asso.frImpression : Actiade (Foncouverte -17) - Dépôt légal : décembre 2011 - ISSN 1760 - 1061

Bibliographie réalisée avec l’aimable participation de Véronique BAUDRY du Centre de Documentation du Graine Poitou-Charentes.

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