FICHE UVRE Le Déjeuner sur l'herbe d'après · PDF filePablo Picasso à Léo Stein en 1906, rapportés par Pierre Daix, article « Édouard Manet », Le nouveau dictionnaire Picasso,

FICHE UVRELe Déjeuner sur l'herbe d'après Manet

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Fiche-uvre : Le Déjeuner sur l'herbe d'après Manet

Le Déjeuner sur l'herbe d'après Manet

Pablo Picasso, 3 mars 1960 20 août 1960, Vauvenargues

Huile sur toile, 130 x 195 cm

Musée national Picasso-Paris, MP215

© Succession Picasso Gestion droits d'auteur © RMN Grand Palais / Jean-Gilles Berizzi

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CITATION

« S'il y avait une seule vérité, on ne pourrait pas faire cent toiles sur le même thème. »

Propos de Picasso rapportés par Hélène Parmelin dans Picasso dit, Paris, Éditions Gonthier, 1966, p.140.

« Manet est un géant. »

Pablo Picasso à Léo Stein en 1906, rapportés par Pierre Daix, article « Édouard Manet », Le nouveau dictionnaire Picasso, Paris, Robert Laffont, Collection : Bouquins, 2012, p. 546.

LEXIQUE

Modernité : alors que le monde de l'art reste dominé par la tradition académique des institutions officielles, certains artistes de la deuxième moitié du XIXe siècle ont cherché à renouveler la peinture. Cette modernité, réclamée par le poète Charles Baudelaire, trouve son développement à un moment d'industrialisation et de modernisation urbaine incarnée par les travaux du préfet Haussmann à Paris. De jeunes peintres s'écartent ainsi de la tradition par leur technique, le choix des sujets et utilisent les nouveaux circuits de commercialisation des uvres (collectionneurs, galeristes).

« La modernité, c'est le transitoire, le fugitif, le contingent, la moitié de l'art, dont l'autre moitié est l'éternel et l'immuable ».

Baudelaire, Le Peintre de la vie moderne, Paris, Calmann-Lévy, 1885, pp. 68-73

Variation : il s'agit de produire une uvre nouvelle traitant du même thème, du même sujet (jusqu'à un nombre incalculable d'uvres traitant de ce même sujet) en apportant des modifications qui peuvent porter sur le sens de l'image, mais aussi sur sa forme.

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Édouard Manet (1832-1883)

Peintre français qui contribue à réaliser une peinture moderne, libérée de l'académisme. Par le choix de sujets contemporains, inscrits dans la modernité, Manet revendique en effet l'héritage du réalisme de Courbet. Il fait le choix d'une peinture non flatteuse, plastique, qui refuse l'idéalisation des sujets, mais les appréhende dans leur brutalité (une prostituée, une exécution, une partie fine). Manet refuse l'allégorie et le jeu avec la peinture ancienne. Certaines œuvres sont à l'origine de grands scandales, comme Le Déjeuner sur l'herbe (1862) et Olympia (1863), aussi bien par le sujet choisi que par le traitement pictural adopté. Il est proche d'écrivains (Zola) et de poètes (Mallarmé). Manet apparaît en peinture, à l'articulation du réalisme et de l'impressionnisme, comme un de ces peintres à la recherche d'un style personnel susceptible d'exprimer l'époque contemporaine.« Il faut être de son temps et faire ce qu'on voit », Édouard Manet, 1897 (Antonin Proust, Édouard Manet Souvenirs, Paris, L'Échoppe Éditions, 1996)

Le Déjeuner sur l'herbe

Édouard Manet, 1863

Huile sur toile, 208 x 264 cm

Musée d'Orsay

© RMN Grand Palais (musée d'Orsay) / Benoît Touchard / Mathieu Rabeau

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QUESTIONNEMENTS FACE À L'UVRE

Il s'agit de questionnements qui peuvent guider l'observation de l'uvre avec les élèves. Ces interrogations peuvent être adaptées en fonction du niveau des élèves tout en conservant leur pertinence.

Identifiez les personnages. À quoi les reconnaît-on ? Que font-ils ?

Que peut-on dire du rapport entre les proportions de la nature, des objets et des personnages ?

Comment Picasso a-t-il détourné l'uvre de Manet ?

Quel héritage du cubisme peut-on identifier dans ce tableau ?

Peut-on dire que la composition est « moderne » ? S'agit-il de la même modernité associée au tableau de Manet ?

Quels indices rappellent les uvres de Cézanne et Matisse ?

ANALYSE

Il s'agit ici d'observer une uvre qui a été peinte à partir d'une autre uvre célèbre. L'huile sur toile de Picasso regarde en effet une autre peinture : Le Déjeuner sur l'herbe d'Édouard Manet, uvre à l'origine d'un scandale artistique à la fin du XIXe siècle. Cette peinture de Manet citait déjà elle-même le Concert champêtre du Titien.

Les uvres des grands maîtres anciens ont beaucoup inspiré Pablo Picasso dans sa pratique quotidienne de la peinture. Et Manet appartient à cette catégorie de peintres dont Picasso est devenu familier : les références à Manet ne sont pas que des citations de prestige, c'est bien plus un répertoire de pratiques concrètes dans l'acte de peindre où Picasso puise avec admiration.

L'uvre de Manet s'intègre à l'univers picassien bien avant la composition de la série des Déjeuner sur l'herbe au début des années 1960. Picasso manifeste son admiration pour le maître auprès de ses proches lors d'une exposition d'Odilon Redon et d'Édouard Manet chez Paul Durand-Ruel, fin février 1906. La façon dont Manet fait entrer le spectateur dans son Déjeuner sur l'herbe a sans doute aussi aidé le travail de Picasso pour composer Les Demoiselles d'Avignon en 1906-1907, ainsi que la découverte d'Olympia au Louvre en 1907.

En 1919, Picasso fait une allusion directe au travail de Manet en écrivant le nom de l'artiste en toutes lettres sur sa toile Les Amoureux.

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Au dos d'une enveloppe de la galerie Simon, probablement en 1932, Picasso écrit : « Quand je vois Le Déjeuner sur l'herbe de Manet je me dis des douleurs pour plus tard ». Et il faudra attendre plus de 20 ans avant que la confrontation ne débute : en 1954, Picasso se constitue un cahier de dessins annotés autour de la toile de Manet.

Picasso n'engage pas un dialogue isolé avec Manet, mais entame dans ces mêmes années, un travail de réinterprétation d'uvres de Maîtres du passé : Delacroix (avec les Femmes d'Alger en 1954-1955) ou Vélasquez (avec les Ménines en 1957). Mais l'expérience qu'il mène avec le tableau de Manet est sans doute la plus profonde et la plus complexe qu'il ait jamais entreprise.

La version picassienne du Déjeuner sur l'herbe du 12 juillet 1960 s'inscrit dans une série de plus grande ampleur encore sur Manet comptant 27 peintures et plus de 150 études et dessins, des linogravures, des maquettes de sculptures qu'il a commencées à Vauvenargues à l'été 1959 et poursuivies dans son atelier cannois de La Californie, puis à Mougins en 1961. En août 1962, les personnages deviennent même des maquettes de carton découpé, plié et dessiné au crayon, qui seront pour certains agrandis en 1965 en béton gravé par Carl Nesjar et installés dans le parc du Moderna Museet de Stockholm. Le découpage de la Baigneuse assise est devenu une sculpture monumentale de 8 mètres de haut (aujourd'hui à la Fondation Pinault, Venise).

Picasso reprend une scène qu'il connaît bien : le thème du peintre et de son modèle. On reconnaît à droite sur le tableau la figure du peintre avec sa casquette, véritable topos de l'artiste au travail.

S'il se réapproprie une uvre très célèbre un des symboles du scandale de la peinture de Manet il en déplace toutefois le regard et la mise en scène de la composition. Un des deux personnages masculins a disparu par rapport à l'uvre d'origine pour focaliser l'attention sur le peintre et son modèle. Le corps et le regard de la femme n'a peut-être plus le parfum de scandale heurtant la morale bourgeoise de la seconde moitié du XIXe siècle comme chez Manet : c'est un corps de femme bien identifiable et caractéristique dans l'uvre de Picasso, traité non sans un certain humour entre la scène mythologique et la partie fine.

Pourtant, comme chez Manet, le spectateur est acteur de l'uvre. C'est bien cette démarche moderne, même transposée à des formes plus actualisées du XXe siècle, à laquelle Picasso entend faire participer le spectateur. Lors d'un dialogue avec la journaliste et critique Hélène Parmelin, il évoque ainsi la possibilité de donner « à celui qui regarde le moyen de faire le nu lui-même avec ses yeux ».

La peinture recouvre entièrement la surface de la toile : il n'y a pas d'espace vide. L'ensemble de la figuration n'en est que plus resserré entre le fond et les figures mêlés autour d'une rivière dont les touches de bleu la redressent à la verticale. Comme l'écrit Pierre Daix, « les personnages sont immergés dans des entrelacs de forêt à peine troués par le bleu de la rivière d'où ils se dégagent à peine ».

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Pistes pédagogiques

Malgré le fort contenu référentiel de l'uvre, les élèves de tous les niveaux peuvent être confrontés à des démarches différentes de lecture.

Les enseignants peuvent organiser une visite du Musée d'Orsay en complément de la visite au Musée national Picasso-Paris pour mieux articuler le dialogue entre l'uvre originale Le Déjeuner sur l'herbe d'Édouard Manet et les variations de Picasso.

En fonction des choix de chaque enseignant, c'est ainsi la notion de modernité artistique qui peut être interrogée dans un dialogue entre le musée dédié aux arts du XIXe siècle et l'écrin pour un des grands peintres du XXe siècle. La rencontre physique entre les deux uvres est importante pour donner pertinence et plaisir à la découverte des variations picassiennes.

ÉCOLE PRIMAIRE

Cycle 2

L'enseignant peut travailler la palette des couleurs de l'artiste. Quelle est celle que Picasso emploie ici ?

Il y a tout un travail sur les nuances de vert qui rappellent le paysage végétal entourant le château de Vauvenargues. À l'aide de photographies, on peut questionner les élèves sur l'influence du milieu naturel extérieur sur le choix des couleurs et la façon de peindre de l'artiste.

En alternative ou en complément du travail sur la couleur, l'enseignant peut travailler à définir l'espace représenté sur la toile. Les élèves sont amenés à repérer et compter le nombre de personnages et à observer les proportions des corps.

Il s'agit aussi d'observer les caractéristiques liées à la profondeur de la peinture : comment sont construits le premier plan et l'arrière-plan ? Comment Picasso déforme-t-il la perspective ?

On peut aussi observer que le tableau ne contient pas de « vide » : toute la surface est saturée de peinture dont l'épaisseur est bien visible par les élèves.

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COLLÈGE ET LYCÉE

Arts plastiques / Histoire des arts

Les variations réalisées par Picasso autour du tableau d'Édouard Manet peuvent conduire l'enseignant à construire une démarche autour du statut de chef-d'uvre.

L'enseignant propose de repérer les relations les plus évidentes avec le modèle original de Manet (sujet, personnages, composition de l'ensemble) : l'acte de copier et de reprendre un thème, voire même une composition dans son intégralité, doit permettre de poser des questions et d'éclairer la nuance entre l'inspiration, la citation et la variation dans les arts.

Cela permet ensuite un travail sur l'ensemble des modifications apportées : par rapport au modèle initial, le cadrage change en partie la focale pour le spectateur. Le choix des couleurs est déterminant tant la couleur semble prendre possession du tableau et se distingue du modèle original en lui donnant autant d'importance qu'au trait du dessin.

Ici, dans la citation de Manet, Picasso ne repeint pas Le Déjeuner sur l'herbe mais s'approprie le sujet pour le reformuler un siècle plus tard avec son expérience personnelle et le besoin d'une nouvelle synthèse entre le dessin et la couleur. Toutes ces modifications aboutissent à une représentation différente : l'acte artistique n'est finalement pas le même que pour Manet et le spectateur est confronté à un autre questionnement. Il ne s'agit pas d'une copie ou d'un plagiat mais d'une citation d'un maître respecté par Picasso. Les mots « chef-d'uvre », « variation » et « pastiche » doivent être définis et bien différenciés en classe avec les élèves pour enrichir leur vocabulaire critique sur les uvres.

Ce travail peut conduire à dresser dans une logique d'histoire des arts, la chaîne des références qui remonte même avant Manet. Ce dernier avait déjà lui-même utilisé Le concert champêtre (vers 1509) de Titien et Le Jugement de Pâris, une gravure d'après Raphaël, vus au musée du Louvre. « Manet savait assimiler tout le bien qu'il prenait chez autrui, de sorte qu'en élaborant son Déjeuner, il est parvenu à créer une uvre qui représente un triomphe strictement personnel. » (Douglas Cooper)

Histoire / Histoire des arts

Un travail chronologique peut conduire à évaluer les « écarts » et à questionner la nécessité pour Picasso de retravailler une uvre du passé au début des années 1960. Pour cela, l'enseignant peut associer plusieurs autres variations de Picasso autour du Déjeuner sur l'herbe issues des collections du Musée national Picasso-Paris (toutes accessibles à partir des ressources en ligne du musée, sur la base de données Navigart http://navigart.fr/picassoparis/#/). On peut aussi utiliser

http://navigart.fr/picassoparis/#/

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les variations à partir de cette uvre réalisées par un autre artiste, Alain Jacquet.

Il propose aux élèves d'observer les évolutions formelles au fil du temps et d'en repérer les modifications contemporaines opérées par Picasso. Ces expérimentations donnent une actualité à l'uvre de Manet en la transfigurant dans les réappropriations de Picasso.

Picasso se réapproprie en effet Manet alors que le XXe siècle a connu des changements importants et que des nouveaux courants artistiques sont apparus notamment en provenance d'Amérique. C'est l'époque des surfaces recouvertes de peinture et des débuts du Pop Art. On peut montrer aux élèves la correspondance du travail de Picasso sur le plan chronologique et formel avec des uvres de De Kooning ou d'artistes du courant de la Figuration narrative qui jouaient aux aussi avec les maîtres du passé. Picasso se réapproprie la tradition dans les mêmes années. Réponse ou influence, la concomitance chronologique de ces nouveaux courants permet de mesurer l'effervescence de la scène picturale de l'après-guerre mais aussi de montrer combien Picasso, bien qu'âgé et souvent éloigné de Paris, continue à jouer un rôle majeur par l'utilisation de ressources modernes qui ne rompent pas avec le passé.

Quand Picasso reprend le thème du « Déjeuner » plus tard au cours de l'année 1961, les dessins aux crayons de couleur sur fond blanc changent encore le tableau. Ces dessins réduisent l'ensemble à des signes où la couleur verte et les contrastes de couleurs s'estompent.

On peut aussi observer la part de jeu de Picasso dans ces variations : la baigneuse est un personnage féminin récurrent de l'uvre de Picasso. Picasso donne même ses traits au parleur dans une des versions peintes du 12 juillet 1961. Dans l'ensemble de lithographies illustrant l'essai de Douglas Cooper sur Le Déjeuner sur l'herbe et dans une gravure au linoléum, Picasso inverse la place des personnages pour créer des angles quasi-cinématographiques autour des personnages : à gauche le « parleur », et à droite la baigneuse qui l'écoute.

Dans tous les cas, c'est la focale du spectateur qui change mais la démarche conforte l'intrusion du spectateur dans une scène voulue comme telle par Manet.

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LIENS AVEC D’AUTRES ŒUVRES

— Le Déjeuner sur l’herbe, Édouard Manet, 1863, Musée d’Orsay.— Le concert champêtre, Tiziano Vecellio, dit Le Titien, vers 1509, Musée du

Louvre, Peintures italiennes, aile Denon. — Le Jugement de Pâris, Raphaël.C’est une œuvre perdue de Raphaël, qui est surtout connue grâce aux gravures réalisées par Marcantonio Raimondi vers 1514-1518. Picasso s’en serait aussi inspiré pour réaliser Les Demoiselles d’Avignon.

Parmi les multiples variations de Pablo Picasso, conservées au Musée national Picasso-Paris :— Le Déjeuner sur l'herbe d'après Manet, 12 juillet 1961 / 13 juillet 1961 / 27

juillet 1961, huile sur toile, MP216 / MP217 / MP1990-30 — Variations sur Le Déjeuner sur l'herbe de Manet, 4 juillet 1961 – 6 décembre

1961, estampe, linoléum gravé à la gouge, MP3486 / MP3487— Le Déjeuner sur l'herbe d'après Manet, 12 juillet 1961 / 13 juillet 1961 / 27

juillet 1961, huile sur toile, MP216 / MP217 / MP1990-30— Le Déjeuner sur l'herbe d'après Manet, 17 juin 1962, pastel gras et crayon

graphite sur papier à dessin, MP1534— Le Déjeuner sur l'herbe d'après Manet. I », 26 janvier 1962 – 30 janvier 1962,

Mougins, estampe, linoléum gravé à la gouge, 1er état, MP3489— Le Déjeuner sur l'herbe d'après Manet. I », 26 janvier 1962 – 13 mars 1962,

Mougins, estampe, linoléum gravé à la gouge, Ve état, MP3488— Femme nue cueillant des fleurs. Variation sur « Le Déjeuner sur l'herbe » de

Manet, 20 avril 1962, estampe, gravure à la gouge sur linoléum, MP3493— Petit « Déjeuner sur l'herbe » d'après Manet, 22 avril 1962, estampe, gravure

à la gouge et au canif sur linoléum, MP3494

D’autres œuvres de Pablo Picasso en dialogue avec les maîtres de la peinture, conservées au Musée national Picasso-Paris :— Les Amoureux, 1919, huile sur toile, MP62— Étude pour « Les Femmes d'Alger », d'après Delacroix, 1er décembre 1954 et

21 décembre 1954, plume et encre de Chine sur papier vergé, MP1430 / MP1431— Étude pour « Les Femmes d'Alger », d'après Delacroix, décembre 1954, Crayon

de couleur bleu sur papier vélin fin, de MP1432 à MP1444— Portrait d'homme à la fraise (Portrait d'El Greco?), 27 février 1947, Paris,

estampe, aquatinte au sucre avec morsure à la main sur cuivre, MP2985— Odalisque d'après Ingres, été 1907, gouache et encre bleue sur esquisse au

crayon graphite sur papier à dessin vergé, MP545

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À LIRE

Sur l’œuvre de Picasso — BALDASSARI, Anne (dir.), La collection du Musée national Picasso-Paris,

Paris, Flammarion, 2014— BOUVARD, Emilie (dir.), ¡ Picasso !, Paris, Coédition Réunion des Musées

Nationaux-Grand Palais / Musée national Picasso-Paris, 2015— DAGEN, Philippe, Picasso, Paris, Hazan, 2008— DAIX, Pierre, La vie de peintre de Pablo Picasso, Paris, Éditions du Seuil,

1977— DAIX, Pierre, Le nouveau Dictionnaire Picasso, Paris, Robert Laffont, 2012,

Collection « Bouquins »— LEAL, Brigitte, Pablo Picasso, 1881-1973, Paris, Éditions du Centre

Pompidou, 2011— PENROSE, Roland, La vie et l’œuvre de Picasso, Paris, Éditions Bernard

Grasset, 1961— SECKEL, Hélène, BALDASSARI, Anne, DUPUIS-LABBÉ, Dominique, –

GIRAUDON, Colette, LEAL, Brigitte, L’ABCdaire de Picasso, Paris, RMN-Flammarion, 1996

Autour du Déjeuner sur l’herbe d’après Manet— Bruno ÉLY (dir.), Picasso-Cézanne, catalogue d’exposition, Paris, Éditions de

la RMN, 2009— Anne BALDASSARI, M-L. BERNADAC (dir.), Picasso et les maîtres,

Paris, Éditions de la RMN, 2008

FÉVRIER 2016 Fiche réalisée par la Direction des Publics et du Développement Culturel Département de la Médiation

et par Olivier Verhaegen, professeur-relais de l'Académie de Créteil

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