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Comment limiter les maladies du veau nouveau né ? 6 règles d'hygiène à respecter pour les vêlages d'hiver en bâtiment Prévoir un lieu de vêlage propre et isolé • Le box de vêlage : « une salle d'accouchement » • C'est un local isolé ne servant qu'aux mises bas. • Nettoyé et désinfecté après chaque vêlage. • La litière est propre et abondante. • Il y a des points d'attaches pour la vache et un point de suspension pour le veau (réanimation). • Disposer de points d'eau. • Prévoir un éclairage suffisant. Remarque pour les vaches attachées • Nettoyer et désinfecter la place de la vache avant vêlage. • Prévoir une litière propre et abondante. Surveiller la propreté de la vache et du matériel Prévoir une ambiance calme • Pas d'interventions fréquentes et fébriles. • Eviter les chiens et les « touristes ». • Laisser faire la nature, tout en surveillant discrètement. • Appeler le vétérinaire dès que le déroulement du vêlage paraît anormal. • Nettoyer l'arrière train et la queue avant vêlage. • Nettoyer la vêleuse après chaque vêlage et avant utilisation. • Mettre à tremper les cordes de vêlage dans de l'eau savon- neuse. • Utiliser des gants à usage unique, enduits de lubrifiant- désinfectant lors de toutes interventions. • Se savonner les mains et les avants bras. • Utiliser un tablier de vêlage. • Nettoyer la mamelle avant la première tètée.

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Comment limiter les maladies du veau nouveau né ?

6 règles d'hygiène à respecter pour les vêlages d'hiver en bâtiment

Prévoir un lieu de vêlage propre et isolé

• Le box de vêlage : « une salle d'accouchement » • C'est un local isolé ne servant qu'aux mises bas. • Nettoyé et désinfecté après chaque vêlage. • La litière est propre et abondante. • Il y a des points d'attaches pour la vache et un point de

suspension pour le veau (réanimation). • Disposer de points d'eau. • Prévoir un éclairage suffisant.

Remarque pour les vaches attachées • Nettoyer et désinfecter la place de la vache avant vêlage. • Prévoir une litière propre et abondante.

Surveiller la propreté de la vache et du matériel

Prévoir une ambiance calme

• Pas d'interventions fréquentes et fébriles. • Eviter les chiens et les « touristes ». • Laisser faire la nature, tout en surveillant discrètement. • Appeler le vétérinaire dès que le déroulement du vêlage

paraît anormal.

• Nettoyer l'arrière train et la queue avant vêlage. • Nettoyer la vêleuse après chaque vêlage et avant utilisation. • Mettre à tremper les cordes de vêlage dans de l'eau savon­

neuse. • Utiliser des gants à usage unique, enduits de lubrifiant-

désinfectant lors de toutes interventions. • Se savonner les mains et les avants bras. • Utiliser un tablier de vêlage. • Nettoyer la mamelle avant la première tètée.

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Apporter des soins au veau à la naissance

• Exécuter les gestes de réanimation rapide

• Dégager le nez et la gorge.

• Suspendre le veau par les 2 pattes arrières.

• Si nécessaire, mettre de l'eau froide dans les oreilles du veau.

• Pratiquer des massages de respiration artificielle (frottement du dos avec paille, mouvements circulaires des pattes...).

• Réchauffer le veau avec de la paille.

• Utiliser des « médicaments » déclenchant les réflexes respiratoires.

• Procéder aux différents soins du cordon ombilical

• Placer le veau sur une litière propre et sèche.

• Désinfecter le cordon (teinture d'iode ou « spray » antiseptique) dès la naissance, puis matin et soir jusqu'à dessèchement du cordon.

• S'assurer de la prise du colostrum

• L'absorption du colostrum doit être la plus abondante et la plus rapide possible : au minimum 1,5 litre dans les 2 premières heures, 4 à 6 litres dans les 24 premières heures. Le colostrum apporte au veau la protection contre les maladies par l'intermédiaire des anti-corps fabriqués par la mère durant les derniers mois de gestation.

• Conserver en permanence 3 à 4 litres de colostrum au congélateur en cas d'accidents au vêlage : vache sans colostrum, vache accidentée, veau refusant de téter. La décongélation doit être lente, au bain-marie et ne pas dépasser 42° C (pas de four à micro-ondes). Des colostrums de synthèse sont disponibles si nécessaire.

• Laisser le veau avec sa mère

• Laisser le veau avec sa mère dans le box de vêlage, 3 à 4 jours minimum. Cela assure une bonne prise de colostrum et évite au veau les contacts avec des animaux plus âgés, sources de maladie à cette période très sensible.

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• Prévoir 1,5 à 2 kg de paille par veau et par jour, ainsi qu'un produit pour la litière deux fois par semaine.

Aménager le logement du veau nouveau né

• Prévoir 1,5 m2 au sol pour un volume de 8 à 10 m3 par veau.

• Eviter les courants d'air et les écarts thermiques impor­tants :

- température optimale 15° C, - vitesse de l'air, 0,25 m par seconde sur les veaux, - renouvellement d'air, 25 m3 par heure et par veau.

• Aménager une niche avec lampe à infra-rouge pour les premières heures.

• En cas de stabulation entravée, grouper les veaux d'une même tranche d'âge dans un même box.

• Pour les stabulations libres, prévoir un box uniquement accessible aux veaux, avec un abreuvoir bas.

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Les principaux agents pathogènes responsables des diarrhées

• Dans la majorité des cas, il y a association de plusieurs agents pathogènes. En cas d'épidémie, il est conseillé de réaliser des analyses d'excréments, voire des autopsies qui permettent un diagnostic précis débouchant sur des traitements adaptés ou des vaccinations.

Les gestes qui sauvent...

Quelles sont les causes de la diarrhée du veau ?

• Il existe deux principales origines à la diarrhée du veau :

alimentaire et infectieuse.

• Dans tous les cas, il faut intervenir

énergiquement et rapidement.

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• La réhydratation par voie orale apporte les mêmes élé­ments. Elle est destinée à prendre le relais des perfusions ou peut être utilisée seule dans les cas moins graves. Prévoir 3 à 4 litres de solution par jour en 4 à 5 buvées. La température de la buvée doit être à 35°C.

Arrêter l'alimentation lactée

• L e lait est un « poison » pour le veau à diarrhée car il est incapable de le digérer. Il est donc nécessaire d'iso­ler le veau de la mère pour suppri­mer le lait dès l'apparition de la diarrhée, pendant 24 heures. Ne pas oublier de traire la vache.

Réhydrater le veau

• Lors d'une diarrhée, le veau perd très rapidement de grandes quantités d'eau et de sels minéraux. Ceci entraîne une diminution du volume sanguin, une acidose sanguine et une mort rapide de toutes les cellules de l'organisme. Il est donc impératif de remplacer immédiatement les élé­ments manquants.

• La réhydratation intraveineuse s'impose d'emblée dans la majorité des cas. Elle doit apporter eau, sels minéraux, énergie et substances tampons en quantité suffisante. La perfusion doit être lente, avec une solution tiédie et répé­tée si nécessaire.

Maîtriser les complications bactériennes avec l'antibiothérapie

• Les diarrhées des veaux peuvent être d'origine bactérienne ou virale.

• Le plus souvent, elles résultent d'une association des deux. Les antibiotiques, bien qu'inactifs sur les virus, sont indis­pensables pour maîtriser les complications bactériennes.

• Trois principes : Agir Vite, Fort, Longtemps... - L'administration d'antibiotiques, par voie injectable ou

orale, doit débuter dès l'apparition de la diarrhée en suivant les conseils du vétérinaire.

- Il faut utiliser des antibiotiques adaptés aux microbes les plus souvent rencontrés dans l'intestin des veaux. Les posologies doivent être respectées.

- Le traitement antibiotique doit durer 5 à 7 jours mini­mum ou jusqu'à guérison définitive.

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Traîter la diarrhée

• Avec un pansement intestinal • Souvent oublié par l'éleveur, ce traitement est nécessaire à

la guérison de l'animal. Il s'administre dès le début du trai­tement, mélangé à la buvée réhydratante.

• Il permet de : - diminuer des contractions intestinales, - lutter contre l'inflammation locale, - bloquer les pertes en eau.

• Un anti-spasmodique Administré par voie injectable, il ralentit le transit intestinal.

• En apportant vitamines, sels minéraux, et oligo-éléments

• Ils sont utiles au bon fonctionnement des cellules de l'in­testin. Pour compenser leurs pertes, faire un apport régu­lier tout au long de la maladie du veau, soit dans la buvée, soit en injection.

Bien nourrir le veau convalescent

• Différentes mesures permettent au veau de reprendre rapi­dement une digestion normale (pas de blocage, pas de diar­rhée pâteuse, ni problème d'assimilation) et une croissance rapide :

• Dès les premiers signes de guérison (réflexe de succion rétabli), administrer au veau des sachets repas apportant énergie, vitamines et oligo-éléments.

- Faire reprendre progressivement l'alimentation lactée. L'administration de sachets repas ou réhydratants une demi-heure avant la tétée limitera l'importance de celle-ci. Ceci doit être répété pendant 2 à 3 jours.

- Réensemencer l'intestin du veau en ferments lac­tiques.

- Apporter des acides aminés facilement assimilables (injection ou orale).

- Lutter contre l'intoxication hépatique consécutive à la diarrhée.

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L'alimentation : souvent à l'origine de l'infertilité Les causes de l'infertilité des vaches allaitantes sont diverses ( problème de luminosité de l'habitat des vaches, maladies infectieuses, infertilité des mâles...) mais l'origine la plus fréquente de ce trouble est alimentaire. En effet, les vaches allaitantes souffrent souvent de carence en énergie, vitamines, oligo-éléments... des éléments indispensables pour une bonne reproduction. En effet, les rations de base seules ne permettent pas de couvrir l'ensemble des besoins des vaches allaitantes.

Objectif : 1 veau par vache et par an Obtenir 1 veau par vache et par an est une condition essentielle pour maximiser le résultat d'un élevage allaitant. Pour y parvenir, il faut: • un taux de gestation d'au moins 95 % (nombre de vaches pleines par rapport aux vaches mises à la

reproduction), • un intervalle entre 2 vêlages de 365 jours, ce qui correspond à une reprise de l'activité sexuelle dans

les 6 semaines qui suivent le vêlage et une saillie fécondante dans les 12 premières semaines après vêlage.

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Veiller à la qualité de la ration de base

• Ne pas distribuer de fourrages mal conservés ; ensilage ou enrubannage souillés de terre ou de moisissures (mycotoxines), foins moisis... Cela a une influence négative sur la reproduction.

Veiller à l'alimentation énergétique de la vache

• Veiller à l'alimentation énergétique de la vache gestante (voir fiche 1) afin qu'elle se trouve dans un état corporel suffisant (note d'état 3,5) au moment du vêlage.

• Eviter un amaigrissement excessif en début de lactation (perte de poids maximum : 40 à 50 kg) en fournissant à la vache suffisament d'énergie (9 à 10 UF/vache/J) pour faire face à ses besoins.

Rations préconisées pour la vache en début de lactation : • 10 kg de foin + 3 kg de concentré équilibré ou, • 15 à 20 kg d'ensilage d'herbe + paille + 1 kg de concen­

tré équilibré ou, • 10 à 15 kg d'ensilage de maïs + paille + 1 kg de

concentré azoté. Toutes les rations doivent être complétées avec un minéral adapté.

• Les vaches en 1er veau, ainsi que les vaches ayant des jumeaux, doivent recevoir un supplément énergétique nécessaire pour couvrir leurs besoin de croissance (2 kg de concentré équilibré/vache/j).

• En conduite extensive hivernale, lorsque les vaches restent en plein air, elles ont aussi des besoins énergétiques supérieurs qu'il faut couvrir pour favoriser une bonne reproduction. Il faut rajouter environ 1 kg de concentré par tête et par jour.

Equilibrer l'apport azoté

• Un apport azoté de 100 - 110 g de PDI/UF est néces­saire.

• Attention aux excès d'azote soluble qui abaissent le taux de fécondité (mortalité embryonnaire). C'est le cas des rations à base d'ensilage d'herbe de conservation moyenne ou médiocre ou de l'enrubannage. C'est aussi le cas de l'herbe de repousse $ pâturée, très riche en azote Il est nécessaire dans ce cas de prévoir un râtelier à foir au pâturage. Attention aussi aux rations hivernales à base de paille ammoniaquée.

Réaliser un flushing

• 3 kg de concentré distribué par vache 15 jours avant et après la saillie (ou insémination) favorisent l'ovulation et améliorent très nettement la fécondité.

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Surveiller les Minéraux, Vitamines et Oligo-éléments

i Les exportations de calcium et de phosphore dans le lait (1 litre de lait exporte 1,25 g de Ca par exemple) doivent être compensées par un apport régulier d'aliments minéraux : calcium, phosphore, magnésium. Une reminéralisation permanente des vaches allaitantes est nécessaire.

i Eviter les carences en oligo-éléments (voir tableau). Cuivre en particulier, Cobalt, Zinc, Iode, Sélénium jouent un rôle dans la reproduction.

La vitamine A intervient dans la synthèse des hormones de la reproduction. Pour les fourrages ne contenant pas de vitamine A, il faut apporter 50 à 100 000 Ul/vache/jour et réaliser une cure 15 jours avant la période d'insémination.

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Avec le Programme BUFFLO TANDEM en 2 aliments ; pour couvrir exactement les besoins du broutard L'utilisation successive de deux aliments BUFFLO, adaptés à chaque phase de la vie du broutard, permet de distribuer la juste com­plémentation au veau, sans excès ni carence, pour optimiser les résultats économiques de l'élevage.

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m Ce complémentaire favorise un développement harmo­nieux du broutard, sans dépôt de gras, grâce à un rapport PDI/UFV élevé (130) et une composition en protéines de qualité.

« Grâce à une sélection de matières premières de qualité, BUFFLO Développement favorise l'installation de la flore du rumen et de la fonction de rumination.

• Particulièrement riche en minéraux, vitamines et oligo­éléments, BUFFLO Développement rééquilibre la composition du lait et de l'herbe pour favoriser le développement de veaux bien charpentés, pour obtenir en finition un bon développement des masses musculaires.

• BUFFLO Développement permet de sécuriser le transit digestif et de rééquilibrer l'herbe pâturée.

• Ce complémentaire favorise la conformation des brou­tards pour répondre à la demande des acheteurs, grâce à un profil nutritionnel très riche en énergie, et un équilibre en protéines, minéraux, vitamines et oligo-éléments.

• Le rapport PDI/UFV est favorable au développement musculaire des animaux (110-120), pour obtenir des broutards lourds.

• Cet aliment permet de proposer des broutards bien classés, d'une bonne présentation, fleuris avec des poils lustrés grâce à des matières premières nobles sélectionnées avec attention.

• Un aliment qui favorise la croissance des animaux en maintenant une bonne sécurité digestive grâce à l'addition de levures vivantes BUFFLO.

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Les aliments BUFFLO sont élaborés à l'aide d'un cahier des charges nutritionnel mis au point par CCPA, firme service nationale très impliquée dans la filière bovine. Ils intègrent les dernières données de la recherche CCPA en vue de valoriser au maximum le potentiel génétique des animaux pour optimiser la rentabilité des élevages, tout en prenant en compte les exigences qualité et sécurité de la filière bovine et des consommateurs. Pour remplir ces objectifs, les matières premières utilisées pour ces aliments sont sélectionnées avec attention.

• L'énergie de BUFFLO Développement est apportée grâce à l'association de céréales et de cellulose digestible. Ce mélange permet de favoriser très tôt l'installation de la rumination et le développement du jeune broutard sans dépôt de gras. Les fibres digestibles jouent aussi un rôle essentiel en favorisant le développement des micro­organismes du rumen qui digèrent la ration.

• Des protéines de qualité, d'origine végétale, ont pour effet de rééquilibrer l'azote soluble de l'herbe pour améliorer le développement corporel et les performances de croissance des broutards. Le rapport de 130 g de PDI par UFV favorise le gabarit du broutard.

• Dans cet aliment, la couverture énergétique indispensable à une bonne finition des broutards recherchée par les acheteurs est principalement apportée par une association de différentes céréales. Les fibres digestibles permettent, elles, de sécuriser la ration, même en cas de fortes consommations.

• Les protéines de qualité, assimiléees directement au niveau intestinal favorisent le dépôt de muscle. Un rapport de 110 g à 120 g de PDI par UFV améliore la conformation.

• Le tourteau de lin est important pour la présentation des broutards à la vente et favorise un poil brillant et un pelage lustré.

• Les levures vivantes BUFFLO participent au dévelop­pement de la flore du rumen, favorisent la dégradation de la cellulose pour mieux valoriser la ration et garantissent une bonne sécurité digestive. Avec ces levures vivantes, la croissance est améliorée de 5 %.

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En fonction de la date de vêlage, de la qualité de l'herbe disponible, de la capacité laitière des vaches, du potentiel de croissance des veaux et de vos objectifs de vente, votre technicien BUFFLO vous aidera à déterminer le programme alimentaire BUFFLO TANDEM adapté à votre élevage.

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La croissance des broutards complémentés avec un aliment BUFFLO est supérieure de 300 grammes par jour à celle de broutards non complémentés. Ainsi, le gain de poids au sevrage par rapport à des animaux non complémentés est de 30 à 60 kg, pour une consommation de 150 à 250 kg d'aliment. Le retour sur investissement a été clairement démontré.

Grâce à la complémentation BUFFLO, les broutards sont prêts à la vente plus tôt (1 à 2 mois), plus homogènes et sont mieux conformés. Ils sont appréciés par les acheteurs et mieux classés. Le gain d'une classe sur la grille EUROP et une vente plus pré­coce se traduisent par un prix supérieur par kilo de poids vif. La marge est ainsi améliorée.

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Influence de la complémentation au pâturage sur la croissance en engraissement.

• Un broutard sous alimenté ne pourra jamais rattraper son retard de croissance pendant la phase d'engraissement. En effet, c'est pendant cette première période de la vie de l'animal que les cellules vont se multiplier et grossir. Et cette multiplication des cellules ne pourra plus se faire en engraissement. C'est pourquoi il est acquis qu'il n'existe pas de croissance compensatrice pendant l'engraissement lorsque le broutard a été sous-alimenté. Ainsi un retard de 40 kg au sevrage se retrouvera en fin d'engraissement, et les jeunes bovins plus lourds en début d'engraissement sortiront 2 mois plus tôt.

• Les broutards qui consomment la complémentation BUFFLO au pâturage démarrent plus vite leur croissance en atelier de repousse ou d'engraissement. Ce gain de croissance diminue la durée d'engraissement et les risques sanitaires. Ainsi, les travaux de l'ITCF ont montré une différence de 150 g de GMQ durant le premier mois en faveur des broutards complémentés.

Influence de la complémentation sur la phase d'adaptation (1er mois d'engraissement)

Ecart de GMQ entre des animaux complémentés et des animaux non complémentés (g/j).

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BUFFLO : une composition pour privilégier un développement harmonieux du broutard et favoriser le dépôt de muscle. Les aliments BUFFLO sont élaborés à l'aide d'un cahier des charges nutritionnel mis au point par CCPA, firme service nationale très impliquée dans la filière bovine. Ils intègrent les dernières données de la recherche CCPA en vue de valoriser au maximum le potentiel génétique des animaux pour optimiser la rentabilité des élevages, tout en prenant en compte les exigences qualité et sécurité de la filière bovine et des consommateurs. Pour remplir ces objectifs, les matières premières utilisées pour ces aliments sont sélectionnées avec attention.

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La finition, pendant combien de temps ? s La finition doit durer 70 à 110 jours pour un gain de poids de 90 à 120 kg. Au-delà de 120 jours l'ingestion et le GMQ se dégradent.

Voici les deux principaux emplacements pour juger

l'état d'engraissement des animaux.

Un troisième est parfois utilisé au niveau du

grasset.

La finition, pour quelles vaches ? a La phase de finition concerne :

• de préférence les animaux âgés de 4 à 9 ans. Au-delà de cet âge, l'engraissement est moins efficace,

• les animaux en bonne santé mais ne remplissant plus leur rôle de reproduction,

• les vaches allaitantes répondant à la demande d'un cahier des charges,

• les animaux ayant une note d'état d'engraissement comprise entre 2 et 3. Les vaches dont la note est inférieure à 2 doivent être préalablement remises en état (voir page suivante).

• La vente des vaches finies représente environ 30 % du produit viande de l'atelier naisseur-engraisseur, une part qui est donc loin d'être négligeable.

• En assurant une bonne finition, on peut : • augmenter le poids des carcasses, • gagner une classe dans le classement EUROP, • produire une viande adaptée à la demande de la filière : une viande tendre,

avec de la tenue, persillée, savoureuse, sans excès de gras, bien rouge.

La finition des vaches allaitantes: une importante source de revenu pour l'éleveur

Page 22: Fiches Pratiques Bufflo

• Dans le cas d'une finition des vaches au pré

• Faire des lots de 5 vaches minimum pour favoriser l'entraînement à la consommation.

• Placer le nourrisseur près d'un point d'eau, pas à l'ombre, sur un passage d'animaux. Compter 10 vaches par nourrisseur. Vérifier le bon accès de tous les animaux au nourrisseur.

• Adapter le chargement à la pousse de l'herbe (en moyenne 3 à 4 vaches par hectare au printemps, 2 à 3 en été).

• Distribuer un aliment concentré, type BUFFLO, à volonté car l'herbe ne couvre pas complètement les besoins des animaux. Adapter la quantité disponible à la pousse de l'herbe.

• Veiller à un apport de fourrage complémentaire : paille ou foin à volonté, à proximité du nourrisseur, pour favoriser une bonne rumination.

• Sevrer les veaux assez tôt et/ou complémenter les vaches allaitantes pour qu'elles ne maigrissent pas trop,

• remettre en état les animaux les plus maigres (note inférieure à 2) avant l'entrée en finition,

- mettre à leur disposition des fourrages grossiers à volonté : foin, ensilage d'herbe, enrubannage de préférence,

- distribuer 4 à 5 kg d'un aliment BUFFLO.

Page 23: Fiches Pratiques Bufflo

• Dans le cas d'une finition des vaches à l'auge, à l'intérieur, ou à l'extérieur sur parcours

• La place à l'auge doit être de 70-75 cm par vache.

• Le paillage doit être abondant.

• Veiller à distribuer le concentré en deux distributions minimum par jour, ceci favorise la consommation et évite les problèmes d'acidose.

- Ration sèche avec paille ou foin à volonté : elle est conseillée, car c'est la ration la plus facile à maîtriser

- Ration maïs ou pulpe : cette ration est moins conseillée car plus difficile à maîtriser : la qualité du maïs est variable, ce qui rend l'estimation des quantités à distribuer délicate. Or, maïs ou pulpe doivent impérativement être rationnés pour éviter les excès d'engraissement, limiter les risques d'acidose et les défauts de couleur de gras (risques de gras jaune avec le maïs).

Page 24: Fiches Pratiques Bufflo

• Il est recommandé :

• de prévoir un déparasitage complet, externe (poux, gales, varrons,...) et interne (strongles, douve) à l'entrée en finition,

• d'épointer les cornes des vaches en cas de lots importants en stabulation,

• en stabulation, de tondre la ligne du dos des vaches, des cornes à la queue sur la largeur des hanches (évite les parasites, la condensation,...),

• d'utiliser des compléments nutritionnels : des vitamines et des oligo-éléments en cure pour un meilleur état général, des facteurs lipotropes pour un meilleur fonctionnement hépatique. A adapter à l'état des animaux et au régime alimentaire.