F inale régionale 25 avril 2017

Dossier de presse

L’Université de La Réunion organise pour la deuxième fois la finale régionale du concours « ma thèse en 180 secondes ». Ce concours permet aux doctorants de présenter leur sujet de recherche, en français et en termes simples, à un auditoire profane et diversifié. Chaque étudiant ou étudiante doit faire, en trois minutes, un exposé clair, concis et néanmoins convaincant sur son projet de recherche. Le tout avec l’appui d’une seule diapositive ! Ce concours s'inspire de Three minute thesis (3MT®), conçu à l’Université du Queensland en Australie. Le concept a été repris en 2012 au Québec par l'Association francophone pour le savoir (Acfas) qui a souhaité étendre le projet à l’ensemble des pays francophones. En France, le concours est organisé par la conférence des présidents d’université (CPU) et le CNRS. En 2017, 27 finales régionales sont organisées dans les universités pour désigner les jeunes chercheurs qui représenteront leur université et leur région à la finale nationale qui aura lieu cette année le 14 juin à Paris. Le lauréat national représentera la France lors de la finale internationale francophone, organisée cette année par la Belgique.

La finale régionale La finale régionale se déroulera le mardi 25 avril à 17h30, dans l’amphithéâtre bioclimatique du campus du Moufia. Ouverte au public, elle sera retransmise en direct sur les réseaux sociaux. Dix-neuf doctorants ou jeunes docteurs se sont inscrits pour participer à ce concours. Une demi-finale a eu lieu le 18 avril pour retenir les onze finalistes qui se prêteront à l’exercice. Deux prix seront remis par le jury composé de professionnels de la recherche et d’acteurs socio-économiques. Le lauréat du premier prix représentera La Réunion lors de la finale nationale à Paris le 14 juin 2017. Il se verra également offrir un ordinateur portable par la délégation régionale de la MGEN. En parallèle, un vote du public sera organisé afin de décerner le prix du public. Les trois lauréats bénéficieront d’une dotation de 800€ chacun qu’ils pourront utiliser dans le cadre de leur thèse ou de leur insertion professionnelle.

Le jury Pour l’édition 2017, le jury sera composé de 6 membres, issus de la recherche et du développement, du monde socio-économique et du lauréat de la finale régionale 2016 :

• Louis-Bertrand Grondin, vice-président du conseil régional en charge de la formation professionnelle et de l’apprentissage

• Pascale Chabanet, représentante de l’IRD à La Réunion, à Mayotte et aux Iles Eparses,

• Anne-Laure Morel, fondatrice et présidente de l’entreprise Torskal • Christelle Floricourt, journaliste à Réunion 1ère, • Georges Dalleau, vice-président de l’Université de La Réunion, en charge

de la recherche et de la valorisation, • Florian Guibbal, doctorant de l’unité mixte de recherche DETROI (UR /

INSERM), lauréat de la finale régionale MT180 en 2016. Les membres du jury devront évaluer les candidats selon deux critères principaux.

1. Talent d’orateur et implication / ou Eloquence (note sur 10) - Le participant a-t-il démontré des qualités d’orateur et a-t-il fait preuve

d’éloquence, de justesse de ton ? Voici quelques critères : Voix claire, présentation rythmée, justesse du ton utilisé, présence sur scène, interaction avec le public, enchainement des idées…

- La personnalité du candidat : discours naturel, passionné, retour sur expériences

2. Médiation du sujet (note sur 10)

- Le participant a-t-il utilisé une narration adéquate à la compréhension

des contextes, enjeux et éventuels résultats de ces recherches ? - la diapositive apporte-t-elle une plus-value à la médiation du sujet ? (si

utilisée) Un point bonus « coup de cœur » peut être attribué pour un point particulièrement marquant lors de la présentation du candidat. Une grille d’évaluation sera fournie aux membres du jury afin de faciliter l’évaluation. Un des membres de l’organisation sera présent pour accompagner les membres du jury en cas de besoin.

Les candidats Ils étaient dix-neuf inscrits. Après une demi-finale, onze ont été retenus pour participer à la finale régionale.

Arthur AH-NIEME Laboratoire PIMENT Apports de dispositifs de vitrage innovants en physique du bâtiment : Modélisation, Expérimentation et Applications

Sandra BOS Laboratoire PIMIT Etude des facteurs viraux moléculaires impliqués dans la pathogénicité du virus Zika chez l'homme

Alexandre DIJOUX Laboratoire PIMENT Influence du comportement transitoire et hors nominal des échangeurs de chaleur sur les performances d’un cycle ORC appliqué à l’Energie Thermique des Mers

Anne-Claire DORSEMANS Laboratoire DETROI Diabète, inflammation et stress oxydatif : impact sur la barrière hémato-encéphalique, la neurogenèse et la réparation cérébrale

Virginie GROSDEMOUGE Laboratoire PIMENT Evaluation et retour d'expérience d'un éco-quartier en milieu tropical: le cas du quartier de Ravine Blanche à l’Ile de La Réunion

Armelle KLEIN Laboratoire LCF Connaissance, pratiques et acceptabilité des gérontechnologies à La Réunion

Edouard LEBON Laboratoire PIMENT Optimisation de la méthanisation sèche des déchets ménagers. Etudes d'impact de l'épandage des digestats

Christophe LIN-KWONG-CHON Laboratoire LE2P Contrôle optimal d'un système pile à combustible de type PEMFC à partir d'outils de diagnostic basés sur des modèles de type reservoir computing

Cécile NOBILE Laboratoire Recyclage et risques (CIRAD) Effets de l’apport de produits résiduaires organiques sur la disponibilité et la phytodisponibilité du phosphore dans les sols agricoles de La Réunion

Delphine RAMALINGOM BARBARY Laboratoire PIMENT Optimisation des transferts thermiques au sein de cavités : applications à des composants passifs de bâtiments

Clément TRYSTRAM Laboratoire ENTROPIE Ecologie trophique de poissons prédateurs et contribution à l'étude des réseaux trophiques marins aux abords de La Réunion

La recherche à l’université de La Réunion L’université de la Réunion développe une recherche singulière au service de la société. De par ses effectifs (plus de 300 personnels en lien avec la recherche), la diversité des thématiques abordées, ses partenaires et ses plateaux scientifiques, elle ambitionne de créer un lien entre une activité de recherche de proximité et un rayonnement international. Les activités de recherche bonifient également la formation des étudiants en remettant à jour les connaissances et les méthodes d’enseignement. Toutes les activités de recherche et de formation à la recherche sont menées en partenariat - notamment par le biais d’unités mixtes de recherche - avec les organismes français comme le centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD), le centre National pour la recherche scientifique (CNRS), l’institut de recherche pour le développement (IRD), l’institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), Météo France, l’institut de physique du globe de Paris (IPGP), l’institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (IFREMER) et l’agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES). Ainsi, neuf des 21 unités de recherche de l’établissement sont des unités mixtes de recherche. L’université de La Réunion s’insère dans un écosystème en prise avec la valorisation au sens large. Par le biais de ses équipes de recherche et de son Pôle recherche, elle a en ce sens noué des liens forts avec la Technopole de La Réunion, le Pôle de compétivité « Qualitropic » spécialisé dans l’agro-nutrition en milieu tropical, le cluster Témergie dans le domaine de l’énergie, le CRITT dans celui de l’agro-alimentaire et l’Incubateur de La Réunion. L’Université de La Réunion est également partenaire de l’agence régionale d’innovation et d’investissement NEXA avec laquelle elle a mis en place une cellule Europe et Ingénierie de Projets dont les objectifs sont d’aider à la mobilisation de sources de financements, de participer à l’accroissement de la visibilité du territoire en matière de recherche et de développement et d’innovation et de faciliter les coopérations européennes. 12 équipes d’accueil (unités propres)

• Laboratoire de Chimie des Substances Naturelles et des Sciences des Aliments

• Laboratoire d’Informatique et de Mathématiques • Laboratoire d’Energétique, d’Electronique et Procédés • Physique et Ingénierie Mathématique pour l’Energie de l’environnemeNt et

le bâtimenT • Centre d’Etudes Périnatales de l’Océan Indien • Centre d’Economie et Management de l’Océan Indien • Centre de Recherches Juridiques • Déplacements, Identités, Regards, Ecritures • Ingénierie, Recherche et Intervention, Sport, Santé et Environnement

• Langues, textes et communications dans les espaces Créolophones et Francophones

• Océan Indien : Espaces et Sociétés • Institut Coopératif Austral de Recherche en Education

9 unités mixtes de recherche

• Peuplements Végétaux et Bioagresseurs en Milieu Tropical (CIRAD) • Laboratoire de l’Atmosphère et Cyclones (CNRS – Météo France) • Ecologie mariNe TROpicale dans les océans Pacifique et IndiEn (CNRS –

IRD) • Processus Infectieux en Milieu Insulaire Tropical (CNRS – INSERM – IRD) • Diabète athérothrombose Et Thérapies Réunion Océan Indien (INSERM) • Laboratoire GéoSciences Réunion (IPGP) • Espace pour le développement (IRD) • Dynamique des Structures et Interactions des Macromolécules Biologiques

(INSERM) • QualiSud (CIRAD)

Plateformes de recherche

• le CYROI, seul cyclotron ultramarin, • l’observatoire atmosphérique du Maïdo, • SEAS-OI, station d’observation « surveillance environnementale assistée

par satellite dans l’océan Indien », • le Pôle de Protection des Plantes, • l’Observatoire Volcanologique du Piton de la Fournaise, • le centre de calcul, • stations permanentes sur les écosystèmes.

La formation à la recherche A l'Université de La Réunion, la formation à la recherche était assurée, jusqu’en 2010, par une Ecole Doctorale Interdisciplinaire (EDI). Avec le contrat quadriennal 2010-2013, et pour une meilleure efficacité, l'EDI a laissé place à deux Ecoles Doctorales afin de mieux répondre aux spécificités des champs disciplinaires de notre établissement :

• l'école Doctorale Sciences, Technologies et Santé (ED STS), • l'école Doctorale Sciences Humaines et Sociales (ED SHS).

Les Ecoles Doctorales ont donc pour mission la formation à la recherche, chacune dans leurs champs disciplinaires. Elles ont également en charge la préparation de l'insertion professionnelle des futurs docteurs. La politique scientifique commune de nos Ecoles Doctorales vise à promouvoir l’excellence et le rayonnement de ses doctorants dans la coopération régionale et la compétition internationale. La politique pédagogique repose sur un encadrement renforcé des doctorants durant la totalité de leur cursus dans les champs disciplinaires, interdisciplinaires et extradisciplinaires dans le but d’assurer une meilleure cohésion de la formation et de mieux armer les étudiants pour la compétition à venir. L'école Doctorale Sciences, Technologies et Santé L'école Doctorale Sciences, Technologies et Santé s'appuie sur et collabore avec quinze laboratoires de recherche implantés à La Réunion. Elle regroupe de nombreuses disciplines scientifiques allant des mathématiques fondamentales et appliquées à l’informatique en passant par la physique de l’atmosphère, la physique du bâtiment, l’ingénierie, les géosciences, l’écologie terrestre, l’écologie marine, l’agronomie, la chimie, la biochimie, la bio-médecine, la bio-informatique, la santé et les sciences et techniques des activités physiques et sportives. Le périmètre thématique est donc extrêmement vaste mais très bien positionné dans le contexte régional et réunionnais. Par ailleurs, cette école doctorale veille à l'adéquation entre la politique de recherche générale de l'établissement et les acteurs majeurs dans des domaines de recherche déjà existant et associés à l’université, notamment le BRGM, le CIRAD, Météo-France, le CNRS, l’INSERM, l’IRD ou encore l’IFREMER. L’école doctorale a des liens privilégiés avec les Fédérations de Recherche BioST (Bio Sécurité en milieu Tropical) et OMNCG (Observatoire des Milieux Naturels et des Changements Globaux) de l’université. Elle accueille chaque année des doctorants étrangers et établit des inscriptions en cotutelle et en codirection avec des universités étrangères (Madagascar, Inde, Comores, Ile Maurice, Afrique du Sud, Tunisie, Maroc, Thaïlande, Viêtnam, Chine, etc.).

L'école Doctorale Sciences Humaines et Sociales L’école doctorale Sciences Humaines et Sociales s'appuie sur et collabore avec huit laboratoires de recherche implantés à La Réunion et entretient des liens privilégiés avec la Fédération de Recherches OSOI (Observatoire des Sociétés de l’Océan Indien) de l’Université. Elle englobe un périmètre thématique très vaste : la littérature, le droit, l’histoire, la géographie, la sociologie, l’anthropologie, les langues, l’économie et la gestion. Cette école doctorale a une ouverture importante sur l’extérieur. Elle a mis en place des partenariats multiples et variés avec des organismes de recherche implantés sur l’île, notamment le CIRAD (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement), l’INSEE (Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques) et l’IRD (Institut de Recherche pour le développement). Elle participe en outre au Collège Doctoral « Langage, Pluralités et Développement » animé par l’Association Universitaire de la Francophonie (AUF), accueille chaque année des doctorants étrangers, et établit des inscriptions en cotutelle et en codirection avec des centres de recherches et universités métropolitains (CNRS Montpellier, Ecole Nationale des Chartes de Paris, EHESS, INRA Avignon, Muséum National d'Histoire Naturelle de Paris, ainsi que les Universités de Lille, Paris, Pau, Poitiers et Rouen) et étrangers (Canada, Comores, Ile Maurice, Madagascar, etc.). Contacts presse Christelle Letellier – médiation scientifique / pôle recherche – 0262 93 81 08 – 0692 29 45 56 Anne Mariotti – service communication – 0262 93 87 07 – 0692 66 15 58