Click here to load reader
Upload
j-mm
View
214
Download
1
Embed Size (px)
Citation preview
Les techniques @assistance m&kale Li la procrbation (AMP) ont pour mission de &pondre cc au &sir d’enfant ma/g& tout jj de couples qui ne peuvent procrker naturellement. .
cette m6dicalisation de la conception, personne n’apporte de critiques fondamentales - ~ontrairement & eel/es wjsa~t ~‘~~er-rn~d~~~isation de ~~accouchement et de la nai~an~e... qua a ~ou~ant sdcurisk au maximum possible ce moment touioffrs B risque pour le nouveau-n&
,,Z$+‘$ ue la medecine et la biologie aident les ‘& & <. +:,,couples a concevoir est iegitime. Depuis
la naissance du premier * b~b~-~p~uve~e *
(test-tube baby) en 1978, les techniques de FIV
et de reimplantation d’embryon n’ont cesse de progresser.
Neanmoins, une technique recente d’AMP
poserait probleme. Ii s’agit de I’IGSI (intracyto- plasmic sperm injection), ou injection intra-cyto-
plasmique de spermatozoide, utilisee quand
i’impossibilite de concevoir concerne I’homme. II p&se sur cette technique, du fait des anoma-
lies spermatiques qu’elle permet de contourner,
certains soupCons.
Le Gomite d’ethique (GGNE) a ete saisi par
Claire B&set, Defenseur des enfants, au sujet
de I’IGSI. La question de Mme Brisset est
double : a-t-on suffisamment evalue la fiabilite
de I’lCSI (developpee par Uquipe beige du Pr Van Stei~e~hem), a-t-on pese certains risques
-
auxquels sont exposes les garqons nes selon
cette technique d’AMP ?
Proposee des 1992, I’ICSI fut vite appiiqu~e
par les centres de FIV. Elle est realisable avec
un spermatozo’rde frais (ejaculat) ou le recueii, dans le testicule, d’un spermatozoide immature.
Dans les deux cas, il s’agit d’un spermatozoide
peu mobile, incapable de penetrer seul dans I’ovule, d’oii l’inje~t~on intra-c~opiasmique.
Les spermatozoi’des vivants mais faibles (asthe-
nospermie), peu nombreux (oligospermie), iso-
Ies parmi d’autres inertes (azoospermie) ou
anormaux (teratospermie) exposent-ils I’enfant
male a un risque ulterieur, notamment sterilite
severe heritee du p&e, ou autre? dans la mesu-
re air le spermatozdide selectionne sur son
aspect normal est peut-etre porteur d’anoma- lies genetiques transmissibles ?
Pour le CGNE, ~augmentation des recours a I’IGSI est peut-etre due a l’imptession qu’elle
reussit mieux que la FIV classique, mais il ne
faudrait pas qu’elle se banalise, alors que les
AMP classiques donnent de bons resultats
sans risques. Mais lesquels ? On n’a pratique-
ment rien dans la litterature sur ce point : intro-
duction avec I’ICSI d’une (c substance etrange-
re *, c( traumatisme ” de la perforation...
Le vrai probieme est la prevalence des ano- malies chromosom;ques associees B une
spermatogenese anormale (jusqu’a 19 % des
hommes), avec risque de malformations
(rares) pour la descendance masculine,
Recut insuffisant, series trop petites, peu de
travaux publies : faudrajt-ii ators adjoindre au
protocole IGSI un diagnostic pre-implantatoire
(DPI) systematique, au nom du principe de
precaution ? Pour I’instant, dit le CGNE, ce
DPI 1~ sortirait du cadre de la loi ‘).
J.-M. JUi.
artame biologiquement sans pros ingenue fran~a~se de &writ6 s~nitajre des aliments (Afssa), le Cornets s~ie~t~fique
~imentati~~ (SCF) de la Commission eurapbenne rassure les uti~isateurs tame : le successeur de la saccharine est un produit sans danger pour l’homme.
mit6 ont relu plus de 500 travaux de recherche,. sur /‘animal ela s~appel~e m~ta-a~a~~se Ii!
nutile done de reevaluer un risque biologique deja recher-
the... avant et apres. cc L’&at
actuef des connaissances scien-
Mques Re permet pas &tab%-
une reiation entre consomma- fion d’aspartame et tumeur c&&
kale, chez I’homme comme
chez /‘animal “. II n’y a pas lieu
non plus d’en revoir la dose jour- naliere admissible (DJA) chez I’homme : 40 mg/kg/j (diabe- tiques, obeses).
Les accusations ont circule sur In-
ternet et dans certains journaux, scandalisant les experts en nutri-
tion, I’aspartame - invente par un bio-
chimiste des laboratoires Searle -
&ant i’un des additifs alimentaires
les plus testes au monde. C’est aussi jeter ie discredit sur le se-
rieux et l’integrite des experts
biologistes et toxicologues char- ges de determiner l’innocuite