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Travaux sur le Lées et ses affluents

(Pyrénées-Atlantiques)

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Dans le respect des compétences statutaires du SMGAA, le programme de travaux consiste à restaurer et entretenir la végétation sur l’ensemble des cours d’eau du bassin versant des Lées et du Larcis. (Cours d’eau listés page 4, plus le chevelu).

Ceci implique également la gestion des embâcles et chablis proches des enjeux publics (zones habitées, ouvrages d’art, ponts, voiries…). De nombreuses routes (départementales, communales, rurales), traversent l’ensemble des cours d’eau de ce bassin versant. Ces ponts sont souvent sur piles, proches les uns des autres et parfois sous dimensionnés. Lors des crues de 2007, 2009 et 2014, certains ouvrages ont rompu sous la pression de l’eau contre les embâcles. Les Lées peuvent déplacés des chablis de gros diamètres sur plusieurs centaines de mètres (400 ml mesurés en 2009 entre deux ponts).

L’objectif sera de maintenir une végétation saine et diversifiée par du recépage préventif sur l’ensemble des cours d’eau de ce bassin versant et en particulier sur les affluents, y compris le petit chevelu, repérés lors des états des lieux géomorphologiques. Certains ne sont plus du tout entretenus et l’accumulation d’embâcles ou même de débris végétaux, de sédiments entrainent des débordements et sur-inondation dans quelques bourgs habités, comme sur Anoye (Ru. Des Trois Fontaines) Maspie-Lalonquère-Juillacq (Ru. Hour, Jardoun, Labadie…), Lespielle (Ru. Licher)…

Peu de zones forestières larges et de bras de décharge de crue sont présents sur cette zone amont. Néanmoins, des travaux de restauration hydromorphologique, seront mis en œuvre sur quelques points.

Les fiches ci-après, situent et décrivent ces opérations complémentaires autour des certains ouvrages d’art et de zones habitées.

Les interventions prévues sont :- Le traitement de bancs de galets et atterrissements par régalage et/ou mise en glacis

des matériaux pour limiter les contraintes hydrauliques sur les ancrages de certains ouvrages.

- Des opérations de curage de sédiments, ponctuelles et ciblées, sur certains affluents qui traversent des zones habitées.

- La réouverture de bras par des opérations d’abattage forestiers ou de terrassement de matériaux.

- La création de bras de décharge de crue.

Evolution possible des travaux :

Selon les évènements naturels (crues tempêtes…), l’évolution des cours d’eau mais aussi les opérations de concertation mis en œuvre ou à développer dans certains secteurs à enjeux, une réactualisation annuelle pourra être réalisée par les élus du syndicat et les techniciens, en collaboration avec les services de l’Etat et les partenaires techniques et financiers.

En effet, le recul comme le retrait de certains tertres de protection de parcelles agricoles (Commune de Lespielle) seront étudiés dans le cadre de cette DIG, afin de favoriser l’expansion des crues dans des secteurs à enjeux de sécurité publique.

A l’issue de ces études, la programmation des travaux fera l’objet d’un dossier de déclaration ou d’autorisation spécifique.

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Sous Bassin versant du Lées dit « de Garlin »

Principaux affluents :

Rive Droite : Ru. Arriou Dou Bert, Ru. Mondane, Arriou-Molou, Ru. Marchet

Rive Gauche : Ru. Couilhet, Ru. Castera

Communes traversées de l’amont vers l’aval :Gerderest, Monassut-Audiracq, Lussagnet-Lusson, Simacourbe, Lalongue, Lannecaube, Coslédaà-Lube-Boast

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Extrait du rapport d’études sur cette zone à enjeu : Bureau Géodiag

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Sous Bassin versant du Lées dit « de Lembeye »

Principaux affluents :

Rive Droite : Petit-Lées, Ru.Dulom, Ru. Licher

Rive Gauche : Ru. Des Trois Fontaines, Ru. De Hour, Ru. Jardoun, Ru. Labadie, Ru. Larrigan

Communes traversées de l’amont vers l’aval :Anoye, Momy, Maspie-Lalonquère-Juillacq, Simacourbe, Lembeye, Escures, Lespielle, Gayon, Castillon, Arricau-Bordes, Cadilllon

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Le fond cartographique et la légende ci-dessus, réalisés par le bureau Géodiag, à partir de l’état des lieux de terrain, complète l’atlas des zones inondables de l’Etat. Il délimite plus précisément le lit majeur du Lées, l’enveloppe maximale de la zone inondable (fond rose) et repère également les points de débordements, les axes d’écoulements et les arrivées d’eau et de matériaux au niveau de la confluence avec le Ruisseau Le Licher.

Problématique et justification de l’intérêt généralet de la sécurité publique :Lors des crues débordantes, comme celles du 12 février 2013 et du 25 janvier 2014, malgré tout de faible récurrence (< 10 ans), le bourg habité de Lespielle est inaccessible par les deux routes communales qui le desservent depuis la RD 143, à l’Ouest du Lées. L’eau se répand sur les deux voies comme il est visible sur les photos ci-après.A l’Est du bourg, aucun n’accès n’est possible depuis le coteau boisé, fortement pentu.En 2008, la station de production et d’alimentation en eau potable a été construite dans la zone inondable. Si la station est calée hors d’eau, son emprise ainsi que les aménagements périphériques et les lagunes limitent l’expansion de la crue au sein du lit majeur.

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Interventions programmées et évaluation des incidences hydrauliques :

Dans le cadre de cette DIG, trois interventions sont programmées afin d’améliorer la situation ou du moins diminuer les impacts hydrauliques des crues débordantes.Le point n°7 concerne la confluence entre le Ru. Licher et le Lées (voir fiche ci-après)

Le point n°8 concerne l’ancien bras du Lées (rive gauche et rive droite), entre les deux ponts routiers. Il est composé d’une partie de l’ancien canal du moulin qui a été capturé par le Lées depuis plusieurs dizaines d’années et qui peut fonctionner comme un bras secondaire au sein du lit mineur du Lées. Ce bras est aujourd’hui obstrué. Les travaux consistent à retirer les embâcles et chablis et à terrasser (sur place) les matériaux terreux, de manière à créer une pente naturelle, favorable à sa mise en charge lors des crues.Cette intervention n’entraînera pas d’incidence hydraulique et naturelle, tant pour les crues de plein bord que pour les crues débordantes puisqu’elle permet d’accompagner la dynamique fluviale et de dissiper les vitesses au sein du lit mineur. En rendant ce bras secondaire plus fonctionnel, les capacités d’accueil pour le milieu aquatique s’en trouveront également améliorées.

Le point n°9 concerne l’élargissement du fossé existant aux abords de la station AEP, de manière à améliorer l’évacuation de l’eau qui stagne sur la voirie et peut s’étendre en direction des premières maisons du bourg. Cet élargissement en forme de cunette (voir fiche ci-après), que l’on peut considérer comme un bras de décharge de crue au sein de la zone inondable, n’aura pas d’incidence hydraulique, ni sur l’expansion de la crue, ni sur la hauteur d’eau au sein du lit majeur. Lorsque le fossé se met en charge, il y a déjà de l’eau dans le lit majeur autour de la station. Plus en aval, il n’y a pas d’enjeux de sécurité publique (voirie, pont) sur plus de 1,5km. Les parcelles agricoles où s’écoule l’eau sont également dans l’enveloppe de la zone inondable comme le relève la cartographie ci-jointe.Cette intervention n’évitera pas l’inondation de la voirie mais permettra de limiter la durée d’inaccessibilité au bourg et la propagation de l’eau vers les habitations.

Investigation complémentaire sur le secteur :Durant la période de cette DIG, une étude avec levés topographiques du tertre situé rive gauche du Lées, à l’aval du Moulin Bellegarde et limitant l’expansion des crues sera menée. Elle devra permettre de déterminer son niveau d’influence durant les crues débordantes et proposera des aménagements si nécessaire. Dès lors, un dossier d’autorisation spécifique pourra être déposé après concertation et acceptation locale.

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Sous Bassin versant du Larcis

Principaux affluents :

Rive Gauche : Ru. Du Bosq, Ru. Lisau.

Communes traversées de l’amont vers l’aval : Luc-Armau (source du Larcis), Bassillon-Vauzé, Moncaup, Corbère-Abères, Séméacq-Blachon, Monpezat, Lasserre, Crouseilles, Arroses, Aurions-Idernes

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