FLAMBEAU des démocrates N° 0395 du Jeudi 19 Mars 2015

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tion rurale aura ainsi été de 45 villa-ges électrifiés dans le cadre du pro-jet BIDC et près d’une vingtaine delocalités dans les préfectures deDANYI et WAWA par la constructionde 60 Km de ligne MT et de 20 Km deligne BT dans le cadre de l’électrifi-cation transfrontalière sur finance-ment de l’Union Européenne (UE)et la contribution des Sociétésd’électricité du Togo (CEB et CEET)et celle du Ghana-ElectricityCompany of Ghana (ECG).

II. Les étudesDepuis 2009 a connu d’importantesétudespour les différents sous-sec-teurs composants le secteur:

I.1. Elaboration du systèmed’information énergétique (SIE)

Le SIE est un document élaboré parla DGE qui ressort le bilan énergé-tique de notre pays ; il permet decalculer les flux d’énergie dans toutle secteur de l’énergie, des hydro-carbures, de la biomasse, et l’élec-tricité. Ce bilan fait en 2009 avec lesdonnées de 2008 permet de cons-tater que la biomasse occupe de plus71% de nos besoins énergétiques,les hydrocarbures 26%, et l’électri-cité 3%. Le SIE a permis de calculerle taux d’accès à l’électricité trèsfaible de l’ordre de 23% en 2009.Le SIE est un document qui présenteles statistiques du secteur de l’éner-gie, le bilan énergétique de 2009ressort l’information sur la consom-mation finale d’énergie par habitanten 2008 est de 0.29tep valeur net-tement supérieur à celui du Niger etlégèrement supérieur à celui duSénégal. Cette valeur est très faiblecomparativement à la moyenne afri-caine qui s’élève à 0,5 tep/hbt.34 % de la population qui vit en mi-lieu urbain consomment 94 % del’électricité alors que 66 % de lapopulation vivant en milieu rural neconsomme que 6 % de l’électricitétotale consommée.

I.2. Etudes stratégiques du sous-secteur de l’électricité

Cette étude validée en2010 a ressorti les forces et faibles-ses du sous-secteur de l’électricité,elle a surtout ressorti les prévisionsen matière capacité de productionpour le Togo pour ne plus dépen-dre de l’extérieur. Selon cette étude,d’ici 2020 si l’on considère un scé-nario élevé de croissance de lademande (11%) nos besoins en ter-mes de production devraient aug-menter entre 250 à 400 MW pour neplus dépendre du Ghana et duNigéria. Elle ressort également quele secteur devrait être réorganisépour permettre une plus grandeouverture du secteur de la produc-tion, la désintégration du secteur endifférents segments : production dis-tribution et transport. La même étudeprévoit la création d’une agenced’électrification rurale pour permet-tre d’augmenter le taux d’accès àl’électricité à nos populations.

hauteur de 6,5 milliards de FCFA àtravers un projet qui couvre environ70 localités rurales réparties dansles cinq régions économiquesLe projet d’électrif icationtransfrontalier

En 2011Deux accords de prêt ont

été signés pour le secteur de l’éner-gie notamment :- 20 milliards de FCFA pour le projetde Renforcement et de constructiondes alimentations en énergie élec-trique au Togo- Le projet d’électrification ruralephase 2 d’un montant de 15 millionsde dollars USLe programme d’électrification ru-rale sur le financement de l’Etat acontinué, et permis d’électrifer deslocalités dans les régions de la Kara,Centrale et PlateauxEn 2012Bien que l’appui de l’Etat ait consi-dérablement diminué il a permisd’électrif ier les localités deGadjagan, et NotsèMonu en éclai-rage public.Le financement de la Société Natio-nale des Phosphates Togolaises(SNPT) a permis d’électrifier Nyita,Dagbati, Akoumapé

En 2013Le financement SNPT une dizainede localité dans les zones minières,de construire des écoles et centrede santé.Le programme d’éclairage public apermis d’électrifier les chefs-lieux depréfectureLes localités de Gbodjomé,Abréwokor, Kaniamboua, Toaga, etKatindi ont été électrifiées grace à100 millions qui ont été alloués pourfaire l’électrification rurale.Les travaux du projet d’électrifica-tion rurale phase 2 ont débuté avecl’électrification de Djagblé à la fin del’année.Les tableaux ci-dessous récapitu-lent tous les projets et localités quiont été électrifiées dans les 5 der-nières années.En 2014Le budget alloué pour l’électrifica-tion rurale est de 500 millions deFCFA et permettra d’électrifier :Nawaré, KoumongoukanGapéAtiho,GapéTodomé, GapéLanvo, Koka etéclairage public à Adjengré.- En 2011, le secteur a bénéficié del’appui de la Banque d’Investisse-ment et de Développement de laCEDEAO (BIDC) à hauteur de 6,5milliards de FCFA à travers un projetqui couvre environ 70 localités ru-rales réparties dans les cinq régionséconomiques avec la constructionde 160 km de réseau BT et 248 kmde réseau MT.Dans cette même vision il a été initiéun projet d’électrif icationtransfrontalière avec le Ghana, surle financement de l’Union Euro-péenne.Le bilan en 2011 pour l’électrifica-

1. Eclairage publicEntamé en 2009, le programmed’éclairage public se poursuit jus-qu’à ce jour (2014), plusieurs villes,villages et quartiers de la ville deLomé ont bénéficié d’une telle initia-tive. En 2011, 13 rues de la ville deLomé pour une longueur totale deprès de 19,6 Km ont bénéficiés del’éclairage public. Il s’agit notammentdes axes suivants : Rue du Grandséminaire, Rue Sagbado, Rue No-tre Dame, Portion de la Rue BePadeSouza, Rue 129 Aflao-Gakli,Cité Millénium, Rue Kilémou, Rue dela Nouvelle Présidence, Rue deFrance, Avenue FrançoisMITTERAND, Avenue calais, AvenueCharles de Gaulle, AvenueSarakawa.

Aussi les nouveaux villa-ges électrifiés bénéficient systémati-quement de l’éclairage public.

Cette politique a permis derenforcer la sécurité dans la ville deLomé, de réduire les accidents decirculation, de faire émerger desactivités génératrices de revenus lelong des artères éclairées pour lespopulations et enfin de contribuer àaméliorer l’aspect général de la villede Lomé.

Ce programme d’éclai-rage public s’est poursuivi et s’étenddans les villes de l’intérieur et loca-lités rurales ou les travaux d’électri-fication prennent en compte le voletéclairage public des rues, infrastruc-tures communautaires, etc.

I. Electrification ruraleElle s’inscrit dans la vo-

lonté exprimée par le Gouvernementde réduire la pauvreté en augmen-tant l’accès des populations ruralesaux services énergétiques.Le secteur bénéficie de l’appui di-rect de l’etat à travers le BIE, maisaussi des financements extérieurs.La plupart des projets sont exécu-tés par la CEET, la DGE fait partie ducomité de suivi de l’exécution desprojets.

En 2009 :Le Programme de réhabilitation desstructures de production d’énergie(près 4 milliards) et le programmed’électrification rurale mis en placepar l’Etat ont permis d’électrifier plu-sieurs localités par groupes électro-gènes et par extension réseau, lesgrands artères de la vil les deLomé dont :- Groupes électrogènes à Mango,Tsifama, Yégué, Etat-major,Kpékpémé, Saligbé, Ahassomé,Tado, Tohoun, groupe mobil etc…- electrification des localités deAgbandi, etc…En 2010Plusieurs localités ont été électrifiéessur le budget de l’Etat (500 millions)dont :- Électrification rurale dans les ré-gions Maritime et SavanesLa réalisation du projet d’électrifica-tion rurale financé par la BIDC à

• Les autorisations d’exploitationartisanale pour le compte des so-ciétés TECH-MINES (or), OptionTransit (gravier), Ets 3 TR, Ets JE-SUS SAUVE, SILME-BTP Sarl, PRO-SERVICES, GRANUTOGO,TANSAXES, GTOA Sarl (sable).• Les permis d’exploitation pourmatériaux de construction (gravierconcassé) pour le compte des so-ciétés TOGO RAIL, COLAS AFRI-QUE, ETOILE DU GOLFE, CEMAT,EBOMAF, SNCTCP, TGC, SATEM,SNTC, ADEOTI, LES AIGLES, Togocarrière, SHEHU DAN FODIO,CARMAR TOGO, ALMACAR, GEA,STDM, CECO BTP, STG, ALFO-GROUP, GER.• Les permis d’exploitation à petiteéchelle pour le compte des socié-tés GRANUTOGO (gravier con-cassé), SAD (sable lagunaire),GLOBAL MERCHANTS (grenat),STII (sable lacustre).• Un permis d’exploitation à grandeéchelle pour l’exploitation du mar-bre par la société POMAR.

Pour l’ensemble des per-mis attribués, les travaux se pour-suivent assez bien sur le terrain etont conduit à la création de l’em-ploi dans les zones où ces sociétésopèrent.

Le laboratoire des mines a réaliséaussi un certain nombre d’activitésà savoir :• Analyses chimiques etgéochimiques de roches, sols, sé-diments de ruisseaux sur supportSpectrophotomètre d’AbsorptionAtomique (S.A.A) pour les travauxde recherche ;• Analyse des eaux ;• Délivrance de certificats d’expé-dition d’or pour deux sociétésagréées (SOLTRANS et WAFEX) ;• Contrôles de substances précieu-ses et semi-précieuses (or, argent,diamant et autres …).

Pour attirer les investis-seurs miniers au Togo, une relec-ture du Code minier et de ses tex-tes d’application est en cours grâceau financement de la Banque mon-diale. L’atelier de validation del’avant projet de ce nouveau codes’est tenu en juin 2014 et il ne resteque son adoption par le parlement.

Dans le cadre du renfor-cement des capacités dans le sec-teur minier, une dizaine de cadrede la DGMG ont bénéficié des for-mations au pays (programmeATENS) et à l’étranger grâce à lacoopération des pays comme l’Aus-tralie, la Chine, l’Italie etc.

Voici donc résumées lesgrandes lignes des activités me-nées depuis 2010 par la DGMG.

II Sous secteur Energie électri-que

Les principales activitésdans le secteur de l’énergie sur lescinq (5) dernières années se pré-sent comme suit :

I Sous secteur Mines et GéologieDepuis 2010, la Direction

Générale des Mines et de la Géolo-gie (DGMG) a mené un certain nom-bre d’activités dont la réalisationconcoure au développement dupays.

Au niveau des recher-ches géologiques et minières, lescinq (5) dernières années ont étémarquées dans notre pays par lestravaux suivants:• Evaluation du potentiel minier,énergétique et ressources en eaudu TogoRéalisée par la société RTI deFrance, cette étude a introduit lesnouvelles technologies spatialesapparues et développées au coursdes 10 dernières années, dont lesapplications majeures permettentd’embrasser d’un regard nouveau,l’ensemble des ressources naturel-les, eau, énergie et potentiel miné-ral de notre pays.Elle a conduit à la compilation et àune homogénéisation de toutes lesdonnées collectées dans un Sys-tème d’Informations Géographiquescompréhensible, homogène etrévisable à l’échelle globale dupays.• Travaux de sondages sur le gise-ment de fer de Bassar

Sur la base des recom-mandations faites à l’issu des tra-vaux de la société RTI, une missionde sondages carottés sur l’ensem-ble des formations à hématites de lazone de Bassar a été confiée à lasociété BENZU (Afrique du Sud).

Cette mission qui avaitpour but d’évaluer qualitativementet quantitativement le gisement defer de la zone vient d’achever laphase de terrain. Les échantillonsprélevés sont expédiés à l’étrangerpour des analyses spécialisés. Lesrésultats d’analyses et le rapport dela mission sont attendus.• Autres activités de rechercheEn dehors de ces principales étu-des, plus de cent cinquante (150)permis de recherche couvrant unesuperficie cumulée d’environ150 000 Km² (24% du territoire) ontété attribués à des sociétés miniè-res privées sur des sujets diverscomme : le manganèse, le nickel, lechrome, le zinc, l’uranium, l’ilménitele fer, les pierres ornementales, lespierres marbrières, les matériaux deconstruction, l’or et les phosphates.Parmi ces sociétés, nous pouvonsciter: la SNPT, POMAR, SCANTOGOMines, RRCC, G&B, GlobalMerchants Sarl ; SAD, Midnight Sun,Togo Or, Société Générale des Mi-nes, STII, Panafrican Gold Corpora-tion Togo, TERRA METAUX RARES,etc.Sur le plan de l’exploitation, la Di-rection du Développement et duContrôle Miniers a instruit un certainnombre de dossiers et préparés despermis et autorisations d’exploita-tions qui ont été délivrés à plusieursopérateurs miniers. On distingue :

Mines et EnergieLes efforts des cinq dernières années

A suivre...

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Actualité 33333Présidentielle 2015 et la question des réformes

JJJJJean-Pierean-Pierean-Pierean-Pierean-Pierrrrrre Fe Fe Fe Fe Faaaaabrbrbrbrbre se re se re se re se re se reeeeebifbifbifbifbiffffffe ?e ?e ?e ?e ?

pour cause, Jean-Pierre Fabreaccuse cette société que dirigele fils du diplomate Belge, Louis

se rend compte que lesprévisions d’Afrobaromètre sontconfirmées par le comportementde l’opinion publique. Il est de plusen plus massivement désavouépar les Togolais de l’intérieur etde la diaspora. Du coup, il tentede trouver une porte de sortieavant qu’il ne soit trop tard. C’est

garde, l’on ne saurait participer àce scrutin sans les réformesdevant lui garantir son équité.Pendant ce temps, d’autres ontchoisi d’y participer avec ou sansles réformes. Parmi eux, l’Ancde Jean-Pierre Fabre qui a surpristout le monde en s’inscrivantdans la deuxième option. Ramant

dans ce sens qu’il a entrepris desdemandes auprès des chefsd’Etat de la sous-région pourtenter d’amener le pouvoir deLomé à procéder aux réformes.Tout en sachant que ce derniersera indifférent à ces pressionstardives qui lui serviraient deprétexte pour se retirer duprocessus.

Dans la même optiquede recherche de prétexte, l’ANCa saisi des juridictions belgescontre la Société Zetes. Sociétéayant donc en charge, la livraisondes cartes électorales ainsi quele conditionnement des kitsélectoraux pour le compte decette présidentielle au Togo. Et

C’est connu de tous. A moins d’un revirement de situationde dernière minute, les Togolais se rendront aux urnes le mercredi 15avril prochain. Ainsi en a décidé la Commission Electorale NationaleIndépendante (Ceni). Et en lice pour ce scrutin, cinq candidatures toutesvalidées la semaine dernière par la Cour Constitutionnelle. Parmi elles,celles du président sortant Faure Gnassingbé et du candidat de Cap2015, Jean-Pierre Fabre. Sauf que ce dernier risque d’être victime de sapropre turpitude.

ainsi à contre-courant des 85%des Togolais qui, selonafrobaromètre, réclament lesréformes avant toute élection.

Mais au fur et àmesure que le processusavance, le candidat de Cap 2015

S’il y a aujourd’hui unsujet qui divise le plus les acteursde l’opposition togolaise, c’estbien évidemment celui ayant traitaux réformes politiques. Pourcertains dont le Comité d’Actionpour le renouveau (Car) tient la

Michel, de bourrage de fichier.Ces différentes

Les membres de la STT lors d’une AG

initiatives de Jean-Pierre Fabreen faveur d’un minimum deréformes bien que salutairesprouvent à suffisance toutes leslimites du candidat de Cap 2015dans la conduite de sa visionpolit ique et son manque desérieux. Ce sont desmanœuvres de duperies desTogolais pour finalement justifierun éventuel futur retrait ducandidat Jean pierre Fabre duprocessus. Un homme qui aurapéché par excès d’aisance,d’arrogance et surtout de méprisenvers les autres. Les jours à

tielle d’avril au Togo. En revanche,l’UE envisage le financement desorganisations de la société civile quivont déployer un millier d’observa-teurs dans les bureaux de vote.Ainsi, les organisations internatio-nales (telles l’UE, PNUD…) privilé-gient désormais les démarches in-clusives en sous-traitant différentesmissions à des acteurs locaux.

Il ne reste qu’à voir lecôté neutralité de ces observateurslocaux pour ne pas décrédibiliserleur mission. La transparence, lacrédibilité et l’équité de l’opérationde vote en dépendent aussi.

Isidore

Les Togolais sont ap-pelés aux urnes le mercredi 15 avrilprochain pour élire leur prochainprésident de la République. A cerendez-vous, plusieurs sont les ob-servateurs qui se précipitent auxchevets du Togo pour lui prêter leurexpertise en matière d’observationélectorale. Dans le passé, l’UnionEuropéenne a également envoyéses observateurs qui ont laissé plu-sieurs rapports assortis de recom-mandations. Mais le 15 avril pro-chain, ce ne sera pas le cas.

En effet, l’Union euro-péenne a décidé de ne pas envoyerd’observateurs lors de la présiden-

aux manifestants de vider les lieuxou ils seront dégagés de force. Lesit-in a donc été interdit. Mais lesorganisateurs ont néanmoins lu ladéclaration qu’i ls ont entre lesmains. Ils ont interpellé le gouver-nement et la communauté interna-tionale sur ces cas de violation etdemandé à ce que la décision de laCour de Justice de la CEDEAO soitmise en exécution par l’Etat togo-lais.

« Evitons tous la répéti-t ion des actes de violencepostélectorale », « Les victimes de2005 demandent l’exécution del’arrêt de la cour de la CEDEAO »,« Punissez les présumés auteurs »,« Pour la fin de l’impunité au Togo,instruisez nos plaintes », « A quandla fin de l’impunité au Togo » sont,entre autres, slogans que portent lespancartes tenues par les manifes-tants.

Isidore

dant, l’interdiction de la manifesta-tion d’hier se dessinait à l’horizon.Puisque le président de la Déléga-tion spéciale de la ville de Lomé, leContre-Amiral Fogan Adegnon ademandé aux organisateurs d’allerfaire le sit-in à la plage plutôt quedevant le ministère de la Justice.« Nous ne pouvons pas aller lirenotre message face à la mer et re-venir ensuite au ministère pour leremettre à qui de droit. Nous devonsrester devant le ministère pour livrernotre message. C’est ce qui, à notresens, est la meilleure procédure »,a ajouté le président du CACIT. Il arenchéri ensuite : « Notre manifes-tation est pacifique. Elle n’auraaucun impact sur les activités dansla zone. Nous serons devant le mi-nistère ce matin ».

Hier matin, les manifes-tants se sont heurtés à une horded’éléments des forces de l’ordredevant le ministère de la Justice. Ceshommes en treillis ont intimé l’ordre

Les victimes des violen-ces perpétrées lors de la présiden-tielle d’avril 2005 continuent de ré-clamer justice. Parmi eux, il y a desgens qui portent encore des ballesdans leur corps, des gens qui ont lepied ou la main coupée, des famillesqui ont perdu leurs êtres chers. Ilsont, avec l’aide des avocats, déposédes plaintes devant des tribunauxnationaux, mais jusqu’alors, rienn’est fait.

« Nous avons déposédes plaintes à Lomé, Aného,Amlamé, Atakpamé et dans d’autresvilles du pays, mais ces plaintes nesont jamais instruites », a indiqué M.Spero, président du Collectif desassociations pour la lutte contre l’im-punité (CACIT). Entre-temps, l’asso-ciation avait saisi la Cour de justicede la CEDEAO. Cette dernière aenjoint le Togo d’instruire les plain-tes, afin d’apaiser les victimes. Maiscette décision de la cour communau-taire est restée lettre morte. Dans sesrecommandations, la CommissionVérité, Justice et Réconciliation(CVJR) a demandé des réparationspour les victimes de 2005. Mais tou-jours rien.

Toute chose qui fait direaux responsables de CACIT et auxvictimes que l’Etat togolais se moqued’eux. « Nous ne pouvons pas con-tinuer par regarder ces gens quicontinuent de souffrir. Il faut qu’oncommence les instructions et que lajustice puisse s’occuper des dos-siers », a souligné M. Spero. Cepen-

Violences d’avril 2005 :Un sit-in des victimes empêché hierObservation électorale :

L’Union Européennes’abstient

Du coup, il tente de Du coup, il tente de Du coup, il tente de Du coup, il tente de Du coup, il tente detrouver une porte de sortietrouver une porte de sortietrouver une porte de sortietrouver une porte de sortietrouver une porte de sortie

avant qu’il ne soit tropavant qu’il ne soit tropavant qu’il ne soit tropavant qu’il ne soit tropavant qu’il ne soit troptard.tard.tard.tard.tard.

Ce sont des manœuvres deCe sont des manœuvres deCe sont des manœuvres deCe sont des manœuvres deCe sont des manœuvres deduperies des Togolais pourduperies des Togolais pourduperies des Togolais pourduperies des Togolais pourduperies des Togolais pour

finalement justifier unfinalement justifier unfinalement justifier unfinalement justifier unfinalement justifier unéventuel futur retrait duéventuel futur retrait duéventuel futur retrait duéventuel futur retrait duéventuel futur retrait du

candidat Jean pierre Fabrecandidat Jean pierre Fabrecandidat Jean pierre Fabrecandidat Jean pierre Fabrecandidat Jean pierre Fabredu processus.du processus.du processus.du processus.du processus.

venir nous édifierons.Magloire TEKO

Les manifestants face aux forces de l’ordre

Jean-Pierre Fabre

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et de communication pour la ges-tion des MAD dont les résultats at-tendus sont la maitrise du cycle desmarchandises au sein de chaqueMagasin et Aires de Dédouane-ment. Aussi l’accès à Sydonia côtéDouanes et au Guichet Unique sont

Depuis sa mise sur pied par l’Etat togolais, l’OfficeTogolais des Recettes (OTR) ne cesse de multiplier lesinitiatives en vue de maximiser les recettes de l’Etat. Lanouvelle stratégie de sécurisation et d’augmentation desrecettes est l’informatisation et la modernisation des Magasinset Aires de Dédouanement (MAD).

Stratégie de sécurisation et d’augmentation des recettesL’OTR passe à l’informatisation et à la modernisation des MAD

La présente stratégied’informatisation qui vise à s’assu-rer de la bonne gestion des mar-chandises au sein des MAD contri-bue directement à la modernisationdes MAD, au contrôle du flux desmarchandises au sein des MAD, à lasécurisation des revenus et à l’aug-

mentation des recettes. L’OTR, afind’appuyer la réalisation des objec-tifs de l’informatisation des MAD, amis en place un comité dont les prin-cipales actions sont l’informatisationcomplète des Magasins et Aires deDédouanement qui induit à l’utilisa-tion des technologies d’information

des conditions à remplir tout commela modification et l’optimisation orga-nisationnelle pour répondre auxnouveaux enjeux.

Au titre du premier objec-tif, l’OTR a noué une collaborationtripartite avec le Port Autonome de

des médicaments de rue. IngridAwadé dans son mot de fin a ex-horté les revendeuses du marchéde Bè à se familiariser avec lesexigences administratives de laDélégation à l’Organisation duSecteur Informel. « Je suis là pourvous et je me mets à votre disposi-tion pour que votre apport à l’éco-nomie togolaise vous soit bénéfi-que », a-t-elle affirmé avant desaluer le dynamisme de la femmetogolaise pour lequel le gouverne-ment se bat à sauvegarder en met-tant en place le Fonds National dela Finance Inclusive.

Après les marchésd’Akodessewa, de Hédzranawoè,d’Adawlato, de Totsi, deHanoukopé, de Gbossimé,d’Atikpodji, de Bè, la délégation metle cap aujourd’hui sur le marché deNukafu.

Isaac Tonyi

des revendeuses implantées dansles différents marchés de Lomé quiest pris d’assaut par la DOSI. Ainsidepuis le 02 mars dernier, la DGIngrid Awadé a entrepris un péri-ple dans les différents marchés deLomé. Hier, la délégation, compo-sée des représentants du FNFI, dela CNSS, de l’ONAF, et de l’ex- mi-nistre Amédjogbé Kouévi et de laDG Dosi, était à l’étape du marchéde Bè où les revendeuses ont étéinstruites sur les différents méca-nismes susceptibles de faire pros-pérer leurs activités et surtout surla nécessité de formaliser ces acti-vités au niveau de la DOSI.

Outre ces différentesdispositions, la sensibilisation a étéau menu de la rencontre. Les re-vendeuses ont été entretenues surle FNFI et son mode d’octroi de cré-dits, sur la nécessité de disposerde leur carte d’identité et sur la

Restructuration du secteur informelIngrid Awadé poursuitsa croisade dans les

marchés de Lomé

Lomé et SEGUCE pour un usaged’une infrastructure TIC commune.Désormais les trois entités et les pro-priétaires des MAD sont intercon-nectés par un seul réseau, ce quifacilite l’accès au système de Dé-douanement Intégré Automatisé(Sydonia) de l’OTR et au GuichetUnique. En ce qui concerne l’aspectopérationnel, l’Office Togolais desRecettes a procédé à une nouvelleorganisation et répartition des rô-les et responsabilités des deux en-tités impliquées dans la gestion desMAD : la brigade douanière aura lesresponsabilités de contrôle et desurveillance et service Navigation,elle a en charge des diverses fonc-tions de gestion des MAD. La moder-nisation de la gestion des MADpasse aussi par le renforcement desprocédures en place et l’élabora-tion de nouvelles procédures à tousles niveaux : surveillance-contrôle-déclarations des marchandises,gestion des stocks, gestion des du-rées de séjour des marchandisesdans les MAD.

Isaac Tonyi

nos partenaires ». Outre l’octroi decrédit aux bénéficiaires, les Agen-ces de Relai Locales (ARL) quijouent le rôle de suivi pour le Pradebet les Institutions de Microfinancepartenaires ont bénéficié d’un ap-pui logistique d’une valeur de137.250.000frs.

Après Agbélouvé, ladélégation a mis le cap sur Adokoéoù le Premier ministre a inauguré laPlateforme Multifonctionnelle de lalocalité. Là aussi, c’est dans unegrande ferveur que les populationsont accueilli la délégation. Par la voixde leur porte parole, la populations’est réjoui de l’implantation de cetteplateforme multifonctionnelle quileur permet d’avoir accès à l’électri-cité et épargne les femmes de cer-taines corvées.

Pour rappel, le Pradebest un programme financé par laBOAD à hauteur de 6 milliards de frscfa, le gouvernement togolais 472millions frs cfa et les populationsbénéficiaires 633 millions frs cfapour un montant total de 7 milliards105 millions frs cfa. Le programmeentend appuyer 500 groupements,installer 200 plateformesmultifonctionnelles et créer ou con-solider 1.500 micro et petites entre-prises au profit des jeunes diplômésou artisans.

Isaac Tonyi

Le Programme d’Appui au développement à la Base(Pradeb) lancé en 2013 avec pour objectif d’améliorer lesconditions de vie des communautés à la base poursuit sacroisade dans les différentes localités du pays. Le 12 marsdernier, un objectif phare de ce programme ambitieux a étécouronné dans la préfecture de Zio par l’inauguration de laplateforme Multifonctionnelle d’Adokoé par le PM ArthèmeAhoomey-Zunu et par l’octroi de crédits à 100 groupementset à 400 jeunes entrepreneurs. C’était à travers une cérémoniequi a mobilisé les populations de la préfecture et plusieurscadres de la localité.

Couronnement des objectifs du Pradeb dans le ZioLa Plateforme Multifonctionnelle d’Adokoé

inaugurée, des crédits octroyés à 100groupements et 400 jeunes entrepreneurs

C’est dans une am-biance festive que les populationsde la localité ont accueilli le PremierMinistre Arthème Ahoomey-Zunu etle représentant du président de laBOAD. Dans son mot de bienvenue,le chef canton d’Agbélouvé a remer-cié le gouvernement pour ses ef-forts consentis en vue d’améliorerle quotidien des populations de salocalité. A sa suite, le préfet de Zios’est félicité du choix de sa préfec-ture pour sonner le couronnementdes objectifs du Pradeb. Il a invitéles populations de sa juridiction àla culture de la paix afin que lesefforts de lutte contre la pauvretédéployés par le gouvernement, sou-tenus par la Banque Ouest Africainede Développement portent sesfruits. Dans son discours de circons-tance le représentant du présidentde la BOAD, partenaire financierdu gouvernement dans le cadre duPradeb, est revenu sur les différentssoutiens financiers de son institu-

La Délégation à l’Orga-nisation du Secteur Informel, sousl’impulsion d’Ingrid Awadé, a prisune nouvelle dimension dans sadétermination de transformer lesecteur informel qui joue un grandrôle par son apport sans cessecroissant à l’économie togolaise.

Après le secteur des con-ducteurs de taxi-moto, c’est celui

priorité de se faire enregistrer à laCaisse Nationale de Sécurité So-ciale (CNSS) pour bénéficier desdifférents produits de l’institutionqui a ouvert ses portes au secteurinformel depuis 2011. Aussi, cesdernières ont été sensibilisées surles conditions d’hygiène dans lesmarchés pour éviter certaines ma-ladies et sur la vente anarchique

tion à l’endroit des différents projetssociaux. Il s’est félicité de la réussitedes différentes initiatives. « La BOADmettra tout en œuvre pour s’assurerde la réussite des différents projets »,a-t-il fait savoir.

Le pic de cette cérémo-nie d’octroi de crédit aux groupe-ments et aux jeunes bénéficiaires aété l’intervention du premier minis-tre Arthème Ahoomey-Zunu qui ainvité les bénéficiaires et les popu-lations du Zio à faire de ces projetsdes acquis pour leur émancipation.Il a par ailleurs réaffirmé aux popu-lations, l’engagement du gouverne-ment à poursuivre la politique del’amélioration des conditions de viedes communautés à la base. « C’estune grande satisfaction pour le gou-vernement de savoir que vos be-soins pris en compte sont de réelsbesoins », s’est-il réjoui. « Nous fe-rons en sorte, a-t-il poursuivi, queces besoins identif iés fassentl’œuvre de beaucoup de suivi avec

Henri Gaperi, Commissaire Général de l’OTR

Ingrid Awadé, DG DOSI

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Affrontements de DapaongDe ces violences cons-

tatées à travers le pays, celle deDapaong a particulièrement retenules attentions. Tout a commencéjeudi 12 mars, où les enseignantsont pris à partie le Directeur régio-nal de l’éducation qui s’apprêtait àremettre les noms au ministre.Comme une riposte, les ensei-gnants ont reçu la visite d’unebande organisée, à la solde duDRE lors d’une assemblée géné-rale qu’ils ont organisée dimanche15 mars.

Plusieurs personnes(membres de la STT) blessées dontquatre (04) grièvement, plusieursmotos des fonctionnaires sacca-gées, c’est le bilan de l’attaque desmembres de la synergie à Dapaongpar un groupe de miliciens « appar-tenant à un clan, selon nos infor-mations », a indiqué laCoordinatrice, Mme NadouLawson. En effet, les travailleursmembres de la Synergie des tra-vailleurs du Togo ont prévu uneassemblée générale dans la villede Dapaong ce dimanche à 15heures. Avant l’heure prévue, desindividus armés de gourdins clou-tés, de machettes et d’autres armesblanches ont envahi les lieux de laréunion. « Moi je ne savais pas cequi se passait. Quand je suis arrivésur les lieux, des individus se sontjetés sur moi et ont commencé par

Front social : La STT résiste, le gouvernement accuse

me tabasser. Ils m’ont laissé lorsqu’ilsvoyaient que je commençais parm’évanouir », a témoigné l’une desvictimes. Et une femme enseignantede confier également : « En arrivantsur les lieux, les gens me disaient qu’ily a des affrontements. Mais j’ai tenuà aller voir ce qui se passe. C’est làqu’en me voyant, des individus sesont rués sur moi et ont commencépar me rouer de coups. Ils agissaientavec une violence très rare ».

Selon Mme NadouLawson, la Police et la Gendarmeriearrivées sur les lieux n’ont mis la mainsur personne. Et pourtant, ces indivi-dus ont opéré à visage découvert etsont bien connus dans la ville.

Les violences ont mal-heureusement repris le lendemain,c’est-à-dire lundi dernier avec l’atta-que des miliciens qui, une fois en-core, voulaient empêcher les ensei-gnants qui étaient de nouveau réu-nis. Là, ils ont croisé sur leur chemindes élèves décidés à défendre leursenseignants. Ces derniers ont étérejoints par toute la population. Oncompte aujourd’hui plusieurs bles-sés dans les rangs des autorités lo-cales et des élèves.Etablissements scolaires fermés

à DapaongLes violences surve-

nues à Dapaong ont visiblement re-monté le gouvernement. La décisionde ce dernier a été sans appel dansla journée. Les établissements sco-

laires de la ville de Dapaong res-tent fermés jusqu’à nouvel ordre.C’est ce qu’a décidé le gouverne-ment qui s’est insurgé contre les vio-lences qui ont occasionné plusieursblessés dans les rangs des autori-tés locales et des élèves. « On necomprend pas pourquoi lorsque lestravailleurs disent qu’ils font grève,les élèves doivent se mettre à cas-ser, à brûler le drapeau et à com-mettre des actes inciviques. Ce n’estpas normal », a indiqué GilbertBawara, ministre de l’Administrationterritoriale, de la Décentralisation etdes Collectivités locales.

Ainsi, pendant queleurs camarades des autres villes dupays seront peut-être en train defaire le cours, les élèves deDapaong, eux, sont obligés de res-ter à la maison. Le gouvernementtiendra-t-il compte de ce temps dansla programmation des examens ?Rien n’est sûr. Selon les informa-tions, un calme précaire règne ac-tuellement à Dapaong, mais la ten-sion reste palpable.

Une négociation conditionnéepar la démission de Maganawé

Malgré les menaces et

les intimidations, la Synergie destravailleurs du Togo (STT) a tenu sonassemblée générale lundi après-midi au siège du Syndicat des pra-ticiens hospitaliers du Togo(Synphot). Le ton a été particulière-ment dur chez les travailleurs à cetteréunion. La principale informationqu’on peut retenir à l’issue de cetterencontre est que la centrale con-ditionne toute participation à unequelconque négociation par la dé-mission du ministre des Enseigne-ments primaire et secondaire,Florent Maganawé. Les travailleurss’indignent des violences exercéessur leurs camarades à Dapaong ledimanche 15 avril dernier. La STT,quant à elle, dégage toute sa res-ponsabilité des violences qui se sontproduites dans cette ville et pointedu doigt le gouvernement.

« La STT n’est pas res-ponsable de tout ce qui se passedans le pays. Il appartient au gou-vernement d’en assumer la respon-sabilité, puisque c’est lui qui refused’écouter les travailleurs et faitpreuve de mauvaise foi », a indiquél’un des responsables de la syner-gie. La STT a maintenu sa grève de

trois jours qui prend fin aujourd’hui.Un autre sit-in sera organisé dansles services demain vendredi.

Le gouvernement accuseDans un communiqué

rendu public mardi soir, le gouver-nement a estimé qu’il a pris toutesles dispositions pour maintenir l’or-dre public et le maintien de la paixsociale. Après avoir relaté les inci-dents qui se sont produits lors de cesviolences, le gouvernement a tenupour responsable la STT qui, selonlui, a quitté la table des négociationspour lancer des mots d’ordre de grè-ves. « La STT, après avoir quitté latable des discussions avec le gou-vernement, s’est engagée dans lavoie des manifestations et d’actionsviolentes », indique le communiqué.« Compte tenu de la gravité des ré-cents incidents (…) le gouvernementcondamne tous les actes et toutesles initiatives qui sont de nature àporter atteinte à la quiétude et à lapaix sociale. Le gouvernement con-damne les actes de destructions etles voies de fait et lance un appel aucalme et à la retenue », ajoute letexte. Des enquêtes seront ouver-tes pour situer les responsabilités.

Par ailleurs, le gouver-nement accuse la STT d’être mani-pulée par un parti politique, notam-ment un candidat à la présidentielled’avril 2015, puisque selon les in-formations, les élèves manifestantsont crié le nom de ce candidat lorsde leur sortie.

Toutefois, la synergiecontinue son mouvement. La grèvede trois jours prend fin aujourd’hui.Un sit-in est attendu dans les servi-ces demain.

Isidore

Dodji Apévon estime qu’aucun can-didat de l’opposition ne peut battreFaure Gnassingbé dans les condi-tions actuelles dans lesquelles seprépare cette élection, surtout quele mode de scrutin est à un tour. Ildemande aux candidats de l’oppo-sition de se retirer de la course pour« ouvrir la crise ». « Les candidatu-res sont bouclées. Si nos amis com-prennent aujourd’hui ce que nousdisons et se décident d’arrêter leprocessus électoral en retirant leur

candidature, il restera le candidatd’UNIR. Il n’aura même pas la pos-sibilité d’aller réveiller un candidatfantoche quelque part, l’opinionnationale et internationale seraprise à témoin et saura qu’il y a unecrise grave au Togo. La crise seraainsi ouverte », a ajouté le présidentdu Car.

Ainsi, selon lui, devantcette situation, opérer les réformessera la condition sine qua non pourl’organisation de toute électiondans le pays. Au cas échéant, le CARcompte appeler le peuple togolaisà boycotter la présidentielle du 15avril prochain. Rappelons que lesquatre candidats de l’oppositionsont Jean-Pierre Fabre du Combatpour l’alternance politique en 2015(CAP 2015), Mouhamed TchassonaTraoré du Mouvement citoyen pourla démocratie et le développement(MCD), Tchabouré Gogué de l’Al-liance des démocrates pour le dé-veloppement intégral (ADDI) etGerry Komandega Taama du Nou-

Les mots d’ordre de grève de la Synergie des travailleurs duTogo (STT) prennent des tournures inquiétantes depuis la semainedernière. A l’origine, une note du ministre des Enseignements primaire etsecondaire, Florent Maganawé. Ce dernier a recommandé au Directeurrégional de l’éducation (DRE) de lui envoyer les noms des enseignantsgrévistes dans la région. Voilà une décision qui a embrasé le pays, deDapaong jusqu’à Lomé en passant par Bassar, Badou, Sokodé, Atakpamé,Vogan et d’autres villes.

disaient à l’époque qu’ils vont em-pêcher Faure Gnassingbé d’êtrecandidat, il est aujourd’hui candidat,mais on n’a pas les réformes. Au lieude donner une ou deux possibilitésau chef de l’Etat actuel de prendrepart à l’élection, ils ouvrent le boule-vard, permettant ainsi à celui-ci de

Ce n’est plus un secretpour personne. Le Comité d’actionpour le renouveau (Car) ne parti-cipera pas à la prochaine électionprésidentielle prévue pour le 15avril 2015. Le parti de Me Paul DodjiApévon conditionne toute partici-pation par la mise en œuvre des

Présidentielle 2015:Le CAR demande aux quatre candidats de se retirer de la course

vel engagement togolais (NET).Par ailleurs, Me Dodji

Apévon tient le gouvernement pourresponsable des violences surve-nues à Dapaong ces derniers jours.Après avoir condamné ces violences,Me Dodji Apévon a fait porter l’en-tière responsabilité au gouverne-ment. Pour lui, ce dernier doit trou-ver des solutions aux revendicationsdes travailleurs au lieu de se préoc-cuper des infrastructures routièresà des fins électoralistes. « Le gou-vernement ne saurait différer indéfi-niment le règlement des questionssociales pendant qu’il affecte à desfins électoralistes des sommes co-lossales pour des travaux publics àsensation », a-t-il indiqué.

Pour Me Apévon, les re-vendications des travailleurs doiventpasser avant tout. « Il faut consacrerdavantage de ressources à la satis-faction des besoins légitimes desenseignants grévistes », a-t-il souli-gné.

Isidore

se présenter autant de fois qu’il lesouhaite. La politique doit être faiteautrement au Togo. On ne doit pascontinuer à faire de la politique surdu mensonge éternellement en trom-pant et en manipulant les popula-tions, ça suffit », a-t-il déclaré. Me

réformes constitutionnelles et insti-tutionnelles. Reçu lundi dernier surKanal FM, il a dénoncé le doublelangage qu’adoptent les respon-sables de l’Alliance nationale pourle changement (Anc).

« Non seulement ils

Me Dodji Apévon, Pdt du CAR

Les élèves dans les rues

Au cas échéant, le CARAu cas échéant, le CARAu cas échéant, le CARAu cas échéant, le CARAu cas échéant, le CARcompte appeler le peuplecompte appeler le peuplecompte appeler le peuplecompte appeler le peuplecompte appeler le peuple

togolais à boycotter latogolais à boycotter latogolais à boycotter latogolais à boycotter latogolais à boycotter laprésidentielle du 15 avrilprésidentielle du 15 avrilprésidentielle du 15 avrilprésidentielle du 15 avrilprésidentielle du 15 avril

prochain.prochain.prochain.prochain.prochain.

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FLAMBEAU des démocrates N° 0395 du Jeudi 19 Mars 201566666 NATION/INTER

ture entend créer une résidence decréations qui réunira les profession-nels de l’art théâtral autour d’unjeune public, laquelle sera ponctuéepar des concours.

Un projet qui, en l’es-pace de onze mois, touchera aumoins 70.000 apprenants et élèvessur l’ensemble du territoire national,notamment sur l’introduction duthéâtre à l’école et ses atouts ainsique 15 artistes metteurs en scènequi seront outillés en pédagogie,entre autres.

Noble, il est porté à boutde bras par de jeunes ambitieux. Unsaut qualitatif qui explique donc àjuste titre la présence à cette céré-monie de lancement, outre de lalégende vivante du théâtre togolais,Sanvee Bello Alouwassio mais aussiet surtout du Directeur de l’EcoleInternationale de Théâtre du Bénin(EITB), M. Alougbine

L’Association Afrik’Art etCulture, faut-il le rappeler, est sou-tenue dans sa vision révolutionnairepar le ministère des EnseignementsPrimaire et Secondaire, celui de laCommunication, des Arts et de laCulture, du ministère du Dévelop-pement à la Base, l’Institut Goethe,Bénin Cultures et Arts-Togo ainsique l’Association Culturelle Kadam-Kadam.

Magloire TEKO

En initiant ce projet,l’Association culturelle « Afrik’Art etCulture » part ainsi en croisadecontre la disparition progressive decertaines valeurs artistiques qui,bien qu’elles soient édifiantes, sontmalheureusement en proie à desdifficultés existentielles. Ainsi, cettejeune association entend, au traversde ce projet ambitieux « Eduk-Théâ-tre », susciter auprès des appre-nants du Togo l’esprit de créativité,de compétitivité, d’entreprenariat etd’imagination fertile. Ce qui leurpermettra à terme, selon le Présidentde cette association, de « dévelop-per leurs facultés et capacités psy-chomotrices », mais aussi et surtoutde «lier le savoir traditionnel etprédéfini au savoir pratique ». Ensomme, poursuit Raymond Trémou,«Il s’agit pour nous de promouvoirla discipline théâtrale en milieu sco-laire et universitaire, auprès desapprenants, futurs cadres et bâtis-seurs du Togo de demain ».

Et pour ce faire, cetteassociation projette plusieurs acti-vités à travers les cinq régions duTogo. Notamment, des résidencesd’écritures dramatiques au profit desjeunes plumes, des formations desacteurs culturels, une édition con-sacrée exclusivement aux jeunesplumes ainsi que la création d’un sitede diffusion. Aussi, Afrik’Art et Cul-

L’enceinte du Complexe scolaire Pater Voluntas d’Agoè aservi de cadre, lundi 16 mars dernier, au lancement du Projet « Eduk-Théâtre ». Initiative de l’association culturelle « Afrik’Art et Culture »,ce projet qui sera à sa première édition les 24 et 25 mars prochains,vise essentiellement à initier les élèves et les étudiants à la pratique del’art théâtral. C’était en présence de plusieurs inconditionnels de ladiscipline dont des comédiens de renom et des apprenants.

Culture : Afrik’Art lance leprojet « Eduk-Théâtre »

Plusieurs responsables des organisations « Y’en a marre »et « Balai Citoyen », dont le Sénégalais Fadel Barro, sont actuellementsous les verrous en République Démocratique du Congo (RDC). Et pourcause, Kinshasa accuse des responsables de ces organisationspanafricaines de défense des droits de l’Homme, en visite de travaildans le pays, de «tentative de destruction» de la RDC. Une opérationqui s’est pourtant déroulée sans grand bruit au Togo.

Arrestation de Fadel Barro et compagnons en RDCFFFFFaurauraurauraure se démare se démare se démare se démare se démarque de Jque de Jque de Jque de Jque de Joseoseoseoseoseph Kph Kph Kph Kph Kaaaaabilabilabilabilabila

restation qui va nous intimider. Puisquenotre mouvement prépare encore d’autresvoyages dans d’autres pays.», dira leRappeur Thiat. «Cette action des militai-res congolais n’est que la résultante de lapeur que diffuse la vigilance africainedans les allés des pouvoirs africains», a-t-il renchérit. «On veut faire un nouveautype d’Africain, c’est-à-dire qui est aucourant de la Constitution, qui est au cou-rant des lois de son pays, qui s’imposedans le changement de son pays et deson environnement. C’est un mouvementcitoyen, c’est un mouvement pacifi-que ! », a martelé Simon, un autre rappeurdu Collectif.

Au Togo, on se souvient dupassage à Lomé, il y a quelques semai-nes, de Fadel Barro, notamment sur invi-tation des Oddh togolaises. En témoignentdes rencontres sommes toutes fructueu-ses qu’il a tenues, outre la presse maisaussi avec nombre d’acteurs politiquestogolais sans être nullement inquiété. Toutle contraire à Kinsasha où déjà les pre-mières lueurs de la silhouette de ces

vives que variées. Pour Me Guy HervéKam, porte-parole du mouvement « BalaiCitoyen », cette agitation des autoritéscongolaises n’est autre qu’une tentatived’intimidation de la jeunesse congolaise.«Cette réaction du gouvernement congo-lais démontre en réalité toute sa fragi-l i té » , a-t- i l ajouté avant depoursuivre : «Tout ce qui se raconte n’esten réalité que du mensonge. Balai Citoyena toujours mené sa lutte en prônant la non-violence ». Mais ce n’est pas tout, puis-qu’il promet une issue déshonorante àKinsasha dans la poursuite de cette af-faire. «En tant qu’avocat, cela m’étonne-rait que le gouvernement congolais porteune telle affaire devant la justice. Mêmes’il le fait, il n’a rien pour soutenir ce qu’ilavance. Il ne récoltera que la honte inter-nationale », a rassuré Me Guy Hervé Kam.

Même son de cloche chezles autres membres du collectif « Y’en amarre ». «Nos camarades étaient enRdc, juste pour partager l’expérience demouvement citoyen avec la jeunessecongolaise. Et ce n’est pas ce genre d’ar-

incompréhension et désarroi, tel se résumeen substance, l’état d’âme de ces acteursqui n’ont pas hésité à faire entendre leurvoix. Déjà lundi, au lendemain de cesarrestations, le gouvernement de transi-tion burkinabé a engagé des démarchesdans le but d’exhorter Kinshasa à plus de« raison » et à « libérer dans le meilleurdélai », le citoyen burkinabé SidroOuédraogo du mouvement « Balai Ci-toyen », reconnu avoir joué un rôle depremier plan dans l’éviction de BlaiseCompaoré du pouvoir en octobre 2014.Appel suivi, mardi dernier, par celui deMacky Sall qui a, lui aussi, intercédéauprès de Joseph Kabila pour la «libéra-tion » de Fadel Barro, Aliou Sané et l’ar-tiste Malal Talla alias le Fou Malade.

Au sein donc de ces orga-nisations de défense de droits del’Homme, les contestations restent autant

C’est donc sur invitation del’ONG congolaise «Filimbi» que FadelBaro et compagnie se sont rendus, lasemaine dernière, en République Démo-cratique du Congo. Ceci, pour des échan-ges d’expériences avec les acteurs desOrganisations de Société Civile congo-laise. Malheureusement, cette démarchede ces militants des droits de l’Hommesur le continent, n’a pas été du goût dupouvoir public congolais qui leur prêteraitdes idées inavouées. Ainsi, ensembleavec certains de leurs camarades congo-lais, ces derniers ont été appréhendés puisécroués depuis le dimanche 15 mars dansla capitale congolaise pour «tentative dedestruction » du pays.

Depuis lors, l’indignationreste grande tant dans les arcanes diplo-matiques qu’au sein des organisations dedéfense des droits de l’homme. Colère,

hommes hantent le sommeil de JosephKabila, un Président solidement attachéà son fauteuil présidentiel. Et malheur àtout «esprit nouveau» dont les actes por-teraient, d’aventure, un coup à ses inté-rêts. Fadel Barro et ses compagnons d’in-fortune en savent donc quelque chose.

Voilà en somme la preuvequ’au Togo de Faure Gnassingbé, on aune légère avancée démocratique. Aussimoindre soit-elle, cette avancée salutairedevra être plutôt un acquis démocratiqueà consolider par tout Togolais. Certes, lechemin est encore loin, mais le tableaun’est pour autant pas si sombre que leprétendent certains sceptiques. Et le bonsens aura voulu que tout observateurfasse une analyse objective de la situa-tion afin de faire un vrai état des lieux.Ceci, aux fins d’optimiser véritablementles chances pour un Togo démocratiqueet émergent plutôt que de vouloir réduiretout en cendres.

Magloire TEKO

stomato et 95 en ORL. Soit un totalde 1998 personnes consultéespour 194 cas à opérer.

Ensemble avec des méde-cins venus d’autres pays, Aimes-Afri-que entend assurer, tout au long decette année 2015, plus de 20.000consultations gratuites et près de2.000 opérations. Ceci, sur l’ensem-ble du territoire national.Un objectif donc atteint, selon lespremiers responsables de Aimes-Afrique.

Magloire TEKO

sultations spécialisées en ophtalmo-logie, en ORL, en Gynécologie, enpédiatrie, en biologie et en chirur-gie générale. Aussi, l’équipe à DrMichel Serge Kodom entend effec-tuer, au terme de cette mission, 500interventions chirurgicales.

Déjà après trois jours demission, le bilan est largement satis-faisant. Sur 235 cas répertoriés, 124seront opérés. En ophtalmologie, 70patients seront opérés sur un totalde 475 cas dépistés. Aussi, 126 con-sultations ont été enregistrées en

L’Association Internatio-nale des Médecins pour l’Educationet la Santé (Aimes- Afrique) poursuitses œuvres salvatrices au profit descouches les plus défavorisées duTogo. Après les régions de la Sa-vane, Kara et Centrale, c’est le tourdes régions Maritime et Plateauxd’accueillir la jeune et dynamiqueéquipe d’Aimes-Afrique rassembléeautour de son premier responsable,Dr Michel Serge Kodom.

Très engagée à poursui-vre sa mission humanitaire, celled’amener l’hôpital vers les popula-tions, cette ONG à but non lucratif yprocède, depuis lundi dernier, à desopérations médico-chirurgicales.Lesquelles les amèneront notam-ment dans l’Amou, l’Akébou et leWawa pour le compte de la régiondes plateaux puis l’Avé, Zio, Yoto etVo pour la région Maritime.

Ainsi, seront doncdéparasités durant cette missionmédico-chirurgicale, 20.000 en-fants. Aussi, seront réalisées aucours de cette mission, 5000 con-

Santé/ Mission médico-chirurgicaleAimes-Afrique dans lesAimes-Afrique dans lesAimes-Afrique dans lesAimes-Afrique dans lesAimes-Afrique dans lesPlaPlaPlaPlaPlateaux et Maritimeteaux et Maritimeteaux et Maritimeteaux et Maritimeteaux et Maritime

Fadel Barro Joseph KabilaFaure Gnassingbé

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FLAMBEAU des démocrates N° 0395 du Jeudi 19 Mars 2015 77777SPORT

Récépissé n°0317/16/05/2007HAACSiège social : Bd du 13 Janvier,Nyékonakpoè 06 BP. 60364 Lomé

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RédactionEdgar K. DJISSENOU

K. IsidoreMagloire TEKO

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Geodecom (22 48 00 32 / 92 63 85 58)Imprimerie : St Laurent

Tirage : 3000 exemplaires

Coupes AfricainesNaufrNaufrNaufrNaufrNaufraaaaaggggge de l’AS e de l’AS e de l’AS e de l’AS e de l’AS TTTTTooooogggggo Po Po Po Po Pororororort à Rt à Rt à Rt à Rt à Raaaaabababababat,t,t,t,t,

doucdoucdoucdoucdouche écossaise de Sémassi à domicilehe écossaise de Sémassi à domicilehe écossaise de Sémassi à domicilehe écossaise de Sémassi à domicilehe écossaise de Sémassi à domicile

les joueurs de l’AS Togo Port ont étéamenés à l’abattoir au Maroc. Lessignes étaient au rouge depuis lematch joué contre Cara à Lomé. Lesproblèmes financiers associés auxproblèmes administratifs ont anni-hilé le brin d’espoir nourri par lesuns et les autres de voir l’AS TogoPort limiter les dégâts au Maroc. Lasérénité n’a jamais été de mise danscette équipe contrairement à ce quecertains dirigeants ont voulu fairecroire. Si les clubs togolais déjà di-minués par l’irrégularité des compé-titions doivent aussi se confronteraux problèmes extra sportifs, il est

La manche Aller des16èmes des finales des coupes afri-caines a été fatale pour les clubstogolais en lice. L’AS TOGO PORTen déplacement à Rabat face auFus et les Guerriers de Tchaoudjodans l’antre de Kégué à Lomé ontsubi la fougue du Football maghré-bin.

Y a-t-il quelque choseà espérer de la manche retour pourles clubs togolais ? Pour nombred’observateurs, il faut d’ores et déjàpenser à autre chose que la quali-fication. Ce pessimisme expriméaprès l’espoir nourri des deux tech-niciens à la tête des deux formationsde passer le cap du Maghreb n’estque l’expression du jeu produit parles portuaires dans le froid de Ra-

bat battu (3-0) et la douche écos-saise reçue par les guerriers deTchaoudjo (5-0) face au CS Sfaxien.

Victimes del’inorganisation de ses dirigeants,

Les Guerriers de TchaoudjoL’AS Togo Porten oubliant définitivement la ques-tion de la qualification pour les pou-les.

Ceci n’est que la suitelogique de l’amateurisme qui en-toure l’organisation des compéti-tions nationales. Comment les clubstogolais sans compétition peuvent-ils prétendre éliminer des clubs ma-ghrébins ? Il est certes vrai que lessurprises ont toujours fait partie desgrandes compétitions, mais ces sur-prises ont aussi des limites.

Difficile pour les clubstogolais de résoudre l’équationmaghrébine.

Del-Jo

normal que le score enregistré àRabat vienne sanctionner cetteconfrontation déséquilibrée. Maisdans l’Etat major du club portuaire,on continue de croire au renverse-ment de la vapeur à Lomé. Le con-traire pour les Guerriers deTchaoudjo qui font déjà allégeanceau CS SFAXIEN pour le lourd scoreenregistré à domicile. TchaniléBana à travers la conférence depresse d’après match a confirmél’élimination des guerriers, mais pro-met un score honorable à Tunis. Ilest évident que les deux clubs to-golais signent leur retour sur terre

la course pour la succession del’équipe d’Orabank vainqueur del’édition précédente a été suivie desallocutions du président d’organi-sation et de la SG Synbank. Tour àtour, ces intervenants ont invité lesdifférentes équipes engagées à laculture du Fair Play. L’honneur estrevenu au représentant du DG del’UTB, institution organisatriced’ouvrir les hostilités. Ce dernier afélicité les huit clubs engagés et si-tué l’organisation de cette éditionsous le signe des retrouvailles. Il a,à cet effet, souhaité que la solidaritéet la cohésion à travers ce tournoiprédominent dans le secteur des fi-nances au Togo. « Nous encoura-geons toutes les équipes à jouerd’abord pour le plaisir et ensuitepour la solidarité renforcée au seindu Synbank » a-t-il exprimé.En ouverture de la compétition,l’équipe de l’UTB a épinglé sonhomologue de la BPEC (Banquepopulaire pour l’Epargne et le Cré-dit) 1 but à 0, but inscrit à la 60ème

minute de jeu par le capitaineMadodé Christophe.

La compétition se pour-suit ce samedi avec un fumant Siab-Diamond Bank.

Notons que huit forma-tions regroupées en deux poulesde quatre prennent part à la com-pétition. Il s’agit de la BPEC, de l’UTB,du Trésor public et de la Banque At-lantique dans la poule A et de laSIAB, de Diamond Bank, de Assur-foot et d’Orabank dans la poule B.

Del-Jo

La 5ème édition du tournoi Synbanka été lancée samedi dernier au stadede la JCA d’Agoè à travers une cé-rémonie d’ouverture présidée par lasecrétaire du syndicat des Banqueset établissements d’Assu-rance du Togo, Patassé José.Dénommée « coupe challenge cin-quantenaire UTB », en hommage aujubilé d’or de l’Union Togolaise deBanque, la compétition est désor-mais rotative et offrira l’occasion àchaque institution de présider l’or-ganisation. Le traditionnel défilédes huit formations engagées dans

Championnat de MaracanaJDJ maintient le cap, la Renaissance MC

assure la remontée

Tournoi SynbankLa course pour la

succession d’Orabankengagée

La deuxième édition duchampionnat de Maracana vientd’être lancée et la compétition étaità l’étape de la 3ème journée le samedidernier. Le club Joie de Jouer JDJest resté sur la lancée de la premièrejournée en enchainant 6 matchessans défaite, totalisant 18 points.Tout le contraire pour seschallengers MCL et Rangers, lechampion en titre qui alternent lebon et le moins bon. La palme d’orde la remontée est à l’actif de laséduisante formation de laRenaissance MC qui, pour unepremière participation, se hissedans le haut du tableau avec 13

joue ce samedi avec lesconfrontations suivantes :Flamingo vs MCLBotafogo vs JDJSao vs EteconFraternité vs RangersElite vs ABCLa Renaissance vs Red StarSao vs BotafogoJDJ vs FlamingoMCL vs FraternitéRangers vs EliteABC vs La RenaissanceEtecon vs Red StarElite vs Sao

Del-Jo

points. L’avant dernière journée dela phase Aller de la compétition se

Le club JDJ en communion d’esprit avant le match

La Renaissance MC

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