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Flamenco - s3.e-monsite.coms3.e-monsite.com/2010/11/30/4774356presse-fest-18-fr-pdf.pdf · Nîmes, ville aux forts accents ibériques, n’est pas espagnole qu’à travers la relation

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FlamencoDu lundi 10 au samedi 22 janvier 2011Au Théâtre de Nîmes, à l’Odéon et à travers la ville

DOSSIER DE PRESSE

CONTACT PRESSEHouria Marguerite / Elian Planès04 66 36 65 08 / 04 66 36 65 26

[email protected]@theatredenimes.com

THÉÂTRE DE NÎMES - 1 place de la calade - BP 1463 - 30017 Nîmes Cedex 1 - 04 66 36 65 00Direction François Noël

Conseiller artistique flamenco Patrick Bellito

Nîmes, ville aux forts accents ibériques, n’est pas espagnole qu’à travers la relation privilégiée entretenue avec l’univers de la tauromachie. Le flamenco fait partie de la culture nîmoise et le festival que la Ville et le Théâtre de Nîmes organisent depuis 1989, semble être le rendez-vous privilégié des aficionados de cet art.

Au cœur de l’hiver, la Cité accueille les guitares, les chanteurs et les danseurs, les gitans et les andalous, créant ainsi une ambiance chaleureuse et créative, unique en France.

Ce festival, dont la renommée est désormais internationale, considéré comme l’un des plus grands rendez-vous de ce genre en Europe, rassemble chaque année des artistes de haute qualité, allant des grandes figures, aux talents plus méconnus.

Je dois dire qu’en 2011, la programmation est encore une fois, remarquable et annonce une fête belle et réussie, dans les lieux officiels, comme dans les endroits plus informels.

Au Théâtre de Nîmes et à l’Odéon, mais aussi dans les bars et les restaurants, les amoureux du flamenco pourront vibrer au son si particulier de la voix des chanteuses et des chanteurs tels Lole Montoya, Jesús Mendez, Luis El Zambo et bien d’autres encore.

Que la fête commence !

Jean-Paul FOURNIERSénateur du Gard

Maire de NîmesPrésident de Nîmes Métropole

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Vents de Jerez et grandes dames…

Les feux du XX° anniversaire se sont éteints et le festival de Nîmes reprend sa route avec plus de maturité, riche de ce long parcours initiatique, plus confiant et gourmand que jamais. Pour sa XXI° édition, dédiée au grand chanteur Fernando Terremoto, disparu en février dernier à l’âge de 40 ans, le festival se souvient avec émotion du grand récital du fils de Terremoto de Jerez offert ici-même en 2009. Nîmes appartient désormais à la géographie intime du flamenco et atteint maintenant une forme de sérénité. Il s’agit de construire son futur et d’imposer sa marque, son exigence, sa sensibilité, en écho fidèle aux attentes d’un public attentif et averti. Pour cette nouvelle édition, j’ai souhaité une nouvelle tonalité graphique que j’ai demandé à Ildelfonso de Los Reyes Bermudez dit Pelé, artiste peintre vivant à Jerez, également chanteur-musicien du groupe Navajita Plateá qui clôturera le festival.A lui seul, Moraíto Chico donne le ton de ce cru 2011. Il est question ici d’eau vive et de sonorités qui ont quelque chose à voir avec la lumière tombée du ciel de Basse Andalousie. Autour de ce guitariste magnétique, Jerez donne aussi de la voix, et quelles voix : Luis El Zambo, les trois grandes dames de « Mujerez » (La Macanita, Juana la del Pipa et Dolores La Agujeta), Jesús Mendez ou le duo de Navajita Plateá. L’occasion rare de découvrir en quelques jours le foisonnement de Jerez de la Frontera, Mecque flamenca, dont l’une des figures, Diego Carrasco, viendra seul, guitare en main, clore cet hommage très réjouissant.Des voix, il y en aura d’autres, dont celle de Lole Montoya, la star des années quatre-vingt du duo Lole y Manuel, qui signe ici un émouvant retour.Elle sera également aux côtés de José de la Tomasa, autre chanteur historique, et de la danseuse gitanissime Concha Vargas, pour le dernier spectacle d’Andrés Marín, le danseur de la violence intérieure. Face à ce risque-tout incendiaire, trois grandes dames du baile, Belén López, Rafaela Carrasco et Belén Maya, raconteront en beauté toutes les nuances et la force de la danse au féminin. Et ce seront elles, les femmes, avec aussi la nîmoise Melinda Sala, qui construiront le deuxième pivot de ce XXI° festival. Face au flamenco bouillonnant de Jerez et de ses voix magiques, les danseuses vont se livrer aux flammes. Au cœur du cratère, la guitare luxuriante de Moraíto Chico et le corps tendu à se rompre d’Andrés Marín, danseur météore. Nîmes, déjà, s’impatiente !

François Noël

Le flamenco se pare d’une nouvelle dimension et devient intemporel en entrant, cette année, dans le patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Cette distinction vient récompenser un art

ancestral, fusion du chant, de la danse et de l’accompagnement musical.

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PROGRAMME

Danse et cirque à partir de 6 ansMajaretas Mercredi 12 janvier 2011 à 18h30 - ThéâtreSéances scolaires lundi 10 et mardi 11 janvier 2011

DanseAndrés Marín - La Pasión según se mireVendredi 14 janvier 2011 à 20h - Théâtre

Soirée Chant - 1ère partie : Lole Montoya - 2ème partie : Luis El ZamboSamedi 15 janvier 2011 à 20h - Théâtre

MusiqueMoraíto - Moraíto Chico Dimanche 16 janvier 2011 à 18h30 - Théâtre

DanseBelén López Mardi 18 janvier 2011 à 20h - Théâtre

Chant - Musique - 1ère partie : Jesús Mendez - 2ème partie : Antonio Soto - Sentir flamenco Mercredi 19 janvier 2011 à 20h - Théâtre

DanseRafaela Carrasco - Vamos al Tiroteo Jeudi 20 janvier 2011 à 20h - Théâtre

ChantMujerez Vendredi 21 janvier 2011 à 20h - Théâtre

DanseMelinda Sala Vendredi 21 janvier 2011 à 22h30 - Odéon

Concert acoustiqueDiego Carrasco Samedi 22 janvier 2011 à 17h - Espace culturel Pablo Romero

Danse – Création mondialeBelén Maya - Tres Samedi 22 janvier 2011 à 20h - Théâtre

Concert rock flamencoNavajita plateá Samedi 22 janvier 2011 à 22h30 - Odéon

Et aussi :Conférences, atelier en famille, rencontres, projection sur la façade de la Maison Carrée, exposition, classes de danse, stages Flamenco, festival de courts métrages Flamenco de Madrid, nuit andalouse…

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DANSE ET CIRQUE À PARTIR DE 6 ANS

MajaretasCompagnie AlbadulakeChorégraphie Albadulake

Avec Juan Antonio Moreno Fernandez, jonglage et percussionAngeles Brea, chantAntonio Vargas Montiel, acrobatie et mât chinoisRoxana Katcheroff, Cuca Cantillo, cerceau et clownCarlos Torres « Llaguita », guitare et chantMiguel Hiroshi, percussion et batterieRaul Mainer, basseRaul Mainer et Julio Bao, techniciensAngelez Vasquez, Juan Antonio Moreno, directionCarlos Torres « Llaguita », Raul Mainer et Miguel Hiroshi, musiqueRosa Moreno, costumesJuan Antonio Moreno, scénographieVeronica Pintiado, création lumièresBarrabás, photographies

Production Entrearte Al-Badulaque S.l, Junta de Extremadura (Centro Dramático de las Artes y la musica, INAEM. Diffusion Entrearte Al-Badulaque S.L

MERCREDI 12 JANVIER 2011 À 18H30. Théâtre - Tarif IV. Durée 1h10. Séances scolaires lundi 10 et mardi 11 janvier 2011.

Plus près ! Atelier en famille à partir de 6 ansMercredi 12 janvier 2011 de 15h à 16h, studio de danse du Théâtre Sur inscription, réservé aux enfants assistant au spectacle

La compagnie Albadulake marie l’énergie contagieuse du flamenco et la gestuelle inspirée des circassiens, avec accents rock et délires visuels.

Majaretas est le spectacle réussi de la confluence du cirque et du flamenco, de la danse et du jonglage, des arts visuels et du théâtre de rue où les rythmes d’une buleria peuvent soudain débouler sur la planète rock dans un délire d’images. Née en 2001 de la rencontre du jongleur Juan Antonio Moreno Fernandez, dit « Chato », formé à l’école du cirque de Montréal, et de la danseuse flamenca Angeles Brea, la compagnie Albadulake, basée en Extrémadure, explore ce territoire neuf dans une ambiance frénétique. Ouverts aux courants les plus novateurs ou créatifs du cirque contemporain, ces flamencos du troisième type revisitent leur culture avec une énergie et un humour décapants.Sur le plateau, un immense poste de télévision trône entre un crucifix et la photo d’un couple de jeunes mariés, orné de l’inévitable poupée andalouse, totem obligé de la culture populaire espagnole. Soudain, le grand petit écran implose et l’atmosphère compassée de ce salon d’une Espagne sépia se métamorphose en fête débridée. La danseuse flamenca resplendit au cœur d’un plateau pris de folie où les circassiens s’en donnent à cœur joie…

www. albadulake .com

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DanseAndrés Marín La Pasión según se mireDirection artistique et chorégraphie Andrés Marín

Avec : Andrés Marín, danse Artistes invités : Lole Montoya, José de la Tomasa, chant Concha Vargas, danse

MusiciensJosé Valencia, José Ángel Carmona, chant Salvador Gutiérrez, David Marin, guitare - Daniel Medina Marimba, percussion Antonio Coronel, percussion flamenca - Javier Delgado, clarinette José Miguel Sanz, tuba - Yorgos Karalis, laud arabeMise en scène : Pilar AlbarracinCréation lumières : Ada Bonadei (VanCram)Son, régie : Rafael Pipio, Balbi Parra

Production exécutive Daniela Lazary, Emilia Gallo. Production Andrés Marín Flamenco Abierto, AADF junta de Andalucía.Distribution Arte y Movimiento Producciones-Daniela Lazarywww.artemovimiento.es

Biennale Séville 2010Prix meilleure musique de spectacle, prix du moment magique (danse de la gitane Concha Vargas avec Andrés Marín) et prix du chant pour la danse (Jose Valencia).

VENDREDI 14 JANVIER 2011 À 20H. Théâtre - Tarif I. Durée 1h20.

Danseur en quête d’absolu, Andrés Marín le perfectionniste inquiet repousse encore ses limites sans perdre de vue le flamenco originel. A ses côtés, trois complices de luxe : José de la Tomasa, Lole Montoya côté chant, et la danseuse Concha Vargas…

Andrés Marín le Sévillan revient cette année encore présenter sa dernière création, La Pasión según se mire, et cette fidélité est pour Nîmes un privilège, l’occasion de suivre au fil des ans le cheminement de l’un des très grands danseurs du temps. Autodidacte inclassable, à la fois révolté et puriste, intraitable sur la tradition et toujours prêt à la faire voler en éclats, Marín est d’abord ce corps tendu comme une corde, profil d’aigle et bras en ailes déployées, orfèvre du compas capable d’enchaîner avec caste tout l’éventail du répertoire. Comme l’écrit Jean-François Carcelen, flamencologue averti et admirateur du danseur, « Andrés Marín est profondément radical, au sens étymologique un danseur des racines ». A propos de cette Pasión según se mire, il nous livre quelques clés : « Ce qui définit le mieux le chorégraphe sévillan est cette énergie qui le pousse et la passion qui l’anime, pour les maestros et pour le chant. Et aussi l’admiration infinie qu’il porte à ses parents, deux grands artistes eux-aussi, ses sources primordiales. C’est là que réside sa loyauté au flamenco et c’est depuis cette loyauté qu’il invite ces figures de proue que sont la volcanique danseuse Concha Vargas, Lole Montoya, voix mythique, et José de la Tomasa, cantaor tellurique. Trois immenses artistes et peut-être davantage : trois évidences. Ils sont le corps et le cœur de ce dialogue, échos d’un hier si présent, dont le futur du flamenco ne peut se dispenser »…

Retrouvez en soirée ce spectacle sur France 3 L-RAinsi que sur le site : http://sud.france3.fr/

www. andresmarin .es

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Soirée ChantLole Montoya1ère partie

Avec :Lole Montoya, chant Ricardo Moreno, Manuel Moraó, guitare Luis Carrasco, percussions

Manager Christian Costa

Distribution Arte y Movimiento Produccionnes - Daniela lazary. www.artemovimiento.es

1ère et 2ème partieSAMEDI 15 JANVIER 2011 À 20H. Théâtre – Tarif I. Durée 1h40 avec entracte

La reine Lole Montoya, inoubliable interprète du mythique duo Lole y Manuel, revient au flamenco avec la même grâce, la même poésie, la même sensibilité et une profondeur épanouie.

Lole Montoya, trente-cinq ans après ses débuts a donc décidé de remonter sur scène. Un don du ciel flamenco dont elle est restée l’une des légendes vivantes. Née à Triana, fille du danseur Juan Montoya et de la chanteuse Antonia Rodriguez « La Negra », une oranaise installée depuis des années à Béziers, la petite gitane sévillane a baigné dès l’enfance dans le flamenco des tablaos ou des fêtes familiales. Remarquée très tôt pour l’incroyable tessiture de sa voix, entre graves veloutés et suraigus cristallins, qui lui permettront plus tard d’être l’une des très rares interprètes des chants de la diva égyptienne Oum Kalsoum, Lole fut l’épouse et partenaire du poète et guitariste Manuel Molina avec lequel elle connut un immense succès dans les années 80. Seul Camarón de la Isla sut lui aussi porter le flamenco loin de ses bases et toucher ainsi un vaste public jusqu’alors réticent. Conte de fée éphémère, comme toujours. Le couple et le duo artistique se séparent (en 1986), Lole se consacre corps et âme à sa révélation chrétienne puis reprend peu à peu une activité artistique comme… chanteuse arabe (dont le répertoire d’Oum Kalsoum) et retrouve même Manuel en 1994 pour un surprenant disque Alba Molina, en hommage à leur fille alors âgée de 15 ans. Ce sera le sixième et dernier enregistrement du duo mythique et il faudra attendre 2008 pour retrouver un nouvel album solo de Lole, Metafora, trame de ce récital nîmois. Nouvelles brises, nouvelles inspirations, nouveaux sons et rythmes mais une seule et même couleur : celle, inimitable, de Lole Montoya, flamenca des deux rives touchée par la grâce de dieu…

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Soirée ChantLuis El Zambo 2ème partie

Avec :Luis El Zambo, chantJuan Ramon Caro, guitare

Production Calcaba 2000 Records – Pascal Ginac

1er et 2ème partieSAMEDI 15 JANVIER 2011 À 20H. Théâtre – Tarif I. Durée 1h40 avec entracte

Production Calcaba 2000 Records – Pascal Ginac

Luis El Zambo touche l’âme, subjugue, vole comme un aigle.Puissance, inspiration, vérité… Le flamenco est en lui.

Luis Fernando Soto, dit Luis El Zambo, est un jeune artiste de soixante ans. Initié par ses proches à une culture quotidienne et vitale, l’ancien poissonnier des halles de Jerez a toujours vécu et respiré flamenco en toute spontanéité, au cœur du quartier Santiago, fief gitan et pépinière sans égal d’artistes de haut vol. Devenu professionnel sur le tard (à cinquante ans), El Zambo ne joue pas les stars et n’a livré qu’un seul disque solo en 2002 : Gloria Bendita. Il est pourtant, dans sa simplicité même, un grand chanteur traditionnel gitan de Jerez, à la fois profond et maître inné des rythmes, impressionnant d’aisance, de puissance et d’inspiration, capable de lever les cercles d’aficionados les plus sourcilleux comme les publics moins initiés. Il y a une raison à cela : Luis El Zambo a le flamenco en lui, depuis toujours, et même avant lui, et c’est cette vérité nue et crue du cante qu’il transmet d’instinct, sans effort apparent et sans trop se poser de questions. Ce cante gitan de Jerez, c’est sa langue maternelle et c’est bien ce qu’il connaît de mieux au monde…

Retrouvez la soirée sur ARTE live websur www.arteliveweb.com

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MusiqueMoraíto Moraíto Chico

AvecManuel Moreno « Moraíto », guitareJesús Mendez, chantLuis Carrasco, Pedro Navarro Grimaldi, percussionsBernardo Parilla, violonIgnacio Cintado, basse

Technique Miguel MagüesinManager Pascal Ginac

Production Calcaba 2000 Records – Pascal Ginac

DIMANCHE 16 JANVIER 2011 À 18H30. Théâtre – Tarif II. Durée 1h10 environ.

Tout le souffle de Jerez dans les doigts de MoraítoIl est l’un des grands invités de cette XXI° édition. Moraíto Chico, lumineux est le son de Jerez la flamenca.

Manuel Moreno Junquera, dit Moraíto Chico. Fils radieux du quartier Santiago, enfant toujours malicieux et ludique de Jerez la flamenca, il est né là où les dieux savent d’instinct les rythmes de base des palmeros, esquissent trois pas de danse au premier battement de cœur de la buleria et se pâment face au démon du soniquete. La saveur, le charme piquant, la légèreté ou les couleurs éclatantes de son jeu ne doivent rien au hasard. Au fil des ans, des fêtes, des spectacles, des festivals, Moraíto a tout appris, tout maîtrisé et c’est au contact des gloires du cante (de la Paquera à Terremoto hijo, d’Agujetas à la Macanita, d’El Torta à Curro Malena) qu’il a donné le meilleur de lui-même et perpétué ainsi la tradition de la guitare au service du chant. Mais il est aussi un immense guitariste soliste, dont le disque Morao y Oro (1992) reste un enregistrement d’anthologie. Pour Nîmes, il a réuni des proches, des complices, dont le jeune Jesús Mendez, l’étoile montante du cante et le violoniste Bernardo Parilla. Il y a déjà de l’électricité dans l’air et ce son unique d’une guitare tombée du ciel gitan de Jerez…

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Danse Belén López

Avec : Belén López, danseSaúl Quirós et David de Jacoba, chantCarlos de Jacoba et Carlos Jimenez, guitareRafael Jiménez « El Chispa », percussionFernando García, violon

Lumières José MonteroManager María José López

Distribution Arte y Movimiento Produccionnes- Daniela lazary. www.artemovimiento.es

MARDI 18 JANVIER 2011 À 20H. Théâtre – Tarif I. Durée 1h15

Belén López, le feu en marcheLa jeune danseuse de talent a la fougue et la rage d’un pur-sang.

Danseuse dès son plus jeune âge Belén brûle les étapes et rafle succès et distinctions avec superbe. Prix National « Mario Maya » en 2004, elle triomphe depuis partout où elle se produit (de Jerez à Londres, de Madrid à Miami). Belén López n’est pas seulement une danseuse au charme rare, capable de maîtriser tous les styles avec fluidité et rigueur. Elle exprime aussi une forme de violence, une rage sourde qui insuffle vie et relief à sa manière de danser. Alors, quand elle se livre ainsi, au risque de défaire son image trop parfaite, Belén López se transforme, se grandit, et s’assombrit. Plus flamenca. Plus belle encore. Prête à gravir une à une toutes les marches du succès qu’on lui prédit.

www.balletbelenlopez.com

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Chant - MusiqueJesús Mendez1ère partie

AvecJesús Mendez, chantMoraíto, guitareLuis et Ali de la Tota, palmasSon et lumières Théâtre de Nîmes

Distribution Arte y Movimiento - Daniela Lazarywww.artemovimiento.es

1ère et 2ème partieMERCREDI 19 JANVIER 2011 À 20H. Théâtre – Tarif II. Durée 2h avec entracte

Jesús Mendez, héritier d’une grande dynastie de Jerez, a reçu le chant comme une révélation.

Jesús Mendez, est issu de l’une des dynasties flamencas de Jerez où plane encore l’ombre de sa tante, La Paquera. Timide, humble et solitaire, le jeune homme n’osait jamais chanter en public, même lors des innombrables fêtes qui ponctuaient la vie de la famille. Il se contentait d’écouter les grandes voix du clan, son père en tête, et bien sûr cette tante volcanique, La Paquera. Il s’est dévoilé, à 17 ans, lors d’un anniversaire familial et les siens n’en sont pas revenus.Depuis cette révélation explosive, il construit pas à pas une carrière exemplaire où il n’a rien perdu de ses vertus d’origine (humilité d’abord) tout en acceptant le destin qui s’est imposé à lui. Il a reçu un héritage très précieux, il en sera digne. Il l’est déjà. Défenseur des chants de sa terre, Jesús Mendez impose sa générosité, sa sensibilité, son absolue sincérité. Sans perdre le cap qu’il s’est fixé : s’il a osé franchir le pas et se jeter dans le feu, ce n’est ni pour faire fortune ni pour jouer les stars. Chez les Mendez, reprendre le flambeau du cante est avant tout une mission. Un devoir sacré.Pour ce récital nîmois il est accompagné par Moraíto.

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Chant - MusiqueAntonio Soto – Sentir flamenco 2ème partie

Avec Antonio Soto, guitareBonela Hijo, Isabel Soto, chantRafael Heredia, percussionsJuan Santiago, palmasAlejandro Mateo, flûte traversière

Manager Michelle Denogent

1ère et 2ème partieMERCREDI 19 JANVIER 2011 À 20H. Théâtre – Tarif II. Durée 2h avec entracte

Antonio Soto, guitare d’orForce et élégance : la guitare d’Antonio Soto échappe au temps et aux modes.

Le guitariste de Malaga, lui aussi habitué de Nîmes (on se souvient notamment de sa soirée historique de 2007 aux côtés de Fosforito), vient cette fois en leader d’un groupe où le soutiendra la voix de Bonela Hijo. Dernier accompagnateur en titre des chanteurs d’époque Manuel de los Santos « Agujetas » et Antonio Fernandez Diaz « Fosforito », professeur de l’école de flamenco de Malaga, Antonio Soto avait révélé sa maîtrise et l’ampleur de son jeu en s’imposant lors des deux concours les plus prestigieux d’Espagne, Cordoue (2001) et La Union (2002). Accompagnateur raffiné et admirateur du cante, il a su s’adapter à tous les styles, tous les genres, capable de soutenir avec la même rigueur des chanteurs comme Rancapino, le regretté Chano Lobato ou La Cañeta de Malaga, sans perdre le contact avec les peñas intimistes de ses débuts. Les grands chanteurs de la vieille école, Fosforito en tête, apprécient sa précision rythmique mais aussi sa justesse, son élégance, sa force toujours maîtrisée.Soto est un judicieux équilibriste, un orfèvre inspiré.

www. antoniosoto .es

France Musique à l’écoute des musiques du mondeA l’occasion de la 21ième édition du festival flamenco et pour la troisième année consécutive, Françoise Degeorges sera à Nîmes le 19 janvier 2011 pour une émission spéciale « Couleurs du monde » de 22h30 à minuit. Au programme : la diffusion du concert de Jesús Mendez et Antonio Soto.

« Couleurs du monde », une émission de Françoise DegeorgesÀ retrouver tous les mercredis de 22h3o à minuit sur France Musique.France Musique à Nîmes : 94.2 et 93.2 et sur francemusique.com

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DanseRafaela Carrasco - Vamos al TiroteoDirection et chorégraphie, Rafaela Carrasco

AvecRafaela Carrasco, Ricardo López, José Maldonado, Jonathan, David Coria, danseAntonio Campos et Gema Caballero, chant

Jesús Torres, Juan Antonio Suárez « Canito », Pablo Suárez et José Luis López, composition musicalePablo Maldonado, pianoJosé Luis López, violoncelleJesús Torres, Juan Antonio Suárez « Canito », guitare

Création lumières Gloria Montesinos (A.a.i)Création scénographie et costumes Elisa Sanz Son Jorge Díaz « Roy », Juan de la Cruz Costumes Pepa Carrasco

Production executive, Alejandro Salade. Distribution Internationale Arte y Movimiento Producciones - Daniela Lazary. www.artemovimiento.es

Prix Chorégraphie Biennale de Séville 2010

JEUDI 20 JANVIER 2011 À 20H. Théâtre – Tarif I. Durée 1h05.

Rafaela Carrasco en plénitudeEtoile lumineuse, Rafaela Carrasco puise dans les racines du flamenco pour construire le futur.

Issue de l’école sévillane dont Matilde Coral, son premier professeur, reste la figure emblématique. Rafaela a construit sa route par le haut, sous la houlette des plus grands maîtres, dont Manolete, El Guito ou La Tona, tout en explorant la danse classique ou contemporaine. Et c’est au sein de la compagnie de Mario Maya qu’elle impose en douceur cette noblesse lumineuse qui éclaire tout son parcours. Elle se révèle aux côtés de Manuel Reyes, retrouve Mario Maya et se lie avec les jeunes danseurs les plus novateurs : Belén Maya, Rafael Campallo ou Israel Galván. Elle fonde sa compagnie en 2002, impose d’emblée son style bien à elle, fruit de ces longues années d’expérience au contact des plus grands, et, en parallèle, enseigne à la fois à Madrid et Grenade tout ce qu’elle a absorbé et vécu. Maîtrise absolue et lumière : voilà ce que promet Vamos al Tiroteo. « Tout a un passé et le flamenco est très enraciné, écrit-elle à propos de cette chorégraphie. Ce que nous sommes aujourd’hui et ce que nous faisons créent d’autres racines. Vivre le flamenco, c’est ne pas être dans le présent, c’est construire le futur ».

www. rafaelacarrasco .com

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ChantMujerezJuana La Del Pipa, Dolores « La Agujeta » et Tomasa Guerrero « La Macanita »

Direction artistique, Alfredo Benítez, José María Castaño et Gonzalo LópezAvec Juana La Del Pipa, Dolores « La Agujeta » et Tomasa Guerrero « La Macanita », chantManuel Moreno « Moraíto », Dieguito de la Agujeta, guitareLuis, Ali de la Tota, palmasTía Yoya, Luisa Soto, palmas, jaleos et danse

Lumière Antonio Valiente Son Lauren SerranoRégie Agustin Sánchez

Production exécutive, Carlos Sánchez, Sara Dezza. Fundación BBK y Dezza Producciones.

VENDREDI 21 JANVIER 2011 À 20H.Théâtre – Tarif I. Durée 1h20.

Mujerez, la trinité du canteSommet en vue : Juana la del Pipa, Dolores « La Agujeta » et La Macanita chantent tout le blues, toute l’émotion et tout l’amour des femmes de Jerez. Gitanas puras !

Juana la del Pipa, couve dans sa voix de brume et de rocaille toute l’intégrité ou la nostalgie des douleurs et de l’illusion. Elle est le blues flamenco, le regret et la peine noire, la passion jamais éteinte, fille cadette de Tia Juana del Pipa, l’une des gardiennes de la tradition.Dolores « La Agujeta » est la fille aînée de Manuel de los Santos, l’immense « Agujetas », chanteur des mémoires intactes, dernier patriarche du chant gitan de Jerez et ce qu’elle exprime, déboule à la manière d’un torrent de montagne. Tel quel, impétueux, sauvage.Enfin, Tomasa Guerrero « La Macanita », fille d’El Macano, écume depuis l’enfance les territoires du cante, tour à tour tragique ou festive, alanguie ou révoltée, capable aussi, en un éclair, d’esquisser deux pas de danse, puis de reprendre le fil du cante comme si de rien n’était, plus intérieure, plus fiévreuse que jamais.Ces trois femmes, côte à côte, l’une après l’autre, dessinent à elles seules tout ce qu’il y a de plus fragile, de plus authentique, de plus troublant dans le puits sans fond du chant flamenco transmis de génération en génération. Mujerez, c’est un moment d’emportement et d’intranquillité, un voyage au bord du gouffre et de la mémoire, une offrande sans contrepartie. Quand ces trois là chantent ainsi leur peuple, leur culture, leur destin de femmes gitanes, toutes les lois volent en éclats. Mères, sœurs, filles, amantes, qu’importe, elles sont la chair, le sang, l’émotion, toute l’émotion du flamenco.

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DanseMelinda Sala

Avec Melinda Sala et Angel Lopez, danseBlas Deleria, chantJuan Santiago, guitareEnrique Santiago, cajonManolo Santiago, pianoPascal Delalee, violon

VENDREDI 21 JANVIER 2011 À 22H30.Odéon – Tarif III. Durée 1h.

La ferveur de Melinda SalaC’est ici, à l’Odéon, que Melinda a connu son premier succès en 1995.Ce soir, elle y revient en danseuse accomplie, rage intacte.

Melinda Sala, née à Nîmes, est l’une de ces enfants de l’émigration espagnole venue au flamenco d’instinct. Dès l’âge de huit ans elle a su qu’elle avait trouvé son langage et renoué un fil précieux. Très tôt, très vite, le flamenco a tout justifié, tout emporté et elle s’est peu à peu transformée puis imposée avec obstination, avec rage, sûre de son choix. En 1995, alors âgée de 14 ans, elle remporte le premier prix du concours de danse de Nîmes (catégorie jeunes danseurs) et, dès lors, ne lâche plus rien. Elle multiplie les séjours en Espagne, suit les cours des plus grands (Joaquin Grilo, Juana Amaya, Israel Galván, Belén Maya…), décroche la première partie d’un récital de Carmen Linares, puis celle d’un spectacle de Joselito Fernandez ou d’Eva la Yerbabuena, et intègre en 1999 la compagnie Flamenco Vivo de Luis de la Carrasca. Une danseuse tout en énergie et ferveur, puissance et tempérament, rage de vaincre intacte. Melinda a conquis son Everest de haute lutte et rien ne pourra l’en détourner. Dans cette salle de l’Odéon, elle se souviendra ce soir de sa première victoire, de son premier triomphe, il y a seize ans déjà… Pour ce spectacle ambitieux, avec piano et violon, on aura aussi l’occasion de voir quelques grands noms du flamenco de France, dont le chanteur Blas Deleria ou le guitariste Juan Santiago.

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Concert acoustiqueDiego Carrasco

Avec Diego Carrasco, guitare, chant

Production Calcaba 2000 Records – Pascal Ginac

Samedi 22 janvier 2011 à 17h00.Espace culturel Pablo Romero – Tarif IV. Durée 45 min environ.

Ce concert sera suivi d’une rencontre avec l’artiste et Jacques Maigne.

Diego Carrasco redevient Tate de JerezLe gourou de Jerez, homme-orchestre boulimique et maître absolu du compas, devenu Nîmois adoptif, retrouve la guitare de sa première vie pour un concert acoustique unique.

Diego Carrasco chante, compose, parle, écrit, produit, cherche, innove, anime et ne s’arrête jamais, capable de stimuler toutes les expériences, tout ce que le flamenco peut sans cesse réinventer. A Jerez, son île magique, il est une sorte de gourou familier, un chef de file généreux et drôle, poète libertaire et allumé, sorte d’oncle idéal des plus jeunes et figure respectée par tous. Génie du rythme, créateur éclectique, intuitif, charismatique, Diego Carrasco entraîne dans son sillage ancien et moderne, multiplie les défis. Il a ainsi touché à tous les courants, dialogué avec tous les artistes et réussi, chaque fois, à fédérer des genres ou écoles à priori irréconciliables.

Mais avant d’être ce créateur et chef de file charismatique, Diego Carrasco a d’abord été un grand guitariste à l’ancienne, accompagnateur de chanteurs aujourd’hui dans l’histoire (Tia Anica « La Piriñaca », Tio Gregorio « El Borrico », Terremoto ou Sernita de Jerez…) ou de danseurs tels Alejandro Vega ou Antonio Gades. Et c’est en souvenir de ce riche parcours initiatique, à la manière d’un retour aux sources, que Diego Carrasco ose redevenir pour Nîmes Tate de Jerez.

Seul en scène, guitare en main.

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DANSE

Belén Maya - TresCréation mondiale

Direction artistique et chorégraphie, Belén Maya

Avec Belén Maya, danseJesús Mendez, chantRafael Rodríguez, guitareFelipe Mato, palmas

Lumière Ana YacobiSon Ángel Olalla

Arte y movimiento Producciones - Daniela Lazary. Compaña Belén Maya. Distribution Arte y movimiento Producciones - Daniela Lazary.www.artemovimiento.es

SAMEDI 22 JANVIER 2011 À 20H.Théâtre – Tarif I. Durée 1h10.

L’envol de Belén MayaAvec sa dernière création, « Tres », Belén choisit l’épure, l’essence même du flamenco.

Belén Maya est danseuse de la légèreté, capable de surprenantes métamorphoses, à la fois flamenca d’un autre temps puis danseuse contemporaine sur un éclair vite gommé. Fille de Mario Maya et Carmen Mora. Formée au classique, au jazz ou aux courants les plus modernes, elle se joue des frontières ou des codes, toujours en quête de territoires neufs où elle impose peu à peu sa personnalité, sa griffe. Flamenca avant tout mais riche de ses ouvertures, sa danse douce, nuancée, peut basculer d’un coup, s’ouvrir grand large, s’enrichir d’éclats imprévus. Après les triomphes de sa compagnie aux quatre coins du monde (La Diosa en nosotros en 1996, Dibujos en 2006 ou La Voz de su amo en 2007), elle choisit cette fois de célébrer le flamenco pur et brut, le flamenco dépouillé, indémodable. Tres, ce sont les trois piliers de l’art profond : la voix du cante, le corps de la danseuse et la musique de la guitare. La voix, c’est celle de Jesús Mendez. Et la guitare c’est celle du Sévillan Rafael Rodriguez, l’un des plus expérimentés accompagnateurs de la planète flamenca. Au cœur du cratère, Belén Maya, danseuse prête à l’envol…

www. belen - maya .com

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Concert rock flamencoNavajita plateá

AvecIldelfonso De Los Reyes Bermudez « Pelé », chantFrancisco Carrasco Soto « Curro », guitareJorge Vidal, guitare électriqueAne Carrasco, Jose Manuel Angulo Peña, percussions et palmasJuan Grande, batterieIgnacio Cintado, basseLuis Carrasco, percussions

Production Calcaba 2000 Records – Pascal Ginac

En collaboration avec la communauté d’Agglomération Nîmes métropole, dans le cadre de la préfiguration de la SMAC communautaire.

Samedi 22 janvier à 22h30.Odéon - Tarif III. Durée 1h30 environ.

Navajita Plateá, dernier feu d’artifice…

Francisco Carrasco à la guitare, Idelfonso de los Reyes au chant, Curro et Pelé pour tous, ferment le ban. Un duo de feu, duo d’enfants terribles et très remuants, estampillé Jerez, comme il se doit.

Curro et Pelé, restent à jamais « nuevos flamencos », fils à la fois de Camarón de la Isla et des Rolling Stones, simultanément héritiers de la buleria et du blues, de la rumba et du rock and roll. Aucun calcul dans cette dualité, pas la moindre contradiction. Avec une spontanéité et une liberté totale, rebelle et insolente, les deux complices de Navajita Plateá refusent les étiquettes ou les faux procès. A leurs yeux, choisir son camp entre les deux mondes musicaux n’a aucun sens et pour cause. Ils sont nés flamencos et le resteront. Ils sont aficionados des musiques venues d’ailleurs et le revendiquent. Et chaque fois qu’on leur rabâche cette histoire d’identité, les fils de Jerez la flamenquissime devenus artistes sans frontières s’en tirent par une pirouette : « Notre musique est une musique gitane qui sort du cœur ».Et leur style bien à eux, métissage fluide où exulte le flamenco reçu en héritage, séduit un large public avec des titres comme Noches de bohemia ou Frio sin ti, devenus des tubes de l’Espagne des années 2000. Pour cette « fin de fiesta » du XXI° festival de Nîmes, les duettistes de Navajita Plateá sont plus que jamais décidés à brouiller les pistes.

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Au-delà de la scène :

Une semaine de conférences12h30. Accès libre. Durée 1h environ - Petite restauration sur place.

(2 . 3) + (3 . 2 ) = 12 (redux). Alegrías & Bulerías Par Claude Worms, mise en image Nicolas Villodre Mardi 18 janvier 2011 - Bar du Théâtre

Le célèbre musicologue et habitué de Nîmes prolonge son intervention de 2010, mise en image par Nicolas Villodre, de la cinémathèque de la danse. Après avoir analysé l’an dernier le concept de compas dans la guajira, la siguiriya ou la solea, il aborde cette fois deux « palos » voisins et associés à la danse, à la fête : les alegrias et les bulerias, différentes par leur complexité rythmique ou leurs qualités d’évocation. Il s’attachera notamment à l’étude des styles locaux de bulerias (Moron, Jerez…) et cet exposé s’appuiera sur des archives filmées autour de figures du cante, de la guitare ou de la danse : Camarón, Fosforito, Manolo Sanlucar, Diego del Gastor, Paco de Lucia, Pedro Bacan, Carmen Amaya…

Approches musicales de la danse flamencaPar Corinne SavyMercredi 19 janvier 2011 - Bar du Théâtre

L’histoire de la danse flamenca est marquée par l’incessante question de sa relation à la musique. Dès son apparition sur scène, le corps s’impose comme un objet sonore. Loin des simples épousailles, la danse flamenca dialogue avec la musique essentiellement sur le terrain du rythme, parfois sur celui du timbre. Chaque génération apporte une réponse en résonance avec l’esprit du temps. Depuis les années 1990,la danse flamenca toujours en quête de sa propre identité, s’affranchit des modèles extérieurs en recentrant la gestuelle sur sa dimension musicale. Corinne Frayssin et Savy, ethnomusicologue spécialiste du flamenco, est l’auteur de plusieurs articles de référence et du livre Israel Galván, danser le silence publié aux éditions Actes Sud (juillet 2009).

La danse flamenca au cinéma*Par Julio De Vega LopezJeudi 20 janvier 2011 - Bar du Théâtre

A travers quelques extraits choisis de films ou documentaires (d’images des frères Lumière à des scènes d’aujourd’hui), ce parcours au fil de la danse flamenca raconte à la fois sa saisissante évolution et les liens étroits qui relient la danse espagnole au septième art.Julio De Vega Lopez, diplômé des universités de Séville et Southampton, professeur de lycée, prépare une thèse de doctorat sur l’univers du flamenco.

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Le flamenco au féminin*Par Cristina Cruces Vendredi 21 janvier 2011 - Bar du Théâtre

A partir d’analyses de facteurs sociaux ou professionnels, l’anthropologue Cristina Cruces retrace les obstacles et l’évolution de la présence des femmes dans le monde flamenco, à la fois dans le chant et la danse y compris dans ses formes les plus contemporaines. Elle essaie aussi de comprendre pourquoi les femmes, omniprésentes dans l’univers de la danse, sont restées exclues de certains domaines musicaux (la guitare, par exemple).Cristina Cruces, docteur et professeur d’anthropologie sociale, dirige le département flamenco de l’Université de Séville. Parmi ses nombreux ouvrages centrés sur la culture andalouse, elle est l’auteur des deux tomes d’un ouvrage de référence : « Antropologia y Flamenco" (ed. Signatura de flamenco, 2003).

Toros, flamenco y Olé !Par Jacques Durand et Jacques MaigneSamedi 22 janvier 2011 - Espace culturel Pablo Romero

Les liens entre tauromachie et flamenco se sont établis dès l’origine et les passerelles entre les deux mondes restent solidement ancrées, au moins dans l’imaginaire. Des unions pour presse du cœur (les couples célèbres), mais aussi des échos plus subtils ou profonds rapprochent les deux univers. Toros y flamenco est à la fois un cliché (l’Andalousie des castagnettes et mantilles) et un authentique miroir. Aujourd’hui encore ?

Jacques Durand, journaliste et écrivain, est le chroniqueur taurin du quotidien Libération. Jacques Maigne est journaliste et auteur de documentaires. Ils ont publié en mano a mano deux essais sur l’Espagne : L’Habit de Lumière, un voyage en tauromachie, et Guadalquivir, évocation de l’Andalousie et de son fleuve roi.

* conférences en espagnol traduites en français par Nadia Messaoudi

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Et aussi…

Atelier en famille à partir de 6 ansAutour du spectacle MajaretasMercredi 12 janvier de 15h à 16h – Studio de danse du ThéâtreSur inscription, réservé aux enfants assistant au spectacle

Flamenco en tus manos project Présentation et démonstration de la guitare-studio par Miguel Magüesin de Los Santos alias Doctor KellyLundi 17 janvier à 18h - Auday Musiques – 31 rue de l’Aspic

RencontresForum Fnac avec Moraíto et Jesús MendezJeudi 20 janvier à 18h - Fnac de Nîmes

Avec Diego Carrasco Samedi 22 janvier à l’issue de son concert acoustique à l’Espace Culturel Pablo Romero

Projections Sur la façade de la Maison Carrée (sous réserve)Photographies de Ana Palma et Muriel MairetDessins d’Eddie PonsDu 12 janvier au 22 janvier à partir de 18h

Exposition ! FLAMENCO CÓMICO ! D’Eddie PonsEddie Pons est dessinateur, auteur et cinéaste. Il vit à Nîmes. Il a collaboré à de nombreuses publications à Barcelone, Madrid, Paris et dans la région Languedoc-Roussillon d’où il est originaire. Il a réalisé une demi-douzaine de courts-métrages et documentaires et publié autant d’ouvrages. À l’occasion des 20 ans du Festival de Flamenco de Nîmes il a exposé une trentaine de dessins originaux consacrés à cet art.Du jeudi 13 au 22 janvierCasa de España - 15 rue Paul Painlevé

Cinéma documentaireL’ombre des cordes, 2009, 52mnUn documentaire de Benoit Bodlet sur le guitariste Niño Miguel.Prix du meilleur documentaire à la Mostra de Valencia.Version espagnole sous-titréeDimanche 16 janvier à 11hCinéma Le Sémaphore, 25 rue Porte de FranceAccès libre sur réservation au Théâtre et au Sémaphore

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En partenariat avec le Centre Culturel Andalou

Classes de danseNiveau moyen et confirmé – Durée 2hCentre culturel Andalou – 64 boulevard Sergent Triaire

Par Mercedes RuizFéminité incarnée, allégorie de la femme andalouse, de la sensualité et du tempéramentméditerranéen, telle est Mercedes Ruiz.

Vendredi 21 janvier à 17h30 – TientosSamedi 22 janvier à 10h – CañasSamedi 22 janvier à 14h30 – Tangos

Renseignements / InscriptionsService des relations avec le public 04 66 36 65 00

Stages Flamenco Organisés par le Centre Culturel Andalou

- Baile avec Eva Luisa - niveau débutant Alegrias – intermédiaire Soléa - Compas y palmas avec Juan Manuel Cortes - niveau débutant Alegrias – intermédiaire Soléa- Cajon avec Juan Manuel Cortes – niveau intermédiaire- Cante avec Cristo Cortes – tous niveaux Soléa (cours ouvert principalement aux danseurs désireux de comprendre le chant – pas de technique vocale exigée)- Guitarra avec Manuel Gines – niveau intermédiaire

Du 14 au 21 janvier 2011Renseignements et inscriptions : 06 29 40 66 34 - [email protected]

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Festival de courts métrages Flamenco de Madrid

France 3 Languedoc-Roussillon et le Théâtre de Nîmes reçoivent le premier festival international flamenco de courts métrages de Madrid au Novotel Atria (Festival internacional flamenco de cortometrajes).

Projection des trois premiers prix et d’une sélection des meilleurs films finalistes du concours. Films en version originale, soirée présentée par Mr Jean-Michel Mariou.

Sindrome de pies y manos, Jesus Pulpon, 13’22 - 1er prixLa danza de los princeles, Charles Olsen, 8’48 – 2ème prixInvermadero, Mariano Cruceta, 6’50 – 3ème prixLa Emperatriz, J. Reyes Borjas / R. Parra, 15’43Mujer española, Teresa del Pozo, 6’10Guiño, Adelina Uribe, 7’47Ana Lucia, Charalambos Mavromichalis, 15’Desde dento, Inès Hernandez, 9’15D’anza, F.Rodriguez / E. Linera, 9’

La projection sera suivie d’un concert flamencoLundi 17 janvier à 19h30 – Auditorium du Novotel Atria, 5 bd de PragueAccès libre sur réservation. Billets à retirer au Théâtre de Nîmes et à l’Atria

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Nuit andalouse

France Musique s’habille aux couleurs du flamenco.

En partenariat avec le Théâtre de Nîmes, dans la nuit du 22 au 23 janvier à partir de 1h du matin.

Françoise Degeorges est allée à la rencontre des artistes du festival à Séville, à Jerez de la Frontera et nous invite à découvrir ce reportage exceptionnel lors d'une "Nuit Andalouse".Authenticité, témoignages et musiques remontent le Guadalquivir pour vibrer sur France Musique et dans nos oreilles, 6 heures de pure chaleur flamenca.

Émission à réécouter dans son intégralité sur francemusique.comFrance Musique à Nîmes sur 94.2 et 93.2.

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Pratiques

TarifsLe tarif réduit est accordé aux groupes de 10 spectateurs et +, aux groupes et relais ayant un lien avec le service des relations avec le public, aux adhérents des ATP de Nîmes, aux abonnés du Théâtre des 13 vents - CDN de Montpellier LR. Dans le cadre d’un abonnement, le tarif réduit est également réservé aux Complices et adhérents Fnac.

Le tarif léger est réservé aux jeunes de - de 26 ans, étudiants, bénéficiaires de l’AAH et demandeurs d’emploi.

Justificatif obligatoire pour toute réduction.- Attention, le tarif réduit n’est pas accordé au guichet les soirs de spectacle.- Les billets ne sont ni échangés ni remboursés- Les réservations doivent être confirmées par l’envoi d’un règlement dans les 5 jours. Passé ce délai, les places seront remises en vente.- Attention, à partir de 5 jours avant la date de la représentation, les réservations par téléphone devront être réglées par carte bancaire.

Modes de règlementCarte bancaire (vente à distance sécurisée), Chèque à l’ordre du Théâtre de Nîmes, Espèces, Chèques vacances / Chèques Culture ®, Chèques cadeaux Théâtre de Nîmes d’une valeur de 10€ valables un an à compter de la date d’achat.

GuichetCATI IIIII-assisIII-deboutIV

PLEIN TARIF32€22€16€14€11€

TARIF RÉDUIT30€20€14€12€10€

TARIF LÉGER16€13€12€10€6€

-12ANS11€9 €8 €7 €4 €

Abonnement Flamenco petit cercle - Dès 3 spectaclesCATIIIIII-assisIII-deboutIV

PLEIN TARIF29€19€14€12€10€

TARIF RÉDUIT27€17€12€10€9€

TARIF LÉGER14€11€10€9€4€

-12ANS11€9 €8 €7 €4 €

Un abonnement Flamenco grand cercle – Dès 7 spectacles vous permet de bénéficier de réductions encore plus avantageuses.

Les lieux de spectaclePlacement numéroté Le Théâtre - 1, place de la Calade

Placement libre (places assises limitées)L’Odéon - 7, rue Pierre SemardL’Espace culturel Pablo Romero – 12 rue Emile Jamais

Parking : Vinci Park ouvert 24h/24hLes portes des Théâtres ouvrent 1 heure avant le début de chaque représentation, les portes des salles 30 minutes avant. Les photographies et les enregistrements audio et vidéo sont interdits.

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Contacts

Billetterie

Ouverture à partir du 30 novembre 2010

Accueil du public du mardi au samedi de 11h à 13h et de 14h à 18hPar téléphone du mardi au samedi de 14h30 à 18hTél. 04 66 36 65 10Fax 04 66 36 65 [email protected] en ligne sur www.theatredenimes.com

Dans tous les magasins Fnac, Carrefour, Géant, au 0892 68 36 22 (0,34 euros / mn) ou www.fnac.com

Théâtre de Nîmes1 place de la CaladeBP 1463 30017 Nîmes cedex 1Tél. 04 66 36 65 00Fax 04 66 36 65 [email protected]

Contact PresseHouria Marguerite / Elian Planès04 66 36 65 08 / 04 66 36 65 [email protected]@theatredenimes.com

L’ensemble de ce programme est donné sous réserve de modifications.

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Le Théâtre de Nîmes remercie ses partenaires

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