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Robert Flematti Des Pyrénées aux Alpes Flemattissime Éditions Guérin Chamonix

Flemattissime - Editions Paulsen

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Page 1: Flemattissime - Editions Paulsen

On connaît Robert Flematti pour ses grandes hivernales avec, entre autres, René Desmaison : le Pilier du Frêney, le Linceul ou la face sud du Fou…

Mais la gloire ne l’intéresse pas.Ce Rital des Pyrénées, devenu guide à

Chamonix, enchaîne les premières et les blagues avec la même désinvolture.

Fils d’ouvrier immigré italien, il a franchi la frontière clandestinement, à six ans, plus de 300 km à pied, en tenant la main de sa maman. Depuis, il a couru la montagne, traqué les chamois, escaladé les rochers, grimpé comme un chat, empoché des premières sur toutes les montagnes du monde, et savouré surtout le farniente après l’effort.

« Flemattissime » est le chant de la vie.Même si elle joue parfois de mauvais tours.

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www.editionsguerin.com

14 ¤

Robert Flematti

Robert Flematti,alpiniste exceptionnel, futinstructeur de générations d’alpinistes à l’E.M.H.M. (École Militaire de Haute Montagne), il est partisan d’un alpinisme ludique, motivé par la joie degrimper et le sensde l’amitié et loin de tout enjeu médiatique.Il livre avec ce texte un livre émouvant desouvenirs, de son Italie natale aux Pyrénées oùil découvrit la montagne, en passant par Chamonix et l’Himalaya.

Valerian Albanov :Au pays de la mort blanche

Jean-Marc Aubry :Une semaine de vacances

La randonnée de A à ZLes Bottin aux sports d’hiver

Le toit du Cul de ChienSimone Badier :

La Dame de PicStéphanie Bodet :

Salto AngelCharlie Buffet :

La folie du K2Olaf Candau :

Un an de cabaneUn an de cavale

NarcisseAntoine Chandellier :

La Trace de l’AngeGreg Child :

Théorème de la peurCartes postales de la vire

Simon Collins :Morts naturelles

On ne peut pas prierpour la pluie et se plaindre

quand on est mouilléColette Cosnier :

Hugo et le Mont-BlancLes quatre montagnes

de George SandHenriette d’Angeville,

la dame du Mont-BlancF. et R. Dragosei :

Petites histoiresde deux jumeaux encordés

Frédéric Flamant :La plus belle escalade

du mondeClaude Gardien :

Chutes

Pieran Gausset :Faits d’hiverJean-Pierre Guérin :Un été inespéréBenoît Heimermann :L’EverestNathalie Lamoureux :Courir de plaisirReinhold Messner :La Montagne nuePaolo Morelli :Guide pour se perdreen montagneLa chasse au ChristMarcel Pérès :La cordée royaleDominique Potard :Le port de la Mer de GlaceTitanesqueCompagnons de bordéeGrand dictionnaired’alpinisme illustréSteve Roper :Yosemite, Camp 4Olivier Salon :El CapitanH-B de Saussure :Journal de l’ascensiondu Mont-BlancMary et Percy Shelley :Frankensteinsur la Mer de GlaceMarkham Sherwill :Lettres du Mont-BlancAlbert Smith :Le Mont-Blanc à la modeJean-Paul Trichet :Le piège

DANS LA MÊME COLLECTION :

Des Pyrénées aux Alpes

Flemattissime

Éditions GuérinChamonix

9 782911 755989

Page 2: Flemattissime - Editions Paulsen

© Éditions Guérin — Chamonix 2006.

Page 3: Flemattissime - Editions Paulsen

ROBERT FLEMATTI

des Pyrénées aux Alpes

Éditions Guérin

ET FLORENCE DE BEAUREPAIRE

Flemattissime

Extrait numérique
Page 4: Flemattissime - Editions Paulsen

Ma mère.

Page 5: Flemattissime - Editions Paulsen

Je viens d’un pays de montagne. Je suis né enmars 1942 en Italie, dans un petit village duValmalenco, vallée sauvage, creusée par un torrent quise jette dans le lac de Côme. On aperçoit au loin lescrêtes toujours blanches du massif de la Bernina, quisépare l’Italie et la Suisse. Un sommet plus importantse détache des autres : le Piz Badile. Pour moi, enfant,il est le théâtre des aventures de mon père. Lorsqu’ilquittait la maison pendant plusieurs jours et que jedemandais à ma mère où il était, elle me montrait cesommet et me répondait : « Ton père est là-haut ».

En premières noces, ma mère avait épouséAndré, un garçon de son village, et de ce ménageétaient nés deux enfants : Liliane et Joseph. Avantla guerre, André qui travaillait en France où safamille l’avait rejoint, attrapa la silicose, et souhaitaretourner en Italie où il ouvrit une petite épicerieavec ma mère. Il mourut, la laissant veuve avec ses

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EnfanceEnfance

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enfants. Deux ans plus tard, elle rencontraGervasio Flematti, mon père. De son nom dejeune fille, ma mère était aussi une Flematti, maispas du même village !

Les gens de la vallée étaient pauvres. Ma mèrevivotait avec son épicerie, descendait faire desménages à la ville et mon père, qui revenaitd’Abyssinie où il avait fait la guerre, vivait decontrebande et passait entre la Suisse et l’Italie lesdenrées les plus variées : du riz, du tabac ou desmachines à écrire. Pour améliorer l’ordinaire, ilpartait souvent travailler dans des mines decharbon du val d’Aoste. Un jour, il quitta la maisonplus longtemps que d’habitude. Il était passéclandestinement en France et s’était fait em-baucher par une entreprise qui employait desItaliens. Après la guerre, la France manquait demain-d’œuvre.

Plusieurs mois après le départ de mon père pourla France, ma mère reçut enfin une lettre. Il nousdemandait de le rejoindre. Notre situation financièredevenant très difficile, elle accepta de partir, avec sesdeux garçons. Nous laissions en Italie notre sœuraînée Liliane, assez grande pour rester avec mesgrands-parents sans être une charge pour eux.

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La France, les Pyrénées, c’était loin !— Une véritable aventure nous attend, avait

dit ma mère, nous allons franchir une montagne,passer en fraude une frontière, traverser un pays,marcher des kilomètres…

Et rien de tout cela ne lui faisait peur.Un beau matin, elle prépara un petit bagage et

me fit essayer un manteau que ma grand-mèreavait confectionné à partir d’un vieux pardessus dugrand-père. Elle m’annonça : « Tu vas bientôtrevoir ton père, nous partons ». Cela ne voulait pasdire grand-chose pour moi. J’avais oublié les traitsde son visage.

Quand la charrette de mon oncle, sur laquellenous étions installés, dépassa les dernières maisonsen pierre de mon village, je ne savais pas que jequittais cet endroit pour toujours. D’abordcurieux de découvrir ce qu’il y avait en bas de mavallée, je m’inquiétai ensuite assez vite de ce quiallait se passer. Mon oncle nous déposa au bordd’une route, il nous serra dans ses bras et nousvoilà à pied… Et pas au bout de nos peines !

— Maman quand est-ce qu’on arrive ? Il estoù papa ?

Ma mère au début répondait à mes questions,

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me demandait d’être patient, puis lassée, elle nedit plus rien. Je ne comprenais pas très bienpourquoi, mais je ne voulais pas l’ennuyer et jefinis par me taire.

Il nous fallait tout d’abord gagner la valléed’Aoste et Courmayeur ; parcourir plusieurs cen-taines de kilomètres, parfois en autocar, le plussouvent à pied. Nous dormions dehors ou dansdes granges pour économiser notre argent.

Depuis Courmayeur, un autocar nous monta àla Thuile, avant le col du Petit Saint-Bernard, prèsdes mines de charbon où mon père avait travaillé.C’est par là qu’il était passé en France. Ma mèresuivait le même chemin que lui ; elle espérait ainsitrouver sur le chantier un guide pour nous aider àfranchir la frontière.

Un jeune ouvrier se proposa, il était déjà passéune fois, mais il finit par avouer qu’il ne sesouvenait plus très bien.

— Le seul qui connaît bien le passage, ajouta-t-il, vient du Valmalenco. Il fait de la contrebandeet il a l’habitude, mais il a filé en France.

Il parlait de mon père ! Ma mère ne sedécouragea pas pour autant. Une route sinueusemontait vers de hautes croupes d’herbe rase,

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désertées peu à peu par les sapins. Elle regardal’horizon, puis nous prit par la main et s’engagearésolument sur la route qui mène au col.

Le chemin était raide, j’avais chaud, j’étais fatigué.Je ne savais pas depuis combien de temps nousmarchions, j’avais soif, une soif horrible, et mal auxpieds à en pleurer. Mais je n’osais pas me plaindre, jene voulais pas retarder. Le courage de ma mère étaitcommunicatif. Je me suis mouché dans mon manteauet j’ai continué d’avancer… Et puis, j’ai fini par mefaire traîner ; je me suis accroché à un pan dumanteau de ma mère, mais je trébuchais souvent, jen’arrivais plus à respirer, ça montait toujours… Jefinis par lâcher et m’étalai de tout mon long.

Ma mère s’arrêta, me releva, secoua lapoussière qui salissait mes vêtements et me fitasseoir sur une grosse pierre. Elle semblaitmécontente. Allait-elle me gronder ? Elle ne ditrien. Elle enleva mes chaussures et découvrit mesorteils en sang. Lorsque je vis mes pieds blessés, jefondis en larmes. Je voulais rentrer à la maison.

Ma mère ne savait plus quoi faire, je n’étaisplus en état de marcher. Au milieu de mes pleurs,soudain, on distingua le bruit d’un moteur. Une

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voiture arrivait ! Un coup de chance. Je necompris pas alors pour quelle raison mon frères’exclama :

— Nous sommes cuits !La voiture s’arrêta à notre hauteur et le

monsieur qui était au volant baissa la vitre et nousdemanda :

— Où allez-vous ?Ma mère n’eut pas le courage de mentir :— On voudrait passer la frontière, mon mari

est en France et je dois le rejoindre…— Montez ! lança le monsieur en ouvrant la

portière, le petit semble épuisé, ça vous éviteraquelques kilomètres… mais je vous laisse avant lafrontière.

Mon frère avait eu peur de voir arriver unevoiture de douaniers, mais la chance était bienavec nous. Ma mère nous poussa dans la voiture etje m’endormis aussitôt.

Bientôt, notre chauffeur nous déposa et ilfallut reprendre notre marche, quitter la routepour suivre les ruisseaux et les chemins d’alpages.Au bout d’un moment, ma mère se mit à tourneren rond, ne sachant plus où aller. Nous étionsperdus. Elle avait pris un petit chemin qui

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n’aboutissait nulle part. La nuit tombait, l’air étaitdevenu glacial, je frissonnai. Mon frère aperçutalors une bergerie logée près d’un rocher.

— Là ! s’écria-t-il, en montrant fièrement dudoigt sa découverte.

Ma mère acquiesça et nous poussa à l’intérieur.Il faisait très sombre. Pendant que Josephramassait des brindilles et se dépêchait d’allumerun feu, ma mère me lava les pieds avec un peud’eau et m’enfila des chaussettes propres et bienchaudes qu’elle avait gardées en réserve.

Le feu commençait à crépiter, éclairant notreabri et apportant une douce chaleur. Je tendis lesmains vers les flammes… Soudain, boum ! Le feuexplose ! Je poussai un hurlement, une fumée âcrese dégageait qui piquait les yeux et la gorge, jetoussais, ne voyais plus rien. Ma mère m’empoignaet me jeta dehors. Je me retrouvai le nez dansl’herbe mouillée.

— Tu n’as rien ? me demanda-t-elle avecinquiétude.

J’avais seulement peur.Il n’était plus question de retourner dans notre

abri. À tâtons, nous nous sommes éloignés de labergerie et avons passé la nuit dehors, sous un rocher.

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Le lendemain, mon frère découvrit des balles sur lesol. La bergerie avait dû servir de planque pendant laguerre. Nous avions encore eu de la chance.

Maman avait retrouvé le bon chemin, mais àl’approche du col, les nuages commencèrent à filerau ras du sol, s’épaississant au point que nousmarchions à l’aveuglette. Nous étions perdus dansle brouillard, quand brusquement, une mainm’attrapa par la manche. Je poussai un hurlementde frayeur. Un homme avait surgi et me tenaitfermement ; je me débattis de toutes mes forces.Ma mère affolée se jeta sur lui pour le faire lâcher.Maintenant, il y avait deux autres hommes. Envoyant leurs uniformes, je compris que c’étaientdes douaniers. Mon frère avait tenté de fuir, maisils lui avaient barré la route. Penauds, nous fûmesconduits au poste frontière.

On nous fit asseoir dans un coin, monfrère et moi. Je regardais ma mère parlementeravec les douaniers. Elle faisait de grands gestes,suppliait, se fâchait, suppliait à nouveau. Je n’étaispas rassuré du tout. Qu’allions-nous devenir ? Est-ce qu’ils allaient nous mettre en prison ? Alorsje ne pourrai plus jamais revoir mon père !

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Je sentais que ce moment était encore plus difficileque ce que nous avions déjà vécu.

Au bout d’un moment, ma mère se leva, nousfit signe de la suivre. On nous fit sortir et monterdans une voiture qui nous redescendit vers le bas dela vallée. Ils nous ramenaient d’où nous venions ! Je questionnai ma mère :

— Est-ce qu’ils vont nous ramener jusquechez nous ? C’est très loin d’ici ! Ils ne se rendentpas compte.

Ma mère me fit signe de me taire. La voitures’arrêta dans un village, on nous débarqua et lesdouaniers repartirent. Ma mère s’orienta dans ladirection opposée à la frontière, puis soudain fitdemi-tour, accéléra le pas et fonça se cacherderrière des rochers.

— Qu’est-ce qu’on fait maintenant ?— On attend que la nuit tombe, répondit mon

frère.Je compris surtout qu’on allait être obligés de

refaire tout le chemin à l’envers.La nuit était presque là maintenant. Je tombai

endormi. Ma mère me secoua. Il fallait à nouveaumarcher, repartir à l’assaut de la montagne.

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Mes pieds me faisaient encore mal, j’avais froid. Jeme levai et retombai aussitôt en pleurant ; je n’enpouvais plus. Mon frère me prit alors sur son dos,il fallait y aller. Je n’étais pas gros, mais je devaispeser bien lourd sur ses épaules de gamin.

Après, je ne sais plus. Nous avons marchélongtemps. Une journée, deux peut-être ? Monfrère et ma mère se relayaient pour me porter. Jesombrais souvent dans le sommeil. Enfin ma mèreannonça :

— Nous sommes presque à la frontière,reposez-vous maintenant, nous passerons à latombée de la nuit.

Les heures s’écoulèrent lentement. Le soleilavait pris une couleur orangée avant de disparaître.Ma mère s’est levée et sa main a pris la mienne.Cette nuit-là les douaniers devaient dormir.

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Les Pyrénées.

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Prosper Poulot (à gauche) et mon père, Gervasio Flematti.

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Toutes les photographies sont issues de la collection privée de Robert Flematti, sauf :

page 87, Armand Charlet, photo Magazine Relief.page 168, le Linceul, photo de René Desmaison.

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Achevé d’imprimer par l’imprimerie Darantiereà Dijon-Quetigny (France) en septembre 2011

Dépôt légal : juin 2006N° d’impression :

ISBN : 978-2-911-755-98-9

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On connaît Robert Flematti pour ses grandes hivernales avec, entre autres, René Desmaison : le Pilier du Frêney, le Linceul ou la face sud du Fou…

Mais la gloire ne l’intéresse pas.Ce Rital des Pyrénées, devenu guide à

Chamonix, enchaîne les premières et les blagues avec la même désinvolture.

Fils d’ouvrier immigré italien, il a franchi la frontière clandestinement, à six ans, plus de 300 km à pied, en tenant la main de sa maman. Depuis, il a couru la montagne, traqué les chamois, escaladé les rochers, grimpé comme un chat, empoché des premières sur toutes les montagnes du monde, et savouré surtout le farniente après l’effort.

« Flemattissime » est le chant de la vie.Même si elle joue parfois de mauvais tours.

Éditi

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Robert Flematti

Robert Flematti,alpiniste exceptionnel, futinstructeur de générations d’alpinistes à l’E.M.H.M. (École Militaire de Haute Montagne), il est partisan d’un alpinisme ludique, motivé par la joie degrimper et le sensde l’amitié et loin de tout enjeu médiatique.Il livre avec ce texte un livre émouvant desouvenirs, de son Italie natale aux Pyrénées oùil découvrit la montagne, en passant par Chamonix et l’Himalaya.

Valerian Albanov :Au pays de la mort blanche

Jean-Marc Aubry :Une semaine de vacances

La randonnée de A à ZLes Bottin aux sports d’hiver

Le toit du Cul de ChienSimone Badier :

La Dame de PicStéphanie Bodet :

Salto AngelCharlie Buffet :

La folie du K2Olaf Candau :

Un an de cabaneUn an de cavale

NarcisseAntoine Chandellier :

La Trace de l’AngeGreg Child :

Théorème de la peurCartes postales de la vire

Simon Collins :Morts naturelles

On ne peut pas prierpour la pluie et se plaindre

quand on est mouilléColette Cosnier :

Hugo et le Mont-BlancLes quatre montagnes

de George SandHenriette d’Angeville,

la dame du Mont-BlancF. et R. Dragosei :

Petites histoiresde deux jumeaux encordés

Frédéric Flamant :La plus belle escalade

du mondeClaude Gardien :

Chutes

Pieran Gausset :Faits d’hiverJean-Pierre Guérin :Un été inespéréBenoît Heimermann :L’EverestNathalie Lamoureux :Courir de plaisirReinhold Messner :La Montagne nuePaolo Morelli :Guide pour se perdreen montagneLa chasse au ChristMarcel Pérès :La cordée royaleDominique Potard :Le port de la Mer de GlaceTitanesqueCompagnons de bordéeGrand dictionnaired’alpinisme illustréSteve Roper :Yosemite, Camp 4Olivier Salon :El CapitanH-B de Saussure :Journal de l’ascensiondu Mont-BlancMary et Percy Shelley :Frankensteinsur la Mer de GlaceMarkham Sherwill :Lettres du Mont-BlancAlbert Smith :Le Mont-Blanc à la modeJean-Paul Trichet :Le piège

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Des Pyrénées aux Alpes

Flemattissime

Éditions GuérinChamonix

9 782911 755989