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2006 . 2014 florent girelli

Florent Girelli 2006-2014

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Portfolio Architecture

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  • 2006 . 2014

    florent girelli

  • 2Ce portfolio rassemble les projets reprsentatifs de mon cursus, pendant lequel je me suis appliqu garder une approche cohrente et pluridisciplinaire - architecture, urbanisme et paysage.Mon parcours est ddi la comprhension de lespace, toutes chelles, sans distinction, ni a priori.

    Les projets universitaires portent sur lexploration de territoires actuels, en mutation ou dlaisss, et sur lidentification des attitudes de projet quils appellent.

    La condition contemporaine la plus commune est urbaine et priphrique la ville constitue. En faisant de ces territoires droutants une destination explicite, il devient possible de porter un regard alternatif, dlest du poids des jugements dhabitude.

    Il sagit de runir les conditions dun dcloisonnement entre architecture, urbanisme et paysage, qui concoure la fabrication dune ville heureuse et dun territoire durable.

    * Lensemble des documents sont produits personnellement.

  • 32013 sloterdijk podium j. galiano & n. phamamsterdam . nl

    2012 zuid forum j. galiano & n. phamdelft . nl

    2008

    2013

    2008cole primaire

    renders

    appartement & comblesgil percal architectes

    arforia

    gil percal architectestel aviv . is

    paris . fr

    paris . fr

    20102010

    v mall

    sur le canal

    m. arnaboldi

    j. galiano & n. pham

    catsione . ch

    paris . fr

    2009 cinma de quartier j. galiano & n. phamparis . fr

    ANNE PROJET ATELIERLIEU

    sommaire

  • 41987

    2004

    2005

    2009

    2009 . 2010

    2010 . 2011

    2011

    2014

    2011

    2008

    2010

    2007

    2013

    lyce les lazaristes

    ensa paris-belleville

    cole spciale darchitecture

    ensa paris-belleville

    accademia di architettura

    michel desvigne paysage

    arforia

    marti sa construction

    jean-christophe quinton architecte

    karl steiner ag

    gil percal architecte

    ensa paris-belleville

    naissance

    baccalaurat s

    premire anne

    bachelor desa

    bachelor dtat

    master erasmus

    diplme dtat

    sallanches (74). fr

    lyon (69). fr

    paris (75). fr

    paris (75). fr

    paris (75). fr

    mendrisio . ch

    paris (75). fr

    paris (75). fr

    lausanne . ch

    paris (75). fr

    genve . ch

    paris (75). fr

    paris (75). fr

    ANNE LIEU

    cursus

  • 5maquette

    InDesign

    Rhino

    Sketchup

    3D Studio Max

    VectorWorks

    AutoCAD

    Photoshop

    VRay

    dessin

    Illustrator

    photographie

    ArchiCAD

    LOGICIEL MATRISE

    outils

  • michel corajoud

    Ceux qui travaillent dehors, les jardiniers, les paysans

    ou les paysagistes ont, de la nature et de la gomtrie,

    une ide convergente.

    nature & gomtrie

  • 8carte gographique; Pays-Bas (1579) carte gographique; Pays-Bas (2010)

    UNE TRADITION TERRITORIALE

    le sol nerlandais

  • 9axonomtrie rationalisation du sol poldris; Harlemermeer, NL axonomtrie; division du sol hollandais, type de la ferme agricole

    Lamnagement du territoire des Pays-Bas est de

    tradition sculaire, il nest donc pas surprenant que les

    objectifs pertinents, les concepts et les instruments aient

    volus plusieurs reprises, laissant des squelles sur ce

    teritoire faonn.

    Au cours des dernires annes, une attention particulire

    a t port sur la qualit de gestion du territoire en

    matire de politique spatiale au travers de divers

    programmes comme lAgenda du Paysage ou bien

    Beautiful Netherlands.

    La conception du sol aux Pays-Bas a une longue

    tradition reconnue internationalement. On dit souvent

    que Dieu a cr le monde, mais que les Nerlandais ont

    cr les Pays-Bas. Une expression populaire illustrant

    cette situation o tous les paysages sont fabriqus et

    dorigine humaine.

    Lhomognit de ce sol artificiel est la nature de son

    territoire. Elle simpose comme llment source

    du projet dimplantation. La morphologie du rseau

    hydrographique compos de canaux, retrace lhistoire

    des activits humaines et la ncessit de surmonter une

    contrainte environnementale forte: rseaux de drainages

    agricoles ou rseaux de rigoles venant soulager la

    situation naturelle de la terre hollandaise.

    Le gouvernement nerlandais a toujours jou un rle

    important dans ce processus damnagement. Les tches

    daujourdhui et le contexte complexe dans lequel ils

    se produise et se dveloppe ncessite un rajustement

    continuel de cette tradition.

    UNE CONFIGURATION ARTIFICIELLE

  • michel corajoud

    Le paysage cest lendroit ou le ciel et la terre se

    touchent.

    paysage

  • 1212

    carte; Haarlemerweg; Amsterdam, NL (1880)

    sloterdijkmutation urbaine

    22 hectaresensa paris-belleville

    automne 2012diplme

    janine galiano & nicolas pham

    AMSTERDAM WEST (NL)

  • 19001600 201319001600 201319001600 2013

    14

    carte; hydrographie, Amsterdam - Haarlem, NL (1600) carte; hydrographie; Amsterdam - Haarlem, NL (1900) carte; hydrographie; Amsterdam - Haarlem, NL (2013)

    carte; polders, Amsterdam West, NL (1907)

    UN ISOLAT PHMRE

    port

    haarlemerweg

  • 15

    carte; polders / Haarlemerweg; Amsterdam, NL (1870)

    plan; projet dassechement, Amsterdam / Ij; NL (1865)

    La Haarlemerweg, dAmsterdam Haarlem, faonne le

    territoire, structure la gographie.

    Le long de cet axe, la ville se dveloppe en diffrents

    milieux urbains, de part et dautre de la Haarlemerweg

    : quartiers rsidentiels au sud, industries portuaires et

    quartiers daffaires au Nord.

    UN AXE :HAARLEMERWEG

    digues

  • 16

    industries; Ij, Amsterdam, NL (2013) port bois; Ij, Amsterdam, NL (2013)

    vides verts programms / vides non-programms

    Progressivement, le regard associe des natures leur

    environnement urbain, jusqu ce que celui ci forme

    finalement un paysage.

    Un changement de perception des infrastructures, des

    industries, dont lattrait supplante presque une attention

    jusque l focalise sur ce que lon croit tre des restes,

    qui ne sont en fait que la continuit de ces entits

    infrastructurelles.

    VERS LA MER

    paysage horizon

  • 17

    quais; gare de Sloterdijk, Amsterdam, NL (2013) voies cyclables; Sloterdijk, Amsterdam, NL (2013)

    infrastructures / interstices & dlaisss

    Lambition du projet est de maintenir zones vertes,

    damliorer leur accessibilit et les rendre plus attrayants

    pour un usage rcratif.

    Lespace vert lintrieur et autour de la ville contribue

    de faon significative la qualit de vie et de travail

    de lenvironnement dAmsterdam. Cest lune des

    raisons de la popularit de la ville, comme lieu de

    rsidence et daffaire. La quantit minimum des espaces

    verts prserver Amsterdam est prescrite dans le

    Hoofdgroenstructuur ou HGS, leurs confrants un statut

    de protection particulier.

    LE LONG DES INFRASTRUCTURES

    paysage milieu

  • 18

    Sloterdijk (1970) Sloterdijk (2000) Haarlemerweg (1973)

    Une utilisation plus intense de lespace urbain, permet

    daccueillir plus de personnes et dentreprises. Cela

    augmente la clientle des quipements, permet de

    grer efficacement nergie et transport, cartant ainsi la

    ncessit dempiter sur la campagne.

    Concrtement, 70.000 logements supplmentaires

    seront raliss dici 2040, avec les quipements

    correspondants, comme des coles, des commerces et

    des installations sportives.

    Les parcs daffaires dans la ville et la zone portuaire

    seront galement utiliss de meilleure manire afin

    daugmenter le rapport entre surface au sol et emplois

    par hectare. En outre, plus de constructions de grande

    hauteur veront le jour Amsterdam. Nous citerons

    par exemple le long de la route A10 et proximit des

    stations de mtro, comme Sloterdijk, de nouveaux hubs

    o les chelles de transports internationaux citadins se

    croisent dores et dj au palable de cette perspective.

    Tout ceci ncissitant, malgr les conditions gologiques

    naturelles, des efforts pour trouver lespace en sous-sol.

    Amsterdam a dlibrment opt pour la densification

    du centre-ville. La ville na pas choisi de crotre

    en augmentant sa surface, mais en densifiant les

    zones urbaines existantes et transformant des zones

    dactivits - notamment en les ouvrant. En construisant

    70.000 nouveaux logements et leurs quipements

    daccompagnement dans les limites actuelles de la ville,

    nous pouvons tendre le milieu de centre-ville qui rend la

    ville si attrayante jusqu ses confins administratifs. Cela

    nest possible que si nous investissons simultanment

    dans lespace public, les transports publics et les espaces

    publics extrieurs.

    Autre composante de la densification, plusieurs parcs

    daffaires monofonctionnels seront transformes en

    zones urbaines mixtes o rsidentiel et commercial

    cohabiteront.

    Un grand nombre de citoyens veulent vivre

    Amsterdam pour profiter de lagitation urbaine et des

    proches tendues vertes.

    La recherche de qualit de vie en ville est de plus en

    plus soutenue. Avec cela lamnagement et lutilisation

    du domaine public, augmentant de fait, la pression sur

    lespace public sur le priv.

    Les rues, places et quais dAmsterdam doivent donc

    rpondre des normes de conception leves dans leur

    matrialisation. Ce faisant, plus despace sera rserv

    pour les cyclistes et pitons, rduisant parfois la surface

    alloue traditionnellement la circulation automobile,

    sans annoncer la disparition des voitures de la ville.

    TRANSFORMER DENSIFIER LE RLE DE LA QUALIT DES AMNAGEMENTS DES ESPACES PUBLICS URBAINS

    enjeux

    sloterdijk

  • 19

    Westgasfabriek Park (1990) Haarlemerweg (1970) Haarlemerweg (1977)

    Lutilisation des espaces verts et de leau dans et autour

    de la ville est croissante. Cela joue un rle de plus en plus

    important dans le bien-tre des habitants dAmsterdam,

    et devient une condition pralable pour les entreprises

    en vue de sy tablir. Lhabitabilit urbaine, autour de

    temps libre est donc devenu un facteur conomique de

    dvelopement urbain important.

    En plus dtre attrayant, les espaces vgtaliss et les

    fronts deau doivent aussi tre accessibles et utilisables

    des fins rcratives. Aspects jusqualors parfois

    ngligs dans la fabrication de la ville traditionnelle.

    Lamlioration est souvent une question dinterventions

    spatiales relativement minimes, comme la pose de

    liaisons manquantes dans le rseau rcratif de cycle,

    comme sur la route entre Amsterdam et Muiden, ou

    louverture dun salon de th dans un parc.

    Une rgion prtendant un fonctionnement

    mtropolitain ne peut pas faire sans des transports en

    commun rapides, frquents et confortables dchelle

    rgionale. Les usagers doivent tre en mesure de se

    dplacer rapidement et sans problme de Zaandam

    Amstelveen ou de laroport de Schiphol Almere,

    grce lorganisation dune logistique rgionale

    ferrovire, le mtro ou les bus rapides -tous connects.

    En outre, un transfert sans heurt entre la voiture et les

    transports publics deviendra possible un plus grand

    nombre de points que ce nest actuellement le cas, par

    le biais de la cration dinstallations supplmentaires de

    P+R (Park & Ride) autour de la rocade A10 notamment

    et partout dans la rgion aussi.

    Amsterdam est entour par un milieu trs vari, le dit

    paysage mtropolitain. Ce territoire a t conu en

    1935 avec le Plan gnral dextension de Cornelis van

    Eesteren (Algemeen Uitbreidingsplan, ou AUP). Celui-

    ci pntre loin dans la ville sous la forme de coins de

    verdure, amplifiant lattrait de la ville dAmsterdam,

    offrant une possible densification lintrieur de

    lempreinte urbaine existante tout en conservant sa

    viabilit. Cela signifie que la ville est fortement tributaire

    de son environnement immdiat. Les rsidents aiss

    Amstelodamois cherchaient dj leurs loisirs dans les

    environs circonvoisins pendant lge dor nerlandais.

    DES LIEUX DE LOISIRS AUTOUR DE LEAU ET DES ESPACES VERTS

    LE TRANSPORT PUBLICLCHELLE REGIONALE

    ENTRELACEMENT DES MILIEUX MTROPOLITAINS ET URBAINS

  • 6:00 h

    12:00 h

    18:00 h

    24:00 h

    gymnaseparc

    esplanade suspenduethatre

    6:00 h

    12:00 h

    18:00 h

    24:00 h

    usines

    bureauxlogements

    coles

    6:00 h

    12:00 h

    18:00 h

    24:00 h

    esplanade

    alimentation gnraleparc sports alternatifs

    6:00 h

    12:00 h

    18:00 h

    24:00 h

    gymnaseparc

    esplanade suspenduethatre

    6:00 h

    12:00 h

    18:00 h

    24:00 h

    usines

    bureauxlogements

    coles

    6:00 h

    12:00 h

    18:00 h

    24:00 h

    esplanade

    alimentation gnraleparc sports alternatifs

    environnement & secteurs dactivits

    temporalit amplie & espaces publics extrieurs

    transports & niveaux de rfrences

    0.00 (m)+_

    5.00 (m)+

    10.00 (m)+

    5.00 (m)_

    20

    carte; gographie reconquise / infrastructures / tracs digue

    diagramme; ple multimodal de Sloterdijk / altitudes diagrammes; plage horaires existantes / projetes

    Entre les deux, une srie dentits vertes multi-

    programmes sest dveloppe, successives, de lest

    vers louest.

    Des entits vertes non-programmes, interstitielles,

    demeurent. Sans usages dfinis, elles rsultent de la

    programmation

    dinfrastructures de transports;

    Ensemble, ces entits vertes aux usages multiples,

    parfois indfinis, forment une continuit paysagre

    htroclite, pourtant sans lien pens entre elles.

    RECONQUTE DE TERRITOIREUNE CONTINUIT VERTE SPONTANE

    INTENSIFICATION PROGRAMMATIQUE :UN NOEUD INFRASTRUCTUREL

    NOUVELLE TEMPORALITS :DES PLAGES DACTIVITS AMPLIFIES

    persistances, site, porte

    sloterdijk station

  • 0.00 (m)+_

    5.00 (m)+

    10.00 (m)+

    5.00 (m)_

    0.00 (m)+_

    5.00 (m)+

    10.00 (m)+

    existant

    projet

    5.00 (m)_

    existantprojet

    + 10,00 (m)

    + 5,00 (m)

    0,00 (m)

    -5,00 (m)

    + 10,00 (m)

    + 5,00 (m)

    0,00 (m)

    -5,00 (m)

    projet de sol & coupes chmatiques

    niveaux de rfrences & nappes de connections

    0.00 (m)+_

    5.00 (m)+

    10.00 (m)+

    5.00 (m)_

    0.00 (m)+_

    5.00 (m)+

    10.00 (m)+

    existant

    projet

    5.00 (m)_

    existantprojet

    projet de sol & coupes chmatiques

    niveaux de rfrences & nappes de connections

    6:00 h

    12:00 h

    18:00 h

    24:00 h

    gymnaseparc

    esplanade suspenduethatre

    6:00 h

    12:00 h

    18:00 h

    24:00 h

    usines

    bureauxlogements

    coles

    6:00 h

    12:00 h

    18:00 h

    24:00 h

    esplanade

    alimentation gnraleparc sports alternatifs

    21

    axonomtrie schmatique; principe topographique projet

    diagramme; connections entre usages projetes schma; principe de coupe

    PROJET DE SOL :UNE TOPOGRAPHIE ARTIFICIELLE

    stratgie

  • diam. 763 m

    diam. 891 m

    diam. 763 m

    diam. 891 m

    diam. 2258 m

    diam. 2539 m

    diam. 4598 m

    diam. 3501 m

    22

    plan; masses

    plan; voies

    plan schmatique; principe gomtrie structurelle

    plan schmatique; gomtries

    RSEAUXTOPOLOGIE

    GOMTRIESTRUCTURE

    implantation

    sloterdijk podium

  • 23

    plan; altitude 5,00 m

  • + 10,00 (m)

    0,00 (m)

    -5,00 (m)

    + 10,00 (m)

    + 5,00 (m)

    0,00 (m)

    -5,00 (m)

    24

    coupe transversale; lobby / distributions / accs

    coupe longitudinale; lobby / salles multipurpose

  • + 10,00 (m)

    0,00 (m)

    -5,00 (m)

    + 10,00 (m)

    + 5,00 (m)

    0,00 (m)

    -5,00 (m)

    25

  • 26

    perspective; sous-face voies existantes / accs

  • naoya hatakeyama

    LHistoire nest pas une numration de faits, mais un

    rcit humain que tissent le temps et la mmoire.

    histoire

  • 30

    carte; hydrographie / bti; Delft (1850)

    delft zuidmutation urbaine

    8,2 hectaresensa paris-belleville

    printemps 2012master

    janine galiano & nicolas pham

    DELFT (NL)

  • 32

    ancienne hydrographie / site; Delft Zuid, NL (1830-50)

    ARCHOLOGIE

    sol

  • 33

    ancienne hydrographie / vgtation actuelle / site; Delft Zuid, NL (2012)

    RMINISCENCE

    nature

  • 34

    peinture hollandaise (XVIIIme) axonomtrie schmatique; Paris - Saclay, MDP (2011) hydrographie nerlandaise (1920)

    Le rapport au site conditionne les relations entre les

    diffrents acteurs. Il sagit de sortir de la logique

    dimplantation dobjets isols, sans espaces communs.

    Lenjeu est de crer au contraire des ples mixtes

    et vivants qui sauront inciter de faire fructifier les

    interactions entre enseignement, recherche et industrie.

    Une ville dans laquelle les espaces interstitiels sont aussi

    importants que les objets eux-mmes, car cest dans

    les couloirs ou dans un milieu spatial ouvert que des

    changes peuvent subvenir.

    Il sagit dviter lutilisation dispendieuse du sol en

    raison de la prsence de grandes units industrielles ou

    dactivits, souvent entoures de parkings.

    Lenjeu nest pas seulement de concevoir un

    environnement vgtal et hydrographique, mais bien

    une srie despaces publics majeurs: mixtes, la fois

    place et parc. Type mixte se rfrant certains campus

    universitaires amricains comme Princeton ou Harvard

    Yard, dont limage est celle dun jardin, et dont lusage

    urbain est extrmement intense. La division des

    parcelles entre les couloirs soumises un ratio de surface

    donne une grande flexibilit la dfinition des nouvelles

    constructions. Au sol, cest une succession progressive

    de statut - du public, au semi-public et au priv.

    Il sagit dans une logique damnagements compacts,

    conomisant la surface disponible, facilitant les

    dessertes. Ainsi, la cration de ples, de masses mixtes,

    permettent le dveloppement de services publics ou

    privs, condition ncessaire pour la rhabilitation, la

    mutation voire la cration dune dynamique urbaine

    favorisant rencontres et changes.

    Les entits prsentes sur le site sont caractrises par

    une diversit ncessaire: celle des fonctions qui aboutit

    une rptition de certains locaux et celle des relations

    entre fonctions. Dans un tel contexte le risque est de

    poursuivre cette logique en continuant de juxtaposer

    des entits autonomes qui ne change nullement les

    conditions ni lintensit de leurs relations. Il sagit de

    ne plus raisonner selon le schma du lotissement o des

    parcelles usage privatif, cltures, sont desservis par

    des voies de circulation fonctionnelles.

    La gestion de leau constitue un enjeu central, car les sols

    superficiels sont peu permables. Llaboration dune

    stratgie globale de la gestion des eaux de ruissellement

    et de drainage du site repose galement sur lorientation

    de la gomtrie des rseaux hydrographiques et

    hydrauliques originels.

    Cette structure densemble doit tre rinvestie et mise en

    cohrence avec la transformation de la zone urbaine en

    mutation.

    Ces nouveaux canaux sont associs aux continuums de

    la structure vgtale: adosses aux voies de circulation et

    aux parcelles construire. Petites ou grandes tendues, la

    variation de leurs dimensions et de leurs statuts enrichit

    la qualit des espaces publics par la diversit des usages

    et des appropriation qui sy dveloppent. La mise en

    rseau des ces entits cr des ensembles cohrents

    lchelle de toute la zone en rhabilitation. Certains de

    ces milieux constitueront des mesures compensatoires

    au dveloppement urbain.

    Les objectifs peuvent se rsumer ainsi, iI sagit de :

    - Maintenir et valoriser les caractristiques des rseaux

    hydrographiques et hydrauliques prexistants, ses

    paysages humides, sa diversit.

    - En crer de nouveaux.

    - Dimensionner les nouveaux dispositifs

    hydrographiques et hydrauliques en fonction des besoins

    des nouveaux projets.

    TYPE DE VILLE :NATURE & VILLE

    DENSIFIER :STRUCTURES MUTUALISEES

    RHABILITER :HYDROGRAPHIE RENFORCE

    enjeux

  • 35

    nature nerlandaise; Almere, NL (2010) sol en friche; Delft, NL (2012) photographie arienne; Delft Zuid, NL (1923)

    Il faudrait une trentaine dannes pour crer un quartier.

    Cette dure incompressible soulve deux questions:

    celles de la flexibilit et de la gestion physique de

    cette transformation. Il sagit de mettre en place un

    paysage artificiel et volutif jouant un rle structurant

    dans le temps. La prsence deau introduite dans

    ces amnagements ds les premires tapes de la

    transformation doit accompagne les btiments et leur

    construction, constituer une qualit urbaine et spatiale,

    un atout lchelle domestique, ainsi que de rpondre

    aux exigences de la gestion des eaux et de la production

    de biomasse en matire dcologie et de dveloppement

    durable.

    La vision initiale doit galement pouvoir sadapter

    lvolution des demandes et aux alas conomiques.

    Les btiments doivent sinstaller dans un site qui ne

    soit ni une friche en attente, ni une ville constitue,

    mais dans un milieu domestiqu. Danciennes emprises

    industrielles ne seront pas transformes dun coup. Le

    processus de transformation vise revitaliser certaines

    zones qui deviendront structurantes par leur localisation,

    leur forme ou leur qualit. Elles prfigurent leur futur

    statut potentiellement phmre au regard des ncessits

    de son environnement. Le paysage artificiel et volutif,

    doit donner immdiatement une premire qualit au

    site. A partir dune trame gnratrice, ce processus aide

    rorganiser le territoire, le rendre plus lisible, le

    consolider, en dfinir les limites.

    La proposition consiste donner de la qualit au site

    sans le bousculer dun seul coup. Il sagit de travailler le

    sol par des techniques conomiques, de sorienter, non

    pas vers lide de la mise en place despaces publics

    contempler, mais vers linvention dun lieu de pratiques,

    dactivits et dchanges. Des lieux appropriables

    rapidement.

    Lambition est de les rendre utilisables, signifiants, avec

    peu de moyens. Larchitecture imagine, organise

    partir de densits variables, et de gomtries familires,

    est susceptible de donner tout de suite un statut

    ces espaces. Puis le rsultat acquerrait demble la

    signification dun espace physiquement praticable et

    comprhensible grce des espaces structurants.

    Dans ce processus de transformation, le temps est un

    facteur important. Il sagit de constituer un paysage

    artificiel volutif, afin dviter la prolifration de friches

    et chantiers, de respecter lenvironnement et la mutation

    singulire, flexible et volutive de la zone traite ainsi

    sous contrle.

    La gestion de cette mutation sappuie sur la trame

    constitue par la rcupration de dlaisss (parkings,

    accs, vides... etc...) selon lorientation historique des

    canaux. Il est possible de qualifier trs rapidement ces

    lieux dsormais destins devenir des espaces urbains

    publics en crant des voies de circulations, de prfrence

    par des modes de transport doux ou publics, de nouveaux

    canaux, des parcs, des terrains de sport, jardins partags

    ou tout autre dispositif dappropriation ou dactivit en

    extrieur lusage du public.

    Entre ces couloirs rcuprs par la collectivit, la

    ville, viennent se dtruire tout objet indsirable par la

    promotion in situ. Lvolution du paysage du site dpend

    alors du dveloppement des projets par la transformation

    des parcelles en travaux dgageant rapidement une

    premire qualit et la perception de ce que seront

    ltendue, les limites, lchelle et la forme de ce territoire

    reconquis.

    Progressivement des btiments se construisent et la zone

    en mutation se complexifie selon la ncessit particulire

    de chacun des projets quelle accueille.

    PRNISER : CONTINUITE & TRANSFORMATION DU TERRITOIRE

    MUTER : CREATION DUN PAYSAGE ARTIFICIEL URBAIN EVOLUTIF

    CONOMISER :RECUPERATION &RE-QUALIFICATION

  • 36

    plan plan plan

    axonomtrie

    profil type

    axonomtrie

    profil type

    axonomtrie

    TAPE 0 TAPE 1 TAPE 2

    Les usines ainsi que les locaux commerciaux actuels se dlocalisent.

    Les anciens btiments industriels, vides ou partiellement squatt ainsi que les friches sont vou disparaitre.

    Seulement quelques objets pourront tre conservs pour leur qualit architectural, pour les programmes quils hbergent ou encore pour leur potentiel de reconversion.

    Le sol se libre.

    Aprs la dmolition, avant les premiers travaux, des digues et des bassins secs sont construits pour recevoir les eaux dorage.

    Les espaces verts actuelles ne suffiront pas constituer les zones humides ncessaires pour satisfaire aux besoins hydrauliques mais aussi environnementaux.

    Une mesure compensatoire par rapport la construction du renouveau de cette partie de la ville.

    Ds le dpart, la place de friches qui invita-

    blement se dvelopperaient, il est possible de

    constituer sur cette trame un certain nombre de

    prairies, de noues vgtalises, de bassin de dpol-

    lution, de lieux de stockage de terre, de matriaux

    et damendement de la terre.

    Avant mme le creusement des parkings ou fonda-

    tions, la terre vgtale est retrousse, stocke en

    fines couches sur de vastes tendues puis rutilise

    pour lamnagement des espaces publics.

    TAT EXISTANT DMOLITION(S) ET STRUCTURE DU TERRITOIRE

    QUALIFICATION IMMDIATE ET LIEUX PAYSAGS

    processus de transformation

    delft zuid

  • 37

    plan plan plan

    profil type

    axonomtrie

    profil type

    axonomtrie

    profil type

    axonomtrie

    TAPE 3 TAPE 4 TAPE 5

    Trs rapidement, alors mme que commencent les

    chantiers de btiments importants, ce paysage peut

    prendre une forme. Il sagit simplement dun mode

    de gestion.

    Par exemple donner un statut immdiat aux lieux

    en attente.

    Des plantations darbres apparaissent.

    Ce paysage dabord trs sommaire, va permettre de

    maintenir ce territoire en lui donnant une qualit,

    et de donner voir ce que sera son tendue, son

    chelle, sa forme.

    Les futures voiries vritables prennent place.

    Progressivement, ce paysage se complexifie

    lintrieur de ce qui devient progressivement un

    nouveau quartier.

    Les btiments se multiplient, des terrains de sports

    sinstallent, des cheminements secondaires se

    dveloppent.

    PRMICES DE STRUCTURE URBAINE ET LOGISTIQUE DE MUTATION

    PRMICES DE STRUCTURE URBAINE ET RENOUVEAU HYDROGRAPHIQUE

    SUPPORT DIMPLANTATION URBAINE

  • DE LF T

    1847 / 1

    12,5 / N

    ORT H

    22,5

    38

    profil type

    axonomtrie

    plan; masses

    plan

    TAPE 6

    Progressivement, ce paysage se complexifie

    lintrieur de ce qui devient progressivement un

    nouveau quartier.

    Les btiments se multiplient, des terrains de sports

    sinstallent, des cheminements secondaires se

    dveloppent.

    RGLE PARCELLAIRE

    implantation

    delft technical ceramic forum

  • DE LF T 1847 / 112,5 / NOR T H

    22,5

    39

    diagramme; principe dorinetation diagrammes; principe dorinetation

    plan schmatiques; principe

    coupes schmatiques; principe coupes schmatiques; principe

    ATRIUM ORIENT

    principe

  • 40

    plan; rez-de-chausse

    coupe transversale

    coupe transversale

    lvation transversale

  • 41

    plan; tage

    coupe transversale

    coupe longitudinale

    coupe transversale

  • michel corajoud

    Je vois le ciel accoster la terre sur la ligne

    dhorizon. Au-del de ce dcoupage lmentaire,

    je voudrais discerner la part du ciel qui entre en

    terre.

    horizon

  • 44

    carte gographique, 1/25 000; valle de Castione

    castionecentre commerciale

    20 000 m2accademia di architettura di mendriso

    automne 2010master

    michele arnaboldi

    CASTIONE (CH)

  • 46

    photographie; Castione, CH galerie commerante (1890) Prada Store; Marfa, USA

    Comprendre la logique soujascente de ces infrastructures

    fort impact territorial tant sur le plan environnemental

    que culturel.

    La zone industrielle de Castione en mutation vers

    lquipement, permet dexploiter lemplacement

    stratgique dun site en fond de valle. La proximit

    immdiate des infrastructures routires passage grand,

    intresse la prsence du grand quipement vocation

    commercial, attrayant dans lensemble de la rgion.

    Son implantation sappuie sur deux directions viaires

    dj prsentes, celle venant du fleuve et celle sappuyant

    sur la voie ferre, le projet sopre, dans cette cohrence

    gomtrique, comme louverture dun volume de

    programme sur le panorama. Par cette transformation,

    ldifice devient outil de comprhension du paysage

    lchelle du btiment, du site et du territoire. Cette

    opration permet lactivation, au sein dune nouvelle

    zone durbanisation, dun lieu, en relation avec le

    stade, crant une place achalande par deux types de

    programmes large destination.

    La dfinition lucide du centre commercial appelle la

    conception dune srie despace introvertis.

    De lintrieur, le contraste entre la circulation couverte,

    ouverte sur le jardin, menant aux magasins chauffs et la

    perspective sur les montagnes de la rgion permet den

    faire paysage.

    Lenjeu tant dexplorer un possible nouveau type

    de shopping centre, apprhendant la fois chelle

    territoriale et qualit des espaces publics environnants.

    UN FOND DE VALLE UN LIEU PUBLIC COUVERT UN LIEU DACHALLANDAGE

    situation, dfinition,intentions

    arbedo

  • 050

    010

    00 m

    0

    50100 M

    050

    010

    00 m

    050

    010

    00 m

    0

    50100 M

    050

    010

    00 m

    auto

    rout

    e

    rivir

    e

    voies

    ferr

    es

    Cast

    ione

    local

    regionalterritoireinfrastrcuture

    paysageobjetprogrammesite

    site

    zone

    indu

    strie

    lle

    auto

    rout

    e

    rivir

    e

    voies

    ferr

    es

    Cast

    ione

    local

    regionalterritoireinfrastrcuture

    paysageobjetprogrammesite

    site

    zone

    indu

    strie

    lle47

    plan, principe dorientation; Castione / Arbedo

    coupe schmatique, diagramme; valle de Castione

    plan, principe dorientation; Castione / Arbedo maquette

  • 0 50 100 M

    48

    plan masses; Catione / Arbedo, CH

  • 0 50 100 m

    X02 X03 X04 X05 X06 X07 X08 X09 X10 X11 X12 X13 X14 X15 X16 X17 X18 X19 X20 X21 X22 X23 X24 X25 X26 X27 X28X01

    Y02

    Y03

    Y04

    Y05

    Y06

    Y07

    Y08

    Y09

    Y10

    Y11

    Y12

    Y01

    Y'02

    Y'03

    Y'04

    Y'05

    Y'06

    Y'07

    Y'08

    Y'09

    Y'01

    0 50 100 m

    USI M1ATELIER MICHELE ARNABOLDICENTRO COMMERCIALECASTIONE, TI; CHCRITICA FINALE23 DICEMBRE 2010FLORENT GIRELLIEOIN HUNT

    1ST FLOOR; OUTLET STORES, MULTIPURPOSEPLAN, 1/500

    1ST FLOOR; OUTLET STORERESTAURANT DETAIL, 1/50

    X02 X03 X04 X05 X06 X07 X08 X09 X10 X11 X12 X13 X14 X15 X16 X17 X18 X19 X20 X21 X22 X23 X24 X25 X26 X27 X28X01

    Y02

    Y03

    Y04

    Y05

    Y06

    Y07

    Y08

    Y09

    Y10

    Y11

    Y12

    Y01

    Y'02

    Y'03

    Y'04

    Y'05

    Y'06

    Y'07

    Y'08

    Y'09

    Y'01

    0 50 100 m

    0 50 100 m

    X02 X03 X04 X05 X06 X07 X08 X09 X10 X11 X12 X13 X14 X15 X16 X17 X18 X19 X20 X21 X22 X23 X24 X25 X26 X27 X28X01

    Y02

    Y03

    Y04

    Y05

    Y06

    Y07

    Y08

    Y09

    Y10

    Y11

    Y12

    Y01

    Y'02

    Y'03

    Y'04

    Y'05

    Y'06

    Y'07

    Y'08

    Y'09

    Y'01

    USI M1ATELIER MICHELE ARNABOLDICENTRO COMMERCIALECASTIONE, TI; CHCRITICA FINALE23 DICEMBRE 2010FLORENT GIRELLIEOIN HUNT

    BELOW GROUND, PARKINGPLAN, 1/500

    GROUND FLOOR, KEY STORESPLAN, 1/500

    49

    plan de rez-de-chausse, key stores

    plan dtage, outlet / terrasses / patios

  • 050100 m

    050100 m

    050100 m

    050100 m

    USI M1ATELIER MICHELE ARNABOLDI

    CENTRO COMMERCIALECASTIONE, TI; CH

    CRITICA FINALE23 DICEMBRE 2010

    FLORENT GIRELLIEOIN HUNT

    Y WINGEAST ELEVATION, 1/500

    Y WING; MULTIPURPOSESECTION, 1/500

    Y' WINGWEST ELEVATION, 1/500

    50

    coupe longitudinale

  • 050100 m

    050100 m

    050100 m

    050100 m

    USI M1ATELIER MICHELE ARNABOLDI

    CENTRO COMMERCIALECASTIONE, TI; CH

    CRITICA FINALE23 DICEMBRE 2010

    FLORENT GIRELLIEOIN HUNT

    Y WINGEAST ELEVATION, 1/500

    Y WING; MULTIPURPOSESECTION, 1/500

    Y' WINGWEST ELEVATION, 1/500

    vue perspective; coursives marchandes / jardin central

  • Woodcut; Bryan Nash Gill (2012)

    patrick berger

    La stratgie urbaine est pralable au projet, son

    but prioritaire est de crer des continuits mais

    aussi de mieux matriser les effets dentranement

    produits par toute opration mme minime.

    morphognse

  • michel desvigne

    Concevoir une structure pertinente dans un site

    donn relve de cette ide dune permanence.

    Circuler facilement, tre bien expos, sorienter,

    pouvoir sabriter du vent, tout cela rpond des

    besoins physiques qui ne sont pas vous se

    transformer rapidement. (...)

    Il est impratif, pour que la ville dure, pour quelle

    se dveloppe et quon y vive bien, quelle ait

    une relation avec son sol, avec ses fleuves, avec

    ses reliefs, et ceci dune manire permanente.

    Cette qualit de pratique dun territoire, avec ses

    invariants, est une ncessit.

    structure

  • 58

    plan cadatsre; boulevard de Belleville, Paris XIXme (FR)

    rue dnoyezpetit quipement public culturel

    900 m2ensa paris-belleville

    automne 2009bachelor

    janine galiano & nicolas pham

    PARIS (FR)

  • 60

    photographie; rue Dnoyez / rue Ramponeau, Paris XVIIIme photographie arienne, opra Garnier; Paris IXme photographie, corridor, cole - V. Olgiati; Paspels (CH)

    Concevoir un quipement public de proximit , implant

    dans un milieu urbain dense, populaire et mtiss dans

    lequel lappropriation des espaces extrieurs publics

    peut tre temporaire ou phmaire.

    Une parcelle avec trois cts faisant faade. Plusieurs

    chelles de voies et passages deux tendances majeures.

    Lune sur un boulevard, ancienne limite de la ville de

    Paris lpoque o lenceinte de Tiers dlimitait la

    capitale (XVIIIme sicle). Les deux autres sur les

    rues de ses faubourgs, absorbs depuis dans la limite

    administrative de la municipalit de Paris.

    Un lieu daccueil pour la culture et un espace de

    transition entre la ville et son faubourg historique,

    articulant autour dun cinma de proximit, en tte dilt,

    passage et rencontres.

    La trame du projet rend possibe la fabrication dun

    systme distributif radical des salles, permettant

    aux usagers de transiter entre lvenement culturel

    introspectif et lusage urbain collectif, entre deux

    milieux, intrieur et extrieur. la fois net et immersif,

    avant et aprs les sances, en franchissant et pntrant

    seuils et entre-deux.

    Des salles clairement dessines et ddies, aux interstices

    disponibles, flexibles et appropriables, lieux ouverts aux

    vennements varis selon la programmation.

    UNE INSERTION PARISIENNE UNE CULTURE DE PROXIMITUN IMPACT SUR LE TISSU URBAIN

    UNE DISTRIBUTION TRANSITOIRE

    un cinma de quartier

    rue dnoyez & boulevard de belleville

  • 61

    axonomtrie clate, principe distributif

    photographie arienne; boulevard de Belleville, Paris XVIIIme

  • R+5

    R+2

    R+1

    R+4

    R-2

    R-1

    RDC

    R+3

    TOIT

    A B C D E F G

    R+5

    R+2

    R+4

    R+3

    TOIT

    A B C D E F G

    3

    2

    1

    A B C D E F G

    4

    3

    2

    1

    A B C D E F G

    4

    A B C D E F G

    3

    2

    1

    4

    62

    plan sous-sol, grande salle

    coupe longitudinale, distribution entrante

  • A B C D E F G

    R+5

    R+2

    R+1

    R+4

    R-2

    R-1

    RDC

    R+3

    TOIT

    63

    coupe longitudinale, salles / balcons / lobby / foyer / bureaux

  • R+5

    R+2

    R+1

    R+4

    R-2

    R-1

    RDC

    R+3

    TOIT

    A B C D E F G

    R+5

    R+2

    R+1

    R+4

    RDC

    R+3

    TOIT

    A B C D E F G

    3

    2

    1

    A B C D E F G

    4

    A B C D E F G

    3

    2

    1

    4

    64

    plan rez-de-chausse, entre / lobby

    coupe longitudinale, distribution sortante

  • A B C D E F G

    3

    2

    1

    4

    A B C D E F G

    R+5

    TOIT

    65

    plan tage 2, petite salle

  • R-2

    R-1

    RDC

    66

    coupe faade, dtail / parement pierre lvation faade, dtail coupe faade, dtail / vitrage

  • 67

    vue perspective, cinma; boulevard de Belleville, Paris XVIIIme (FR)

  • 68

    vue perspective, lobby; rue Dnoyez, Paris XVIIIme (FR)

  • 70

    photographie; faade

    quipement scolaireclient priv

    gil percal architectes

    TEL AVIV (I)

  • 72

    axonomtrie

  • 73

    coupe transversale; faade coupe transversale; toiture / chien-assis

  • 74

    photographie de maquette; combles / meuble technique central

    rnovation appartement

    client priv

    gil percal architectes

    PARIS (F)

  • 76

    axonomtrie

  • 77

    plan

    coupe transversale; puit de lumire / meuble central

  • 78

    KIC

    promotions

    arforiaaugmented reality for image and architecture

    PERSPECTIVES

  • 80

    Cartier

    CCI MP

    Cartier

    KIC

    1313

  • 81

    KIC

    GA / BNP Immobilier

    KIC

  • ARCHITECTE

    florent girelli

    linkedin.com/pub/girelli-florent/40/883/b8a

    issuu.com/florentgirelli/docs/florentgirelli_2006-2014

    yourstrippeddown.tumblr.com/ florent-girelli.exposure.co/

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