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S AMEDI 20 D ÉCEMBRE. 21 E A PNÉE* iM2 _ : " " FOLITIQJÏS, LITÏÊH ATTO.B, USTBïJSTRIS, 001CMŒiB.S3. Paraissant les Mardis* Jeudis et Samedis. JOURNAL D'ANNONCES, INSERTIONS LÉGALES ET AVIS DIVERS. GN S'ABONNE A SAUMCB, Au bureau, place du March^Nair, et chez MM. GAULTIER , IATÀOD, MILGH , horaires. Les Abonnements et les Annonces sont reçus , à Paris , à l'Office de Publicité Dépar- tementale et Etrangère , LAFFITE-BULURS et C", place de ia Bourse , 8 , et * 1 Agence Centrale de Publicité dos Journaux des Dé- partements, rue du Bac, »3. «are de Wanmur (Service d'hiver, ÎO novembre). Départ* de Saumur pour .Vantai. 7 heure* 06 minât, soir, Omnfbjs. 4 _ 35 Express. 3 _ 36 matin, Poste. 9 04 Omnib.-Miite. Départ de Saumur pour Angers. 1 heure 02 minutes soir, Omnibus-Mixte. Départ* de Saumur pour Pari*. 9 hearei S0 minnl. matin, Express. 11 2.ï Omnibus. 5 _ 31 soir, Omnib.-Mixt. ) 57 Poste. Départ* dt Saumur pour Tour*. S heures 04 minut. matin , Orunib.-Mixle. 7 52 minut. matin. Ornaib.-Mixte. PRIX DES ABONNEMENTS. t7nan, .Scumsr , ts f. » Ptite.Ht. " Six mois, 10 » 13 » Trois mois, 5 25 7 50 L'abonnement continue jusqu'à réception d'uu avis contraire. Les abonnements de- mandé*, accepté* , ou continué* , sans indi- cation de temps ou de termes seront eompiés de droit pour une année. Les graves questions qui préoccupent les esprits, les événements qui s'accomplissent de tous côlés sur l'ancien continent et sur le nouveau , nous obligent à augmenter le cadrede notre journal. Nous nous empressons de répondre à ce besoin du moment, désireux de tenir nos lecleurs au courant de tout ce qui se passe. Nous pourrons également donner plus d'étendue à nos feuilletons , choisis parmi les productions les plus remarquables el les plus convenantes de nos romanciers. A partir du premier janvier prochain , le jour- nal YEcho Saumurois sera tiré sur formai plus grand qu'aujourd'hui sans aucune augmentation de prix. Nous commencerons, le 1 er janvier, la publi- cation , dans noire feuilleton, du NAUFRAGE DE LA MÉDUSE Par M. CH. DESLYS. ClinoMQLE POLITJOIJE. On lit dans le Times : « Nous ne nions pas la sagesse des Grecs dans le choix du prince Alfred, mais nous nions qu'il fût sage , de notre pari . d'accepter la cou- ronne do Grèce. Nos intérêts nationaux ne coïn- cidenl pas avec ceux de ce pays. La Grèce a be- soin - avant tout . d'un crédit qu'elle oblendrail avec le prince Alfred pour roi , mais la présence du fils de la reine Victoria sur le trône hellénique amoindrirait l'influence de l'Angleterre dans les conseils de l'Europe. » Nous parlerions alors en puissance orientale el non pas en puissance européenne. Notre avis est donc que la Grèce doit se charger elle-même de son gouvernement , et que nous devons , non- seulement nous abstenir de toute intervention dans sa révolution actuelle, mais aussi décliner toute obligation qui pourrait nous forcer à une intervention dans l'avenir » Havas. Nous croyous savoir , dit la France, qu'en of- frant au roi Dom Pedro la couronne hellénique, on met pour condition expresse que ce prince conservera sa religion, efqtie l'ancienne consti- tution du royaume de Grèce sera modifiée en ce sens. Le roi devra seulement reconnaître la religion grecque comme religion de l'Etal. Les lettres de Lisbcnne. dit une dépèche de Madrid . représente le roi Ferdinand comme peu désireux d'aller occuper le trône de Grèce. Ha- vas. Le télégraphe de Turin nous donne le résumé suivant de la séance di 17 décembre à la cham- bre des députés. Le président invile la Chambre à nommer les membres de commission d'enquête qui doit étudier les conditions de la sûreté publique dans les provinces méridionales. Le ministre de l'intérieur déclare que le gouver- nement accepte l'idée de nommer une commis- sion d'enquête ; il est bien entendu, toutefois , que les attributions de celle commission n'em- piéteront point sur celles du pouvoir exécutif et n'empêcheront pas les mesures que celui-ci ju- gera à prospos de prendre. Le gouvernement est décidé à faire tous ses ef- forts pour réprimer le brigandage , et l'empêcher de reparaître au printemps prochain. Le but principal que le g-ouvermenl se propose est le ré- tablissement de l'autorilé des lois. Après une courte discussion, la Chambre passe à l'ordre du jour. M. Berlani a fait la mol ion suivante : « Attendu qu'on a exclu le flagrant délit et jusqu'aux intentions Criminelles chez les dépulés arrêtés à Naples au mois d'août dernier, la Cham- bre voit dans le fail de leur arrestation une of- fense à la majesté souveraine du Parlement. - M. Ratazzi demande une discussion complète sur ce sujet. M. Crispi appuie'M. Berlani. Sur la proposition de M. Broglio , la Chambre passe à l'ordre du jour. Le Sénat continue la discussion sur le projet d'un chemin de 1er dans l'île de Sardaigne. - Havas. La Correspondent de Madrid annonce que le général Concha a envoyé le 17 au malin , au mi- nistère, sa démission du poste d'ambassadeur d'Espagne à Paris. La discussion sur les affaires du Mexique con- tinue au Sénat. Dans la séance du 17 . M. Bermu- dez Castro a critiqué tous les acles du général Prim au Mexique. Il a déclaré que le parti conservateur mexicain élait terrifié par Juarez. Il a expimé le désir qu'un gouvernement stable soit établi dans ce pays. L'orateur a enfin blâmé la convention de Soledad el le rembarquement du corps espagnol. On croyait que le général Coucha prendrai! le lendemain la parole. Havas. On mande de Belgrade . le 12 décembre , que le gouvernement serbe vient d'adresser aux puis- sances protei triées une circulaire dans laquelle il prolcsle en faveur de ses droits consacrés par les haili-srheriff de 1829 . 1850 et 1832 . dont on n'a pas tenu assez de compte dans les récentes, négociations. La Servie fail, en oulre. un ex- posé détaillé des nouvelles tracasseries dont elle est l'objet de la pari de la Turquie. Les armements conlinuenl. (Agence continentale.) Nous li?ons dans le Courrier des Etals- Unis les passages suivants, qui, en annonçant que le Congrès enlre dans sa dernière session, don- nent une idée très-nette de la situation actuelle: « Le trente-septième congrès des Etals- Unis ouvre aujourd'hui sa troisième et dernière ses- sion. La durée en est limilée par l'expiration de son mandat, que la constitution fixe au 4 mars 1865. ( ( ' sl dofttj une période parlementaire de trois mois à laquelle nous allons assister, el malgré sa brièveté relative , .elle sera certaine- ment marquée par des mesures d'une importance vitale pour le pays. L'HÉRITAGE DTNS BONNE ACTION. (Suite et fin.) Paul reconnut l'écriture de Félicienne et jeta un cri de surprise. Il voulait interroger le commissionnaire; celui-ci ne put donner aucun renseignement. La lettre lui avait été remise à un coin de rue il stationnait , attendant pratique. Il partit. On se liât a d'ouvrir la let- tre et on la dévora : « Ma mère chérie, écrivait la jeune fille, consolez Paul , il m'aime tant ! mais pas plu* mie je l'aime ! Je ne puis être sa femme , vous savez pourquoi : je \ ous l'ai dit de vingt manières ; ni vou* ni lui ne voulez me comprendre; votre boule me désespère. Vous vous lais- seriez conduire à la mi-ère pour me voir marier avec votre fils , sans vous permettre une seule plainte. Mais je n'accepte pas ce sacrifice. Après ce que je vous doi* , ce serait une monstrueuse ingratitude. Depuis quelques jour- , je ne pouvais supporter l'idée de vous voir mal- heureuse à cause de moi. Je suis partie désolée de vous quitter , mais bien résolue. Encouragez Paul à suivre les conseils de son bienfaiteur. C'est un devoir sacré pour lui. Dites-lui que je tiens plus à son estime qu'à son amour. Avec le temps , nous aurions fini par nous trou- ver si coupables de vous voir souffrir que nous n'au- rions pu nou« le pardonner. Surtout que Paul sache bien que rien ne changera ma détermination. On a ac- cepté mes services dan* une maison dont je vous donne l'adresse, à condition que Paul ne viendra pas me voir avant que «on mariage avec M Ernestilîé soit accompli. S'il essayait d'ébranler ma résolution, s'il cherchait à me parler, je m'enfuirais , j'irais me cacher ailleurs, pour qu'il ne pût me retrouver. Quant à vous, ma mère, vous pouvez venir me voir ; ou pleure toujours mieux sur le cœur d'une mère! Mon Dieu! je m'oublie ; ne montrez pas à Paul cette dernière ligne. » Mais Paul avait arraché la letlre de* mains de sa mè- re, et il avait lout lu. Elle pleure! s'ecria-i-il , allons la chercher, je veux qu'elle revienne ici, je veux... Un second 'coup de sonnelte l'interrompit. La présen- ce du nouveau venu calma forcément son exaltation -. c'était son bienfaiteur. Madame, dit- il a la mère , votre fils vous a sans doute instruu de l'objet de ma vi.-ite ? M"' lieuaud , aussi troublée que son fils, fit un effort pour répondre : Paul n'a tout dit , monsieur, il n'a rien de caché pour moi. Eh bien! madame, l'avez vous engage à renoncer a soi. enfantillage ? Je voudrais croire qu'il n'obéit , en effet , qu'à un caprice d'enfant lorsqu'il répond si mal à vos bontés. Si je ne le blâme pas , ce n'est pa? par faiblesse de mère , c'est parce que je comprends combien il lui est difficile d'agir autrement. Ne lui en veuillez pas, excu- sez-le , il e*tbien malheureux. Parce qu'il s'est mis un amour en téte! Voyons, madame Renaud, parlons raison; on sait ce que valent ces amours-là ! Non , monsieur, vous ne le savez pas! Paul est partagé entre le désir de vous témoigner sa reconnais- sance et celui de re«ter fidèle à sa fiancée. C'est-à-dire enlre deux devoirs sérieux, deux affections également fortes... Vous appelez un devoir son attachement ridicule j pour une petite fille? Vous comparez cela à son amitié pour moi, pour vous, car enfin , madame, votre fils méconnaît ce qu'il vous doit quand au lieu de songer à vous rendre heureuse, il vous préfère , qui ? la premiè- re venue ! Pardon , monsieur ; mais celle qu'il me préfère , je la connais, je l'aime autant qu'il peut l'aimer, c'est une digne enfant que j'ai élevée depuis l'âge de douze ans. Paul, d'abord, n'a vu en plie qu'une sœur; mais , sans s'en apercevoir , elle et lui se sont mis à s'aimer si pro- fondément, si naïvement, que le courage m'a manqué pour les desunir. D'aprè* ce que vous m'apprenez, madame, cette jeune fille devrait vous être sincèrement attachée, et

FOLITIQJÏS, LITÏÊHATTO.B, USTBïJSTRIS, 001CMŒiB.S3.archives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot... · SAMEDI 20 2DÉCEMBRE. 1E APNÉE*— iM2 FOLITIQJÏS, LITÏÊHATTO.B,

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Page 1: FOLITIQJÏS, LITÏÊHATTO.B, USTBïJSTRIS, 001CMŒiB.S3.archives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot... · SAMEDI 20 2DÉCEMBRE. 1E APNÉE*— iM2 FOLITIQJÏS, LITÏÊHATTO.B,

SAMEDI 20 DÉCEMBRE. 21 E APNÉE* — iM2

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FOLITIQJÏS, LITÏÊHATTO.B, USTBïJSTRIS, 001CMŒiB.S3.

Paraissant les Mardis* Jeudis et Samedis.

JOURNAL D'ANNONCES, INSERTIONS LÉGALES ET AVIS DIVERS.

GN S'ABONNE A SAUMCB,Au bureau, place du March^Nair, et chez

MM. GAULTIER , IATÀOD, MILGH , horaires.Les Abonnements et les Annonces sont

reçus , à Paris , à l'Office de Publicité Dépar-tementale et Etrangère , LAFFITE-BULURSet C", place de ia Bourse , 8 , et * 1 AgenceCentrale de Publicité dos Journaux des Dé-partements, rue du Bac, »3.

«are de Wanmur (Service d'hiver, ÎO novembre).Départ* de Saumur pour .Vantai.

7 heure* 06 minât, soir, Omnfbjs.4 _ 35 — — Express.3 _ 36 — matin, Poste.9 04 — — Omnib.-Miite.

Départ de Saumur pour Angers.

1 heure 02 minutes soir, Omnibus-Mixte.

Départ* de Saumur pour Pari*.9 hearei S0 minnl. matin, Express.

11 — 2.ï — — Omnibus.5 _ 31 — soir, Omnib.-Mixt.) — 57 — — Poste.

Départ* dt Saumur pour Tour*.S heures 04 minut. matin , Orunib.-Mixle.7 — 52 minut. matin. Ornaib.-Mixte.

PRIX DES ABONNEMENTS.t7nan, .Scumsr , ts f. » Ptite.Ht. "Six mois, — 10 » — 13 »Trois mois, — 5 25 — 7 50

L'abonnement continue jusqu'à réceptiond'uu avis contraire. — Les abonnements de-mandé*, accepté* , ou continué* , sans indi-cation de temps ou de termes seront eompiésde droit pour une année.

Les graves questions qui préoccupent les esprits,les événements qui s'accomplissent de tous côléssur l'ancien continent et sur le nouveau , nousobligent à augmenter le cadrede notre journal.Nous nous empressons de répondre à ce besoin dumoment, désireux de tenir nos lecleurs au courantde tout ce qui se passe. Nous pourrons égalementdonner plus d'étendue à nos feuilletons , choisisparmi les productions les plus remarquables elles plus convenantes de nos romanciers.

A partir du premier janvier prochain , le jour-nal YEcho Saumurois sera tiré sur formai plusgrand qu'aujourd'hui sans aucune augmentationde prix.

Nous commencerons, le 1 er janvier, la publi-cation , dans noire feuilleton, du

NAUFRAGE DE LA MÉDUSEPar M. CH . DESLYS.

ClinoMQLE POLITJOIJE.

On lit dans le Times :

« Nous ne nions pas la sagesse des Grecsdans le choix du prince Alfred, mais nous nionsqu'il fût sage , de notre pari . d'accepter la cou-ronne do Grèce. Nos intérêts nationaux ne coïn-cidenl pas avec ceux de ce pays. La Grèce a be-soin - avant tout . d'un crédit qu'elle oblendrailavec le prince Alfred pour roi , mais la présencedu fils de la reine Victoria sur le trône helléniqueamoindrirait l'influence de l'Angleterre dans lesconseils de l'Europe.

» Nous parlerions alors en puissance orientaleel non pas en puissance européenne. Notre avisest donc que la Grèce doit se charger elle-mêmede son gouvernement , et que nous devons , non-seulement nous abstenir de toute interventiondans sa révolution actuelle, mais aussi déclinertoute obligation qui pourrait nous forcer à uneintervention dans l'avenir » — Havas.

Nous croyous savoir , dit la France, qu'en of-frant au roi Dom Pedro la couronne hellénique,

on met pour condition expresse que ce princeconservera sa religion, efqtie l'ancienne consti-tution du royaume de Grèce sera modifiée en cesens.

Le roi devra seulement reconnaître la religiongrecque comme religion de l'Etal.

Les lettres de Lisbcnne. dit une dépèche deMadrid . représente le roi Ferdinand comme peudésireux d'aller occuper le trône de Grèce. — Ha-vas.

Le télégraphe de Turin nous donne le résumésuivant de la séance di 17 décembre à la cham-bre des députés.

Le président invile la Chambre à nommer lesmembres de là commission d'enquête qui doitétudier les conditions de la sûreté publique dansles provinces méridionales.

Le ministre de l'intérieur déclare que le gouver-nement accepte l'idée de nommer une commis-sion d'enquête ; il est bien entendu, toutefois ,que les attributions de celle commission n'em-piéteront point sur celles du pouvoir exécutif etn'empêcheront pas les mesures que celui-ci ju-gera à prospos de prendre.

Le gouvernement est décidé à faire tous ses ef-forts pour réprimer le brigandage , et l'empêcherde reparaître au printemps prochain. Le butprincipal que le g-ouvermenl se propose est le ré-tablissement de l'autorilé des lois.

Après une courte discussion, la Chambre passeà l'ordre du jour.

M. Berlani a fait la mol ion suivante :« Attendu qu'on a exclu le flagrant délit et

jusqu'aux intentions Criminelles chez les dépulésarrêtés à Naples au mois d'août dernier, la Cham-bre voit dans le fail de leur arrestation une of-fense à la majesté souveraine du Parlement. -

M. Ratazzi demande une discussion complètesur ce sujet.

M. Crispi appuie'M. Berlani.Sur la proposition de M. Broglio , la Chambre

passe à l'ordre du jour.

Le Sénat continue la discussion sur le projet

d'un chemin de 1er dans l'île de Sardaigne. -Havas.

La Correspondent de Madrid annonce que legénéral Concha a envoyé le 17 au malin , au mi-nistère, sa démission du poste d'ambassadeurd'Espagne à Paris.

La discussion sur les affaires du Mexique con-tinue au Sénat. Dans la séance du 17 . M. Bermu-dez Castro a critiqué tous les acles du généralPrim au Mexique.

Il a déclaré que le parti conservateur mexicainélait terrifié par Juarez. Il a expimé le désir qu'ungouvernement stable soit établi dans ce pays.L'orateur a enfin blâmé la convention de Soledadel le rembarquement du corps espagnol.

On croyait que le général Coucha prendrai! lelendemain la parole. — Havas.

On mande de Belgrade . le 12 décembre , quele gouvernement serbe vient d'adresser aux puis-sances protei triées une circulaire dans laquelleil prolcsle en faveur de ses droits consacrés parles haili-srheriff de 1829 . 1850 et 1832 . dont onn'a pas tenu assez de compte dans les récentes,négociations. La Servie fail, en oulre. un ex-posé détaillé des nouvelles tracasseries dont elleest l'objet de la pari de la Turquie.

Les armements conlinuenl.(Agence continentale.)

Nous li?ons dans le Courrier des Etals- Unis lespassages suivants, qui, en annonçant que leCongrès enlre dans sa dernière session, don-nent une idée très-nette de la situation actuelle:

« Le trente-septième congrès des Etals- Unisouvre aujourd'hui sa troisième et dernière ses-sion. La durée en est limilée par l'expiration deson mandat, que la constitution fixe au 4 mars1865. ( ('sl dofttj une période parlementaire detrois mois à laquelle nous allons assister, elmalgré sa brièveté relative , .elle sera certaine-ment marquée par des mesures d'une importancevitale pour le pays.

L'HÉRITAGE DTNS BONNE ACTION.(Suite et fin.)

Paul reconnut l'écriture de Félicienne et jeta un cride surprise. Il voulait interroger le commissionnaire;celui-ci ne put donner aucun renseignement. La lettrelui avait été remise à un coin de rue où il stationnait ,attendant pratique. Il partit. On se liât a d'ouvrir la let-tre et on la dévora :

« Ma mère chérie, écrivait la jeune fille, consolezPaul , il m'aime tant ! mais pas plu* mie je l'aime ! Jene puis être sa femme , vous savez pourquoi : je \ ous

l'ai dit de vingt manières ; ni vou* ni lui ne voulez mecomprendre; votre boule me désespère. Vous vous lais-seriez conduire à la mi-ère pour me voir marier avecvotre fils , sans vous permettre une seule plainte. Mais jen'accepte pas ce sacrifice. Après ce que je vous doi* , ceserait une monstrueuse ingratitude. Depuis quelquesjour- , je ne pouvais supporter l'idée de vous voir mal-heureuse à cause de moi. Je suis partie désolée de vousquitter , mais bien résolue. Encouragez Paul à suivre lesconseils de son bienfaiteur. C'est un devoir sacré pourlui. Dites-lui que je tiens plus à son estime qu'à sonamour. Avec le temps , nous aurions fini par nous trou-

ver si coupables de vous voir souffrir que nous n'au-rions pu nou« le pardonner. Surtout que Paul sachebien que rien ne changera ma détermination. On a ac-cepté mes services dan* une maison dont je vous donnel'adresse, à condition que Paul ne viendra pas me voiravant que «on mariage avec M Ernestilîé soit accompli.S'il essayait d'ébranler ma résolution, s'il cherchait àme parler, je m'enfuirais , j'irais me cacher ailleurs,pour qu'il ne pût me retrouver. Quant à vous, ma mère,vous pouvez venir me voir ; ou pleure toujours mieuxsur le cœur d'une mère! Mon Dieu! je m'oublie ; ne

montrez pas à Paul cette dernière ligne. »Mais Paul avait arraché la letlre de* mains de sa mè-

re, et il avait lout lu.Elle pleure! s'ecria-i-il , allons la chercher, je veux

qu'elle revienne ici, je veux...Un second 'coup de sonnelte l'interrompit. La présen-

ce du nouveau venu calma forcément son exaltation -.c'était son bienfaiteur.

— Madame, dit- il a la mère , votre fils vous a sansdoute instruu de l'objet de ma vi.-ite ?

M"' lieuaud , aussi troublée que son fils, fit un effortpour répondre :

— Paul n'a tout dit , monsieur, il n'a rien de cachépour moi.

— Eh bien! madame, l'avez vous engage à renoncera soi. enfantillage ?

— Je voudrais croire qu'il n'obéit , en effet , qu'à un

caprice d'enfant lorsqu'il répond si mal à vos bontés.Si je ne le blâme pas , ce n'est pa? par faiblesse demère , c'est parce que je comprends combien il lui estdifficile d'agir autrement. Ne lui en veuillez pas, excu-sez-le , il e*tbien malheureux.

— Parce qu'il s'est mis un amour en téte! Voyons,madame Renaud, parlons raison; on sait ce que valentces amours-là !

— Non , monsieur, vous ne le savez pas! Paul estpartagé entre le désir de vous témoigner sa reconnais-sance et celui de re«ter fidèle à sa fiancée. C'est-à-direenlre deux devoirs sérieux, deux affections égalementfortes...

— Vous appelez un devoir son attachement ridiculej pour une petite fille? Vous comparez cela à son amitié

pour moi, pour vous, car enfin , madame, votre filsméconnaît ce qu'il vous doit quand au lieu de songer àvous rendre heureuse, il vous préfère , qui ? la premiè-re venue !

— Pardon , monsieur ; mais celle qu'il me préfère , jela connais, je l'aime autant qu'il peut l'aimer, c'est unedigne enfant que j'ai élevée depuis l'âge de douze ans.Paul, d'abord, n'a vu en plie qu'une sœur; mais , sanss'en apercevoir , elle et lui se sont mis à s'aimer si pro-fondément, si naïvement, que le courage m'a manquépour les desunir.

— D'aprè* ce que vous m'apprenez, madame, cettejeune fille devrait vous être sincèrement attachée, et

Page 2: FOLITIQJÏS, LITÏÊHATTO.B, USTBïJSTRIS, 001CMŒiB.S3.archives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot... · SAMEDI 20 2DÉCEMBRE. 1E APNÉE*— iM2 FOLITIQJÏS, LITÏÊHATTO.B,

- Les avis sont partagés sur les dispositionsque les représentants apportent à Washington.En général , on croit que la défaite sublie par lerépublicanisme en octobre el novembre a dùavoir pour effet de l'exaspérer et de le pousser àun redoublement de violence pour le court es-pace de règne qui lui reste. D'autres pensent que,devant le désaveu solonnel infligé à sa politique,le Congrès modifiera ses allures dans le sens desvolontés manifestes du peuple. Tel a été en effetjusqu'ici l'effet des revirements électoraux , ana-loges à celui que nous avons vu se produire cetautomne. Nous aimons à esqérer qu'il en sera demême celte fois. »

1 » /' ̂ ^W^

On lil dans la France :

Une lettre particulière d'Orizaba , que nousrecevons, mentionne le fait suivant :

Le général Forey , qui a reçu , depuis son arri-vée, un grand nombre de députations mexicaines,a répondu à l'une d'elles , présidée par un ecclé-siastique très-aimé dans le pays , qu'il avait leplus grand désir de voir rentrer dans leurs dio-cèse les évêques proscrits par les précédentesadministrations , el qu'il serait heureux de co-opérer à ce résultat.

Celte déclaration a produit un ttès-bon effet ,car les habitants du Mexique sont profondémentattachés à la religion et à ses ministres.

LA CRISE DANS LE LANCASHIRE.

L'Indépendance Belge contient une corespon-dance qui lui est adressée de Manchester et rela-tive à la crise désastreuse que traverse la pro-vince du Lancashire, par suite de la disette ducolon. Afin de mieux faire apprécier les formida-bles proportions de celle crise , le correspondantde la feuille belge oppose à la misère navranteactuelle des districts cotonniers de l'Angleterrel'esquisse de la prospérité inouïe dont ils jouis-saient avant la guerre « falricide que se font lesEtals Unis. » Manchester surtout était le foyerd'une activité commerciale «dévorante. » A l'appuide celle assertion , la correspondance que nousanalysons cite deux ou trois exemples, entremille :

« Un beau malin, un spéculateur se rend, parle premier train , de Manchester à Liverpool , quien est éloigné de trenle milles; il achelte 150tonneaux de coton , qu'il rapporte avec lui àManchester. Il les vend immédiatement ; la qua-lité est prisée . el il reçoit une commande desemblable quantité. Il se rend de nouveau àLiver-poOl , et le soir du même jour il délivre les autres150 tonneaux.

» En douze heures , il avait fait , en quatre re-prises, un voyage de 120 milles; il avail acheté,vendu . el livré 300,000 kilogrammes de colon ,à 8 d. le kilog. ; l'opération représente dix millelivres sterling.

» Un autre jour, un négociant de Manchesteravait besoin de 1.500 pièces de toiles de cotonimprimées, et d'un dessin particulier; il devaitles envoyer le lendemain en Amérique. Il visitatous les magasins et n'en trouva point du dessinrequis. A cinq heures du soir, il se rend ckez un

grand imprimeur sur coton établi à Harpachey ,à trois milles de Manches er ; celte maison en-treprend d'imprimer en Irais couleurs les 1,500pièces , de les glacer . de IÎS emballer , et de leslivrer à la station de Liverrool à Manchester . lelendemain à midi. Il tint iarole : les toiles arri-vèrent à Liverpool à trois heures ; elles furent mi-ses immédiatement à bord , et le navire partit àcinq heures, juste vingt-cualre heures après quela commande avait été donnée. »

Mais a celte activité don; les résultats semblentprodigieux , succède un étal de torpeur forcéedont les données slalislques suivantes ferontsentir le lamentable conl-aste.

« Le total des importations de coton des Etats-Unis . depuis l'établissement de l'industrie coton-nièreen Angleterre , avail atteint en 1858 le chif-fre de 4, 11 8,624,01 2 livres. En 1857, l'Angleter-re exporta des toiles de colon pour une valeurpe 39,115,409 livres sterling, soit 977,855,225 fr.;pendant celte année, elle avait consommé 786millions de livres de colon brut.

• L'Angleterre a importé, eu 1860. 5 millions566,000 balles de colons ; pendant les huit pre-miers mois de l'exercice courant , elle n'en a im-porté que 725,917 balles . tandis que, comparati-vement à la période correspor.daute de 1860 , elleeût dù recevoir 2 millions 244,000 balles.

» Ce déficit de 1,518,083 belles de coton , pen-dant les huit premiers mois de l'année actuelle,explique, avec une clarté krutale , pourquoi,sur les milliers d'usines du Lancashire, il y eu aplus de la moitié qui chôment complètement,tandis que les autres ne travaillent plus que trois,deux jours même par semait e.

» Mais ce n'est pas tout. La moyenne du prixdu colon de la Nouvelle-Orléans était, en sep-tembre 1801 , de 7 à 10 pence la livre— de 70 c. à1 fr. ; — en septembre dernier , ce prix était de2 sh. à 2 sh. el demi - fr. 2 5) à 3 13.

» Il est facile de comprenJre , d'après cela,l'effet désastreux que cet étal le choses a dù pro-duire sur les districts cotonniers de l'Angleterre ;pourquoi les manufactures d.i Lancashire sonten stagnation complète; pourquoi les classes ou-vrières y sont réduites à une misère, aune dé-tresse, à des souffrances physiques et moralesqu'à l'étranger on ne sonde qu'avec effroi. »

Mais il aura été donné à l'Angleterre de pré-senter au monde , en ces jours de suprêmesépreuves . un spectacle non moins consolantpour l'humanité que pour la société anglaise etpour la civilisation moderne. En effet, aprèsavoir exposé loule l'étendue du mal, le corres-pondant de .YIndépendance nous montre toutesles classes de la société anglaise , depuis le trônejusqu'à la chaumière, depuis la haute banquejusqu'à l'industrie de la rue, rivalisant de zèle,de générosité, d'abnégation, de charité chré-tienne pourappliquer le remède. « Celui-ci donneun demi-million de francs, celui-là une obole. »

• MM.* donnent à leurs ouvriers , continue lecorrespondant, trois jours de salaire par semai-ne, plus de 500 liv. sterling. MM.** donnent auxleurs , au nombre de 250 , deux jours de salairepar semaine; MM.*** pourvoient à tous les be-soins de leurs 1,700 ouvriers. Dans Un groupe

d'usines , où 3,000 ouvriers sont sans ouvrage ,M****, à ses propres frais, emploie 555 jeunesfilles dans des ateliers de couture cinq jours de lasemaine el leur paie 8 den. (80 cent ) par jour ;il envoie à l'école, cinq jours par semaine, 408garçons de 15 à 21 ans , et il leur paie de 4 à 8pence (de 40 à 80 cent.) par jour, selon leurâge. »

Hâtons nous de le constater, les ouvriers semontrent dignes de la sollicitude dont ils sonl leslégitimes objets : « Ils supportent l'effroyablecalamité dont ils sonl les victimes innocentes ,avec un calme , une patience , un respect de soi-même , qui font l'admiration universelle. »

Il y a vingt ans. un tel étal de choses eùl pro-voqué d'affreux désordres , eut dégénéré en pil-lages , en atlentats contre les personnes ; mais ,grâce au progrès de la moralisation, de l'instruc-lion , à l'institution des sociétés de tempéranceet de secours mutuels ; à la confiance de l'ouvrierpour le maître, des classes laborieuses pour lesclasses supérieures, qui s'enracine de plus en pluschez l'ouvrier , la crise industrielle ne s'esl pascompliquée d'une crise sociale.

Il est un point sur lequel le correspondant deManchester croit insister, en terminant sa très-longue et très-intéressante lettre: telle est chezles ouvriers du Lancashire, la notion du juste etde l'injuste , qu'ils ont toujours exprimé el expri-ment encore une haine profonde pour l'esclava-ge: « Allez où vous voudrez, partout , dans leLancashire , vous trouverez chez l'ouvrier la mê-me hostilité ardente contre le Sud , la même dé-termination inflexible de mourir de faim . plutôtque d'accepter de l'ouvrage au prix de l'abandonde ses principes chéris de liberté pour soi et pourtous ses semblables. » — Havas.

FAITS DIVLKN.

I 1

On lit dans la partie non officielle du Moni-

leur :

L'Empereur a été mardi chasser à Ferrières ,chez M. le baron de Rothschild. Sa Majesté étaitaccompagnée du général Fleury , son premierécuyer, el de M. d'Espeuilles , l'un de ses officiersd'ordonnance.

LL. EExc. le comte Cowley , ambassadeurd'Anglerre; le prince de Metternich, ambassa-deur d'Autriche ; le comte de Walewski, ministred'Etal; M. Fould, ministre des finances; lecomte de Persigny , ministre de l'intérieur , el leprince de la Moskowa , premier veneur, onl eul'honneur de chasser avec l'Empereur.

— On lil dans le Moniteur :

« Les lignes télégraphiques éprouvent en cemoment de graves avaries causées d'abord par lesvenls el les pluies qui oui régné dans le Midi etensuile par les premiers effets du froid , un grandnombre de fils se sont rompus sous le poids dugivre. Les communications des différentes villesdu Midi entre elles el celles de Paris avec Mar-seille et Bordeaux ont notamment souffert. Cesincidents se sonl produits au moment même oùl'administration des lignes télégraphiques met-

dans ce cas . renoncer la première à votre fils.Paul, qui avait écoute jusque-là ce débat avec un pro-

fond accablement , eu t un mouvement subit. La lettrede Félicienne élail restée dans ses mains, il la déplia de

nouveau et la présenta à son bienfaiteur.— Lisez , monsieur Thomas , lisez , je vous en pruT,

dit-il , le suppliant du regard et de la voix.Celui qu'il venait de nommer M. Thomas ne fit que

jeter on coup-dœil sur la lettre.

— Félicienne Viard ! s'écria- t-il.Et sa physionomie prit une expression étrange et il se

mit à Tire avidement.Paul fut surpris de produire un tel effet , alors qu'il

avait voulu seulement prouver la délicatesse de cœur desa fiancée.

Attentif à suivre, sur le visage de son patron, lesmouvements de cette puissante et inexplicable émotion.Paul, inquiet et tremblant, attendait la première parolequi devait lui en révéler la cause.

Quand M. Thomas eut fini de lire, il reprit d'unevoix profondément attendrie, où perçait un reproche

contre lui-même.— Elle t'aime, la pauvre enfant! et c'est moi qui

m'opposais à son bonheur! Mon chrr Paul , si j'avais pume douter de ce que j'apprends aujourd'hui , je fauraisdit •. Épouse-la. . . car la moitié de ma fortune lui a'ppaV-tientl' S9U*W°? i Mq»'a-

— Comment» que Vonléz-vons dire ? demanda Paul

étourdi par son bonheur. Expliquez-vous, j'ai peur d'a-1 . Mvoir mat entendu.

— M'cxpliquer? rien n'est plus facile , mon garçon.Vois-tu, je n'ai pas toujours été riche comme aujourd'hui.

Il y a dix-sept ans environ, je ne possédais pourtoutbienque ma santé et un bon état. J'étais ouvrier tapissierchez un bien digne homme, et pourtant je n'y demeuraipas longtemps. J'avais la téte chaude comme toi, Paul ;je me blessai d'un juste reproche qui me fut adres-e , etje quittai brusquement la maison. Si je n'avais eu que ceseul méfait à me reprocher, il ne ferait guère valoir labelle action dont je veux te parler ; mais j'eus bien d'au-tres torts envers mon patron. Tu me permettras de nepas me confesser ici. Qu'il te suffise de savoir que lemaître qui devait voir en moi un ouvrier indiscipliné ,que le confrère qui , après que je me fus établi, eût àme reprocher une concurrence ruineuse pour lui , m'asauvé de la honte île la faillite , et peut-être du "crime .de la banqueroute , en venant à mon secours dans lapremière année de mou établissement. Le jour où samain généreuse - est tendue vers moi, qu'elle aurait dûrepousser, était précisément le jour de la naissance desa fille; il voulut la téter, en brave cœur qu'il était , etpour tout remerciaient il me demanda mon amitié. Cer-tes, je la lui ai donnée , et j'ai regretté de ne pas trou-ver l'occasion de la lui prouver. Inutile de dire que jem'acquittai envers lui , quant a l'argent prêté bien enten-du. Lorsqu'il mourut , son commerce marchait à mer-

veille. Nous n'habitions plus dans le même quartier ;ao-si ne le voyais je que rarement, et n'ai- je pas suceque sa veuve élait devenue. Mais puisque sa fille exis-

H Mi% fflOfj SZTil iiîliiTlliîirj— Sa fille ! dirent en même temps Paul et sa mère.— Mais , sans doute , n'avez-vous pas compris à ma

joie , que votre Félicienne, c'est la fille de mon généreuxmatire, Rérny Viard. C'est a la naissance de cette enfantque je dois de ne pas être un failli ! Et vous l'avez adop-tée ! et tu l'aimes J Sois tranquille sur son sort , elle seraheureuse , mon cher Paul , je te le jure !

— Merci ! merci pour elle et pour moi, s'écria Paulen serrant les mains de Thomas Ruel.

— Pour elle, tu n'as p^s à me remercier, dit celui-ci.—Vous êtes si bon! s'ecria M-* Renaud, que Félicienne

vous aimera tout de suite.— Il ne manque plus qu'elle ici ; sa lettre nous dit où

on peut la trouver. Je cours chercher la fugitive.— Oui , allons la chercher, repéta vivement Paul.— J'irai seul. Félicienne , qui n'est prévenue de rien,

croirait en l'apercevant que vous voulez encore vous sa-crifier pour elle, et tu sais quelle menace elle a faite pour

se mettre à l'abri de vos recherches.— Ahf c'est vrai ; vous pensez à tout; moi, je suis

fou de joie !Dès que Thomas Ruel fut sorti , Paul , e rapprochant

de sa mère , s'écria :— Laisse-moi l'embrasser.

Page 3: FOLITIQJÏS, LITÏÊHATTO.B, USTBïJSTRIS, 001CMŒiB.S3.archives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot... · SAMEDI 20 2DÉCEMBRE. 1E APNÉE*— iM2 FOLITIQJÏS, LITÏÊHATTO.B,

tait en usage un grand nombre-de fils nouveaux , jel donnait à son service une organisation ration-nelle , pour satisfaire an mouvement toujourscroissant des dépêches. Il est donc important quele public ne se méprenne pas sur les effets dus àdes accidents inévitables et qui seront promple-ment réparés. »

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HISTOIREDU

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La fabrication matérielle de l'ouvrage esl entout point conforme à l'édition qui est en vente :même formai , même caractère , même papierglacé, en un mol tout ce qui constitue une édi-tion de luxe. (598)

CHRONIQUE LOCALK ET DE L'OLEST.'\UIH\U\V Y " l \" TWA.~\jll\\ 'lUft'1 \\ t . - 1 ! il

LE CHEMIN DE FER CENTRAL VENDÉEN.Au Rédacteur.

Monsieur le Rédacteur ,

Le gouvernement vient d'accorder à la compa-gnie Janin, de Moustiers, la concession du cheminde ferde Bressuire aux Sables, et. par l'actedecon-cession . il l'autorise à en étudier le prolongementsur Tours. Il me paraît donc opportun de faireconnaître, après mûr examen , les raisons qui,selon moi , militent en faveur du tracé par Sau-

Félicienne ne connaissait pa^ Thomas Rue! ; elle le vitarriver sans aucune défiance. Il lui fut permis d'avoiravee elle un entretien particulier.

Quand il se fut expliqué , ce que la jeune fille compritle mieux , c'est que Paul lui était rendu.

.M"" Renaud et son fils n'attendirent pas longtemps leretour de Thomas Ruel et de Félicienne. La jeune fillefut bientôt dans les bras de ses amis. Ces trois person-nes , unies par les liens du cœur, mêlèrent larmes etsourires.

Thomas Ruel jouit franchement de cet attendrissantspectacle. M• Renaud dit à Félicienne, en lui désignantle maître de Paul :

— Il est aussi ton bienfaiteur.— Non , 'mon enfant', répliqua celui-ci pressant dans

ses mains les mains de la jeune fille , je ne suis qu'unmandataire fidèle. Je vous rends le bien que votre pèreme fit en votre nom. Vous recueillez le fruit de sa no-blesse d'âme et de sa générosité.

On s'occupa aussitôt des préparatifs du mariage dePaul et de Félicienne. Thomas Ruel dota convenablementla fille de Rémy Viard. Quand il remit les titres de la

dot à Paul , après la signature du contrat , il lui dit :— Voilà, mon ami , l'héritage d'une bonne action.

CAMILLE PÉRIER.

tmur , car , vous le savez , Saumur aspire a deve-nir la tête du chemin cenlral vendéen.

Cette prétenlion a des fondements légitimes .et, en raison des avantages qu'il réunit , le tracépar Saumur me semble devoir êlre préféré parl'Etat, par la compagnie et par toutes les popu-lations intéressées :

1* Il est plus court que le seul tracé qu'on luioppose maintenant , le tracé par Port-de-Piles.La différence n'est pas considérable , sans doute ,mais il en existe cependant une de 15 à 20 kilom.,et , en économie, les petiles fractions ne sont pasà négliger , car elles conduisent vite à un gros ré-sultat ; quelques sous épargnés sur le transportde chaque produit , peuvent laisser dans le paysun capital considérable qui , dans le cas contrai-re, aurait été dissipé ;

2° Il esl le plus économique, puisque la compa-gnie n'aurait, à partir de Thouars, point de diver-gence des deux tracés, que 35 kilom. à construirepour êlre reliée au réseau général , au lieu de65 à 70 si elle adoptait le tracé rival. Celte éco-nomie , qui diminuerait le chiffre du capital à de-mander, est importante pour une entreprise audébut, qui a besoin de faire ses preuves; -elle. se-rait d'autant plus grande, que les lignes princi-pales, devant satisfaire à des conditions de rapi-dité et d'importance de transport, demandentune dépense plus considérable ;

3° En adoptant le tracé dont nous allons par-ler , le chemin serait facile à établir : les terrainstraversés ne présenteraient pas d'autre obstaclesérieux que la construction d'un pont sur laLoire ; partout ailleurs les travaux seraient d'unesi faible importance, qu'on peut hardimentfixer le chiffre de 180,000 fr. comme maximum

du coût kilométrique ;4° Le tracé en question desservant des contrées

populeuses , dotées d'industries importantes etdouées d'une grande richesse agricole , le traficlocal , déjà énorme , el que l'ouverture de la ligneaugmenterait dans une forte proportion , suffi-rait à lui seul pour rémunérer la compagnie descharges de la construction el pour lui procurerainsi un bénéfice considérable ;

5° L'adoption du tracé Saumurois n'esl pasexclusive de la construction de la section dieThouars à Port-de- Piles, avec prolongement évem-tuel surChâteauroux elMontluçon par les vallée;sde la Creuse el de l'Indre; elle ne peut, au contrai-re, que la favoriser. — En effet , comme nous ve-nons de le voir, la construction du chemin Satimu-

I rois, loin de constituer une charge pour la C" , nepeut lui êtrequ'exlrêmemenl avantageuse: elle luitaidera à se constituer el à se fortifier, et, damsquelques années , quand elle sera déjà prospèneet en possession de la confiance publique , ell epourra , à l'aide de la subvention que lui offrel'Etat pour le tracé rival , facilement satisfaire lesvœux des populations Loudunaises, en établis-sanl un chemin qui , n'étant plus obligé , à causedu nôtre , de répondre à une grande circula-lion , pourra être construit économiquement ,avec des rampes plus inclinées, des courbes àplus faible rayon , et qui , en raison de son cotitpeu élevé, sera certainement rémunérateur pourla compagnie, qui y pui«era de nouvelles forces ;

6° Non-seulement la Vendée ne perdrait rien ,mais elle gagnerait beaucoup à êlre reliée auSaumurois. — Elle recevrait économiquementnos vins et liqueurs , si précieux pour sa con-sommation , nos pierres de taille , d'un utile em-ploi pour les constructions soignées , nos ardoi-ses, nos pierres dures el la chaux hydrauliquequi lui seraient d'un grand secours , surtoutpour ses travaux maritimes , les engrais saumu-rois favorables à sa culture, el par-dessus lout lachaux , ce précieux amendement que le Saumu-rois fournirait en abondance à ses terres. — En-fin , le prolongement dans un avenir plus oumoins éloigné du chemin vendéen , sur la rivedroite de la Loire, de Saumur vers le Mans, ou-vrirait complètement aux vignobles du Poitoules marchés de la Normandie, du Mans et de LaSarthe , ces grands cenlres de consommation desvins de notre pays. C'est aussi parcelle voie queles céréales de la Vendée se dirigeraient sur 1*An-gleterre ;

7° L'Etal . en reculant la dation d'une partiede sa subvention , pourrait porter ses efforts surd'autres points en souffrance;

8° Le service des postes, qui emprunterait jus-qu'à Saumur la grande ligne de Nantes , se feraitplus rapidement que par le tracé rival , où il luifaudrait prendre plus tôt la voie secondaire ;

9" L'adoption du tracé Saumurois relieraitSaumur aux ports de Rochefort, de la Rochelle,à celui de Charente , port d'embarquemeril deseaux-de-vie destinées à l'Amérique; à toute laSaintonge, à Niort , à Napoléon et aux bassins

houillersde Vouvantet de Chantonnay, qui four-niraient à nos industries , surtout à celle de lachaux , le supplément de houille dont elles pour-ront avoir besoin dans l'avenir;

10" Par la construction de celte section, lechemin central Vendéen absorberait la plusgrande partie du trafic si important de Saumuret des localités voisines sur Angoulême et Bor-deaux , le grand port d'embarquement des vinspour l'Amérique où les nôtres sont favorablementappréciés. — Eu effet , par Thouars , Bressuire ,Niort et Ruffec, Saumur ne serait plus qu'à 380 k.de Rordeaux, tandis qu'elle en est maintenantéloignée de 405 kil. ;

11" Si l'intérêt majeur qu'il y a pour Saumuret Bourgueil à être reliées économiquement àBordeaux afin d'y faire arriver leurs vins à peu defrais el de réaliser ainsi d'importants bénéfices ,à Limoges , grand centre manufacturier .et deconsommation , et aux houillères el forges deMontluçon et de Commentry , demande plus tardune complète satisfaction , le chemin centralVendéen pourra être la tête fructueuse d'uneligne qui , partant de Thouars , se dirigerait surPoitiers en passant par St-Jouin , Moncontour,Mirebeau et Neuville, pays les plus riches du Poi-tou et vivifiés par un important commerce. —Celle ligne , facile à construire, mettrait Saumurà 347 kil. seulement de Bordeaux , et la relieraitau centrée! au midi de la France; cette ville ren-trerait en possession du rôle dont elle est déchue ;c'est par elle que les produits des fabriques Nor-mandes se dirigeraient dans l'ouest elle centre;tous les vignobles du Poitou seraient desservis;un puissant élément de richesse serait ajouté ànoire contrée ;

12° Enfin , le pays saumurois retirerait encored'autres avantages de la construction du che-min vendéen. — Il recevrait rapidement et à peude frais les eaux-de-vie de Cognac , les bois deconstruction el les produits maritimes de la Ven-dée , les bestiaux du Poitou ; Saumur deviendraitl'entrepôt des marchandises de cette contrée des-tinées à la capitale ; notre industrie vinicole trou-verait de nouveaux débouchés , nos carrières depierre redoubleraient d'activité , l'industrie chau-lière enfin recevrait une puissante impulsion quise communiquerait instantanément aux houillè-res de Saint-Georges-Châlelaison.

Le chemin saumurois satisfait , on le voit , àlous les besoins du moment ; il répond aux exi-gences.de l'avenir ; la compagnie n'a donc pas à :

hésiter dans son choix , c'est de Saumur qu'elledoit partir. — Son chemin , en quittant celui deSaumur à Tours , franchirait d'abord une rampede 8 millimètres par mètre sur une longueur de1800 mètres , enverrait une rampe d'accès ducôté de Paris, établissant ainsi une communica-tion plus directe de la Vendée avec la capitale;traverserait la Loire à l'étranglement de Beaulieu,couperait les collines de la rive gauche , touche-rait Varraius et Chacé , communes d'une granderichesse agricole , peuplées de 1500 habitantsagglomérés, possédant une minoterie importante,situées auprès des carrières de pierre dure, desfours à chaux et des vignobles célèbres de Cnam-pigny, prêles à voler une subvention en faveur dela compagnie pour obtenir une gare ; passerait àSainl-Cyr, bourg renommé pour ses vins qui,avec Brézé, renferme 1700 habitants et possède devastes et importantes carrières dont les produitssont recherchés et seraient pour la compagnie lasource de revenus abondants ; arriverait par unepente insensible à Monlreuil-Bellay , petite villede 2000 habitants, située au centre d'un paysriche, ayant dans ses environs des carrières depierre dure, des fours à chaux, des tuileries,des briqueteries; Brossay, centre de la fabrica-tion de la chaux hydraulique, point d'arrivéeaussi des produits industriels du canton de Doué;et en dernier lieu le chemin , après avoir desservile bourg de Brion , arriverait, sans obstacle, àThouars , d'où il continuerait pour Bressuire.

Ce tracé , qui forme à peu près la ligne di-recte de Paris aux Sables , serait le moins coû-teux sans contestation possible, et de beaucouple plus productif.

Que la compagnie se mette donc à l'œuvre etqu'elle se laisse guider par ses véritables intérêtsqui sont aussi ceux du pays ; les capitaux répon-dront avec confiance à son appel. - Sans aucundoute , le gâteau sera assez mielleux pour que ladéfiance, ce nouveau Cerbère qui garde la portede cet autre enfer, la Bourse , et qui est mainte-nant si justement excilé a Saumur, se décide àen livrer l'entrée aux directeurs de l'entreprise !— Que la compagnie baisse le laux d'émissionde ses actions , ou qu'elle établisse des coupu-res , l'épargne s'associera à ses travaux et ellefera une œuvre de moralité en faisant fructifier

Page 4: FOLITIQJÏS, LITÏÊHATTO.B, USTBïJSTRIS, 001CMŒiB.S3.archives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot... · SAMEDI 20 2DÉCEMBRE. 1E APNÉE*— iM2 FOLITIQJÏS, LITÏÊHATTO.B,

largement le denier sacré de l'artisan , le fruitlaborieux du travail de l'honnête père de famille.

Puissent ces quelques considérations servirune cause sur laquelle nous appelons l'atten-tion de nos concitoyens.

Klle a droit à leur sympathie el est digne detoulé leur sollicitude. — Il esl d'ailleurs conso-lant pour nous de penser qu'il nous aura suffi designaler au cœur paternel que Saumur a choisipour défendre ses intérêts au sein du Corps-Lé-gislatif, toute l'importance de la question , pourqu'immédiatement il emploie tous ses efforts à lafaire réussir.

Agréez, monsieur le Rédacteur , l'assurancede ma considération distinguée ,

J ULIEN SANZAY fils.

Pour chronique locale et faits divers : P. GODET.

MtfMMtf&MflMl

I>I;RNIUU> NOtJV Éti r.s .

Le décret qui convoque le Sénat el le Corps-Législatif pour le 12 janvier prochain, a été si-gné, nous assure-t-on , au dernier conseil desministres , et doit être Irès-prochainement pu-blié par !e Moniteur . (La France.)

Marseille , 18 décembre. — Les lettres de Con-stantinople du 11, portent que l'ambassade bri-tannique a fail réellement une demande pourl'établissement d'un dépôt de charbon à l'île deLemnos , près des Dardanelles. Les influencesopposées à l'Angleterre arrêtent la concession enfaisant observer qu'on voudrait faire de Lemnos ,une autre Périm. Il se confirme que Fuad-Pacha

i négocie à Londres un emprunt de six millions de, livres st. — Havas.| .. ^"»^«asrL.'SîrT3;<zrin^yivi —

Français, latin, grec; préparation au bacca-

j lauréat.

Leçons particulières el en ville.M. R IGAL , professeur, à la pension de ISan-

lilly. (599) —- i —«•itiao^jm—— *

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P. GODET, propriétaire- gérant .

m > VKM i ii r> rau tuiiitui mi

ANNONCES LEGALES.La publication légale des actes de

société est obligatoire pour l'année1862, savoir :

Pour l'arrondissement de Saumur,d\ms\'Echo Saumurais ou le Courrier

de Saumur.

Étude de M e HEHRI PLÉ . commis-saire-priseur à Saumur.

RELLE

VENTE MOBILIÈREPOUR CAUSE DE DÉPART.

Le lundi 22 décembre 1862, àmidi , et jours suivants, il sera pro-cédé, par le ministère de M' HenriP LÉ . coramissaire priseur à Saumur,dans la maison de M. R OCHER , rueBeaurepaire . à Saumur, n° , à lavente publique aux enchères de sonmobilier.

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On paiera comptant , plus 5 p. O/n.

Etude de M« PATOUEILLE , notaireà Montreuil-Bellay.

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BELLE PIÈCE DE TËIIRE,AUTREFOIS EN PRÉ,

Actuellement plantée en quetier, en

plein rapport,

Située près le canal dq la Dîve.commune de Saint-Jnsl-sur-Dîve , àproximité de la grande roule de Sau-mur à Montreuil-Bellay, par Saint-Cyr-en-Rourg , renfermée de fossés,joignant au levant le canal de laDive . au midi les communaux deRrézé , au couchant ceux de Saint-Jusl , Joseph Gaultier el autres, aunord MM. Rallu et Roisdin , contenantcinq hectares quatorze ares.

Une nombreuse superficie en peu-pliers , frênes , arbres à fruits etsaules , existe sur cette pièce ; letout en belle venue et plein rapport.

Revenu assuré : cinq pour cent.S'adresser, pour avoir des rensei-

gnements et pour traiter :Soit à MM. Louis RAGUIN , pro-

priétaire à Chinon ; Ernest VOISINE ,propriétaire à Loudun ;

Soit audit M'P ATOUEILLB , notaire.

Etude de M' E. LEROUX, notaireà Saumur.

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UNE MAISON . siluée à Saumur,rue Beaurepaire, n°28, appartenantà M. COUSCHER.

S'adresser , pour traiter . auditM* L EROUX. V (659;

2693 PIEDS D'ARBRESDivisés en 54 lots ,

/m. WJEIW Hïl*«EI6.3H32PAR ADJUDICATION

En l'étude de M' E PAGNEUL , notaireà Savonnières , ,

Le dimanche \ janvier 1865, a

midi.

Ces arbres sont complantés sur lacommune de Savonnières , cantonde Tours-Sud (Indre-et-Loire).

Ils consistent en , SAVOIR :Mille cinq cent quatre-vingt-quatre

pieds . essence de peupliers et bouil-

lards, la plupart sur le bord du Cher,près la station du chemin de 1er,et d'une grosseur et d'une hauteurrares.

Cinq cent cinquante-trois pieds,

essence de chêne.Et cinq cent cinquante six pieds,

essences diverses.Ils sont tous numérotés el mar-

qués.Pour les visiter, s'adresser a M.

G ERVAFS S IGNOLLET . expert , à Savon-nières ;

Et , pour les conditions de la venle,à M* E PAGNEUL . notaire audit lieu ,rédacteur du cahier des charges ,ou à ME MAHOUDEAU . notaire àTours. b'.O,

En l'étude de M c LEROUX, notaireà Saumur.

.-m> ^w 'jœrHfew I^IEJB:DEUX MAISONS ,t situées à Sau-

mur . appartenant à M"* Poisson ;l'une rue Beaurepaire, occupée parM"' Poisson et M. Joly, sculpteur ;l'autre rue de la Fidélité, occupéepar M. Gallais , négociant.

S'adresser à M e Leroux , notaire àSaumur. 1576)

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Une maison . sise rues du Templeet Pavée, composée de salon , salleà manger, chambres . cour, jardin ,écurie , remise et servitudes.

S'adresser à M' LEROUX , notaire,ou à M. CHASLE , greffier. (594)

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ment,

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SiL. <11 J»\ ièUS>'*T-' R -BEC _B£~'KWPour la Saiiil-Jean 1865.

Une MAISON avec JARDIN, siluéerue de l'Ilotel-Oini , n' 19.

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