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Trait d’union LE MAGAZINE BIMESTRIEL DU GROUPE FOOD & ALLIED N o 226 – août 2016 Food & Allied GROUP

Food & Allied

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Page 1: Food & Allied

Trait d’unionLE MAGAZINE BIMESTRIEL DU GROUPE FOOD & ALLIED No 226 – août 2016

Food & AlliedGROUP

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Édito

SommaireL’actu des entreprises 4 >15– Avitech : Vingt ans déjà– Avishop : La nouvelle Maison du Petit Aviculteur – Ils ne fument plus comme une cheminée !– C’est la fête aux Villages !– Convention Panagora : En route vers 2017…– Sushi Me : A vos baguettes ! – Morissimo : Un remue-méninge 100% mauricien– Ignite Award : Trio de choc pour trophée très convoité

Entretien 16 >18– Cédric de Spéville : « Continuer à évoluer

encore et toujours»

Focus métier 19– Marketing Business Facilitator : Un métier hors

des sentiers battus

Flashback 18 >19– Le Corporate Office : un lieu, une histoire

Portrait 22 – Nitisha Hélène, une sentinelle en jupon

Mode Learning 23– Aider les employés à développer leur plein potentiel

Actions citoyennes 24 – Les nouveaux chiffres de la pauvreté

HR Flash 25

On se bouge 26 >27

Time out 28 >31

Trait d’Union est une publication du Groupe Food & Allied.La reproduction de tout article ou photo devra avoir été autorisée par le directeur de publication.

50 ans de relations

...Le développement du groupe a toujours coïncidé avec les besoins du pays car un projet n’a de sens que s’il répond à - ou anticipe - une ambition nationale...

“ “1966-2016 : 50 ans d’une histoire

riche de relations. La plus ancienne, celle liant le groupe avec ses

employés. De 5 en 1966, nous sommes aujourd’hui près de 4000 à Maurice et dans la région. Chacune de ses personnes a, au fil du temps, apporté sa pierre à la construction du groupe et contribué à lui donner son identité. Beaucoup de ces employés ont grandi avec le groupe. Un échange mutuel s’est construit grâce aux structures mises en place pour favoriser l’épanouissement de chacun. « Il faut s’intéresser à l’humain dans sa globalité ; le connaître, lui et sa famille, ses centres d’intérêts, ses aspirations, le faire grandir à travers la formation et le sens des responsabilités, en évitant le paternalisme, » disait d’emblée Michel de Spéville lors des premières années de Food & Allied. L’histoire de Food & Allied se conjugue également avec ses partenaires. Ceux ayant mis à sa

techniques pour faire grandir leur élevage à Maurice comme à Madagascar; les franchises mauriciennes Chantefrais, puis Tamam. Ici comme sur la Grande Ile, le choix a toujours été de travailler de concert sur le terrain avec les éleveurs et les fermiers. Avitech, qui a récemment célébré ses 20 ans d’existence (voir page 4), a choisi un modèle de développement intégré dans l’esprit d’un développement inclusif. Enfin, Food & Allied ne peut être raconté sans évoquer son lien puissant avec la nation. C’est là que le groupe puise son inspiration pour faire éclore ses projets. Le développement du groupe a toujours coïncidé avec les besoins du pays car un projet n’a de sens que s’il répond à – ou anticipe – une ambition nationale. Ce sont toutes ces histoires que le groupe souhaite vous raconter à l’occasion de ses 50 ans. La Carrière se transformera en un lieu d’accueil pour entendre et voir l’histoire de ses entreprises, de ses hommes et de ses femmes, de sa fibre citoyenne, et de son optimisme dans l’avenir. Car s’il s’agit évidemment de rendre hommage à ce qui a été, il sera aussi question de ce qui sera…

Pauline Etienne - Cavalot

disposition du temps et des moyens pour faire évoluer le groupe. Ceux qui ont fait naitre ou développer une activité propre : les petits éleveurs approvisionnés en poussins et accompagnés par nos équipes

Trait d’union Nº226 – août 2016 3

Directeur de PublicationCédric de Spéville

Responsable de PublicationPauline E. Cavalot

Rédaction et CoordinationBindumathi Boyjoo

Ont collaboré à ce numéroHervé Bax de Keating, Gita Angeli, Servane Razafimahefa

Mise en pageFabrice Raffa

ImpressionPrécigraph Ltd

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Anniversaire Anniversaire

4 Trait d’union Nº226 – août 2016

Vingt ans déjàAVITECH

Avitech célébre ses 20 ans. L’entreprise malgache a les deux pieds ancrés sur la Grande île et la tête résolument tournée vers l’avenir.Nous sommes dans l’année des anniversaires ! Après Maurilait et Avipro, c’est au tour d’Avitech de fêter le sien. C’est le moment de reconnaître les indéniables réussites mais également de se souvenir des tâtonnements initiaux et des obstacles rencontrés avant l’implantation du groupe Food & Allied à Madagascar. Avitech c’est une aventure humaine où plus de 200 hommes et de femmes ont engagé leurs forces. Et en faisant réussir ces hommes et ces femmes, l’entreprise a construit son propre succès.Avitech ce sont aujourd’hui treize sites, trois fermes franchisées chair, près de 7 millions de poussins produits par an et 650 tonnes de poulets vendus annuellement. Le développement du groupe Food & Allied a toujours vu plus loin que les rivages de Maurice. Dans le domaine de l’agriculture et de l’élevage, Madagascar a de par sa superficie,

ses sols et son climat, un potentiel incontestable. C’est en toute logique qu’après avoir développé ses compétences dans la filière avicole sur place, le groupe décide de lancer son opération Malgache. Dans les années 90, l’élevage dans la Grande Ile reste à un niveau artisanal. Dès le départ, Avitech choisit de travailler de concert avec les éleveurs malgaches en développant une filière avicole qui facilite l’accès des éleveurs aux ‘poussins d’un jour’ ainsi qu’à une nourriture adaptée. Depuis, l’entreprise a intégré un peu plus la filière en construisant un abattoir, mais toujours dans l’esprit d’un développement inclusif. Farmshop, qui vend des aliments pour animaux, des poussins d’un jour et des vaccins, opère sous un modèle de franchise et la quasi-totalité des échoppes sont possédées par de

petits entrepreneurs malgaches. Au cours des années, Avitech développe également la formation de ces éleveurs jusqu’à créer une école de formation : Avischool. Les diplômes délivrés sont aujourd’hui reconnus par l’Etat. Le transfert de compétences entre les professionnels malgaches et mauriciens se fait aujourd’hui dans les deux sens. Les échanges réguliers avec les collègues de Maurice permettent de s’aligner au maximum sur les standards du groupe. Grâce à son expérience, Avitech a développé un très bon niveau de compétences et d’adaptabilité, ce qui lui permet d’apporter des compétences en retour. Les débuts ont été difficiles, mais la bonne volonté et la persévérance de l’équipe en place ont porté leurs fruits et ont construit peu à peu l’expertise locale.

Premier centre de formation avicole dans l’Océan Indien, Avischool est le fruit d’un partenariat avec la ferme Ecole Tombontsoa à Antsirabe. Deux cycles d’études ont été mis en place : le cycle d’éleveurs spécialisés et le cycle de technicien spécialisé, tous deux en aviculture. Pari tenu avec une première promotion en 2014 certifiant ainsi 34 étudiants. Pour 2016, à part l’enseignement théorique, Food & Allied Madagascar a voulu optimiser la formation en créant une ferme d’application. Les étudiants auront ainsi l’opportunité de suivre l’évolution de l’élevage de

Fara : d’agent de nettoyage à franchiseur Farmshop« J’ai gravi les échelons avec beaucoup de détermination, car j’ai commencé en 2003 en tant qu’agent de nettoyage, puis je suis devenue caissière au sein du premier Avishop de Mahitsy pour évoluer ensuite vers le poste de secrétaire commerciale. Aujourd’hui je gère ma propre franchise. J’ai beaucoup de fierté à partager mon parcours avec mes autres collègues car

j’ai appris que les épreuves, l’expérience nous développent et que tout est possible lorsqu’on associe ses valeurs à la persévérance pour atteindre ses objectifs. »

Arthur : la persévérance d’un superviseur de fermes« J’ai intégré Avitech dans ses premières années, en tant que chef éleveur. J’ai développé mes compétences dans l’aviculture, dans sa dimension professionnelle, voire industrielle à travers

l’évolution des postes que j’ai occupés. De par les voyages organisés à Maurice, j’ai pu découvrir et comprendre nos enjeux en visitant les sites de notre maison-mère. Les compétences ne font pas tout quand on veut évoluer au sein d’une entreprise, j’ai appris également à travailler en équipe puis gérer l’encadrement. De bien belles années que nous avons célébrées récemment et qui j’espère nous en préparent d’autres plus enrichissantes encore. »

poules pondeuses dès le démarrage. Dans un souci de pérennisation de la filière au sein de cette ferme école, les poulettes prêtes à pondre seront distribuées par Farmshop et la ferme percevra un pourcentage pour soutenir ses charges de fonctionnement. En parallèle, le comité Avischool en interne se penche sur l’étude de différents débouchés pour les jeunes sortants. La mise à jour des référentiels de cours auprès des ministères concernés étant en passe d’être finalisée, la prochaine promotion pourra débuter très prochainement.

Avischool : Former et accompagner les jeunes passionnés d’agribusiness

Témoignages

Les grandes dates d’Avitech

1995 1996 2001

2006 2009 2014

Création d’AvitechMise en opération

du 1er couvoir d’Avitech

Mise en place du 1er Avishop

1ère ferme franchisée chair

Signature du 1er accord avec le ministre de tutelle

1ère ferme franchisée pondeuse

Mise en opération du 1er abattoir

1ère promotion des étudiants à Avischool

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Anniversaire Anniversaire

Trait d’union Nº226 – août 2016 76 Trait d’union Nº226 – août 2016

Des célébrations en grande pompe !AVITECH

Les célébrations autour des 20 ans d’Avitech, le 1er et 3 août, se sont déroulées dans une ambiance conviviale. Découverte de l’entreprise, chicken party, jeux et animations ont émaillé les deux jours consacrés à cet anniversaire.C’est un événement qu’Avitech a tenu à célébrer avec les collaborateurs et les équipes qui se surpassent et font vivre les valeurs de l’entreprise. Les dirigeants de Food & Allied ont félicité la famille d’Avitech pour l’accomplissement de ces 20 années et ont renouvelé ensemble leurs engagements pour les nouveaux challenges qui attendent l’entreprise. La veille, les responsables du groupe Food & Allied Maurice et Madagascar ont reçu les autorités et institutions malgaches sur les sites d’Avitech, de LFL et d’ECM pour expliquer les enjeux des actions entreprises durant ses années d’implantation. Le film des 20 ans d’Avitech a été projeté pour faire découvrir la success story d’Avitech à Madagascar.L’ambiance est festive, le cœur léger et les fous-rires fusent. Dirigeants, employés et collaborateurs se sont laissés aller aux rythmes tropicaux malgaches et aux divers jeux et animations. Et au menu, devinez : du poulet à toutes les sauces !

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L’actu des entreprises L’actu des entreprises

Trait d’union Nº226 – août 2016 98 Trait d’union Nº226 – août 2016

Ils ne fument plus comme une cheminée !La nouvelle Maison du Petit AviculteurTABAGISMEAVISHOP

La méthode Allen Carr a réussi à ces deux employés des Moulins de la Concorde. Cela fait deux ans qu’ils ne sont plus accros à la cigarette.

Avec ce nouveau nom, l’enseigne devient également un one-stop-shop pour les petits éléveurs

Arrêter de fumer, c’est possible. Prakash Rambocus, Senior Account Officer et Robert Déchézeaux, IT Officer des Moulins de la Concorde (LMLC) en sont la preuve. Fumeurs depuis plusieurs années, ils n’ont plus touché à une seule cigarette depuis deux ans. Cela, grâce à la méthode Allen Carr qui consiste à comprendre le véritable fonctionnement de la dépendance à la nicotine et comment arrêter, sans effort. Il s’agit d’une approche psychologique et comportementale qui permet au fumeur de se libérer du tabac en suivant quelques instructions simples. Sur les dix employés ayant suivi la méthode Allen Carr, cinq ont toutefois rechuté. Mais les rechutes ne sont pas forcément des échecs durables.Selon Caroline Lau, Human Resources Manager, une première session a été organisée en octobre 2014 et 8 employés y ont participé. La moitié des participants ont jusqu’ici complètement cessé de fumer. Ayant

C’est une étape déterminante pour son avenir. Après trente ans, la Maison du Petit Aviculteur évolue pour devenir Avishop. Un changement pour renforcer la volonté de l’entreprise de poursuivre son engagement au service des petits éleveurs. Et qui dit nouveau nom, dit nouveaux locaux à St Pierre ! « Avec cette délocalisation et ce changement de nom, nous avons prévu d’offrir davantage de produits et de services à la clientèle. Auparavant nous offrions uniquement un service de vente et de distribution de poussins et aujourd’hui nous offrons également des aliments et vitamines pour les volailles ainsi que des petits équipements tels des mangeoires et des abreuvoirs, » souligne Christian Forget, Sales Coordinator.Ce nouvel emplacement offre des avantages certains : « St Pierre est

vu le succès de cette première session, l’entreprise en a organisé d’autres et, à ce jour, elle a enregistré un taux de réussite de 41%. D’autres sessions sont prévues.Pour leur part, Prakash Rambocus et Robert Déchézeaux ne sont pas peu fiers. Les résultats de ce sevrage ne se sont pas fait attendre. « On constate un changement au niveau de la peau du visage qui retrouve son teint, les mains qui étaient jaunies par la fumée reprennent un aspect normal et il est vrai qu’on respire mieux, » souligne Prakash Rambocus. Son collègue Robert Déchézeaux affirme, pour sa part, que la méthode fonctionne seulement s’il y a une réelle volonté d’arrêter la cigarette. Gros fumeur, grillant jusqu’à vingt cigarettes par jour depuis ses 18 ans, Prakash Rambocus aura essayé plusieurs méthodes pour arrêter de fumer, en vain. Cigarette électronique, substituts nicotiniques, rien n’y fait. « Je me suis dit qu’il n’y avait plus de solution pour moi. » Lorsque le Creative Thinking

Team de LMLC lance l’idée de s’inscrire à la méthode Allen Carr, il adhère sans trop y croire. Durant la session animée par un coach, les participants sont détendus et écoutent ses suggestions. « Nous avions même des ‘pauses cigarettes’. L’après-midi la poubelle était remplie de mégots et nous étions dégoutés de la cigarette. A la fin de la session, le coach conclut que nous n’avons plus besoin de la cigarette et que nous pouvons maintenant reprendre une vie saine, » se souvient Robert Déchézeaux. La qualité de la vie s’en ressent effectivement. Nos deux interlocuteurs, pères de famille, affirment pouvoir mieux profiter de leurs enfants. « Je ne suis plus essoufflé après leur avoir couru après, » sourit Robert Déchézeaux. Aujourd’hui, poursuit-il, l’envie d’en griller une ne se fait plus sentir. « Je peux aller m’asseoir dans le coin fumeur sans que cela ne me dérange. » Il faut souligner également que le soutien des proches est essentiel pour arrêter de fumer.

devenu un axe stratégique qui permet de faciliter la logistique des camions de livraison mais aussi d’avoir plus d’espace de stationnement. Les locaux spacieux permettent d’accueillir un plus grand nombre de petits éleveurs pour des conseils et formations, mais permettent aussi d’avoir des espaces de stockage conditionnés pour les différents produits,» poursuit Christian Forget. Selon ce dernier, Avishop permet à plus de 200 petits éleveurs de réussir au mieux dans leur métier : « Nous sommes toujours à leur écoute et leur proposons un service à la hauteur de leurs attentes. » Avishop vise ainsi à rester le partenaire de référence des petits aviculteurs du pays grâce à son expertise du métier et à ses produits de qualité.

KENDRAST PIERRE

MOKA - ST. PIERRE ROAD

MCB ST. PIERREPOLICESTATION

La nouvelleMaison du Petit Aviculteur

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L’actu des entreprises

Trait d’union Nº226 – août 2016 1110 Trait d’union Nº226 – août 2016

L’actu des entreprises

C’est la fête aux Villages ! Les premiers 2000 téléchargements effectuésROAD-SHOWS APPLICATION MOBILE DE KFC

C’était l’événement à ne pas rater. Fêter ses 40 ans pour une entreprise, cela a du bon et Maurilait a choisi de marquer le coup en faisant participer les Mauriciens et ce, à travers des road-shows organisés dans plusieurs villages de l’île. C’est Yoplait qui était à l’honneur afin que la marque soit encore plus proche des mauriciens.En passant par Flacq, Mahebourg, Flic-en-Flac et Goodlands, la tournée de la Caravane Yoplait, qui s’est étendu du 13 août jusqu’au 4 septembre a été rythmée par les concerts, les jeux, une distribution de goodies aux membres du public et les précieux conseils d’une nutritionniste. « Tout au long du trajet, les hôtesses distribuaient également les brochures Yoplait regroupant tous

Vous l’avez rêvé, KFC l’a fait ! La nouvelle application mobile développée par Anglo-African pour Kentucky Fried Chicken (KFC) a été lancée le 12 juillet. Une étape obligatoire pour toute entreprise qui souhaite réinventer l’expérience client. Mais c’est également une aubaine pour le nombre grandissant de mobinautes avides de nouveautés. La cible de KFC ? Les jeunes utilisateurs de mobile âgés de 15 à 24 ans. Il s’agit, comme l’explique Annabelle Fanchette-Thomas, Marketing Manager, de fidéliser les anciens clients, d’en attirer de nouveaux, mais surtout d’être les premiers à offrir un tel service. « En 2020, le téléphone mobile sera le principal mode d’accès à Internet dans le monde. En tant que précurseur sur le marché du « eating out », il était essentiel pour KFC d’être le premier à lancer une telle application mobile. Celle-ci nous permet non seulement de fidéliser nos clients mais elle nous permet également de confirmer notre image d’avant-gardiste sur ce marché en constante évolution, » affirme-t-elle. Il suffit d’avoir une carte de crédit pour utiliser l’application mobile KFC. Une

les bénéfices de nos produits. Nous avions aussi des jeux, l’intervention de l’humoriste Alain Narainsamy, du cirque Baraka, et d’un échassier, » indique Stéphanie Heerah, Marketing & Customer Relationship Manager. Le public a été conquis par l’initiative de Yoplait à l’instar de Lionna, de Cité La Chaux à Mahebourg, qui a fait le déplacement en famille pour profiter de la Fête aux Villages «C’est une excellente initiative surtout pour les enfants qui en profitent pour s’amuser, » affirme-t-elle. Il est vrai que l’ambiance est très familiale et enjouée. Les sourires sur les visages des nombreux enfants présents en disent long car c’est aussi cela l’esprit de la marque… Goûte r la vie du bon côté ! Maurilait compte toucher

deuxième option existe et s’adresse aux mineurs qui n’ont pas encore de carte de crédit mais dont les parents ont la possibilité d’alimenter le portefeuille virtuel en achetant des tokens pour eux. Pratique lorsqu’on a une grosse faim après l’école !A ce jour environ 2200 utilisateurs ont téléchargé cette application qui facilite la vie des amateurs de KFC. Il suffit de passer sa commande en ligne et de la récupérer au comptoir dédié à ce nouveau service dans le restaurant. Et biensûr, le paiement se fait en ligne. L’application qui est uniquement disponible sur Android sera développée pour I-phone. Afin de s’assurer que le public soit au courant de cette application et l’inciter à la télécharger, l’équipe de marketing travaille avec Circus sur un tutoriel qui viendra expliquer étape par étape comment procéder. Il sera posté bientôt sur la page Facebook de KFC Maurice puisque le Web est un espace beaucoup plus efficace pour marketer cette application mobile. Lancé en test le mois dernier, le lancement officiel est prévu vers la fin de cette année.

environ 4000 à 5000 personnes par road-show. Pour ce projet, l’équipe de Maurilait et Panagora ont travaillé en étroite collaboration avec l’agence Adrénaline et Circus. L’animation était assurée par Radio Plus.

Des journées inoubliables rythmées de concerts, de jeux et de distributions de cadeaux… En plus des conseils d’une nutritionniste, plein d’autres surprises ont enthousiasmé le public dans ce cortège de folie qui a sillonné les quatre coins de l’île pour le plus grand bonheur des tout-petits et... des plus grands !

Avec le développement de l’Internet mobile à Maurice, le smartphone est devenu un terminal d’achat. KFC l’a bien compris en lançant le mois dernier sa première application mobile.

Voici les étapes pour télécharger l’application mobile KFC :

1. Rendez-vous sur playstore et téléchargez l’application KFC Mauritius.

2. Créez votre compte client et choisissez un Pseudo et un Mot de Passe.

3. Cliquez sur « place your order » – c’est le moment de choisir le restaurant dans lequel vous allez récupérer votre commande.

4. Choisissez ensuite vos produits et rajoutez-les au panier

5. Cliquez sur le panier et vérifiez votre commande.

6. Effectuez le paiement.

7. Passez dans le restaurant choisi et récupérez votre commande au guichet dédié aux commandes en ligne.

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En route vers 2017… A vos baguettes !CONVENTION PANAGORA SUSHI ME

Moment d’échanges entre Panagoriens pour présenter le bilan de l’année financière écoulée et les prochains objectifs de l’entreprise. Panagora s’affirme, plus que jamais, comme le trendsetter dans le secteur FMCG…

Le Sushi Chef Laxuman Sinkija et son sous-chef Kunal Ramkhelawon innovent et font découvrir des sushis audacieux et savoureux.

La convention annuelle de Panagora, qui s’est tenue le 5 août dernier au Labourdonnais Waterfront Hotel, a réuni environ 120 employés. L’objectif principal de cette convention, outre de faire un bilan de l’année financière écoulée et de communiquer les objectifs 2017, était également de sensibiliser les employés à la mission, la vision et les valeurs de Panagora. Afin de réaliser sa vision, Panagora souhaite favoriser l’engagement des employés. En interne, il s’agira également de développer les

Les amateurs de sushis apprécient l'artisanat d’excellence caractéristique de la cuisine japonaise. Le Sushi Chef Laxuman Sinkija qui œuvre depuis cinq ans aux commandes de SushiMe, le restaurant de sushi du Hennessy Park Hotel à Ebène, a conquis sa clientèle par les créations originales proposées au récent festival culinaire dédié à ce mets japonais.Les gourmets sont séduits, si bien qu’ils reviennent s’attabler avec plaisir pour déguster ces petites merveilles. « Je pense que notre clientèle est friande de nouveautés. Nous leur avons proposé des sushis alliés à des sauces

Berger allemand, boxer, doberman et autres chiens de race étaient à l’honneur le 3 juillet dernier à Gros Cailloux. Organisé par Espace Maison, le Dog Show, a attiré plus de 3000 personnes. La manifestation qui a vu la participation de plusieurs partenaires dont Panagora Marketing Co Ltd pour Pongo, Royal Canin, Lim How Brothers & Co Ltd (Pedigree) et Inicia Ltee (Frontline), a été l’occasion de sensibiliser les propriétaires de chiens sur l’importance d’éduquer leurs chiens et de mieux s’occuper de leur animal.

Les concours prévus avaient pour but de juger l’adresse, l’obéissance et la beauté des canidés : sept chiens sur huit participants ont obtenu une Certification de sociabilité et d’aptitude à l’utilisation et deux sur trois des participants sont repartis avec un certificat d’obéissance de niveau 1. « L’All-K9 Club, l’équipe sponsorisée par Panagora Marketing Ltd, figure parmi les participants primés au concours d’obéissance, » souligne Poobalen Shummogam, Brand Executive de Panagora.

talents et la synergie entre les équipes. L’autre grand chantier discuté fut l’évolution du système de management de la performance avec la mise en place de l’approche processus ISO 9001 : 2015. Ce nouveau principe de travail permettra à l’entreprise de gagner en productivité et en satisfaction clientèle. Au niveau des innovations produits, Panagora a lancé en 2016 la gamme Heat n Eat de Chantecler, la viande hachée Mr Meat, les Chip Strips et les poches Regal. En sus de maintenir le

avec une présentation différente. Le mariage de certains ingrédients comme des fruits grillés et du fromage blanc leur ont également plu, » indique le Chef Laxuman. Aidé de son Junior sous-chef Kunal Ramkhelawon, le Chef népalais a l’art de mettre les papilles en fête. Il imagine ses compositions comme une œuvre d’art, à déguster d’abord avec les yeux. Ses créations en sont la preuve : harmonie de couleur et de texture, équilibre entre les divers ingrédients utilisés, on ne résiste pas longtemps. Sushi au saumon accompagné d’une sauce tartare

Epurée et moderne, c’est ainsi que l’on pourrait décrire la nouvelle déco de la réception et du boardroom de Panagora. La réception est désormais plus accueillante et ouverte avec notamment une nouvelle disposition qui laisse filtrer la lumière. Un magnifique et imposant tableau bleu et argenté complète le décor. Les tons gris, bleus et blancs utilisés apportent également plus de fraicheur à l’ensemble. Ces mêmes teintes se retrouvent à l’étage où se situe le boardroom. « Nous avons beaucoup de visiteurs dont des fournisseurs étrangers qui nous rendent visite. Il était primordial d’afficher un style qui corresponde mieux à l’image Corporate de Panagora, » indique Sandra Quevauvilliers qui remercie également Gaëlle Boullé pour sa contribution au projet.

leadership de ses marques existantes, Panagora ambitionne d’être le premier à apporter aux consommateurs des produits plus sains, plus frais, plus rapides à préparer et qui répondent aux enjeux nutritionnels et aux besoins des familles mauriciennes. A l’international, après les Seychelles, Madagascar est la prochaine étape de cette stratégie d’expansion Régionale et les activités dans la Grande Ile démarreront dès Septembre avec la mise en place d’une équipe de plus de 20 personnes.

La réception et le boardroom de Panagora font peau neuveUn concours qui a du mordant !

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aux fruits façon kaiseki, maki aux fruits de saison et fromage garni d’omelette japonaise, symphonie de sushi aux légumes variés et salsa d’avocat, figurent parmi la sélection de sushis proposés.Pour le Chef Laxuman, le secret d’un bon sushi réside dans la fraîcheur et la qualité des produits utilisés. Lui, qui avait au départ des appréhensions se dit aujourd’hui heureux de constater que la cuisine japonaise qui offre des combinaisons d’aliments et d’ingrédients intéressants, est sur la voie de devenir l’une des plus appréciées à Maurice.

La journée s’est achevée par une démonstration et une initiation à la discipline du Ring (concours de mordant) par le Réunionnais Jean-Luc Chan Kane. Ce dernier a été plusieurs fois champion de la Réunion et était aussi plusieurs fois finaliste au Championnat de France dans cette discipline. Malgré le temps peu clément, la période des examens et de carême qui ont coïncidé avec le Dog Show, la foule présente à l’événement démontre l’intérêt grandissant que porte le public aux beaux toutous.

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Trio de choc pour trophée très convoité IGNITE AWARD

Logos, typographie, éléments visuels, couleurs, formes… Trois étudiantes de CTI ont démontré leur connaissance de l’univers graphique en remportant l’Ignite Award 2016.

Ce jeu, qui a bénéficié de l’appui du groupe sera bientôt disponible à tous. Jeu éducatif à la sauce locale, Morissimo promet de bons moments en famille et entre amis !

Leur univers est une forêt de symboles visuels dont elles maîtrisent les codes. Yoshika Gopaul, Mélanie Nicolin et Ashna Purmessury sont de jeunes graphistes diplômées fraîchement émoulues de Charles Telfair Institute (CTI). En dignes porte-drapeaux de l’université, elles ont remporté l’Ignite Award récompensant les meilleurs portfolios graphiques le 14 juillet dernier. Cette année a vu la participation de 25 étudiants de 3ème cycle de plusieurs universités.Les étudiants de CTI remportent encore une fois cette année ce trophée tant convoité, contribuant ainsi à la renommée de l’institution. L’Ignite Award, créé par Maurice Publicité en 2012, a pour objectif de dénicher les jeunes graphistes talentueux et de leur offrir un stage de six mois avec, à la clé, une offre d’emploi. Une initiative saluée par la Head of IT, Design & Communication de CTI, Sarita Hardin-Ramanan. « Cela s’inscrit dans notre politique de Work Integrated Learning, »

souligne-t-elle [NdlR : voir l’interview]. Pour Jean-François Col et David Delapeyre, chargés de cours en Graphic Design & Creative Advertising, les élèves ont déjà l’étincelle de la créativité en elles. Il faut maintenant nourrir cette flamme par la curiosité et la persévérance. Il suffit de regarder autour de nous pour voir que nous vivons dans une société de communication dominée par l’image. Selon eux, les services d’un professionnel seront toujours demandés car c’est un expert en image et en mise en forme visuelle. Il maîtrise la composition, l’équilibre des couleurs, du contraste, la notion d’espace dans et autour du texte, dans une phrase, un mot, un logo… « Certes avec le temps, le métier est devenu plus compliqué car il y a beaucoup plus que du dessin et du concept. Il faut avoir les antennes ouvertes et être à l’affût des nouvelles tendances, » affirme David Delapeyre.

Yoshika Gopaul : « Je n’imaginais pas atteindre le podium… Je pense que ce qui a fait la différence, c’est que nous avons su faire preuve de patience, être minutieuses et créatives. Pour un graphiste, chaque détail est important pour obtenir une cohérence et une unité graphique. »

Mélanie Nicolin : « Cet award nous permet de nous situer sur le marché et cette compétition est une chance pour les débutants. Le métier évolue rapidement. Aujourd’hui nous devons être attentifs aux évolutions du Web et aux nouveaux médias. Le graphiste doit toujours être à l’affût des nouveautés dans tous les

domaines artistiques. » Asha Purmessury : « Je ne m’y attendais pas, mais de voir que j’ai le niveau pour bosser dans une agence, cela me fait plaisir. Je pense qu’un graphiste doit être en veille permanente, une idée pouvant naître d’une couleur, d’une forme, d’un mot ou même d’une sensation. »

Questions à… Sarita Hardin Ramanan, Head of IT, Design & Communication:

« Créer des occasions de rencontres entre entreprises et étudiants »

CTI préconise le Work Integrated Learning. Dites-nous en plus.Le Work Intergrated Learning est une initiative de CTI permettant de combler l’écart entre le monde universitaire et le monde professionnel. Cela aide les étudiants à acquérir de l’expérience via des stages en entreprise ou des emplois à temps partiel pendant leurs études grâce au Career Portal sur notre site web. Les entreprises peuvent proposer des stages ou des offres d’emplois aux étudiants.

Quels sont vos projets en ce sens?Par rapport à notre curriculum, nous souhaitons solliciter la collaboration de l’industrie pour concocter des real life projects car l’engouement et la motivation sont alors très différents.

Beaucoup d’étudiants sont employables dès l’obtention de leur diplôme. Comment faites-vous ?Il est très difficile de décrocher un emploi à la sortie de l’université car le monde du travail est devenu très compétitif. Pour y parvenir, nous créons un maximum d’occasions pour que les responsables des entreprises puissent venir échanger avec des étudiants. Une win-win situation où les employeurs peuvent dénicher ceux qu’ils souhaitent embaucher. Quant aux élèves, ils peuvent avoir une meilleure idée de ce qui les attend.

Un remue-méninge 100% mauricien MORISSIMO

Retenez-bien cette date : début octobre. C’est la date à laquelle Morissimo, un jeu de société éducatif sur Maurice sera lancé. En forme d’étoile, comprenant plusieurs thèmes - notamment, l’histoire, la géographie, les lieux et la nature, l’art et la culture, la politique, les sports et les loisirs, l’économie et l’agriculture - l’objectif de ce jeu, imaginé par Caroline de Rosnay, est de faire découvrir, d’apprendre et de connaître un maximum d’informations sur le pays. « Nous voulons donner à toutes les générations mauriciennes l’envie de connaître un passé riche en histoire et en culture à travers un jeu 100% local et de renforcer un sentiment d’appartenance, voire de patriotisme, » confie Caroline de Rosnay. L’idée a germé en 2011. Il n’existe aucun jeu de société éducatif sur Maurice. Et passé le cap du CPE (Certificate of Primary Education), les enfants ne sont plus exposés à l’histoire. « Cela a demandé un très gros travail de recherche afin de rédiger les questions. J’ai été encadrée

et accompagnée par plusieurs professionnels de chaque domaine afin de réaliser ce projet, » indique Caroline de Rosnay. Les dirigeants du groupe Food & Allied, à qui le projet est présenté en premier, sont séduits. « L’accueil et l’encouragement de Michel et de Cédric de Spéville [NdlR : le Fondateur et le CEO du groupe] m’ont poussé à aller de l’avant. J’ai eu la chance de bénéficier de l’accompagnement que propose leur cellule d’Angel fund, ce qui m’a permis d’être encadrée et d’être mieux dirigée à chaque étape de ce projet. Circus Advertising s’est occupé de tout le côté graphique de Morissimo, » poursuit-elle. Inspiré par la devise « l’étoile et la clé de l’océan indien », Morissimo n’a rien à envier aux autres jeux de société. Caroline de Rosnay mise sur le rôle unificateur du jeu : partager un moment familial entre parents et enfants autour d’un même jeu, autour d’une même table. « J’espère qu’il saura toucher le cœur des Mauriciens. »

Des questions difficiles, d’autres faciles et amusantes touchant aux habitudes typiquement mauriciennes, Morissimo va très certainement vous poser bien des colles. Le jeu qui est uniquement centré sur Maurice comprend 1500 questions-réponses. Une série de cartes est disponible pour adultes et une autre destinée aux enfants de plus de 7 ans. Il comprend des cases aux couleurs des catégories, des cases jokers, et des cases défis. En répondant à une question correctement à chaque extrémité de l’étoile, le joueur remporte un marqueur de couleur. Pour gagner la partie il faut remporter les marqueurs de couleurs des différentes catégories. Les publics ciblés sont les familles mauriciennes, les Mauriciens établis à l’étranger et les étrangers en vacances à Maurice. Morissimo est également une bonne idée cadeau pour des corporate gifts. En édition limitée, le jeu pourra être commandé via la page Facebook de Morissimo ou par e-mail sur [email protected]. Les points de vente seront précisés ultérieurement. Morissimo est prêt ! Et vous ? Etes-vous prêts à devenir un champion Morissimo ?

1500 énigmes à résoudre

Elles ont dit:

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Le groupe Food & Allied fête ses 50 ans en octobre. Quelles sont les raisons de célébrer l’anniversaire du groupe ? Vous imaginez le nombre de personnes qui ont traversé le groupe en 50 ans ? Le nombre d’histoires à raconter ? De succès, de défis, de moments heureux et d’autres plus difficiles… Je crois que nous sommes à une étape de notre histoire où il est important de montrer comment le groupe en est arrivé là aujourd’hui, qui sont les personnes qui se cachent derrière tout cela. Il y a d’abord mon père évidemment. C’est fabuleux ce qui a pu être fait en l’espace d’une génération

grâce à la passion, à la conviction et à l’envie d’entreprendre. Mais je pense également à ces autres personnes à tous les niveaux de l’entreprise qui ont apporté leur pierre à l’édifice. C’est donc l’occasion de rendre hommage à tous ces gens qui ont contribué à faire du groupe ce qu’il est aujourd’hui. C’est également une belle occasion de montrer à quel point le groupe est aujourd’hui diversifié même si le food reste au cœur de ses activités. Enfin, c’est le moment de se tourner vers l’avenir et voir ce que nous en ferons…

Pourquoi avoir choisi La Carrière comme lieu de l’événement ?

Il n’y avait pas de lieu plus adapté en terme symbolique pour nous que La Carrière. C’est là que tout a commencé pour le groupe. C’est là également que nous avons grandi mon père et moi… L’histoire des débuts de Food & Allied est ancrée dans les murs de cette maison et nous tenions à inviter les personnes qui nous sont le plus proches – tous nos collègues du groupe, nos amis et partenaires d’affaires ainsi que du secteur public – chez nous. Nos collègues et partenaires pourront y voir le parcours du groupe en 50 ans, un parcours intimement lié à l’histoire de notre pays.

Cet anniversaire est un moment charnière : un pont entre l’histoire du groupe et son avenir. Comment voyez-vous l’avenir ?Ces 50 ans ne sont pas synonymes de révolution. La force de ce groupe réside dans ses personnes, dans un certain sens du relationnel, dans des projets qui font sens pour le pays ainsi que

dans des convictions extrêmement fortes qui nous lient à nos collègues et nos partenaires. C’est ce en quoi nous croyons. Ceci étant, il est clair que nous n’évoluons pas dans le même contexte aujourd’hui et qu’une impulsion différente sera nécessaire afin de faire face aux défis à venir.

Digitalisation, robotisation, collectes gigantesques de données : la quatrième révolution industrielle est en marche et de nouvelles perspectives se dessinent pour le groupe. Comment vous-y préparez-vous ? Au sein du groupe Food & Allied

nous sommes très enthousiastes à cette idée. Nous nous tenons prêts à accueillir l’arrivée de ces grandes tendances. Nous avons, dans différents domaines, des projets qui s’appuient sur ces avancées technologiques. Et, en particulier, un gros projet de transformation impliquant des investissements conséquents dans de nouvelles technologies, comme le projet Cap 2020 qui est en préparation.

L’anniversaire du groupe est un excellent moment pour féliciter ceux qui ont contribué à emmener l’entreprise là où elle est aujourd’hui. C’est aussi parfait pour embarquer la nouvelle génération, celle qui portera l’avenir. Comment renforcer leur attachement à l’entreprise sachant que certains employés ne restent souvent pas plus de 3-4 ans dans une même entreprise ?La nouvelle génération prend le relais de l’ancienne et la symbiose de ces

C’est fabuleux ce qui a pu être fait en l’espace d’une génération grâce à la passion, à la conviction et à l’envie d’entreprendre “ “

Entretien Entretien

Cédric de Spéville CEO du groupe Food & Allied :

Le jubilé du groupe, c’est l’occasion parfaite de réunir employés et collaborateurs. Lors de cet événement qui se tiendra en octobre, l’histoire du groupe sera abordée mais aussi les perspectives d’avenir.

Continuer à évoluer encore et toujours

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deux générations est ce qui fait et qui fera la force du groupe. Il est vrai qu’il y a une tendance générale à plus de mobilité dans le monde du travail. Pour nous, c’est quelque chose de très positif car cela permet l’arrivée d’idées nouvelles et des évolutions de carrière intéressantes qui sont à leur avantage. Nous l’encourageons fortement. Au sein de Food & Allied nous avons la chance d’être un groupe suffisamment diversifié pour offrir de vraies évolutions de carrière en favorisant la mobilité interne de nos talents. Je crois que cette évolution qui encourage à des situations et à des encadrements managériaux différents, est une vraie école qui

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Un métier hors des sentiers battusMARKETING BUSINESS FACILITATOR

Pour être Marketing & Business Facilitator, il faut avoir un profil particulier. Cette fonction est très importante pour le développement de la franchise Tamam puisqu’elle aide à acquérir et accompagner les candidats à la franchise.Son travail peut l’amener sur un terrain en friche sous un soleil de plomb, dans un parking de supermarché, dans une voiture garée dans une allée ou à une table dans un food-court bruyant. Des lieux insolites certes, mais c’est souvent là que ses prospects lui donnent rendez-vous pour discuter du projet Tamam. Christian Tadebois est Maketing & Business Facilitator chez Amigel Ltée, une filiale des Moulins de La Concorde Son job consiste à prospecter le marché afin de recruter des candidats pour la franchise Tamam et de les accompagner jusqu’à l’ouverture.Tel un caméléon, le jeune homme s’adapte aux différentes situations. Son sens pratique et sa facilité à communiquer avec les gens sont une grande force surtout quand il s’agit d’interagir avec des personnes fort différentes. « Parfois il faut savoir être ferme lorsqu’il s’agit d’atteindre des objectifs précis. Je sais aussi être un ami, celui à qui le franchisé confie les soucis qu’il rencontre. » Le Marketing & Business Facilitator doit être familier avec le secteur dans lequel il travaille, afin de comprendre les enjeux existants dans la relation entre la franchise et les franchisés. L’esprit d’équipe est un atout supplémentaire important pour le Marketing & Business Facilitator, car il travaille toujours avec de nombreux collaborateurs. « Chacun apporte une participation active au projet et le soutien de toute l’équipe est très important. » Selon lui, plusieurs aptitudes sont requises à l’exercice de ce métier : être un fonceur, avoir une bonne écoute, avoir un bon sens du marketing et surtout savoir gérer un projet. Pour avoir, tour à tour, exercé en tant que Sales & Marketing Manager et Spare Parts Manager au sein de deux concessionnaires automobiles et

comme Sales Manager dans l’industrie énergétique et des cuisines industrielles destinées à l’hôtellerie, Christian Tadebois peut se targuer d’avoir une solide connaissance du commerce et du business management en général. Voilà un interlocuteur compétent avec un carnet d’adresses bien fourni ! Ce système de réseautage lui permet aujourd’hui de trouver des candidats potentiels. « Les gens commencent à bien connaître l’enseigne Tamam et ceux intéressés à en faire partie me contactent parfois directement. Mais je fais principalement du démarchage sur le terrain, » explique-t-il. Une fois que le candidat semble intéressé par le concept, il s’agit de lui présenter le projet dans les moindres détails tels que les règles de la franchise, les critères indispensables pour valider le site, les nombreuses démarches administratives, le financement du projet, le fonctionnement d’un Tamam etc. « La réussite des points de vente exige une approche active, un accompagnement

Entretien Focus métier

Trait d’union Nº226 – août 2016 19

individuel ainsi qu’une stratégie marketing propre à notre réseau. Le franchisé doit attirer de nouveaux consommateurs en mettant en place des stratégies marketing innovantes. Par exemple, Amigel compte produire douze nouveaux produits pour garder booster les vitrines des points de vente. » Pour notre interlocuteur, le métier de Marketing Business Facilitor est intéressant sous bien des aspects. « On est amené à rencontrer des personnes de tous bords et de tout niveau social confondu. On est souvent sur le terrain. Ce n’est vraiment pas un job comme les autres ! »

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aide à construire la compétence et la force de nos collaborateurs.

L’âge du groupe dit toute l’expérience et la compétence qu’il a amassées au fil des années. Au même titre qu’un label, il rassure et il crédibilise. Mais il faut se rendre à l’évidence que de plus en plus de consommateurs cherchent

des alternatives, comme des produits bio. Comment le groupe se positionne-t-il face à cette tendance ?L’expertise, l’expérience et la compétence sont effectivement des choses qui ne peuvent pas s’acquérir du jour au lendemain. L’histoire de notre groupe a toujours été et restera centré sur la qualité et la sécurité de ce que nous produisons. La constance

de cet engagement a effectivement contribué à la confiance que nous font nos partenaires et les consommateurs en tant que groupe, ainsi qu’à nos marques. Par exemple nos pratiques au sein de la filière avicole et la promesse offerte par notre marque Chantecler, à travers son label Qualité Volaille. Le naturel, le durable, le responsable et par extension le bio, restent une ambition pour notre pays et notre groupe.

Ce n’est pas un événement mais dix qui sont en préparation ! Du 20 au 27 octobre le groupe Food & Allied accueillera les employés de toutes ses entreprises, ainsi que ses partenaires à La Carrière. Objectif : passer un bon moment et partager l’histoire du groupe avec des personnes qui vont peut-être découvrir certains aspects qu’ils ne connaissaient pas de l’entreprise. Les 50 ans du groupe, c’est également le moment de faire quelques surprises…Exceptionnellement, l’Excellence Award n’aura pas de convention cette année. Les prix seront remis lors de la soirée du 21 octobre. L’organisation des 50 ans du groupe demande une implication et une participation des différents départements. «Chaque détail a son importance et il s’agit de penser à tout. Il est extrêmement important pour nous que le maximum de personnes du groupe soit impliqué dans l’organisation de cet événement. C’est l’occasion de créer de véritables synergies entre nos équipes, » souligne Gita Angeli, du département de Communication. Pour que tout soit parfait, le groupe a fait appel à des professionnels externes liés à l’événementiel. « C’est un événement important qui doit nous ressembler, notre principal objectif est que les invités se sentent à l’aise et heureux de passer un moment chaleureux tous ensemble » , conclut notre interlocutrice.

Dans les coulisses…Une pub qui parle à chacun de nous...La communication se met à l’heure des 50 ans. Trait d’Union vous fait découvrir en avant-première la publicité du groupe à l’occasion de ses 50 ans. Vous la retrouverez sur d’autres supports d’ici octobre. Les secteurs d’activité ont également été repensés pour plus de cohérence. De sept, ils passent désormais à six avec un secteur ‘Food’ regroupant aussi l’élevage.

CIRC

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...On est amené à rencontrer des personnes de tous bords et de tout niveau social. On est souvent sur le terrain. Ce n’est vraiment pas un job comme les autres !

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Flashback Flashback

Les bureaux « nouvelle tendance » de Food & Allied Corporate Services ont soufflé leur première bougie le 17 août. Ils n’ont pas toujours été ces bureaux modernes immergés dans un jardin où travaillent aujourd’hui près de 100 employés.

Le Corporate Office : un lieu, une histoire

Nous sommes au début des années ‘70. Moka est un petit village perdu. Charmant certes, mais isolé de tout. La nature règne encore en maître. C’est ici, au milieu des champs de cannes à sucre qui s’étendent à perte de vue que les six premières fermes du groupe Food & Allied voient le jour. Les bureaux sont réduits au strict minimum. Transformés au cours du temps, les bâtiments ont été entiérement rénovés voilà un an. Mais les murs ont été les témoins des débuts modestes du groupe. « Nous étions une dizaine à travailler ici. Parmi Maryse Dupavillon, Cécile Marot, Robert Soupe, Joëlle Charoux, Patrick Lincoln et le General manager Jean Baptiste Wiéhé entre autres, » se souvient le Directeur de la Fondation Solidarité, Jacques de Marassé-Enouf. Ce dernier se joint au groupe en 1973 comme responsable des Ressources humaines après des études en Afrique du sud. Il se souvient aussi des plantons Gyan Moheeputlall et Ambiga

Moothoocurpen, du chauffeur Deojeet Bhoobun et du jardinier Manoj Gooljur ainsi que de Parmanand Mohess (Mootou), le premier employé du groupe qui était déjà supervisor de la ferme ‘Chantecler’. A l’époque, le petit hameau était mal desservi par les transports en commun. « Ce n’était pas une chose aisée d’intéresser les gens à venir travailler ici, surtout les femmes, » raconte-t-il. De plus, pour tous les besoins administratifs ou financiers, il faut effectuer un long trajet vers Port-Louis, le centre nerveux de l’île. Pour Jacques de Marassé-Enouf, le siège du groupe recèle une histoire passionnante. « Je considère ce lieu comme une personne de 50 ans, qui voyant une photo d’elle bébé, comprend que c’est le même être qui a grandi, qui a évolué avec le temps et qui s’est récemment fait un lifting, tout en gardant son âme initiale.» Ces murs ont vu passer des hommes et des femmes dévoués qui, sans le savoir, ont donné la première impulsion à une aventure qui perdure encore 50 ans plus tard. Aux bureaux administratifs comprenant

la comptabilité et les ressources humaines se joint le département marketing en 1974. Au fil du temps, les bâtiments de la ferme Chantecler sont convertis pour abriter les bureaux d’Avipro, de Chantefrais, le nouveau département Administration et Ressources Humaines et la salle à manger. La boucle est ainsi bouclée.Au départ, les employés ont souffert du manque de communication avec

la capitale. « Nous étions coupés d’une réalité commerciale. Pour avoir une visibilité il fallait, à l’époque, être à Port-Louis, où se trouvaient tous les commerces, les ministères, les cours de justice et les grandes entreprises. Si on ne lisait pas les journaux, on n’avait aucun

moyen de savoir ce qui se passait dans le pays. Lorsque Harel Mallac prend feu en septembre 1975, personne ne le savait ici. » Mais malgré ces contraintes, la poignée d’employés résiste. Pour tuer l’ennui à l’heure du déjeuner, ils inventent des jeux. Comme celui qui consiste à essayer de deviner le sens d’un mot très compliqué pris dans le dictionnaire. « Cela nous obligeait à être inventif et les définitions farfelues de certains laissaient place à des

fous rires ! » poursuit Jacques de Marassé-Enouf. Les pauses-déjeuner à l’actuelle réception prenaient alors une autre tournure. Lorsqu’il faisait trop chaud dans les bureaux, c’est sur les berges de la rivière à coté que les employés allaient se restaurer. Afin de permettre à ces derniers

de faire leurs emplettes, un véhicule était mis à leur disposition une fois la semaine. Ils partaient alors faire leurs courses à Port-Louis, le vendredi. « Les employés ne rataient pour rien au monde un jour de foire. C’était devenu le rendez-vous à ne pas rater. »La vie paisible à Moka est parfois ponctuée d’épisodes cocasses. Comme la fois où M.Khirodhur, perché sur une échelle et occupé à tailler les hauts bambous, perd soudainement l’équilibre. Il s’agrippe à la haie tout en criant « Ala mo tombé ! » Mais grâce à la flexibilité du roseau il se retrouve, sans aucun mal, de l’autre coté, chez les voisins. Un autre événement encore vivace est la période des cyclones qui laissaient des séquelles extraordinaires : une cour inondée et qui oblige les employés à utiliser un canot pour se rendre à leur bureau… Une époque émaillée d’aventures inoubliables.

…Une époque émaillée d’aventures inoubliables....“

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Les bureaux de Moka avant le « lifting » de 2015

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Mode Learning

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Aider les employés à développer leur plein potentiel

ces exigences, » explique Tiina Fabre, Operations Manager. « L’objectif de Newskills est la transformation des employés. Nous les guidons pour accueillir ce changement, » ajoute-t-elle. La première innovation de cette formation sera la procédure adoptée pour se fixer un objectif. Il arrive souvent que des employés assistent à une formation en étant incertains des attentes de l’entreprise. Pour pallier à cela, les objectifs se font à travers des interviews individuelles par la/les formatrices en présence du supérieur. Les indicateurs qui permettront de mesurer le changement de comportement du participant sont également agréés. La deuxième innovation sera de proposer un modèle d’évaluation de l’efficacité de la formation, le Modèle Kirkpatrick qui comprend 4 niveaux d’évaluation.La formation comprend 3 volets.

« J’encourage tous les chefs de section à suivre cette formation. Ce sera un plus dans votre travail, votre vie personnelle et familiale, » affirme Oomesh Jhugaroo, des Moulins de la Concorde Ltée. Ce dernier parle d’une formation récemment lancée par Newskills : Développer son talent de Leader dans son rôle de superviseur. Elle a été concoctée en réponse à un besoin de formation pour le niveau Chef d’Equipe/Superviseur dans les entreprises. « Nous avons constaté à travers une enquête dans les entreprises du Groupe que les employés à ce niveau sont en manque de formation et de support dans un environnement qui subit de plus en plus de changements et de pression pour une production plus efficace et de qualité supérieure. Nous pensons qu’il faut accompagner les employés afin qu’ils développent leur potentiel et qu’ils puissent répondre à

DÉVELOPPER SON TALENT DE LEADER DANS SON RÔLE DE SUPERVISEUR

Un volet « Self-leadership » ou Développement de Soi (Module 1) où le participant est amené à réfléchir sur ses valeurs, son but dans la vie et dans l’entreprise, et son comportement dans sa vie en général. Cela passe également par un travail de prise de conscience et de compréhension de soi en survolant le sujet très vaste de la Gestion des Emotions (Module 2). Le deuxième volet couvre la communication en entreprise en deux modules, Communication Vraie et Efficace (Module 3) et Communication Empathique (Module 4). Les participants explorent dans le premier module les principes de la communication non-violente dont les principes sont d’aider le superviseur à se remettre en question par rapport à sa façon de communiquer. Enfin le troisième volet comprend le (Module 5) - Superviseur: Qualités, Rôles & Responsabilités, et qui aidera les participants à se situer dans leur rôle de superviseur en tant que leader d’une équipe qui a besoin d’être motivée et gérée pour une meilleure productivité. Des sessions de suivi aideront les participants à implémenter ces actions et à explorer les obstacles à l’implémentation. « La formation a été au delà de ce que j’attendais. Aujourd’hui, j’ai grandi et j’arrive à faire mieux, » explique Rudolph Bhoyroo, Livestock Feed Ltd, un autre bénéficiaire.

Un Slam Team Building pour booster l’énergie de groupeDynamisme, rythme, création et concertation de groupe. Telles sont les aptitudes mises à l’épreuve lors de ce Slam Team Building qui s’est tenu en juin. Venant des Etats Unis, le slam est un art oratoire encore méconnu à Maurice. Les participants à cette première session – Les Moulins de la Concorde, Triamad, New Edge et Newskills - ont pu le découvrir lors d’un atelier animé par Stefan Hart de

Keating, slam master et pionnier du slam poétique à Maurice et à travers l’océan Indien. Et selon la General Manager de Newskills, Isabelle Leclézio, ils ont été conquis. « Personnellement cela m’a enthousiasmé, grisé même. Et pourtant je n’aime pas écrire, et encore moins la poésie. Cela a été une découverte, » confie-t-elle. A travers ce type d’activité, de nombreuses valeurs peuvent être mises

en exergue : la connaissance de l’autre et de ses besoins, la cohésion d’équipe, le renforcement de la solidarité entre les employés, l’amélioration du contact client. Le Slam Team Building a été conçu pour booster au maximum la dynamique de groupe. Humainement parlant, le slam favorise l’esprit d’équipe, crée des liens amicaux, aide à s’épanouir et à avoir confiance en soi et fait évoluer la relation employé/employeur.

Portrait

Nitisha Hélène, une sentinelle en juponLa sécurité reste sa devise primordiale. Ancienne vigile, Nitisha Hélène est aujourd’hui Administrative Assistant à la sécurité au Head Office.

Nitisha Hélène ne plaisante pas avec la sécurité. Administrative Assistant de ce département depuis janvier, elle prend son job très au sérieux. Rigoureuse, calme et patiente, réfléchie et autonome dans ses prises de décisions, elle fait le suivi du planning élaboré par le Security Manager, Krishna Naikoo, et supervise les agents de sécurité postés sur le site du groupe Food & Allied et des fermes d’Avipro. Elle veille également au bon fonctionnement des caméras, GPS et du Clocking Points System des sites. Nitisha Hélène est faite pour cette profession. « J’ai toujours été intéressée par les métiers de la sécurité », confie-t-elle. Voilà un corps de métier où il est de moins en moins rare de croiser des femmes. Et pour cause, elles ont une meilleure gestion des conflits, elles

dialoguent plus et apaisent les tensions. Même si le plus gros de son job consiste aujourd’hui en du travail administratif, Nitisha est passée d’abord par la case vigile. Difficile d’imaginer cette jeune femme fine, vêtue d’habitude d’une jupe droite et des chaussures à talons, arborer l’uniforme réglementaire des agents de sécurité : pantalon treillis et bottes. Elle a été pendant six mois l’une des agents postés sur les sites du groupe Food & Allied et dont la responsabilité consistait en la sûreté des biens et des bâtiments, la sécurité des personnes, la prévention contre les actes de vols ou de malveillance. Forte de son expérience acquise dans le groupe et pour avoir anciennement exercé chez Brinks comme agent de sécurité, elle postule pour le poste d’Administrative Assistant et passe l’entretien avec brio.

La voilà propulsée vers de nouvelles responsabilités. Sa journée type débute à 8h15 avec un briefing à la guérite avec les six agents de sécurité. Puis, retour à son bureau pour vérifier le déroulement de la soirée précédente. « Je passe en revue les événements, je vérifie si les cameras ont bien fonctionné et je fais mon rapport à mon supérieur. Ce dernier me donne des instructions pour la journée. Je vérifie également le planning et pallie aux absences du personnel en les ré-agençant avant de refaire un briefing avec les agents l’après-midi. » Avant de quitter le bureau, Nitisha veille à ce que toutes les fermes d’Avipro soient pourvues de suffisamment d’agents de sécurité pour la nuit. En soirée, elle peut être informée d’un souci quelconque. « C’est rare, mais je peux être mise au courant d’une panne

d’électricité sur une des fermes, d’une alarme qui ne fonctionne pas ou d’un vol. Avec mon supérieur, nous prenons alors les mesures nécessaires. »Le métier est prenant. « On ne perd pas de temps, il faut être vigilant et c’est bien pour cela que nous n’avons pas eu à nous plaindre de problèmes majeurs à ce jour, » dit-elle en rappelant que la sécurité est surtout un métier de prévention. Et y a-t-il des aspects de son travail qui ne lui plaisent pas ? « Pas vraiment. Lorsqu’on est passionné, le travail marche comme sur des roulettes. Il faut juste savoir comment parler aux gens, gérer leur humeur, être à l’écoute et être consciente de tout ce qui se passe autour de soi. » Elle reconnait d’ailleurs que

dans le groupe, tout est fait pour que les employés se sentent à l’aise, ce qui a rendu la transition encore plus aisée. « Ici tout le monde est amical, on vous appelle par votre prénom. » Nitisha mène sa carrière professionnelle tambour battant tout comme sa vie de famille. Son travail lui laisse suffisamment de temps pour élever ses trois fils Ashley, 15 ans, Rowan 12 ans et Ryan 10 ans. Et déformation professionnelle oblige, tout doit être réglé comme du papier à musique ! Energie et discipline, voilà les mots-clés de la vie de Nitisha.

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…Il faut savoir comment parler aux gens, gérer leur humeur, être à l’écoute et être consciente de tout ce qui se passe autour de soi...“ “

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HR FlashActions citoyennes

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Les nouveaux chiffres de la pauvretéSTE-CATHERINE

« Mo ti envi vinn enn leroi, parski enn leroi ena tou le tan manze dan so lakaz. » Ces mots touchants viennent d’un enfant de Ste-Catherine situé à St-Pierre et à qui un travailleur social avait demandé quel était son rêve… Une enquête sociale réalisée récemment sur le niveau de vie des ménages à Ste-Catherine a permis de connaître le nombre de familles vivant dans la précarité. On soupçonnait l’ampleur de ce phénomène, mais c’est la première fois qu’une étude vient préciser les choses.« Cela nous a permis de faire un état des lieux de Ste-Catherine où 252 familles ont été recensées. Nous avons constaté les mêmes schémas que l’on trouve généralement dans des poches de pauvreté, » explique Virginie Bissessur, Project Coordinator pour le Joint CSR Commitee (ENL, Rogers et Food & Allied group). Les enseignements de ce premier état des lieux sont en

effet nombreux : logements précaires, chômage, difficulté pour accéder à l’eau potable, à l’électricité, aux toilettes, manque d’hygiène, promiscuité et revenus salariaux bas. Que découvre-t-on précisément ? On apprend que sur les 252 familles, une centaine n’a pas de toilettes. Par exemple, quatre familles partagent une toilette et une salle de bain. Les familles sont mal logées : une soixantaine vit dans des maisons avec des cloisons en amiante alors que d’autres vivent dans des cases en tôle. Avec un bassin d’emploi réduit, le chômage fait rage. Pour ceux ayant un travail, le salaire moyen est de Rs 11000 et la moitié est dépensée en nourriture, ce qui ne laisse pas grand-chose pour les autres dépenses. En matière de santé, des 188 personnes examinées par une équipe médicale dépêchée sur les lieux par l’ONG Path , 45 personnes sont diabétiques. Beaucoup sont

également hypertendus, anémiques et présentent un taux élevé de cholestérol. Mais le constat le plus alarmant c’est qu’une majorité d’enfants présente une insuffisance pondérale. A partir des données collectées, un atelier de travail – Social Needs Analysis Workshop - a été organisé par le National Productivity & Competitiveness Council (NPCC) avec les habitants de Ste Catherine les 16 et 17 juillet derniers, afin de trouver des solutions. La NPCC qui élabore actuellement un plan d’action, veillera à ce qu’on adopte une approche holistique coordonnée pour aider ces familles à sortir de leur condition. « Nous ne voulions rien imposer. Il fallait que les habitants proposent des solutions eux-mêmes et qu’ils s’approprient le projet de développement communautaire que nous souhaitons mettre sur pied, » poursuit Virginie Bissessur. L’éducation, la santé, le logement et l’environnement figurent parmi les priorités.

NOUVELLES RECRUES

FOOD & ALLIED CORPORATE SERVICES

Annabelle Heerah a été embauchée comme HR Assistant au sein du département des Ressources Humaines de Food & Allied Corporate Services.

NEW MAURIFOODS LTD

L’équipe des Storekeepers s’étoffe avec l’arrivée de Ramchurn Surveeraj et de

Harvi Arokiasami a rejoint l’équipe de Circus en tant que Human Resources Coordinator en avril. Détenteur d’une licence en Ressources Humaines de l’Université de Maurice, Harvi a débuté sa carrière comme stagiaire en Ressources Humaines chez Avipro Processing Plant avant d’occuper le poste de HR Assistant au Labourdonnais Waterfront Hotel. Il passera ensuite cinq ans successivement chez Véranda Resorts en tant que HR Officer, Personnel Administrator et HR Executive avant de rejoindre Circus. De nature dynamique et sportive, c’est un féru de randonnée et de foot. Il aime la musique, le cinéma et la lecture.

Kristina Samudio a rejoint le groupe le 22 Août et occupe le poste de Sustainability Manager. Détentrice d’un Master en Développement International, d’un Diplôme en Education et d’un BA en Communications, elle a travaillé dans différents domaines autour de la Responsabilité Sociale des Entreprises, du Développent Durable et des Relations Communautaires en Australie et au Chili. Elle a décidé de rentrer au pays après 15 ans d’absence afin de pouvoir se reconnecter avec ses racines et contribuer à la gestion socio-environnementale du groupe. Passionnée de découvertes, elle aime rencontrer de nouvelles personnes, connaître de nouvelles cultures, apprendre de nouvelles langues et voyager. Fille de musicien, elle aime l’art sous toutes ses formes et pratique le chant.

Varuna Lillah a été recrutée en tant que Quality Systems Manager depuis juin aux Moulins de la Concorde Ltée (LMLC). Elle a débuté sa carrière chez Omnicane où elle a gravi les échelons avant d’occuper le poste de Deputy Refinery Manager - Chemist and Quality Manager. Avant de se joindre au groupe, elle a exercé en tant que Quality Manager au Tuna Processing Services Ltd (SAPMER). Elle poursuit actuellement des études en vue d’obtenir une maîtrise en administration des affaires (MBA).

Warren Bacchus de nationalité sud-africaine, est depuis juillet le nouveau Resident manager du Labourdonnais Waterfront Hotel. Il s’est joint à Tropical Paradise Co Ltd en tant que Food & Beverage Manager en novembre 2012. Formé à l’International Hotel School de Durban, il compte plus de 10 ans d’expérience au sein d’hôtels et de lodges cinq étoiles en Afrique du sud. Il aime se détendre à la plage, jouer au golf et découvrir Maurice.

CARTES DE VISITE

LES MOULINS DE LA CONCORDE

CIRCUSFOOD & ALLIED CORPORATE SERVICES

LABOURDONNAIS WATERFRONT HOTEL

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La ferme pédagogique de Safire (Service d’accompagnement, de Formation, d’Intégration et de Réhabilitation de l’Enfant) s’est enrichie d’un élevage de poules grâce à l’apport technique d’Avipro et de Livestock Feed Ltd. Cette ferme située à Verdun est un espace d’apprentissage agricole et propose aux enfants âgés de 12 à 18 ans une série d’activités visant à leur réinsertion. Ces enfants au nombre de

25, découvrent, à travers cette activité, le b.a.-ba d’un élevage de poules, tout en apprenant les bases de l’agriculture. Grâce à cette ferme, l’accent est mis sur l’autosuffisance alimentaire afin de mieux équiper les jeunes à devenir autonomes. « Depuis ces trois dernières années, nous sommes très proches de ces jeunes. C’est un engagement que nous souhaitons poursuivre sur le long terme, » explique Gina Casset de la

Fondation Solidarité du groupe Food & Allied. Safire, qui a vu le jour en 2006, a pour objectif d’apporter une assistance aux enfants de rue en vue de les réhabiliter et de les réinsérer dans la société. Selon le site web de l’ONG « bon nombre d’enfants suivis par Safire sont à présent sortis de l’univers de la rue et sont complètement réinsérés dans la société avec des emplois stables ».

Bryan Georgin en juillet. Ce dernier s’était joint à la compagnie en tant qu’opérateur au PEV.

LES MOULINS DE LA CONCORDE

Arnaud Arnachellum a rejoint l’entreprise en tant que Warehouse Officer depuis juillet. Il était auparavant chez NML.

Les enfants de rue s’initient à l’élevage

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On se bouge On se bouge

Nos 10 équipes (contre 4 l’année dernière) ont résisté à une météo peu coopérative le dimanche 17 juillet et ont tous ramené leurs plateaux chargés de bouteilles et de verres.La pluie remplissait les verres et le vent voulait les renverser. Aussi, Hennessy donnait plus de piment à la course en rajoutant des épreuves : le premier relayeur portait un burger au deuxième relayeur qui devait le manger avant de

Les pros aux commandes KFC détrône Panagora

Panagora indéboulonnable...

Premier titre pour New Maurifoods

PLATTER RACE ATHLÉTISME

LIGUE SPORTIVE 2015-2016

TOURNOI DE DOMINOBeaucoup de volonté et d’enthousiasme pour Méliza Fanchin et son équipe de Panagora qui les ont menés vers la nouvelle victoire de la ligue sportive pour la saison 2015-2016. Thierry de Spéville a remis le trophée au cours d’une soirée au Lycée des Mascareignes de Moka. Ouf ! Qu’il est lourd ! Mais il représente 13 épreuves que 591 employés des 12 compagnies du groupe ont disputé tout au long de l’année. Cette nouvelle récompense fait des envieux. Nombreuses sont les équipes qui veulent détrôner Panagora qui siège depuis maintenant six ans. Les jeux sont ouverts… vous êtes tous attendus sur le terrain !

Classement général

Classement général

Hennessy Park Hotel 1e

Livestock Feed Ltd 2e

Labourdonnais Waterfront 3e

KFC 1e

Panagora 2e

Hennessy Park Hotel 3e

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porter un yaourt au troisième. Celui-ci, yaourt avalé, portait une orange au dernier qui l’engloutissait sans respirer avant de s’envoler vers l’arrivée où était mesuré scrupuleusement le niveau d’eau restant dans les récipients. Mais nos serveurs ont su faire face avec professionnalisme et bonne humeur. Les hôtels Hennessy et Labourdonnais ont prouvé leur suprématie dans cette discipline en se classant respectivement

Bien préparée à cette activité, supportée par sa mascotte, KFC se détache peu à peu des autres équipes en récoltant le plus grand nombre de médailles, et remporte haut la main le challenge. Panagora résiste bien à la pression et sort second. Hennessy Park Hôtel et FTL, malgré un petit effectif d’entreprise, viennent s’octroyer respectivement les troisième et quatrième places bien méritées.

1er et 3ème. Livestock Feed Ltd a tiré son épingle du jeu en se classant entre les deux. Un grand merci au Hennessy pour son organisation et son accueil.

Non, ce ne sont pas les Jeux Olympiques, mais l’ambiance était la même, aussi bien dans les gradins que sur la piste. Même les enfants pouvaient recevoir les médailles avec leurs parents ! Venez l’année prochaine avec votre famille encourager votre équipe; vous passerez un super moment. Vuvuzelas et ravanes ont encouragé bruyamment les 239 athlètes tout au long des 39 épreuves.

Dans une ambiance très conviviale, les 12 équipes ont pris part au tournoi de dominos, organisé par KFC, qui s’est déroulé dans le gymnase du collège St Esprit, le samedi 13 août. La finale était très serrée entre l’équipe championne de l’année dernière, Maurilait, et New Maurifoods. Le succès a finalement basculé en faveur de New Maurifoods qui a savouré pleinement sa première victoire aux dominos.

Classement général

New Maurifoods 1e Maurilait 2e Avipro Farming 3e

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Time outTime out

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MAURILAIT

Le lait, symbole de partage A en croire les mines réjouies affichées lors de la première édition de la Fête du lait de Maurilait, le 11 juillet dernier, ce ne sera pas la dernière. Les employés ont montré leur savoir-faire en mijotant de bons petits plats à base de lait pour leurs collègues.

Un bon bol d’air du Sud pour AviproUne vingtaine d’employés d’Avipro ont eu l’occasion de se détendre aux sons de la guitare et des chants lors de leur sortie annuelle en juin dernier. Au programme visite, à Rochester Falls et un barbecue sur la plage de St Félix. La journée s’est achevée par une visite au musée de la Nef, la plage de Gris-Gris et Rivière des Galets.

Les projets passés en revue lors des comités élargis Les comités élargis de Maurilait qui ont eu lieu en juillet et août ont été l’occasion de communiquer largement sur les différents indicateurs et projets réalisés durant l’année 2015-2016, et de présenter ceux à venir pour 2016-2017. Le comité élargi ouvrier s’est conclu par une causerie sur le respect de l’autre et la reconnaissance mutuelle (Code d’éthique du groupe) animée par Benoit de Coriolis.

Tournoi de DominoComme chaque année, le comité ACS de Maurilait a organisé un tournoi de domino. Cette année a été marquée par un très fort taux de participation.

En toute simplicité et amitiéLe traditionnel déjeuner de l’amitié organisé conjointement par Maurilait et l’Association de Parents d’Enfants Inadaptés de l’Ile Maurice (APEIM) s’est déroulé le 17 juin dernier à Trianon. Les managers et le comité CSR de Maurilait se sont réunis avec les jeunes de l’APEIM autour d’un bon briani. Par la suite, les membres de l’APEIM ont organisé un spectacle de danse et la journée s’est terminée par un spectacle de magie assuré par le magicien Krish.

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Time outTime out

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Les retraités à l’honneurC’est une activité qui permet de favoriser le dialogue entre les employés à la retraite et ceux toujours en poste. La journée, tenue en juin dernier, a commencé par l’accueil et le petit-déjeuner sur le site de Panagora où les employés ayant pris leur retraite ont eu l’occasion de rencontrer leurs anciens collègues, avant de se diriger à Casela pour y passer la journée. Au programme : le Giraffe feeding , un safari, un déjeuner et le cinéma 4D.

Le Suffren Hotel au sommet Bonne ambiance pour le tournoi de volleyball interne du Tropical Paradise Co Ltd organisé en juillet dernier à The Address Boutique Hotel. C’est Le Suffren Hotel qui s’est distingué en remportant trois sets à zéro. L’équipe affrontait en finale Labourdonnais Waterfront Hotel .

Les employés découvrent leur âme d’artisteIl y a maintenant des artistes en herbe chez Tropical Paradise ! Les employés ont participé à un atelier artistique animé par Audrey Yew-Hin du Labourdonnais Waterfront Hotel (LWH), artiste à ses heures perdues. La première technique apprise a été celle du crayonnage et les participants ont eu pour tache de réaliser une nature morte. C’est Chetan Issur du Housekeeping qui a remporté le premier prix. Son prix - un dîner pour deux à la Boussole - lui a été remis par Warren Bacchus, Resident Manager du LWH

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Food & Allied GroupGentilly, MokaTel. : +230 404 9000Email : [email protected] web : www.food-allied.com