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Formation aux Premiers Secoursnavarre-col.spip.ac-rouen.fr/...1ers_secours_08-2.pdf · aux premiers secours. 2222222222 LLLE EE RRRÔLE ÔÔLLEE DDDU UU SSSAUVETEURAAUUVVEETTEEUURR

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SOMMAIRE

Page 2 Sommaire

Page 3 Pourquoi se former aux gestes de 1ers secours Le rôle du sauveteur

Page 4 La protection

Page 5 L’alerte

Page 6 La victime s’étouffe

Page 8 La victime saigne abondamment

Page 10 La victime est inconsciente

Page 12 La victime ne respire pas

Page 15 La victime se plaint d’un malaise

Page 16 La victime se plaint après un traumatisme

Page 18 Les schémas des actions de secours

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POURQUOI SE FORMER AUX GESTES DE PREMIERS SECOURSP

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POOUURRQQUUOOI SI SE FE FOORRMMEER AR AUUX GX GEESSTTEES DS DE PE PRREEMMIIEERRS SS SEECCOOUURRSS En France, près de 20 000 personnes meurent chaque année d'accidents dans un environnement familier (à la maison, sur les routes, au travail,…). C’est pendant le temps que mettent les secours pour arriver que peut s’aggraver l’état de la victime, et c’est pendant ce laps de temps qu’il faut agir ! Sauver une vie n’appartient pas qu’aux secouristes de la Croix-Rouge, au Samu ou autres professionnels des secours ou personnels médicaux. ÉTAT DES LIEUX Accidents de la vie courante : 5 millions de personnes victimes chaque année dont 1 million d'enfants, 500.000 hospitalisations, 20.000 décès Accidents de la route : en 2005, 5.318 morts, 108.076 blessés Accidents du travail : 1000 morts par an Grâce à des réflexes de survie, à des gestes simples, vitaux, qui s'apprennent et que, chacun peut facilement effectuer en attendant l'intervention du médecin, du SAMU ou des Pompiers, des vies peuvent être sauvées.

Chaque année, 10 000 vies pourraient être épargnées si une personne sur 5 connaissait les gestes d’urgence. Mais malheureusement, moins de 7% des Français se forment chaque année aux premiers secours.

LE RÔLE DU SAUVETEURLLE RE RÔÔLLE DE DU SU SAAUUVVEETTEEUURR

Dans toute situation d’accident, le rôle du 1er témoin est primordial. C’est lui le 1er maillon de la chaîne des secours. Son action détermine en grande partie la promptitude de l’arrivée des secours, l’évolution de la situation (en évitant le sur-accident) et l’état de la (ou des) victime(s). Face à un accident, l’action du sauveteur, témoin de l’accident est toujours la même :

1 – Observer et analyser rapidement la situation

2 – Repérer le danger

3 – Protéger du sur-accident

4 – Examiner la victime

5 – Alerter les secours

6 – Réaliser les gestes de secours nécessaires Dans certaines situations, on réalisera les gestes de secours avant d’alerter.

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LA PROTECTIONL

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LA PA PRROOTTEECCTTIIOONN Face à une situation d’accident, le sauveteur doit toujours veiller à agir en toute sécurité, c’est-à-dire en ne mettant pas sa vie en danger. Un bon sauveteur est un sauveteur en vie.

1 – Repérer le danger I LE DANGER EST CONTRÔLABLE

2 – Supprimer le danger

3 – S’occuper de la victime

4 – Alerter les secours II LE DANGER N’EST PAS CONTRÔLABLE

2 – Délimiter la zone de danger

3 – Dégager d’urgence la victime si c’est possible, sans mettre la vie du sauveteur en danger

Comment ?

En la saisissant par les chevilles ou les poignets et en la traînant au sol jusqu’à l’abri du danger

S’il en a la possibilité, il peut se faire aider par quelqu’un en lui donnant les consignes adaptées à la situation.

4 – Baliser la zone de danger

5 – Alerter les secours

● Cas particuliers

Accident de la route : si on est en voiture, allumer ses feux de détresse et ralentir, se garer si possible environ 200 m après l’accident sur la bande d’arrêt d’urgence s’il y en a une, faire descendre tous les occupants de la voiture et les mettre en sécurité sur le bas-côté, de l’autre côté des glissières de sécurité s’il y en a. Dans tous les cas, baliser de part et d’autre de l’accident à 200m environ, interdire toute approche si un danger persiste, ne pas fumer ni laisser fumer, approcher un extincteur si on en a un, couper le contact de la voiture accidentée si possible.

Risque toxique : pour pénétrer dans un local enfumé non ventilé, retenir sa respiration. La manœuvre de sauvetage ne doit pas excéder 30 s compte tenu de l’effort physique que la traction nécessite.

Risque d’incendie : pour pénétrer dans un local enfumé non ventilé, se protéger au maximum avec ses vêtements, se couvrir le visage et les mains.

Risque d’explosion : ne pas provoquer d’étincelle (interrupteur, sonnerie, lampe de poche,…)

Risque électrique : couper le courant avant de toucher la victime.

Protection des populations en cas d’alerte : une sirène retentit. C’est un signal modulé de 3 fois 1’41’’ séparées par 5 s de silence.

Lorsqu’on entend ce signal,

- Il faut : se confiner, calfeutrer les issues, écouter la radio (réseau France Bleu) sur un poste fonctionnant à piles (prévoir un jeu de piles de rechange) ou regarder la télévision (France 3) si le courant n’est pas coupé, éviter toute flamme ou étincelle, fermer le gaz, arrêter la ventilation mécanique et la climatisation.

- Il ne faut pas : aller chercher les enfants à l’école ni utiliser le téléphone.

La fin d’alerte est annoncée par un signal continu de 30 s.

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L’ALERTELL’’AALLEERRTTEE

1 – Analyser rapidement la situation et prendre la décision d’alerter les secours

2 – Trouver un moyen de communication

Téléphone fixe ou portable, cabine téléphonique, sur autoroute et voies express privilégier les bornes d’appel car elles permettent un repérage plus précis et mettent directement en contact avec un service de secours. Éventuellement choisir un témoin pour son calme et son sérieux et lui demander d’aller alerter, lui dire exactement quel numéro composé, ce qu’il doit dire, bien lui préciser de ne pas raccrocher le 1er et lui demander de revenir nous rendre compte de ce que les secours lui auront dit.

3 – Choisir le service de secours adapté

18 : sapeurs-pompiers (tout problème de secours), 15 : SAMU centre 15 (urgences médicales), 17 : police, gendarmerie (problèmes d’ordre public et de sécurité), 112 : n° unique européen, 115 : SAMU social (personne présentant une détresse sociale)

Ces services ont une obligation d’interconnexion. Le 15 et le 18 ont une interconnexion téléphonique réglementaire. L’appel est gratuit et possible sur tout appareil raccordé au réseau téléphonique national.

4 – Donner un message d’alerte complet

Nom, n° d’appel, nature du problème, localisation, risques éventuels, nombre de victimes et état apparent de gravité, mesures prises et gestes effectués

5 – Répondre aux questions et attendre l’autorisation de raccrocher avant de le faire

6 – Secourir ou continuer de secourir

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LA VICTIME S’ÉTOUFFEL

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LA VA VIICCTTIIMME SE S’’ÉÉTTOOUUFFFFEE I L’OBSTRUCTION TOTALE

- S’assurer que l’obstruction est totale par l’observation et en lui posant la question « Est-ce –que tu t’étouffes ? »

Signes : la victime porte les mains à sa gorge, ouvre la bouche, cherche de l’air, ne peut plus parler ni respirer, plus aucun son n’est émis, en général elle se lève. S’il s’agit d’un jeune enfant, il ne peut pas crier et devient très vite cyanosé. A/ La victime est une personne de plus d’un an

1 – Lui donner des claques dans le dos

Comment ?

– Se placer perpendiculairement à elle, un peu en arrière et la plaquer contre soi

– La pencher en avant en la maintenant avec une main sur la poitrine – Lui taper vigoureusement entre les omoplates avec le plat de l’autre main ouverte

– Arrêter la technique dès que la désobstruction est obtenue ou au bout de 5 claques maximum

● Si les claques sont efficaces (la victime tousse, expulse le corps étranger…)

2 – La mettre en position de repos dans la position dans laquelle elle se sent le mieux (en général assise ou ½ assise)

3 – Demander un avis médical

4 – La rassurer et la surveiller

Chez l’enfant, pour plus d’efficacité on peut le mettre à plat ventre sur nos genoux, tête bien penchée en avant, pour donner les claques.

● Si les claques sont inefficaces

2 – Faire des compressions abdominales (méthode décrite par Heimlich)

Comment ?

– Se placer derrière la victime et la plaquer contre soi – Passer ses bras sous les siens en écartant les coudes – S’assurer qu’elle est bien penchée vers l’avant

– Placer le poing fermé, dos de la main vers le haut, au creux de son estomac – Placer l’autre main sur la 1ère

– Tirer brutalement vers le haut et vers l’arrière (en direction de ses épaules) – Réaliser au maximum 5 compressions sauf si la désobstruction est obtenue avant

● Si les compressions sont efficaces

3 – Procéder de la même manière que pour les claques efficaces

● Si les compressions sont inefficaces

3 – Alterner série de claques et de compressions jusqu’à ce que la désobstruction soit obtenue ou que la victime perde connaissance. Dans ce cas, commencer une réanimation cardio-pulmonaire en commençant par les compressions (voir le cas particulier « les insufflations sont inefficaces » p 13).

Ces techniques sont applicables que la victime soit assise ou debout. Bien évidemment on adapte la force des claques et des compressions en fonction de l’âge et de l’état physique de la victime.

B/ La victime est un nourrisson (enfant de moins d’un an)

1 – Lui donner des claques dans le dos

Comment ? – S’asseoir, pieds à plat et en avant du genou

– Placer 2 doigts en fourchette de part et d’autre de la bouche du nourrisson – Le mettre, tête penchée en avant, à califourchon sur le bras en appui sur la cuisse – Donner des claques vigoureuses entre ses omoplates avec le plat de la main ouverte au maximum 5 à moins que la désobstruction soit obtenue avant

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● Si les claques sont efficaces (le nourrisson crie, pleure…)

2 – Enlever le corps étranger avec les doigts s’il n’a pas été rejeté

3 – Redresser, réconforter et surveiller le nourrisson

4 – Appeler les secours

● Si les claques sont inefficaces

2 – Faire des compressions thoraciques

Comment ?

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– Placer la main sur la tête du nourrisson et le bras le long de sa colonne vertébrale, le retourner sur le bras appuyé sur la cuisse, tête toujours penchée vers le bas – Placer la pulpe de 2 doigts le long de son sternum, une largeur de doigt au-dessous d’une ligne imaginaire réunissant ses mamelons – Réaliser au maximum 5 compressions bien verticales plus lentement et plus profondément que pour le nourrisson en arrêt cardio-respiratoire (voir p 12) en laissant le thorax reprendre sa forme initiale entre chacune, s’arrêter dès que la désobstruction est obtenue

● Si les compressions sont efficaces

3 – Procéder de la même manière que pour les claques efficaces

● Si les compressions sont inefficaces

3 – Faire appeler les secours le plus tôt possible

4 – Alterner série de claques et de compressions jusqu’à ce que la désobstruction soit obtenue ou jusqu’à ce que le nourrisson perde connaissance, si c’est le cas agir comme chez l’adulte dans la même situation

En général, lorsqu’il s’agit d’un nourrisson, les secours demandent de l’amener aux urgences si le sauveteur peut se faire accompagner, s’il est seul, ils se déplacent. II L’OBSTRUCTION PARTIELLE

La victime tousse, a des difficultés à respirer et/ou à parler, émet des bruits.

1 – La laisser dans la position qu’elle a adoptée spontanément et l’encourager à tousser

La désobstruction devrait se faire seule, agir comme pour une obstruction totale serait dangereux.

2 – Surveiller la victime pour pouvoir intervenir si l’obstruction devient totale

3 – Prendre un avis médical lorsque la désobstruction est obtenue

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LAAA VVVIIICCCTTTIIIMMMEEE SSSAAAIIIGGGNNNEEE AAABBBOOONNNDDDAAAMMMMMMEEENNNTTT I LE SANG SORT PAR UNE PLAIE

Lors de saignement abondant (saignement qui ne s’arrête pas spontanément et qui imbibe un mouchoir en quelques secondes), il ne faut ni enlever un corps étranger qui serait dans la plaie ni donner à boire à la victime. Il faut dans la mesure du possible éviter le contact avec le sang et dans tous les cas, se désinfecter les mains le plus tôt possible avec de l’eau javellisée ou un produit antiseptique et enlever les vêtements souillés de sang. En cas d’inquiétude, consulter un médecin.

1 – Assurer la protection si besoin

2 – Observer la plaie, constater l’importance du saignement I.1 Plaie sans corps étranger

3 – Empêcher le sang de sortir par la plaie

A/ La compression locale directe ou compression manuelle

Comment ?

– Appliquer la main ou le doigt directement sur la blessure en se protégeant la main si possible

– Comprimer – Se faire aider si besoin par la victime ou un témoin

4 – Faire allonger la victime

5 – Appeler les secours ou les faire appeler par un témoin

6 – Couvrir et rassurer la victime, vérifier l’arrêt du saignement Lorsque le sauveteur doit se libérer pour appeler les secours ou pour s’occuper d’autres victimes, il va remplacer la compression manuelle par un tampon relais.

B/ Le tampon relais

Comment ?

– Intercaler le plus rapidement possible, entre la plaie et la main, un tampon assez épais (paquet de mouchoirs en papier, tissu propre…) qui recouvre complètement la plaie – Le maintenir avec un lien assez large pour recouvrir tout le tampon et assez long pour pouvoir faire au moins 2 tours avant de nouer

4 – Vérifier l’arrêt du saignement

Si le tampon n’arrête pas complètement le saignement : poser un 2ème tampon relais par-dessus le 1er. Si l’hémorragie n’est toujours pas stoppée revenir à une compression manuelle.

Si on ne peut pas poser de tampon relais (localisation particulière de la plaie : cou, thorax, abdomen) : maintenir la compression manuelle

5 – Appeler ou faire appeler les secours

6 – Couvrir et rassurer la victime I.2 Plaie avec corps étranger

3 – Allonger immédiatement la victime

4 – Appeler les secours et suivre leurs recommandations. II LE SANG SORT PAR UN ORIFICE NATUREL

II.1 Saignement du nez

Si le saignement est spontané ou provoqué par un choc minime sur le nez

1 – Arrêter le saignement

Comment ?

- Faire asseoir la victime, la tête penchée en avant - Lui demander d’appuyer sur la narine qui saigne pendant 10 minutes

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2 –Si le saignement ne s’est pas arrêté, demander l’avis d’un médecin

Si le saignement survient après une chute ou un choc plus violent : contacter les secours médicalisés.

II.2 Saignement par la bouche (vomissements ou crachements)

1 – Faire asseoir la victime la tête penchée en avant si elle ne supporte pas la position allongée

2 – Appeler les secours et conserver ce qui a été rejeté

3 – La rassurer et la surveiller II.3 Saignement par tout autre orifice naturel

1 – Allonger la victime

2 – Alerter le médecin

3 – La surveiller et ne pas lui donner à boire

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LAAA VVVIIICCCTTTIIIMMMEEE EEESSSTTT IIINNNCCCOOONNNSSSCCCIIIEEENNNTTTEEE Après avoir assuré la protection et vérifié l’absence de saignement visible et abondant,

1 – Évaluer la conscience de la victime

Comment ? – Lui poser une question simple : « Vous m’entendez ? », « Comment ça va ? » – S’approcher d’elle et lui prendre la main – Lui donner des ordres simples « Ouvrez les yeux. Serrez-moi la main »

Si elle ne réagit pas et ne répond pas, elle est inconsciente

2 – Appeler à l’aide si on est seul

3 – Mettre la victime sur le dos si elle est sur le ventre

4 – Libérer les voies aériennes

Comment ? - Desserrer tout ce qui pourrait gêner la respiration (col, cravate, ceinture) – Se placer à genoux au niveau sa tête – Poser une main sur son front – Avec l’autre main, placer 2 doigts sur la partie dure sous son menton, et le pouce dessus pour former une pince – Lui basculer prudemment la tête en arrière tout en élevant son menton

5 – Vérifier la respiration

Comment ?

– Tout en maintenant les mains en position, se pencher au-dessus du visage de la victime, regard tourné vers sa poitrine – Sentir le souffle sur sa joue, entendre d’éventuels bruits et voir l’abdomen et/ou le thorax se soulever – Vérifier pendant 10 s maximum

6 – Faire alerter les secours s’il y a un témoin

7 – Mettre la victime en Position Latérale de Sécurité (PLS)

Comment ? – Lui enlever ses lunettes si elle en porte

– Rapprocher et aligner ses jambes dans l’axe de son corps – Plier son bras (côté sauveteur) 2 fois à 90° une fois au niveau de l’épaule, une fois au niveau du coude, paume de la main vers le haut

– Placer le dos de sa main (côté – Placer la main, côté pieds opposé au sauveteur) contre son de la victime sous le genou oreille (côté sauveteur) et la de sa jambe opposée et la maintenir en place avec sa relever en gardant son pied paume contre la nôtre au sol, approcher celui-ci le

plus près possible de ses fesses

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– Se reculer suffisamment et en appuyant sur le genou faire pivoter – Libérer son autre main la victime vers soi, sans à coup et en en bloquant le coude de une seule fois jusqu’à ce que son la victime avec la main genou touche le sol qui tenait le genou

Si la victime est trop laxe, bloquer son genou avec le nôtre et terminer la rotation avec la main libre en prenant la victime par l’épaule

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- Stabiliser la position en plaçant sa jambe à 90° par rapport à l’axe de son corps et en la pliant à 90° au niveau du genou

8 – Lui ouvrir la bouche sans mobiliser sa tête

9 – La couvrir et vérifier sa respiration en mettant une main sur son thorax

10 – S’assurer que l’alerte ait été donnée s’il y avait un témoin ou alerter si on est seul

11 – La surveiller en vérifiant son état de conscience et sa respiration toutes les minutes environ.

● Cas particuliers

Le nourrisson et l’enfant : même technique que pour l’adulte. Attention cependant pour le nourrisson ne pas trop basculer sa tête en arrière mais la remettre seulement en position neutre

La femme enceinte : la tourner, de préférence, sur son côté gauche

Le traumatisé : le tourner, de préférence, sur le côté blessé

La victime présente des convulsions : pendant les convulsions, ne pas la toucher et écarter ce qui pourrait la blesser. Lorsqu’elles sont terminées, libérer ses voies aériennes et la mettre en position latérale de sécurité.

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LAAA VVVIIICCCTTTIIIMMMEEE NNNEEE RRREEESSSPPPIIIRRREEE PPPAAASSS Après avoir assuré la protection, vérifié l’absence de saignement visible et abondant, de conscience et avoir appelé « à l’aide » si on est seul,

1 – Mettre la victime sur le dos si elle ne l’est pas

2 – Libérer ses voies aériennes

3 – Constater l’absence de respiration (10 s)

4 – Un témoin est présent, lui demander d’appeler les secours et de rapporter un défibrillateur (sauf BB) I LA VICTIME EST UN ADULTE

En l’absence de témoin, aller alerter et rapporter un défibrillateur, s’il y est disponible immédiatement.

5 – Mettre la victime sur un plan dur si elle ne l’est pas et lui dénuder la poitrine si possible

6 – Commencer une réanimation cardio-pulmonaire (RCP) associant 30 compressions thoraciques à 2 insufflations en attendant l’arrivée du défibrillateur ou mettre en œuvre le défibrillateur (voir p 13)

A/ Les compressions thoraciques

Comment ?

– Placer le talon d’une main au – Se redresser, placer l’autre main centre de sa poitrine sur le sur la 1ère soit en crochetant les sternum doigts soit perpendiculairement et

verrouiller les coudes

- Faire 30 compressions bien verticales de 4 à 5 cm d’amplitude. Entre chaque compression la poitrine de la victime reprend sa position initiale. Le temps de compression est égal au temps de relâchement. La fréquence des compressions est de 100/min

- Replacer très rapidement la tête de la victime en arrière et élever son menton.

B/ Les insufflations (ventilation artificielle)

2 méthodes aussi efficaces l’une que l’autre existent : le bouche à bouche et le bouche à nez, choisir celle qui est la plus adaptée à la situation sinon celle qui nous convient le mieux.

En cas d’impossibilité d’effectuer des insufflations (répulsion de la part du sauveteur ou état du visage de la victime), ne faire que des compressions.

● Le bouche à bouche

Comment ? - Avec le pouce et l’index de la main posée – Se relever, observer sur le front de la victime, lui pincer le nez l’affaissement de la – Avec l’autre main lui ouvrir légèrement poitrine, reprendre la bouche son souffle –Plaquer fortement la bouche sur la – Faire une 2 ème

sienne insufflation –Insuffler l’air de manière lente et régulière jusqu’à ce que sa poitrine se soulève en 1 s

● Le bouche à nez

Comment ? – Fermer la bouche de la victime avec la main – Se relever, qui tenait le menton en rapprochant la lèvre observer inférieure de la lèvre supérieure l’affaissement de la – Plaquer sa bouche sur le nez de la victime poitrine, reprendre en évitant les fuites son souffle – Insuffler l’air de manière lente et régulière – Faire une 2ème

jusqu’à ce que sa poitrine se soulève en 1 s insufflation environ

7 – Enchaîner rapidement avec les compressions thoraciques

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8 – Poursuivre la réanimation cardio-pulmonaire jusqu’à ce que le témoin amène le défibrillateur, que les secours arrivent ou que la victime reprenne une respiration normale

9 – Mettre en œuvre le défibrillateur dès qu’il est disponible et suivre ses consignes jusqu’à l’arrivée des secours ou la reprise d’une respiration normale

La victime est sur un plan dur (le sol), sa poitrine est dénudée, l’emplacement où poser les électrodes est sec et peu velu (si besoin utiliser le matériel fourni avec le défibrillateur : ciseaux pour couper les vêtements, compresses pour sécher la peau, rasoir pour éliminer l’excès de poils).

Selon les modèles appuyer sur le bouton Marche/Arrêt ou ouvrir le boîtier puis suivre impérativement les consignes de l’appareil : - Sortir les électrodes de leur emballage et les placer l’une après l’autre en appuyant fermement aux endroits indiqués sur les électrodes ou leur emballage

- Connecter les électrodes au défibrillateur si elles ne sont pré-connectées - Ne pas toucher la victime et s’assurer que personne ne le fait pendant que le défibrillateur analyse le rythme cardiaque - Si l’appareil décide qu’un choc est nécessaire, il l’annonce, prévient du chargement et selon les modèles demande d’appuyer sur le bouton « Choc » ou délivre le choc lui-même. Prévenir les témoins et leur demander de s’écarter. Ne pas toucher la victime et s’assurer que personne ne le fait pendant que choc est délivré. - Si le choc n’est pas nécessaire ou s’il est effectué, le défibrillateur donne de nouvelles consignes (ex : reprendre ou démarrer la RCP), suivre les consignes jusqu’à ce que les secours arrivent ou que la victime reprenne une respiration normale.

Quelque soit les réactions de la victime ou les gestes à effectuer, une fois le défibrillateur en fonction et les électrodes connectées et posées ne jamais l’arrêter et/ou enlever et/ou déconnecter les électrodes.

● Cas particuliers

Le ventre et la poitrine de la victime ne se soulèvent pas lors des insufflations (victime qui s’étouffe et

dont l’obstruction a entraîné un arrêt cardio- pulmonaire) : Ouvrir la bouche de la victime et, si nécessaire, retirer avec les doigts de la main qui était sur le front tout corps étranger visible, s’assurer que sa tête est en arrière et que son menton est élevé. Effectuer 2 insufflations, quelque soit leur efficacité, commencer une RCP. Toutefois après chaque série de 30 compressions, vérifier la présence de corps étranger dans la bouche, avant de souffler. Si tel est le cas, l’enlever comme décrit précédemment.

La victime présente un timbre autocollant médicamenteux sur la zone de pose des électrodes : Retirer le timbre, essuyer la zone avant de coller l’électrode.

Le sauveteur constate une cicatrice et perçoit un boîtier sous la peau à l’endroit où il doit poser l’électrode sous la clavicule droite : Coller l’électrode environ à 1 cm en dessous de la bosse perçue.

La victime est allongée sur une surface en métal : Si c’est possible et si besoin en se faisant aider, déplacer la victime ou glisser un tissu (couverture…) sous elle avant de débuter la défibrillation.

La victime est allongée sur un sol mouillé (bord de piscine, pluie…) : Si c’est possible et si besoin en se faisant aider, déplacer la victime pour l’allonger sur une surface sèche.

Au cours de l’analyse ou du choc, le défibrillateur détecte un mouvement : Vérifier les signes de vie, ne pas toucher la victime au cours de l’analyse ou lors de la délivrance du choc par le défibrillateur.

Après avoir collé et connecté les électrodes au défibrillateur, l’appareil demande toujours de les connecter : Vérifier si les électrodes sont bien collées et si le câble des électrodes est correctement connecté au défibrillateur, ou que la date de péremption des électrodes ne soit pas dépassée. Dans ce dernier cas, utiliser la seconde paire d’électrodes. Quelque soit les conditions d’utilisation du défibrillateur, si on respecte ses consignes, il n’y a aucun risque réel que ce soit pour le sauveteur ou les témoins. II LA VICTIME EST UN ENFANT (1 à 8 ans)

En l’absence de témoin, faire 5 cycles de RCP soit environ 2 min, avant d’aller alerter et de rapporter un défibrillateur s’il y en a un de disponible immédiatement.

5 – Mettre la victime sur un plan dur si elle ne l’est pas et lui dénuder la poitrine si possible

6 – Pratiquer 5 insufflations

Comment ? Comme chez l’adulte par bouche à bouche ou bouche à nez mais en insufflant un moins grand volume d’air et en étant attentif simultanément aux réactions de l’enfant (mouvements, toux et reprise de la respiration). Si ces signes de vie sont présents, adopter la conduite qui convient (mettre sur le côté)

7 – En l’absence de signes de vie, commencer une réanimation cardio-pulmonaire (RCP) associant 30 compressions thoraciques à 2 insufflations en attendant l’arrivée du défibrillateur, des secours ou la reprise d’une respiration normale

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A/ Les compressions thoraciques

Comment ? – Placer le talon d’une main immédiatement en dessous d’une ligne droite imaginaire réunissant les mamelons de l’enfant – Se redresser, si besoin, selon la force physique du sauveteur, placer la 2ème main sur la 1ère comme chez l’adulte – Faire 30 compressions bien verticales d’une amplitude d’environ 1/3 de l’épaisseur de son thorax. Entre chaque compression sa poitrine reprend sa position initiale. Le temps de compression est égal au temps de relâchement. La fréquence des compressions est de 100/min

Replacer très rapidement la tête de la victime en arrière et élever son menton

B/ La ventilation artificielle : les insufflations

– Faire 2 insufflations comme les 5 initiales

8 – Enchaîner rapidement avec les compressions thoraciques

9 – Effectuer obligatoirement au total 5 cycles de 30 compressions pour 2 insufflations sauf si reprise de la respiration ou arrivée des secours

10 – Mettre en œuvre le défibrillateur apporté par le témoin ou que l’on a rapporté soi-même et suivre ses consignes jusqu’à l’arrivée des secours ou à la reprise d’une respiration normale

L’appareil s’utilise dans les mêmes conditions que pour un adulte.

En l’absence de défibrillateur ou d’électrodes adaptés à l’enfant, on peut utiliser le matériel pour adulte en veillant à ce que les électrodes, correctement positionnées, ne se touchent pas. Si cela risque d’être le cas, placer une des électrodes en avant au milieu de son thorax et l’autre au milieu de son dos. III LA VICTIME EST UN NOURRISSON (enfant de - d’un an)

En l’absence de témoin, faire 5 cycles de RCP soit environ 2 min, avant d’aller alerter les secours médicalisés puis revenir près de la victime et reprendre les manœuvres de réanimation.

5 – Mettre la victime sur un plan dur (une table) si elle ne l’est pas et lui dénuder la poitrine si possible

6 – Pratiquer 5 insufflations

● Bouche à bouche et nez

Comment ? – Appliquer sa bouche pour englober la bouche et le nez du nourrisson – Insuffler progressivement et lentement jusqu’à ce que sa poitrine se soulève en environ 1 s (volume d’air plus faible que pour l’enfant) – Se relever, observer l’affaissement de la poitrine, reprendre son souffle – Faire une 2ème insufflation et ainsi de suite – Surveiller parallèlement tous signes de vie qui pourraient se produire (mouvements, toux,…)

7 – En l’absence de signes de vie, commencer une réanimation cardio-pulmonaire (RCP) associant 30 compressions thoraciques à 2 insufflations en attendant l’arrivée des secours ou la reprise d’une respiration normale

A/ Les compressions thoraciques

Comment ? – Placer la pulpe de 2 doigts d’une main sur le sternum, une largeur de doigt au-dessous d’une ligne imaginaire réunissant ses mamelons (comme pour l’obstruction des voies aériennes) – Faire 30 compressions bien verticales d’une amplitude d’environ 1/3 de l’épaisseur de son thorax. Entre chaque compression sa poitrine reprend sa position initiale. Le temps de compression est égal au temps de relâchement. La fréquence des compressions est de 100/min

Replacer très rapidement la tête de la victime en position neutre et élever son menton

B/ Les insufflations (ventilation artificielle)

– Faire 2 insufflations comme les 5 initiales

8 – Enchaîner rapidement avec les compressions thoraciques

9 – Continuer la RCP jusqu’à l’arrivée des secours ou une reprise de la respiration normale

On n’utilise pas de défibrillateur chez le nourrisson

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LLLAAA VVVIIICCCTTTIIIMMMEEE SSSEEE PPPLLLAAAIIINNNTTT DDD’’’UUUNNN MMMAAALLLAAAIIISSSEEE 1 – Écouter la victime décrire ce qu’elle ressent et observer les signes de malaise grave

- Elle ressent une douleur serrant la poitrine ou une douleur du ventre intense, ou un Mal de tête intense et inhabituel, qui dure ou se répète

- Elle a froid, est couverte de sueurs abondantes, sans avoir fourni d’effort ou sans que la chaleur environnante soit importante. Elle présente une pâleur intense

- Elle a du mal à respirer, ne peut plus parler ou le fait avec grandes difficultés - Elle présente une paralysie du bras ou de la jambe, même transitoire, a du mal à parler

et/ou a la bouche déformée

2 – Mettre la victime au repos

- L’allonger sauf si elle adopte spontanément une autre position ou ½ assise si elle a une gêne respiratoire - Desserrer éventuellement le col, la ceinture… - La rassurer et la calmer, l’isoler si elle est agitée

3 – S’enquérir de son état de santé habituel

Lui poser les questions suivantes : - Depuis combien de temps dure le malaise ? - Avez-vous déjà eu ce type de malaise ? - Prenez-vous des médicaments ? - Avez-vous été gravement malade ou récemment hospitalisé ?

4 – Prendre un avis médical en appelant le 15 (éventuellement passer le téléphone à la victime)

5 – Surveiller la victime et rappeler le 15 en cas d’aggravation

● Cas particuliers

Prise habituelle de médicament ou de sucre : si la victime le demande ou sur consigne d’un médecin préalablement alerté, l’aider à prendre son traitement. Si elle demande du sucre spontanément, lui en donner de préférence en morceaux.

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LLLAAA VVVIIICCCTTTIIIMMMEEE SSSEEE PPPLLLAAAIIINNNTTT AAAPPPRRRÈÈÈSSS UUUNNN TTTRRRAAAUUUMMMAAATTTIIISSSMMMEEE

I LES PLAIES

A/ Les plaies graves

Ce qui fait la gravité d’une plaie : - Sa localisation (thorax, abdomen, œil, cou, face) - Son aspect (déchiquetée, qui saigne, multiples et/ou étendue) - Son mécanisme (projectile, outil, morsure, objet tranchant)

1 – Identifier la gravité de la plaie par l’observation et/ou le questionnement de la victime

2 – Installer la victime en position d’attente

Comment ? Dans tous les cas, allonger la victime à l’abri, sauf pour les localisations suivantes.

Plaie au thorax Plaie à l’abdomen Plaie à l’oeil À plat dos, tête calée, yeux fermés, sans bouger

Position ½ assise Cuisses et genoux fléchis

3 – Alerter les secours

4 – Rassurer, surveiller, couvrir

B/ Les plaies simples

1 – Se laver les mains, éventuellement mettre des gants en cas de plaie à la main du sauveteur

2 – Nettoyer la plaie à l’eau et au savon ou avec un anti-septique incolore

3 – Protéger la plaie par un pansement si risque de salissures

4 – Vérifier la validité du vaccin antitétanique si plus de 5 ans, conseiller d’aller consulter un médecin

5 – Se désinfecter les mains

6 – Surveiller l’évolution, si dans les jours qui suivent, la plaie est rouge, chaude, gonflée ou douloureuse, et/ou si une fièvre apparaît, consulter un médecin sans tarder

II LES BRÛLURES

1 – Refroidir le plus tôt possible une brûlure due à la chaleur en faisant ruisseler de l’eau froide dessus sans pression directe, tout en l’observant pour en déterminer la gravité, enlever les vêtements sauf s’ils adhèrent à la brûlure, faire asseoir dans la mesure du possible

A/ Les brûlures graves

Ce qui fait la gravité : - Sa dimension (surface de cloque(s) supérieure à la moitié de la paume de la main de la victime) - Son aspect (rouge avec présence de cloques, noirâtre, rougeur étendue chez

l’enfant) - Sa localisation (visage, main, articulation, proximité d’un orifice naturel)

2 – Refroidir jusqu’à l’obtention d’un avis médical

3 – Faire alerter les secours ou le faire pendant que l’eau refroidit la brûlure si le sauveteur est seul

4 – Allonger et couvrir la victime sauf la brûlure

5 – La surveiller (toutes les 2 minutes au moins), lui parler et la réconforter

Ne rien mettre sur la brûlure, à part de l’eau, avant l’obtention d’un avis médical.

B/ Les brûlures simples

2 – Laisser plus de temps sous l’eau si ça soulage la victime

3 – Couvrir la brûlure d’un pansement stérile, ne pas percer les cloques s’il y en a

4 – Vérifier la validité du vaccin antitétanique

5 – Surveiller l’évolution comme une plaie simple

Chez l’enfant toujours prendre un avis médical.

C/ Les brûlures particulières

Par projection de produit chimique : Arroser abondamment à grande eau jusqu’à l’arrivée des secours et faire enlever les vêtements et les chaussures, alerter, surveiller et garder l’emballage du

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produit. Pour l’œil, arroser le plus tôt possible en prenant garde à ce que l’eau de rinçage ne coule pas sur l’autre œil.

Par inhalation de produit chimique : Placer la victime en position ½ assise si elle a des difficultés pour respirer, alerter les secours, surveiller en lui parlant régulièrement et garder l’emballage du produit

Par ingestion de produit chimique : Surveiller, ne pas donner à boire, ni faire vomir, alerter les secours, garder l’emballage du produit

Par l’électricité : Allonger la victime, alerter et surveiller en lui parlant régulièrement

III LES TRAUMATISMES DES OS OU DES ARTICULATIONS

A/ Les traumatismes de la tête, du dos ou du cou

1 – Évaluer la situation par l’observation et l’écoute de la victime (chute de hauteur, douleurs au niveau de la tête, du dos ou du cou, présence d’une plaie à la tête, déformation du crâne, saignement par l’oreille)

2 – Éviter toute mobilisation de la tête et interdire tout mouvement à la victime

Comment ? – Lui conseiller fermement de ne faire aucun mouvement, en particulier de la tête – Se placer à genoux derrière la victime, avant-bras en appui sur les cuisses et lui maintenir, en permanence, la tête dans la position dans laquelle elle se trouve

3 – Faire alerter les secours, faire couvrir la victime et la rassurer

Si le sauveteur est seul, il alerte les secours avant de bloquer la tête de la victime et après lui avoir dit de ne faire aucun mouvement.

Lors d’une atteinte à la tête, la victime peut présenter secondairement une agitation ou une prostration, avoir des vomissements, se plaindre de maux de tête persistants ou ne plus se souvenir de l’accident. Il faudra alors prendre un avis médical et la surveiller pour détecter une aggravation de son état.

B/ Les traumatismes d’un membre

1 – Évaluer la situation par l’observation et l’écoute de la victime

2 – Interdire toute mobilisation du membre atteint 4

3 – Alerter ou faire alerter les secours, protéger la victime selon le temps et la rassurer

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