Faculté de médecine vétérinaire

Formation et recherche en santé animale

Préparer l’avenir de l’agriculture et de

l’agroalimentaire québécois

Présentation dans le cadre de la Commission sur l’avenir de l’agriculture et de

l’agroalimentaire québécois

Jean Sirois, doyen31 août 2007

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Introduction

• Un monde, une santé, une médecine

• Protection de la santé du cheptel québécois et de la santé publique: au cœur de la prospérité de l’agroalimentaire

• FMV: Formation des vétérinaires et des spécialistes en santé animale au Québec

• Mémoire divisé en quatre sections: le contexte, la faculté et son rôle, les enjeux, les recommandations

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Mise en contexte

• Maladies endémiques et émergentes

– Circovirus porcin et SRRP– Mammite, ESB et tremblante– Influenza aviaire– Varroase et maladies en apiculture

• Biosécurité à la ferme– Ensemble des mesures sanitaires

et de contrôle des individus ou des contaminants

– Approche privilégiée considérant impact économique d’une épidémie (monde « globalisé », négociations commerciales, statut sanitaire du cheptel)

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Mise en contexte

• Agroenvironnement– Productions animales versus

qualité de l’air, des eaux, des sols, santé humaine

– Réglementation très stricte– Développer des conduites

d’élevage novatrices

• Antibiorésistance– Propagation potentielle d’une

bactérie résistante ou de gènes de résistance (alimentation, environnement)

– Accroit la morbidité et la mortalitédes maladies infectieuses

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Mise en contexte

• Salubrité alimentaire– Confiance des consommateurs– Vétérinaires (ferme, abattoirs)– Programmes d’assurance qualité,

antibiotiques

• Zoonoses et santé publique– 75% des maladies émergentes

sont d’origine zoonotique (OIE)– Virus du Nil, influenza aviaire,

rage, E. coli, salmonelles

• Bien-être animal– Méthodes d’élevage, transport,

abattage– Paradoxe entre bien-être et

productivité

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La Faculté

• Institution – Fondée en 1886, devient une faculté

constituante de l’UdM en 1969– Seule institution de formation

vétérinaire au Québec, seule francophone en Amérique

• Mission– répondre aux besoins de la société en

formant, selon les plus hauts standards, des médecins vétérinaires et des experts en santé et en bien-être animal, en sécurité alimentaire et en santé publique.

– exceller, innover et assurer un leadership en santé animale par son enseignement, sa recherche et ses services à la collectivité

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La Faculté

• Formation professionnelle – Programme DMV (5 ans): 195 crédits– Programmes IPSAV (1 an) et DES (3

ans): médecine interne, chirurgie, thériogénologie, pathologie, etc

• Formation en recherche– Maîtrise en sciences vétérinaires:

biomédecine, épidémiologie, microbiologie, pathologie, reproduction, sciences cliniques

– PhD en sciences vétérinaires: épidémiologie, microbiologie, pathologie, pharmacologie, reproduction

– Études postdoctorales

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La Faculté

• Recherche et innovation

– Centres et groupes: GREMIP, CRIP, CRRA, GREMEQ, GREZOSP, DSA R&D

– Chaires de recherche du Canada et industrielles: Clonage et biotechnologie de l’embryon, Maladies animales d’origine bactérienne, Biologie moléculaire de l’ovaire, Recherche avicole, Salubritédes viandes

– Réseaux de recherche: RCRMB, CCCSF, CQSAS, Bactéries pathogènes du porc

– Infrastructures uniques: Centre de recherche avicole, Plate-forme REPA, LBVA

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La Faculté

• Services à la collectivité - CHUV

– Quatre constituantes: l’Hôpital des animaux de la ferme, l’Hôpital équin, l’Hôpital des animaux de compagnie et la Clinique ambulatoire (HAF et HE; seules au Québec).

– Plus de 13 500 patients référés et 37 500 jours d’hospitalisation par année; services multiples

– Rôle de formation clinique, de service et de recherche clinique

– Experts du CHUV agissent à titre d’agents sentinelles pour le RAIZO

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La Faculté

• Services à la collectivité - SD

– Service de diagnostic regroupe 20 laboratoires ou unités

– Essentiel aux programmes de formation, à la recherche et aux services à l’interne (CHUV, Départements) et à l’externe (MAPAQ, diplômés, autres)

– Nombre d’analyses (326 000 / année) – Pathologie/nécropsie, bactériologie,

sérologie, virologie, parasitologie, pathologie clinique, biologie moléculaire, services spéciaux, etc

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Les enjeux

• Une institution de formation vétérinaire reconnue à l’échelle internationale (1/6)

– Agrément par le conseil de l’éducation de l’American VeterinaryMedical Association (AVMA)

– Perte de l’agrément aurait des conséquences très sérieuses (employabilité des diplômés, réputation du statut sanitaire du cheptel québécois, répercussions sur les marchés)

– La FMV a été en agrément partiel entre 1999-2007

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Les enjeux

• La formation de vétérinaires et de spécialistes pour le milieu agricole et agroalimentaire (2/6)

– Évolution du rôle du vétérinaire– Médecine curative versus médecine

préventive et gestion de la santé– Formation d’une relève importante:

départs à la retraite + contexte actuel (maladies émergentes et préoccupation des consommateurs)

– Approche concertée de tous les intervenants pour assurer l’attrait du secteur

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Les enjeux

• La recherche et l’innovation en santé et bien-être animal, en salubrité alimentaire et en santépublique (3/6)

– La pérennité et le développement de toute industrie repose sur la recherche et l’innovation

– Besoins d’infrastructures et d’équipements de pointe

– Programmes d’appui à la recherche en santé animale (publics versus privés)

– Investissements compétitifs requis pour assurer le recrutement (la relève) et la rétention

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Les enjeux

• Un centre hospitalier universitaire québécois de référence pour les animaux de la ferme et les chevaux (4/6)

– Centre de référence pour la province (cas complexes)

– Centre de formation clinique pour les vétérinaires généralistes et spécialistes

– Seul CHUV au Québec = défi financier important

– Contribution du MELS, producteurs, MAPAQ à revoir (deux impératifs: tarification accessible à l’éleveur; achalandage requis pour la formation)

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Les enjeux

• Un service de diagnostic répondant aux besoins du secteur agricole et agroalimentaire (5/6)

– Besoins en développement de services en croissance constante (maladies endémiques et émergentes)

– Synergie entre le diagnostic, la recherche et la formation à la FMV importante à maintenir

– Pénurie de pathologistes vétérinaires et besoin de spécialistes en virologie, microbiologie vétérinaire, pathologie clinique, parasitologie, etc

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Les enjeux

• Les besoins d’expertise en médecine et diagnostic des maladies des élevages piscicoles, apicoles et de grands gibiers (6/6)

– Productions moins usuelles– Ressources professionnelles en

santé animale très limitées dans ces types d’élevages

– Recherche nettement insuffisante– L’ichtyopathologie– Maladies des abeilles au Québec– Croissance du nombre d’élevages

de grands gibiers

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Recommandations

• Soutenir le maintien de l’agrément par l’AVMA de la seule faculté de médecine vétérinaire au Québec

• Assurer la formation d’un nombre suffisant de vétérinaires et de spécialistes pour répondre aux besoins en prévention, diagnostic et traitement des maladies animales, en salubrité alimentaire et en santé publique

• Investir en recherche et dans la formation des chercheurs en santé animale

• Appuyer le CHUV et le SD de la FMV pour qu’ils puissent réaliser leurs missions de service à la collectivité et de formation

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Conclusion

• Vue l’importance de la santé animale, le futur de l’agriculture et de l’agroalimentaire québécois dépendra largement de sa capacité à répondre rapidement aux problématiques émergentes.

• Notre rapidité de réponse dépendra des efforts investis dans la formation de professionnels, de spécialistes et de chercheurs de pointe, le développement de recherche compétitives et innovantes, et du maintien d’infrastructure de pointe en recherche, de services et de formation.

• Devant l’impossibilité de prédire l’émergence des maladies animales, il importe de préparer l’avenir.