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N°32 JUILLET 2009 JOURNAL DU COMMANDEMENT DE LA FORMATION DE L’ARMÉE DE TERRE Sommaire Les modalités de la restructuration ......... 2 Les nouvelles appellations des ODF* ...... 3 Les ODF qui se restructurent ......................... 4 La carte des ODF ................................................... 6 Organigramme : DRHAT, CDT des Ecoles et SDFE ........................................................................ 8 Le quartier Baraguey d’Hilliers (Tours) en 2012...................................................................... 9 Rétrospective en images .............................. 10 Le tableau des commandeurs.................... 11 Le mot du DRHAT................................................ 12 *ODF : organismes de formation Former les cadres, encore et toujours. Lorsque vous tiendrez pour la première fois cet exemplaire de CoFAT info, le CoFAT n’aura plus que quelques semaines à vivre. La chaîne formation va en effet, comme la plus grande partie de l’armée de terre, connaître une mutation, en s’intégrant dans la Direction des ressources humaines de l’armée de terre (DRHAT) pour y constituer la Sous-direction de la formation des écoles. Une page se tourne, mais je ne vois là aucun motif d’inquiétude, et ce pour deux raisons principales. Tout d’abord, parce que la formation est bel et bien un des constituants de la politique des ressources humaines ; c’en est même un des piliers, tant elle concerne les autres volets. Elle s’inscrit en effet naturellement dans le prolongement du recrutement, permettant aux jeunes gens qui nous rejoignent de s’intégrer dans l’institution, de s’imprégner de ses valeurs et d’acquérir les savoir-faire et les savoir-être dont ils auront besoin. C’est également la formation qui permet aux cadres d’évoluer, et donc à la population militaire de s’adapter aux besoins de l’armée de terre ; je ne reviendrai pas sur la place de la formation continue, qui constitue une de nos forces. Formation et reconversion sont enfin intimement liées, à travers les dispositifs de reconnaissance des compétences acquises ou de la mutualisation des dispositifs permettant d’en acquérir de nouvelles. La formation sera donc bien à sa place dans la DRHAT. La deuxième raison pour laquelle je reste serein tient au maintien des missions du CoFAT, qui répondent toujours et répondront encore longtemps à un des principaux besoins de l’armée de terre : disposer des soldats, et tout particulièrement des cadres, formés à remplir toutes les missions qui leur sont confiées. Ces missions s’articulent autour de deux principaux axes : d’une part, l’élaboration de la politique de formation, et, d’autre part, le commandement des organismes qui mettront en œuvre cette politique. Le général directeur adjoint au DRHAT, commandant les écoles de l’armée de terre, exercera directement ce commandement et confiera à la Sous-direction formation-écoles (SDFE) la définition des contenus. En ces temps d’économie et de réforme de l’État, cette structure sera plus légère que l’actuel CoFAT ; cette réduction reflète partiellement la diminution quantitative de l’offre de formation qui va correspondre à la réorganisation de l’armée de terre, et notamment à l’abandon de certaines fonctions. Elle ne peut cependant déboucher sur une baisse de la qualité de la formation, pas même pendant la phase de réorganisation, pourtant lourde pour les écoles se regroupant. Comme le dit le CEMAT, “pendant les travaux, la vente continue !”. L’armée de terre ne peut se passer de cadres compétents, armés techniquement, intellectuellement et moralement pour faire face aux exigences des engagements contemporains. Restez donc convaincus de la grandeur de notre mission ; si c’est l’ambition de servir qui vous anime, je suis persuadé que vous saurez tirer le meilleur parti des évolutions en cours. Général de corps d’armée Pierre GARRIGOU GRANDCHAMP commandant de la formation de l’armée de terre CoFAT Information est une publication du Commandement de la formation de l’armée de terre Direction de la publication : GDI Arnaud RIVES • Rédacteur en chef : LCL Jean-François PLANTEC • Rédacteur adjoint : CNE Cyril BODET • Crédits photo EM CoFAT ; EAABC ; ESAG ; EAI • Conception : Projectil - Tél. 02 47 20 40 00 Adresse : COFAT/COM - Quartier BARAGUEY d’HILLIERS - 37061 TOURS CEDEX - Tel. 02 47 77 22 12 - Fax. 02 47 77 27 04 http://www.cofat.terre.defense.gouv.fr • [email protected] COFAT INFORMATION N°32

Former les cadres, encore et toujours. Sommaire · 2009-08-04 · L’armée de terre ne peut se passer ... je suis persuadé que vous saurez tirer le meilleur parti des évolutions

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N°32JUILLET 2009

J O U R N A L D U C O M M A N D E M E N T D E L A F O R M A T I O N D E L ’ A R M É E D E T E R R E

Som

mai

re

Les modalités de la restructuration .........2

Les nouvelles appellations des ODF* ......3

Les ODF qui se restructurent .........................4

La carte des ODF ...................................................6

Organigramme : DRHAT, CDT des Ecoles et SDFE ........................................................................8

Le quartier Baraguey d’Hilliers (Tours) en 2012 ......................................................................9

Rétrospective en images ..............................10

Le tableau des commandeurs....................11

Le mot du DRHAT ................................................12

*ODF : organismes de formation

Former les cadres, encore et toujours.Lorsque vous tiendrez pour la première fois cet exemplaire de CoFAT info, le CoFAT n’aura plus que quelques semaines à vivre. La chaîne formation va en effet, comme la plus grande partie de l’armée de terre, connaître une mutation,

en s’intégrant dans la Direction des ressources humaines de l’armée de terre (DRHAT) pour y constituer la Sous-direction de la formation des écoles. Une page se tourne, mais je ne vois là aucun motif d’inquiétude, et ce pour deux raisons principales.Tout d’abord, parce que la formation est bel et bien un des constituants de la politique des ressources humaines ; c’en est même un des piliers, tant elle concerne les autres volets. Elle s’inscrit en effet naturellement dans le prolongement du recrutement, permettant aux jeunes gens qui nous rejoignent de s’intégrer dans l’institution, de s’imprégner de ses valeurs et d’acquérir les savoir-faire et les savoir-être dont ils auront besoin. C’est également la formation qui permet aux cadres d’évoluer, et donc à la population militaire de s’adapter aux besoins de l’armée de terre ; je ne reviendrai pas sur la place de la formation continue, qui constitue une de nos forces. Formation et reconversion sont enfin intimement liées, à travers les dispositifs de reconnaissance des compétences acquises ou de la mutualisation des dispositifs permettant d’en acquérir de nouvelles. La formation sera donc bien à sa place dans la DRHAT.La deuxième raison pour laquelle je reste serein tient au maintien des missions du CoFAT, qui répondent toujours et répondront encore longtemps à un des principaux besoins de l’armée de terre : disposer des soldats, et tout particulièrement des cadres, formés à remplir toutes les missions qui leur sont confiées. Ces missions s’articulent autour de deux principaux axes : d’une part, l’élaboration de la politique de formation, et, d’autre part, le commandement des organismes qui mettront en œuvre cette politique. Le général directeur adjoint au DRHAT, commandant les écoles de l’armée de terre, exercera directement ce commandement et confiera à la Sous-direction formation-écoles (SDFE) la définition des contenus. En ces temps d’économie et de réforme de l’État, cette structure sera plus légère que l’actuel CoFAT ; cette réduction reflète partiellement la diminution quantitative de l’offre de formation qui va correspondre à la réorganisation de l’armée de terre, et notamment à l’abandon de certaines fonctions. Elle ne peut cependant déboucher sur une baisse de la qualité de la formation, pas même pendant la phase de réorganisation, pourtant lourde pour les écoles se regroupant. Comme le dit le CEMAT, “pendant les travaux, la vente continue !”. L’armée de terre ne peut se passer de cadres compétents, armés techniquement, intellectuellement et moralement pour faire face aux exigences des engagements contemporains.Restez donc convaincus de la grandeur de notre mission ; si c’est l’ambition de servir qui vous anime, je suis persuadé que vous saurez tirer le meilleur parti des évolutions en cours.

Général de corps d’armée Pierre GARRIGOU GRANDCHAMPcommandant de la formation de l’armée de terre

CoFAT Information est une publication du Commandement de la formation de l’armée de terreDirection de la publication : GDI Arnaud RIVES • Rédacteur en chef : LCL Jean-François PLANTEC• Rédacteur adjoint : CNE Cyril BODET • Crédits photo EM CoFAT ; EAABC ; ESAG ; EAI • Conception : Projectil - Tél. 02 47 20 40 00Adresse : COFAT/COM - Quartier BARAGUEY d’HILLIERS - 37061 TOURS CEDEX - Tel. 02 47 77 22 12 - Fax. 02 47 77 27 04 http://www.cofat.terre.defense.gouv.fr • [email protected]

C O FAT I N F O R M AT I O N N ° 3 2

Les modalités de la restructuration

Annoncée en juillet 2008 dans le cadre de la transformation

de l’armée de terre, la restructuration de la chaîne formation consiste,

notamment, en 4 regroupements d’organismes de formation.

Au total, et mis à part les lycées militaires, 11 ODF sur 24,

de tous les types (formation initiale, enseignement supérieur,

application, spécialisation) sont concernés.

La démarche de regroupement a tout d’abord nécessité de déterminer

une architecture de commandement et de travail avec ses liens

fonctionnels, tandis qu’ont été conduites les études d’infrastruc ture

de chaque site. Puis, les DUO ont été décrits en respectant les

enveloppes d’effectifs attribuées par l’EMAT. Enfin, pour les deux

transferts 2009, les modalités de déménagement et de liquidation

ont été définies avec les régions terre de départ et d’accueil.

Ces quatre regroupements s’inscrivent naturellement dans la

manœuvre RH de l’armée de terre. La mutualisation des formations

communes et surtout la rationalisation des soutiens permettront

de réaliser les gains d’effectifs attendus.

Un échéancier contraint…

…, notamment en infrastructure pour les deux premières années, ce qui impose d’imaginer des solutions temporaires (structures modu laires, externalisation….) pour assurer la continuité d’une formation de qualité.

è Eté 2009 : création des “Ecoles militaires de Bourges” par

regroupement des ELT et de l’ESAM ; création des “Ecoles militaires de Saumur” par regroupement de l’EAABC, du CEERAT

et du CDNBC transféré de Draguignan ;

è Eté 2010 : création des “Ecoles militaires de Draguignan”

par regroupement de l’EAI et de l’EAA ;

è Eté 2011 : transfert du CISAT de Metz à La Valbonne ;

è Eté 2012 : transfert de l’EEM aux “Ecoles militaires

de Saumur”

Fronton de l’Ecole de cavalerie à Saumur

RE S TRUC TURAT I ON

2

Les nouvelles

appellationsdes écoles

1 - Les écoles regroupées

Le regroupement d’écoles va générer de nouvelles structures qu’il

a fallu nommer. Le CEMAT a choisi de privilégier, pour les ensembles

ainsi créés, des appellations géographiques :

è les ELT et l’ESAM donneront naissance aux “Ecoles militaires de Bourges”,

è l’EAI et l’EAA constitueront les “Ecoles militaires de Draguignan”,

è l’EAABC, l’EEM, le CEERAT et le CDNBC formeront les “Ecoles militaires de Saumur”.

Comme aux Ecoles de Saint-Cyr-Coëtquidan (ESCC), ces nouvelles

écoles n’auront pas d’emblème en propre mais elles auront un insigne spécifique.

2 - Les écoles d’application

Dans un souci de simplification et de lisibilité, le choix a été fait de

redonner aux écoles d’arme leur appellation historique en

supprimant les termes “supérieure” et “application” dès l’été 2009.

Elles conserveront toutefois l’emblème actuel de l’école

d’application dont elles sont héritières.

Ecoles d’arme Nouvelles appellations

EAI Ecole de l’infanterie

EAABC Ecole de cavalerie

EAA Ecole d’artillerie

ELTEcole du train et Centre de formation logistique

ESAG Ecole du génie

ESAT Ecole des transmissions

ESAM Ecole du matériel

EAALATEcole de l’aviation légère de l’armée de terre

3 - L’Ecole d’administration militaire

La nouvelle école, issue du regroupement de l’EMCTA et de

l’EMSAM, s’appellera “Ecole d’administration militaire”. Elle aura

un nouvel emblème ainsi qu’un insigne s’inspirant de celui de

l’ancienne Ecole militaire d’administration.

Fronton de “l’Ecole du génie” à Angers

RE S TRUC TURAT I ON

3

Les Organismes de Formation

qui se restructurentLes ensembles constitués par les regroupements d’écoles

sont tous structurés de façon semblable.

Les structures de commandement et les

cellules pilotage et qualité seront regroupées

au sein d’une passerelle unique. Dans la

même logique, la mutualisation des cours

communs (sport , anglais, simulation

tactique…) donne naissance à une division de la formation commune (DFC) qui inclura

également les bureaux de programmation

et de gestion des élèves et des stagiaires.

La rationalisation des soutiens se traduira,

dans un premier temps, par le regroupement

de tous les services en une seule direction

générale de l’administration et des ressour-

ces (DGAR) qui, avec la mise en place des

BDD, constituera tout ou partie du groupe-

ment de soutien de la base de défense.

Enfin pour préserver les identités d’arme,

la division études et prospective (DEP), les

formations d’élèves et les instructeurs

spéc ia l i sés (avec notamment les

simulateurs techniques particuliers)

formeront le cœur d’une entité école

d’arme aux ordres d’un adjoint spécifique.

Les officiers généraux, quant à eux,

demeureront les pilotes de domaine ainsi

que les gardiens des traditions de leur

arme ; le plus ancien des généraux

assumera le plein commandement de

chaque ensemble.

Les Ecoles militaires de Bourges

Créées le 1er août 2009, elles seront

implantées au quartier Carnot et regrou-

peront trois organismes de formation :

- l’Ecole du matériel (déjà présente) ;

- l’Ecole du train avec son musée et le

commandement des centres d’instruction

élémentaire de conduite ;

- le Centre de formation logistique.Le camp du Ruchard restera, pour un an

encore, sous leur responsabilité notamment

pour l’instruction logistique.

Les Ecoles militaires de Draguignan

Le 1er août 2010, elles seront implantées au

quartier Bonaparte après le départ, dès 2009,

du Centre de défense NBC (vers Saumur) et

des commissions nationales d’évaluation de

l’artillerie et de l’artillerie sol-air (vers Châlons-

en-Champagne). Elles regrouperont deux

organismes de formation :

- l’Ecole de l’infanterie,- l’Ecole d’artillerie.Un détachement particulier (tir, manœuvre)

sera stationné en permanence à Canjuers. En outre, à cette date, les travaux d’adaptation

des champs de tir de Canjuers ne seront pas

achevés et l’Ecole de l’infanterie devra

continuer à utiliser fréquemment le camp des

Garrigues (Nîmes) jusqu’en 2012. Les deux

Les écoles de SAINT-CYR-COETQUIDANLes écoles de SAINT-CYR-COETQUIDAN

DCCAT puis SCA3

Formations adaptation

DSA

Ecole des Fourriers de la

Marine « Terre » Querqueville

DEP

Adjoint ADMINISTRATION

Cdt de l’ EAM

Pilote de domaines

1 : EAM - Ecole d’administration militaire

3 : SCA - service du commissariat des armées

2 : DSA - division des sciences de l’administration

Modifications de structures

Légende

RE S TRUC TURAT I ON

4

écoles disposeront chacune d’une unité

d’appui à la formation leur permettant de

mettre en œuvre leurs matériels majeurs

pour l’instruction de base.

Les Ecoles militaires de Saumur

Créées le 1er août 2009, les Ecoles militaires

de Saumur regrouperont :

- l’Ecole de cavalerie,- le Centre de défense NBC , et le

Centre d’études et d’enseignement du renseignement.

Puis en 2012, l’Ecole d’état-major les

rejoindra.

Les écoles bénéficieront du camp de

Fontevraud. Un centre tactique unique

regroupera les deux plateformes Janus,

celle du niveau GTIA de l’ABC et celle du

niveau BIA de l’Ecole d’état-major. Comme

aujourd’hui ces outils de simulation seront

également à la disposition des forces.

L’Ecole de cavalerie disposera toujours

d’une unité d’appui à la formation lui

permettant de mener l’instruction de base

sur les matériels majeurs.

Les Ecoles de Saint-Cyr Coëtquidan

En organisation, le cas des ESCC est

particulier puisque l’intégration des

différentes écoles présentes (ESM, EMIA) y

est déjà très poussée. Aussi les structures

actuelles - DGFM, DGER - ne seront pas

modifiées. Un “adjoint administration”

aura sous ses ordres la DEP et le détache-

ment Terre de l’Ecole des fourriers de la

Marine de Querqueville ; il sera porteur du

projet pédagogique “admi nistration”. Les

instructeurs spécialisés, civils et militaires,

seront regroupés dans un nouveau “dépar-

tement des sciences de l’administration”.

I ls auront également la charge des

nombreux stages d’adaptation. Enfin, les

élèves de l’Ecole d’administration militaire

seront, comme les autres EOA, aux ordres

de la “chichi” (DFE).

Général cdtles écoles de …

et …

Gal adjointet cdt l’école de …

pildom

DGAR

PôleSOUTIEN

GSBDD

DFC

B. Prog

E2PMS

FCM

Langues

IA

SIMU

Pôle Formation mutualisée

DEP A’

F. Elèves

Instruct. Sp

Adjoint A

DEP B’

F. Elèves

Instruct. Sp

Adjoint B

Pôle ARMEFonction ops.

Arme AFonction opérationnelle A’

Arme BFonction opérationnelle B’

Organigramme type d’une école

RE S TRUC TURAT I ON

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La carte de France des organismes de formation en 2008

Certains insignes seront modifiés dès le 1er août 2009 pour s’adapter aux nouvelles

appellations des écoles d’arme et à la création des écoles regroupées (Bourges, Saumur).

subordonnés à :

Ces

OD

F se

ront

rat

tach

és à

une

éco

le-m

ère

à pa

rtir

de

l’été

200

9

è Ecoles militaires de Saumur

è Ecoles militaires de Saumur

è ENSOA

è Ecoles militaires de Bourges

è Ecoles militaires de Draguignan

è Ecoles militaires de Draguignan

è Ecoles militaires de Saumur

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Restructuration en 2012

Restructuration en 2011

Restructurations en 2010

Restructurations à l’été 2009

è Les Ecoles de la logistique et du train (Tours) et l’Ecole supérieure et

d’application du matériel (Bourges) se regroupent et deviennent

les Ecoles militaires de Bourges.

è Le Centre de défense nucléaire biologique et chimique est transféré à Saumur et

compose avec l’Ecole d’application de l’arme blindée cavalerie et le Centre d’études

et d’enseignement du renseignement les Ecoles militaires de Saumur.

è Le Centre d’instruction santé de l’armée de terre (Metz) est transféré à

La Valbonne.

è Un détachement du régiment de transmission de Laval rejoint l’Ecole des

transmissions.

è L’Ecole de l’infanterie (Montpellier) et l’Ecole d’artillerie (Draguignan) se

regroupent au sein des Ecoles militaires de Draguignan.

è L’Ecole militaire supérieure d’administration et de management (Montpellier)

rejoint les Ecoles de Saint-Cyr Coëtquidan pour fusionner avec l’EMCTA et

donner naissance à l’Ecole d’administration militaire.

è L’Ecole d’état-major (Compiègne) rejoint les Ecoles militaires

de Saumur.

è Le Centre d’instruction et d’entraînement à la conduite (Châteauroux)

est transféré à Castelsarrasin.

RE S TRUC TURAT I ON

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La chaîne de formation au sein de la Direction des ressources humaines

Lexique :

1 - SDR : Sous-direction du recrutement

2 - SGP : Service de gestion du personnel

3 - SDEP : Sous-direction des études et de la politique

4 - SDFE : Sous-direction de la formation et des écoles

5 - FCM : Formation au comportement militaire

6 - 3 Centres de production : Saumur / Saint-Maixent / Draguignan

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Le quartierBaraguey d’Hilliers à Tours

en 2012

Boulevard Thiers

RE S TRUC TURAT I ON

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Expositions

Rencontres

Fête de la Musique

Ouverture culturelle

Exposition de sculptures

Exposition de photographies

Allocution aux Maires de Touraine 2009

Forum de la pensée militaire La Plume et l’Epée 2009

Séminaire CoFAT-CFAT 2008

Camp Interarmes des divisionsd’application

Le CoFAT en images

Printemps de la poésie

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RE TROSP EC T I V E

Les commandeurs du CoFAT

Général Dailler Général Guillet Général Canonne Général Roux Général Lemattre

Général Delaunay Général Sciard Général de Rochegonde

Général Baffeleuf Général d’Auber de Peyrelongue

Général Gobilliard Général Bachelet Général Poulet Général Garrigou Grandchamp

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H I S T OR I QUE

Entretien avec le général de corps d’armée RENARD,Directeur des ressources humaines de l’armée de terre (DRHAT).

Mon général, depuis 2007, nous assistons à une vaste réorganisation des ressources humaines de l’armée de terre, qui continue cet été notamment avec l’intégration du CoFAT au sein de la DRHAT. Pouvez-vous nous en expliquer le principe ?

Effectivement, les ressources humaines (RH)

de l’armée de terre sont en mouvement,

mais cela ne date pas de 2007. Tout à

commencé dans les années 1990 par la

description des emplois, puis s’est prolongé

par la prise en compte des conséquences de

la LOLF sur le pilotage des effectifs et de la

masse salariale et se poursuit depuis 2007,

effectivement, par une réorganisation

progressive des organismes traitants de RH

dont le CoFAT cette année. Contrairement à ce

qu’il est souvent répandu, l’objectif n’est pas

tant de réduire les effectifs, que de garantir la

meilleure qualité de service possible dans le

souci constant de l’efficience par la suppression

de doublons, le développement de mutuali-

sations ou encore la simplification des

procédures. Les gains réalisés permettent

ainsi, pour le bénéfice de notre défense, de

relancer l’acquisition des équipements et

d’améliorer la condition du personnel.

En ce qui concerne la mission qui est confiée

à la chaîne RH, il est clair que nous devons

rassembler au sein d’une même direction

tous les leviers et toutes les expertises qui

permettent de recruter, former, orienter,

affecter, promouvoir et préparer au départ le

personnel militaire terrestre, tout en nous

appuyant sur un système d’information

performant et évolutif. En disposant d’une

capacité d’action sur l’ensemble de ces

composantes, nous pouvons ainsi proposer

de véritables parcours professionnels à toutes

celles et ceux qui servent au sein de l’armée

de terre et maintenir l’attractivité de ses

métiers en qualité d’employeur (recrutement,

promotion interne, reclassement). Ceci n’est

rendu possible qu’avec un dispositif cohérent,

resserré et performant.

Pour résumer, compte tenu des enjeux opérationnels et de l’aspect statutaire, il est donc nécessaire que la formation soit associée étroitement à la gestion du personnel ?

C’est exactement ça ! Je dirai même que la

formation fait partie intégrante de la

politique du personnel puisqu’elle condi-

tionne le parcours professionnel. Prenons

l’exemple du BSTAT, son obtention est une

condition nécessaire et admise pour

permettre à nos sous-officiers de poursuivre

leur parcours. Ce BSTAT s’appuie toujours

sur l’acquisition de savoirs généraux,

militaires et techniques. Ces acquis

permettent par la suite de pouvoir prétendre

à d’autres missions et d’autres responsa-

bilités. C’est pour cela que le BSTAT est

rénové afin de préparer nos sous-officiers

à des métiers dont l’armée de terre a

besoin tout en assurant les équilibres RH,

notamment pour la promotion interne.

Donc formation et gestion ne peuvent

qu’être envisagées simultanément. Cette

logique est également déclinée pour les

EVAT et les officiers. La meilleure façon

d’assurer ce lien et de s’inscrire dans cette

logique est bien de rassembler les deux

composantes au sein d’une même direction.

Ce mouvement est constaté bien sûr dans

le secteur privé, mais aussi progressivement

dans le secteur public.

Derrière la logique et l’idée directrice, il y a toujours mise en œuvre. Quels sont les conséquences de cette intégration pour la chaîne Formation ?

Très clairement, la création de la Sous-

direction formation écoles (SDFE) ne se fait

pas ex-nihilo mais s’appuie sur un existant

conséquent. En tant que DRHAT, je suis

heureux de pouvoir m’appuyer sur un ensem-

ble cohérent qui a su montrer son profession-

nalisme tant en matière de pédagogie et

d’outils que de rayonnement. Afin de

maintenir son niveau d’excellence et lui

conférer encore plus de visibilité, les

restructurations vont permettre de créer de

véritables pôles d’acquisition de savoir-faire

et savoir-être. Par ailleurs, cette réorganisation

permettra aux circuits de décisions, de

réflexions ainsi que de mise en œuvre, d’être

raccourcis pour le bien de chacun. Concerto,

notre système d’informations nous y aidera.

La culture formation conservera bien entendu

l’importance qu’elle mérite, parce qu’elle

constitue un véritable investissement de

l’armée de Terre. A titre d’exemple, le

comman dement des Ecoles et de la SDFE,

confié à mon adjoint, reste à Tours. Aussi,

forts des exper tises rassemblées et des

hommes et des femmes de la DRHAT ou des

organismes placés sous sa responsabilité, je

sais que nous relèverons les défis qui nous

sont proposés grâce à une plus grande unité

d’action.

Le général de corps d’armée RENARD

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