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N°32JUILLET 2009
J O U R N A L D U C O M M A N D E M E N T D E L A F O R M A T I O N D E L ’ A R M É E D E T E R R E
Som
mai
re
Les modalités de la restructuration .........2
Les nouvelles appellations des ODF* ......3
Les ODF qui se restructurent .........................4
La carte des ODF ...................................................6
Organigramme : DRHAT, CDT des Ecoles et SDFE ........................................................................8
Le quartier Baraguey d’Hilliers (Tours) en 2012 ......................................................................9
Rétrospective en images ..............................10
Le tableau des commandeurs....................11
Le mot du DRHAT ................................................12
*ODF : organismes de formation
Former les cadres, encore et toujours.Lorsque vous tiendrez pour la première fois cet exemplaire de CoFAT info, le CoFAT n’aura plus que quelques semaines à vivre. La chaîne formation va en effet, comme la plus grande partie de l’armée de terre, connaître une mutation,
en s’intégrant dans la Direction des ressources humaines de l’armée de terre (DRHAT) pour y constituer la Sous-direction de la formation des écoles. Une page se tourne, mais je ne vois là aucun motif d’inquiétude, et ce pour deux raisons principales.Tout d’abord, parce que la formation est bel et bien un des constituants de la politique des ressources humaines ; c’en est même un des piliers, tant elle concerne les autres volets. Elle s’inscrit en effet naturellement dans le prolongement du recrutement, permettant aux jeunes gens qui nous rejoignent de s’intégrer dans l’institution, de s’imprégner de ses valeurs et d’acquérir les savoir-faire et les savoir-être dont ils auront besoin. C’est également la formation qui permet aux cadres d’évoluer, et donc à la population militaire de s’adapter aux besoins de l’armée de terre ; je ne reviendrai pas sur la place de la formation continue, qui constitue une de nos forces. Formation et reconversion sont enfin intimement liées, à travers les dispositifs de reconnaissance des compétences acquises ou de la mutualisation des dispositifs permettant d’en acquérir de nouvelles. La formation sera donc bien à sa place dans la DRHAT.La deuxième raison pour laquelle je reste serein tient au maintien des missions du CoFAT, qui répondent toujours et répondront encore longtemps à un des principaux besoins de l’armée de terre : disposer des soldats, et tout particulièrement des cadres, formés à remplir toutes les missions qui leur sont confiées. Ces missions s’articulent autour de deux principaux axes : d’une part, l’élaboration de la politique de formation, et, d’autre part, le commandement des organismes qui mettront en œuvre cette politique. Le général directeur adjoint au DRHAT, commandant les écoles de l’armée de terre, exercera directement ce commandement et confiera à la Sous-direction formation-écoles (SDFE) la définition des contenus. En ces temps d’économie et de réforme de l’État, cette structure sera plus légère que l’actuel CoFAT ; cette réduction reflète partiellement la diminution quantitative de l’offre de formation qui va correspondre à la réorganisation de l’armée de terre, et notamment à l’abandon de certaines fonctions. Elle ne peut cependant déboucher sur une baisse de la qualité de la formation, pas même pendant la phase de réorganisation, pourtant lourde pour les écoles se regroupant. Comme le dit le CEMAT, “pendant les travaux, la vente continue !”. L’armée de terre ne peut se passer de cadres compétents, armés techniquement, intellectuellement et moralement pour faire face aux exigences des engagements contemporains.Restez donc convaincus de la grandeur de notre mission ; si c’est l’ambition de servir qui vous anime, je suis persuadé que vous saurez tirer le meilleur parti des évolutions en cours.
Général de corps d’armée Pierre GARRIGOU GRANDCHAMPcommandant de la formation de l’armée de terre
CoFAT Information est une publication du Commandement de la formation de l’armée de terreDirection de la publication : GDI Arnaud RIVES • Rédacteur en chef : LCL Jean-François PLANTEC• Rédacteur adjoint : CNE Cyril BODET • Crédits photo EM CoFAT ; EAABC ; ESAG ; EAI • Conception : Projectil - Tél. 02 47 20 40 00Adresse : COFAT/COM - Quartier BARAGUEY d’HILLIERS - 37061 TOURS CEDEX - Tel. 02 47 77 22 12 - Fax. 02 47 77 27 04 http://www.cofat.terre.defense.gouv.fr • [email protected]
C O FAT I N F O R M AT I O N N ° 3 2
Les modalités de la restructuration
Annoncée en juillet 2008 dans le cadre de la transformation
de l’armée de terre, la restructuration de la chaîne formation consiste,
notamment, en 4 regroupements d’organismes de formation.
Au total, et mis à part les lycées militaires, 11 ODF sur 24,
de tous les types (formation initiale, enseignement supérieur,
application, spécialisation) sont concernés.
La démarche de regroupement a tout d’abord nécessité de déterminer
une architecture de commandement et de travail avec ses liens
fonctionnels, tandis qu’ont été conduites les études d’infrastruc ture
de chaque site. Puis, les DUO ont été décrits en respectant les
enveloppes d’effectifs attribuées par l’EMAT. Enfin, pour les deux
transferts 2009, les modalités de déménagement et de liquidation
ont été définies avec les régions terre de départ et d’accueil.
Ces quatre regroupements s’inscrivent naturellement dans la
manœuvre RH de l’armée de terre. La mutualisation des formations
communes et surtout la rationalisation des soutiens permettront
de réaliser les gains d’effectifs attendus.
Un échéancier contraint…
…, notamment en infrastructure pour les deux premières années, ce qui impose d’imaginer des solutions temporaires (structures modu laires, externalisation….) pour assurer la continuité d’une formation de qualité.
è Eté 2009 : création des “Ecoles militaires de Bourges” par
regroupement des ELT et de l’ESAM ; création des “Ecoles militaires de Saumur” par regroupement de l’EAABC, du CEERAT
et du CDNBC transféré de Draguignan ;
è Eté 2010 : création des “Ecoles militaires de Draguignan”
par regroupement de l’EAI et de l’EAA ;
è Eté 2011 : transfert du CISAT de Metz à La Valbonne ;
è Eté 2012 : transfert de l’EEM aux “Ecoles militaires
de Saumur”
Fronton de l’Ecole de cavalerie à Saumur
RE S TRUC TURAT I ON
2
Les nouvelles
appellationsdes écoles
1 - Les écoles regroupées
Le regroupement d’écoles va générer de nouvelles structures qu’il
a fallu nommer. Le CEMAT a choisi de privilégier, pour les ensembles
ainsi créés, des appellations géographiques :
è les ELT et l’ESAM donneront naissance aux “Ecoles militaires de Bourges”,
è l’EAI et l’EAA constitueront les “Ecoles militaires de Draguignan”,
è l’EAABC, l’EEM, le CEERAT et le CDNBC formeront les “Ecoles militaires de Saumur”.
Comme aux Ecoles de Saint-Cyr-Coëtquidan (ESCC), ces nouvelles
écoles n’auront pas d’emblème en propre mais elles auront un insigne spécifique.
2 - Les écoles d’application
Dans un souci de simplification et de lisibilité, le choix a été fait de
redonner aux écoles d’arme leur appellation historique en
supprimant les termes “supérieure” et “application” dès l’été 2009.
Elles conserveront toutefois l’emblème actuel de l’école
d’application dont elles sont héritières.
Ecoles d’arme Nouvelles appellations
EAI Ecole de l’infanterie
EAABC Ecole de cavalerie
EAA Ecole d’artillerie
ELTEcole du train et Centre de formation logistique
ESAG Ecole du génie
ESAT Ecole des transmissions
ESAM Ecole du matériel
EAALATEcole de l’aviation légère de l’armée de terre
3 - L’Ecole d’administration militaire
La nouvelle école, issue du regroupement de l’EMCTA et de
l’EMSAM, s’appellera “Ecole d’administration militaire”. Elle aura
un nouvel emblème ainsi qu’un insigne s’inspirant de celui de
l’ancienne Ecole militaire d’administration.
Fronton de “l’Ecole du génie” à Angers
RE S TRUC TURAT I ON
3
Les Organismes de Formation
qui se restructurentLes ensembles constitués par les regroupements d’écoles
sont tous structurés de façon semblable.
Les structures de commandement et les
cellules pilotage et qualité seront regroupées
au sein d’une passerelle unique. Dans la
même logique, la mutualisation des cours
communs (sport , anglais, simulation
tactique…) donne naissance à une division de la formation commune (DFC) qui inclura
également les bureaux de programmation
et de gestion des élèves et des stagiaires.
La rationalisation des soutiens se traduira,
dans un premier temps, par le regroupement
de tous les services en une seule direction
générale de l’administration et des ressour-
ces (DGAR) qui, avec la mise en place des
BDD, constituera tout ou partie du groupe-
ment de soutien de la base de défense.
Enfin pour préserver les identités d’arme,
la division études et prospective (DEP), les
formations d’élèves et les instructeurs
spéc ia l i sés (avec notamment les
simulateurs techniques particuliers)
formeront le cœur d’une entité école
d’arme aux ordres d’un adjoint spécifique.
Les officiers généraux, quant à eux,
demeureront les pilotes de domaine ainsi
que les gardiens des traditions de leur
arme ; le plus ancien des généraux
assumera le plein commandement de
chaque ensemble.
Les Ecoles militaires de Bourges
Créées le 1er août 2009, elles seront
implantées au quartier Carnot et regrou-
peront trois organismes de formation :
- l’Ecole du matériel (déjà présente) ;
- l’Ecole du train avec son musée et le
commandement des centres d’instruction
élémentaire de conduite ;
- le Centre de formation logistique.Le camp du Ruchard restera, pour un an
encore, sous leur responsabilité notamment
pour l’instruction logistique.
Les Ecoles militaires de Draguignan
Le 1er août 2010, elles seront implantées au
quartier Bonaparte après le départ, dès 2009,
du Centre de défense NBC (vers Saumur) et
des commissions nationales d’évaluation de
l’artillerie et de l’artillerie sol-air (vers Châlons-
en-Champagne). Elles regrouperont deux
organismes de formation :
- l’Ecole de l’infanterie,- l’Ecole d’artillerie.Un détachement particulier (tir, manœuvre)
sera stationné en permanence à Canjuers. En outre, à cette date, les travaux d’adaptation
des champs de tir de Canjuers ne seront pas
achevés et l’Ecole de l’infanterie devra
continuer à utiliser fréquemment le camp des
Garrigues (Nîmes) jusqu’en 2012. Les deux
Les écoles de SAINT-CYR-COETQUIDANLes écoles de SAINT-CYR-COETQUIDAN
DCCAT puis SCA3
Formations adaptation
DSA
Ecole des Fourriers de la
Marine « Terre » Querqueville
DEP
Adjoint ADMINISTRATION
Cdt de l’ EAM
Pilote de domaines
1 : EAM - Ecole d’administration militaire
3 : SCA - service du commissariat des armées
2 : DSA - division des sciences de l’administration
Modifications de structures
Légende
RE S TRUC TURAT I ON
4
écoles disposeront chacune d’une unité
d’appui à la formation leur permettant de
mettre en œuvre leurs matériels majeurs
pour l’instruction de base.
Les Ecoles militaires de Saumur
Créées le 1er août 2009, les Ecoles militaires
de Saumur regrouperont :
- l’Ecole de cavalerie,- le Centre de défense NBC , et le
Centre d’études et d’enseignement du renseignement.
Puis en 2012, l’Ecole d’état-major les
rejoindra.
Les écoles bénéficieront du camp de
Fontevraud. Un centre tactique unique
regroupera les deux plateformes Janus,
celle du niveau GTIA de l’ABC et celle du
niveau BIA de l’Ecole d’état-major. Comme
aujourd’hui ces outils de simulation seront
également à la disposition des forces.
L’Ecole de cavalerie disposera toujours
d’une unité d’appui à la formation lui
permettant de mener l’instruction de base
sur les matériels majeurs.
Les Ecoles de Saint-Cyr Coëtquidan
En organisation, le cas des ESCC est
particulier puisque l’intégration des
différentes écoles présentes (ESM, EMIA) y
est déjà très poussée. Aussi les structures
actuelles - DGFM, DGER - ne seront pas
modifiées. Un “adjoint administration”
aura sous ses ordres la DEP et le détache-
ment Terre de l’Ecole des fourriers de la
Marine de Querqueville ; il sera porteur du
projet pédagogique “admi nistration”. Les
instructeurs spécialisés, civils et militaires,
seront regroupés dans un nouveau “dépar-
tement des sciences de l’administration”.
I ls auront également la charge des
nombreux stages d’adaptation. Enfin, les
élèves de l’Ecole d’administration militaire
seront, comme les autres EOA, aux ordres
de la “chichi” (DFE).
Général cdtles écoles de …
et …
Gal adjointet cdt l’école de …
pildom
DGAR
PôleSOUTIEN
GSBDD
DFC
B. Prog
E2PMS
FCM
Langues
IA
SIMU
Pôle Formation mutualisée
DEP A’
F. Elèves
Instruct. Sp
Adjoint A
DEP B’
F. Elèves
Instruct. Sp
Adjoint B
Pôle ARMEFonction ops.
Arme AFonction opérationnelle A’
Arme BFonction opérationnelle B’
Organigramme type d’une école
RE S TRUC TURAT I ON
5
La carte de France des organismes de formation en 2008
Certains insignes seront modifiés dès le 1er août 2009 pour s’adapter aux nouvelles
appellations des écoles d’arme et à la création des écoles regroupées (Bourges, Saumur).
subordonnés à :
Ces
OD
F se
ront
rat
tach
és à
une
éco
le-m
ère
à pa
rtir
de
l’été
200
9
è Ecoles militaires de Saumur
è Ecoles militaires de Saumur
è ENSOA
è Ecoles militaires de Bourges
è Ecoles militaires de Draguignan
è Ecoles militaires de Draguignan
è Ecoles militaires de Saumur
RE S TRUC TURAT I ON
6
Restructuration en 2012
Restructuration en 2011
Restructurations en 2010
Restructurations à l’été 2009
è Les Ecoles de la logistique et du train (Tours) et l’Ecole supérieure et
d’application du matériel (Bourges) se regroupent et deviennent
les Ecoles militaires de Bourges.
è Le Centre de défense nucléaire biologique et chimique est transféré à Saumur et
compose avec l’Ecole d’application de l’arme blindée cavalerie et le Centre d’études
et d’enseignement du renseignement les Ecoles militaires de Saumur.
è Le Centre d’instruction santé de l’armée de terre (Metz) est transféré à
La Valbonne.
è Un détachement du régiment de transmission de Laval rejoint l’Ecole des
transmissions.
è L’Ecole de l’infanterie (Montpellier) et l’Ecole d’artillerie (Draguignan) se
regroupent au sein des Ecoles militaires de Draguignan.
è L’Ecole militaire supérieure d’administration et de management (Montpellier)
rejoint les Ecoles de Saint-Cyr Coëtquidan pour fusionner avec l’EMCTA et
donner naissance à l’Ecole d’administration militaire.
è L’Ecole d’état-major (Compiègne) rejoint les Ecoles militaires
de Saumur.
è Le Centre d’instruction et d’entraînement à la conduite (Châteauroux)
est transféré à Castelsarrasin.
RE S TRUC TURAT I ON
7
1 2 3 4
56
La chaîne de formation au sein de la Direction des ressources humaines
Lexique :
1 - SDR : Sous-direction du recrutement
2 - SGP : Service de gestion du personnel
3 - SDEP : Sous-direction des études et de la politique
4 - SDFE : Sous-direction de la formation et des écoles
5 - FCM : Formation au comportement militaire
6 - 3 Centres de production : Saumur / Saint-Maixent / Draguignan
RE S TRUC TURAT I ON
8
Expositions
Rencontres
Fête de la Musique
Ouverture culturelle
Exposition de sculptures
Exposition de photographies
Allocution aux Maires de Touraine 2009
Forum de la pensée militaire La Plume et l’Epée 2009
Séminaire CoFAT-CFAT 2008
Camp Interarmes des divisionsd’application
Le CoFAT en images
Printemps de la poésie
10
RE TROSP EC T I V E
Les commandeurs du CoFAT
Général Dailler Général Guillet Général Canonne Général Roux Général Lemattre
Général Delaunay Général Sciard Général de Rochegonde
Général Baffeleuf Général d’Auber de Peyrelongue
Général Gobilliard Général Bachelet Général Poulet Général Garrigou Grandchamp
11
H I S T OR I QUE
Entretien avec le général de corps d’armée RENARD,Directeur des ressources humaines de l’armée de terre (DRHAT).
Mon général, depuis 2007, nous assistons à une vaste réorganisation des ressources humaines de l’armée de terre, qui continue cet été notamment avec l’intégration du CoFAT au sein de la DRHAT. Pouvez-vous nous en expliquer le principe ?
Effectivement, les ressources humaines (RH)
de l’armée de terre sont en mouvement,
mais cela ne date pas de 2007. Tout à
commencé dans les années 1990 par la
description des emplois, puis s’est prolongé
par la prise en compte des conséquences de
la LOLF sur le pilotage des effectifs et de la
masse salariale et se poursuit depuis 2007,
effectivement, par une réorganisation
progressive des organismes traitants de RH
dont le CoFAT cette année. Contrairement à ce
qu’il est souvent répandu, l’objectif n’est pas
tant de réduire les effectifs, que de garantir la
meilleure qualité de service possible dans le
souci constant de l’efficience par la suppression
de doublons, le développement de mutuali-
sations ou encore la simplification des
procédures. Les gains réalisés permettent
ainsi, pour le bénéfice de notre défense, de
relancer l’acquisition des équipements et
d’améliorer la condition du personnel.
En ce qui concerne la mission qui est confiée
à la chaîne RH, il est clair que nous devons
rassembler au sein d’une même direction
tous les leviers et toutes les expertises qui
permettent de recruter, former, orienter,
affecter, promouvoir et préparer au départ le
personnel militaire terrestre, tout en nous
appuyant sur un système d’information
performant et évolutif. En disposant d’une
capacité d’action sur l’ensemble de ces
composantes, nous pouvons ainsi proposer
de véritables parcours professionnels à toutes
celles et ceux qui servent au sein de l’armée
de terre et maintenir l’attractivité de ses
métiers en qualité d’employeur (recrutement,
promotion interne, reclassement). Ceci n’est
rendu possible qu’avec un dispositif cohérent,
resserré et performant.
Pour résumer, compte tenu des enjeux opérationnels et de l’aspect statutaire, il est donc nécessaire que la formation soit associée étroitement à la gestion du personnel ?
C’est exactement ça ! Je dirai même que la
formation fait partie intégrante de la
politique du personnel puisqu’elle condi-
tionne le parcours professionnel. Prenons
l’exemple du BSTAT, son obtention est une
condition nécessaire et admise pour
permettre à nos sous-officiers de poursuivre
leur parcours. Ce BSTAT s’appuie toujours
sur l’acquisition de savoirs généraux,
militaires et techniques. Ces acquis
permettent par la suite de pouvoir prétendre
à d’autres missions et d’autres responsa-
bilités. C’est pour cela que le BSTAT est
rénové afin de préparer nos sous-officiers
à des métiers dont l’armée de terre a
besoin tout en assurant les équilibres RH,
notamment pour la promotion interne.
Donc formation et gestion ne peuvent
qu’être envisagées simultanément. Cette
logique est également déclinée pour les
EVAT et les officiers. La meilleure façon
d’assurer ce lien et de s’inscrire dans cette
logique est bien de rassembler les deux
composantes au sein d’une même direction.
Ce mouvement est constaté bien sûr dans
le secteur privé, mais aussi progressivement
dans le secteur public.
Derrière la logique et l’idée directrice, il y a toujours mise en œuvre. Quels sont les conséquences de cette intégration pour la chaîne Formation ?
Très clairement, la création de la Sous-
direction formation écoles (SDFE) ne se fait
pas ex-nihilo mais s’appuie sur un existant
conséquent. En tant que DRHAT, je suis
heureux de pouvoir m’appuyer sur un ensem-
ble cohérent qui a su montrer son profession-
nalisme tant en matière de pédagogie et
d’outils que de rayonnement. Afin de
maintenir son niveau d’excellence et lui
conférer encore plus de visibilité, les
restructurations vont permettre de créer de
véritables pôles d’acquisition de savoir-faire
et savoir-être. Par ailleurs, cette réorganisation
permettra aux circuits de décisions, de
réflexions ainsi que de mise en œuvre, d’être
raccourcis pour le bien de chacun. Concerto,
notre système d’informations nous y aidera.
La culture formation conservera bien entendu
l’importance qu’elle mérite, parce qu’elle
constitue un véritable investissement de
l’armée de Terre. A titre d’exemple, le
comman dement des Ecoles et de la SDFE,
confié à mon adjoint, reste à Tours. Aussi,
forts des exper tises rassemblées et des
hommes et des femmes de la DRHAT ou des
organismes placés sous sa responsabilité, je
sais que nous relèverons les défis qui nous
sont proposés grâce à une plus grande unité
d’action.
Le général de corps d’armée RENARD
RE S TRUC TURAT I ON
12