3
Formes de vie Jacques Fontanille Livre broché - 38,00 € 742.67 pesos. Les vivants persistent à vivre, et les humains persévèrent. Les cours de vie prennent forme dans la manière dont leur continuité est assurée, malgré les obstacles et les aléas. Et le sens de la vie est tout aussi bien dans la force des engagements, dans les hésitations, les atermoiements, les renoncements et les changements de cap qui permettent, ou ne permettent pas, de persister. Les formes de vie trouvent sens dans la réunion entre des expressions (des formes du cours de vie) et des contenus (des valeurs, des émotions, des enjeux et des croyances). Toutes sont par principe disponibles pour tous les acteurs sociaux, qui peuvent se les approprier, les transformer, les confronter entre elles et en inventer de nouvelles, mais avec des chances inégales d'y parvenir. Par leur résistance aux segmentations sociales a priori, par leur capacité à établir des rapports entre des phénomènes d’une grande diversité, les formes de vie nous mettent en somme à « bonne distance », la distance qui convient à la fois à la compréhension et à l’évaluation critique de la signification de nos pratiques sociales, quotidiennes, politiques et médiatiques, et des discours qui les diffusent. Transparence sociale et politique, territoires socio- économiques et symboliques, croyances et régimes médiatiques, compétitivité et compétition, variations stylistiques de la mode: ce sont quelques-unes des innombrables configurations sémiotiques qui donnent du sens à nos vies quotidiennes, collectives ou individuelles. En traversant ces configurations l’une après l’autre, le sémioticien dialogue avec l’anthropologue, l’économiste, le géographe, le philosophe, ou le sociologue. Édition Première édition Volume 3

Formes de Vie, Fontanille, Ficha

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Nuevo libro de Fontanille, Formes de Vie.

Citation preview

Page 1: Formes de Vie, Fontanille, Ficha

Formes de vieJacques Fontanille

Livre broché - 38,00 € 742.67 pesos.

Les vivants persistent à vivre, et les humains persévèrent. Les cours de vie prennent forme dans la manière dont leur continuité est assurée, malgré les obstacles et les aléas. Et le sens de la vie est tout aussi bien dans la force des engagements, dans les hésitations, les atermoiements, les renoncements et les changements de cap qui permettent, ou ne permettent pas, de persister.Les formes de vie trouvent sens dans la réunion entre des expressions (des formes du cours de vie) et des contenus (des valeurs, des émotions, des enjeux et des croyances). Toutes sont par principe disponibles pour tous les acteurs sociaux, qui peuvent se les approprier, les transformer, les confronter entre elles et en inventer de nouvelles, mais avec des chances inégales d'y parvenir. Par leur résistance aux segmentations sociales a priori, par leur capacité à établir des rapports entre des phénomènes d’une grande diversité, les formes de vie nous mettent en somme à « bonne distance », la distance qui convient à la fois à la compréhension et à l’évaluation critique de la signification de nos pratiques sociales, quotidiennes, politiques et médiatiques, et des discours qui les diffusent.

Transparence sociale et politique, territoires socio-économiques et symboliques, croyances et régimes médiatiques, compétitivité et compétition, variations stylistiques de la mode: ce sont quelques-unes des innombrables configurations sémiotiques qui donnent du sens à nos vies quotidiennes, collectives ou individuelles. En traversant ces configurations l’une après l’autre, le sémioticien dialogue avec l’anthropologue, l’économiste, le géographe, le philosophe, ou le sociologue.

Édition Première éditionVolume 3Éditeur Presses universitaires de LiègeSupport Livre brochéNb de pages 278 p. Index . Bibliographie . Lexique . Indices .ISBN-10 2875620665ISBN-13 9782875620668

Avant-proposI. La vie prend forme : entre nature et sociétéPréambule I

Page 2: Formes de Vie, Fontanille, Ficha

De la sémiotique du vivant aux formes de vieLes formes de vie en tant que « langages »La vie peut-elle avoir une forme sémiotique ?Le point de vue paradigmatiqueLe point de vue syntagmatiqueDes manières de vivre et de sentir : définir et décrire les formes de vieCohérence et congruence des formes de vieVariations de la présence sensibleII. Régimes de croyance en concurrence : provocations, conflits et concessionsPréambule IIDes formes de vie émergentes : provocations éthiques et esthétiques. Le cas du beau gesteIntroductionLa morale et la syntaxe narrativeÉchange et rupture de l'échangeLe beau geste en actesLe beau geste et le spectacle des formes de vieConclusion : du beau geste individuel aux formes de vie socialiséesCompétitivité : croyances paradoxales et mauvaise foiLe paradoxe des compétitions socio-économiquesL’individuel et le collectifNécessité et contingence : la dissociation modale & épistémologiquePour finir : les formes de vie de mauvaise foiTransparences : des croyances et des concessionsUne configuration transverseLa transparence et le visibleLa transparence pratique et stratégiqueConclusionDes formes de vie invasives : régimes de croyance médiatiques et mondialisationLa sémiosphère et les médiasLes médias, les formes sémiotiques et les plans d’immanenceRégimes de croyance, passions et formes de viePour finir : ces croyances qui nous mettent au mondeIII. L’espace-temps de la persistance et de la persévérancePréambule IIIL’espace et le temps des formes de vieLes régimes topologiques des formes de vieLes régimes temporels des formes de vieTemporalitésL’invention du temps et les formes de vie dans le mythe grecLe temps social et les formes de vie « de droit »Périodicités : Julien Fournié et les saisons de la mode

Page 3: Formes de Vie, Fontanille, Ficha

Le corpus, le corps et l’objetLe parcours des saisonsDeux saisons et quatre formes de vieTerritorialités : des formes de vie en leur domaineIntroductionEspace, limites & réseauContrôle, appropriation, pouvoirs et espace modalSpécificité, légitimité et appartenance symboliqueTransformation anthropique, travail et donation de sensPour finir : le territoire comme forme de vieConclusion