Forum EMI-Entreprises revue 17ème

SOUS LE HAUT PARTONNAGE DE SA MAJESTÉ LE ROI MOHAMMED VI

7ÈME

sous le thème :1111ffl

LE MAROC ET LES OBJECTIFSDU MILLENAIRE

POUR LE DEVELOPPEMENT

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AUSSI cov..crae que novatrice, surtout en clirection des pays africains f14res. >

Extrait du discours royal au siège des Nations Unies à New York le 20/09/2010



le Canard)Libéré

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P6.Mot du Comité organP9.EditoP10.Mot du Directeur de l'P12.Mot du Président de l'

P28.

sateur

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P22.Quand le Maroc prend son envol

çf)rmr_in_rnP14.Mot du Directeur Adjoint de l' EMIP16.Programme Officiel des deux journéesP18.Conférence et tables rondes

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P26.SIAM : Une référence pour le Maroc

Casablanca se dote d'un Tramway..._Il était temps.

P30.A la recherche de la conscience Logistique

P33.Leade

P36.Graph

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: l'art d'allier autorité et humilité.

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l> DOSSIER SPÉCIALP40.Les OMD dans le contexte socio-économique

9 a du Maroc

P42.Une couverture médicale pour tous.

P44.Lu L'éducation pour tous, du droit à la réalité.

e7, P47-8- La biodiversité : Ces espèces que l'on ne vera

peut être jamais

telP50.

\-/ Microcrédits : un soutien dans la lutte contrela pauvreté.

P52.SIDA Au Maroc: où en est-on? Et quel rôle pourl'ingénieur dans la lutte contre cette maladie?

n P54.Vers une plus grande émancipation politiquede la femme marocaine.

çlp P58.c?8° Energies renouvelables au Maroc : Potentiel et

projets.

P62.SMIG au Maroc, comment vivent les salariés.

P64.PME-PMI: pour un développementsocio-économique durable.

n P66.l'égalité professionnelle,un atout pour le progrés

P70.Quel commerce équitable pour le Marocde demain?

P72.Interview avec M. le ministreMohamed ELYAZGHY

P76.Témoignage de MonsieurOthman BENALI

P79.Témoignage de MonsieurAbdelhamid ZGUIRIR

P81.Mot du comité de soutien

P82.Remerciements



taMot du Comité

C'est en veillant à perpétuer l'image d'excellence que le forum EMI-entreprisesreflète de l'Ecole Mohammadia d'Ingénieurs, que les comités qui se succédèrent àson organisation ont su forger la renommée qu'il possède, aussi bien auprès des entre-prises que des grandes écoles marocaines.

Ainsi, arrivé à sa 17ème édition, le forum EMI-entreprises a atteint un niveau deprofessionnalisme à la hauteur des entreprises qui y accourent pour trouver les profilsles plus adaptés à leurs besoins, selon les différentes spécialités enseignées à l'EcoleMohammadia d'Ingénieurs.

Nous vous invitons à partager des moments de convivialité dans une ambiancetout aussi professionnelle que festive lors des deux journées de la 17 ème édition duForum EMI-Entreprises qui aura lieu les 20 et 21 avril 2011 sous le thème :

Le Maroc et les objectifs du millénairepour le développement .



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IIA Organigramme

Younes RHOULAMIIll'résZetent

Zakaria MOURCHIDa 1«...";..4.

Saad EL MANSOURI1)i,ce-erresLelevd.

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Adil RADIiZespen.seable e'eniSéren.ces

Mohamed Souheil OUSMOIIZespon.salote Cev.ceptiov. & "Desie.

Hakim ZEJJARI1espeesable xtervte

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Chaymae BELOUALI

Hind LABETOUBI1Zegroyuelle 1:2evue

7Merouane MBARKIiZespovt.sable Wéoliatistatiere.

Othmane AMAR1:?..espelsealle Wtielicessetien.



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taEditowu.

En septembre 2000, les chefs d'état de 189 pays dont le Maroc, se sont réunis ausiège des Nations Unies à New York, afin de définir les Objectifs du Millénaire pour le déve-loppement (OMD), véritable feuille de route internationale adoptée en vue de réduire lapauvreté et d'accélérer le développement dans le monde d'ici 2015.

Ainsi, les pays en voie de développement se sont -ils engagés à mieux gouverneret investir dans les différents secteurs clés du développement, tandis que les pays richesont pris l'engagement de les appuyer par le biais de l'aide, de l'allègement des dettes etd'un commerce international plus équitable. Un engagement qui, comme l'a souligné SaMajesté le Roi Mohammed VI, a « changé le sort de millions de personnes qui jouissent,désormais, de leur droit à l'éducation, à la santé, à l'emploi et à une vie digne ».

Cela nécessite, comme l'a précisé sa Majesté, « un engagement politique fermede la part de tous les Etats, ainsi qu'un partenariat mondial consistant, assorti d'un calen-drier précis de mise en oeuvre, constituent le meilleur gage pour atteindre ces Objectifs » ;mais ceux-ci ne pourront en réalité être atteints et durablement consolidés, que si chaquecitoyen y travaille et participe à son échelle à leur réalisation.

Ces objectifs doivent donc être ceux de tout un chacun et relèvent tant de notrecapacité d'action individuelle et collective, que de notre capacité à changer de com-portement au quotidien.En choisissant ces Objectifs du Millénaire comme thème de la 17ème édition du ForumEMI-Entreprises, nous souhaitons, en tant qu'ingénieurs Emistes et officiers de réserve duRoyaume, participer à notre humble échelle à la réalisation de ces OMD, à travers la miseen lumière des progrès considérables réalisés par notre pays ces dernières années enmatière de développement économique, social et humain et réfléchir à des voies poten-tielles d'actions

En effet, tous les grands chantiers, toutes les grandes réformes initiés par SM le RoiMohammed VI depuis 1999, dont la dernière et plus marquante est la révision constitution-nelle, sont autant de révolutions silencieuses que l'on considère souvent comme "nor-males" ou allant de soi, mais qui constituent pourtant les bases de la construction duMaroc de demain. Un Maroc résolument différent, qui sera, grâce à la mobilisation detous et aux efforts communs, plus démocratique, plus moderne, mais surtout humaine-ment, socialement et économiquement développé.

Un Maroc uni et développé dont nous voulons tous être les batisseurs actifs. UnMaroc qui, sans flagornerie ou complaisance mais simplement par patriotisme, restera àjamais fidèle à sa devise « Allah, Al Watan, Al Malik ».

Younes RHOULAMIPrésident du Forum EMI-Entreprises 2011

FORUM



Mot de M.Driss BOUAMIDirecteur de l'Ecole Mohammadia d'Ingénieurs

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Le Maroc et les objectifs du Millénaire.

Dans sa quête du bien être del'humanité et de la préservation de la Terre pourles générations futures, l'ONU a défini 8 objectifsque tous les pays du globe sont appelés à réali-ser pour le présent millénaire :

1. Réduire l'extrême pauvreté et la faim.2. Assurer l'éducation primaire pour tous.3. Promouvoir l'égalité des sexes etl'autonomisation des femmes.4. Réduire la mortalité infantile et post-in-fantile.5. Améliorer la santé maternelle.6. Combattre le Sida, le paludisme etd'autres maladies.7. Préserver l'environnement.8. Mettre en place un partenariat pour ledéveloppement.

Ces objectifs visent comme, on le

constate, à placer l'homme au centre despréoccupations des pouvoirs publics dans tousles pays pour faire en sorte qu'il vive aisément,



Le Maroc a mis en oeuvre l'InitiativeNationale de Développement Humainpour lutter contre la précarité etl'exclusion. Il a renforcé son dispositif de lasanté pour réduire de façon drastique lamortalité infantile et aussi celle des mèreset a mis en place l'Assurance Maladieobligatoire, Il a continué à généraliserl'accès aux principaux vaccins requis pourprévenir les grandes maladies telles latuberculose.Il a construit des écoles et mis en oeuvre

des mesures incitatives pour assurer la sco-larisation pour tous et particulièrement enmilieu rural.Il a construit des routes pour désenclaverdes régions.Il a permis l'accès à l'électricité dans lescampagnes et les régions les plus reculées.Il a amélioré son système d'information surle Sida et a renforcé son dispositif dedépistage précoce de ce fléau.Il a lancé un programme ambitieux, « Villessans bidonville », de lutte contre l'habitatinsalubre.Il a amélioré l'accès au téléphone et àl' Internet.Il a établi une charte et des mesures pourla protection de l'environnement et ledéveloppement durable.

Toutes ces actions et d'autres fortnombreuses à caractère éminemmentsocial ont été accompagnées, de façonconcomitante, de plans visant le dével-oppement économique du pays commeles plans Emergence et Envol del'industrie, le Plan Azur dutourisme, le plan

Maroc vert de l'Agriculture et del'élevage, le Plan Halieutis de la pêche, leplan Maroc Numeric 2013 des technolo-gies de l'Information et de la Communica-tion, la vision 2015 de l'artisanat, le planRawaj du commerce, le programme dedéveloppement de plate formes logis-tiques, les plan de développement éner-gétique avec la volonté de renforcer par-ticulièrement la production de l'énergieélectrique d'origine solaire et éolienne...

Tous ces plans et d'autres visent àrenforcer l'économie marocaine et àcréer des emplois et de la richesse ce quidevrait permettre, à terme, d'avoir aussides retombées bénéfiques sur les actionssociales qui pourront être réalisées et multi-pliées davantage.

Grâce à tous ces plans et cesactions sociales, le Maroc a été considérépar l'ONU parmi les pays qui ont parcourudes distances fort satisfaisantes sur lechemin de la réalisation des objectifs duMillénaires. Le satisfecit est grand mais iln'en demeure pas moins que beaucoupreste à faire et nous devons tous nousatteler, résolument, chacun dans sondomaine d'activité, à contribuer, defaçon efficiente, à construire l'édifice dubien être et de la santé de tous lesmarocains et à préserver l'environnementafin que le Maroc joue pleinement son rôlede citoyen du Monde.



Mot de M. Rabie KHLIEPrésident de l'AIEM

eek lw If. é lir lir eeeesessesseeseeseessesseseegegic;

Plus forte par ses membres, plusreconnue par ses activités intenses, l'AIEM(Association des Ingénieurs de l'EcoleMohammédia) a mis en marche au coursde ces deux dernières années une straté-gie mobilisatrice et dynamique. Celle-citraduit son implication effective dansl'enrichissement du débat national et sondynamisme dans le processus du dévelop-pement technique, économique et socialde notre pays.

Un tel engagement s'est concrétiséen 2010 par la mise sur rail d'une batteried'actions et de manifestations novatriceset de grande envergure. Pour n'en citerqu'un échantillon, c'est le cas del'organisation de journées d'études autourde thématiques d'actualité (charte natio-nale de l'environnement et de développe-ment durable, stratégie nationale «MarocNuméric 2013» et nanotechnologies), d'unforum des femmes entrepreneurs arabes,d'une caravane au profit des classespréparatoires, du programme Cap profes-sionnel,...

Bien plus, ce souci d'implication etd'émergence dans la scène économiqued'un ingénieur Emiste connu par son fortengagement se manifeste à travers leForum EMI-Entreprises qui ne cesse de sedémarquer par la qualité des thématiqueschoisies annuellement comme plate-formes d'échange et de débat.

0

Dans sa 17ème édition, ce Forum sedéroule sous le thème « Le Maroc et lesObjectifs du Millénaire pour le Développe-ment ». Il s'agit là d'un sujet capital enphase avec les donnes du contexteactuel, exprimant un consensus collectifpour assurer un développement humaindurable et harmonieux. En effet, notrepays a placé les OMD au centre de sespolitiques nationales. L'Initiative Nationalepour le Développement Humain (INDH), lesstratégies sectorielles ciblées, la promotiond'activités génératrices de revenus stableset d'emplois, la généralisation de l'accès àl'électricité et à l'eau potable, l'adoptiondes régimes d'assurance-maladie obliga-toire (AMO), la généralisation de l'ensei-gnement primaire, le plan d'énergie renou-velables et propres, le chantier de la régio-nalisation avancée,..., sont autantd'initiatives audacieuses et de réformesprofondes engagées dans ce sens selonune démarche participative interpellantl'ensemble des parties prenantes.

Nous sommes alors de plus en plusconvaincus qu'il est de notre devoir des'impliquer davantage dans ces différentschantiers de changement et de promo-tion d'un développement humain durableau sein de notre pays. Telle est la voieincontournable qui fera que l'IngénieurEmiste préservera sa position de leader, etqui contribuera aussi à renforcer la placeet la notoriété de l'EMI en tant que vecteurprincipal de rayonnement de l'imaged'une AIEM toujours vivante et en marche.



Si un jour vous croisez ces chevaux, dites-vous que c'est l'avenir qui arrive au galop.

Qui sait ce que sera un jour le train ? L'Office National des Chemins de Fer ne cesse de vouloir

répondre à cette question en réinventant le train au quotidien. Améliorer la vie des citoyenset abolir les distances, tek sont les objectifs de chacune des innovations de l'ONCF. Le futurs'avère très prometteur avec l'ONCF qui investit plus que jamais dans le confort, le service, les

dessertes et le gain de temps. Le train tient une place majeure dans l'avenir du Maroc, ce train

fait plus que rapprocher les marocains entre eux, il les relie avec [avenir.

ONCFL'AVENIR SE LIT SUR NOS LIGNES



Mot de M. Mohamed TAHIRIDirecteur Adjoint

r ik 4r iïeeeeeeesessesseeseeseessesseseeger,

Au fil des éditions, le Forum EMI-En-treprises s'est forgé, auprès des divers opé-rateurs socio-économiques, une réputa-tion de manifestation estudiantine de réfé-rence tant pour l'étendue de son enver-gure que pour l'esprit de rigueur et deprofessionnalisme qui caractérisent sonorganisation. L'enthousiasme et la fermevolonté d'exceller, qui animent les

membres du comité d'organisation de la17ième édition laissent présager qu'elles'inscrira dans la logique d'améliorationvoire de perfectionnement progressif qui amarqué la tenue de cet événementdepuis un certain nombre d'années.

En outre, le thème « Le Maroc et lesObjectifs du Millénaire pour le Développe-ment » sous lequel la présente édition duForum EMI-Entreprises est organisée estd'une portée internationale. En effet lesobjectifs du millénaire pour le développe-ment sont adoptés par les Nations Uniespour être atteints en 2015. Ces objectifs, aunombre de 8 visent à répondre aux défisles plus importants du monde.

Le Maroc est certainement sur labonne voie pour réussir ce pari internatio-

nal à l'horizon 2015, grâce notamment à lapolitique menée depuis une décennie enmatière de développement socio-écono-mique. Néanmoins les défis à releverdemeurent énormes et nécessitent davan-tage d'efforts à différents niveaux. Discuterdes réalisations effectuées et des défisencore à relever, pour être au rendez-vousde 2015, consolidera la renommé duForum EMI-Entreprises comme espaced'échanges sur des thèmes d'une grandeimportance et d'actualité pour le déve-loppement de notre pays.

Cet écho des préoccupations dedéveloppement national au niveau de laplus importante manifestation organiséepar les étudiants de l'EMI, témoigne de lapréparation et disposition de ces étudiantsà une plus immédiate opérationnalité entant que futurs ingénieurs. Cette opéra-tionnalité, constitue, une image demarque de l'ingénieur Emiste depuis lasortie de la première promotion en 1964.C'est cette image de marque que tous lesacteurs de l'EMI, corps professoral enpremier chef, se doivent maintenir etrenforcer.

Je souhaite plein succès à la17ième édition du Forum EMI-Entreprises etfélicite d'emblée l'ensemble des étudiantsqui ont contribué à son organisation.



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12h30 : Déjeuner rencontre

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situation et stratégies deréalisations »

14h15 : Test Unilever15h00 Ouverture des stands17h00 : Réception à l'honneur

des intervenants18h00 : Fermeture des stands

"*.11. 411110

ème Edition

08h30 : Ouverture des stands09h00 Table ronde :

« Le Maroc : Quels partenariatsmondiaux pour la mise en oeuvre

des stratégies nationales dedéveloppement ? »

I09h30 : Test Procter & Gamble11 h00 : Réception à l'honneur

des intervenants12h00 : Fermeture des stands

12h30 : Déjeuner rencontre

14h00 : Table ronde :« Reprise économique et

dynamique d'investissement: denouveaux horizons pour un

développement solide »

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tà1 X11.Conférencewu.

« Les Objectifs du Millénaire pour le Développementà quatre ans de l'échéance:

diagnostic de la situation et stratégies de réalisations »

A l'aube du nouveau millénaire, les 191 états membres de l'ONU se sont offi-ciellement engagés autour des Objectifs du Millénaire pour le Développement. A lafois ambitieux et réalistes, les 8 OMD constituent le fer de lance des actions enfaveur du développement dans le monde entier. Ces objectifs sont assortis decibles à atteindre dans des délais précis de façon à mesurer les progrès accomplisdans la lutte contre l'extrême pauvreté, qui demeure l'un des grands défis de notretemps et l'une des principales préoccupations de la communauté internationale.

Le Maroc, engagé plus que jamais dans la voie du développement, a trèsbien saisi l'importance des enjeux des Objectifs du Millénaire pour le Développe-ment. Ainsi, il s'investit dans la création de partenariats et projets encore plus com-pétitifs touchant plusieurs domaines : l'éducation primaire, la santé infantile,l'égalité des sexes, l'extrême pauvreté, la santé maternelle, les maladies virales,l'environnement ou encore les partenariats mondiaux pour le développement.

A 5 ans de l'échéance, Le Rapport National OMD 2010 indique que malgréquelques entraves qui freinent son évolution vers la concrétisation des OMD, leMaroc est sur les bons rails pour réussir ce pari international à l'horizon 2015. Afind'atteindre ces 8 objectifs et accompagner ce changement, le pays a mis enplace plusieurs stratégies et plans sectoriels qui prennent en compte l'impact de lacrise financière mondiale ainsi que le changement climatique.

Questions :

Les Objectifs du Millénaire pour le développement : ou en est le Maroc ?Est-on sur la bonne voie pour réaliser certains objectifs ? Faut-il des efforts sup-

plémentaires ? Dans quels secteurs ?Quels sont concrètement les politiques et projets mis en place pour atteindre

ces objectifs ?Quelles actions peut entreprendre un ingénieur pour contribuer au dévelop-

pement des OMD au Maroc ?



« Le Maroc : Quels partenariats mondiaux pour la mise en oeuvredes stratégies nationales de développement ? »

Les Objectifs du Millénaire pour le Développement ont été adoptés en vuede coordonner les efforts fournis, et par suite, créer un monde plus sûr pour les géné-rations présentes et futures. La mise en place d'un partenariat mondial pour ledéveloppement s'inscrit, lui, en tant que huitième objectif. Dans ce cadre, les paysriches s'engagent à augmenter leur aide en mettant en oeuvre des règlesd'échanges commerciaux plus équitables, et d'avantage soutenir les pays en voiede développement.

Afin de répondre aux besoins nationaux en matière de gestion rationnelle desressources naturelles et d'amélioration du cadre de vie de ses populations, leMaroc a entamé d'efficientes stratégies de développement touchant à l'ensembledes secteurs économique, social et politique. Et afin de relever à meilleur escient cedéfi, l'établissement de diverses conventions d'échange et de collaboration àl'échelle mondial s'avère condition sine qua none.C'est de ce fait, que le Royaume a axé principalement sa politique de développe-ment sur la réalisation de véritables partenariats mondiaux drainant à la fois lesfonds d'investissement suffisants, et le savoir technologique nécessaire, engageantpar conséquent la formation de ressources humaines capables et compétentes.

Questions :

- En effet, jusqu'à quelle mesure les partenariats seront-ils profitables au Maroc?- Cela ne représente-t-il pas de risque quant à la croissance du tissu entrepre-neurial national ?- Comment faire drainer d'avantage de connaissances et de savoir technolo-gique nécessaire au développement ?



ét` tàTable ronde 2

« Reprise économique et dynamique d'investissement:de nouveaux horizons pour un développement solide »

En 2008, la crise mondiale avait surpris les gouvernements de la planète parson ampleur et sa brutalité : des plans de relance économique ont été mis enplace, des capitaux ont été injectés massivement pour renflouer les systèmes finan-ciers, une perte de confiance des acteurs économiques avait persisté et un climatd'incertitude dominait la conjoncture mondiale...l'horizon de sortie de crise restaitimprévisible. La crise avait donné lieu à un gros lot d'interrogations sur la configura-tion qu'aura le monde post-crise.

En 2009, les conséquences de la crise internationale sur de nombreux payspartenaires du Maroc a eu un impact sur de plusieurs secteurs essentiellement orien-tés vers l'international, à savoir : le textile, l'automobile, l'électronique ou encorel'aéronautique. Plusieurs mesures ont été mises en place afin de soutenir ces indus-tries.

Néanmoins, grâce à la stabilité de son cadre macroéconomique, à la soliditéde son secteur financier, à la mise en place d'un dispositif de soutien à la croissanceà travers la stimulation de la demande intérieure, l'accélération des stratégies sec-torielles et des réformes structurelles, le soutien aux petites et moyennes entrepriseset à la mise en place d'un comité de veille stratégique public-privé l'économie ma-rocaine a cependant pu afficher une bonne résilience face aux effets de la criseavec un taux de croissance des plus élevés de la région.Le Maroc consolide ainsi sa position du premier attracteur d'investissements dans larégion offrant ainsi d'intéressantes perspectives de développement.

Questions :

Le Maroc d'aujourd'hui, quelles politiques pour le maintien des indicateurséconomiques en progression ?

Quelles stratégies pour une attraction meilleure des investissements ?Quelles perspectives pour une économie stable et solide ?



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Quand le Maroc prend son envol...

Certains le voient comme le nouveau pôle aéronautique de la région, d'autres justecomme une étape transit, une chose est sûre, c'est que le Maroc joue dans la cour desgrands, ce qui offre des avantages innombrables, mais impose surtout des responsabilités,lumières sur l'une des activités industrielles les plus fructueuse du royaume.

Un marché mondial en pleine croissance

L'industrie aéronautique est unsecteur stratégique majeur et son poidséconomique ne se compare à aucunautre. L'aviation commerciale vient defranchir le cap des deux milliards depassagers annuels et devrait continuer decroître, à long terme, au rythme moyen de5% par an. Le parc mondial est estimé à22.000 avions. Ces appareils sont exploitéspar 900 compagnies parmi lesquelles 300ténors dominent la profession. Ce vasteparc aérien vieillit, ce qui est inévitable, etdemande constamment à être renouveléet rajeuni. Airbus et Boeing estiment queleurs clients leur achèteront environ 18 000appareils en 20 ans. L'aviation

Les experts évaluent unecroissance de ce

secteur à plus de 20% aucours des dix prochainesannées, avec une évolu-tion du chiffre d'affairequi atteindra les 12 mil-liards de dirhams et la

commerciale correspond à 29 millionsd'emplois à travers le monde, selon lescalculs les plus récents de l'Air TransportAction Group. Ce total inclut les effectifs

des compagnies aériennes et desaéroports, ceux de l'industrie (constructiond'avions, moteurs et équipements), lesservices annexes et le tourisme.

L'épopée de l' aéronautique au Maroc

Le Maroc est en quête d'une placede choix parmi les pays où l'activitéaéronautique est appelée à réussir. Lechemin est déjà tracé dans ce sens, vuque le secteur aéronautique marocainemploie directement près de 5000personnes dans une cinquantained'entreprises, avec un volume d'activitéde 250 millions d'euros par an.

Le Royaume figure parmi les pays oùce secteur peut bénéficier deperspectives d'avenir extrêmementprometteuses. Les experts évaluent unecroissance de ce secteur à plus de 20% aucours des dix prochaines années, avecune évolution du chiffre d'affaire quiatteindra les 12 milliards de dirhams et lacréation de plus de 15000 emplois.



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D,NS Lti VEI.OPPEUT7

Grâce à 81 années de présence continue au Maroc, Renault est un acteur incontournable du marché automobile.Plus d'une voiture sur trois vendue au Maroc est commercialisée par le Groupe, qui a su adapter sa gamme et ses services auxattentes des Marocains. Mais l'engagement de Renault au Maroc va encore plus loin. Employant aujourd'hui près de 3 000collaborateurs, disposant du plus vaste réseau de distribution et de la seule unité de production automobile du Maroc, le GroupeRenault renouvelle sa confiance dans le développement du Royaume en construisant une vaste usine à Tanger. LT



61%

ActualitésICertains le voient commele nouveau pôle aéronau-tique de la région, d'autres

juste comme une étapetransit, une chose est sûre,c'est que le Maroc jouedans la cour des grands

Vu la grande opportunité quereprésente un domaine comme celui-là,surtout compte tenu de l'externalisationqu'il connait au niveau des pays euro-péens, le Maroc déploie tous ses effortspour en profiter. On retrouve, en effet,plusieurs branches de cette industrie,notamment, la fabrication des connec-teurs, des faisceaux de câbles, desnacelles, des composites, des conduitesd'aération, ainsi que le traitement desurface ou encore le développement deservices liés à l'aéronautique comme laréparation et la maintenance des moteursd'avion, l'étude et la conception enmécanique, le calcul des structures,l'analyse de la résistance et le design élec-trique. On retrouve ainsi quasiment tout leprocessus de fabrication d'un avion.

Face à un tel enjeu, le gouverne-ment a anticipé l'évolution du secteur. Eneffet, le plan Emergence fait bénéficier lesinvestisseurs de nombreuses mesures àcaractère incitatif.

Ces mesures peuvent se résumer enl'accompagnement au niveau de laformation, en un accompagnementfoncier, en l'allègement des procédures eten une exonération durant les cinqpremières années sur l'IS (Impôt sur lasociété). Ça a déjà permis d'attirer desentreprises du premier ordre, parmilesquels EADS, Boeing, Safran... Le pays sepositionne en concurrent direct de payspuissants dans ce domaine comme laChine et l'Inde.

Des pronostics et des indicateurspositifs plaident en faveur du Maroc entant que destination de plus en plus priséepour l'implantation d'activités aéronau-tiques dans les années à venir. Le Marocoeuvre par ailleurs au développement desites industriels d'accueil en zones aéropor-tuaires spécialement dédiés à l'activitéaéronautique, comme l'aéropôle del'aéroport international Mohammed V.D'autres zones industrielles destinées àl'activité aéronautique sont en projets.

La formation pour accompagner le secteur

Pour faire face à la demande desindustriels, les écoles d'ingénieurs et lesinstituts de technologie mettent actuelle-ment en place des formations en phaseavec les exigences du secteur.



Teuchos Maroc, société d'ingénie-rie et d'études aéronautiques et spatiales,filiale du groupe Safran, avait signé uneconvention de partenariat avec l'EcoleMohammedia des Ingénieurs (EMI) portantsur la formation et la recherche dans ledomaine de l'aéronautique. Cetteconvention concerne notamment laformation dans le domaine de l'ingénierieassistée par ordinateur (IAO), appliquée àl'aéronautique. Rappelons que l' EMI avaitauparavant créé, en septembre 1995, unespécialité «Maintenance aéronautique»en dernière année de son cycle ingénieurpour accompagner la dynamique queconnaît actuellement le secteur.

Sadd EL MANSOURI2ème année aénie industriel

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Actualités

SIAM: Une référence pour le Maroc.

Lieu : Meknès, Bassin de l'Agdal: Sahrij Souani Ville Ancienne, Espaced'exposition du SIAM

Date : 6ème édition du 27 avril au ler Mai 2011.

Le salon international del'agriculture au Maroc (SIAM) fut créé en2006 par le Ministère de l'agriculture et dela pêche maritime sous la PrésidenceEffective de sa Majesté le Roi MohamedVI.

Depuis sa création, le SIAM n'acessé d'évoluer et de s'améliorer pours'imposer comme le salon leader del'agriculture en Afrique, par sa superficie,son nombre d'intervenants et par sonprofessionnalisme.

En effet, quelques chiffres relatifs àla 5ème Edition montrent l'importance decet événement :

Une superficie de 100 000 m2 dont65 000 m2 aménagés sous chapiteaux.

844 exposants dontinternationauxde 32 pays différents

exposants

200 journalistes accrédités du Maroc etde l'international

journées réservées exclusivement auxprofessionnels

concours national Elevage

750 00L visiteurs

Le SIAM est organisé en pôles :Pôle régions : Dans lequel chacune

des 16 régions du Maroc décline toutes lespropriétés relatives à sa zonegéographique : Conditions climatiques,produit du terroir...

Pôle Institutionnel - Sponsors : Cetespace est réservé aux institutions pub-liques (ministères, services publiques, syndi-cats...) et privées (banques, organismesde crédit, assurances...) oeuvrant pour lebien de l'agriculture au Maroc et support-ant le SIAM.

Pôle International : Ce pôlerassemble des entreprises étrangères oeu-vrant dans le domaine de l'agricultureainsi que des organismes internationaux etdes ONG.



Pôle produit : Rassemble toutes lesPME et les grandes entreprises duRoyaume. Elles proposent des produitsbruts tels que les fruits et légumes ou desproduits transformés (charcuterie, produitslaitiers,...).

Pôle Agro-fourniture : Il concerne lesmatières premières, l'outillage et lesconstructions nécessaires à la productionvégétale. Exemples : serres, engrais,semences, matériel d'irrigation...

Pôle Nature Vie et Environnement :Contient tout ce qui a trait aux loisirs enplein air (chasse, pêche, espaces verts,...)mais aussi à l'écologie et aux activitésenvironnementales.

Pôle Souk : Cet espace, créé lors dela 4ème édition du SIAM, regroupe les coo-pératives et les associations du Maroc afinde promouvoir les produits artisanaux etceux du terroir (miel, épices, huiles,...).

Pôle Elevage : Contient desanimaux représentatifs de l'élevage maro-cain et s'occupe de l'organisation duconcours d'élevage.

Pôle Machines : Dédié auxmachines agricoles de tous genres(tracteurs, moissonneuse-batteuse,...)

Actualités-

(

Plaines, Montagnes et Oasis : UneMosaïque de Richesses, tel est le thème dela hème édition du SIAM qui vient réconfor-ter la position de leader du salon au niveauafricain et mondial et confirmer sa placeparmi les évènements incontournable dudomaine agricole.

Cette année, la diversité des terroirsmarocains est à l'honneur, « l'édition 2011du SIAM s'attache à valoriser les attraits etspécificités des terroirs d'origine afin dedévelopper de façon pérenne etconstructive les échanges bilatéraux entreopérateurs locaux et internationaux de lafilière », a déclaré Jaouad CHAMI commis-saire du salon.

En marge du salon, un programmede conférences sera animé par desexperts reconnus sur la scène internatio-nale, ces colloques, conférences etdébats donneront à l'événement unerésonnance, sans doute, plus forte.

Othmane AMAR2ème année génie industriel



Casablanca se dote d'un Tramway...11 etait temps!

Casablanca, la capitale écono-mique du pays, a vu sa population doublerces deux dernières décennies, ce qui nouslaisse imaginer l'importance de son parcautomobile et les problèmes de la circula-tion urbaine qui en découlent. En effet, lesgrandes artères sont très régulièrementcongestionnées, augmentant les temps deparcours pour les usagers et participant àla pollution au sein de l'agglomération.

Ainsi, la mise en place d'un projetde tramway peut constituer la solution laplus adaptée pour remédier à cesproblèmes.Lancé en 2009, le projet sera réalisé en

deux étapes : la première est la déviationdes réseaux d'assainissement, d'eaupotable, d'électricité, d'éclairage publicet de télécommunications, pour permettrede libérer l'espace souterrain de la plate-forme qui accueillera le tramway, la deu-xième est la mise en place de la voie ferréeet d'autres lots pour les équipements dusystème.

La première ligne du tramway com-portera 47 stations d'arrêts, et reliera HayMoulay Rachid au Quartier des facultés,en transitant par Hay Mohammadi, gareCasa Voyageurs, Boulevard MohammedV, boulevard Abdelmoumen, gare ferro-viaire Oasis, et le Technopark, pour unelongueur totale de 30 km et un temps detrajet de 55 min.

Pour parler chiffres, le tramwaypermettra de transporter près de 250.000voyageurs par jour entre 5h et lh du matin,avec une fréquence de passage de 4min,

ce qui allégera considérablement la circu-lation urbaine et le problème de transportdans la ville.

Un montant d'investissement de 6,4milliards de DH, dont 4 milliards en fondspropres et le reste par des empruntsgarantis par l'Etat, lui a été alloué. Cetteenveloppe est répartie comme suit :

1,9 milliard de DH pour l'acquisitiondu matériel roulant (37rames de 65m)

500 millions pour les études et le suivides travaux,

400 millions pour les travaux dedéviation des réseaux

2,3 milliards de DH pour les travauxde plateforme, voie ferrée et aménage-ments urbains

1 milliard pour les équipementssystèmes

340 millions pour la construction ducentre de maintenance.Quant au pilotage de sa mise en oeuvre ilest confié à la société Casablanca Trans-ports.

Il va sans dire que ce projetd'envergure contribuera sans aucundoute à la rénovation et au développe-ment durable de la région et apportera satouche de modernité et de dynamisme aucoeur battant du pays.

Mohamed Souheil OUSMOI2ème année génie Modélisation etInformatique Scientifique



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A la recherche de la conscience Logistique :

La logistique une fonction encore méconnue chez beaucoup de PME et PMI, s'avère êtreun outil indispensable pour pallier aux coûts élevés qui grèvent leur compétitivité. Le Marocsoucieux du développement de ce secteur n'hésite pas à ajouter à son grand portefeuille deprojets un contrat programme pour améliorer la logistique nationale.

« l'art et la manière de mettre àdisposition un produit donné au bonmoment, au bon endroit, au moindre coûtet avec la meilleure qualité » c'est ainsique l'ASLOG (Association Française de lalogistique) définit la Logistique . En pra-tique, c'est une activité axée sur la gestiondes flux physiques et d'informationspermettant de répondre à des besoinsgrâce à l'allocation des ressources adé-quates dans le respect du délai, de la qua-lité et des coûts prédéfinis. Cependant lalogistique se révèle être une fonction trans-versale entre les autres fonctions del'entreprise : Marketing, Finance,Production....etc.

Le Maroc soucieux dudéveloppement du sec-

teur de la logistiquen'hésite pas à ajouter à

son grand portefeuille deprojets un contrat pro-gramme pour améliorerla logistique nationale.

Au niveau stratégique, les industrielss'intéressent de plus en plus à la notion dela gestion de la chaîne Logistique ou ceque les anglophones nomment Supply

Chain management, qui consiste àl'amélioration des flux matériels depuis lefournisseur, passant par la production, lestockage et la distribution jusqu'auconsommateur final.

Cependant dans une perspectivede recherche de la conscience logistiquechez tous les collaborateurs concernés,fournisseurs, transporteurs, industriels, pou-voirs publics et même les citoyens quireprésentent le consommateur final et quidétiennent la plus grande partie du pou-voir d'achat, il est question d'augmenterla performance de ce secteur qui repré-sente un fort potentiel de développementpar le biais de l'amélioration de l'offre desservices, l'utilisation de moyens sophisti-qués et l'affermissement de l'infrastructuresur certains flux.



Le Maroc qui s'est engagé avecune très grande volonté à réaliser unensemble de nouvelles stratégies secto-rielles notamment le plan Emergence, leplan Maroc Vert, Programme Rawaje,Halieutis..., ne peut pas fuir à la nécessitéd'un système logistique performant quiaccompagnera ces programmes et maxi-misera la chance de leurs réussites,sachant que le renforcement de la com-pétitivité du Maroc fait de ce pays unedestination de choix pour les investisse-ments étrangers de fortes valeurs ajoutées.

Le 19 Mai 2008, sa majesté le RoiMohammed VI présida la signature d'uncontrat-programme entre le gouverne-ment et le secteur privé pour mettre enoeuvre une stratégie convoitant le déve-loppement de la compétitivité Logistiqueau Maroc. Une stratégie qui vise essentiel-lement à mettre en place un schéma deplateforme et d'infrastructure logistique,permettant l'optimisation des flux de mar-chandises, inciter l'intégrité des opérateursde services logistiques étrangers et la miseen place d'un programme de formationaux métiers de la logistique internationale.Notons aussi que ce secteur en expansionsera contrôlé et suivi par l'agence Maro-caine de Développement de la Logistiquequi a été créer à ce propos.

Mieux encore, cette stratégie pourle développement de la logistique prometun impact socio-économique et environ-nemental très important, qui se traduit parla réduction des coûts logistiques pouratteindre 15% du PIB à l'horizon de 2015 aulieu de 20%, une baisse de 30% du nombrede tonnes transportés par kilomètres et laréduction de 35% de l'émission du CO2 àl'horizon 2015.

La logistique une fonctionencore méconnue chez

beaucoup de PME et PMI,s'avère être un outil indis-pensable pour pallier auxcoûts élevés qui grèvent

leurs compétitivités.

Cependant, réaliser et contrôler unprojet d'une telle envergure se trouve êtreun très grand défi pour le Maroc,l'obligeant à remettre en question soncapital humain le plus qualifié, en particu-lier les ingénieurs qui mèneront à bien laréalisation et le développement de cettestratégie.

La qualité et la polyvalence de laformation à l'école Mohammediad'Ingénieurs fait déjà preuve que cetteécole prestigieuse avait déjà prévu la nais-sance de tel Projets au Maroc, et a déjàdoté ses futurs Ingénieurs de tous lesmoyens et les compétences requises pourveiller à la réussite des grands projets telque le programme national pour le déve-loppement de la Logistique, et ainsi instau-rer la conscience logistique recherchée.Il est clair que le Maroc s'engage à jamaispour se positionner au marché internatio-nal. Continuera-t-il à concevoir de telsprojets ? ....Enfin oui, il n'a pas le choix.

Zakaria MOURCHID2ème année génie industriel

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Leadership : l'art d'allier autorité et humilité.

Comment exercer son autorité lorsqu'on est entrepreneur ou manager d'uneentreprise ? Montrer du respect pour ses troupes signifie-t-il abdiquer son leadership ? Entre lesméthodes coercitives archaïques et les méthodes type copain-copain qui marchent peu detemps, quel est le juste milieu ?

Dans le monde entrepreneurial,l'autorité dépend de deux facultés dumanager :

Aptitude coercitive : capacité àexercer des sanctions par la dissuasion dedroit. Si tu ne fais pas bien ton travail, j'ai lepouvoir de te sanctionner mais la sanctionvaudra aussi pour moi, ainsi que toutel'équipe.

Aptitude empathique : capacité àressentir les besoins par l'empathie de fait.Je comprends tes besoins et tes motiva-tions, je vais les rendre compatibles avecles miens.

Savoir mobiliser ses colla-borateurs tout en restant

cohérent avec la vision, lamission et les valeurs del'entreprise, c'est tout l'art

du leadership

Ces deux notions influent sur lamanière dont les managers font corpsavec leur équipe. D'un côté, l'autorité parle droit et la dissuasion, de l'autre,l'autorité par les faits et l'empathie. Plusconcrètement, voici quelques exemplesplus modernes des façons d'exercerl'autorité.

L'aptitude empathique :

Le projet prend du retard : aiderpersonnellement les collaborateurs à lerattraper

Des tensions apparaissent au seindes collaborateurs de l'équipe : aider lescollaborateurs à régler leurs différends

La motivation est en baisse : cher-cher les raisons et trouver des solutionsavec l'équipe

L'un des collaborateurs est affectépour des raisons extérieures à l'entreprise :rendre l'équipe à disposition pour touteaide ou aménagements susceptibles de lesoutenir (y compris récupérer personnelle-ment et temporairement une partie decertaines tâches).



L'aptitude coercitive :

L'équipe rate son objectif de vente(ou de production, ou de délais, ...) : nepas se verser de bonus ou avantage, éva-luer les raisons et mettre en place les solu-tions, effectuer d'éventuels recadrages etréévaluer sa propre stratégie,

Un problème se fait jour : aider àtrouver la solution et non déléguer larecherche de la solution,

Le supérieur hiérarchique n'est passatisfait : monter au créneau et assumer sapropre responsabilité, résoudre le souciavec l'équipe en s'attaquant au fond dessoucis

Montrer du respect pour ses troupes nesignifie pas abdiquer son leadership. Aucontraire, c'est ce qui différencie le vraimanager du petit chef.

Un manager modeste sera ouvertaux propositions de ses équipes, se repo-sera sur leurs compétences... "Aujourd'huiplus qu'autrefois, un chef n'agit pas seul. Ildoit s'adapter à des personnalités diverses,y compris les plus fragiles", témoigne unedirectrice générale d'une grande multina-tionale. Cette attitude ne l'empêchera

r

Assumer ses lacunes sans tomber dansl'autocritique

Le paradoxe, c'est qu'une telle attitudeexige une bonne dose d'estime de soi. Caril s'agit d'accepter les regards critiquessans tomber dans l'auto flagellation.Reconnaître ses erreurs n'est pas unproblème si on montre qu'on est capablede les corriger.

Le manager habité par une "surestime desoi" est en réalité un faible. Le dominant-prétentieux cache son jeu. Il compense safragilité, bien réelle, par de l'arrogance etcherche à faire illusion.

Montrer du respect pourses troupes ne signifie pasabdiquer son leadership.Au contraire, c'est ce quidifférencie le vrai mana-

ger du petit chef



Savoir créditer ses collaborateurs pourleurs bonnes idées

Le manager qui ne souffre pas d'uncomplexe de supériorité sait qu'il construittoujours à partir des briques que lui fournis-sent ses collaborateurs. Du coup, il ne serapas tenté de tirer la couverture à lui."Certes, il faut être capable de fixer desobjectifs et de décider, mais tout autantd'accepter de s'effacer de temps entemps, observe Mohammed Hadfi, direc-teur chez P-Val Conseil. Prenez exemple surles orchestres de jazz, où chaque musicienprend à tour de rôle le leadership quelquesminutes quand il joue en solo."

Maintenir un lien de proximité avec leséquipes

Un chef doit ainsi sortir régulière-ment de sa bulle, quitter l'étage de ladirection. Saluer chaque personne lematin et le soir peut sembler une politesse

élémentaire, mais ce savoir-vivre est loind'être universel. Par ailleurs, il faut êtrecapable de mettre la main à la pâtelorsque le besoin s'en fait sentir. Ajoutonsque se confronter au terrain permet ausside repérer d'éventuels dysfonctionne-ments, et donc les corriger.

Le leadership se manifeste donc parl'exemplarité, la cohérence, le sens donnéaux actions, plus que par l'application decompétences techniques. C'est un étatd'être qui se cultive et se travaille auquotidien...et les fruits en sont, entre autres,l'engagement, la capacité à se remettreen question, l'autonomie, la persévéranceet l'authenticité.

Savoir mobiliser ses collaborateurstout en restant cohérent avec la vision, lamission et les valeurs de l'entreprise, c'esttout l'art du leadership !

Merouane M'BARKI2ème année génie industriel



Eeri4., je fe. ektitoi.

GRAPHOLOGIE

Ronde, petite, inclinée, verticale... Notre écriture en dit long sur vtos traits de caractère. La gra-phologie est la plus utilisée dans le monde de l'entreprise pour les recrutements ou la réorientationde salariés. Après la grande vogue des années 50 d go, la graphologie est aujourd'hui en perte devitesse, les entreprises préfèrent sans doute recourir d leurs propres tests psychologiques. Au Maroc,son coût pourrait lui rendre ses lettres de noblesse.

Certains y croient, d'autres pas.Mais quand on sait que plus de 90% desentreprises françaises ont recours à lagraphologie pour leur recrutement contre2% en Grande-Bretagne ou en Norvège,qu'elle est ignorée en Amérique du Nord etqu'il règne officiellement à ce sujet uncertain flou au Maroc, on est en droit de seposer quelques questions. La graphologie,cette technique qui vise à déduire lescaractéristiques psychologiques d'un indi-vidu à partir de l'observation de son écri-ture manuscrite, mérite d'être connue àdéfaut d'être adoptée.

Pour faire un test de la personnalité à trav-ers la graphologie, il suffit d'une feuilleavec un texte manuscrit avec une signa-ture. L'analyse prend pour un expertaguerri entre 3 et 5 heures et coûte entre300 et 1000DH. Décriée pendant plusieursannées, la graphologie a été, en Novem-

bre 2001, reconnue par l'AFNOR (normeNFX 50-767) en tant qu'outil d'aide à lasélection professionnelle ayant sa placeparmi les processus de recrutement.

Science ou tour de passe-passe?Écris et je te dirais qui tu es! L'écriture

manuscrite est différente chez chacun,comme la gestuelle et la mimique, maiscertains peuvent, la lire et l'interpréter. Ellese compose de facteurs musculaires, con-textuels et culturels, qui peuvent être, à leurtour, décodés à partir d'une écriture.

L'analyse prend pourun expert aguerri entre3 et 5 heures et coûteentre 300 et 1000DH

Les graphologues sont persuadésde pouvoir, à partir de l'écriture, trouverdes informations sur la personne con-cernée, informations qu'elle ne donneraitpas d'elle-même. Cette méthode vise àsimplifier le processus de recrutement :

l'employé potentiel est sondé mais ses apti-tudes réelles peuvent être différentes desdéclarations faites durant l'entretien. Ainsi,l'analyse commence par une observationméticuleuse de l'écriture, à traversl'expressivité du geste, la représentation del'inconscient, le symbolisme des formes etde l'espace.



Par quoi est déterminée notre écriture ?

Selon Jean François De Villier, spé-cialiste en graphologie depuis plus de25ans, une analyse graphologique traite 7différents aspects: l'ordonnancement dutexte sur la page, la pression, la dimensiondes lettres, leur forme, l'inclinaison del'écriture, sa vitesse et la direction deslignes. La signature et sa localisation sur lafeuille sont également des éléments assezrévélateurs. « Par exemple une signaturesimple peut indiquer un signe de simplicitéet de modestie.

A l'inverse, une signature compli-quée traduit une volonté de donner untype d'image et peut être interprétéecomme un manque de confiance en soiou une peur de se dévoiler », dixit le spé-cialiste. Ainsi, trois pôles sont étudiés. Il y ala vie intellectuelle, c'est-à-dire la naturede l'intelligence, concrète, abstraite ouconceptuelle, la démarche de la penséeou encore l'ouverture d'esprit.

Il continue : « Si l'on veut donnerquelques orientations générales, on peutdire qu'une écriture anguleuse reflète del'énergie et de la fermeté. Une écriture enrelief démontre une certaine netteté etdynamisme dans la personnalité. Unerapide renvoie à une vivacité d'esprit.Enfin une écriture mouvementée indiqueune forte imagination et gaieté. Il est aussiconsidéré que les lettres rondes renvoientà des éléments de l'affectif tandis que leslettres bâtonnées renvoient, elles, à la con-struction de soi ».

La principale préoccupation restedès lors de savoir quelle est la pertinencede la graphologie, si elle est capable deprévoir la réussite ou l'échec d'un candi-dat à un poste et si cette méthode est véri-tablement en mesure de décrire la person-nalité. Selon les synthèses de différentesétudes, il semblerait que la graphologie nepeut être en mesure de décrire la person-nalité d'un sujet à tout prix. Avecl'e-recrutement et l'usage généralisé dumail pour envoyer une candidature, adieula lettre de motivation manuscrite. L'âged'or de la graphologie est-il belle et bienrévolu ?

,IlleSeted. ELMANSOURI

zjim-e- avwtie, gitA,Le, Inde-ph-1.2V

Une écriture grande : représente une extériorisation amplifiée, un besoinde s'affirmer.Une écriture petite : peut traduire un sentiment de soi sous-évalué ou uneprédominance des intérêts intellectuels, ce qui pousse l'individu à se con-centrer.Une écriture arrondie : reflète une personne plus affective, c'est d'ailleurssouvent une forme très féminine.La ligne ascendante : est le signe d'un enthousiasme passager, unetendance à s'exalter, voire de l'utopie.La ligne descendante : est un signe de découragement et de fatigue.Forme en guirlande : est souvent associée à des personnes se plaçant dansl'écoute, l'adaptation sans heurts.



et l'autonomisati

Réduire l'extrême pauvreté et la faim

Assurer un environnement durable

Combattre le VIH, le paludismeet d'autres maladies

Améliorer la santé maternelle

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Mettre en place un partenariat mondialpour le développement

Réduire la mortalité infantile

Promouvoir l'égalité des sexeson de la femme

Assurer l'éducation primaire pour tous

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» DOSSIER SPÉCIAL

A l'aube du nouveau millénaire, les chefsd'état de 189 pays se sont réunis pour défi-nir 21 cibles à atteindre afin de vivre dansun monde meilleur.

Ces points ont été résumés en huit objec-tifs définis comme les objectifs du millénairepour le développement à atteindre en2015.

A l'horizon 2011, on peut se demanderoù en sommes-nous dans la réalisation deces derniers ? Plus particulièrement, où enest le Maroc dans sa marche vers les objec-tifs du millénaire pour le développement ?



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Les OMD dans le contexte socio-économique du Maroc

« Grâce à cette Initiative auda-cieuse, avec les réformes profondes, lesplans sectoriels et les chantiers structurantsqui l'accompagnent, le Maroc a réalisédes avancées significatives dans laconcrétisation des OMD, surtout pour cequi concerne la lutte contre la pauvreté, laprécarité et la marginalisation, ainsi quel'amélioration des conditions de vie enmilieu urbain et rural notamment à traversla généralisation de l'accès à l'électricitéet à l'eau potable » a déclaré S.M le RoiMohammed VI dans son discoursprononcé au Sommet de l'ONU à NewYork, un discours qualifié par tous les parti-cipants d'une véritable feuille de routepour les cinq prochaines années.

Les Objectifs du Millénaire pour leDéveloppement, tels que proclamés en2000 par la déclaration du millénaire,convergent dans une large mesure avecles politiques de développement social etles stratégies de réduction de la pauvretéde notre gouvernement. Ainsi, les prioritésnationales de l'Initiative Nationale deDéveloppement Humain (lancée par S.M.le Roi le 18 mai 2005), visent à réduire lesdisparités régionales et sociales, à luttercontre la pauvreté, et faire face aux défi-cits sociaux à travers des activités généra-trices de revenus et créatrices d'emplois.

Le Haut commissaire au plan, MAhmed Lahlimi Alami, a exprimé son opti-misme quant à la concrétisation des OMDpas encore réalisés, précisant que la com-paraison avec d'autres pays est largement

en faveur du Maroc,une réalité confirméepar le rapport mondial sur le développe-ment humain 2007/2008, qui classe leMaroc au 28ème rang sur 177 pays enterme de rythme de réalisation dans cedomaine.

Pour sa part, le représentant duprogramme des Nations-unies pour ledéveloppement (PNUD) au Maroc, M.Mourad Wahba, a salué les réalisationsenregistrées par le Maroc dans le domainedu développement humain et du rythmede réalisation des OMD.

Dans le cadre de l'évaluation de lapremière phase s'étalant sur cinq ans (2005à 2010), le bilan de l'INDH est très promet-teur : 22.000 projets ont été initiés au profitde 5 millions de bénéficiaires directs, dansles domaines les plus divers de l'accès auxinfrastructures de base, des équipementscollectifs, de l'amélioration des conditionset du cadre de vie, de la formation profes-sionnelle et de l'apprentissage etc.

L'engagement du Maroc pour ledéveloppement est donc clair. Les objec-tifs bien fixés, notre pays compte surl'implication des générations futures, pourmener le train du développement et pour-suivre la mise en oeuvre des politiquesnationales de développement écono-mique et social pour une parfaite symbioseavec les cibles et indicateurs del'ensemble des OMD.

Yassine KARMOUCHE1 ère année génie informatique



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Une couverture médicale pour tous!

Le système de santé marocain estconfronté à une multitude de problèmesliés essentiellement à la transition démo-graphique, à l'insuffisance de la dotationdu secteur et à l'iniquité dans le finance-ment des soins. Seuls 6 millions de Maro-cains bénéficient d'une couverture médi-cale alors que le reste de la population serabat sur le certificat d'indigence et lesassociations caritatives.

Toutefois, sachant que l'amélioration dela santé de la population et l'égalité dansl'accès aux soins sont nécessaires à laréalisation des Objectifs du Millénaire pourle Développement (OMD), les pouvoirspublics ont entamé un important chantierde réforme portant sur la couverture médi-cale et le financement de la santé. Mais,une couverture médicale pour tous est un

Seuls 6 millions de ma-rocains bénéficient d'unecouverture médicale alorsque le reste de la popula-tion se rabat sur le certifi-

cat d'indigence et lesassociations caritatives.

projet ambitieux, dont la mise en oeuvrerequiert un travail à long terme et desmoyens adaptés pour en assurer la péren-nité.

En effet, l'amélioration du niveau desanté constitue une des composantesessentielles de la politique de développe-ment social qui repose fondamentalementsur la solidarité et la cohésion sociale.

FORUEM I-E NT

Afin de concrétiser l'engagement del'Etat, un système obligatoire de couver-ture médicale de base a été mis en place,objet de la loi 65-00 promulguée en 2002.

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VOUS VOULIEZVOUS FAIRE50iGNER.

La couverture médicale de base estparmi les réponses au déficit des indica-teurs sociaux dans le domaine de la santé.Elle a pour objectif d'élargir l'accès despopulations défavorisées aux soins desanté de base et le renforcement de laprotection sociale par la mise en placed'un régime d'assistance médicale auxéconomiquement faibles (RAMED) et d'unrégime d'assurance maladie obligatoire(l'AMO). L'objectif de cette architectureest de hisser le niveau de la couverturemédicale de la population de 17 à 34% enveillant à l'équité dans l'accès aux soins, àl'équilibre financier du régime et la solida-rité nationale au profit des plus démunis.

Depuis le 18 août 2005, l'AMO est entréeen vigueur. Pour la CNOPS, il s'agit de 249000 nouveaux assurés, soit au total 720 000bénéficiaires qui sont actuellement cou-verts par l'AMO, ce qui porte l'effectif total



des bénéficiaires de la CNOPS à environ 3 200000 personnes. Par ailleurs, 110 000 retraitésont pu accéder pour la première fois à cesystème, dont environ 90% ne paient que lacotisation minimale prévue par la loi 65-00(70DH)

Concernant la CNSS, les nouveaux bénéfi-ciaires sont de l'ordre de 2 788 485, dont 83337 pensionnés et 847 395 actifs. De ce fait,l'ensemble des bénéficiaires (secteurs publicet privé) est d'environ 6 millions personnes,avec des ressources financières d'environ 3.9milliards de DH injectées dans le secteur de lasanté.

Dans le but de faire face àcette pénurie, le gouver-

nement marocain aadopté une initiative na-tionale qui consiste en laformation de 3300 méde-

cins par an à l'horizon2020.

Bien que l'AMO permette dans unepremière étape d'atteindre un taux decouverture de 34 %, ce chiffre demeure endeçà des taux de couverture médicale appli-qués en Tunisie et en Algérie. Aussi, pendantcette décennie, les pouvoirs publics doivent-ils mettre tout en oeuvre pour améliorer signi-ficativement ce taux de couverture.

Par ailleurs, la performance de tout systèmede santé est conditionnée par la disponibilitédes ressources humaines en quantité et enqualité suffisantes et satisfaisantes. En effet, lepersonnel de la santé est l'élément moteur detout progrès en matière de santé. Il est large-ment prouvé que le nombre et la valeur dupersonnel influent de manière positive sur lacouverture vaccinale, l'extension des soins desanté primaires ainsi que la survie infanto-ju-vénile et maternelle.

Malheureusement, Le Maroc reste toujoursparmi les pays qui souffrent d'un déficit aiguen ressources humaines de santé aussi bienau niveau quantitatif que qualitatif. En effet,en 2007, la densité médicale et paramédicalene dépassait guère 1,64 pour 1000 habitantsalors que le seuil critique fixé par l'OMSs'élève à 2,52 personnels soignants pour 1000habitants. Ce taux est calculé pour permettred'assurer une couverture vaccinale de 80 %,garantir des accouchements assistés pour 80% des femmes enceintes et assurer une amé-lioration durable des indicateurs de santépour l'ensemble de la population.

Dans le but de faire face à cette pénurie,le gouvernement marocain a adopté uneinitiative nationale qui consiste en la forma-tion de 3300 médecins par an à l'horizon2020. L'entrée en vigueur de cette initiative,qui prévoit la création de nouvelles facultésde médecine, devrait combler le manque encorps médical en vue d'assurer une prise encharge de la population dans les meilleuresconditions.

En résumé, l'amélioration de la disponibi-lité des ressources, de l'offre de soins etservices essentiels de qualité, del'accessibilité financière à ces mêmes soins etde l'accessibilité géographique pour les

populations des zones rurales est une condi-tion nécessaire pour pouvoir, un jour, espéreroffrir une couverture médicale pour tous.

Mehdi MISANElère année génie industriel



L'éducation pour tous : du droit à la réalité.

«Toute personne a droit à l'éducation. L'éducation doit être gratuite, au moins ence qui concerne l'enseignement élémentaire et fondamental. L'enseignementélémentaire est obligatoire. »

Le développement de l'esprit et dela société sont les objectifs élémentairesde chaque individu. Et c'est avecl'éducation que ces finalités sont réalisées.En effet, elle est avant tout un droit humaininhérent à la vie avant qu'elle nesoit un moyen permetta,t de luttercontre la pauvreté et les maladies,et donnant le pouvoir nécessairepour faire les meilleurs choix, tantpour soi-même que pour les autres.Pourtant, les faits en disent autrem-ent : 69 millions d'enfants et 774millions d'adultes sont privésd'éducation. Pour faire de ce droit uneréalité, les dirigeants mondiaux ont multi-plié les promesses.

Article 26 Déclaration Universelle des Droits de l'Homme.

des bénéfices importants en matière dedéveloppement. C'est un moyen permet-tant aux personnes économiquement etsocialement marginalisés de sortir de lapauvreté et d'être des citoyens à part

entière69 millionsd'enfants et774 millionsd'adultessont privésd'éducation

Tout commence il y a soixante ans,lorsque l'éducation est définie comme undroit fondamental pour chaque individu,et garantie par la Déclaration Universelledes Droits de l'Homme de 1948. Le 14décembre 1960, la conférence généralede l'UNESCO adopte la Conventioncontre la discrimination dans le domainede l'enseignement puisque ce sont les pluspauvres qui sont aujourd'hui privésd'éducation. L'intérêt est apporté au droità l'éducation parce qu'il promeut laliberté individuelle et l'autonomisation etapporte

Afin d'appliquer, au mieux, lestextes juridiques, plusieurs engagements des plus significatifs ont é téétablis par les objectifs de l'éduc-ation pour tous du forum mondial del'éducation à Dakar en 2000,à savoir:

- Développer la protection etl'éducation de la petite enfance- Offrir une éducation primairegratuite et obligatoire à tous- Assurer des programmesd'acquisition des connaissances et descompétences de la vie courante auxjeunes et aux adultes- Améliorer de 50% l'alphabétisationdes adultes- Instaurer la parité entre les sexes etl'égalité entre les sexes avant 2015- Améliorer la qualité de l'éducation



En ce qui concerne l'élimination des disparitésentre les sexes et la scolarité primaire pour tous, ilsont été intégrés dans les Objectifs du Millénairepour le Développement de l'ONU.

Pour rendre l'éducation à disposition, acces-sible, acceptable et adaptable, l'ingénieur doitnécessairement intervenir afin de proposer dessolutions innovantes qui permettent d'affronterces grands défis, une éducation pour les filles, lespauvres, les handicapés et les marginalisés.

En effet, pour atteindre la population margina-lisée, l'ingénieur doit penser à concevoir uneinfrastructure adaptée à ces habitants mis àl'écart, par la mise en place de routes adéquates,de transports appropriés, de constructions sécuri-sées pour assurer l'apprentissage à tous.L'Etherpad, pour sa part, est un logiciel qui permetun travail collaboratif d'écriture et qui peut serévéler d'une grande aide avec les élèves handica-pés.

Ces derniers peuvent, grâce à ce logiciel,rentrer en interaction avec les autres élèves encours, dans un travail éducatif de groupe, de parti-ciper effectivement à une production écrite activeet de poursuivre leur travail à distance. Ces décou-vertes ingénieuses encouragent encore plus lesinitiatives prises dans la perspective de réaliserl'éducation pour tous.

De ce fait, l'objectif d'un enseignement nondiscriminatoire, pour un développement humainet social doit nécessairement se faire en collabora-tion avec les ingénieurs. Ils apportent nouveautéset créativités en matière de solutions servant àatteindre une éducation effective et de qualitépour chacun et pour tous.

Hafsa MIRlère année génie industriel

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La biodiversité : Ces espèces que l'on ne verapeut être jamais

Un sujet de débat aujourd'hui régu-lièrement relayé, autant par les scientifiquesque par les dirigeants politiques, les écono-mistes ou encore les citoyens, concerne lespreuves multiples et concordantes du déclinde la diversité biologique .Certains parlentmême d'une nouvelle grandeextinction...Particularité cette fois : « celle-ciserait provoquée par l'action d'une seuleespèce : Homo sapiens »

Les Etats et d'importantes organisa-tions internationales prennent de grandesdécisions, les organismes de recherche etd'expertise font des découvertes primordialesau même sujet mais, qu'en est il pour le Maroc? Quels sont les intérêts de cette diversitébiologique et quels rôles pour les ingénieursdans sa conservation?

Le capital génétique de labiodiversité contribue

pour moitié àl'augmentation annuelledes récoltes céréalières !

Après l'adoption de la déclaration surl'environnement et le développement duSommet de la Terre à Rio de Janeiro en 1992,la ratification de la Convention Cadre desNations Unies pour les Changements Clima-tiques (CCNUCC) en 1995 et le protocole deKyoto en 2002, le Maroc, à l'instar de toutes lesnations du monde, fait de la conservation dela diversité biologique une priorité et l'intègredans tous ses projets de développement.

Des efforts intensifs ont été déployésen matière de protection de la biodiversiténotamment par l'élaboration d'unepremière Stratégie Nationale de la Protec-tion et du Développement Durable en1995, déclinée en un Plan d'Action Natio-nal pour l'Environnement qui a permit lacréation de 10 parcs nationaux, répartis

sur une superficie de plus de 770000 haainsi que quelques réserves de biosphère,la création de 164 Sites d'Intérêt Biologiqueet Ecologique à travers le pays, répartis surune superficie de 2,5 millions d'hectaresoutre le développement d'une stratégienationale et un plan d'action visant laprotection du patrimoine .

Le plan d'action marocain a faitpreuve d'efficacité puisque le pays figureen haut du classement des pays du bassinméditerranéen avec des chiffres allant de24500 espèces faunistique jusqu'à 8000floristique.



Cependant, diverses actionsdéveloppement restent à entrepren-dre et plusieurs programmes sont àmettre en oeuvre afin d'inverserla tendance à la régression de ladiversité des espèces et palier lesurpâturage, l'urbanisation, la pol-lution et la dégradation déjà pré-occupante des espaces forestiersmarocains.

Cette notion de biodiversitérevêt une extrême importance dufait que le capital génétique de labiodiversité contribue pour moitiéà l'augmentation annuelle desrécoltes céréalières. Il est égalementun élément clé de la capacité desécosystèmes à répondre aux chan-gements climatiques, aux maladies,aux ravageurs des cultures et àdiversifier les espèces domestiquesactuelles.

de Puisqu'on

L'union mondiale pour lanature annonceannuellementdes chiffresalarmants,recensant lenombred'espèces env oied'extinction : en2004, ellesétaient 3 300. Etd'ici à moinsd'un demi-siècle, 15 à 50%de la biodiver-sité, animale etvégétale, risque

e disparaître.

La diversité des espèces biologiquesest une notion essentielle dans l'industriepharmaceutique et, par conséquent, lasanté humaine. En effet, certaines molé-cules fournies par les espèces végétales ouanimales sont utilisées pour la fabricationdes médicaments. On estime que près dela moitié des médicaments utilisés (40%)sont issus d'une matière active naturelleextraite du vivant (dans les deux tiers descas d'une plante), et d'après l'OMS, 80 %de la population mondiale dépend desremèdes traditionnels basés sur desespèces sauvages.

ne peut incontestablement pas assurer un développe-ment durable basé sur la nécessitéd'assurer les besoins d' aujourd ' hui

sans hypothéquer ceux de demain ,sans la protection des espèces: uningénieur, conscient que le toutéconomique ou le tout écologiquen'a pas d'avenir et qui à I a base,conçoit, crée, bâtit, innove avecune vision long terme. C'est alors àl'ingénieur qu'incombe le rôled'assurer la pérennité de son entre-prise, le développement durableétant de toute évidence, un objec-tif essentiel faisant ainsi partie de sastratégie globale.

A l'avenir, ne s ubsisteront que lesfirmes dont les gestionnaires et lesingénieurs auront su respecterharmonieusement l'équilibre entreles exigences économiques, lesattentes des populations et la

préservation de l'environnement.

L'union mondiale pour la natureannonce annuellement des chiffres alar-mants, recensant le nombre d'espèces envoie d'extinction : en 2004, elles étaient 3300. Et d'ici à moins d'un demi-siècle, 15 à50% de la biodiversité, animale et végé-tale, risque de disparaître.A ce rythme des choses, plusieurs espècesemblématiques risquent de n'être qu'unlointain souvenir pour les générationsfutures !

Soukaina KHENBOUBIlère année génie des procédés industriels

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Microcrédits : un soutien dans la luttecontre la pauvreté

Dans un pays comme le Maroc quine dispose pas de ressources naturellessignificatives, tel que le Maroc, il est difficilede faire face aux défis de la pauvretésurtout que les pauvres constituent lamajorité de la société. Ceci n'a pas empê-ché le Maroc, dans le cadre des Objectifsdu Millénaire pour le Développement, dese fixer comme but la réduction du tauxde pauvreté. Durant les dix dernièresannées, le Maroc a réalisé des progrèsconsidérables dans ce sens avec 1,7millions de marocains qui sont sortis de lapauvreté, moins de 9 % sont aujourd'huiqualifiés de « pauvres » contre 16,2 % unedécennie plus tôt. Cette réalisation remar-quable, dans un pays de plus de 32 millionsd'habitants, repose sur plusieurs facteursdont l'un est « la politique des microcrédits» qui s'est avérée d'une grande efficience.

En total, près d'un millionde personnes bénéficient

d'un microcrédit auMaroc, soit 15% des mé-nages, dont les deux tierssont en milieux urbains

avec des femmes enmajorité.

Les microcrédits octroyés parcertaines sociétés constituant un dispositifefficace et un véritable levier dans ledomaine de lutte contre la pauvreté. Eneffet, les associations de microcrédits vien-nent en aide aux personnes en situationprécaire, venant des différents milieux,urbains et ruraux, contrairement auxcrédits bancaires qui ne dépassent pas lazone urbaine.

FORUEMI-ENT

Les microcrédits permettent à cespersonnes de fonder de petites entreprisesou de consolider une entreprise déjàexistante, le but étant de combattre lapauvreté et de diminuer l'exclusion via unedémarche d'auto-intégrationéconomique et sociale. Au niveau despays arabes, le Maroc est en premièreposition en matière de microcrédit avecun taux de 59 % du total des créditsoctroyés dans la région.

Le nombre des bénéficiaires de micro-crédit a atteint 1,3 million. Ce succès queconnait le Maroc est du aux efforts fournispar les fondations de microcrédits.

La fondation la plus renommée, quia connu une grande réussite, est la fonda-tion ZAKOURA de microcrédits, connueactuellement sous le nom de « Zakoura-chaâbi pour le microcrédit ». Depuis 1995,la fondation ZAKOURA soutien le secteurde la création d'entreprise et joue un rôleimportant dans la diminution de la pau-vreté, en débloquant près de 1,8 million deprêts pour un montant total d'environ 312millions d'euros avec 230000 bénéficiaires.Le montant des prêts accordés par la Fon-dation est compris entre 4500 à 50 000 DHS,



donnant la possibilité en premier auxfemmes des milieux ruraux de créer leurprojet, tout en conservant un taux de rem-boursement de 99,7%. Une autre associa-tion qui opère dans ce domaine de micro-crédit et qui connait aussi un grand succèsest l'association AL AMANA. Ces associa-tions se consacrent en priorité aux régionsconnaissant un manque de services, etcontribuent ainsi à l'intégration sociale etau développement économique du pays.Au total, près d'un million de personnesbénéficient d'un microcrédit au Maroc,soit 15% des ménages, dont les deux tierssont en milieux urbains avec des femmesen majorité.

Le Maroc est en premièreposition en matière de

microcrédit avec un taux de59 % du total des créditsoctroyés dans la région.

Un exemple vivant d'un bénéficiaired'un prêt de microcrédit est Touhami quise présente comme un artiste plutôt qu'unartisan. Grâce à ce prêt, il a pu créer sonminuscule atelier dans lequel il fabrique les« mdamas » (ceintures oour habits tradi-tionnels).Aujourd'hui,Touhami està son éniè-me créditqui lui a pe-rmis de s'off-rir un local,climatisé desurcroit. Unautre cas demicroprojetgénérateurde revenus,est celuid'Assia couturière traditionnelle. Elle a puacheter son propre local de travail grâceà un microcrédit.

Ces success-stories nous les devonsaux personnes qui veillent à ce que lesbénéficiaires de ces crédits puissent entirer profit et aussi aux personnes qui fontde leur mieux pour maximiser le taux deremboursement et élargir les secteursbénéficiant de ces prêts. Ces personnesne sont autres que les ingénieursmarocains qui sont les piliers et les leadersdu Maroc nouveau.

L'ingénieur marocain a donc sonrôle à jouer dans le processus des micro-crédits. Il n'hésite pas à apporter sonsavoir-faire ainsi que son aide pour le bienet le développement de son pays. Pource faire, l'ingénierie financière a mis enplace de nouveaux outils et plusieursinitiatives pour profiter de manièredurable et efficace des fonds mis à ladisposition des fondations de micro-crédits. Les spécialistes en ingénierie finan-cière font en sorte que le nombre debénéficiaires soit à son maximum et que letaux de remboursement atteigne les 99%.Ainsi, ils contribuent au développement àlong terme des régions bénéficiant desprêts accordés par les fondations.

Kaoutar SAOUDlère année génie industriel



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SIDA Au Maroc: où en est-on? Et quel rôle pourl'ingénieur dans la lutte contre cette maladie?

Le SIDA fait désormais partie denotre quotidien, il est, selon Kofi Annan,ex-secrétaire général de l'ONU, "une crisesans précédent qui requiert une réponsesans précédent, il exige surtout une solida-rité entre riches et pauvres, entre bienportants et malades", appelantainsi à la mobilisation de toutesles catégories sociales et detoute forme d'action suscep-tible de faire face à ce fléau.Où en est le Maroc dans lalutte contre le SIDA? Et com-ment faire de l'ingénieurMarocain un acteur actif dansce combat?

Le Maroc est plus quejamais concerné par l'épidémie.

En effet, plus de 1800 casétaient enregistrés en fin del'année 2008, et ce nombre nefait qu'augmenter depuis. L'ONUSIDAestime, par ailleurs, que 25000 marocainssont porteurs du virus sans le savoir, ce quiinduit un diagnostic et une prise en chargetrès tardifs, d'où la nécessité du dépistage.Dans ce sens, le professeur Himmich, prési-dente de l'ALCS( Association de LutteContre le SIDA), dit que le dépistage àl'infection VIN a été choisi comme thèmepour le SIDACTION Maroc 2010 pour lerendre accessible à tous et pour une cou-verture maximale du territoire national.

Il est utile ici de rappeler que l'ALCSest la première association de lutte contrele SIDA constituée dans le Maghreb et legrand moyen orient. Elle a vu le jour en1988, alors que le Maroc ne comptait que30 cas de SIDA déclaré. C'est dire que leMaroc est pionnier dans la guerre contrecette maladie.

En outre, l'ALCS est un organisme derenommée internationale, sesprogrammes de prise en charge et deprévention sont à plusieurs reprises consi-dérés comme pilotes et elle est souventsollicitée pour participer à des interven-

tions au niveaux r égional etinternational. Ainsi, l'associa-tion collabore très étroite-ment avec le ministère de lasanté, notamment dans lecadre du plan stratégiquenational de lutte contre leSIDA mis en place par lecabinet de la ministre de lasanté Mme Yasmina Baddouen 2007, pour la mise enplace de programmes d'ac-cès aux soins et de prévention.

L'ONUSIDA estimepar ailleurs que25000 marocainssont porteurs duvirus sans le savoir,ce qui induit un

diagnostic etune prise en chargetrès tardifs, d'où lanécessité - du

dépistage.

FORUEM I-E NT

Cependant, qui ditprogrammes structurés de lutte contre lepremier fléau à l'échelle planétaire, ditbesoins de mobilisation techniques depremier ordre. Il s'agit ici de gestion defonds très rigoureuse et efficace, de ges-tion de stocks de médicaments, d'approvi-sionnement en médicaments, de mises àjour régulières concernant les innovationsen matière de technique de lutte et deprévention, d'intelligence et surtout d'effi-cience logistique réfléchies pour unerépartition équitable et ciblant prompte-ment les besoins de chaque région duroyaume, de c " de répondre au

d'argentfond etaccès

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L'ingénieur marocain trouve unchamp d'exercice de ses compétencesau service des programmes de lutte et deprévention, et ceci quelque soit sa spécia-lité. Dans ce sens, force est de rappelerque la formation d'ingénieur à l'EMI estaxée sur la polyvalence, la diversité, ainsique sur l'ouverture à une multitude dedisciplines et de programmes qui font del'ingénieur EMIste une personne capabled'assurer de manière aisée et efficace lesbesoins précédemment cités.

Le Maroc est plus quejamais concerné par

l'épidémie. En effet, plus de1800 cas étaient enregistrésen fin de l'année 2008, et ce

nombre ne faitqu'augmenter depuis.

Il est également important de direqu'au-delà de son aspect pointu techni-quement, l'EMlste s'imprègne au cours desa formation d'une vraie culture patrio-tique et humaniste. Il est en effet sensibiliséaux besoins de développement humani-taire du royaume et est appelé à réfléchiret à prendre part activement à ce genrede lutte et de programmes.

La formation parascolaire à l'EMIn'est pas en reste. En effet, le Forum EMI-entreprises est toujours présent lorsqu'ils'agit de promouvoir le développementhumain et les actions humanitaires. Lethème de l'édition de cette année estd'ailleurs axé sur les Objectifs du millénairepour le développement, incluant la luttecontre le SIDA et les maladies infectieuses.

C'est dire que le Forum s'aligne clairementsur les position du Maroc et de Sa Majestéle Roi Mohammed VI sur cette probléma-tique. Le côté humanitaire de la formationà l'EMI est aussi parfaitement illustré par lesactivités du club SIFE, très impliqué dans cevolet du parascolaire au Maroc.

Le SIDA est un danger permanent,qu'on ait un comportement à risque ounon, il peut toucher n'importe qui et à n'im-porte quel moment. Il est alors primordialde bien comprendre cet ennemi avant dele combattre par tous moyens possibles,mais surtout avec les manières les plusingénieuses et les plus efficientes. L'ingé-nieur marocain en général et EMIste enparticulier, que ce soit dans un cadre éta-tique, associatif ou à titre privé, peut être lesoldat intelligent et vigilant, sentinelle de lasanté et du bien-être de ces concitoyens.

Faiçal El Kadiri El Hassani El Yamanilère année génie industriel



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Vers une plus grande émancipation politique de lafemme marocaine

« Par le jour qui approche, osons untel coup d'audace, essayons de prendreen main les affaires de l'Etat pour pouvoirfaire ainsi à l'état quelque bien »...Non cen'est point un homme politique de cheznous qui a proféré cette parole, c'étaitAristophane, il y a quelques siècles dans sacélèbre Assemblée des femmes. De telspropos sont-ils pour demain sous nos cieux2

L'égalité entre les femmes et leshommes dans la vie quotidienne, enmatière de jouissance de droits égaux,d'éducation, d'emploi et d'accès auchamp politique constitue l'un des objec-tifs majeurs que le Maroc s'est fixé dans lecadre des objectifs du millénaire pour ledéveloppement. L'égalité, un droit incon-testable de l'Homme, est sans doutel'élément fondateur de la démocratie.

Le nombre de femmesministres est alors passé dequatre, en 1993, à sept, en2007, et cinq, en 2009, soit

15% de l'ensemble dugouvernement.

Tout a commencé hier où l'histoireretrace le parcours de la femme qui n'apas été écartée de la guerre contrel'occupation française, a résisté, commeson père, son mari, ou son frère et s'est poli-tiquement impliquée contre les forces de

FORUEMI-ENT

l'occupation. Feu le Roi Mohammed Vavait nommé, d'ailleurs, sa fille Lalla Aichaambassadrice en Italie puis au Royaume-Uni.

Présidente de l'Association démo-cratique des femmes du Maroc (ADFM),association de défense des droits desfemmes fondée en 1985, Rabea Nacirimilite depuis plus de 20 ans pour les droitsdes femmes au Maroc.

Militante parmi tant d'autres, elleespère donner un nouveau souffle à lareprésentativité des femmes dans desinstances politiques. Mme Aziza Bennani ,

Zoulikha Nassri , Amina Benkhadra, Nawalel Moutawakil,Najat Ali, Rachida DatiNouzha Squali ...et bien d'autres noms quisonnent dans nos oreilles, reflètent relative-ment cette émancipation féminine. Lesoi-disant progrès dans la représentativitédes femmes, qui constituent près de 51%de la population marocaine, est dû princi-palement à la fixation d'un quota de 12%réservé aux femmes et imposé par le gou-



vernement aux partis politiques. Le nombrede femmes ministres est alors passé dequatre, en 1993, à sept, en 2007, et cinq,en 2009, soit 15% de l'ensemble du gouver-nement.

Sans pour autant alourdir notrediscours sur « la politique au féminin »par des chiffres et des témoignages, ilest à mentionner, qu'en dépit de toutcela, l'accès des femmes à la sphèrepolitique reste faible. Soyons réalistes,la société marocaine est loin de placerla femme au milieu de l'arène politique! Comment en est-on arrivé là ? Pour-quoi après des siècles et des siècles,rares sont les hommes « Aristophane » ?Qu'est-il advenu de la déterminationet de l'enthousiasme de la femme lorsdes élections législatives ?

Il est vrai qu'au sein d'unesociété patriarcale telle que la nôtre,conjuguer la politique au féminin plurielsemble être un processus irréalisable. Ilfaut pourtant avouer que l'obstructiondes hommes n'est pas la seule causederrière le faible taux de participationpolitique des femmes, celles-ci ont

également leur part de responsabilité !Prisonnières de toutes sortes de raisonsplus ou moins valables, plus ou moinsrecevables : foyer, responsabilités fami-liales, manque d'expérience...

La chose politique, ça ne s'improvisepas I

S'investir dans le champ politiquedemande toute une énergie à dépen-ser voire même, un mode de vie àadopter. Les femmes marocaines ontparfois tendance à se décourager, àoublier qu'elles peuvent être impli-quées, tout comme l'homme, dans laprise de décision et mener la barquepolitique quelle que soit sa nature.D'autres, en revanche, préfèrent leurschères études, accumulant lesdiplômes, à une carrière politique queles hommes ne semblent pas vouloirleur concéder.

Ainsi s'il y a quelque chose àchanger pour promouvoirdavantage le rôle de lafemme en politique, ce

serait indubitablement, faireévoluer les mentalités de

ceux qui voient en la femmeune simple génitrice

contrainte de se limiter aufoyer et à l'éducation de ses

enfants.



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Pa/Leefid élivt 6Lepte041 a- de éla- a6Leu

Et maintenant, l'Afrique !

Le monde aura de plus en plus besoinde l'Afrique de son immense potentiel agricoleet de ses matières premières,comme de sapopulation jeune et créative.Il est temps,aujourd'hui,pour toutes lesentreprises de considérer l'Afrique commeune véritable opportunité de croissance.



Ainsi s'il y a quelque chose à chan-ger pour promouvoir davantage le rôle dela femme en politique, ce serait indubita-blement, faire évoluer les mentalités deceux qui voient en la femme une simplegénitrice contrainte de se limiter au foyeret à l'éducation de ses enfants. Il estprimordial de changer les mentalités. Lesmédias ont un rôle majeur dans la promo-tion de la femme politicienne en brisantl'image stéréotypée de la femmes'intéressant juste au foyer et à ses activi-tés. Sensibiliser et encourager sont doncd'une grande nécessité.

L'égalité des sexes etl'autonomisation des femmes, 3èmeobjectif du millénaire, promeut aussi ladimension politique de la femme. Lafemme ingénieure, en général, émiste, enparticulier, a su s'imposer d'une façonremarquable dans le tissu économiquemarocain contribuant de façon efficaceet notable à son développement.

gGrâce à sa fonction polyvalente

alliant avec cohérence science, tech-nologie, management et communica-tion en sus d'une fonction militaire debonne facture, l'ingénieur émistefemme est à même de jouer au côtédes émistes masculins un rôle majeurdans le développement économique,politique et social du Maroc.Aussi ne soyez pas étonné d'entendrede plus en plus de petites filles dire : «quand je serais grande, je seraiministre... Ou émiste » .

Jihane ENNACIRIlère année génie industriel

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Energies renouvelables au Maroc :Potentiel et projets

«Le Maroc va devoir financer 13,4milliards d'euros pour renforcer ses capaci-tés de production d'électricité, dont prèsde 10 milliards seront consacrés unique-ment aux énergies renouvelables». Telssont les propos de M. Abderrahim el-Hafidi,directeur de l'Électricité et des Énergiesrenouvelables du Maroc, qui explique quele Maroc, confronté a une forte augmen-tation de sa demande d'énergie, vise àdévelopper ses moyens de productionélectrique et surtout à exploiter d'unemanière optimale ses sources d'énergiesrenouvela bles.

Situation énergétiqueAujourd'hui, la majorité des besoins

énergétiques du Maroc est dépendanteet couverte par des ressources extérieuresévaluées à 95%, avec une prédominancedes produits pétroliers (60%), tandis que le

Le Maroc s'est posél'objectif de porter, à

l'horizon 2012, la part desénergies renouvelables à20% de l'énergie utilisée

au pays

reste est couvert par une productionlocale basée généralement surl'hydro-électrique et sur les centrales ther-miques au charbon. Cette dépendanceexterne contribue fortement àl'accroissement de la facture énergétiquedu Maroc qui est estimée à plus de 60milliards de dirhams.

FORUEMI-ENT

Cependant, à cause de cettefacture énergétique colossale et tenantcompte de l'impact qu'ont les énergiesfossiles (pétrole, gaz, charbon...) surl'environnement, le Maroc se voit obligéde se tourner vers un plan de secours afind'augmenter la production énergétiquenationale et contribuer au développe-ment durable. La solution n'est autre queles énergies renouvelables.

Une énergie est dite renouvelable sisa vitesse de consommation ne dépassepas sa vitesse de production, en d'autrestermes une énergie dont la source estinépuisable.

Le Maroc se focalisera principale-ment sur deux de ses principaux atoutsénergétiques : le vent et le soleil.

L'énergie solaire : une solution propre etrenouvelable

Le Maroc dispose d'une moyenned'ensoleillement de 3000 h/an, soit unpotentiel de 5 kwh/m2/j . En mettant aupoint le Plan Solaire en novembre 2009,



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dirigé par l'agence marocaine de l'énergiesolaire (MASEN), le Maroc prévoit laconstruction de 5 parcs solaires d'une super-ficie totale de 10.000 hectares produisent2000 MW. Ces stations permettront de cou-vrir 40% des besoins énergétiques du pays.La première station réalisée sera celle deOuarzazate et il est prévu qu'elle soit opéra-tionnelle en 2015.

Le Maroc va devoirfinancer 13,4 milliards

d'euros pour renforcer sescapacités de productiond'électricité, dont près de

10 milliards seront con-sacrés uniquement auxénergies renouvelables

L'énergie éolienne : le bel avenir 1Avec 3500 km de côte maritime et un ventrégulier de vitesse moyenne de 8 m/s, leMaroc peut produire un potentiel énergé-tique important estimé à 10.000 MW, particu-lièrement dans les provinces du Sud et prèsdu détroit de Gibraltar. Il existe actuellementtrois parcs éoliens en service à Tanger,Essaouira et Tetouan. Le gouvernementmarocain prévoit plus de 14 sites exploi-tables, propices à l'installation d'éoliennes.Un projet intitulé « programme marocainintégré de l'énergie éolienne » a été instauréen Juin 2010 d'une valeur estimée à31,5milliards de Dirhams.

Hydroélectricité et STEP.

Le Maroc Contient plus de 200 siteshydrauliques exploitables pouvantproduire jusqu'à 74 MW par hydroélectri-cité et jusqu'à 460 MW par des stations detransfert d'énergie par pompage ( STEP ).Néanmoins la part de cette ressourcedans le bilan national ne cesse de baisseret cela parce que c'est une ressourceirrégulière dépendante de l'abondancedes pluies.

Le Maroc s'est assigné l'objectif deporter, à l'horizon 2012, la part des éner-gies renouvelables à 20%. Pour pouvoiratteindre cet objectif, il devra diversifier sessources, mais aussi optimiser sa consom-mation d'énergie. L'EMI, consciente desenjeux énergétiques actuels, propose desfilières spécialisés en énergie électrique eténergies renouvelables et assure aussi laformation continue des ingénieurs enproposant un mastère spécialisé dans lesénergies renouvelables et l'efficacitéénergétique.

Ayman BOUANANIlère année génie informatique



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SMIG au Maroc : Comment vivent les salariés ?

La définition communémentadmise du SMIG est le Salaire MinimumInterprofessionnel Garanti. Il est, théorique-ment, le salaire en dessous duquel aucunsalarié du secteur non agricole ne doit êtrelégalement payé. En tant que salaire deréférence, il vise à garantir un minimumvital couvrant les besoins essentiels de sestitulaires au sein de l'espace urbain. Selonl'article premier du dahir, la réévaluationdu salaire doit être intervenue chaque foisque l'indice du coût de la vie atteint aumoins 5%. D'une manière générale, lavaleur nominale du SMIG a toujours connuune croissance remarquable. Néanmoins,est ce qu'elle évolue en fonction du coûtde la vie ?

Réévaluation du SMIG : les salariés ont-ilsde quoi se réjouir ?

Négocié en avril 2008, la hausse duSMIG au Maroc est entrée en vigueur auler juillet 2009. Pour le secteur de l'industrie,le commerce et les professions libérales, lesalaire horaire minimum passe à 10,64 DH(environ 1 euro). Dans l'agriculture, il est de55,12 DH par jour. A raison de 44h parsemaine comme durée légale du travail, leSMIGa voisine les 2191 DH/mois. Maispermet-il d'affronter les besoins quotidiensquand la vie devient de plus en plus chère2

Pour les salariés et les syndicats, il esttrès difficile d'assurer une vie convenableavec le SMIG en ville ; le coût de la vieévolue à un rythme constant. Encore unefois, l'emblématique question du SMIGsera au centre d'un débat passionné,puisque pour les salariés, il constitue engénéral un revenu sur lequel ils doiventcompter pour satisfaire leurs besoins quoti-diens alors que pour les employeurs, cerevenu est considéré comme un coût deproduction qu'il faut réduire le plus pos -.sible.

FORUEMI-ENT

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D'emblée, il y a lieu de faire, dansun premier temps, le point sur le fait que37% des salariés déclarés à la CNSS (CaisseNationale de sécurité sociale) perçoiventmoins que le SMIG. Selon des sourcesproches de l'UMT, sur les 500.000travailleurs que compte le secteur agri-cole, moins de 10% touchent le salaireminimum légal, tout comme sur les 3,7millions de salariés du privé, 1,7 millionséchappent encore à la sécurité sociale.

En effet, l'informel gagne de laplace rapidement et gangrène tous lespans de l'économie à savoir : la sous-fac-turation, sous-déclaration, détournementdes règles d'origine. En fait, quelques em-ployeurs donnent la fausse impression queleurs industries fonctionnent à temps par-tiel et ne déclarent que le taux horaire quiles arrange, alors qu'elles tournent, enréalité, à plein régime. Malheureusement, ilexiste des entreprises qui pratiquentencore, malgré le discours en vogue sur laconformité sociale, la déclaration irrégu-lière des employés ainsi que la sous-décla-ration des salaires.

Quels sont les salaires distribués par lafonction publique ?



Dans l'administration publique, lesfonctionnaires classés aux échelles 1, 2 et 3ainsi que les occasionnels perçoiventmoins que le minimum: 1.567 DH brut. Lesdisparités entre les salaires sont criardes . Atitre d'indication, un ingénieur travaillantavec l'état touche un salaire net de 7000DH en début de carrière, 44000 DH commemaximum pour un professeur de médecineen fin de carrière.

Vivre dignement : régionalisation ou libéra-lisation du SMIG ?

La question qui se pose est celle de savoirs'il serait judicieux de libéraliser officielle-ment le SMIG, pour s'aligner sur les pra-tiques du marché. Hamad Kessal, prési-dent de la fédération de la PME, est caté-gorique : "Cela porterait atteinte au pou-voir d'achat. Nous voulons développer laconsommation interne et non pas laréduire. Si cette libéralisation a lieu, toutea politique sociale du gouvernement serasans substance, car elle a été bâtie sur desrevenus bien déterminés".

Il reste, cependant, l'option de la régionali-sation du SMIG.

Le SMIG régional repose sur le prin-cipe de la rémunération en fonction ducoût de la vie. Chaque région a sonrythme de dépenses et, de ce fait, requiertun traitement spécifique des salaires. KarimTazi, président de l'Amith est parmi lesdéfenseurs de cette option.

A raison de 44h par semainecomme durée légale detravail, le SMIG avoisine les

2191 Dh/mois

Sur ce volet, Mohamed Hourani,Président du patronat, affirme : «A titrepersonnel, je suis opposé à un SMIG régio-nal, mais plutôt favorable au SMIG secto-riel car le marché de l'emploi varie d'unsecteur d'activité à l'autre. L'approchesectorielle me parait plus pertinente quecelle de la régionalisation du SMIG. L'idéal,c'est que le marché joue son rôle de régu-lateur».

Il paraît clair que le Marocs'engage réellement pour réfléchir auxattentes des salariés et se montre ambi-tieux pour venir à bout de ce sujet. Unchiffre pour illustrer : en 2006, on comptait1,8 million de déclarés à la CNSS. Ils sont 2,3millions aujourd'hui. En outre, plusieurs aug-mentations salariales, sectorielles ont étéaccordées.

Sara OUKDIMlère année génie industriel

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PME-PMI: pour un développementsocio-économique durable

«Nos grandes orientations et nos programmes en matière de développement exigent lamobilisation de tous, de sorte que chacun puisse s'investir pleinement dans la conception etla réalisation de programmes novateurs visant à améliorer le vécu quotidien du citoyen, et àcréer des richesses génératrices d'emplois pour nos jeunes.»

Extrait du discours Royal à l'occasion du 55 ème anniversairede la révolution du roi et du peuple

Sous la conduite éclairée de SaMajesté le roi Mohammed VI, le Maroc estentré dans une ère de développementsoutenu, grâce aux choix clairs et irrévo-cables de construction d'un état ouvert surle monde. Face aux enjeux de la mondiali-sation ainsi qu'au défi de l'ouverture et dela compétition internationale, le Maroc estappelé à renforcer son tissu économiqueet industriel. Conscient de l'importancesocio-économique de la PME (Petite etMoyenne Entreprise), l'état a consentid'importants efforts pour consolider ledomaine et permettre aux PME d'atteindreune compétitivité internationale.

Les PME occupent une part impor-tante du tissu économique marocain. Eneffet, elles représentent 95% de celui-ci,occupant ainsi plus de 50% des salariés dusecteur privé.

Considérée comme un moteur decroissance économique, la PME estprésente dans toutes les branches d'activi-tés sauf celles de la production et distribu-tion d'électricité, gaz et eau. Dans le sec-teur artisanal, elle prédomine dans lapêche, l'élevage et surtout dans lesmétiers traditionnels à forte valeur ajoutéeculturelle et sociale (tapis, produits deterres, métaux, cuir, couturetraditionnelle...etc).

FORUEMI-ENT

La PME assure également uneprésence très remarquée dans le secteurde l'immobilier et services aux entreprises(22%) et des industries manufacturières(15%).

Les PME occupent une partimportante du tissu

économique marocain. Eneffet, elles représentent

95% de celui-ci, occupantainsi plus de 50% des sala-

riés du secteur privé.

Toutes les forces productives denotre pays ont été interpelées pour créerdes richesses et des emplois qui offrirontaux marocains de meilleures opportunités.Le capital humain est ainsi au coeur despréoccupations et des enjeux du dévelop-pement de l'industrie. En effet, promouvoirle secteur économique et industriel s'avèredésormais une condition sine qua nond'une amélioration des conditions de viede la population.



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Toutefois, le développement desPME reste subordonné à la levée de nom-breuses contraintes. La lourdeur du corpuslégislatif et réglementaire régissant l'inves-tissement et le droit des affaires, l'insécuritéjuridique et judiciaire, le manque de com-pétence et connaissance significative dumarché et la difficulté d'accès au finance-ment s'imposent comme un ensemble decontraintes qui freine leur développement.

Dans une optique d'amélioration etde dynamisation du secteur, l'état s'en-gage à accompagner la PME tout au longde son cycle de vie et lui permettre d'at-teindre une compétitivité suffisante afin

Le capital humain est ainsiau coeur des préoccupa-

tions et des enjeux du dével-oppement de l'industrie.

d'évoluer dans un marché globalisé. Cettedynamique a donné naissance au pactenational pour l'émergence industrielle.L'objectif est de construire un secteurindustriel fort et de créer un cerclevertueux de croissance. Dans ce cadre, unprogramme volontariste est mis en placeafin de renforcer la compétitivité des PMEautour des initiatives suivantes:

meilleur accompagnement desentreprises grâce aux programmes « imtiaz» et « moussanada » en accordant uneprime d'investissement aux entreprises àfort potentiel.

promouvoir les fonds capitaux dedéveloppement.

améliorer les conditions d'octroi descrédits aux PME.

reconfigurer et consolider enprofondeur le tissu des PME.

faciliter l'émergence d'une nouvellegénération d'entrepreneurs.

Par ailleurs, le manque de compé-tence et connaissance significative dumarché, et compte tenu de la complexitéet des risques de l'export, les tentativesd'exportations des PME sont vouées àl'échec, mettant ainsi en péril la stabilitéfinancière de l'entreprise. Pour faire face àcela, les PME marocaines recourent auconsortium d'exportation, c'est à dire «l'al-liance volontaire d'entreprise dont l'objec-tif est de promouvoir les biens et servicesde ses membres à l'étranger et de faciliterl'exportation de leurs produits grâce à desactions communes. Il peut être envisagécomme une coopération stratégiqueformelle entre des entreprises et agitcomme un fournisseur de service dont lavocation est de faciliter l'accès aux mar-chés étrangers». L'adoption de ces tech-niques affirme la nécessité des PME à seregrouper pour être plus compétitivesdans un marché international et ainsi faireface aux défis de la mondialisation.

En maintenant la mobilisation etl'effort d'exécution, le Maroc pourra êtredoté d'un tissu d'entreprises compétitivescapables d'affronter la concurrence sur lemarché national comme sur les marchésinternationaux. Avec un vivier formé demétiers d'avenir, le Maroc offrira aux maro-cains davantage d'opportunités d'emploisde qualité. Meilleures formations profes-sionnelles pour répondre aux besoins dumarché, telle est la devise de l'écoleMohammedia d'ingénieurs, constammentau service d'un développement écono-mique stable et durable.

Maha ELHYANIlère année génie informatique



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L'égalité professionnelle, un atout pourle progrès

Aujourd'hui plus que jamais,l'égalité entre hommes et femmes consti-tue un sujet d'actualité brûlant. Autrefoisconfinée aux rôles de mère et d'épouse, lafemme actuelle veut s'imposer en tantqu'acteur actif dans la société marocaineau même titre que l'homme ; Son objectifprincipal étant de concilier vie privée et vieprofessionnelle. Cependant, dans cettequête de reconnaissance, elle est confron-tée à un problème majeur du XXlèmesiècle : L'inégalité entre hommes etfemmes, notamment dans le mondeprofessionnel.

Certes, la femme a pu réaliserd'importants progrès dans les différentsdomaines de la vie politique, économiqueet sociale. Pourtant, sa présence dans lesinstances dirigeantes, publiques ou privéesreste très limitée. En effet, quoique lesfemmes participent largement à la vieéconomique, elles continuent toujours àsouffrir de discriminations persistantes :

salaires inférieurs, postes secondaires, etelles sont surtout rares à occuper despostes à responsabilité. Ainsi, plus ons'élève dans la hiérarchie organisation-nelle, plus la présence des femmes à cespostes est rare.

En outre, des études de plusen plus nombreuses prou-

vent que les entreprises quiont une plus forte représen-tation de femmes dans leurscomités de directions sontaussi les plus performantes

Parmi les explications avancées àcet état de fait, celle du concept duplafond de verre (glass ceiling). Ce dernierdésigne l'ensemble des obstacles visiblesou invisibles qui peuvent rendre compted'une certaine rareté des femmes en posi-tion de pouvoir et de décision dans lesorganisations.

Les causes du plafond de verre sontnombreuses :

les modèles masculins de managementet d'organisation basés sur le présentéismeet la disponibilité des salarié(e)s.

la sélection des hauts potentiels dansl'entreprise réalisée selon les cycles de viedes hommes, moins impliqués dans lesresponsabilités familiales.

la rigidité dans la définition des emploiset des postes.

la présence des femmes dans des fonc-tions supports (communication, ressourceshumaines) qui les écartent d'une 'future responsabilité.

les difficultés pour les femmed'allier carrièreprofessionnelle et viefamiliale.



En outre, l'expression du «glassceiling» est parfois complétée par la notionde «paroi de verre», qui part du constatque les femmes se trouvent plus souventdans des filières comme les ressourceshumaines ou l'administration, moins cen-trales pour l'entreprise, et permettantmoins facilement de s'élever vers lespostes de direction que les finances ou ledéveloppement produits.

Admettre que le sens ducommandement et le gout

du pouvoir n'ont pas desexe.

En dépit de tous ces obstacles, quise dressent devant l'ascension desfemmes au sommet de la hiérarchie,celles-ci ont pu développer et démontrerleurs pouvoirs et capacités d'organisationet de gestion. Elles ont fait preuve d'uncertain nombre de compétences : savoirdéfinir une stratégie, y rallier ses collabora-teurs, gérer, communiquer, travailler enéquipe, etc.

En outre, des études de plus en plusnombreuses prouvent que les entreprisesqui ont une plus forte représentation defemmes dans leurs comités de directionssont aussi les plus performantes financière-ment. On observe par exemple une diffé-rence de rentabilité des capitauxemployés de plus de 40%. Cette liaisonentre mixité et performance économiquese conforme dans quasiment tous les sec-teurs économiques.

Autant de qualités que les formesnouvelles d'organisation des entreprisesvalorisent moins, et insuffisammentd'actions concrètes en faveur de la diver-sité sont menées dans les entreprises.

Aujourd'hui, l'entreprise ne peutplus rester repliée sur elle-même. Or, pourêtre ouverte et innovatrice, elle a besoinde diversité. Ainsi, les acteurs écono-miques, les administrateurs et lesdirigeants d'entreprises doivent être infor-més et sensibilisés sur l'importance defavoriser l'égalité professionnelle entrehommes et femmes. Pour cela, ils sontappelés à :

Veiller à assurer l'égalité de traite-ment entre hommes et femmes dans lacarrière que ce soit en termes de promo-tion, de rémunération ou de prise deresponsabilité.

Faire respecter la réglementationsociale et les dispositions du code dutravail dans le domaine de l'équité.

Briser le plafond de verre pour faci-liter l'accès des femmes aux conseilsd'administration, aux comités de direc-tion, aux commissions d'organisation, derestructuration et de classification.

Traquer les stéréotypes sexués quiimprègnent la culture d'entreprise.

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Bien que l'accès des femmes auxpostes de décision constitue un levier dudéveloppement durable et se trouve aucoeur de l'agenda gouvernemental, lesfemmes sont presque absentes dans lesinstances représentatives et décisionnelles.Ainsi, les jeunes ingénieurs hommes etfemmes doivent réaliser qu'ils et qu'ellessont des éclaireurs pour le monde écono-mique de demain.

Plafond de verre ... unecertaine rareté des

femmes en position depouvoir et de décisiondans les organisations.

Ils ne doivent surtout pas hésiter àmettre en avant leur carrière profession-nelle et la concilier avec leur vie person-nelle ainsi qu'admettre que le sens ducommandement n'a pas de sexe. Deplus, faire partie de l'élite c'est être enavance sur son temps. L'égalité n'estqu'un premier pas. En fait, le monde doitêtre rebâti sur des valeurs de réelles perfor-mances, tout en visant à mieux rémunérercette performance.

JL'égalité est à la fois un objectif et

un moyen pour atteindre les OMD dont laréalisation permettra de réduire les inéga-lités selon le genre. Mais cette prise deconscience sur le rôle de la femme dansl'entreprenariat demeure insuffisante etmoins calquée sur des schémas hiérar-chiques rigides. Alors, peut-on aller contreune évolution qui semble avoir toutes leschances de se révéler bénéfique pourl'entreprise et pour la société ?

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Safaa BERKIAlère année génie industriel

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Quel commerce équitable pour le Marocde demain?

« Nous devons ouvrer pour laconsolidation d'un modèle harmonieux etsolidaire de développement humain » telest la stratégie à travers laquelle SM le RoiMohamed VI vise à développer notrepays. Un développement qui sera nonseulement économique mais surtouthumain et durable, et aussi dans un cadrede gouvernance et de gestion équitables.En effet l'un des piliers fondamentaux des

OMD est réduire l'extrême pauvreté et lafaim, qui sont malheureusement des résul-tats de structures injustes de commercemondial. Vu l'engagement du Maroc pour

Certaines entreprises ne s'ysont pas trompées en

adaptant ainsi les produitslocaux au gout des occi-

dentaux

atteindre les objectifs du millénaire, et letaux de pauvreté élevé s'opposant à laconcrétisation d'un nombre assez impor-tant de projets, le commerce équitables'avère un atout pour améliorer les condi-tions de vie d'une très large partie de lapopulation marocaine .

Mais depuis la création de plusieursorganismes actifs dans le commerce équi-table, sommes-nous vraiment conscientsde l'importance de cette démarche ?Combien de marocains connaissent-ils ceterme ? Force est de constater qu'aprèstout ce temps, très peu de Marocainsconnaissent ce genre de commerce oubien y participent que ça soit au niveaudes producteurs ou des consommateurs.

Selon la FINE (fédération informelledes quatre principales fédérations interna-tionales de commerce équitable) , le com-merce équitable est un partenariat com-mercial fondé sur le dialogue , la transpa-rence et le respect dont l'objectif est deparvenir à une plus grande équité dans lecommerce mondial. Il contribue au déve-loppement durable en offrant demeilleures conditions commerciales et engarantissant les droits des producteurs etdes travailleurs marginalisés, tout particu-lièrement au Sud de la planète.

Ainsi, les producteurs étant écono-miquement en situation de désavantagetrouvent la possibilité de se professionnali-ser, se valoriser et développer les lienssociaux.Le Maroc est un pays culturellement riche,disposant d'un savoir-faire unique, et dematières premières diversifiées. De l'huiled'argan, du safran, de l'eau de rose, del'huile d'olive...Toute une gamme deproduits de quoi satisfaire non seulement lemarché local, mais aussi international, quidevient de plus en plus friand de cesproduits naturels.Les opportunités sont donc nombreuses,certaines entreprises ne s'y sont pas trom-



Le pays est ainsi devenu un grandfournisseur de matières premières quientrent dans la composition des produitscosmétiques et alimentaires. Et c'est dansce cadre que le premier organisme decommerce équitable a vu le jour en 2004.La création de la PMCE (Plate forme maro-caine pour le commerce équitable)traduit une volonté et conscience desMarocains de l'importance du respect destraditions, de la culture et de la popula-tion. Cette Plate forme, mis à part son aidetechnique apporté en développant lesdifférents domaines de commerce équi-table, est un lieu de rencontres etd'échanges entre les acteurs marocainset étrangers. Cet organisme qui esttoujours à l'affut de nouveaux partenaires,accompagne toute personne engagéeou bien en voie de l'être pour qu'ellepuisse intégrer les échanges internatio-naux.

A titre d'exemple on pourrait citerles différents efforts fournis par les acteursde commerce équitable tel que ALTE-RECO ou FELODIVE qui, en apportant leursoutien financier et technique, encoura-gent les femmes du Nord du Maroc àproduire de l'huile d'olive de haute qua-lité. Et bien évidement on ne peut citer leshuiles au Maroc sans passer par l'huiled'argan, le coup de coeur des occiden-taux ces dernières années. Grace à elle,plusieurs coopératives de femmes existent,assurant non seulement un revenu stablepour des centaines de familles, maissurtout la préservation des arganiers pourles générations à venir.

Cependant, les quantités propo-sées restent encore faibles. Ce mode deconsommation trouve difficilement sonpublic, ce qui nécessite toute une com-pagne de sensibilisation, de communica-tion et d'enquête auprès du consomma-teur marocain. Sinon il sera difficile d'attirerce dernier qui avec un salaire modeste, nepourra se procurer un produit coûtant de20 à 100% plus cher que le produit conven-tionnel.

Il est clair que le Maroc a tous lesingrédients pour devenir un modèle dansle domaine. Certes, le chemin à parcourirreste long, le marché conditionné d'unconsommateur tributaire lui-même de sonpouvoir d'achat. Mais avec une plusgrande implication de l'état, une amélio-ration de la qualité, et une forte motivationdes citoyens, nous pourrons profiter deproduits de bonne qualité à moindre coûttout en respectant son producteur.

Meryem LAMQADDEMlère année génie informatique



Interview avec M.Mohamed ELYAZGHYMinistre d'état

veggeggeggeeggeggegegeeeeeeeeeeeeeeeesseseessessessessee,e

1-L'eau et le développement durableétant des facettes importantes des objec-tifs du millénaires pour les développe-ments, Le Maroc est-t-il impliqué lorsqu'ils'agit de La gestion réfléchie et efficientedes eaux?

Il y a onze ans, lors du Sommet de laterre à Johannesburg , les dirigeants dumonde ont défini des objectifs visionnairesqui devaient libérer une grande partie del'humanité de la pauvreté extrême, de lafaim, de l'analphabétisme et de la mala-die. Ils ont établi des objectifs pour arriver àl'égalité des sexes et à l'autonomisationdes femmes, à un environnement durableet un partenariat mondial pour le dévelop-pement.

Le Maroc, avec la présence de SaMajesté Mohammed VI à Johannesbourg,a exprimé son adhésion à ces objectifs et,en particulier, à l'objectif 7 qui vise ledéveloppement durable à traversl'intégration de ses principes dans les poli-tiques et programmes nationaux, laréduction de la perte de la biodiversité et

de la déforestation, la rationalisation del'eau dans l'agriculture, la réduction demoitié en 2015 du pourcentage de lapopulation qui n'a pas accès de façondurable à un approvisionnement en eaupotable ni à des services d'assainissementde base.

En ce qui concerne l'Eau, objet devotre question , il faut tout d'abord rappe-ler que Le Maroc, qui a créé depuis sonindépendance une infrastructure hydrau-lique solide et des institutions adéquatespour satisfaire ses besoins en eau et déve-lopper son agriculture, a pu lancer laréforme du secteur de l'eau pouraccroître l'efficience de gestion de l'eauet du service.

Ces réformes ont favorisé la mise enplace des principes d'une gestion inté-grée, décentralisée et participative et ontabouti au lancement de grandsprogrammes interdépendants et complé-mentaires relatifs à l'accès à l'eaupotable, à la lutte contre la pollution et àl'amélioration de la sécurité alimentaire.



Royaume du Maroc

OFFICE NATIONAL DE L'EAU POTABLE

ONEP

ACTEUR DU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE

Le producteur national de l'eau potable:

L'ONEP fournit plus de 80% de la production nationale

en eau potable soit près de 794 millions m3. Il approvisionne

en eau potable toutes les villes du pays : Casablanca, Rabat,

Tanger, Marrakech, Fès ...etc.

1" Distributeur d'eau potable en milieu urbain:

L'ONEP dessert plus de 1,2 million de clients répartis

sur plus de 500 communes.

Fournisseur d'eau potable en milieu rural:

L'ONEP a porté le taux d'accès à l'eau potable dans les

compagnes à 85%.

Acteur principal dans l'assainissement:

Depuis l'an 2000, l'ONEP gère le service d'assainissement

pour le compte des communes dans lesquelles il assure

la distribution de l'eau potable.

Aujourd'hui, ('ONEP intervient dans 49 centres, totalisant

plus de 2 046 000 habitants.

L'ONEP en chiffres (2007):

Chiffres d'affaires 3 118 millions DHInvestissement 5 373 millions DHProduction 794 millions m3Nombre de centres de distribution 500Taux de desserte urbaine 100%Taux de desserte rurale 85%Ressources humaines 6895 employés

Direction de la Coopération la Com!! nicatio

Station de Traite Id dll e Moh Bel n El Ouazani, Rabat

Tél. : 037 75 84 38 - Fax : 037 75 31 28 - E-mail : communication onep.org.ma

www.onep.maPDF compression, OCR, web optimization using a watermarked evaluation copy of CVISION PDFCompressor


2-Quelles mesures ont été prises pourapprovisionner les zones rurales en eaupotable? Et avec quels résultats?

Un programme qui concerne lagénéralisation de l'accès à l'eau potabledans les zones rurales a été mis au point.Ce programme, lancé depuis 1995 etfinancé à plus de 80% par le budget del'Etat, a permis de porter le taux d'accès àl'eau potable, qui n'excédait pas les 14%en 1994, à plus 90 % en 2010.

3-L'assainissement est d'une impor-tance primordiale dans le processus degestion des eaux. Quels progrès ont étéatteints dans ce domaine?

Un autre programme qui concernel'assainissement, la dépollution et la réutili-sation des eaux usées et épurées a étéélaboré pour atteindre l'Objectif du Millé-naire pour le Développement relatif àl'assainissement qui constitue aussi unservice de base indispensable à la réduc-tion de la mortalité infantile (OMD 4 et 5)et à la lutte contre la maladie (OMD6),tout en jouant également un rôle prépon-dérant dans la réalisation de l'éducationprimaire universelle (OMD2).Ce programme a pour objectif la mise àniveau du secteur de l'assainissement àl'horizon 2015, pour atteindre un tauxd'accès de 80% à l'assainissement collectif

urbain et diminuer d'au moins 60% lescharges polluantes urbaines rejetées dansle milieu naturel tout en renforçant lesréseaux existants, vétustes et saturés.

4-Qui dit eau, dit agriculture. Le Marocétant un pays dont l'agriculture est un despiliers de l'économie, se doit de dévelop-per une politique qui promeut ce secteur siimportant. Pouvez-vous nous détailler lesaspects de l'approche entreprise dans cedomaine?

la modernisation de l'agriculture relève duPlan Maroc Vert lancé en 2008. Ce planplace la question de l'eau au devant desréformes les plus importantes qui doiventassurer les conditions de réussite de samise en oeuvre. Les principaux enjeux défi-nis pour la question de l'eau concernent lamobilisation des ressources en eau nonconventionnelles notamment la réutilisa-tion des eaux usées et le dessalement del'eau de mer, la valorisation des ressourcesallouées à l'irrigation, la mise en placed'une tarification incitative à l'économieet à la valorisation de l'eau. Le pro-gramme National d'économie d'eau, quiconstitue une des composantes princi-pales de ce plan, vise à porter, dans les dixprochaines années la superficie irriguéeavec des techniques plus économes etplus valorisantes de l'eau, telles quel'irrigation localisée, à près de 50% de lasuperficie totale équipée pour l'irrigation.



5-Comment l'environnement a-t-il étéintégré dans ces efforts?

Il a d'abord été intégré par la gestion desdéchets solides avec l'objectif principald'assurer la collecte et le nettoiement desdéchets ménagers, réhabiliter toutes lesdécharges existantes, professionnaliser lesecteur et organiser et développer lafilière « tri-recyclage-valorisation » ;

Quant à un des grands sujets,qu'est la déforestation, le Maroc s'estattelé à la protection de la forêt et la luttecontre la désertification.

Par ailleurs, en ce qui concernel'énergie, qui est une dimension impor-tante du développement, le secteur desénergies renouvelables occupe mainte-nant une place de choix dans la nouvellestratégie énergétique adoptée par notrepays puisque la part de l'énergie renouve-lable si situerait auprès de 42% en 2020.

6-Quel serait, selon vous, le rôle quel'ingénieur marocain doit jouer dans laréalisation de ces objectifs?

Le développement durable néces-site une bonne gouvernance ; d'où le rôleprimordial et crucial de l'ingénieur dans laréalisation des objectifs du millénaire àtravers la réalisation des projetsd'alimentation en eau potable,d'assainissement, de dépollution, dedéveloppement de l'irrigation, de déve-loppement de projets énergétiques, decréation d'infrastructures scolaires.

Le développement durable ne peutse réaliser aussi que grâce à un Etat dedroit et de justice qui garantit l'égalité pourtous.

Dans le monde actuel, les droits del'Homme sont les normes avec lesquelleson juge le Développement et le Progrèssocial ou le Retard d'un pays.

Propos receuillis par :Hind LABETOUBI

Faiçal El KADIRI



Témoignage de monsieur Othman BENALIAncien Directeur Central du Pôle industriel de l'ONEP.

eeeeeeeeeee*,.eeeeeseesseseesseseessessees

La période passée à l'EcoleMohammadia d'Ingénieurs, après le BacMathématiques 1967, fut sans aucundoute celle de mes meilleures annéesd'études supérieures au Maroc. Au sein dela 8eme promotion de l'EMI avec un corpsprofessoral remarquable, j'ai pu d'une partcultiver un esprit d'analyse et de synthèse,et d'autre part grâce aux stages acquérirune capacité d'adaptation au milieuprofessionnel dans des entreprises maro-caines et étrangères.

Les acquis scientifiques furent trèsimportants grâce au développement del'esprit d'initiative, de l'application à larecherche scientifique et technique ainsique l'apprentissage du travail en équipespécialement durant la phase de prépara-tion du projet de fin d'études pourl'obtention du diplôme d'Ingénieur (optionElectricité) en 1971.

C'est grâce à ce titre prestigieuxque je fus admis à l'Ecole Supérieured'Electricité de Paris (SUPELEC) pour desétudes approfondies dans les domainesd'Energétique, d'Electronique Industrielleet de Gestion puis diplômé en Juillet 1973.

De retour au Maroc, j'ai intégrécomme ingénieur d'études dés Octobre1973 l'Office National de l'Eau Potable(ONEP) et ainsi fait partie de l'équipe pion-nière de cet établissement publiqueencore nouveau à cette époque. Je fusd'abord nommé, dès Octobre 1974,

Responsable des projets d'adductiond'eau potable à l'échelle nationalenotamment pour les provinces du Sud puisResponsable en Charge de la Mainte-nance dès 1983.

Dés 2001 grâce au nouveau mana-gement, l'Office s'engagea dans de nou-veaux axes stratégiques : Sécurisation dupatrimoine, Généralisation de l'accès àl'eau potable en milieu rural et interventiondans l'assainissement liquide.

Mon expérience fut à nouveau miseà contribution dans la gestion des trèsgrands projets avec une maîtrise des coûtsde réalisation (2001-2004) puis dans leContrôle de la Qualité de l'Eau avecdéveloppement d'un systèmed'information et accréditation du Labora-toire Central selon un référentiel internatio-nal ISO 17025 (2004-2008).



Témoignage

Vue de la station de dessalement d'eau de mer de la ville de Laayoune

La Direction Générale m'a dès lorsnommé, jusqu'à mon départ à la retraiteen Juin 2009, Directeur Central Chargé duPôle Industriel véritable centre opération-nel de la production et distribution del'eau potable, de la gestion des réseauxd'assainissement et du contrôle de la qua-lité des eaux, selon les normes en vigueur,à travers l'ensemble des Directions régio-nales et provinciales.

J'ai pu constater durant mon par-cours professionnel la qualité de la forma-tion des lauréats de l'Ecole Mohammadiad'Ingénieurs et son intéressante évolutiondepuis les années 80 tant au niveau desoptions offertes aux élèves ingénieursqu'au nombre de lauréats décrochant lefameux sésame. Il est à signaler que denombreux responsables centraux ou régio-naux de l'Office en sont issus. L'ONEP a,avec une approche valorisante des com-pétences internes, motivé les ressourceshumaines en place dans le cadre d'undéveloppement harmonieux del'entreprise et qui a permis à notre paysd'avoir une sécurisation et une pérennisa-tion de l'alimentation en eau potable descentres urbains et ruraux intégrant la

composante environnementale. Il assureune veille technologique et implique lecitoyen dans l'économie de l'eau ainsique la protection des ressources en eau.

Les promotions qui sont actuelle-ment en formation à l'EMI ou le seront plustard auront la chance de trouver un orga-nisme publique, planificateur à l'échellenationale, vérifiant à chaque instantl'adéquation entre les besoins et l'offre. Eneffet, 1 er producteur et distributeur de sonsecteur en 2010, l'ONEP assure les besoinsen eau potable et assainissement de plusde 90% de la population rurale et 100% dela population urbaine avec une hauteexpertise et un programmed'investissement très important à moyen etlong terme. Les étudiants pourront, àl'occasion de stages à l'ONEP, parfaireleurs connaissances techniques dans lesdomaines du dessalement et du traitementdes eaux conventionnelles ou non ainsique dans d'autres domaines de gestion del'entreprise. Les lauréats pourront s'insérerdans les différents milieux professionnels àl'échelle nationale et participer ainsi aurenforcement des infrastructures néces-saires au développement économiquede leur pays.



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Témoignage de monsieur Abdelhamid ZGUIRIRDirecteur adjoint de Jacobs Engineering

1. 1. Y. .iï leur frirri iirrlf le le lk ***il.** Il. liekliesseeseeseesses£

On ne peut prétendre à une vraienation développée, sans industrialisation.Celle-ci ne peut être créée et maintenueen prospérité sans ingénierie nationale decréativité et création de valeur ajoutée,donc sans formation adéquate de profilsd'ingénieurs.

Le Maroc, en tant que pays émer-gent, en a pris conscience dèsl'indépendance. La création de l'EMI étaitun signal fort et un gage pour relever lesdéfis pour une société moderne en voiede développement.

Le besoin en cette époque, enencadrement de haut niveau s'inscrivaitdans une approche de développementde l'infrastructure, notamment la construc-tion de barrages, routes, ports ainsi que lemaintien de l'outil de production dequelques industries.

Le rôle de l'ingénieur était en géné-ral d'administrer et de manager. Rôle bienassuré par les ingénieurs de l'EMI, ce qui apermis une relève dans la continuité, avecesprit de capitalisation du savoir et savoirfaire.

Dans une approche dynamique, encohérence avec le besoin en développe-ment, la formation des ingénieurs auniveau de l'EMI est passée du niveau del'appliqué au niveau conceptuel au milieudes années 70.

Mon parcours professionnel dans lesecteur d'activité, l'ingénierie industrielle,m'a permis d'effectuer plusieurs réalisa-tions depuis la genèse jusqu'à la mise enservice en exploitation des unités.

A travers ce secteur, vital et néces-saire pour le développement de toutenation pour se hisser au rang des paysindustrialisés, j'ai pu accéder et évoluerdans une industrie libérale où la compétiti-vité est de mise, avec une concurrenceoccidentale structurée, agressive, desolide recul. Le challenge est souventgagné, grâce en partie à la formation etles bases fondamentales acquises lors demon passage à l'EMI au milieu des années80.

Cette formation, pendant les cinqannées intégrées, que je considère com-plète et équilibrée sur le plan sciencesfondamentales, technique, pratique et degestion m'a permis d'acquérir les instru-ments nécessaires. L'EMI en était l'espace,pratiquement unique au niveau national,pour le profil d'ingénieur en conceptionindustrielle, qui n'a rien à envier à d'autresinstitutions homologues en pays industriali-sés.

La formation à l'EMI, m'a permis dedisposer des outils et méthodes de base,notamment techniques. Associée àl'exercice et la formation continue, monaction dans le secteur d'ingénierie indus-trielle a été perfectionnée et a permisd'enregistrer des performances louables,que je m'efforce de mettre au profit dejeunes ingénieurs à titre de relève.

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Aymon BOUANANI

Hamm ZAHIR

Soukaina KHENBOUBI

Safaa BERKIA

Maha EL HYANI Fayçal EL KADIRI

Travail, persévérance, et dépassement de soi. Telsétaient les mots d'ordre de l'activité du comité de soutien dela 17ème édition du Forum EMI-Entreprises. L'organisation d'untel évènement exigeait que nous conjuguions nos efforts, noscompétences et nos idées au service de l'équipe, de l'objec-

tif fixé et en fin de compte, pour notre école.

Le fait que cette édition ait été sous le thème desobjectifs du millénaires pour le développement lui insufflaitune dimension et une importance toutes particulières à nos

yeux, décuplant ainsi le sentiment de responsabilité qui Yassine KARMOUCHEpesait sur nos épaules.

Hafsa MIR

L'encadrement du comité organisateur a été d'uneincroyable aide et d'une immense utilité à l'amélioration et

au perfectionnement de notre action. En effet, les membresdu dit comité n'ont été avares ni de leurs conseils, ni de leur

temps et nous ont permis d'instaurer une confiance en nous-mêmes et en les capacités de notre équipe.

Organiser le Forum de l'EMI c'est aussi faire preuve dematurité et d'esprit critique quant à la gestion des imprévus

et des difficultés. Ce qui signifie de façon quasi-automatiquel'insertion précoce dans le milieu du travail, de la responsabi-

lité et du service de la nation.

Ainsi, cette expérience a été d'un apport inédit dans laconstruction de nos personnalités et de nos profils de futursacteurs de la dynamique de développement du Maroc.Nous sommes aujourd'hui plus que fiers d'avoir pris part à

cette aventure humaine et professionnelle, véritable manifes-tation d'excellence et de pérennité de notre école, tout en

lui souhaitant toujours plus d'éclat et de magnificence.

Meryem LAMQADDEMMehdi MISANE

Kaoutar SAOUD

Sara OUKDIM

Jihane ENNACIRI



Le comité organisataur de la 17ème édition remercie :

M. Mohamed EL YAZGHI : Ministre d'état

M. Wael BENJELLOUN : Président de l'Université Mohammed V Agdal

M. Driss BOUAMI : Directeur de l'Ecole Mohammadia d'Ingénieurs

M. Mohamed TAHIRI : Directeur adjoint de l'Ecole Mohammadia d'Ingénieurs

M. Mohamed SIDQUI : Secrétaire Général de l'Ecole Mohammadia d'Ingénieurs

M. Lahcen BAHI : Directeur du Centre d'Etude Doctoral

M. le Colonel Abdelali IRAMDANE : Commandant le détachement militaire des FAR à l'EMI

ainsi que tous les officiers et sous-officiers du détachement militaire.

M. Mohamed Rabi KHLIE : Directeur Général de l'ONCF et Président de l'AIEM.

M. Anas EL ALAMI : Président Directeur Général de la CDG

M. Jamal AUAJJAR : Président de l'association des oeuvres Sociales de l'EMI

M. Rachid BALAFREJ : Directeur du Cabinet du ministre d'état M. Mohammed El YAZGHI

M. Othmane BENALI: Ancien directeur central du pôle industriel de l'ONEP

M. Abelhalim SKALLI : Professeur du génie industriel.

M. Abdelhamid ZGUIRIR: Directeur Adjoint de JACOBS ENGINEERING

Mme Majda LAAMARTI: Chargée de mission à la CDVM

Nous tenons aussi à remercier mesdames Souad EL HADDAD, Hafida ARJI, Bouchra

LAMRANI ainsi que messieurs BELHAJ, EL GHANNAMI, Boubker ASRAOU SOUSSI sans oublier

l'ensemble de l'administration de l'Ecole Mohammadia d'Ingénieurs et les chefs de

départements des différents génies à l'EMI.



Remerciementswors.

Le comité organisateur de la 17ème édition tient à remercier spécialement leurs proches :

Madame, Monsieur Ahmed RHOULAMI, leur fille Yasmina et son mari M. Karim EJJENNANEainsi que leur fils Yassine et sa femme Mme Aida ABDELLAOUI.

Madame, Monsieur MOURCHID, et Mlle Zineb MOURCHID.

Madame, Monsieur OUSMOI, et Mlle Sofia OUSMOI.

Madame, Monsieur RADI, Monsieur Badr RADI, et Mlle Imane BENBOUALAM.

Madame,Monsieur EL MANSOURI, marouane EL MANSOURI et Mlle loubna EL MANSOURI.

Madame Aicha BENDAOUD, Monsieur Mohamed LABETOUBI ,M. Mahdi LABETOUBI et MlleFatima BENDAOUD.

Madame Khadija GHOMARI et Docteur Ahmed ZEJJARI, ainsi que le petit Oussama.

Madame, Monsieur Belouali, et Monsieur Belouali Anssar.

Madame, Monsieur MBARKI et Monsieur Mohamed MBARKI.

Madame, Monsieur Amar et Messieurs Amar Amine et Amar Kamal.



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Remerciementswors.

Pour tout l'aide et le soutien qu'ils leur ont offert et pour la confiance qu'ils ont eue en la réus-site de la 17ème édition du Forum EMI-Entreprises. Nos remerciements s'adressent aussi à tousceux qui ont contribué de près ou de loin .

Feu IHaj M'Hamed Benjelloun Asmae El hazzat

Hind Lahlou Anass Chaouki

M. Abdelkébir BERKIA et sa famille Aimad Laloun

Sanaa Meziane Safae Hassouni

Mohcine Ghacham Mme Fatiha El Kerch

Meryam Bensaid Mme Rahma Mansouri

Mehdi Oulmaati Mme Ghita Amor

Houssine Zedirh M. Mahi M'hammed

Nizar Benohoud Fatima Azahra Bentahar

Marwa Belfarji Ismail El hatimi

Reda Nouaamani Fadoua Smaiti

Safaa Elbezzi Sara Mesbahi

Mono Choukry Yassine Benaddi

Soukeina Raoud Nafie Bakali

yassir elbachari Houda El Idrissi

Ghizlane Bentaja Nada El Habté

Mariam Kaou Lorena Longo

Meryem Karouach Mohamed Karmouche

Ibtissam El Hassouni Nadia Dehmi

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Forum EMI-Entreprises revue 17ème