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FOUILLES DE TUMULUS DANS LES VOSGES ET DANS LA COTE-D'OR (Lettre àM ALEXANDRE BERTRAND) Author(s): F. de Saulcy Source: Revue Archéologique, Nouvelle Série, Vol. 16 (Juillet à Décembre 1867), pp. 417-422 Published by: Presses Universitaires de France Stable URL: http://www.jstor.org/stable/41734600 . Accessed: 20/05/2014 13:02 Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms & Conditions of Use, available at . http://www.jstor.org/page/info/about/policies/terms.jsp . JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide range of content in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new forms of scholarship. For more information about JSTOR, please contact [email protected]. . Presses Universitaires de France is collaborating with JSTOR to digitize, preserve and extend access to Revue Archéologique. http://www.jstor.org This content downloaded from 194.29.185.47 on Tue, 20 May 2014 13:02:55 PM All use subject to JSTOR Terms and Conditions

FOUILLES DE TUMULUS DANS LES VOSGES ET DANS LA COTE-D'OR (Lettre à M ALEXANDRE BERTRAND)

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FOUILLES DE TUMULUS DANS LES VOSGES ET DANS LA COTE-D'OR (Lettre àM ALEXANDREBERTRAND)Author(s): F. de SaulcySource: Revue Archéologique, Nouvelle Série, Vol. 16 (Juillet à Décembre 1867), pp. 417-422Published by: Presses Universitaires de FranceStable URL: http://www.jstor.org/stable/41734600 .

Accessed: 20/05/2014 13:02

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FOUILLES DE TUMULUS

DANS LES VOSGES ET DANS LA COTE-D'OR

{Lettre à M ALEXANDRE BERTRAND)

Mon cher ami,

Vous me demandez quelques détails sur les fouilles que j'ai exé- cutées cette année, dans los Vosges et dans la Côte-d'Or. Les voici :

Pendant le mois de juillet, que je passe d'habitude à Contrexeville, je me proposais, ainsi queje vous l'avais annoncé, de fouiller un très-beau tumulus situé dans les bois communaux de Sauville. J'ai trouvé les oiseaux dénichés, el le jour même où je devais arriver à l'établissement thermal avait été choisi pour effectuer -l'ouverture du tumulus en question. On y a, m'a-t-on dit, trouvé plusieurs de ces gros bracelets ou manchons d'anthracite, et je le regrette, parce que notre cher musée de Saint-Germain n'en possède pas encore. Quelques poteries ont aussi été tirées de cette tombe-

Le tour était bien joué, convenez-en, mon cher ami, et bien à point surtout. J'en ai ri de bon cœur; mais ce dont j'ai eu moins envie de rire, c'e.4 d'un propos qui aurait été tenu pendant cette fouille. - Avec M. de Saulcy, on ne sait pas ce que deviennent les objets recueillis! - Probablement l'auieur dece propos se figure que je fais un petit commerce de mes trouvailles; grand merci! Quand ce monsieur aura visité nos musées de Paris, j'espère qu'il changera d'avis, et regrettera cette impertinence gratuite.

Quelques jours après, j'avais la satisfaction de rendre la pareille à mon devancier, et j'ouvrais un tumulus situé à côté de celui au'il avait ouvert. J'en ai tiré d'abord quelques minces fragments île po- terie; mais ce qui m'a fait très-grand plaisir, c'étaient deux char- mants bracelets de bronze, qu'accompagnait à chaque bras un gros anneau en substance minérale encore mal déterminée. Ces anneaux

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418 REVUE ARCHÉOLOGIQUE. étaient malheureusement en débris, que j'ai recueillis avec tout le soin possible (1).

Pas de traces d'ossements, si ce ne sont quelques esquilles paraissant appartenir au corps d'un enfant, qui était placé au- lessus de la couche funèbre des cadavres placés primitivement dans ce tumulus. Chaque corps avait sa posilion marquée par un amas allongé de grosses pierres entassées au hasard, et sous lesquelles on reconnaissait à grand'peine quelques larges taches noirâtres, indices d'une décom- position cadavérique. En résumé, les Vosges celte fois ne m'ont pas fourni une riche moisson.

Passons à la Bourgogne. Dans le courant du mois d'août j'ai fail ouvrir un tumulus assez

grand qui m'avait été signalé dans le bois du Moléchard, sur le ter- ritoire du hameau de Bruilly, dépendant de la commune de Saint- Romain. Beaucoup d'ossements humains fragmentés y ont été trou- vés, sans qu'il fût possible de reconnaître la position normale des débris d'un corps. Vers le centre se sont rencontrés, avec les restes d'un homme, ceux d'un cheval ; tous paraissaient avoir plus ou inoins subi l'action du feu.

Mais ce que cette fouille a présenté de plus intéressant, c'est, au point même où étaient rassemblés les débris d'un homme et d'un cheval, une assez jolie coupe en bronze, d'un travail soigné, mais écrasée et disloquée évidemment à dessein avant d'être jetée dans la tombe (2). Cette coupe était une véritable tasse munie d'une anse.

Revenu en Bourgogne dans les premiers jours de septembre, je me décidai à reprendre en sous-œuvre les galgais de Meloisey, que nous avions entamés ensemble, il y a trois ans, dans le vaste chaume qui porte le nom de Cingue ou Cingle ( cingulum ).

Vous vous rappelez que la fouille de ces beaux galgais avait élé très-fructueuse, et je savais que la Société archéologique de Beaune, qui y avait fait quelques recherches superficielles un peu plus tard, y avait trouvé un bracelet de bronze creux, semblable à ceux que nous en avions extraits nous-mêmes. Je savais de plus que l'un des ouvriers que nous y avions employés avait souslrait un beau torques, deux bracelets, et de nombreux anneaux filiformes dont la réunion constitue un seul bracelet. Cet homme peu scrupuleux s'était figuré que les objets qu'il s'était appropriés malhonnêtement, étaient d'or massif. Il avait donc été, un mois après notre départ, les offrir au

(1) Ces objets sont au Musée de Saint-Germain, salle VII. (2) Voir cette coupe au Musée de Saint-Germain ; même salle.

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FOUILLES DE TUMULUS. 419

musée de Beaune. au prix de 2,000 francs. Comme on lui avait ri au nez en recevant sa proposition, il crut faire merveille en colportant à Dijon son prétendu trésor, qu'il se vit réduil à céder au prix de 30 francs à M. Baudot, dans le cabinet duquel ces objets se trouvent aujourd'hui..

Il était donc présumable que de nouvelles recherches auraient quelques succès, et j'y envoyai nos ouvriers. Les deux premiers jours furent consacrés à explorer à fond un petit galgai placé à gauche età l'entrée de l'enceinte funéraire. Celui-là avait été entièrement négligé jusqu'alors ; aussi ma récolte ďobjets antiques y fut-elle assez intéressante : elle consiste, Io en deux beaux bracelets bien entiers, d'une pâte noire, et de celte matière qui ressemble à du lignite ou à de l'anthracite; 2° une charmante petite bague de la même ma- tière; 3° un corps de fibule en bronze de très-petite dimension; 4° un til de bronze reployé pour former un anneau; 5° deux petits fragments de fer, totalement oxydés, l'un plat et l'autre en forme de tige; 6° enfin un très-petit fragment de poterie grossière et de couleur rougeâtre (1).

Derrière ce premier galgai, à l'ouest, et sur la même ligne que le grand galgai qui a si longtemps porté une croix, s'en trouve un (B) dont nous avions exploré le centre, sans faire attention à son mode de structure.

Je résolus donc de l'étudier avec soin et je le fis entamer à partir dela base, à l'extrémité sud du diamètre sud-nord. Je ne tardai pas à constater que ce galgai était construit de la façon suivante :

Un mur vertical de soutènement, circulaire et de 1 mètre de hau- teur, était construit pour envelopper tout l'espace destiné à rece- voir des tombes. Contre l'extrémité de ce mur était appliquée une série de grosses dalles, dont la destination évidente était de main- tenir, en le protégeant, le mur de soutènement, bâti sans trace de mortier ou de ciment. Les pierres composant ce mur sont des pierres plates connues dans le pays sous lé nom de laves. A l'intérieur du mur étaient distribuées circulairement six ou sept petites voûtes en laves, sans mortier, Irès-adroitement construites et recouvrant cha- cune un loculus destiné à recevoir un corps humain. Je crois être sûr qu'il n'y avait que six de ces voûtes, mais je n'oserais l'affirmer, parce qu'il ne m'a pas été possible de consiater qu'il n'y en avait pas une septième. Le tout était enseveli dans un énorme galgai très-irré- gulier formé de pierres amoncelées au hasard.

(1) Voir ces objets au Musée de Saint-Germain, salle VII.

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420 REVUE ARCHÉOLOGIQUE. Les restes humains- que nous ayons rencontrés dans ces différentes

tombes séparées, étaient extrêmement peu nombreux. Quelques dents, quelques esquilles de crânes ou d'os longs, voilà tout. Quant aux objets antiques qui ont été exhumés, je vais les énumérer en déterminant la position que chacun d'eux occupait.

On a trouvé * : en (1) un petit crochet double à corps prismatique quadrangulairc, traversé par un trou, et quelques écailles de poterie grossière, à couverte noire, et dont la pâte est rougeâtre à l'inté- rieur.

En (2) deux bracelets superposés : le premier en lignite ou an- thracite, le second en bronze; un très-petit fragment de fer oxydé jusqu'au cœur ; quelques écailles de poterie rougeâtre; et un petit clou en fer, d'apparence toute moderne, et qui pourrait fort bien s'être détaché dela semelle d'une chaussure de campagnard, et avoir glissé à travers les interstices des pierres du galgai.

En (3) un fragment de bague d'anthracite ; un gros fil de cuivre plié en cercle, et dont les bouts se recroisaient; il était beaucoup trop petit pour que Ton puisse être tenté d'y voir un bracelet; enfin un seul fragment de grosse poterie rougeâtre.

En (4) un fragment de bronze fortement oxydé et paraissant pro- venir d'une fibule.

En (S) et en (6) on n'a rien rencontré. Je dois ajouter que dans toute l'étendue de cette fouille, mais prin-

cipalement vers le centre du galgai, on a trouvé de très-nombreux débris de ces anneaux de bronze filiformes dont un faisceau formait un bracelet.

Cette fouille achevée, nous nous sommes reportés sur les flancs voisin d'un galgai

Nous l'avons entamé de (a) en (6), sans avoir la chance de rien trouver, et nous avons dû, faute de temps, renoncer à l'exploration de cegaîgal, qui, pour être menée à fin, exigerait plusieurs semaines.

Je dois me borner à rappeler que c'est en (c), sur le flanc de cet immense galgai, qu'il a été trouvé un petit anneau d'or très-mince qui doit être déposé dans les vitrines de Saint-Germain.

A défaut d'objets antiques, notre fouille ab nous a révélé le mode de construction du monument. Celui-ci est bornoyé, sur tout son pourtour, par d'immenses dalles plates inclinées vers le centre, et formant une sorte de toit. La plupart de ces dalles étaient de dimen-

* Voir le plan, ainsi ainsi que les objets, au Musée de Saint-Germain. ** Gaigal G du plan.

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FOUTLLES DE TUMULUS. 421

sions telles que deux hommes avaient beaucoup de peine à les remuer. Derrière ces dalles et vers l'intérieur il n'y avait pas de mur de sou- tènement comme au galgai (B).

Ce même mode de construction, c'est-à-dire avec mur de soutè- nement êlayé par des dalles de champ, s'est retrouvé au galgai (D), qui est celui où l'on a découvert le lingot d'étain déposé à Saint- Germain. Après deux jours de travail infructueux, cette fouille a dû être abandonnée; mais préalablement, en remuant la surface des débris résultant des fouilles faites par nous il y a trois ans, nous avons eu le plaisir de retrouver deux petits objets de bronze qui nous avaient échappé.

L'un est un fragment d'une pendeloque en croissant, dont la sur- face est ornée, sur ses deux faces, de pelils cercles doubles et centrés.

L'autre est un petit bouton à surface concave, dont je crois me rappeler que nous avions trouvé l'analogue dans le môme Galgai.

Un petit fragment d'anneau filiforme et un gros grain de minerai de fer ont été depuis retrouvés dans ces même déblais.

Nous avions en vue, au sommet de la côte qui domine le Cingle à l'ouest, quelques amas de pierraille. J'en ai fait ouvrir un, qui n'a absolument donné que quelques débris insignifiants de fer très- oxydé.

A quelques centaines de mètres au nord de l'enclos funéraire dit le Cingle, se voient plusieurs rangées parallèles dirigées du nord au sud d'énormes murgers, dont quelques-uns affectent la forme évidente de

galgais. J'ai fait ouvrir celui qui, parmi tous, était le plus certaine- ment une tombe antique, et nous y avons trouvé les fragmenls dis- séminés d'un beau vase noir de poterie très-antique, bien que la pâte en soit assez fine. Ce vase a été certainement brisé intention- nellement avant d'être enseveli dans le galgai, et j'ai tout lieu de croire qu'il sera facile de le reconstituer.

Ces lignes de murgers parallèles vont se terminera un escarpe- ment qui domine un large vallon perpendiculaire à la grande vallée dans laquelle est planté le village de Meloisey. Le plateau du Cingle se termine donc brusquement par des escarpements très-élevés au nord, et à l'est, en face de Meloisey. Au point d'intersection de ces deux escarpements, c'est-à-dire à l'angle même du plateau, se trouve

placé un énorme tumulus couvert de broussailles, et sur le sommet

duquel a été longtemps placée une r-roix. L'origine funéraire de ce tumulus était tellement manifeste, que

je n'ai pas hésité a y porter mes ouvriers. Pendant deux jours entiers ils l'ont fouillé avec soin etpersévérance, parce qu'ils étaient stimulés

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4 22 REVUE ARCHÉOLOGIQUE.

par l'espérance que leur faisait concevoir la présence, en tous les points du tumulus, d'une énorme quantité d'ossements humains concassés, hachés, suivant l'expression des ouvriers eux-mêmes. Quant aux objets antiques accompagnant ces ossements, ils consistent en un fragment de hache polie, dite celtique, en serpentine; et en un très- petit fil de bronze replié plusieurs fois sur lui-même, et affectant la forme d'une petite boucle quadrangulaire; îe bout du fil est entor- tillé de façon à fermer cette boucle. A quoi un si petit objet a-l-il pu servir ? Je l'ignore entièrement.

J'ai déjà dit que, vers ce point, le plateau était coupé presque ver- ticalement, sur une hauteur énorme, en face du village de Meloisev. A quelques mètres en arrière du tumulus angulaire dont, je viens de parler, c'est-à-dire vers le sud, nous avons trouvé, sur la crête même du précipice, deux lombes en coffre formées de larges dalles plantées de champ; il y en avait quatre sur les longues faces, et une seule- ment à la tête et aux pieds. Ces deux tombes ont été explorées avec le plus grand soin, bien qu'elles eussent été ouvertes depuis très- longtemps sans doute. A l'intérieur nous avons rencontré quelques débris d'ossements humains ; mais rien de plus. A l'extérieur, au- dessus même du précipice, se sont trouvés, provenant évidemment des tombes elles mêmes, un beau fragment de couteau en silex for- tement encroûté de cacholong, une petite rondelle de pierre percée au centre et provenant certainement d'un collier des plus primitifs, des ossements humains, et deux grandes dents de mammifère que je ne suis pas en mesure de déterminer, me bornant à affirmer que ce ne sont pas des dents de cheval. Je ferai remarquer que l'an der- nier j'ai retrouvé des dents tout à fait semblables dans une des in- nombrables tombes du cimetière antique situé entre Bel-air et Nolay. sur le plateau qui domine le merveilleux ravin rocailleux que dans le pays on appelle la Tournée ou le creux de Mennavaux.

Pendant que j'explorais ainsi les chaumes de xWeloisey, j'appris qu'il existait sur les chaumes de la commune d'Echarnant un groupe d'une centaine de galga's analogues à ceux de Meloisey. Je me dé- cidai bien vite à tâter ce nouveau terrain de fouilles. Trois galgais donc ont été fouillés à fond, et l'un d'eux, à mon grand éton. ement, n*a donné qu'une grande quantité de tessons d'aspect gallo-romain, quelques petits débris d'un vase en verre bleu, et enfin un curieux fragment d'un mufle de veau, en terre cuite. L'an prochain j'espère retourner à ce cimetière, à l'âge duquel j'avoue ne rien comprendre encore.

Mille amitiés. F. de Saulcy.

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