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INFOS GASTRONOMIQUES VIANDE SUISSE ÉDITION 1 | 2015 Comment l’auberge Landgasthof Farnsburg enchante ses clients avec un concept particulier. >> Page 2 le porc & le vin comme facteurs de réussite Bien conseillés Pourquoi il vaut la peine de travailler avec des boucheries locales. >> Page 8 Tout est bon dans le veau Franz Mair sert des plats à base de veau comme on n’en sert plus que très rarement. >> Page 4 Un nouveau look pour le magazine gastronomique de Viande Suisse.

Fourchette & Couteau 01 / 2015

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Le porc et le vin comme facteurs de réussite: Comment l’auberge Landgasthof Farnsburg enchante ses clients avec un concept particulier. Tout est bon dans le veau: Franz Mair sert des plats à base de veau comme on n’en sert plus que très rarement. Bien conseillés: Pourquoi il vaut la peine de travailler avec des boucheries locales.

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Page 1: Fourchette & Couteau 01 / 2015

INFOS GASTRONOMIQUES VIANDE SUISSE ÉDITION 1 | 2015

Comment l’auberge Landgasthof Farnsburg enchante ses clients

avec un concept particulier. >> Page 2

le porc& le vin comme facteurs de réussite

Bien conseillésPourquoi il vaut la peine de travailler avec des boucheries locales. >> Page 8

Tout est bon dans le veauFranz Mair sert des plats à base de veau comme on n’en sert plus que très rarement. >> Page 4

Un nouveau

look pour

le magazine

gastronomique

de Viande Suisse.

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2 Fourchette & Couteau

«Pour nous, ce n’est pas la quantité qui

prime, mais la qualité.» La restauratrice du «Farnsburg» Susanne Richter-Dettwiler

Portrait

La réussite grâce

et

au

au porc vin

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3Fourchette & Couteau

L’ auberge Farnsburg se trouve dans le Baselbiet, en pleine nature. Loin au-dessus d’Ormalingen, l’on profite d’une vue magnifique sur le Jura jusqu’aux Alpes bernoises. Et le week-end quand il fait beau, le confortable restaurant fait

le plein d’excursionnistes. Mais le «Farnsburg» ne peut pas vivre que du soleil. Cette affaire serait trop saisonnière et trop peu fiable. C’est pourquoi sa propriétaire Susanne Richter-Dettwiler et son associé Normann Weissbach appliquent un concept notable, avec lequel ils attirent des clients au «Farnsburg» toute l’année – dont certains viennent de loin.

Des vins d’exceptionD’une part, il s’agit d’une prestigieuse cave à vins composée des nectars les plus nobles et de renommée internationale. Chaque client peut descendre lui-même dans la vaste cave voûtée et choisir ce qu’il veut boire – et qui plus est, à des prix très avantageux.

Viande de porc de première qualité D’autre part, la viande proposée ici est d’une qualité exceptionnelle. Le «Farnsburg» fait parler de lui notamment grâce à son excellente viande de porc, qui occupe une place impor-tante sur la carte. On y trouve également des spécialités à base de porc de pâturage et de jeune porc. Susanne Richter se procure sa viande chez son frère Markus Dettwiler, qui exploite à côté du restaurant le domaine Farnsburg. C’est là qu’il détient, sur de vastes prairies, des porcs de pâturage, des génisses Galloway et des bisons, qui vivent au grand air toute l’année.

Une offre nobleSusanne Richter représente déjà la cinquième génération de gérants de l’auberge, et la production de viande est une longue tradition dans la famille. L’exploitation agricole toute proche garantit la qualité des spécialités qui sont servies au «Farnsburg». Un tartare de porc est le genre de plats que l’on ne commanderait pas si facilement ailleurs. Mais ici, c’est tout à fait normal, et on est récompensé par une vérita-ble expérience gustative.

La côtelette de jeune porc est une autre délicatesse du genre. En sus d’une viande extrêmement tendre et goûteuse, un morceau de couenne frit longeant la côtelette repré-sente un délicieux contraste.

Le cordon-bleu ou le jeune porc rôti croustil-lant accompagné d’une sauce à la crème aux herbes sont d’autres spécialités issues du porc de pâturage. Les boulettes de viande de Farnsburg et des saucisses viennent compléter la gamme. Elles sont fabriquées à partir de la viande de porcs de pâturage et de génisses Galloway.

Le succès grâce au porcLes hôtes du «Farnsburg» nous apprennent que l’on peut également attirer des convives éclairés avec de la viande de porc. Ce qui compte, c’est qu’il faut avant tout gagner la confiance des clients. Et cela ne fonctionne que si l’on mise, en particulier pour ce qui est de la viande, sur la meilleure qualité. www.farnsburg.ch

«Mille et un vins et du porc tendre» – telle est la devise du «Farnsburg»

à Ormalingen. Grâce à un concept indépendant et à une pensée

qualitative sans compromis, l’auberge retirée travaille énormément

toute l’année pour contenter ses clients. Avec succès.

Viande de porc suisse – la meilleure qualitéLa viande de porc de Suisse satisfait aux plus hautes exigences:• Une meilleure qualité grâce à un élevage conséquent • Détention des animaux conforme aux exigences des espèces,

assortie de règlementations strictes• Trajets de transport courts dans tout le pays• Chaque étape de la transformation est contrôlée• Importante part de viande avec moins de graisse

Vous en saurez plus sur l’élevage porcin suisse sur notre site Web

Du porc de pâturage par la PosteVous pouvez commander directement sur ces sites Web:• Hofmetzg Farnsburg, hofmetzg.farnsburg.ch• www.weideschwein.ch/das-fleisch• www.hofmolkerei.ch

viandesuisse.ch/SF1501�

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4 Fourchette & Couteau

Série «Nose to Tail»

Pour ne pas offrir que les

morceaux nobles du veau, il

faut remplir deux conditions:

avoir des connaissances sur

la préparation correcte et de

l’expérience pour réussir

la commercialisation. Le res-

taurant Zum Schlüssel

de Lucerne possède les deux.

inépuisableLe

un trésor veau:

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55 Fourchette & Couteau

u cœur de la vieille ville de Lucerne, Marija et Stephan Bucher tiennent l’hôtel-restaurant traditionnel Zum Schlüssel. Sous la devise

«Renaissance du bon goût», ils proposent des vins autrichiens et une cuisine inspirée des recettes classiques de la Monarchie danubienne.

Dans ces recettes, la viande de veau joue un rôle essentiel, et au «Schlüssel», on propose jusqu’à douze spécialités différentes à base de veau. Seulement, on ne prépare pas que les morceaux nobles; toute une gamme de spécialités que l’on retrouve rarement ailleurs y est également servie.

Un savoir-faire rare en cuisine«Je suis un cuisinier de la vieille école», déclare le chef Franz Mair pour qualifier son travail qu’il maîtrise à la perfection. «Avant, il était normal d’acheter les animaux entiers et de les découper dans la cuisine. Chaque morceau était utilisé, et nous avons dû apprendre à bien tout préparer.»

Le «Schlüssel» en profite également aujourd’hui. Franz Mair maîtrise non seule-ment parfaitement la découpe du quasi de veau pour les escalopes viennoises, mais il sait aussi comment préparer un goulasch, les rognons ou les ris de veau pour en faire de vraies spécialités de choix. Il nous a confié quelques astuces simples pour préparer des morceaux de viande moins connus:

– Par exemple, faire braiser les rognons à 80° C au Hold-o-Mat ou sous vide.

– Assaisonner le foie seulement après la cuisson.

– Plonger les ris uniquement dans de l’eau bouillante et les y laisser.

– Réduire les recettes à un minimum d’ingrédients.

Offrir correctement les spécialités de choixOn peut trouver sur la carte des entrées du «Schlüssel» un tartare, des ris rôtis, des raviolis ou un velouté de veau. Puis comme plats principaux, un goulasch de veau à la crème, des paupiettes de veau Esterhazy ou une noix de veau braisée avec un steak de veau sauté – à côté de l’escalope viennoise et de l’émincé de veau à la lucernoise, naturellement.

Les rognons sautés, les médaillons de ris rôtis ou les foies émincés sont également au menu du «Schlüssel». Concernant les abats, Marija et Stephan Bucher constatent toutefois que de nombreux clients sont réticents au contact de ces plats inhabituels. Ils ont donc trouvé des solutions pour les vendre quand même:

– En organisant une «semaine du veau» avec un grand choix de plats et une carte dédiée.

– Avec un «menu viande de veau» avec plusieurs plats. Si un plat plaît moins, il reste encore tous les autres.

– Avec un «clin d’œil du chef»: offrir une petite portion pour goûter et laisser seulement ensuite le client décider s’il souhaite commander ce plat.

La confiance grâce à la qualitéPour les Bucher, il est important de gagner la confiance des clients. C’est pourquoi ils misent sur des aliments de la plus grande qualité, sans aucune exception. La viande et les garnitures sont toutes fraîches et achetées dans la région, puis transformées au restaurant. La viande est notamment une question de confiance – et au «Schlüssel»,on base tout sur la qualité Swiss Premium, achetée principalement à la boucherie Doggwiler à Lucerne.

Avec cette pensée qualitative, il est plus facile de «séduire» les clients hésitants en les entraînant vers de nouvelles expériences culinaires. La préparation professionnelle d’un veau entier a justement de nombreuses expériences de ce genre à offrir.

De l’escalope viennoise au médaillon de ris: Franz Mair ravit ses clients

avec des classiques et des raretés.

Connaître encore mieux la viande de veauNous vous offrons un récapitulatif utile des différents morceaux et leur préparation:

viandesuisse.ch/SF1502�

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e que Vitto Laubscher fait, il le fait avec beaucoup de passion. En Russie, il a fait carrière comme coach de restaurants et

remporté ainsi plus d’une distinction. C’est ainsi qu’il a appris la réussite commerciale. Mais il lui manquait là de la satisfaction personnelle – en tant que cuisinier par amour du métier mais aussi en tant qu’hôte. De retour dans son pays, il a donc voulu construire quelque chose de nouveau, qu’il pourrait porter entièrement à bout de bras.

C’est dans un quartier d’affaires en plein développement près de la gare principale de Zurich qu’il a alors trouvé un local correspondant à ses envies. Il voulait y célébrer la véritable hospitalité et une cuisine qui fasse revivre le goût originel de produits de premier choix.

Promesses tenuesDésireux de travailler uniquement avec des produits régionaux et de ressusciter de vieilles recettes indigènes, Vitto a rapidement trouvé le nom idéal pour son établissement: «Der Schwiizer» (Le Suisse). «Rares sont les cuisines qui travaillent d’une manière conséquente avec les produits suisses, et j’y ai donc vu une opportunité», explique-t-il. Ses clients lui ont donné raison. Très rapidement, son restaurant

réus site

Dans son restaurant Der Schwiizer, Vitto Laubscher nous montre ce qui fait un bon hôte. En l’oc-

currence, son principal mot d’ordre est le suivant: n’offrir que des produits suisses authentiques

et de la plus grande qualité. Grâce à cette pensée qualitative sans compromis, il a reçu notamment

en 2014 la distinction «Nous privilégions viande suisse» de Best of Swiss Gastro et Viande Suisse.

était bien rempli, parce que son offre correspondait exactement à ce qui manquait ici.

Une cuisine variée et de premier choixVitto adore son métier de cuisinier et ne

manquerait pour rien au monde une journée à travailler lui-même dans sa cuisine. Tout – même la viande – est ici fraîchement coupé et préparé directement. On trouve notamment sur la carte du midi saucisses à griller, foies de veau, chaussons de viande hachée ou cordons-bleus. Vitto combine avec habileté l’offre en viande avec une garniture comme des rösti, des légumes, des spaetzli ou ses chips bio, et peut ainsi maintenir ses dépenses dans un cadre raisonnable en dépit du choix à la carte.

Vitto choisit très minutieusement les ingrédients de ses plats. Ils doivent toujours être régionaux, de saison et de la meilleure qualité. Ainsi sa viande provient-elle exclusivement de la boucherie Fidelio Bio Meier à Windisch. En général, les garnitures sont elles aussi bio chez lui.

Une bonne communicationCette grande qualité a son prix et l’on se demande si les clients sont prêts à le payer. Même sur ce point, le «Schwiizer» est l’exemple qui

«Seules les choses que j’aime manger moi-même entrent aussi en ligne de compte pour mes clients.»

Magistral

Passion et

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7Fourchette & Couteau

montre comment on résout ce problème. Dès l’entrée, les distinctions «Best of Swiss Gastro» et «Nous privilégions viande suisse» signalisent l’exigence de qualité particulière de l’établissement. Le menu fait savoir pour chacune des offres qu’il s’agit de qualité bio suisse, et même le nom du fournisseur de la viande est mentionné.

C’est la raison pour laquelle Vitto n’a pratiquement jamais eu de discussions désagréables autour du prix. Ses clients sont même prêts à attendre un peu plus longtemps pour déguster sa cuisine fraîchement préparée. Sur un grand écran installé dans la salle, ils peuvent suivre le travail du chef de cuisine en direct.

Une affaire de cœur qui fonctionneVitto vit sa vision d’une manière conséquente: «Je veux faire vivre des expériences gustatives qui restent ancrées dans les

mémoires avec des denrées alimentaires authentiques et préparées naturellement.» Le plaisir et la satisfaction de ses clients valent égale-ment la peine de faire tant d’efforts, selon lui: «Je travaille beaucoup. Mais je ne me sens jamais vidé, parce que je peux conserver le plaisir d’exercer mon métier avec ma façon de cuisiner. Et aussi parce que je reçois beaucoup de réactions positives par rapport à ce que j’offre à mes clients.»

Le succès de Vitto prouve que celui-ci est sur la bonne voie en termes de rentabilité. Avec le même concept de base, il exploite également le Café Ascot à Zoug, dirigé par son épouse Elvira. Et en mai, il ouvrira même un troisième établissement – le «Pöstli» à Rifferswil. Dans ce restaurant beaucoup plus grand, il veut offrir une cuisine suisse encore plus traditionnelle, par exemple avec le rôti dominical et d’autres plats braisés.

«Il faut travailler en toute transparence. C’est la seule façon de gagner la confiance des clients.»

Au «Schwiizer», seuls les meilleurs produits suisses sont servis.

Apprenez-en plus sur la distinction «Nous privilégions viande suisse». viandesuisse.ch/SF1503

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8 Fourchette & Couteau

De plus en plus de restaurateurs travaillent en étroite collaboration

avec une boucherie locale. L’interview de Mauro Capelli du

Café du Théâtre et du maître-boucher Eddy Farronato montre

quels sont les avantages concrets d’une telle coopération.

Connaissance de la viande

Une délicieuse collaboration

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9Fourchette & Couteau

u Café du Théâtre à Monthey VS, l’architecture et l’aménagement créent une atmosphère épurée unique en son genre. Depuis 2005,

l’hôte Mauro Capelli y prépare une cuisine fraîche du marché, axée sur des produits de saison et régionaux. Son art culinaire a été récompensé par 14 points au Gault Millau.

Pour ses plats, Mauro Capelli est constam-ment à la recherche de spécialités régionales exclusives. Avec Eddy Farronato et sa boucherie Chez Eddy, il a trouvé sur place un partenaire idéal pour les matières premières particulières. Nous avons voulu en savoir plus sur les avantages de cette collaboration.

Mauro Capelli, comment êtes-vous entré en contact avec le maître-boucher Eddy Farronato?Dans le cadre de mon précédent emploi déjà, Eddy me fournissait des spécialités carnées, auxquelles je n’avais pas accès autrement. Je me suis ainsi rendu compte que je voulais continuer de travailler avec lui ici aussi, au Café du Théâtre.

Quels produits exclusifs vous offre «Chez Eddy» et comment pouvez-vous en profiter en tant que restaurant décoré?Il s’agit en premier lieu de la viande de génisses de la race d’Hérens qu’Eddy peut me procurer dans une qualité parfaitement mûrie et en quantité suffisante. Mais il me fournit aussi des spécialités de saison. Par

exemple, de la viande de porc d’alpage, élevé juste à côté. Mes clients apprécient beaucoup un tel régionalisme, et il est important pour moi de pouvoir en profiter.

Eddy Farronato, qu’est-ce que la race d’Hérens a de si particulier?Il ne s’agit pas simplement d’animaux de rente prévus pour un rendement en viande maximal. Dans le Valais, les vaches de la race d’Hérens sont un mythe et font la fierté de chaque paysan. Plus d’un avait les larmes aux yeux en me vendant l’une de ses bêtes. Les relations personnelles et pluriannuelles sont capitales si l’on veut s’approcher de cette viande en tant que boucher. Et avant tout, il faut également être soi-même du pays.

Mauro Capelli, qu’est-ce qui rend la viande des vaches de la race d’Hérens si particulière?Ces génisses et ces vaches sont nourries uniquement avec du fourrage grossier. Leur viande présente une texture à fibres courtes, une belle marbrure et bien entendu, un goût

incomparable. Pour un résultat parfait, Eddy la laisse mûrir jusqu’à 28 jour sur l’os.

Eddy Farronato, outre une viande de grande qualité, fournissez-vous au Café du Théâtre d’autres prestations de services?Bien entendu, j’apporte mon aide quand il faut quelque chose de particulier. L’automne dernier, Mauro avait par exemple sur sa carte de petits atriaux avec de la viande issue de la chasse locale. Avec les possibilités de production de mon entreprise et mes crépines de porc, j’ai pu alors lui proposer une bonne solution pour fabriquer près de 1000 atriaux.

Mauro Capelli, quels autres avantages vous apporte cette collaboration?J’aime tester de nouvelles recettes et des ingrédients particuliers. C’est pourquoi je me réjouis souvent d’avoir un boucher expéri-menté sous la main. Il me conseille et m’aide en toute fiabilité à acquérir des spécialités carnées locales.

«Je suis ravi que mon offre soit bien accueillie également auprès de gourmets exigeants.»Eddy Farronato, maître-boucher

«Un bon boucher m’offre des choses

exclusives et est par ailleurs un interlocu-

teur compétent.»Mauro Capelli, restaurateur

Une collaboration avec une boucherie locale vous offre de nombreux avantages

• Conseil optimal par un professionnel de la viande

• Livraison de produits locaux• Acquisition de sortes et de morceaux

de viande rares• Fournisseur fiable de produits frais

sensibles (p. ex. abats)

• Fabrication exclusive de saucisses et autres spécialités selon des recettes maison

• Stockage de la viande jusqu’à parfaite maturité• Portionnement individuel avec la mise sous vide• Service de livraison – également «en cas

d’urgence» en dehors des heures d’ouverture

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L’année de Steven

DussUNE ANNÉE DANS LA VIE DE

Entre la fin novembre et début janvier,

j’ai eu le plaisir d’effectuer un stage à l’hôtel

Anantara à Chiang Mai. Dans cette grande

cuisine, j’ai appris beaucoup de choses sur la

cuisine asiatique et ses ingrédients de base.

Même en Thaïlande, le bon vieux plateau de fromages est commandé assez souvent. Voici une variation avec de nombreux fruits frais.

Moi aussi, je veux en faire le maximum en 2015: regarder par-des-sus l’épaule de nombreux chefs de cuisine et apprendre, apprendre, apprendre. La photo a d’ailleurs été prise dans le Singahpark à Chiang Rai.

Voilà! Je vous présente mon assiette

de fruits de mer pour le Réveillon de la

Saint-Sylvestre à l’hôtel.

Notre entrée pour un gros banquet:

salade de tomates et d’avocats, œuf de caille,

parmesan et toast brioché. Encore meilleure

que la description ne le laisse présager.

J’ai beaucoup voyagé durant

mon temps libre. Me voici

devant un immense temple

doré à Toi Suthep.

Le gagnant du concours de cuisine «La Cuisine des Jeunes» de l’an dernier a une année intéres-sante devant lui. Dans «Fourchette & Couteau», le jeune cuisinier parle de ses voyages et ses expériences en cuisine, mais également en dehors. Steven a occupé son premier poste en Thaïlande – et il y a vécu bien des choses.

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11Fourchette & Couteau

lus de 150 spécialistes ont participé au congrès à Berne – et ont tout d’abord été emmenés pour un voyage passion-nant à travers les cuisines d’antan

par le Suisse romand Philippe Ligron. Et une chose est vite apparue clairement: notre comportement alimentaire a évolué au fil du temps et continuera de le faire.

Tendance n° 1: moins de viande, mais la bonne Au symposium, tout le monde s’accordait à dire ceci: la viande est une composante importante d’une alimentation équilibrée, et une denrée de luxe appréciée. C’est pourquoi chaque Suisse continuera de manger de la viande. La scientifique viennoise dans le domaine de la recherche sur les tendances Hanni Rützler a cependant indiqué que les consommateurs ne veilleront plus unique-ment à la saveur des produits, mais de plus en plus souvent à la durabilité. Le gourmet est

encore plus conscient de son alimentation, il devient «gastrosophe». Au niveau de la consommation de viande, cela signifie que les gens veulent consommer en toute connaissance de cause, sans mauvaise conscience. C’est pourquoi ils mangeront moins de viande, mais de la viande de grande qualité et issue d’une production durable.

Tendance n° 2: produits régionaux et de saisonLes clients veulent plus de durabilité et donc plus de produits régionaux et de saison. Les produits carnés suisses jouent également un grand rôle ici. Le Dr Martin Scheeder de la Haute école des sciences agronomiques, forestières et alimentaires à Zollikofen, a déclaré: «En Suisse, on est pratiquement accusé de vivre dans un magasin de spéciali-tés de choix», et il a montré quels facteurs sont déterminants pour la grande qualité de la viande suisse. En font partie l’utilisation

En janvier, Viande Suisse avait invité des spécialistes de différents domaines au symposium «La viande dans l’alimentation», placé sous la devise «Evolution de la culture culinaire: l’importance de la viande hier – aujourd’hui – demain». Les exposés étaient consacrés à l’alimentation humaine à différentes époques et dans différentes cultures. Nous vous dévoilons ici les tendan-ces auxquelles les experts s’attendent à l’avenir.

Vous trouverez les articles de tous les conférenciers sur notre site Web viandesuisse.ch/SF1504

Actuel

Ce que les restaurateurs peuvent apprendre du 11e symposium «La viande dans l’alimentation».

responsable des ressources, mais aussi les conditions exemplaires de détention des animaux et d’affouragement dans notre pays.

Tendance n° 3: la cuisine «Nose to Tail» Même au niveau de la préparation de la viande, la tendance est à davantage de durabilité et donc à la cuisine «Nose to Tail». Celle-ci utilise l’animal entier et pas seule-ment les morceaux nobles. Il s’agit ici d’acquérir un nouveau savoir-faire pour la préparation, afin de magnifier également des morceaux moins nobles, par exemple avec des méthodes de cuisson basse température comme la cuisson sous vide, et d’en faire de vraies spécialités de choix. Le Prof. Dr Thomas A. Vilgis, qui a considéré la viande d’un point de vue chimique et physique, a donné des conseils pratiques à ce sujet.

Le symposium 2015 a montré ceci: la clientèle du futur veut consommer durable-ment – et elle veut savoir ce qu’elle mange. C’est pourquoi, plus que jamais, les restaura-teurs qui misent sur la viande suisse ont raison de déclarer clairement l’origine de la viande, p. ex. sur leur carte.

Evolution de la culture culinaire:

l’ importance de la viande hier - aujourd’hui - demain.

11e symposium «La viande dans l’alimentation»Comprendre le passé – et regarder

l’avenir

Heinrich Bucher, directeur de Proviande (3e en partant de la gauche), en discussion avec les conférencières et

conférenciers au sujet de la consommation de viande en Suisse.

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Fourchette & Couteau

Je souhaite désormais recevoir mon exemplaire personnel et gratuit de «Fourchette & Couteau». f a i

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IMPRESSUM «FOURCHETTE & COUTEAU» | Editeur: Proviande, Viande Suisse, Berne, www.viandesuisse.ch | Concept et mise en page: Polyconsult AG, Berne, www.polyconsult.ch | Rédaction: Hildebrandt Firmenpublizistik, Zurich, Hans Georg Hildebrandt, TSCHARNER-GUT Texte und Konzepte, Berne, Jörg Tscharner Photo: Valentina Verdesca, Aarau © Proviande, Viande Suisse, Berne 2015

De son propre chef

La relève cuisinière suisse aspire à

a viande de porc suisse convainc par sa qualité, sa diversité et son goût. Les jeunes cuisiniers suisses créatifs doivent maintenant prouver avec des

recettes innovantes qu’ils savent quoi faire de ce produit de qualité. Toute personne ayant terminé avec succès son apprentissage de cuisinier entre 2011 et 2015 peut participer.

Le premier tourLes jeunes cuisinières et cuisiniers ont jusqu’au 15 juillet 2015 pour remettre leurs créations culinaires. Le jury dirigé par le chef de cuisine Martin Thommen est dépêché par notre partenaire Jeunes Restaurateurs d’Europe en Suisse. Il choisira les quatre

meilleures recettes et invitera leurs auteurs à se disputer la victoire finale.

La grande finale à Interlaken Le grand vainqueur sera proclamé le 14 septembre 2015 au centre de formation d’Interlaken (bzi). C’est ici que les quatre finalistes cuisineront leur recette en direct devant le public et le jury – et que la gagnante ou le gagnant sera proclamé(e) lors de la fête et du dîner qui suivront.

La soirée offrira également aux apprentis du bzi en troisième année d’apprentissage une opportunité énorme de faire la preuve de leur savoir-faire. En effet, ils prépareront et serviront le dîner.

Tournée du vainqueur à l’IgehoLa personne qui décrochera l’or au concours de cuisine 2015 remportera non seulement un trophée et la somme de CHF 2000.–, mais elle aura aussi l’honneur de présenter encore une fois la recette qui lui aura permis de gagner en novembre 2015 dans la grande arène culinaire de l’Igeho.

Seras-tu de la partie?Seuls ceux qui osent de grandes choses s’élèvent le plus haut! Fais le premier pas aujourd’hui encore et commande le dossier de participation au concours de cuisine 2015 sur www.lcdj.ch. Nous attendons ta recette avec impatience!

Le 14 septembre 2015 sera donc une fois de plus le jour J:

Viande Suisse invite de jeunes cuisinières et cuisiniers ambitieux

à se mesurer entre eux. Pour le 13e concours de cuisine

«La Cuisine des Jeunes» placé sous la devise «Go for Gold!», on

demande des recettes exigeantes à base de viande de porc suisse.

13e concours de cuisine «La Cuisine des Jeunes»

Commander les

dossiers de

participation sur

www.lcdj.ch