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Village Revue trimestrielle de ASBL SOS VILLAGES D’ENFANTS BELGIQUE ASBL SOS VILLAGES D’ENFANTS BELGIQUE POUR LE MONDE sous le Haut Patronage de S.A.R. la Princesse Mathilde N° 199 - PRINTEMPS 2013 BUREAU DE DÉPÔT: BRUXELLES X • P202205 Un enseignement de qualité pour toute la communauté Vincent Kompany nous parle de l’enseignement Des partenaires fidèles nous offrent leur expertise Dossier Interview Partenaires

FR Magazine SOS Villages d'Enfants 199

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FR Magazine SOS Villages d'Enfants 199

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VillageVillageRevue trimestrielle de • ASBL SOS VILLAGES D’ENFANTS

BELGIQUE • ASBL SOS VILLAGES D’ENFANTS

BELGIQUE POUR LE MONDE sous le Haut Patronage de S.A.R. la Princesse Mathilde

VillageN° 199 - PRINTEMPS 2013 – BUREAU DE DÉPÔT : BRUXELLES X • P202205

Un enseignement de qualité pour toute la communauté

Vincent Kompany nous parle de l’enseignement

Des partenaires fidèles nous offrent leur expertise

Un enseignement

Vincent Kompany

Des partenaires

Dossier

Interview

Partenaires

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Chers amis des Villages d’Enfants SOS,

Une nouvelle revue trimestrielle, une nouvelle stratégie SOS pour développer dans divers pays du monde des systèmes d’enseignement. Voilà un beau défi ! Sur tous les continents, nos collègues SOS étudient les possibilités d’élargir davantage nos engagements pédagogiques.

Un enseignement de qualité constitue en effet la base d’un avenir prometteur. Des années durant, nous avons construit des écoles SOS dans de nombreux pays, partout dans le monde. Elles ont scolarisé « nos » enfants, comme ceux des communautés locales. Et la plupart de ces élèves ont pu terminer leur par-cours scolaire et professionnel pour, au final, trouver un emploi !

Mais comment faire bénéficier encore plus d’enfants d’un enseignement de qua-lité dans des pays où la politique scolaire reste faible, voire inégale ? C’est une question très actuelle, à laquelle nous souhaitons trouver des solutions avec nos partenaires du Sud. Certaines réalisations créatives sont relatées dans cette revue. D’autres suivront, dans les mois et les années à venir.

Ensemble, avec vous tous, nos fidèles donateurs, nous trouverons de nouvelles pistes pour une action positive et à long terme afin que chaque enfant ait accès à l’école.

A travers cette revue, je souhaite vous remercier de votre aide fidèle, souvent depuis de nombreuses années. Par vos dons réguliers, quel qu’en soit le mon-tant, vous soutenez ensemble des projets qui favorisent directement le dévelop-pement, partout dans le monde. Cette revue me permet de vous exprimer à tous ma très sincère reconnaissance.

Barbara FrançoisPrésidente

SOS Villages d’Enfants est une œuvre sociale, indépendante et interna-tionale, qui agit depuis 1949 en faveur des intérêts, des besoins et des droits de l’enfant. SOS Villages d’Enfants est aussi active en Belgique. Notre revue parait quatre fois par an.

Conseils d'AdministrationPrésidente : Barbara FrançoisVice-présidents : Piet Dejonghe, Albert Fraipont et Aernout van der MerschMembres : Pascale Berryer, Christiane Beurle, Anne-Catherine Chevalier, Filiep Deforche, Yvan de Launoit, Alain Goldschmidt, Jasmina Kuen, Paul Leyman, Anne Lybaert, Jean-Pierre Marchant, Rose Maus de Rolley, Nathalie Schots, Filip Tanghe, Evelyne Titeca, Jean Guillaume Zurstrassen

Managing Director : Hilde BoeykensRédaction : SOS Villages d’EnfantsRédaction achevée le 19/04/2013Photos : Archives SOSConception graphique et mise en page : All About Content(www.allaboutcontent.be) member ofImpression : Corelio printingEditeur responsable : Hilde Boeykens

Tél. : 02/538.57.38Courriel : [email protected] : www.sos-villages-enfants.beAdresse : Rue Gachard 88, 1050 BruxellesNB : Dit tijdschrift kan op aanvraag verkregen worden in het Nederlands.

Chers amis des Villages d’Enfants SOS,

Une nouvelle revue trimestrielle, une nouvelle stratégie SOS pour développer dans divers pays du monde des systèmes d’enseignement. Voilà un beau défi ! Sur tous les continents, nos collègues SOS étudient les possibilités d’élargir davantage nos engagements pédagogiques.

EDITO

Les enfants SOS dessinent pour les Diables Rouges !Les enfants de notre village d’enfants ont voulu eux aussi participer au 4e défi des Diables Rouges en envoyant leurs dessins. Et les créations réalisées sont des plus originales ! En voici trois beaux exemples :

En bref

SOS Villages d’Enfants souhaite bonne chance aux Diables Rouges et à Vincent Kompany !En route pour le Brésil !

Dans notre dernier magazine, nous vous parlions du couple Nadine et Hugo, qui a rédigé son testament en faveur de SOS. Nous avons fait une petite confusion, en fait, « Hugo » s’appelle « Ludo ». Toutes nos excuses à Nadine et Ludo !

Rectifi catif

pement, partout dans le monde. Cette revue me permet de vous exprimer à tous

Barbara François visite l’école SOS

à Kara (Togo), octobre 2012.

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« Je vous entends déjà dire : ‘Qu’est-ce qu’un club service ?’ » Ces propos sont ceux de Josy Glatigny, membre du Kiwanis Belux. « Un club service est une association de personnes qui souhaitent offrir un ‘service’ à la so-ciété. Les membres organisent des activités et collectent des fonds pour de bonnes causes. Un club service est axé sur l’amitié et la considéra-tion entre ses membres et l’engage-ment envers la communauté. »

Kiwanis Belux, qui couvre la Belgique et le Luxembourg, compte plus de 4 000 membres et est organisé en quelque 185 clubs locaux. Chacun d’eux organise ses propres activités caritatives. Le club Kiwanis qui a pris l’initiative de soutenir SOS Villages d’Enfants est issu de Durbuy.

« Nous n’avons pas choisi SOS par hasard », déclare J. Glatigny. « Les Kiwa-niens s’investissent pour le bien-être des enfants, avec comme priorité leur édu-cation. Nous connaissons déjà l’action SOS par son village d’enfants situé à

Bande, en Belgique, et nous en sommes très impressionnés. En outre, SOS a aussi des projets au Congo, un pays avec lequel nous avons des liens forts en raison du passé. Voilà pourquoi nous avons choisi d’apporter notre aide à la réalisation de l’école SOS de Kinshasa. Il existe d’ailleurs une section locale du Kiwanis à Kinshasa, qui a elle aussi apporté sa pierre à l’édifi ce ! »

En septembre 2013, Kiwanis Belux fêtera ses cinquante ans en organi-sant une grande activité collective à Bruxelles.

KIWANIS BELUX SE MOBILISE POUR L’ÉCOLE SOS DE KINSHASA

SOS Villages d’Enfants peut compter depuis 2007 sur le soutien du Kiwanis Belux, le district belgo-luxembourgeois de ce club service international. Ses membres ont apporté une contribution importante à la réalisation de l’école SOS de Kinshasa.

Kiwanis Belux

« Let’s give a little more for the children »

Vous êtes, vous aussi, membre du Kiwanis (ou d’un autre club service) et vous voulez soutenir l’école SOS de Kinshasa (ou tout autre projet SOS) ? C’est possible ! Prenez contact avec Marie Wuestenberghs qui se fera un plaisir de vous expliquer la marche à suivre.

E-mail : [email protected]éléphone : 02/538.57.38

EN ACTION

Comment mon club service peut-il aider SOS ?

Info

Le Kiwanis se mobilise pour SOS Villages d’Enfants.

« Les membres du Kiwanis Kinshasa dégagent à la sueur de leur front le terrain sur lequel l’école SOS sera construite, et ce, le jour de Noël ! »

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ENSEIGNEMENT

SOS VILLAGES D’ENFANTS NE CONSTRUIRA-T-ELLE BIENTÔT

PLUS SES PROPRES ÉCOLES ?

D’après les objectifs du millénaire des Nations Unies, tous les enfants du monde, garçons ou filles, devraient avoir accès à l’école en 2015. Une évaluation transitoire, en 2010, a montré qu’ils sont environ 89 % à bénéficier d’une forme d’enseignement. Un résultat formidable. Pourtant, il reste toujours 68 millions d’enfants qui n’ont encore jamais fréquenté l’école primaire. Une situation à laquelle SOS Villages d’Enfants veut apporter une solution concrète.

Christian Posch

« Construire et entre-tenir des écoles n’est

pas notre objectif premier. Mais donner aux enfants la possi-bilité d’aller à l’école l’est, par contre. »

En route vers l’école SOS Isolo, Niger

Pour SOS Villages d’Enfants, l’ensei-gnement a toujours constitué une priorité. En 2010, 95 % des enfants inscrits dans des programmes SOS suivaient en effet un enseignement primaire ou secondaire. Les constats du « Tracking Footprints Global Re-port » confi rment ces résultats et attestent que 98 % des adultes qui ont grandi dans un village d’enfants ont décroché un diplôme. Pour of-frir à davantage d’enfants encore, y compris ceux qui ne font pas partie de nos programmes, l’occasion de suivre un enseignement de qualité, nos spécialistes de la pédagogie es-timent qu’il vaut mieux examiner les

besoins par communauté et renfor-cer en qualité l’enseignement exis-tant à travers l’apport, le savoir-faire et les programmes SOS.

SOS entend dès lors élargir davan-tage ses efforts pédagogiques, en les étendant de son groupe cible ini-tial (les enfants sans parents ou ceux qui risquent de ne plus être pris en charge par eux) à tous les enfants d’une communauté qui ne bénéfi -cient pas encore d’un enseignement. Le vrai défi est bien sûr de lancer des initiatives utiles en collaboration avec l’Etat, la communauté et les autres acteurs.

PLUS D'ATTENTION AUX PROBLÈMES LOCAUXLes communautés au sein des-quelles opère SOS Villages d’Enfants sont souvent déchirées par la pau-vreté, les privations et le retard social, et les professeurs éprouvent parfois des diffi cultés à adapter leurs cours à ce contexte. Ils doivent faire face à toutes sortes de défi s tels que la pauvreté scolaire parmi les enfants, les problèmes sociaux, les diffi cultés affectives, les comportements chan-geants et des groupes hétérogènes. Tout cela nécessite une attitude par-ticulière et des méthodes adaptées. SOS entend consacrer davantage

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Des élèves studieux à l’école SOS de Bethléem (en Palestine).

Au jardin d’enfants SOS à Hanoi (Vietnam), les petits apprennent à dessiner.

d’attention à ce point dans ses pro-jets pédagogiques.

PROJET D’ENSEIGNEMENT EN ARMÉNIEDans certaines régions, les enfants de notre groupe cible sont souvent stig-matisés et discriminés dans des éta-blissements d’enseignement.C’est pourquoi SOS Villages d’Enfants a pris quelques initiatives en Europe centrale et en Europe de l’Est pour améliorer les écoles publiques mater-nelles et primaires que fréquentaient nos enfants. Le programme éducatif en Arménie illustre la façon dont SOS Villages d’Enfants compte faire évo-luer sa politique d’enseignement en mettant davantage l’accent sur la col-laboration avec la communauté.

La qualité de l’enseignement à proxi-mité des Villages d’Enfants Idjevan et Yerevan, en Arménie, était très médiocre il y a peu : pas de connais-sance des méthodes axées sur l’enfant, manque de matériel péda-gogique moderne, absence de bi-bliothèques… Mais le plus gros pro-blème était l’absence de motivation des enseignants pour suivre de façon correcte les enfants SOS. D’où des résultats scolaires médiocres, qui confortaient à leur tour la conviction des enseignants que le degré d’intel-ligence de ces enfants se situe en dessous de la moyenne.

INVESTIR AU NIVEAU DES ENSEIGNANTSSOS s’est rendu compte qu’il fallait surtout investir dans les personnes : enseignants, personnel administratif, enfants et parents. De gros efforts ont alors été fournis pour relever la qualité de l’enseignement dans ces écoles, avec en priorité absolue une motivation accrue. Pour ce faire, nous avons non seulement dispensé des formations et des séminaires, mais nous avons aussi offert un soutien

Avec sa politique d’enseignement, SOS entend promouvoir le dévelop-pement des communautés elles-mêmes. C’est le cas de l’« Educational Outreach Programme » en Ethiopie, auquel participent mille enfants défa-vorisés. Ils bénéfi cient gratuitement des installations scolaires des villages environnants.Les écoles SOS d’Addis Abeba et de Bahir Dar, dans le nord-ouest de l’Ethiopie, ont ainsi fourni des bourses scolaires à des enfants dont les fa-milles sont confrontées à des problèmes fi nanciers et sociaux. Avant cela, ces enfants ne pouvaient pas bénéfi cier d’un enseignement, parce que leurs parents ne pouvaient pas payer le droit d’inscription, les uniformes ou la nourriture des écoles publiques. Petit à petit, les écoles ont été rénovées, les classes et les sanitaires ont été rafraîchis et la formation des enseignants a été peaufi née. Car l’objectif principal du voisinage socio-éducatif est de relever la qualité d’enseignement des écoles partenaires. Ce qui englobe un programme de formation pour le perfectionnement du corps enseignant et la poursuite du développement des installations scolaires.

Un enseignement de qualité pour toute la communauté

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A Lusaka (Zambie), les fi lles aussi peuvent apprendre un métier.

ENSEIGNEMENT

psychologique afi n de renforcer le triangle « enfant-parent-enseignant ».Aujourd’hui, quatre ans plus tard, chaque enseignant a été formé aux méthodes pédagogiques récentes et beaucoup les appliquent avec succès. Leur fi erté professionnelle s’est nette-ment améliorée, et ils profi tent désor-mais du temps qu’ils consacrent aux enfants. Et, entre-temps, l’infrastruc-ture scolaire s’est également amélio-rée, grâce au soutien des parties pre-nantes et de divers partenaires.

COLLABORERLes partenariats avec les pouvoirs publics, les communautés locales, les donateurs, les parties civiles, les Nations Unies et diverses organisa-tions internationales actives dans le domaine de l’enseignement nous per-mettent de continuer à développer et à renforcer nos propres projets. Car construire et entretenir des écoles n’est pas la vraie activité première de SOS Villages d’Enfants. Mais donner aux enfants l’occasion d’aller à l’école l’est, en revanche. Lorsque des gou-vernements ont développé un ensei-gnement primaire libre et obligatoire,

SOS entend veiller à ce que puissent en profi ter aussi nos groupes cibles (les enfants et familles vulnérables au sein de la communauté). Nous vou-lons aussi collaborer avec les gouver-nements et les autorités responsables de l’enseignement de manière à ce que tous les enfants aient accès à un enseignement de qualité.

Ces partenariats conduisent parfois à une offre de services extrascolaires, comme des programmes relatifs à la santé et à l’alimentation, des activités récréatives et même un soutien psy-chosocial. Citons à titre d’exemple le « Phar-ming Livelihood and Improvement Programme » ghanéen, mis sur pied en avril 2009 par SOS et quelques partenaires. Ce programme pré-ventif avait pour objectif premier de lutter contre le chômage des jeunes et l’exode rural et, d’autre part, d’évi-ter aussi que des enfants ne soient délaissés ou abandonnés. Dans le même temps, il s’occupe de nour-riture et de développement dans les zones rurales. Pour la seule année 2009, 450 orphelins et enfants vulné-

rables et 120 parents/proches ayant charge d’enfants ont pu compter sur l’une ou l’autre forme de soutien grâce à ce programme.

LES PROGRAMMES SOS DE RENFORCEMENT DELA FAMILLEA cet égard, nos programmes de renforcement de la famille sont aussi très importants. Comme à Fatick, au Sénégal, où SOS Villages d’Enfants Belgique a mis sur pied un pro-gramme pour réintégrer les fi lles à l’école.

Ces programmes prodiguent égale-ment une forme moins convention-nelle d’enseignement, comme dans la province de Bihar (nord de l’Inde), où il n’y a (quasi) pas d’écoles. SOS y envoie ses collaborateurs dans les villages, pour qu’ils instruisent les enfants sur place, afi n qu'ils puissent rejoindre un jour l’école publique. De tels projets d’enseignement « non conventionnel » se déroulent aussi en Asie. Au Sri Lanka par exemple, SOS a mis sur pied un programme de for-mation professionnelle pour ceux qui

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En Inde, à Pudukuppam, SOS a mis sur pied un programme de renforcement de la famille : les collaborateurs se rendent dans les villages pour donner aux enfants une instruction de base.

A Bakoteh (Gambie), SOS soutient un centre de formation professionnelle.A Bakoteh (Gambie), SOS soutient un centre de formation professionnelle.

Christian Posch est directeur du programme de développement de SOS Villages d’Enfants Inter-national. Il veille à ce que tous les projets développés par SOS Villages d’Enfants répondent aux normes de qualité prescrites par l’organisation.

Qui est Christian Posch ?

doivent arrêter leurs études après l’école primaire. SOS veille en outre à ce qu’ils puissent faire un stage en entreprise après leur formation. La plupart trouvent d’ailleurs très facile-ment du travail ensuite.

POUR CHAQUE DIPLÔMÉUN EMPLOIL’enseignement professionnel est en effet un moteur important du déve-loppement économique et social d’une communauté.

Dans le district de Monaragala, au Sri Lanka, SOS a aussi ouvert un centre de formation professionnelle. Mona-ragala est le deuxième district le plus sous-développé de l’île, et la plupart des familles y vivent dans la pauvreté et dans un contexte d’instabilité so-ciale. SOS propose six formations dif-férentes : « Mécanique automobile », « Soudure », « Menuiserie », « Electricité industrielle », « Applications informa-tiques » et « Ecotourisme/Hôtellerie ». Celui qui réussit ses études reçoit un certifi cat national de qualifi cation, qui lui permet de trouver facilement du travail, au Sri Lanka ou ailleurs.

En outre, des accords sont conclus avec des entreprises locales, où les élèves peuvent acquérir une expé-rience professionnelle avant de pas-ser leurs examens. S’ils réussissent, ils sont généralement embauchés par ces entreprises. A ce jour, SOS est d’ailleurs parvenu à ce que chaque élève diplômé dans ce projet décroche un emploi !

CONCLUSIONSi nous voulons que les enfants de-viennent des adultes autonomes, il faut avant tout qu’ils aient un cadre familial où ils se sentent aimés et pro-tégés. Mais l’accès à un enseigne-ment de qualité est tout aussi impor-tant. SOS Villages d’Enfants investit depuis plus de soixante ans dans un

enseignement de qualité et a ouvert plus de 472 écoles dans le monde, qui accueillent aussi des enfants de la région. A long terme, l’ambition de SOS est de donner cette chance à chaque enfant. Le point de départ, ce sont les écoles et les possibilités d’enseignement existantes dans une région donnée. Fort de l’expertise accumulée par le passé, SOS examine alors, avec les autorités locales, où et comment ren-forcer l’offre existante. Où vaut-il mieux investir : dans la formation des ensei-gnants ? Dans un meilleur matériel pé-dagogique ? Dans des locaux supplé-mentaires ? Cette approche renforce les structures existantes et responsa-

bilise les autorités locales, établissant ainsi une offre d’enseignement durable qui, tout en complétant l’infrastructure actuelle des écoles SOS, profi tera de-main à beaucoup plus d’enfants.

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EN BREF

La guerre a beau s’être apaisée au Mali, pour la population, ses conséquences sont encore perceptibles chaque jour. Des centaines de milliers de personnes ont été déplacées, la famine et la maladie menacent. Kate Thomas, reporter internationale, est allée faire le point sur la situation au Mali et s’est concentrée tout particulièrement sur les projets de SOS Villages d’Enfants.

SOS Villages d’Enfants est implantée au Mali depuis plus de vingt-cinq ans et veut continuer à aider la popula-tion malienne dans les années à venir. Tous nos projets sont gérés par des collaborateurs SOS locaux (dont cinq programmes de renforcement de la famille, trois villages d’enfants et trois écoles). Voilà qui est précieux quand, à un moment donné, il faut organiser l’aide d’urgence, car nos collabora-teurs sont proches de la population. La journaliste Kate Thomas a enquêté sur la situation de la population ma-lienne, en faisant le lien avec les pro-jets de SOS Villages d’Enfants. Dans le village de Sakoura (centre du Mali), Kate a rencontré un villageois du nom de Gnorguel Gambi. Gnor-guel a lui-même dix enfants mais, depuis quelques mois, il héberge aussi des membres de sa famille en

exil. Aujourd’hui, sa famille compte dès lors dix-neuf enfants. « Je suis heureux de pouvoir offrir la sécurité à ma famille, mais avec autant d’en-fants, il est diffi cile de nouer les deux bouts », déclare-t-il. Un an plus tôt, il a fait un grand bond en avant en tant que bénéfi ciaire du programme SOS de renforcement de la famille. « Sans cette aide, je ne serais pro-bablement pas capable aujourd’hui d’aider les miens », avoue Gnorguel. Un bel exemple de l’action SOS : en améliorant structurellement les conditions de vie d’une communauté, SOS la rend capable de prendre soin elle-même de ses membres dans le besoin. Kate a visiblement été impression-née par le travail SOS. « Bien que j’aie déjà travaillé avec beaucoup d’ONG, je suis positivement surprise par le

professionnalisme et l’extraordinaire dévouement de l'équipe en place, qui est allée bien au-delà de ce que sa fonction lui dictait de faire », déclare Kate. En ces temps diffi ciles, les enfants SOS du Mali doivent eux aussi se montrer solidaires, car les enfants du village d’enfants Socoura de Mopti ont été évacués préventivement en avril 2012 vers les villages d’enfants de Sanankoroba et de Kita qui ac-cueillent désormais la moitié d’en-fants en plus !

Vous aussi, vous voulez soutenir nos projets au Mali ? Faites dès aujourd’hui un don en ligne (www.sos-villages-enfants.be/donner/don) ou un versement au compte n° BE17 3100 4034 5521 avec la mention « Mali ». Merci !

Situation au Mali : la guerre ne s’arrête pas au dernier coup de feu !

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L’électricité n’est pas une source d’énergie fi able en Ethiopie. Les cou-pures sont quotidiennes et, quand il y a du courant, il est souvent si faible qu’il faut parfois des heures pour cuire le moindre aliment. Pen-dant des années, ce fut pourtant la seule option pour les mères SOS du Village d’Enfants SOS Awassa. C’est la directrice du village, Aster Alamu, qui a eu l’idée d’investir dans le bio-gaz. « Le procédé est assez simple », nous explique-t-elle. « On mélange le

Solution écologique créative au Village d’Enfants SOS Awassa

Dans notre magazine de sep-tembre, nous nous intéresserons de plus près à son travail au Togo. En attendant, vous pouvez suivre Clothilde sur notre page Facebook www.facebook.com/SOSVillagesEnfants

Clothilde, psychologue, prête main-forte au programme SOS de renforcement de la famille de Dapaong, au Togo

Clothilde Pierre, une psychologue bruxelloise de trente ans, apportera pendant six mois sa contribution au programme SOS de renforce-ment de la famille à Dapaong. Clo-thilde va répertorier et analyser les troubles affectifs et psychologiques qui touchent les enfants vulnérables de Dapaong (et leurs familles). Elle proposera ensuite de nouvelles mé-thodes et des outils pour améliorer le travail psychosocial du programme de renforcement de la famille.

Grâce à un projet innovant, les mères du village d'Enfants SOS à Awassa peuvent désormais compter sur un approvisionnement en biogaz produit à partir de fumier. Le temps ainsi gagné grâce à cette énergie peut être consacré à l’accompagnement des enfants.

fumier produit par la ferme SOS avec de l’eau et on le déverse dans des puits de fermentation. Il s’en dégage du gaz méthane, que l’on met en-suite sous pression et avec lequel on alimente directement les quinze mai-sons familiales du village. »Grâce à cet ingénieux système, tout le village dispose désormais d’énergie à la fois verte et gratuite. Les mères SOS ont davantage de temps à consacrer à l’éducation des enfants : les aider à faire leurs devoirs, les sou-

tenir affectivement, trouver du temps pour le sport et le jeu, leur inculquer certaines aptitudes et valeurs. SOS mène dans le monde plus de vingt projets durables et écologiques comme celui-ci. Cela va de projets autour de l’énergie solaire jusqu’à des programmes de reboisement.

Vous pouvez regarder le fi lm en anglais sur l’innovation du biogaz sur notre canal youtube (www.youtube.com/soskinderdorpenbel)

Clothilde et Amina Wake, directrice nationale SOS Villages d'Enfants au Togo

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TÉMOIGNAGE

LE CAPITAINE DES DIABLES ROUGES PLAIDE POUR UN ENSEIGNEMENT DE QUALITÉ

Depuis quelques années déjà, Vincent Kompany, le capitaine de nos Diables Rouges nationaux, est ambassadeur de SOS Villages d’Enfants et s’engage corps et âme dans nos projets à Kinshasa. De plus, le défenseur de Manchester City vient aussi de sauver du naufrage le FC Bleid, lanterne rouge en troisième division B. En achetant ce club de football de la commune bruxelloise de Molenbeek, il souhaite offrir de nouvelles chances à la jeunesse.

Au sein de SOS, Vincent se mobi-lise depuis longtemps pour que les enfants bénéfi cient d’une scolarité de qualité. Mais, à ses yeux, cela ne se limite pas à l’obtention d’un diplôme, car on apprend quotidiennement et le sport fait partie de cet apprentissage.

Il n’est pas fréquent d’entendre des footballeurs parler de l’importance de l’enseignement. C’est pourtant l’un de vos chevaux de bataille. Pouvez-vous nous expliquer pourquoi ? Je crois énormément à l’enseigne-ment comme remède contre l’inéga-lité sociale. Un enseignement de qua-lité donne aux enfants les outils qui leur permettront de tracer leur propre

chemin, de devenir des adultes ayant le sens critique et qui ne se laisseront pas infl uencer. Car c’est souvent la connaissance qui permet de prendre la bonne décision au bon moment. Cela peut transformer des vies.

Pour vous, l’enseignement est bien plus qu’une simple question de di-plôme, il s’agit surtout de transmettre aux enfants une vision de la vie. Je ne sous-estime pas l’importance d’un diplôme. Quand vous avez tra-vaillé dur pour y arriver, il est encou-rageant d’avoir un document qui l’atteste. Mais ce papier ne constitue que le départ. Je suis convaincu que l'on apprend avant tout en agissant :

voyager, échanger avec autrui, tenter des expériences, tomber et se rele-ver. Les meilleurs professeurs sont ceux qui n’ont pas seulement acquis leur savoir dans les livres, mais qui ont aussi vécu.

Vous êtes très positif quant aux possibilités d’enseignement qu’offre SOS aux enfants. Pouvez-vous nous en dire plus ? J’ai visité de nombreuses écoles SOS, ce qui m’a permis de parler avec bon nombre d’enseignants et de directeurs de leur vision péda-gogique. Chaque fois, ces collabo-rateurs SOS avaient des solutions pragmatiques, directement appli-

Vincent Kompany

« L’enseignement est un remède contre l’inégalité sociale »

A Kinshasa, Vincent Kompany joue au foot avec les garçons du Village d'Enfants SOS.

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Envie de soutenir avec Vincent Kompany les projets d’enseignement de SOS Villages d’Enfants ?Découvrez comment sur www.sos-villages-enfants.be/une-ecole-pour-tous

Une école pour tous

Et v

ous ?

cables, pour offrir un enseignement de qualité à un maximum d’enfants. Et pour toute la région, puisque les écoles SOS sont ouvertes à la com-munauté vivant autour d’un Village d’Enfants SOS. Ce n’est pas un hasard si ces écoles sont parmi les meilleures du pays. Avec SOS et votre propre fondation, vous projetez de donner à des enfants et à des jeunes de nouvelles occa-sions d’exploiter leurs talents. Com-ment voyez-vous cela en pratique ? SOS fait de l’excellent travail pour encadrer les enfants qui, pour l’une ou l’autre raison, risquent de se mar-ginaliser. Ils deviennent plus forts physiquement et mentalement et ont désormais accès à l’enseignement. Tout ce qui relève de l’évidence pour des enfants occidentaux. SOS fait tout son possible pour soutenir les talents des enfants, comme toute fa-mille le fait en son sein. Mais il ne faut pas oublier que ces enfants SOS ont

besoin de plus de soins et d’atten-tion. Il est donc normal que les ac-compagnateurs SOS (mères, tantes, éducateurs…) n’aient pas toujours le temps de s’investir dans le déve-

loppement de leurs talents sportifs, musicaux ou autres. Voilà pourquoi, avec SOS, nous sommes en train de chercher des solutions pour y pallier, grâce notamment à notre expertise.

Vincent Kompany montre beaucoup d’intérêt pour les élèves de l’école

primaire SOS à Kigali (Rwanda).

Au Village SOS de Kinshasa, on se réjouit de la visite de Vincent Kompany.

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PARTENARIATS

DES PARTENAIRES OFFRENT À SOS LEUR EXPERTISE SUR LA DURÉE !

Ces dernières années, nous avons mis sur pied une collaboration durable avec des entreprises comme Allen & Overy, Boston Consulting Group, Deloitte et l’hôpital Sint-Augustinus. Nous avons réfléchi ensemble à la façon d’accroître, grâce à leur contribution, l’impact de notre action sur le terrain. Une application tout à fait enthousiasmante consiste à construire des passerelles d’expertise entre les entreprises partenaires et nos collaborateurs SOS sur le terrain.

SOS Villages d’Enfants a ainsi déve-loppé une collaboration très fructueuse avec l’hôpital Sint-Augustinus de Wilrijk. Sint-Augustinus soutient SOS depuis sept ans déjà et s’est chargée de transformer le Centre médical SOS de Kara en un véritable Hôpital Mère-Enfant. Grâce à l’expertise belge et aux missions annuelles menées par les médecins et le personnel infi rmier de Sint-Augustinus, l’hôpital de Kara est aujourd’hui devenu un lieu spé-cialisé dans l’accompagnement des femmes enceintes et de leurs nou-veaux-nés et dispose d’un bloc opé-ratoire fonctionnel. Le personnel de Sint-Augustinus participe à la forma-tion du personnel local, dispense ses conseils et avis et prête son concours

en cas d’interventions chirurgicales diffi ciles. Le cabinet de consultance Deloitte est depuis quelques années déjà un partenaire fi dèle de SOS. Deloitte soutient les jeunes dans leur progres-sion vers l’autonomie, en Belgique comme au Rwanda. A l’Ecole technique SOS de Kigali (Rwanda), De-loitte donne ainsi à seize jeunes défavo-risés l’occasion d’ap-prendre un métier ou une profession. Non contente de les soutenir fi nan-cièrement, Deloitte a aussi dépêché à Kigali Yves, l’un de ses collaborateurs. Il y a donné des formations avancées

en comptabilité, destinées à la fois aux enseignants et aux élèves. Il a été surpris par leur bon niveau. « Les questions que posaient les élèves et les enseignants étaient vraiment perti-nentes et témoignaient d’une grande

soif d’apprendre. Les élèves sont de surcroît incroyablement moti-vés. Ils veulent vrai-ment donner le meil-leur d’eux-mêmes », déclare-t-il. Un projet analogue

a été mis sur pied en collaboration avec Allen & Overy, un cabinet belge d’avocats qui est partenaire de SOS depuis six ans déjà. En novembre 2012, quatre collaborateurs se sont

Yves Mutiganda

« Les élèves sont incroyablement

motivés. Ils veulent vraiment donner

le meilleur d’eux-mêmes. »

Le cabinet de consultance Deloitte donne à seize jeunes Rwandais l’occasion d’apprendre un métier.

« Travailler ensemble pour

renforcer le projet est utile à tout

le monde »

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[ Village - PRINTEMPS 2013 ] > 13

rendus au Sénégal pour y donner des formations sur les droits de l’homme, ainsi que des cours d’anglais aux col-laborateurs SOS des programmes de renforcement de la famille de Kaolack et Fatick. Allen & Overy nous apporte par ailleurs une aide pro bono pour les aspects juridiques de notre activité.Avec le Boston Consulting Group, c’est encore une autre forme de col-laboration qui a été instaurée. Notre partenaire nous aide à analyser et op-timiser divers processus et nous guide

dans notre réfl exion stratégique. Lau-rent Hublet, responsable de projet au Boston Consultancy Group, a rendu une visite de travail à l'Hôpital Mère-Enfant de Kara : « Se rendre sur place présente bon nombre d’avantages. Le contact personnel avec les colla-borateurs SOS locaux est très impor-tant et constitue une vraie plus-value. Une telle mission est en outre très stimulante pour moi : je suis et reste impressionné par le travail de grande qualité que SOS accomplit ! »

Des collaborateurs d’Allen & Overy en mission au Sénégal.

Chaque année, l’hôpital Sint-Augustinus de Wilrijk envoie une mission à l'Hôpital Mère-Enfant de Kara (Togo).

Participez

Entreprises et SOS, une collaboration « win-win »

Si vous souhaitez davantage de renseignements sur notre collaboration avec le monde de l’entreprise, prenez contact avec Tom par e-mail à l’adresse tom.moons@sos-v i l lages-enfants.be ou par téléphone au 0497/58.37.29. Il se fera un plaisir de vous informer.

Nous tenons à remercier nos fidèles partenaires pour leur confiance et leur engagement au fil des ans. Nous en sommes convaincus, une collaboration appropriée avec les entreprises peut accroître fortement l’impact de notre action sur le terrain. De plus, cette collaboration crée aussi un effet positif et dynamique pour l’entreprise en matière de fierté et d’engagement des tra-vailleurs.

0497/58.37.29. Il se fera un plaisir de vous informer.

0497/58.37.29. Il se fera un plaisir de vous informer.

Page 14: FR Magazine SOS Villages d'Enfants 199

TÉMOIGNAGE

ENFANTS ET JEUNES SE MOBILISENT POUR SOS

Lorsque l’on s’investit pour une œuvre humanitaire, c’est toujours admirable. A fortiori quand ce sont des jeunes ou des enfants. Avec un engagement exemplaire, des jeunes mettent sur pied des initiatives – plus originales les unes que les autres – au profit de SOS. C’est pourquoi nous mettons en lumière certaines d’entre elles.

Comme chaque année en février, le mouvement de jeunesse KAJ de Bornem

a organisé son « Wereldfeestenquiz ». Le quiz a remporté un franc succès,

avec pas moins de 38 équipes et, comme présentateur, l’humoriste Steven

Goeghebuur. « Un tel quiz demande énormément de préparation », explique

Els, responsable principale du KAJ. « Pendant toute l’année, nous cherchons

dans la presse de bonnes questions, nous nous mettons en quête de spon-

sors pour obtenir des prix, nous faisons la promotion de l’évènement et, pour

financer le tout, nous servons boissons et collations», raconte-t-elle. Chez

SOS, nous trouvons l’initiative fantastique car un mouvement de jeunesse

est déjà un engagement social en soi. De plus, c’est pour des enfants moins

favorisés qu’eux qu’ils se mobilisent !

Le KAJ Bornem organise un quiz

au profit de SOS

est déjà un engagement social en soi. De plus, c’est pour des enfants moins

favorisés qu’eux qu’ils se mobilisent !

que les autres – au profit de SOS. C’est pourquoi nous mettons en lumière

Comme chaque année en février, le mouvement de jeunesse KAJ de Bornem

Goeghebuur. « Un tel quiz demande énormément de préparation », explique

Goeghebuur. « Un tel quiz demande énormément de préparation », explique

Goeghebuur. « Un tel quiz demande énormément de préparation », explique

Els, responsable principale du KAJ. « Pendant toute l’année, nous cherchons

dans la presse de bonnes questions, nous nous mettons en quête de spon-

sors pour obtenir des prix, nous faisons la promotion de l’évènement et, pour

financer le tout, nous servons boissons et collations», raconte-t-elle. Chez

financer le tout, nous servons boissons et collations», raconte-t-elle. Chez

financer le tout, nous servons boissons et collations», raconte-t-elle. Chez

financer le tout, nous servons boissons et collations», raconte-t-elle. Chez

SOS, nous trouvons l’initiative fantastique car un mouvement de jeunesse

est déjà un engagement social en soi. De plus, c’est pour des enfants moins

En janvier et février, huit mouvements de jeu-nesse des quatre coins du pays sont descendus dans la rue pour récolter de l’argent pour SOS. Armés de petits boîtiers de paiement électro-nique Bancontact, ils ont invité les passants à faire un don. Bancontact ajoutait lui-même 1 € à chaque versement effectué. Un tout grand merci au Chiro Don Bosco de Schoten, à la maison de jeunes De Closjard, au Chiro d’Itterbeek et de Vlierbeek, aux Scouts de Herent, aux Guides de Namur, au Patro d’Olne et à celui d’Ollignies !

Des mouvements de jeunesse effectuent la première collecte électronique de Belgique

est déjà un engagement social en soi. De plus, c’est pour des enfants moins

Vlierbeek, aux Scouts de Herent, aux Guides de Namur, au Patro d’Olne et à celui d’Ollignies !

Namur, au Patro d’Olne et à celui d’Ollignies !

Page 15: FR Magazine SOS Villages d'Enfants 199

[ Village - PRINTEMPS 2013 ] > 15

Des élèves en voyage de découverte

au Village d’Enfants SOS Imzouren,

au Maroc

Tous les deux ans, les 5e et 6e secondaires de Sciences humaines au collège

Jan Van Ruusbroec de Laeken partent en voyage de découverte au Village

d’Enfants SOS Imzouren, au Maroc. Les élèves y suivent une semaine de

cours à l’Ecole SOS et organisent des activités de plaine de jeux pour les

enfants du village. Ce voyage s’inscrit dans un projet pluridisciplinaire au

travers duquel les jeunes apprennent à découvrir les nombreuses facettes

du Maroc et d’un monde différent du leur. Jeroen De Smet, coordinateur

du projet, souligne l’accent mis sur l’échange : « Nos élèves vivent sur un

pied d’égalité avec les enfants SOS. Cet échange est enrichissant pour les

deux parties », déclare Jeroen. En février, les élèves ont en outre organisé une

authentique soirée couscous (avec concert de l’ambassadeur SOS Gabriël Rios).

Félicitations pour cette formidable initiative !Félicitations pour cette formidable initiative !

travers duquel les jeunes apprennent à découvrir les nombreuses facettes

du Maroc et d’un monde différent du leur. Jeroen De Smet, coordinateur

du projet, souligne l’accent mis sur l’échange : « Nos élèves vivent sur un

du projet, souligne l’accent mis sur l’échange : « Nos élèves vivent sur un

du projet, souligne l’accent mis sur l’échange : « Nos élèves vivent sur un

du projet, souligne l’accent mis sur l’échange : « Nos élèves vivent sur un

pied d’égalité avec les enfants SOS. Cet échange est enrichissant pour les

pied d’égalité avec les enfants SOS. Cet échange est enrichissant pour les

pied d’égalité avec les enfants SOS. Cet échange est enrichissant pour les

pied d’égalité avec les enfants SOS. Cet échange est enrichissant pour les

pied d’égalité avec les enfants SOS. Cet échange est enrichissant pour les

pied d’égalité avec les enfants SOS. Cet échange est enrichissant pour les

pied d’égalité avec les enfants SOS. Cet échange est enrichissant pour les

pied d’égalité avec les enfants SOS. Cet échange est enrichissant pour les

deux parties », déclare Jeroen. En février, les élèves ont en outre organisé une

authentique soirée couscous (avec concert de l’ambassadeur SOS Gabriël Rios). Le 6 janvier, Isaac, un garçon de huit ans originaire de Tirlemont, est allé comme beaucoup d’autres faire du porte-à-porte en chantant « Driekoningen » à l’occasion de l’Epiphanie. Les copains se sont ensuite partagé la recette de la journée mais, quand Isaac est rentré chez lui, il a dit à sa maman qu’il préférait donner les sous aux enfants pauvres. « C’est terrible qu’ils n’aient pas assez d’argent pour vivre », a-t-il estimé. Isaac s’est donc mis à la recherche d’une association humanitaire et il a découvert SOS Villages d’Enfants. « J’ai vu que Vincent Kompany et Kim Clijsters aidaient aussi les enfants, et je les aime bien », nous a raconté Isaac. Si jeune et déjà soucieux du sort des plus démunis… Chapeau bas, Isaac !

Isaac offre à SOS Villages d’Enfants l’argent récolté à l’Epiphanie

En mai prochain, Sander Thoelen, un jeune homme de vingt-quatre ans ori-ginaire de Westerlo, parcourra toute la côte de la Croatie en longboard. En un mois environ, Sander fera quelque 450 km en portant sur le dos toutes ses affaires, y compris son matériel de camping. En se faisant parrainer par sa famille et ses amis pour chaque kilomètre parcouru, Sander soutient les projets SOS de Kinshasa. « Si, enfant, je n’avais pas eu autant de chance, je n’aurais jamais pu faire de longboard. Bref, c’est pour moi l’occasion de faire quelque chose en retour pour des enfants qui ont eu moins de chance », nous explique-t-il. Que cette incroyable aventure soit une réussite, Sander !

La côte croate en longboard au profit de SOS

Page 16: FR Magazine SOS Villages d'Enfants 199

EN SAVOIR PLUS ?Surfez sur www.sos-villages-enfants.be, envoyez un courriel à [email protected], téléphonez au 02 538 57 38 ou passez nous voir : rue Gachard 88 à 1050 Bruxelles. Vous êtes les bienvenus !

Si le total de vos dons versés à l'une de nos deux asbl (pour un soutien en Belgique ou les projets à l'étranger) s'élève à 40 € ou plus sur une année, vous recevrez automatiquement une attestation fiscale l'année suivante. Vous pourrez ainsi récupérer jusqu'à 50% de votre contribution.

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