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Le contrat de génération, trait d'union entre un jeune et un senior publication : 15 septembre 2014 Améliorer l'accès des jeunes à un emploi, maintenir l'emploi des seniors salariés, assurer la transmission des savoirs et de l'expérience entre générations, tels sont les objectifs du contrat de génération. Favoriser l'embauche de jeunes et le maintien dans l'emploi de seniors. Embauche et renouvellement des compétences D'ici à 2020, plus de 5 millions d'actifs seront à la retraite tandis que 6 millions de jeunes auront fait leur entrée sur le marché du travail. C'est en partant de ce constat que les contrats de génération ont été créés. Il s'agit d'assurer au mieux cette transition en créant des binômes "jeune-senior". Les entreprises ont tout à gagner avec une transition en douceur au niveau de la gestion des ressources humaines mais aussi avec la transmission des savoirs et de l'expérience du sénior au jeune. Cela leur permet de pérenniser et de renouveler les compétences au sein même de l'entreprise. Elles sont également encouragées à rentrer dans ce dispositif par le biais d'aides financières. Pour qui ? tous les jeunes de moins de 26 ans - quel que soit leur niveau de qualification, y compris ceux sans diplôme - ou de moins de 30 ans en cas de handicap les seniors de 57 ans et plus maintenus en emploi - ou à partir de 55 ans en cas de handicap - ou si nouveau recrutement de plus de 55 ans Quelles aides de l’État pour les entreprises ? Le contrat de génération prévoit une aide financière annuelle de 4 000 €, versée par Pôle emploi à l'entreprise pour une durée maximale de 3 ans. Cette aide est répartie de la façon suivante : jeune : 2 000 € par an versés à l'entreprise pendant 3 ans pour l'embauche en CDI d'un jeune bénéficiaire du contrat de génération senior : 2 000 € par an versés à l'entreprise pendant 3 ans pour le maintien dans l'emploi d'un senior de 55 ou 57 ans ou plus pour encadrer le jeune soit 12 000 euros sur 3 ans. À savoir : depuis le 15 septembre 2014, l'aide est majorée (portée à 8 000 € par an, 24 000 € sur 3 ans) si l'entreprise recrute simultanément un jeune de moins de 26 ans en CDI et un salarié âgé d'au moins 55 ans. L'embauche du senior peut avoir eu lieu jusqu'à 6 mois avant le recrutement du jeune. Quelles entreprises ? De 1 à 49 salariés : entreprise éligible à l'aide sans accord préalable. De 50 à 299 salariés : entreprise éligible à l'aide sous réserve d'accord collectif ou de

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Le contrat de génération, trait d'union entre un jeune et un seniorpublication : 15 septembre 2014 Améliorer l'accès des jeunes à un emploi, maintenir l'emploi des seniors salariés, assurer la transmission des savoirs et de l'expérience entre générations, tels sont les objectifs du contrat de génération.

Favoriser l'embauche de jeunes et le maintien dans l'emploi de seniors.

Embauche et renouvellement des compétencesD'ici à 2020, plus de 5 millions d'actifs seront à la retraite tandis que 6 millions de jeunes auront faitleur entrée sur le marché du travail.

C'est en partant de ce constat que les contrats de génération ont été créés. Il s'agit d'assurer au mieuxcette transition en créant des binômes "jeune-senior".

Les entreprises ont tout à gagner avec une transition en douceur au niveau de la gestion des ressources humaines mais aussi avec la transmission des savoirs et de l'expérience du sénior au jeune. Cela leur permet de pérenniser et de renouveler les compétences au sein même de l'entreprise.

Elles sont également encouragées à rentrer dans ce dispositif par le biais d'aides financières.

Pour qui ?• tous les jeunes de moins de 26 ans - quel que soit leur niveau de qualification, y compris

ceux sans diplôme - ou de moins de 30 ans en cas de handicap • les seniors de 57 ans et plus maintenus en emploi - ou à partir de 55 ans en cas de handicap -

ou si nouveau recrutement de plus de 55 ans

Quelles aides de l’État pour les entreprises ?Le contrat de génération prévoit une aide financière annuelle de 4 000 €, versée par Pôle emploi à l'entreprise pour une durée maximale de 3 ans. Cette aide est répartie de la façon suivante :

• jeune : 2 000 € par an versés à l'entreprise pendant 3 ans pour l'embauche en CDI d'un jeune bénéficiaire du contrat de génération

• senior : 2 000 € par an versés à l'entreprise pendant 3 ans pour le maintien dans l'emploi d'unsenior de 55 ou 57 ans ou plus pour encadrer le jeune

soit 12 000 euros sur 3 ans.

À savoir : depuis le 15 septembre 2014, l'aide est majorée (portée à 8 000 € par an, 24 000 € sur 3 ans) si l'entreprise recrute simultanément un jeune de moins de 26 ans en CDI et un salarié âgé d'au moins 55 ans. L'embauche du senior peut avoir eu lieu jusqu'à 6 mois avant le recrutement du jeune.

Quelles entreprises ?• De 1 à 49 salariés : entreprise éligible à l'aide sans accord préalable. • De 50 à 299 salariés : entreprise éligible à l'aide sous réserve d'accord collectif ou de

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branche négocié avant le 31 mars 2015

Les entreprises de plus de 300 salariés n'ont pas droit à l'aide mais elles doivent elles aussi aussi mettre en place un accord collectif d'entreprise ou un plan d'action en faveur de l'emploi des jeunes et des seniors.

Les emplois d’avenir : une seconde chance de se formerpublication : 24 septembre 2014 Les emplois d’avenir s’adressent aux jeunes peu ou pas diplômés qui rencontrent des difficultés sur le marché de l’emploi. L’objectif de ce contrat aidé : les faire accéder à une première expérience professionnelle pour s’insérer durablement dans la vie active.

Pour qui ?Les emplois d’avenir ciblent en priorité les jeunes de 16 à 25 ans sans diplôme ou seulement titulaires d’un BEP ou d’un CAP et qui sont à la recherche d’un emploi.

Ils sont ouverts aussi aux personnes qui ont la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé de moins de 30 ans.

A titre exceptionnel, des jeunes diplômés jusqu’à bac+3 résidant dans une zone urbaine sensible ou dans une zone de revitalisation rurale peuvent aussi en bénéficier.

Objectifs d’un emploi d’avenirLes emplois d’avenir apportent aux jeunes une solution d’emploi en leur offrant une vraie première expérience professionnelle d’au moins un an. Ils leur permettent aussi d’être formés pour apprendre un métier.

L’emploi d’avenir est un véritable parcours qui repose sur l’engagement du jeune, de l’employeur etdes missions locales qui assurent un accompagnement renforcé. Il doit pouvoir par la suite s'insérer durablement dans la vie active.

Le contrat et la formationLe jeune bénéficiaire d’un emploi d’avenir signe un Contrat à Durée Indéterminée (CDI) ou un Contrat à Durée Déterminée (CDD) pouvant aller de 1 à 3 ans. Sa durée est temps plein.

Il signe également avec l’employeur et la mission locale qui le suit un document d’engagement. Ce document décrit le poste, les compétences à acquérir et les actions de formation prévues.

Ces actions peuvent être une remise à niveau, l’acquisition de nouvelles compétences ou encore uneformation permettant d’accéder à un diplôme reconnu par l’État.

A savoir : l’entreprise doit désigner un tuteur qui accompagnera le jeune sur le terrain et fera le lien avec la mission locale.

Qui recrute des emplois d’avenir ?Ce sont essentiellement des employeurs du secteur non marchand qui recrutent des emplois

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d’avenir : associations, mairies, départements, régions, communautés d’agglomérations, hôpitaux, maisons de retraites.

Certaines entreprises privées peuvent aussi recruter en emplois d’avenir.

Les activités de ces employeurs doivent avoir une utilité sociale et offrir des perspectives de recrutement durables : secteur des services à la personne, du développement durable, du numérique,secteurs social et médico-social, animation socio-culturelle, tourisme.

Exemple de métiers possibles en emploi d’avenir : aide à domicile auprès de personnes âgées, garde d’enfants, assistant(e) informatique, animateur(trice) socioculturel(le), animateur(trice) de tri sélectif, agent d’entretien et de mise en valeur (parcours de randonnées, parcs et jardins, berges…)

Et après ?Le jeune a vocation à rester dans l’entreprise qui l’a recruté. Toutefois, il peut aussi changer d’emploi grâce aux compétences acquises ou encore reprendre une formation en alternance.

Comment trouver un employeur ?Il faut pour cela contacter la mission locale la plus proche de votre domicile ou le Cap emploi pour les travailleurs handicapés. Ces structures mettent en contact les jeunes avec les employeurs potentiels.

Le contrat d'insertion dans la vie sociale (Civis)publication : 16 septembre 2014 L'objectif du contrat d'insertion dans la vie sociale (Civis) est d'accompagner les jeunes peu qualifiés et en difficulté d'insertion dans le marché du travail vers un emploi durable.

Un accompagnement personnalisé pour chaque jeune bénéficiant de ce dispositif

Objectifs du CivisLe Civis est un dispositif d'accompagnement des jeunes vers un projet d'insertion durable. Cet accompagnement s'adapte au jeune et aux difficultés rencontrées. Il doit déboucher sur un un parcours d'accès à la vie active avec des propositions d'emploi, des propositions de formation professionnelle, une asssistance renforcée pour la recherche d'emploi et toute autre démarche visant l'insertion.

L'accompagnement est renforcé pour les jeunes n'ayant aucun diplôme (ou faiblement diplômé/qualifié) avec la désignation d'un référent unique, souvent un conseiller de mission locale.

Attention, le Civis n'est pas un contrat de travail.

A qui s'adresse t-il ?Les jeunes qui remplissent toutes les conditions suivantes peuvent bénéficier d'un Civis :

• être âgé de 16 à 25 ans révolus (soit jusqu'à son 26ème anniversaire) • rencontrer des difficultés particulières d'insertion sociale et professionnelle • avoir abandonné ses études avant l'obtention d'un BEP, d'un CAP, du baccalauréat, de la

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licence (ou d'un diplôme équivalent de l'enseignement supérieur).

Les jeunes qui ont entre 16 et 25 ans, inscrits en tant que demandeurs d'emploi depuis plus de 12 mois au cours des 18 derniers mois peuvent aussi demander à bénéficier de ce dispositif.

En quoi consiste ce contrat ?Le Civis est signé par la mission locale (au nom de l’État) et par le jeune. Il détaille les actions à réaliser pour le projet d'insertion professionnelle et les obligations du jeune. Il précise les rendez vous entre la mission locale et le jeune et leur fréquence.

DuréeLe contrat est conclu pour 1 an, renouvelable une fois.

Les aides financièresLe jeune titulaire d'un Civis peut bénéficier d'une aide de l’État pour les périodes où il ne perçoit aucune rémunération (emploi, stage), ni aucune autre allocation, dans la limite de 450 euros par mois. Cette aide est calculée en fonction de chaque situation personnelle et du projet.

Le Pacte : intégrer la fonction publique et obtenir une qualificationpublication : 16 septembre 2014 Le Pacte (parcours d'accès aux carrières de la fonction publique territoriale, hospitalière et de l'État)est un mode de recrutement, sans concours, dans la fonction publique pour des emplois de catégorieC.

Avec le Pacte, il est possible d'intégrer la fonction publique en catégorie C, sans concours, au terme d'une formation en alternance et après vérification des aptitudes requises.

Pour qui ?Le Pacte est ouvert aux jeunes de 16 à 25 ans révolus qui sont sans diplôme et sans qualification professionnelle reconnue, et à ceux dont le niveau de diplôme est inférieur au baccalauréat.

Comment ça marche ?Le jeune recruté dans le cadre d'un Pacte signe un contrat d'une durée d'un an minimum, deux ans maximum. Il suit pendant son contrat une formation en alternance en vue d'acquérir les compétences et les qualifications pour le poste pour lequel il a été recruté.

Au terme du Pacte et après une évaluation positive de ses compétences, le jeune est titularisé dans son poste, sous condition d'un engagement à rester sur ce même poste pour une durée fixée à deux fois la durée du contrat initial.

En cas d'échec aux épreuves d'évaluation ou si le jeune n'a pu obtenir la qualification requise, le

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Pacte peut être renouvelé dans la limite d'un an.

Si en définitive le jeune est reconnu comme n'ayant pas les compétences nécessaires, son contrat prend fin.

Quels types d’emplois ?Le Pacte permet l’accès aux emplois de catégorie C des 3 fonctions publiques (État, territoriale et hospitalière). Les emplois sont ceux d'ouvriers professionnels, agents techniques, agents administratifs, auxiliaires de vie sociale....

Une formation à la cléPendant son parcours, le jeune suit une formation en alternance qualifiante. La durée de temps passéen formation est assimilée à du temps de travail effectif. Le diplôme, le titre, ou la qualification ainsi préparé doit porter sur un domaine d’activité en rapport avec l’emploi occupé pendant le contrat.

Un tuteurUn tuteur est désigné pour accueillir et guider le jeune dans l’administration, suivre son parcours de formation et organiser son activité dans le service. Un carnet de suivi est joint au dossier de l’agent.

RémunérationLa rémunération mensuelle brute est calculée en pourcentage du traitement minimum de la fonction publique ce minimum est fixé à 1 430,76 euros bruts mensuels).

Si le jeune a moins de 21 ans, sa rémunération est égale à 55% au moins du traitement minimum soit 786,92 euros bruts mensuels.

Si le jeune a 21 ans ou plus, sa rémunération est égale à 70% au moins de ce traitement minimum soit 1 001,53 euros bruts mensuels.

Outre cette rémunération, le titulaire du PACTE a droit au versement de l'indemnité de résidence et du supplément familial de traitement. Une fois titularisé le jeune a droit à la rémunération correspondant à son grade dans la fonction publique.

A qui s’adresser ? Les candidats doivent présenter leur candidature, accompagnée d'un descriptif de leur parcours antérieur de formation, et le cas échéant de leur expérience, à l’agence de Pôle emploi près de leur domicile ou à leur mission locale. Les dossiers des jeunes sont ensuite transmis à une commission de sélection qui auditionne les candidats. Puis les candidatures retenues sont transmise à l'autorité administrative qui recrute. C'est cette dernière qui prend la décision finale d'engager le jeune.

Le service civique : utile pour soi, utile pour lesautrespublication : 1er juin 2015

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Depuis sa création il y a 5 ans, plus de 85 000 jeunes volontaires se sont engagés en Service civique. Ouvert aux 16-25 ans sans condition de diplôme, il permet de s'investir le temps d'une année auprès des autres pour une mission d'intérêt général. Les compétences acquises peuvent être valorisées pour ses études et pour son parcours professionnel.

À qui s'adresse le Service civique ?Le Service civique s'adresse à tous les jeunes âgés de 16 à 25 ans. Il n'y a aucune condition de diplôme ou d'expérience. Seule compte la motivation de s'engager dans une mission d'intérêt général, au service de la société.

Pourquoi s'engager ?Il s'agit de vivre et de s'enrichir de nouvelles expériences, pour soi, mais aussi pour aider les autres, au service du collectif. C'est aussi l'opportunité de développer ou d'acquérir de nouvelles compétences. Vous vous immergez dans le monde du travail et vous vous impliquez dans un projet de société. Pour bien comprendre le sens du Service civique, lisez la charte des valeurs rédigée par une trentaine de volontaires.

Quelle est sa durée ?Une mission de Service civique représente entre 24 et 48 heures de travail, réparties sur 6 jours. Il peut s'effectuer sur une période de 6 à 12 mois, en France ou à l'étranger avec le Service volontaire européen. En moyenne, les missions durent 8 mois.

Les missions possiblesLe Service civique peut être effectué dans 9 grands domaines :

• Culture et loisir (par exemple, favoriser l'accès de jeunes en difficulté à des activités culturelles) ;

• développement international et action humanitaire (par exemple aider à la scolarisation d'enfants dans des pays en voie de développement) ;

• éducation pour tous (par exemple, favoriser l'accès de jeunes en difficulté à des activités culturelles) ;

• environnement (par exemple, sensibiliser les enfants au tri des déchets) ; • intervention d'urgence en cas de crise (par exemple, aider à la reconstruction de sites

endommagés par une catastrophe naturelle et accompagner les populations) ; • mémoire et citoyenneté (par exemple, participer à de grands chantiers de restauration de

sites historiques) ; • santé (par exemple, sensibiliser les adolescents sur les conduites à risques) ; • solidarité (par exemple, participer à l'accompagnement de personnes sans-abri) ; • sport (par exemple, accompagner dans leurs pratiques sportives des personnes en situation

de handicap).

Les volontaires bénéficient d'une formation et sont accompagnés par un tuteur tout du long.

À savoir : à la fin de leur mission, les volontaires reçoivent une attestation décrivant les activités exercées et les compétences acquises. Cette attestation peut être valorisée pour vos études : par exemple une dispense de stage ou des unités d'enseignements supplémentaires peuvent être accordées.

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Le contrat de Service civiqueLe contrat fixe le lieu et la durée de la mission, les activités à accomplir et le tutorat mis en place. Le contrat de Service civique ne relève pas du Code du travail. En revanche, il ouvre droit à une protection sociale de base complète prise en charge par l'État (couverture des risques maladie, maternité, invalidité et accident du travail). Par ailleurs, l'ensemble des trimestres de Service civique que vous avez effectués sont pris en compte au titre de l'assurance retraite.

Les indemnitésLe Service civique donne lieu à une indemnité versée par l'État de 467,34 euros net quelle que soit la durée hebdomadaire du contrat.

À cette indemnité peut s'ajouter 106,38 euros (soit au total 573,72 euros net) si vous êtes bénéficiaire du revenu de solidarité active (RSA) au moment de la signature du contrat ou si vous êtes titulaire d'une bourse de l'enseignement supérieur pour l'année en cours et que vous poursuivez bien vos études en même temps que votre mission.

Enfin, les organismes d'accueil doivent vous verser au minimum 106,31 euros : cette prestation doit aider le jeune à subvenir correctement à ses besoins (hébergement, transport, repas).

Un Service civique est donc indemnisé à hauteur 573,65 euros net, et si vous êtes allocataire du RSA ou boursier à hauteur de 680,03 euros net.

À savoir :

• l'indemnité de Service civique n'est pas soumise à l'impôt sur le revenu • l'allocation aux adultes handicapés (AAH) et l'aide personnalisée au logement (APL) sont

conservées par les bénéficiaires pendant la durée du service civique • les indemnités de chômage sont suspendues pendant la mission et reprennent une fois la

mission terminée • la fin d'une mission n'ouvre pas le droit à des indemnités chômage

Du Service civique au Service civique universel

Au 1er juin 2015, le Service civique devient le "Service civique universel" : obtenir une mission de Service civique est un droit pour chaque jeune qui postule sur le site de l'Agence du Service civique. L'objectif est de satisfaire tous les jeunes qui se portent volontaires. Jusqu'à ce jour, une mission recevait 4 candidatures en moyenne. Le nombre d'offres va donc tripler d'ici la fin de l'année pour répondre à toutes les demandes. À terme, 150 000 offres de missions en Service civique devraient être proposées chaque année.

Le Service militaire adapté (SMA)publication : 28 novembre 2014 Le Service militaire adapté (SMA) est un dispositif militaire d'insertion socioprofessionnelle. Il s'adresse aux jeunes des Outre-mer en difficulté face au monde de la formation et de l'emploi. Avec une réponse à la fois globale et adaptée, le SMA leur permet de raccrocher pour plus de 75% d'entreeux dans les six mois qui suivent leur retour à la vie civile.

Créé en 1961, le Service militaire adapté (SMA) tire son origine du service militaire "classique". Si ce dernier a été suspendu depuis 1997 en métropole, le SMA, lui, a perduré à la demande des élus des Outre-mer. Il accueille aujourd'hui plus de 5 400 jeunes ultramarins. Ce chiffre devrait atteindre 6 000 jeunes par an à l'horizon 2016.

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Le Service militaire adapté, pour qui ?Le Service militaire adapté s'adresse aux filles comme aux garçons âgés de 18 à moins de 26 ans qui ont connu des parcours scolaires ou d'insertion professionnelle très difficiles.

Ils sont soit non-diplômés (la grande majorité), soit faiblement diplômés et ont besoin d'acquérir une première expérience professionnelle.

Ces jeunes doivent résider dans l'un des départements ou collectivités d'outre-mer suivants : Guadeloupe, Guyane, La Réunion, Martinique, Mayotte, Nouvelle Calédonie, Polynésie française. Ceux qui en sont originaires peuvent également sous certaines conditions prétendre à bénéficier de ce dispositif.

En s'engageant, ils obtiennent un statut militaire, celui de volontaire dans les armées. A ce titre, ils sont logés et nourris dans leur régiment et perçoivent une solde mensuelle d'un peu plus de 300 euros.

Quel programme ? Après une formation militaire d'une durée d'un mois, le programme est adapté aux différentes situations :

• formation de 8, 10 ou 12 mois pour les non-diplômés, l'objectif est ici plus la poursuite d'uneformation pour acquérir un titre professionnel ;

• formation de 6 ou 8 mois pour celles et ceux diplômés d'un CAP ou BEP, au chômage depuisplus d'un an, l'objectif est ici de trouver un emploi à la sortie du SMA.

Au terme de la formation, est décerné le CAPI (certificat d'aptitude personnelle à l'insertion). Celui-ci valide la réussite du programme dans les quatre domaines fondamentaux suivants :

• professionnel : 800 heures minimum pour apprendre un métier (attestation de formation professionnelle)

• premiers secours : 100 heures (attestation PSC1, prévention et secours civiques niveau 1), • scolaire : 150 à 200 heures de remise à niveau scolaire pour obtenir le certificat de formation

générale (délivrance du CFG) • formation citoyenne : 50 heures d'instruction civique et contrôle continu des savoirs-être

(attestation de formation citoyenne)

Quels métiers ?Neuf pôles de formation sont concernés, totalisant près de 50 métiers : bâtiment, travaux publics, transport routier, tourisme, tertiaire, restauration, sécurité, mécanique, maintenance, industrie, métiers terre et mer (agents d'entretien, production agricole, maraîcher, aquaculteur, matelot...).

L'accès aux formations professionnelles dépend de la motivation, des compétences initiales du jeune mais aussi du marché de l'emploi local pour garantir des embauches à la sortie. La formation professionnelle dure entre quatre et dix mois.

Le SMA travaille en partenariat avec les acteurs et opérateurs de la formation et de l’emploi afin de sécuriser les parcours proposés aux jeunes ultramarins.

Une discipline de fer, pour mieux raccrocherLe SMA est exigeant en terme de discipline et le cadre est avant tout militaire : les jeunes volontaires intègrent un système d'internat qui permet d'assurer un tutorat 24 heures sur 24. L'objectif est de (re)donner un cadre de vie sain et des règles à des jeunes souvent en voie de

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marginalisation : à leur arrivée dans le dispositif, 60 % des volontaires ne sont pas titulaires du brevet des collèges, au moins 35% sont en situation d'illettrisme et tous ont accumulé les difficultés personnelles.

Les volontaires sont aussi accompagnés dans la construction de leur projet professionnel et dans leur démarches pour l'"après SMA", à travers des modules tels que l'aide à la rédaction d'un CV et d'une lettre de motivation, simulation d'entretien d'embauche, etc.

Le SMA suit chaque jeune durant les six mois qui suivent son retour à la vie civile. Au terme du SMA, plus de 75 % des volontaires formés s'insèrent en trouvant un emploi ou en s'engageant dans une poursuite de formation qualifiante.

Le Service militaire volontaire (SMV)publication : 11 janvier 2015 Le Service militaire volontaire (SMV) est un dispositif militaire d'insertion professionnelle. Il est une adaptation en métropole du Service militaire adapté (SMA) en Outre-Mer. Il s'adresse à des jeunes en grande difficulté qui souhaitent rebondir par la formation et un encadrement strict.

Une adaptation du SMALe service militaire volontaire (SMV) n'est pas un retour du service militaire obligatoire, suspendu en 1997, mais un dispositif qui s'inspire très largement du Service militaire adapté (SMA) en vigueur en Outre-mer.

Pourquoi le SMV s'inspire t-il du SMA ? Parce que le SMA a démontré, depuis sa création en 1961, de très bons résultats : plus de 75 % des volontaires formés s'insèrent en trouvant un emploi ou en s'engageant dans une poursuite de formation qualifiante.

Un dispositif d'insertion sociale et professionnelle avant toutLe SMV repose sur un contrat d'engagement volontaire au sein d'unités militaires spécifiques pour une durée de 6 à 12 mois. Il s'adresse aux jeunes de 18 à 25 ans, peu ou pas diplômés et résidant en France métropolitaine.

Le SMV est aménagé en fonction des besoins et du niveau du volontaire : une formation militaire élémentaire, une remise à niveau scolaire, du sport, une formation aux premiers secours, la possibilité de passer son permis de conduire et une formation professionnelle. La formation professionnelle se fait en partenariat avec les entreprises et les collectivités locales et dans des secteurs garantissant de réelles perspectives d'emploi.

L'aspect "militaire" du dispositif est là avant tout pour redonner aux jeunes un cadre et des règles devie. Les volontaires ne seront pas amenés à combattre : le SMV a un objectif d'insertion professionnelle. A l'issue du SMV, le jeune doit avoir toutes les cartes en main pour retrouver de façon durable le chemin de l'emploi. Les jeunes sont d'ailleurs suivis pendant 6 mois après la sortie du dispositif.

A noter : le volontaire est pris en charge pendant toute la durée du SMV (logement, nourriture, habillement) et reçoit une solde de 313 € nets par mois.

Sept centres d'ici 2017Le SMV est en phase d'expérimentation.

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• le premier centre se situe à Montigny-lès-Metz en Moselle, il a ouvert ses portes en octobre 2015

• le centre de Brétigny-sur-Orge, dans l'Essonne, a ouvert en novembre 2015 • le centre de La Rochelle en Charente-Maritime a ouvert en janvier 2016 • 4 autres centres doivent ouvrir par la suite d'ici la fin de l'année 2016

Comment postuler ?Il faut s'adresser à la mission locale la plus proche. On peut également télécharger les dossiers de candidature sur le site dédié au Service militaire volontaire du Ministère de la Défense et les envoyer à l'un des 3 centres prochainement opérationnels (Montigny-lès-Metz, Brétigny-sur-Orge etLa Rochelle).