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FRANCITÉ ÉDITORIAL Belgique-België P.P. Bruxelles X BC0452 Le 13 e Sommet de la Francophonie, tenu à Montreux, s’est achevé le 24 octobre dernier. C’est l’occasion de rappeler que l’Organisation interna- tionale de la Francophonie compte à ce jour 56 membres effectifs – États ou Gouvernements – et 19 membres observateurs. Que ces 75 pays asso- ciés représentent les cinq continents, du Québec à la Nouvelle-Calédonie en passant par Ma- dagascar, même si l’Afrique occupe dans cet ensemble une position particulièrement significative. Et que cette vaste communauté transnationale, loin de partager une identité commune, présente un caractère foncièrement pluriculturel. Cette dernière remarque, cependant, ne va pas de soi. Pendant longtemps, des spécialistes ont considéré que ce qui fait le fondement d’une culture n’est ni le terri- toire, ni l’ethnie, ni même la mémoire collective, mais bien la langue. C’est pourquoi, selon eux, il n’y a pas de « littérature suisse » ou de « littérature tchécoslovaque » à strictement parler. À cette position, l’on peut objecter que si la langue est en effet un critère peu contestable quand il est question de littérature, la chose est déjà moins sure quand il s’agit de musique ou d’arts plas- tiques. Mais surtout, affirmer qu’à chaque langue cor- respondrait automatiquement une culture homogène ne résiste pas à l’épreuve des faits, quand on considère le sort de grandes langues internationales comme l’espa- gnol, l’anglais ou le français : le partage d’un idiome commun, dans de tels cas, n’a nullement gommé les dif- férences culturelles parfois très grandes entre les diffé- rentes régions de l’aire linguistique. À cet égard, notre région bruxelloise est un peu la repro- duction en miniature de la francophonie internationale. Sa population, en effet, compte plusieurs communautés culturelles (autochtone, maghrébine, française, turque, etc.), qui ont pour langue véhiculaire commune la langue dominante de la région. Sans renoncer à leur spécificité originelle, ces communautés utilisent le français dans leurs rapports avec les administrations publiques, avec les employeurs, pour la scolarisation de leurs enfants, mais aussi pour communiquer entre elles. Or, comme cela se passe au sein de l’O.I.F., ces échanges pluriculturels permettent aux interlocuteurs de mieux se connaitre, de découvrir les difficultés et les richesses de l’autre, puis, peu à peu, de former des projets communs. Il est signifi- catif que, parmi les principales des 68 recommandations récemment émises par les Assises de l’interculturalité, figure l’augmentation des moyens nécessaires pour que tous les élèves maitrisent la langue de l’enseignement, condition primordiale du « vivre ensemble ». Autrement dit, la diversité culturelle n’est pas un phé- nomène externe aux grandes aires linguistiques comme l’hispanophonie, l’anglophonie ou la francophonie : c’est au contraire pour elles une réalité interne, source de confrontation, d’enrichissement moral, de renouveau. Aussi, ne pas mettre à profit cet atout extraordinaire d’une langue commune pour aller à la rencontre des communautés culturelles homoglottes serait plus qu’une simple négligence : une véritable faute historique. Rachid MADRANE, Président 1 Grand concours 2011 de la Maison de la Francité : « Je t’appelle citadelle » 3 13 e Sommet de la Francophonie Prix littéraire 2 Le Québec et la maitrise du français REVUE DE LA MAISON DE LA FRANCITÉ • TRIMESTRIEL • NUMÉRO 64 • 4 e TRIMESTRE 2010 18 RUE JOSEPH II 1000 BXL La revue Francité est écrite en nouvelle orthographe « Je t’appelle citadelle » Rompant avec les habitudes antérieures, le concours 2011 de la Maison de la Francité sera consacré au slam. suite en page 2 Grand concours 2011 de la Maison de la Francité : écrivez un texte de sur le thème Chacun de nous a sa « citadelle », protectrice ou inaccessible : une personne, une ville, l’Europe, le bonheur, etc. Envoyez-nous votre SLAM sur ce thème pour le 31 mars 2011. Règlement : www.maisondelafrancite.be – téléph. 02/219.49.33 – participation gratuite 10.000 euros de prix – les meilleurs textes seront publiés Éditeur responsable : Daniel Laroche, 18 rue Joseph II, 1000 Bruxelles - Affichage culturel exempt de timbres - Graphisme www.marmelade.be 4 Une revue indispensable : Textyles Recensions

FRANCITÉ /64

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Concours de textes 2011 : "Je t'appelle citadelle". Le Québec et la maitrise du français. 13e sommet de la Francophonie. Une revue indispensable : Textyles.

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Page 1: FRANCITÉ /64

FRANCITé

éDITORIAL

Belgique-BelgiëP.P.

Bruxelles XBC0452

Le 13e Sommet de la Francophonie, tenu à Montreux, s’est achevé le 24 octobre dernier. C’est l’occasion de rappeler que l’Organisation interna-tionale de la Francophonie compte à ce jour 56 membres effectifs – États ou Gouvernements – et 19 membres observateurs. Que ces 75 pays asso-ciés représentent les cinq continents,

du Québec à la Nouvelle-Calédonie en passant par Ma-dagascar, même si l’Afrique occupe dans cet ensemble une position particulièrement significative. Et que cette vaste communauté transnationale, loin de partager une identité commune, présente un caractère foncièrement pluriculturel.

Cette dernière remarque, cependant, ne va pas de soi. Pendant longtemps, des spécialistes ont considéré que ce qui fait le fondement d’une culture n’est ni le terri-toire, ni l’ethnie, ni même la mémoire collective, mais bien la langue. C’est pourquoi, selon eux, il n’y a pas de « littérature suisse » ou de « littérature tchécoslovaque » à strictement parler. À cette position, l’on peut objecter que si la langue est en effet un critère peu contestable quand il est question de littérature, la chose est déjà moins sure quand il s’agit de musique ou d’arts plas-tiques. Mais surtout, affirmer qu’à chaque langue cor-respondrait automatiquement une culture homogène ne résiste pas à l’épreuve des faits, quand on considère le sort de grandes langues internationales comme l’espa-gnol, l’anglais ou le français : le partage d’un idiome commun, dans de tels cas, n’a nullement gommé les dif-férences culturelles parfois très grandes entre les diffé-rentes régions de l’aire linguistique.

À cet égard, notre région bruxelloise est un peu la repro-duction en miniature de la francophonie internationale. Sa population, en effet, compte plusieurs communautés culturelles (autochtone, maghrébine, française, turque, etc.), qui ont pour langue véhiculaire commune la langue dominante de la région. Sans renoncer à leur spécificité originelle, ces communautés utilisent le français dans leurs rapports avec les administrations publiques, avec les employeurs, pour la scolarisation de leurs enfants, mais aussi pour communiquer entre elles. Or, comme cela se passe au sein de l’O.I.F., ces échanges pluriculturels permettent aux interlocuteurs de mieux se connaitre, de découvrir les difficultés et les richesses de l’autre, puis, peu à peu, de former des projets communs. Il est signifi-catif que, parmi les principales des 68 recommandations récemment émises par les Assises de l’interculturalité, figure l’augmentation des moyens nécessaires pour que tous les élèves maitrisent la langue de l’enseignement, condition primordiale du « vivre ensemble ».

Autrement dit, la diversité culturelle n’est pas un phé-nomène externe aux grandes aires linguistiques comme l’hispanophonie, l’anglophonie ou la francophonie : c’est au contraire pour elles une réalité interne, source de confrontation, d’enrichissement moral, de renouveau. Aussi, ne pas mettre à profit cet atout extraordinaire d’une langue commune pour aller à la rencontre des communautés culturelles homoglottes serait plus qu’une simple négligence : une véritable faute historique.

Rachid MADRANE, Président

1 Grand concours 2011 de la Maison de la Francité : « Je t’appelle citadelle »

3 13e Sommet de la Francophonie Prix littéraire

2 Le Québec et la maitrise du français

REVUE DE LA MAISON DE LA FRANCITÉ • TRIMESTRIEL • NUMÉRO 64 • 4e tRiMEStRE 201018 RUE JOSEPH ii 1000 BXL

La revue Francité est écrite en nouvelle orthographe

« Je t’appelle citadelle »Rompant avec les habitudes antérieures, le concours 2011 de la Maison de la Francité sera consacré au slam.

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Grand concours 2011 de la Maison de la Francité :

du texte de chanson, fait pour être déclamé en public, le texte de slam exprime en toute liberté des thèmes comme le vécu person-nel de l’auteur, son expérience de la vie et de la société, dans un langage où dominent le rythme saccadé et les jeux de sonorités.En forme d’interpellation, le titre « Je t’ap-pelle citadelle » amorce une chaine de rimes avec des mots comme « elle », « aile », « infi -dèle », « passerelle », « Bruxelles », « frater-nel », etc. Quant au contenu, le « tu » pourra désigner une personne, une ville, l’Europe, ou encore le bonheur, etc. La citadelle, en effet, peut être vue comme une réalité concrète ou morale, sous un angle positif (observatoire, protection, refuge) ou négatif (domination, en-fermement, inaccessibilité) ; chacun d’entre nous peut donc avoir sa (ses) citadelle(s). Enfi n, le verbe « appeler » a au moins deux Enfi n, le verbe « appeler » a au moins deux sens différents : « héler » ou « nommer »…

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Chacun de nous a sa « citadelle », protectrice ou inaccessible : une personne, une ville, l’Europe, le bonheur, etc.Envoyez-nous votre SLAM sur ce thème pour le 31 mars 2011.Règlement : www.maisondelafrancite.be – téléph. 02/219.49.33 – participation gratuite10.000 euros de prix – les meilleurs textes seront publiés

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4 Une revue indispensable : textyles Recensions

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Le pragmatisme québécois n’est plus à démontrer, notamment dans le domaine de la préservation et de la promotion du français dans une société plurilingue. On connait depuis de nombreuses années l’action efficace de l’Office québécois de la langue française en matière d’officialisation linguistique, de terminologie, ainsi que de francisation de l’administration et des entreprises. On connait sans doute un peu moins le Centre collégial de développement de matériel didactique (C.C.D.M.D.), qui produit des outils pédagogiques destinés aux étudiants des collèges, pour améliorer leur compétence linguistique.

ou les arts, il s’est tout particulièrement concentré sur la langue – française et anglaise –, que les élèves doivent mai-triser le mieux possible pour assimiler et restituer les différentes matières qui leur sont enseignées.

Ainsi, à partir de la rubrique « amélio-ration du français » de son site Internet (www.ccdmd.qc.ca/fr/), on peut télé-charger quantité de fiches expliquant des questions de grammaire, de ponc-tuation, de syntaxe, d’orthographe, de conjugaison, etc. On y trouve aussi de précieux conseils méthodologiques pour étudier, des exercices pour évaluer ses connaissances en vue d’un bilan, des techniques pour se relire efficacement, ou encore des jeux pédagogiques pour se divertir tout en apprenant ! Et celui qui ne trouverait pas son bonheur parmi toutes ces ressources peut consulter, en ligne ou sur papier, le « Répertoire Amélioration du français » qui regroupe 139 adresses de sites Internet consa-crés à divers aspects de la langue : le participe passé, les figures de style, la linguistique, la nouvelle orthographe, la féminisation, la toponymie, le vocabu-laire, etc.

Détail intéressant, les responsables du C.C.D.M.D. ne se cantonnent pas au terrain québécois. Deux des leurs, M. Jean-Pierre DUFRESNE et Mme Louise COMTOIS, ont effectué en octobre une tournée de rencontres en Belgique francophone : Ministère de la Communauté française, Conseil de la Langue française et de la politique lin-guistique, Maison de la Francité, Facul-tés universitaires de Namur, etc. L’un des projets évoqués – et pour lequel le FOREM de Charleroi est partenaire du C.C.D.M.D. – porte sur la création d’un outil interactif en matière de rédaction professionnelle. D’autres projets sont dans l’air, dont Francité ne manquera pas de reparler.

Le Québec et la maitrise du français

Vous êtes d’un naturel sociable ; vous avez un peu de temps libre ; vous maitrisez bien la langue française ; vous aimez partager vos connaissances et aider ceux qui en ont besoin. Alors, pas d’hésitation : vous avez le bon profil pour devenir animateur(trice) d’une table de conversation française dans le cadre accueillant de la Maison de la Francité ! Nos apprenants sont de toutes origines géo-graphiques et socioprofessionnelles, mais ils sont tous habités par un vif désir d’apprendre et de communiquer.

Afin de bien assimiler la formule mise au point par la Maison de la Francité, vous serez invité(e) à assister en observateur(trice) à une ou deux séances, ou même davantage si vous le jugez nécessaire. Fort(e) de cette expérience, muni(e) de fiches préparatoires très claires, vous pourrez rapidement ani-mer seul(e) une table de conversation sur le thème fixé chaque semaine. Ces prestations se déroulent conformément à la loi du 3 juil-let 2005 relative aux droits des travailleurs volontaires. Un montant de 5,00 euros est prévu pour vos déplacements et des boissons vous sont offertes sur place.

informations complémentaires : 02/219.49.33 ou [email protected] (Mme Catheline Fedurski).

Pourquoi ne pas animer une table de conversation ?

Venu de la rue et parfois qua-lifié de « poésie urbaine », le slam est un genre largement

ouvert aux non-professionnels, pour les-quels des spectacles sont régulièrement organisés. Proche du texte de chanson, fait pour être déclamé en public, le texte de slam exprime en toute liberté des thèmes comme le vécu personnel de l’auteur, ses attentes à l’égard de la vie et de la société, le tout dans un lan-gage que dominent le rythme saccadé et les jeux de sonorités. Notre concours s’adresse donc à tous ceux (toutes celles) qui ont l’esprit jeune ou qui ont su le garder !

En forme d’interpellation, le titre « Je t’appelle citadelle » s’inscrit d’emblée dans le langage parlé. Du point de vue phonétique, il est l’amorce d’une chaine de rimes avec des mots comme « elle », « aile », « infidèle », « passe-relle », « Bruxelles », « fraternel », etc. ; il repose d’autre part sur un rythme ter-naire, facilement exploitable.

Quant au contenu, le « tu » pourra aussi bien désigner une personne, une ville, l’Europe, ou encore l’amour, le bonheur, etc. La citadelle, en effet, peut être vue comme une réalité concrète ou morale, sous un angle positif (observatoire, pro-tection, refuge) ou négatif (domination,

enfermement, inaccessibilité). Chacun d’entre nous peut donc avoir sa (ses) citadelle(s), au gré de son expérience personnelle. Enfin, rappelons que le verbe « appeler » a au moins deux sens différents : « héler » ou « nommer »…

le concours se déroulera en deux étapes :1 Envoyez-nous pour le 31 mars 2011 à minuit, par poste, fax (02/219.67.37)

ou courriel ([email protected]) votre texte (entre 25 et 50 lignes) avec la fiche d’identité. Il fera l’objet d’une sélection visant à retenir les 30 meilleurs.

2 Chacun des 30 lauréats sera alors invité à déclamer son texte chez lui, et à nous envoyer l’enregistrement pour le 9 mai. Un jury classera les lauréats en 3 catégories (cadets, juniors, adultes), en tenant compte de la qualité des textes et des interprétations.

Les lauréats seront invités à la remise des prix, fixée au 1er juin 2011 à 18h, où les attendent des chèques, des livres, des entrées gratuites, etc. De plus, les meil-leurs textes seront publiés en un volume. Le concours est organisé avec le sou-tien de la Commission communautaire française et de la Communauté française.

Créée en 1976 et relevant de la Commission communautaire française, la Maison de la Francité – d’après le mot cher à Léopold Sédar Senghor – assure sur le territoire bruxellois la promotion de la langue française et de l’identité culturelle francophone. À travers de nombreux services et activités destinés à un public varié, francophone ou non, elle contribue à développer l’image d’un français moderne, ouvert et créatif. Ainsi, par son concours de textes, qui s’adresse à tous à partir de douze ans, elle veut encourager jeunes et moins jeunes à une pratique de la langue tournée vers la liberté de la fabulation et de l’imagination.

Un foyer francophone au cœur de Bruxelles

MAISON DE LA FRANCITÉ A.S.B.L.

18, rue Joseph II – 1000 Bruxellestéléph. 02/219 49 33

télécop. 02/ 219 67 37courriel : [email protected] web : www.maisondelafrancite.be

L’Afrique, vaste continent où mille rencontres sont possibles, sans oublier les Africains venus

vivre parmi nous… Écrivez un récit sur ce thème et envoyez-le pour le 18 avril.

Règlement | www.maisondelafrancite.be | tél. 02/219.49.33 | Participation gratuite | 15.000 euros de prix | les meilleurs textes seront publiés

Édite

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« Une rencontre

africaine »Grand concours de textes 2010

Maison de la Francité

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Grand concours de textes 2010

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Dernière minutele recueil des meilleurs textes du concours 2010, Une rencontre africaine, vient de sortir de presse. Il est en vente au prix de 5,00 euros.

Financé par le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport, le C.C.D.M.D. met gra-

tuitement à la disposition des ensei-gnants et des élèves du réseau collégial du Québec toute une gamme de docu-

ments imprimés et d’outils pédagogiques accessibles sur différents supports : ma-nuels, logiciels, cédéroms, sites Inter-net, DVD, etc. S’il a mis au point de nombreuses ressources dans différentes branches comme les sciences, la gestion

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Cette année, le prix littéraire du parlement de la Communauté française était réservé aux pièces de théâtre.

C’est à Montreux, au bord du lac Léman, que s’est tenu les 22, 23 et 24 octobre le 13e Sommet de la Francophonie, sous le thème « Défis et visions d’avenir pour la Francophonie ». Coïncidant avec le 40e anniversaire de l’Organisation Internationale de la Francophonie, le Sommet s’est particulièrement attaché à trois thématiques :

Le jury avait retenu cinq fina-listes : Ève Calingaert (N’écou-tez pas les grenouilles), Sta-

nislas Cotton (La dictée), Geneviève Damas (STIB), Jean-François Viot (Sur la route de Montecalcino) et Vincent Zabus (Les ombres).

Assurée par M. Jean-François Istasse, ex-président du Parlement, la proclama-tion a eu lieu le 11 octobre dernier.

Le Prix a été attribué à Geneviève Damas pour sa pièce STIB – Suite de Trajets Infrahumains Banalisés, publiée en 2009 aux éditions Lansman.

Comédienne et metteuse en scène, l’au-teure s’était déjà fait connaitre avec des pièces comme Molly au Château ou Molly à vélo, à laquelle les journa-listes belges avaient attribué leur Prix du Théâtre.

Le Prix 2011, quant à lui, concerne les essais ou biographies de qualité lit-téraire. Doté de 3.718 euros de prix, il récompensera un auteur d’expression française qui aura fait preuve d’un ta-lent particulier dans une œuvre inédite ou déjà publiée.

Les textes doivent parvenir en cinq exemplaires, pour le 1er février 2011 au plus tard au secrétariat du Jury du prix littéraire (Parlement de la Communauté française, Mme Marie-Jeanne Radelet, 6 rue de la Loi, 1000 Bruxelles).

Renseignement complémentaire : prière de s’adresser à Mme Radelet, au 02/506 39 38 ou par courriel : [email protected]

La Francophonie comme acteur des relations internationales et sa place dans la gouvernance mondiale.

Francophonie et développement du-rable : les solidarités francophones face aux grands défis comme la sécurité ali-mentaire ou les changements climatiques.

Langue française et éducation dans un monde « globalisé ».

Au total, neuf résolutions ont été adop-tées par les participants. Elles portent notamment sur les pratiques de la démo-cratie, des droits et des libertés dans l’espace francophone ; sur les situations de crise, de sortie de crise et de consoli-dation de la paix ; sur la reconstruction d’Haïti ; sur la lutte contre la piraterie, la criminalité transnationale organisée, les actes terroristes.

D’autre part, le Sommet a admis cinq nouveaux États observateurs : la Bos-nie-Herzégovine, la République Domi-nicaine, les Émirats Arabes Unis, l’Es-tonie et le Monténégro. L’O.I.F. compte désormais 56 membres effectifs et 19 observateurs. M. Abdou Diouf a été réélu Secrétaire général pour un man-dat de quatre ans. Il est confirmé que le 14e Sommet se tiendra à Kinshasa en 2012. Enfin, en marge du congrès, le Prix des cinq continents de la Fran-cophonie a été remis à l’écrivaine rou-maine Liliana Lazar.

Pour toute information complémentaire : www.francophoniemontreux2010.ch

Prix littéraire du Parlement de la Communauté française

13e Sommet de la Francophonie

Né à Wépion en 1921, journa-liste de formation, André Pa-tris fut éditorialiste au jour-

nal Vers l’Avenir, puis fonctionnaire à la CECA (Communauté Européenne du Charbon et de l’Acier) et au Marché Commun avant d’intégrer l’adminis-tration de la C.F.C. (Commission fran-çaise de la Culture de l’Agglomération de Bruxelles). Homme de convictions fortes, préoccupé par l’évolution insti-tutionnelle et culturelle de la Belgique, il publie de nombreux articles et livres sur l’histoire et le destin de la Wallo-nie : Benelux, 20 millions de Néerlan-dais (1969), Wallonie 70, naissance d’un peuple (1970), L’étape décisive (1973), Wallon, qui es-tu ? (1990). Il s’y révèle un essayiste incisif, doué de connaissances historiques approfondies et capable d’analyses prémonitoires.

Dans les années 70, impatienté par la passivité de nombreux franco-phones face à l’évolution du pays, André Patris propose aux dirigeants de la C.F.C. de créer une « Maison de la Francité », qui serait à la fois un symbole de l’identité francophone

au cœur de Bruxelles, un lieu de rencontres et de débats, un centre d’information et d’action en faveur de la langue française. C’est grâce à son opiniâtreté que le projet voit enfin le jour en 1976, avec l’acquisition d’un ensemble d’immeubles entre la rue Joseph II et l’avenue des Arts, où s’installent l’imprimerie de la C.F.C., le nouveau Service de la langue fran-çaise, mais aussi le Centre Bruxel-lois de l’Audiovisuel et le Centre du Film sur l’Art. Deux ans plus tard, la « Maison de la Francité » est érigée en A.S.B.L., avec Jean-Pierre Poupko pour président et André Patris pour directeur.

Très vite, l’activité s’oriente vers la préservation de la qualité de la langue dans l’espace public (permanence télé-phonique « SVP langage », Atelier de Vocabulaire), vers la réflexion prospec-tive (nombreux colloques sur différents aspects du français contemporain), vers la création de liens avec les autres régions francophones (Québec, Jura suisse, etc.). Lancé en 1984 avec la collaboration de Mme Lenoble-Pinson,

Fondateur de la Maison de la Francité, qu’il a dirigée de 1976 à 1986, M. andré paTRIS est décédé le 15 octobre dernier à Waterloo, à l’âge de 89 ans. Les administrateurs et le personnel de la Maison présentent à sa famille et à ses amis leurs plus sincères condoléances.

André Patris est décédé

retraite en avril 1986, André Patris a jeté les bases d’une institution qui contribue significativement à la pro-motion de la francophonie. Ce n’est pas un hasard s’il a été promu Officier de l’Ordre du Mérite français.

professeure aux Facultés Saint-Louis, le trimestriel Questions de français vivant, qui lutte contre l’anglomanie par l’innovation lexicale, illustre bien cette inébranlable volonté de main-tenir envers et contre tout l’identité d’une culture. Quand il est admis à la

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Éditeur responsableDaniel LAROCHE, 18 rue Joseph II à 1000 BruxellesConception graphiqueMarmelade - www.marmelade.betirage 6.500 exemplairesAvec l’aide de la Commission communautaire française

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LA MAiSON DE LA FRANCitÉTÉLÉPH. 02/219.49.33 - TÉLÉCOP. 02/219.67.37COURRiEL : [email protected] - iNtERNEt : www.maisondelafrancite.beBUREAU DE DÉPÔt : BRUXELLES X P 101012

Depuis de nombreuses années, la revue Textyles, sous-titrée « Revue des lettres belges de langue française », consacre à la littérature française de Belgique des études approfondies.

Résultat de la collaboration de nos universités (Anvers, Bruxelles, Liège, Louvain-la-

Neuve), elle associe également à ses travaux les représentants d’universités étrangères (Bologne, Metz, Montréal, Oxford, Toulouse) et des « Archives et Musée de la Littérature » (Bruxelles). Dirigée par le Professeur Pierre PIRET (Université Catholique de Louvain), elle parait deux fois l’an et constitue un outil des plus précieux pour tout qui s’occupe de recherche, de documentation et d’en-seignement à propos de notre littérature.

Portant le n° 36-37, la dernière (et pas-sionnante…) livraison parue s’intitule La Bande dessinée contemporaine, ce dos-sier spécial ayant été dirigé par Björn-Olav Dozo et Fabrice Preyat. Il est le fruit des communications et des interven-tions qui se sont échangées dans le cadre d’un colloque international à l’Univer-

sité Libre de Bruxelles en octobre 2008 : « La bande dessinée francophone belge contemporaine ». Ce n° 36-37 illustre donc bien les objectifs poursuivis par les responsables de la revue. D’abord, il n’est plus question de se limiter au passé et aux auteurs morts, en négligeant la produc-tion actuelle. En second lieu, le concept même de « littérature » doit s’élargir aux domaines « paralittéraires » : roman poli-cier, fantastique, bande dessinée, roman-photo, etc. Enfin, il importe que la re-cherche présente d’emblée un caractère pluraliste et international, garant d’un véritable renouvellement des approches et des points de vue.

Parmi les prochains thèmes qui seront abordés dans Textyles, citons : Jean-Phi-lippe Toussaint, Presse et littérature, Art contemporain et littérature, L’his-toire littéraire des femmes, Littérature et photographie, Maurice Maeterlinck. On note que la diversité est au rendez-vous… Mais, au-delà de cette curiosité de bon aloi que manifeste la revue, il faut souligner son rôle de premier plan dans le paysage intellectuel de notre Communauté Wallonie-Bruxelles. En effet, la création littéraire, théâtrale et

Une revue indispensable : textyles

À l’ombre de la fête : six histoires de famille

Dictionnaire des belgicismes

L ongtemps journaliste à l’hebdomadaire familial Le Ligueur, plusieurs fois

lauréate du concours de textes de la Maison de la Francité, Marie France Versailles se consacre désormais pleinement à l’écriture de fiction. De toute évidence, ce changement de cap lui réussit puisque son premier ou-vrage, À l’ombre de la fête, a été publié aux éditions Quadrature. S’il s’agit d’un recueil de nouvelles, sa structure se rapproche de celle du roman car chaque récit prolonge le précédent. En effet, chacune des six his-toires livre les préoccupations, les blessures ou les ambitions d’un membre d’une même famille. Les protagonistes sont réunis dans la nouvelle finale, à l’occasion de l’anniver-saire du grand-père, qui leur a concocté une surprise de taille sous la forme d’une révéla-tion fracassante…

D ans le précédent numéro de Francité a paru un bref compte rendu du Diction-

naire des belgicismes récemment publié sous la direction du Professeur Michel Francard (U.C.L.). Suite à ce compte rendu, un de nos lecteurs nous signale l’existence d’une recen-sion bien plus précise, où est analysée en détail la méthodologie utilisée par les auteurs du dic-tionnaire : Observations et réflexions à propos d’un nouveau dictionnaire des belgicismes, par André Goosse, dans La Revue générale d’aout-

septembre 2010. Lexicologue et grammairien réputé, membre de l’Académie royale de langue et de littératures françaises, André Goosse s’interroge notamment sur la défi-nition exacte du belgicisme, sur l’extension territoriale de « belgicismes » qui dépassent parfois largement nos frontières, sur la fia-bilité scientifique de l’enquête dirigée par M. Francard. La suite de son article paraitra également dans La Revue générale. Autant savoir…

paralittéraire occupe, dans l’ensemble des productions culturelles d’une com-munauté, une position irremplaçable de par son matériau, qui est le matériau symbolique par excellence : la langue. Plus que d’autres, cette création se prête donc à faire signifier le « réel », à per-mettre une interrogation individuelle et collective sur l’histoire, sur l’identité, sur la destinée.

Mettre en lumière les enjeux et les si-gnifications des œuvres littéraires, au-trement dit, c’est lutter contre le risque d’appauvrissement de la pensée. C’est ouvrir la porte à un questionnement mul-tiple sur la culture à laquelle on appar-tient. C’est donc, en même temps, mieux se situer par rapport aux autres cultures avec lesquelles on entre en contact. Dans cette large entreprise, Textyles a pris, au fil des ans, une position-phare. Il serait regrettable que nous soyons les derniers à le savoir…

Commandes : Le Cri 18, avenue Léopold Wiener 1170 Bruxelles téléph. 02/646.65.33.

Recensions Cinergie est cette a.S.B.L. qui, entre autres, présente sur son site Internet (www.cinergie.be) la revue et l’annuaire du cinéma et de l’audiovisuel en Communauté française, outils fort appréciés des amateurs comme des professionnels.

Mais Cinergie organise aussi un concours annuel de critique cinéma-tographique. Cette année, elle propose aux jeunes de 17 à 23 ans de rédiger une critique du film Illégal, réalisé par Olivier Masset-

Depasse et sorti dans les salles en octobre dernier. La récompense offerte ravira les cinéphiles en herbe : cinq jours au Festival de Cannes 2011 ! Vous êtes intéressé(e) ? Alors, envoyez votre texte au plus tard pour le 15 février 2011 à l’adresse courriel : [email protected].

Règlement

Le concours est destiné aux jeunes qui ont entre 17 et 23 ans à la date du 15.02.11, et qui ont vu le nouveau film d’Olivier Masset-Depasse, illégal.

Le texte peut être produit dans le cadre scolaire ou partir d’une initiative individuelle. Sa longueur est fixée à 3.000 signes, soit l’équivalent d’une page de format A4.

Le premier prix consiste en un séjour de cinq jours au Festival international du Film de Cannes en mai 2011, à l’invitation de Wallonie-Bruxelles Inter-national, frais de déplacement et de logement payés. De plus, le texte primé sera diffusé sur le site Internet de Cinergie et dans la Libre Belgique.

Le gagnant disposera d’une accréditation « Cannes Cinéphiles » offerte par Cannes Cinéma. Il aura pour mission de ramener un reportage, que Cinergie mettra en ligne sur son site (www.cinergie.be) ainsi que dans La Libre Culture.

De nombreux autres prix seront offerts aux dix premiers lauréats : DVD, disques compacts et livres.

Concours de jeunes critiques cinéma