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www.u-m-p.org 1 > ARGU FLASH < 24 Janvier 2012 FRANÇOIS HOLLANDE : ENTRE IMPOSTURE ET LÉGÈRETÉ On nous annonçait un François Hollande qui allait enfin se livrer et présenter sa vision de la France... Mais son meeting du Bourget a accouché d’une souris. Au-delà de criants efforts de forme pour « faire » présidentiable, on a surtout eu sur le fond un François Hollande idéologue, contradictoire et ambigu. On a entendu le classique réquisitoire caricatural contre le Président de la République, la traditionnelle succession des promesses chères à la gauche : les droits de voter et d'être élu pour les étrangers, les emplois jeunes, la rhétorique agressive contre les « riches »… Tout le catéchisme de la gauche a été soigneusement récité ! Mais sur tous les sujets cruciaux aux yeux des Français : emploi, pouvoir d’achat, dette, sécurité, compétitivité, éducation… François Hollande a été aux abonnés absents. Aucune réforme structurelle, aucune stratégie de long terme, aucune vision crédible ne se sont dégagées du discours du candidat socialiste. Le courage n’a pas répondu présent au rendez-vous du Bourget. I. En quête de crédibilité personnelle, François Hollande a tenté de réécrire l’histoire pour se présenter comme un homme expérimenté, courageux et constant Les doutes sont si forts sur sa stature que François Hollande s’est cru obligé de réarranger l’histoire à son avantage pour tenter de se construire une présidentiabilité. C’est le signe d’une grande fébrilité personnelle : « Avec Lionel Jospin, quand nous gouvernions ensemble le pays. » François Hollande n’a jamais gouverné la France avec Lionel Jospin. Pas plus que François Mitterrand avant lui, Lionel Jospin n’a voulu de François Hollande dans son gouvernement. « Je suis président d’un Conseil général, celui de la Corrèze. » Sa direction de la Corrèze n’a rien d’exemplaire. C’est le département le plus endetté de France. Depuis 2008, François Hollande a augmenté la dette de 44% et les dépenses de fonctionnement de 27%, tout en divisant par 4 les investissements. « Je suis constant dans mes choix. » Les atermoiements quotidiens de sa campagne sur le quotient familial, le nucléaire, ou les 60 000 postes dans l’Education nationale nous montrent exactement l’inverse, un candidat-girouette qui ne sait pas se tenir à une décision. II. François Hollande a multiplié les contradictions, improvisations, imprécisions : « Présider la République, c’est préserver l’Etat, […] face au communautarisme. » Mais François Hollande promet les droits de voter et d’être élu pour les étrangers ! « Présider la République, c’est élargir les droits du Parlement. » Et pourtant le député Hollande a refusé de voter la révision constitutionnelle de 2008 qui élargit considérablement les pouvoirs du Parlement !

François Hollande : entre imposture et légèreté

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Argumentaire UMP - François Hollande : entre imposture et légèreté

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> ARGU FLASH <

24 Janvier 2012

FRANÇOIS HOLLANDE : ENTRE IMPOSTURE ET LÉGÈRETÉ

On nous annonçait un François Hollande qui allait enfin se livrer et présenter sa vision de la

France... Mais son meeting du Bourget a accouché d’une souris. Au-delà de criants efforts de

forme pour « faire » présidentiable, on a surtout eu sur le fond un François Hollande idéologue,

contradictoire et ambigu. On a entendu le classique réquisitoire caricatural contre le Président de

la République, la traditionnelle succession des promesses chères à la gauche : les droits de voter

et d'être élu pour les étrangers, les emplois jeunes, la rhétorique agressive contre les « riches »…

Tout le catéchisme de la gauche a été soigneusement récité !

Mais sur tous les sujets cruciaux aux yeux des Français : emploi, pouvoir d’achat, dette, sécurité,

compétitivité, éducation… François Hollande a été aux abonnés absents. Aucune réforme

structurelle, aucune stratégie de long terme, aucune vision crédible ne se sont dégagées du

discours du candidat socialiste. Le courage n’a pas répondu présent au rendez-vous du Bourget.

I. En quête de crédibilité personnelle, François Hollande a tenté de réécrire l’histoire pour se présenter comme un homme expérimenté, courageux et constant

Les doutes sont si forts sur sa stature que François Hollande s’est cru obligé de réarranger

l’histoire à son avantage pour tenter de se construire une présidentiabilité. C’est le signe

d’une grande fébrilité personnelle :

� « Avec Lionel Jospin, quand nous gouvernions ensemble le pays. »

� François Hollande n’a jamais gouverné la France avec Lionel Jospin. Pas plus que

François Mitterrand avant lui, Lionel Jospin n’a voulu de François Hollande dans son

gouvernement.

� « Je suis président d’un Conseil général, celui de la Corrèze. »

� Sa direction de la Corrèze n’a rien d’exemplaire. C’est le département le plus endetté de France. Depuis 2008, François Hollande a augmenté la dette de 44% et

les dépenses de fonctionnement de 27%, tout en divisant par 4 les investissements.

� « Je suis constant dans mes choix. »

� Les atermoiements quotidiens de sa campagne sur le quotient familial, le nucléaire,

ou les 60 000 postes dans l’Education nationale nous montrent exactement l’inverse,

un candidat-girouette qui ne sait pas se tenir à une décision.

II. François Hollande a multiplié les contradictions, improvisations, imprécisions :

� « Présider la République, c’est préserver l’Etat, […] face au communautarisme. »

� Mais François Hollande promet les droits de voter et d’être élu pour les étrangers !

� « Présider la République, c’est élargir les droits du Parlement. »

� Et pourtant le député Hollande a refusé de voter la révision constitutionnelle de 2008 qui élargit considérablement les pouvoirs du Parlement !

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� « J’introduirai le non-cumul des mandats pour les Parlementaires. »

� Encore une belle leçon de la part du député et président du conseil général de la

Corrèze, que ne s’est-il appliqué à lui- même cette règle durant les 5 ans passés ? Pourquoi le PS a-t-il investi des « cumulards » aux législatives ? A commencer par

Jean-Marc Ayrault, «premier-ministrable » de François Hollande, et député-maire de

Nantes ! La vérité, c’est que, quoi qu’il en dise aujourd’hui, François Hollande a toujours été un grand partisan du cumul des mandats considérant son interdiction comme « une bêtise » un « affichage de rénovation » (L'Express, 13 juin 2010).

� « Présider la République, c’est utiliser notre siège au Conseil de sécurité à l’ONU.»

� François Hollande ne manque pas d’air alors que le PS et les Verts ont proposé, dans leur accord de gouvernement qu’il a approuvé, de supprimer notre siège au conseil de sécurité et notre droit de veto !

� « Je ne laisserai pas les ouvriers, les employés. »

� Le think tank Terra Nova, proche du PS, recommandait l’inverse dans un rapport de

mai 2012 : laisser filer l’électorat ouvrier pour séduire le vote communautaire.

� « Les promesses de régulation […] sont restées lettre morte. »

� Faux ! François Hollande oublie qu’un nouveau cadre réglementaire pour les banques, appelé Bâle III, va entrer en vigueur à compter de 2013. Ces règles

obligent les banques à renforcer leurs fonds propres, alourdissent le coût des

activités spéculatives les plus risquées, contraignent les établissements financiers à

conserver assez de liquidités pour faire face à une crise.

Dans le cadre du G20, la liste noire des paradis fiscaux et l’encadrement des bonus ont été décidés. En outre, les banques françaises se sont engagées fin 2009, sous la

pression du gouvernement, à encadrer les rémunérations variables – les bonus des

traders par exemple- des opérateurs de marché.

� « Je proposerai une taxe sur toutes les transactions financières. »

� C’est, ni plus ni moins, ce que propose Nicolas Sarkozy avec nos partenaires

européens, mais François Hollande s’y oppose… cherchez la logique !

� « Le nombre total de fonctionnaires n’augmentera pas, mais il sera mis fin à la règle

aveugle du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite ».

� Cela veut dire que François Hollande trouve que le nombre de fonctionnaires

aujourd’hui est satisfaisant. Cela veut dire qu’il ne recréera pas les plus de 150 000 postes de fonctionnaires supprimés depuis 2007. Cela veut dire qu’il entérine notre

réforme de la fonction publique, une réforme qu’il critique pourtant matin, midi et

soir. On est dans le double discours et l’imposture !

Nombre des mesures que François Hollande nous a vantées et promises, nous les avons faites et il a refusé de les voter! Pourquoi François Hollande n'a-t-il pas voté la réforme de la

Constitution présentée par Nicolas Sarkozy en 2008 ou la loi sur la burqa? Pourquoi refuse-t-

il la taxe sur les transactions financières proposée par Nicolas Sarkozy ?

Nombre des mesures proposées par François Hollande –comme le cumul des mandats- sont

en contradiction avec ce que le PS a fait depuis 5 ans !

Où est sa crédibilité quand il propose pour demain ce qu’il a combattu pendant 5 ans?

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III. Des incantations totalement déconnectées des réalités du monde pour masquer un manque évident de courage

A entendre certaines promesses de François Hollande, on n’est même plus dans le rêve, mais

dans l’incantation pure ! Parce qu’il n’a pas le courage de s’engager sur des propositions concrètes et difficiles, François Hollande se réfugie dans l’incantation et la fanfaronnade.

� D'un claquement de doigts, il imposera une réévaluation du yuan et une nouvelle parité

avec le dollar. C’est si simple ! Il instaurera une taxe sur les transactions financières à

l’échelle européenne et il renégociera l’accord européen du 9 décembre !

� Toujours d’un claquement de doigts, il mettra fin au « monde de la finance », désigné comme son principal adversaire ! Est-ce que son principal adversaire ne devrait pas être

le chômage, la crise, l’insécurité ? Dénoncer les excès du système financier c’est une

chose, et de ce point de vue Nicolas Sarkozy a agi pour mettre fin aux paradis fiscaux,

pour encadrer la rémunération des traders ou pour renforcer les fonds propres des

banques afin de protéger les épargnants. Mais désigner le monde de la finance comme son principal adversaire, ce n’est pas seulement démagogique et totalement anachronique, c’est ridicule. Avec ce slogan, François Hollande fait sien la démondialisation d’Arnaud Montebourg et adresse un message très clair à la gauche de la gauche !

Surtout, toutes les propositions « phares » de François Hollande sont des coquilles vides sous-dimensionnées par rapport à la gravité des défis auxquels la France fait face. � L’éducation. François Hollande veut recréer 60.000 postes sur 5 ans dans l’Education

nationale, c’est 12.000 postes de plus par an, ça fait 0,2 poste en plus par établissement! Voilà qui va changer la donne pour nos enfants.

� La sécurité. La mesure clé, c’est le recrutement de « 1 000 fonctionnaires chaque année,

dans la Justice, dans la Police, dans la Gendarmerie ». Cela fait un peu plus de 300 postes

dans la Justice, un peu plus de 600 dans la Police et la Gendarmerie…

Pour ce qui est de la Justice, cela tombe bien, depuis 2007 nous avons créé environ 300

postes supplémentaires chaque année… encore une fois, François Hollande ne veut

manifestement que poursuivre ce que nous avons fait depuis 2007.

En ce qui concerne les effectifs de policiers et gendarmes, on nous en annonce 600 en

plus. Cela veut dire qu’il va y avoir environ 6 postes de policiers et/ou gendarmes en plus par département… Est-ce avec cette « mesurette » que l’on va faire baisser

l’insécurité ?

Et à quoi vont servir ces postes supplémentaires si, en parallèle, on enlève à la Justice et à la Police les moyens d’arrêter et de sanctionner les délinquants ? François Hollande

a dit aux délinquants « la République vous rattrapera », c’est de la pure rhétorique.

Comment les attraper si l’on désarme les polices municipales et pénalise financièrement

les villes qui ont « trop » de policiers municipaux comme le propose Jean-Jacques

Urvoas, le « Monsieur Sécurité » du PS ? A quoi bon les attraper si, à côté de cela, on

supprime les peines contre les récidivistes (peines-plancher et rétention de sûreté)

comme le propose le projet PS ? A quoi bon les attraper si c’est pour ne pas pouvoir les

mettre en prison, puisque Marylise Lebranchu, garde des Sceaux de Lionel Jospin, a

proposé de supprimer près de 20 000 places de prison. 20 000 places de prison en moins, c’est 20 000 délinquants en liberté en plus !

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� L’emploi. Première mesure : 150 000 emplois jeunes sur 5 ans. Le projet PS, parlait de

300 000… la voilure a déjà été réduite ! C’est dérisoire par rapport au sujet du chômage.

150 000 emplois, c’est 5% des chômeurs, que propose-t-on aux 95% restants ?

Deuxième mesure, François Hollande a aussi ressorti son fumeux contrat de génération,

qu’il ne chiffre même plus. C’est un allègement de charges patronales à plusieurs

milliards d’euros par an (Laurent Fabius avait dit que cela coûterait entre 6 et 10 milliards

par an). Pour quelqu’un qui critique les « cadeaux aux entreprises » cela tombe mal !

Cela donne raison à la majorité qui pointe le coût du travail comme l’un des principaux freins à l’embauche. Mais cet allègement de charges ciblé apparaît comme anecdotique

à côté des changements structurels que nous proposons : renégociation du temps de

travail, développement de l’activité partielle, transfert d’une part massive des charges

sociales vers une fiscalité anti-délocalisations...

� La laïcité. « J’inscrirai la loi de 1905, celle qui sépare les Eglises de l’Etat, dans la

Constitution. »

� Cette proposition est un coup de communication. Le principe de laïcité est déjà dans

la Constitution. La loi de 1905 a été très souvent modifiée. L’inscrire en tant que telle

dans la Constitution, c’est s’interdire de l’adapter à l’avenir. Enfin, de nombreux

départements bénéficient aujourd’hui de statuts particuliers : en Outre-mer ou en

Alsace Moselle. Constitutionnaliser la loi de 1905, cela revient à tirer un trait sur ces

particularismes.

� On voit bien que cette proposition sert surtout de prétexte à François Hollande pour

éviter de prendre position sur les pratiques de certains intégristes qui

instrumentalisent la religion à des fins politiques : prières de rue, port du voile

intégral, etc. Cela ne surprend pas venant d’un homme qui n’a pas eu le courage de

voter pour la loi interdisant le port de la burqa. Ce que l’on attend des responsables

politiques, c’est qu’ils éclairent le chemin et qu’ils prennent les décisions difficiles qui

sont nécessaires au pays, quitte à être impopulaires !

Et dans le discours de François Hollande, on n’a entendu aucune proposition courageuse, il n’a rien dit de fort sur aucun des grands défis qui sont devant nous : l’emploi, la dette, la

gouvernance européenne, les réformes de structure à poursuivre, la sécurité… Sur tous ces

sujets, nous n’avons eu aucune vision stratégique. Nous n’avons que des « mesurettes » et

des incantations qui ne sont pas du tout à la hauteur des grands défis que notre pays va

devoir relever.

IV. Au final, d’imprécisions en improvisations, d’incantations en irréalismes, c’est la légèreté qui prédomine chez François Hollande

L’objectif de François hollande, c’est finalement d’entretenir constamment le flou et l’ambiguïté sur les propositions concrètes en les masquant derrière de grandes déclarations à l’emporte-pièce. C’est la preuve d’une grande légèreté : � Légèreté sur le rapatriement de nos soldats d'Afghanistan avant fin 2012. Cette

légèreté est d’autant plus mal venue qu’elle fait suite à la mort de plusieurs de nos

soldats. François Hollande fait de grandes déclarations, mais il oublie que, derrière, il y a

la vie de femmes et d’hommes, nos soldats et les populations qu’ils protègent. On ne se

désengage pas d’un conflit d’un claquement de doigt :

� Lorsqu’elle est entrée dans le conflit afghan en 2001 (Lionel Jospin était premier

ministre), la France a engagé sa responsabilité vis-à-vis de ses alliés internationaux

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et vis-à-vis des Afghans qui ne souhaitent pas voir revenir au pouvoir des talibans qui interdiraient le droit de vote et empêcheraient les petites filles de se rendre à

l’école. Il ne s’agit pas ici d’un fantasme car c’est bien ce qu’ils ont fait dans le passé.

� Il y a des contraintes techniques militaires dont il faut être conscient lorsque l’on

prétend devenir chef de l’Etat et donc chef des armées. On ne quitte pas un pays du jour au lendemain. Il s’agit d’une opération lourde et sensible en termes de sécurité pour les soldats et pour les matériels qui peut prendre plusieurs mois.

� Il y a le risque politique et géopolitique. Se retirer de manière précipitée lancerait un

message aux talibans. Ils pourraient revendiquer une victoire sur une armée étrangère. Cette « victoire » pourrait avoir de lourdes conséquences pour l’équilibre

de la région et pour l’Etat afghan encore fragile.

� Légèreté sur la création de 60.000 postes d’enseignants : sur cette proposition phare du

candidat PS, nous avons eu droit à tout. Création nette de poste, compensation,

redéploiement… A tel point que même dans son propre camp, plus personne ne savait

exactement ce qu’il en était. Finalement, il semblerait (mais tout ça peut encore

changer…) que François Hollande ait reculé devant le coût de sa mesure que nous avons

estimée à 7,5 milliards d’euros sur le premier quinquennat. Pour nous faire croire qu’il

est soucieux des deniers de l’Etat, il a finalement, semble-t-il, opté pour des créations de

postes par redéploiement… Le redéploiement, la solution magique : on fait une belle promesse et en plus on dit qu’elle ne coûte rien ! Jusque-là c'est facile. Mais on ne peut pas s’arrêter là, Monsieur Hollande : il faut dire où on supprime des postes ! On a déjà

une petite idée: ce sera moins de policiers, moins de gendarmes... On connait les réflexes

de la gauche.

� Légèreté sur le nucléaire : au détour d’un marchandage électoral avec les Verts, le PS

annonce tout à trac la sortie du nucléaire. La case écolo est cochée ! Mais quelle est la

solution alternative crédible ? Chacun sait qu’aujourd’hui, il n’y en a pas… Et au passage,

l’abandon de cette filière d’excellence française menace des centaines de milliers

d’emplois. Sans oublier que pour les Français, le coût de l'électricité va s'envoler.

� Légèreté sur les retraites : il est tellement plus simple d’entretenir le flou sur un retour à

l'âge de départ à 60 ans. Mais la vérité, c’est que nous ne pouvons pas le financer sans

mettre en péril l'équilibre des retraites. Les propositions démagogiques et sous-dimensionnées de François Hollande sont le signe d’une grande légèreté et d’une absence totale de courage pour mettre en œuvre des réformes impopulaires mais indispensables pour l’avenir de notre pays. Les propositions de François Hollande sont une impasse pour la France.