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ED Métabolisme des lipoprotéines Françoise Maupas-Schwalm Biochimie clinique DCEM1 - 2010

Françoise Maupas-Schwalm Biochimie clinique DCEM1 - 2010

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ED Métabolisme des lipoprotéines

Françoise Maupas-SchwalmBiochimie clinique

DCEM1 - 2010

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Voie métabolique des lipides exogènes (cycle entéro-hépatique)

FOIE

chylomicron

TG CII

B 48

ELPL

AG

A

TissusPlasma

HDL

remnant

TG

B 48

A1

LDL-RRc

remnants

entérocytes

Lu

mière

intestin

aleAG

C

chylomicron

TG

B 48

AC

C

C

AG C

CE

C

AI

CEC

CE PL

PL

PL

PL

Alimentation

Bile

C

Micelles

Voie endogène

CE

LympheLP

E

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Le bilan suivant sera considéré comme normalCT < 2,2 g/l (5,7 mmol/l)TG < 1,50 g/l (1,7 mmol/l) LDL- cholestérol < 1,60 g/l (4,1 mmol/l)HDL-cholestérol > 0,40 g/l (1 mmol/l)

Classification classique internationale de FredricksonType I : élévation des chylomicronsType II

IIa : élévation des LDLIIb : élévation des LDL et VLDL

Type III : élévation des IDL Type IV : élévation isolée des VLDLType V : élévation des chylomicrons, des VLDL et des LDL

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Rôles des apoprotéinesRôle structural dans la constitution des lipoprotéines

Apo BB100 : VLDL, IDL, LDLB48 : chylomicrons

Hyperlipidémie de type IIALa plus fréquente des maladies géniques mono factorielles

1 sujet sur 500 est hétérozygote athérosclérose et atteinte cardio-vasculaire plus ou moins grave selon l’âge ; Signes cliniques évocateurs (sujet jeune) : gérontoxon (arc cornéen), xanthélasma, xanthomes tendineux ou plans cutanés. cholestérolémie : 3 à 5 g/L (7,7 à 13 mmol/L).

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Lipides Insolubles en milieu aqueux Couplés à des protéines, les apoprotéines, dans le sang circulant (lipoprotéines = macromolécules amphipatiques)

Sérum albumine : transporte les AG dans le sang circulantLipoproteine X : hypercholestérolémie cholestatique

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rapport

Le bilan suivant sera considéré comme normalCT < 2,2 g/l (5,7 mmol/l)TG < 1,50 g/l (1,7 mmol/l) LDL- cholestérol < 1,60 g/l (4,1 mmol/l)HDL-cholestérol > 0,40 g/l (1 mmol/l)

Hypertriglycéridémie isolée (IV) : 10 % des casEn général, favorisée par l’alcool, le sucre, le surpoidsForme majeure (familiale)

12 à 15 g/L de TGRisque de pancréatite aiguë

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Aspect du sérum après décantationTransparent, clair (pas de chylomicron et VLDL taux faible)Opalescent (VLDL?)Lactescent (Chylo?)

IIa : Défaut du LDL-R : Conséquences • Diminution du rétro-contrôle négatif sur l’HMG-CoA réductase• Augmentation de la synthèse du cholestérol• Augmentation du taux de LDL-C plasmatique• Augmentation de la pénétration des LDL dans l’intima vasculaire

Athérogenèse

DépotSens de migration

Chyloµ LDL IDL VLDL Lpa HDLβ pré-β α

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AG libres : SA

Lipides exogènes : chylomicrons

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Classification classique internationale de FredricksonType I : élévation des chylomicronsType II

IIa : élévation des LDLIIb : élévation des LDL et VLDL

Type III : élévation des IDL Type IV : élévation isolée des VLDLType V : élévation des chylomicrons, des VLDL et des LDL

Aspect du sérum après décantationTransparent, clair (pas de chylomicron et VLDL taux faible)Opalescent (VLDL?)Lactescent (Chylo?)

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Les lipoprotéines sont des mélanges hétérogènes de lipoparticules

Lipoprotéines : définies par leur densité; lipoparticules : définies qualitativement par contenu en apolipoprotéine

Lp AI ≈ HDLLp (a) : très athérogène, facteur de risque indépendant CV (si

> 0,3 g/L)

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EAL : à jeun (12 H) sur sérum (tube sec)Aspect du sérum après décantationTriglycérides totauxCholestérol totalHDL cholestérolCalcul du LDL cholestérol

Le bilan suivant sera considéré comme normalCT < 2,2 g/l (5,7 mmol/l)TG < 1,50 g/l (1,7 mmol/l) LDL- cholestérol < 1,60 g/l (4,1 mmol/l)HDL-cholestérol > 0,40 g/l (1 mmol/l)

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Rôle structural dans la constitution des lipoprotéinesApo B

B100 : VLDL, IDL, LDLB48 : chylomicrons

En dehors de tout traitement hypolipémiant, une cible d'Apo B < 0,9 g/l est à peu près équivalente à un LDLc < 1 g/l.

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Le bilan suivant sera considéré comme normalCT < 2,2 g/l (5,7 mmol/l)TG < 1,50 g/l (1,7 mmol/l) LDL- cholestérol < 1,60 g/l (4,1 mmol/l)HDL-cholestérol > 0,40 g/l (1 mmol/l)

DépotSens de migration

Chyloµ LDL IDL VLDL Lpa HDLβ pré-β α

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Certains béta-bloquants : diminuent les HDL et augmentent les TG

Oestrogènes : effet protecteur en augmentant les HDL, diminuant les LDL et la Lp (a)

Corticothérapies : augmentent le CT et les TG

Progestatifs : peuvent augmenter les TG

Thiazidiques : peuvent augmenter surtout les TG et un peu le CT

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Hyperlipidémie mixte (IIb)

Le taux de LDL-C est fonction du nombre de FDR CV + 1 FDR : âge >50 ans ♂ ou > 60 ans ♀; ATCD CV; tabac; HTA; diabète type 2; HDL<0,4g/L. – 1 FDR : HDL > 0,6 g/L

Absence de FDR : LDL-C < 2,20 g/l (5,7 mmol/l)1 FDR : LDL-C < 1,90 g/l (4,9 mmol/l)2 FDR : LDL-C < 1,60 g/l (4,1 mmol/l)Plus de 2 FDR : LDL-C < 1,30 g/l (3,4 mmol/l)Si ATCD de maladie CV : LDL-C < 1 g/l (2,6 mmol/l)

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Recommendations Afssaps 2005• Le traitement diététique est la base de la prise en charge des patients

dyslipidémiques.• La prescription de médicaments hypolipémiants, en complément du

traitement diététique, n’est justifiée que si la diminution souhaitée de LDL- cholestérol dans le sang n’est pas atteinte au-delà de 3 mois d’un régime diététique bien conduit.

• Le traitement médicamenteux débute habituellement par les posologies les plus faibles. Comme tout médicament, les hypolipémiants, et notamment les statines, peuvent exposer à des effets indésirables graves. L’obtention de l’objectif thérapeutique ne doit pas se faire au prix d’un traitement mal dosé ou mal toléré. En pratique courante, la prescription de statine ne doit jamais être systématique et le rapport bénéfice/risque doit être évalué pour chaque patient, notamment lorsque de fortes doses ou une association sont envisagées.